Puyvalador
Puyvalador (catalan: Puigbalador) est une commune française, située dans l'ouest du département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays du Capcir, un haut plateau constitué d'une ancienne cuvette glaciaire resserrée entre les massifs granitiques du Carlit et du MadrÚs.
Puyvalador | |||||
Vue du bourg et du lac de Puyvalador | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Prades | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pyrénées catalanes | ||||
Maire Mandat |
Daniel Marin 2020-2026 |
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Code postal | 66210 | ||||
Code commune | 66154 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Puyvaladorois | ||||
Population municipale |
61 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 3,1 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 42° 38âČ 50âł nord, 2° 07âČ 14âł est | ||||
Altitude | Min. 1 351 m Max. 2 363 m |
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Superficie | 19,46 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
Départementales | Canton des Pyrénées catalanes | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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ExposĂ©e Ă un climat de montagne, elle est drainĂ©e par l'Aude, la Galba, Rec del Cirerol et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel rĂ©gional des PyrĂ©nĂ©es catalanes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (le « massif de Madres-Coronat », la « haute VallĂ©e de l'Aude et Bassin de l'Aiguette » et « Capcir, Carlit et Campcardos ») et huit zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Puyvalador est une commune rurale qui compte 61 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 554 habitants en 1821. Ses habitants sont appelés les Puyvaladorois ou Puyvaladoroises.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Puyvalador se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 64 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 25 km de Prades[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Réal (2,1 km), Fontrabiouse (2,2 km), FormiguÚres (3,8 km), Quérigut (6,1 km), Sansa (6,6 km), Matemale (6,6 km), CarcaniÚres (7,6 km), Le Puch (8,2 km).
Sur le plan historique et culturel, Puyvalador fait partie de la région du Capcir, un haut plateau situé à plus de 1 400 m d'altitude, constitué d'une ancienne cuvette glaciaire resserrée entre les massifs granitiques du Carlit et du MadrÚs[4].
GĂ©ologie et relief
La majeure partie de la commune repose sur le granit du "pluton de Quérigut", prolongement occidental du "pluton de Millas", tous deux déposés dans des formations paléozoïques plus anciennes, il y a environ 300 millions d'années, lors de l' orogenÚse hercyniennne[6] - [7].
Ces plutons sont aujourd'hui situés dans la partie nord de la zone axiale de la chaßne des Pyrénées, dans le secteur oriental de cette chaßne de montagnes.
Le village de Puyvalador se trouve à la limite nord du hémigraben du Capcir[8], un bassin tectonique qui s'étend vers le sud jusqu'au-délà des Angles et de Matemale. Ce bassin s'est formé au cours des derniers dix millions d'années (ou moins). Il est nettement délimité sur son cÎté est par un escarpement de nord-sud d'environ 400 mÚtres de hauteur qui s'élÚve au-dessus d'une ligne de faille reliant Odeillo, Réal et Matemale.
La partie sud-ouest de la commune se trouve dans la partie inférieure de la vallée glaciaire du Galbe, avec d'impressionnants dépÎts de moraines latérales et frontales à proximité immédiate[9].
La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[10].
Hydrographie
Le territoire de la commune abrite une partie d'un lac artificiel de 90 ha, le lac de Puyvalador, formé par une retenue de l'Aude et son affluent le Galbe grùce à un barrage hydroélectrique construit en 1932[11].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[13].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[12].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[15] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[16] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Olette », sur la commune d'Olette, mise en service en 1983[17] et qui se trouve Ă 16 km Ă vol d'oiseau[18] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 571,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[19]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă 64 km[20], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[21], Ă 15,7 °C pour 1981-2010[22], puis Ă 16,1 °C pour 1991-2020[23].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[24] - [25].
Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : le parc naturel rĂ©gional des PyrĂ©nĂ©es catalanes, crĂ©Ă© en 2004 et d'une superficie de 139 062 ha, qui s'Ă©tend sur 66 communes du dĂ©partement. Ce territoire s'Ă©tage des fonds maraĂźchers et fruitiers des vallĂ©es de basse altitude aux plus hauts sommets des PyrĂ©nĂ©es-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forĂȘt mĂ©diterranĂ©enne[26] - [27].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5].
Trois sites Natura 2000 ont été définis sur la commune, deux à la fois au titre de la directive habitats et de la directive oiseaux : massif de Madres-Coronat et Capcir-Carlit-Campcardos et un pour la directive habitats seule : haute Vallée de l'Aude et Bassin de l'Aiguette.
