Albert Sarraut
Albert Sarraut, né le à Bordeaux (Gironde) et mort le à Paris, est un homme d'État français[1].
Albert Sarraut | ||
Portrait d'Albert Sarraut, années 1930. | ||
Fonctions | ||
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Président du Conseil des ministres français et Ministre de l'Intérieur | ||
– (4 mois et 11 jours) |
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Président | Albert Lebrun | |
Gouvernement | Sarraut II | |
Législature | XVe législature (Troisième République) |
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Prédécesseur | Pierre Laval | |
Successeur | LĂ©on Blum | |
Président du Conseil des ministres français et ministre de la Marine | ||
– (29 jours) |
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Président | Albert Lebrun | |
Gouvernement | Sarraut I | |
Législature | XVe législature (Troisième République) |
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Prédécesseur | Édouard Daladier | |
Successeur | Camille Chautemps | |
Ministre de l'Intérieur | ||
– (1 an, 11 mois et 8 jours) |
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Président | Albert Lebrun | |
Gouvernement | Daladier III, IV et V | |
Prédécesseur | Marx Dormoy | |
Successeur | Henri Roy | |
– (1 mois et 20 jours) |
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Gouvernement | Chautemps IV | |
Prédécesseur | Marx Dormoy | |
Successeur | Marx Dormoy | |
– | ||
Gouvernement | Sarraut II | |
Prédécesseur | Joseph Paganon | |
Successeur | Roger Salengro | |
– (8 mois et 4 jours) |
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Gouvernement | Doumergue II | |
Prédécesseur | Eugène Frot | |
Successeur | Paul Marchandeau | |
– (2 ans, 3 mois et 14 jours) |
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Gouvernement | Poincaré IV | |
Prédécesseur | Camille Chautemps | |
Successeur | André Tardieu | |
Ministre d'État | ||
– (26 jours) |
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Président | Albert Lebrun | |
Gouvernement | Blum II | |
– (6 mois et 16 jours) |
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Gouvernement | Chautemps III | |
Ministre de la Marine | ||
– (4 mois et 24 jours) |
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Président | Albert Lebrun | |
Gouvernement | Daladier I, Sarraut I, Chautemps II | |
Prédécesseur | Georges Leygues | |
Successeur | Louis de Chappedelaine | |
– (1 mois et 14 jours) |
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Président | Gaston Doumergue | |
Gouvernement | Steeg | |
Prédécesseur | Jacques-Louis Dumesnil | |
Successeur | Charles Dumont | |
– (9 jours) |
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Président | Gaston Doumergue | |
Gouvernement | Chautemps I | |
Prédécesseur | Georges Leygues | |
Successeur | Jacques-Louis Dumesnil | |
Ministre des Colonies | ||
– (1 an, 3 mois et 3 jours) |
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Président | Albert Lebrun | |
Gouvernement | Herriot III, Paul-Boncour, Daladier I | |
Prédécesseur | Louis de Chappedeleine | |
Successeur | Albert Dalimier | |
– (4 ans, 2 mois et 9 jours) |
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Président | Raymond Poincaré, Paul Deschanel, Alexandre Millerand | |
Gouvernement | Millerand I et II, Leygues, Briand VII et Poincaré II | |
SĂ©nateur de l'Aude | ||
– (19 ans, 3 mois et 3 jours) |
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RĂ©Ă©lection | ||
Gouverneur général de l'Indochine française | ||
– (2 ans et 4 mois) |
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Prédécesseur | Jean Eugène Charles | |
Successeur | Maurice Montguillot | |
– (2 ans et 2 mois) |
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Prédécesseur | Paul Louis Luce | |
Successeur | Joost van Vollenhoven | |
Député de l'Aude | ||
– (22 ans, 1 mois et 4 jours) |
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Élection | ||
RĂ©Ă©lection | ||
Biographie | ||
Nom de naissance | Albert Pierre Sarraut | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Bordeaux (Gironde) (France) | |
Date de décès | ||
Lieu de décès | 16e arrondissement de Paris | |
Nationalité | Française | |
Parti politique | Gauche démocratique | |
Conjoint | Paule Esteve (1871-1960) | |
Profession | Journaliste | |
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Présidents du Conseil des ministres français | ||
Fils d'Omer Sarraut, maire de Carcassonne en 1887, diplômé en droit, il devient député radical-socialiste et s'implique particulièrement dans la gestion des colonies françaises. Gouverneur général de l'Indochine à deux reprises, puis ministre des Colonies, il est l'un des principaux inspirateurs de la politique coloniale de l'entre-deux-guerres. Il dirige en outre deux éphémères gouvernements de la IIIe République. Ministre de l'intérieur à plusieurs reprises, il dissout l'Action française, instaure au sein du gouvernement Daladier la politique[2] de « discrimination »[3] des « indésirables »[4] et ouvre les camps d'internement, où mourront plusieurs dizaines de milliers de républicains réfugiés de la guerre d'Espagne et des « Juifs » fuyant l'Allemagne nazie. Il vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain en juillet 1940.