Le massif de Madres-Coronat, d'une superficie de 21 363 ha, offre une multitude de faciĂšs de vĂ©gĂ©tation avec aussi bien des garrigues supra-mĂ©diterranĂ©ennes, des pinĂšdes Ă Pin sylvestre ou Ă Pin Ă crochet, que des hĂȘtraies pures ou des hĂȘtraies-sapiniĂšres, des landes Ă GenĂȘt purgatif ou Ă Rhododendron, ou encore des pelouses alpines[29]. De plus, il prĂ©sente un fort intĂ©rĂȘt Ă©cologique pour 17 espĂšces inscrites Ă l'annexe I de la directive oiseaux, dont le GypaĂšte barbu[30].
Le site Natura 2000 Capcir-Carlit-Campcardos couvre une superficie de 39 760 ha sur le territoire de quinze communes du dĂ©partement dont celle-ci. Cette zone prĂ©sente de nombreux habitats naturels alpins (pelouses, landes) et des milieux rocheux majoritairement siliceux et hĂ©berge certaines espĂšces d'intĂ©rĂȘt communautaire : Botrychium simplex, Ligularia sibirica pour les plantes, Desman des PyrĂ©nĂ©es et Loche pour les animaux. Au titre de la directive oiseaux, elle recĂšle une grande diversitĂ© d'habitats naturels se traduisant par un patrimoine ornithologique remarquable puisqu'elle accueille la plupart des espĂšces caractĂ©ristiques des zones de montagne, que ce soit parmi les rapaces (GypaĂšte barbu, CircaĂšte Jean-le-Blanc, aigle royal, Faucon pĂšlerin), les galliformes (LagopĂšde, grand TĂ©tras) ou les espĂšces forestiĂšres (Pic noir) et d'autres de milieux plus ouverts[31] - [32].
La « haute VallĂ©e de l'Aude et Bassin de l'Aiguette », d'une superficie de 17 055 ha, particuliĂšrement intĂ©ressant pour ses milieux aquatiques. Il comprend des populations de Desmans des PyrĂ©nĂ©es, Barbeau mĂ©ridional, d'Ăcrevisse Ă pattes blanches ainsi que des chabots[33]
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensĂ©es sur la commune[34] :
- les « montagnes et vallées du Donezan centre et ouest » (8 618 ha), couvrant 12 communes dont sept dans l'AriÚge, trois dans l'Aude et deux dans les Pyrénées-Orientales[35] ;
- le « plateau de QuĂ©rigut, gorges de l'Aude et forĂȘt du Carcanet » (3 215 ha), couvrant 7 communes dont cinq dans l'AriĂšge, une dans l'Aude et une dans les PyrĂ©nĂ©es-Orientales[36] ;
- les « prairies de Pinata » (69 ha), couvrant 2 communes du département[37] ;
- le « val de Galbe » (1 950 ha), couvrant 3 communes du département[38] ;
et quatre ZNIEFF de type 2[Note 7] - [34] :
- les « Capcir » (3 227 ha), couvrant 6 communes du département[39] ;
- la « forĂȘt de pins Ă crochets de la pĂ©riphĂ©rie du Capcir » (13 788 ha), couvrant 12 communes du dĂ©partement[40] ;
- le « massif de QuĂ©rigut et forĂȘt du Carcanet (Donezan) » (12 107 ha), couvrant 16 communes dont neuf dans l'AriĂšge, cinq dans l'Aude et deux dans les PyrĂ©nĂ©es-Orientales[41];
- le « massif du Madres » (8 031 ha), couvrant 10 communes dont quatre dans l'Aude et six dans les Pyrénées-Orientales[42].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Puyvalador est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [43] - [I 2] - [44]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3] - [I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (90,4 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (90,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (56,6 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (31,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4 %), prairies (3,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (2 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (1,8 %), eaux continentales[Note 9] (0,7 %)[45].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Hameaux et lieux-dits
Le principal hameau de la commune est Rieutort qui a une mairie annexe. On le rencontre en montant à la station de ski, situé au fond du vallon du riu tort.
Voies de communication et transports
Les lignes 561 (Puyvalador - Gare de Perpignan) et 562 (Puyvalador - Latour-de-Carol) du réseau régional liO desservent la commune.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Puyvalador est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains, avalanche et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, la rupture d'un barrage, et Ă un risque particulier, le risque radon[46] - [47].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de l'Aude[48].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[49]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à -vis de ce phénomÚne[50].
- Carte des zones inondables.
- Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risques technologiques
Sur le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, on dĂ©nombre sept grands barrages susceptibles dâoccasionner des dĂ©gĂąts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles dâĂȘtre touchĂ©es par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture dâun de ces barrages, le Barrage de Puyvalador sur l'Aude, un ouvrage de 30,9 m de hauteur construit en 1932[51].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Puyvalador est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[52].
Histoire
La station de Puyvalador a ouvert ses remontées mécaniques en 1983[54]. Par suite de problÚme d'argent, elle n'ouvre pas en 2017-2018 et son avenir est incertain[55].
La commune adhĂšre Ă la CommunautĂ© de communes Capcir Haut-Conflent par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du [56].
Politique et administration
Canton
En 1790, la commune de Puyvalador est intégrée dans le canton de FormiguÚres. Celui-ci est dissous en 1801 et Puyvalador est alors rattachée au canton de Mont-Louis, dont elle fait partie jusqu'en 2015[57] - [58].
à compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.
Administration municipale
- La mairie, au bourg
- Mairie annexe de Rieutort
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie contemporaine
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[62].
En 2020, la commune comptait 61 habitants[Note 10], en diminution de 16,44 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités
- FĂȘte patronale et communale : 24 et [68].
Ăconomie
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 5] | 9,8 % | 15,2 % | 11,4 % |
DĂ©partement[I 6] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entiĂšre[I 7] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 47 personnes, parmi lesquelles on compte 88,6 % d'actifs (77,3 % ayant un emploi et 11,4 % de chÎmeurs) et 11,4 % d'inactifs[Note 11] - [I 5]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2] - [I 8]. Elle compte 21 emplois en 2018, contre 40 en 2013 et 50 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 37, soit un indicateur de concentration d'emploi de 56,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 71,4 %[I 9].
Sur ces 37 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 4 travaillent dans la commune, soit 11 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 88,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 11,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied[I 11].
Secteurs d'activités
8 établissements[Note 12] sont implantés à Puyvalador au [I 12]. Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 37,5 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 8 entreprises implantées à Puyvalador), contre 13,9 % au niveau départemental[I 13].
Entreprises et commerces
Petite station de ski des Pyrénées de la haute vallée de l'Aude : voir Station de Puyvalador.
Agriculture
La commune est dans le Capcir, une petite rĂ©gion agricole situĂ©e Ă l'extrĂȘme ouest du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales[69]. En 2020, l'orientation technico-Ă©conomique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est l'Ă©levage d'Ă©quidĂ©s et/ou d' autres herbivores[Carte 3]. Deux exploitations agricoles ayant leur siĂšge dans la commune sont dĂ©nombrĂ©es lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (trois en 1988). La superficie agricole utilisĂ©e est de 76 ha[71] - [Carte 4] - [Carte 5].
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
- Ăglise Saint-Jean-Baptiste
L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste est située au bourg. Elle abrite une statue en bois polychrome du XIVe siÚcle d'une Vierge à l'Enfant, qui est classée monument historique au titre objet depuis 2000[72].
- Ăglise Saint-Martin de Riutort
- Statue-menhir de Caramat
En 1992 une pierre gravée, d'abord interprétée comme statue-menhir, a été découverte enfouie dans un champ au lieu-dit Caramat.
Personnalités liées à la commune
- Joachim Estrade, qui a construit le barrage de Puyvalador[73]. Un monument a été élevé à sa mémoire dans la commune le [74].
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Puyvalador sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- pyreneescatalanes.free.fr, « Histoire de Puyvalador », (consulté le )
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[14].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[28].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[70].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune de Puyvalador » (consulté le ).
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Puyvalador » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Puyvalador » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Puyvalador » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
Autres sources
- Stephan Georg, « Distance entre Puyvalador et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Puyvalador et Prades », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Puyvalador », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 183-184.
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Genna A. (2009) Carte géologique harmonisée du département des Pyrénées-Orientales. Notice technique, Rapport final, BRGM/RP-57032-FR, en particulier pages 417-8. http://infoterre.brgm.fr/rapports/RP-57032-FR.pdf.
- « Carte gĂ©ologique » sur GĂ©oportail. Avec Notice explicative de la feuille Mont-Louis (1094) Ă 1/50 000 ("Notice de Mont-Louis"), BRGM Ăditions, OrlĂ©ans, 2017, ficheinfoterre.brgm.fr, consultĂ© le 15 juillet 2022. Sur le pluton de QuĂ©rigut, voir en particulier la page 45.
- "Notice de Mont-Louis", page 99.
- "Notice de Mont-Louis", Fig. 10, page 106.
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