Frère de Maurice Sarraut[5], le directeur de La Dépêche de Toulouse assassiné par la Milice en 1943, il est déporté à son tour au début de l'année 1944 mais survit. Membre de l'Académie des beaux-arts de 1953 à 1962, il préside sous la IVe République l'Assemblée de l'Union française de 1951 à 1958.
Biographie
Député radical socialiste
Sarraut est élu député de l'Aude, le Midi rouge, en sur un programme anticlérical qui permet aux radicaux d'obtenir le soutien des socialistes, « [...] arracher le chiendent clérical et l'ortie césarienne[6]. » Il sera réélu jusqu'en 1924.
En , il devient l'un des douze secrétaires du comité exécutif du Parti républicain, radical et radical-socialiste[7]. Le , il vote la loi de séparation de l'Église et de l'État, qui sera promulguée le .
À la séance du à la Chambre des députés votant le projet de loi réintégrant dans l'armée avec avancement le capitaine Dreyfus et le colonel Picquart, il est question de poursuites judiciaires à l'encontre du général Mercier et ses complices. Le député nationaliste de Paris Paul Pugliesi-Conti hurle au « gouvernement de misérables ». Au cours d'une échauffourée générale, il reçoit du sous secrétaire Sarraut une gifle et demande réparation. Le duel a lieu deux heures plus tard à Ville-d'Avray. Clemenceau est directeur du combat et Sarraut s'enferre d'emblée sur l'épée de son adversaire[8]. Grièvement blessé au poumon, il reste alité six semaines.
L'Indochine
Sur le plan international, il est de 1911 à 1914 et de 1917 à 1919 gouverneur général de l'Indochine et travaille à cette occasion avec Albert Lebrun, ministre des Colonies de 1911 à 1913. Ses deux mandats à la tête de l'Indochine française sont marqués par une volonté d'introduire davantage d'éléments de démocratie dans le système colonial, notamment en donnant davantage de place aux élites indigènes. Il réforme l'administration, développe le système éducatif en Indochine et donne davantage de possibilités aux Indochinois d'intégrer la fonction publique[9].
La doctrine Sarraut pour les colonies
Au début des années 1920, Sarraut, alors ministre des Colonies, conçoit un plan de mise en valeur des colonies qui, s'il ne fut pas mis en pratique, marque l'intérêt renouvelé des autorités pour reprendre en main le développement des colonies. Les idées qu'il expose dans son ouvrage La mise en valeur des colonies françaises forment une doctrine cohérente de la colonisation économique qui justifie le souci de l'administration envers les populations locales, et il écrit : « La politique indigène, c'est la conservation de la race. » Il préconise en conséquence un programme d'investissement sanitaire et social qui ne sera pas mené, faute de budget.
Le , jour de Pâques, il inaugure l'Exposition coloniale de Marseille[10].
De 1925 à 1926, il est nommé ambassadeur de France en Turquie[11] - [12].
Une longue carrière ministérielle dans l'entre-deux-guerres
Sur le plan national, Sarraut exerce une longue carrière ministérielle, qui l'amène par deux fois à occuper la présidence du Conseil :
- du au : voir gouvernement Albert Sarraut (1)
succédant à Édouard Daladier (1er gouvernement), étant à son tour remplacé par Camille Chautemps (2e gouvernement) ; - du au : voir gouvernement Albert Sarraut (2)
succédant à Pierre Laval (4e gouvernement), et étant à son tour remplacé par Léon Blum (1er gouvernement).
L'occupation de la Rhénanie
Le , Hitler dénonce les accords de Locarno et décide, en violation flagrante du traité de Versailles, de faire occuper la Rhénanie par la Wehrmacht, alors que ce territoire devait rester démilitarisé. L'ambassadeur de France à Berlin, André François-Poncet, prévient Paris du coup de force en préparation. Sarraut déclare qu'il n'est pas « disposé à laisser Strasbourg sous les canons allemands » et souhaite répondre par la force à l'agression de Hitler. Toutefois, se heurtant au refus du Royaume-Uni de se joindre à la France et devant l'événement capital du premier tour des élections législatives prévu le 26 avril suivant, Sarraut en reste là . Les conséquences de cet abandon seront désastreuses, aussi bien pour la France que pour la paix du monde.
Ministre de l'Intérieur pendant la Drôle de Guerre (12 avril 1938 – 20 mars 1940)
Ministre de l'Intérieur sous les gouvernements Daladier de 1938 à 1940, Sarraut s'applique après la déclaration de guerre à l'Allemagne, à faire interner les Allemands résidant en France, bien que la plupart aient fui la politique des nazis. Considérés comme des « sujets ennemis » d'un pays avec lequel la France est en guerre, ces internés se retrouvent victimes d’un mélange de xénophobie, d’absurdité et de désordre administratif. En Provence, ils sont internés dans une tuilerie désaffectée aux Milles. Cette usine devient un camp d’internement sous commandement militaire français, le camp des Milles, où les internés, dont nombre de représentants de l’intelligentsia allemande, vivent dans des conditions très précaires, parfois fatales.
Le , il signe comme ministre de l'Intérieur le décret du 4 octobre 1939 qui suspend les maires et les parlementaires communistes, conséquence de la signature du pacte germano-soviétique. Ils seront ensuite déchus à titre définitif de leurs mandats.
Pendant l'Occupation (juillet 1940-1945)
Le , Albert Sarraut est convoqué par le président Albert Lebrun avec les autres députés et sénateurs réunis à Vichy en Assemblée nationale, et vote la loi qui remet les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain.
Il se retire alors dans sa famille à Prades dans les Pyrénées-Orientales[13]. Il est très affecté par la mort de son frère Maurice, alors dirigeant du journal La Dépêche à Toulouse, assassiné le par la Milice, mais il accepte à la demande du conseil d'administration du journal, d'en prendre la direction politique et ce malgré l'opposition des Allemands[13]. En juin 1944[13], ceux-ci l'arrêtent et il est est déporté dans le camp de Neuengamme dans le nord de l'Allemagne jusqu'à libération du camp par les Alliés en avril 1945[14] - [15] - [13].
L'Assemblée de l'Union française
Il poursuit sa carrière pendant la IVe République à un poste clé dans la Chambre parlementaire créée par la Constitution de 1946 élu, en novembre 1947 par le Conseil de la République, conseiller de l'Union française, il accède à la Présidence de l'Assemblée de l'Union française en juin 1951. Il demeure à ce poste jusqu'en mai 1958.
Décès
Début novembre 1962, il est victime d'une crise cardiaque puis d'une nouvelle crise trois semaines après et meurt quelques jours plus tard, le 26 novembre, à son domicile parisien, avenue Victor-Hugo[13]. Après des obsèques à l'église Saint-Honoré-d'Eylau, il est inhumé à Bram dans l'Aude[13].
Ses archives furent confiées aux archives départementales de l'Aude en 1972.
Carrière
Fonctions gouvernementales
- 1906-1909 : sous-secrétaire d'État à l'Intérieur du gouvernement Ferdinand Sarrien, puis du gouvernement Georges Clemenceau (1)
- 1909 à 1910 : sous-secrétaire d'État à la Guerre du gouvernement Aristide Briand (1)
- 1914 à 1915 : ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts des gouvernements René Viviani (1) et René Viviani (2)
- 1920 à 1924 : ministre des Colonies des gouvernements Alexandre Millerand (1) et (2), puis du gouvernement Georges Leygues, gouvernement Aristide Briand (7) et gouvernement Raymond Poincaré (2)
- 1925 à 1926 : premier ambassadeur français à Ankara (Turquie)
- 1926 à 1928 : ministre de l'Intérieur dans le quatrième cabinet d'Union nationale de Raymond Poincaré
- : ministre de la Marine dans le gouvernement Camille Chautemps (1)
- De à : ministre de la Marine militaire du gouvernement Théodore Steeg
- De à : ministre des Colonies du gouvernement Édouard Herriot (3), du gouvernement Joseph Paul-Boncour et du gouvernement Édouard Daladier (1)
- D'octobre à : président du Conseil et ministre de la Marine.
- De Ă : ministre de la Marine du gouvernement Camille Chautemps (2)
- De février à : ministre de l'Intérieur du gouvernement Gaston Doumergue (2). Il démissionne après l'attentat de Marseille contre Alexandre Ier de Yougoslavie.
- De janvier à : président du Conseil et ministre de l'Intérieur.
- De janvier à : ministre d'État de l'Intérieur dans le troisième cabinet Chautemps.
- De mars à : ministre d'État, chargé des affaires d'Afrique du Nord, dans le second cabinet Léon Blum.
- D' à : ministre de l'Intérieur des gouvernements Édouard Daladier III, IV et V
- De mars à : ministre de l’Éducation nationale du gouvernement Paul Reynaud
Autres mandats
- De 1901 à 1907: conseiller général du canton du Lézignanais
- De 1902 à 1924 : élu député radical-socialiste de l'Aude
- De 1919 à 1940 : conseiller général du canton de Fanjeaux.
- De 1926 à 1945 : élu sénateur de l'Aude et est inscrit au groupe de la gauche démocratique, radicale et radicale-socialiste
- - : conseiller de l'Union française. Il est président de l'Assemblée de l'Union française de 1951 à 1958
Ĺ’uvres
- La Mise en valeur des colonies françaises, Payot, Paris, 1923, 675 p.
- Indochine, « Images du monde », Firmin Didot, Paris, 1930.
- Grandeur et servitude coloniales, Éditions du Sagittaire, Paris, 1931.
- Prix d’Académie 1932 de l'Académie française.
DĂ©corations
- Chevalier de la LĂ©gion d'honneur (9 novembre 1927)[16] - [17]
- MĂ©daille militaire
- Croix de guerre 1914-1918
- Grand-croix de l'ordre du Dragon d'Annam (1919)[18]
- Grand officier de l'ordre de l'Étoile équatoriale (1962)
- Grand-croix de l'ordre de l'Étoile noire (1936)
- Grand-croix de l'Ordre national Honneur et MĂ©rite d'HaĂŻti (1936)
- Grand-cordon de l'Ordre de l'Étoile de la Grande Comore (1951)
- MĂ©daille de vermeil de l'Ordre du Laos (1951)
Nommés d'après lui
Des avenues portent son nom à Goussainville (Val d'Oise) Igny ( Essonne) et Chelles (Seine-et-Marne) à Dakar au Sénégal, des places à Athis-Mons et Brunoy (Essonne), Villeneuve-le-Roi (Val de Marne) et Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne) ainsi que des rues à Versailles (Yvelines), Juvisy-sur-Orge (Essonne), Sucy-en-Brie (Val-de-Marne), Tremblay-en-France, Drancy (Seine-Saint-Denis), Rivedoux-Plage (Charente-Maritine) Saint-Médard-en-Jalles (Gironde) et un quartier à Bram (Aude) où il vécu et est inhumé.
Références
- Pierre Guillaume, « Albert Sarraut, 1872-1962, des sommets de l’État à l’oubli », sur https://www.persee.fr/, (consulté le )
- A. Sarraut, « Décret du 12 novembre 1938 », Titre IV, in Journal officiel, p. 12923, 13 novembre 1938.
- A. Sarraut, « Rapport au Président de la République française », 12 novembre 1938, in Journal officiel, p. 12920, 13 novembre 1938.
- A. Sarraut, « Rapport au Président de la République française », 2 mai 1938, in Journal officiel, p. 4967, 3 mai 1938.
- On attribue à Clemenceau un mot particulièrement cruel : « Albert Sarraut ?… Ah oui ! Celui qui a un frère intelligent ! »
- Fédération d'Union républicaine radicale et socialiste de l'Aude, p. 8, Polère imp., Carcassonne, 1904, in Archives départementales, cote 5M95, Carcassonne.
- Bulletin du Parti républicain radical et radical-socialiste : organe officiel du comité exécutif, p. 4, 1er février 1905.
- L'Illustration, p. 126, .
Journal officiel, 14 juillet 1906. - Pierre Brocheux et Daniel Hémery, Indochine : la colonisation ambiguë 1858-1954, La Découverte, 2004, pages 292-293
- Claude Marquié, « Carcassonne. L’importance des colonies dans la carrière d’A. Sarraut » , sur ladepeche.fr, (consulté le )
- « Ambassadeurs de France depuis 1525 », sur https://tr.ambafrance.org (consulté le )
- « Archives vagabondes # 12 Une ambassade en Turquie (1925-1926) : Albert Sarrault », sur https://archivesdepartementales.aude.fr, (consulté le )
- André Ballet, « LA MORT DE M. ALBERT SARRAUT », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Notice Albert Sarraut, Armel Marin, Encyclopædia Universalis.
- Raymond Silar, Histoires vraies de la presse régionale: La somme de toutes les vies, L'Harmattan, 2010, p. 69, (ISBN 978-2-296-11656-6), [lire en ligne].
- « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
- Sénat français, « Anciens sénateurs IIIe République : SARRAUT Albert », sur www.senat.fr (consulté le )
- « Décorations du gouverneur-général de l'Indochine française, Albert Sarraut », sur https://asiamedals.info (consulté le )
Annexes
Bibliographie
- Patrice Morlat, « Projets coloniaux et mise en pratique : la politique des « fils » de Sarraut en Indochine dans les années vingt », Cahiers d'histoire. Revue d'histoire critique, no 85 « Le pouvoir colonial »,‎ , p. 13-28 (lire en ligne).
- Patrice Morlat, « L’Indochine à l’époque d’Albert Sarraut », Outre-Mers. Revue d'histoire, t. 99, nos 376-377 « Cent ans d'histoire des outre-mers. SHOM, 1912-2012 »,‎ 2e semestre 2012, p. 179-195 (lire en ligne).
- (en) Clifford Rosenberg, « Albert Sarraut and Republican Racial Thought », French Politics, Culture & Society, Berghahn Books, vol. 20, no 33,‎ , p. 97–114 (JSTOR 42843249).
- (en) Martin Thomas, « Albert Sarraut, French Colonial Development, and the Communist Threat, 1919–1930 », The Journal of Modern History, University of Chicago Press, vol. 77, no 343,‎ , p. 917–955 (lire en ligne).
- Benoît Yvert (dir.), Premiers ministres et présidents du Conseil. Histoire et dictionnaire raisonné des chefs du gouvernement en France (1815-2007), Paris, Perrin, 2007, 916 p.
- Rémy Pech, Omer, Maurice et Albert Sarraut, « Les Audois, dictionnaire biographique », p.302 à 305. Édité par l'Association des amis des archives de l'Aude, la Fédération audoise des œuvres laïques et la Société d'études scientifiques de l'Aude. 1990 (ISBN 2-906442-07-0)
- « Albert Sarraut », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 .
- Jean-Louis Rizzo, Albert Sarraut - Au cœur de la République parlementaire et coloniale, L'Harmattan, 2021.
Iconographie
- Le Président Albert Sarraut, lithographie de Marcel Roche, musée d'art moderne de la ville de Paris.
Article connexe
- Lycée Albert-Sarraut de Hanoï, fondé par Albert Sarraut.
Liens externes
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- Base LĂ©onore