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Bram

Bram [bʁam] est une commune française, située dans le nord-ouest du département de l'Aude en région Occitanie, sur l'axe Toulouse-Méditerranée entre Castelnaudary et Carcassonne.

Bram
Bram
Centre-ville médiéval de Bram.
Blason de Bram
Blason
Bram
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Carcassonne
Intercommunalité Communauté de communes Piège-Lauragais-Malepère
(siège)
Maire
Mandat
Claudie Faucon-Méjean
2020-2026
Code postal 11150
Code commune 11049
Démographie
Gentilé Bramais
Population
municipale
3 226 hab. (2020 en diminution de 2,48 % par rapport à 2014)
Densité 182 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 14′ 37″ nord, 2° 06′ 55″ est
Altitude Min. 119 m
Max. 165 m
Superficie 17,72 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Carcassonne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Piège au Razès
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Bram
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Bram
Liens
Site web Site officiel

    Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, baptisée « le grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le canal du Midi, le Fresquel et les ruisseaux de la Preuille et de Rigal. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Bram est une commune rurale qui compte 3 226 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Bram et fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne. Ses habitants sont appelés les Bramais ou Bramaises.

    Géographie

    Localisation

    Bram est une commune moyenne de l'Aude située précisément dans l'ancienne province du Lauragais, sur le Fresquel. Son centre-ville est constitué en partie par un village de forme circulaire, une circulade. Il est situé à mi-chemin de Carcassonne (20 km) et de Castelnaudary (18 km) et culmine à 134 mètres d'altitude. C'est un lieu de passage de tous temps entre l'Aquitaine et la Méditerranée[1].

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Alzonne, Montréal, Saint-Martin-le-Vieil, Villasavary, Villepinte et Villesiscle.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap.
    Carte topographique.

    Géologie et relief

    Bram se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[3].

    Hydrographie

    La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[4], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[5]. Elle est drainée par le canal du Midi, le Fresquel, le ruisseau de la Preuille et le ruisseau de Rigal, constituant un réseau hydrographique de 15 km de longueur totale[6] - [Carte 1].

    Le canal du Midi, d'une longueur totale de 239,8 km, est un canal de navigation à bief de partage qui relie Toulouse à la mer Méditerranée depuis le XVIIe siècle[7].

    Le Fresquel, d'une longueur totale de 63 km, prend sa source dans la commune de Baraigne et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude à Carcassonne, après avoir traversé 22 communes[8].

    Le ruisseau de la Preuille, d'une longueur totale de 16,2 km, prend sa source dans la commune de La Cassaigne et s'écoule vers l'est puis se réoriente vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le canal du Midi sur le territoire communal, après avoir traversé 5 communes[9].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune était qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui comptait alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, plus que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[10].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 11,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,1 °C
    • Cumul annuel de précipitation : 683 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1970 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records BRAM (11) - alt : 134 m 43° 14′ 30″ N, 2° 07′ 30″ E
    Statistiques établies sur la période 1981-1993 - Records établis sur la période du 01-04-1970 au 20-11-1993
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,4 2,8 4,8 6,5 10 13,2 16,3 15,8 13,5 10,8 6,6 3,4 8,9
    Température moyenne (°C) 5,9 6,7 9,3 11,4 15,3 19 22,6 21,8 19,5 15,3 10 6,9 13,7
    Température maximale moyenne (°C) 9,4 10,6 13,8 16,4 20,5 24,9 28,9 27,9 25,4 19,9 13,4 10,3 18,5
    Record de froid (°C)
    date du record
    −15
    16.01.1985
    −9,2
    14.02.1983
    −9,1
    08.03.1971
    −2
    22.04.1991
    −0,1
    09.05.1974
    4
    05.06.1975
    6,6
    02.07.1975
    5,8
    24.08.1972
    0,6
    27.09.1972
    −2,5
    26.10.1983
    −5
    25.11.1988
    −11,5
    29.12.1970
    −15
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    19
    25.01.1990
    22
    19.02.1989
    28
    21.03.1990
    27,5
    27.04.1987
    31,1
    25.05.1973
    36
    25.06.1989
    40,8
    06.07.1982
    37,9
    06.08.1975
    36
    07.09.1988
    29
    07.10.1986
    24
    02.11.1988
    20
    18.12.1989
    40,8
    1982
    Précipitations (mm) 70,2 51,8 53,5 75,4 61,1 52,5 32,7 45,1 50,6 63,7 61 61,4 679
    Source : « Fiche 11049001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Bram est une commune rurale[Note 3] - [15]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1] - [16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bram, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 3 204 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5] - [I 6].

    Bram et son village circulaire vus du ciel.

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,1 %), zones agricoles hétérogènes (23,2 %), zones urbanisées (10,2 %), mines, décharges et chantiers (3,4 %), eaux continentales[Note 5] (3,4 %), cultures permanentes (1,7 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Hameaux, et lieux-dits de la commune

    Liste de ceux situés sur la commune :

    • Baichère
    • Bordeneuve
    • la Brossal
    • Buzerens
    • le Cagné
    • Cap de Porc
    • la Carla
    • le Gabachou
    • la Gabache haute
    • la Gabache basse
    • la Gabache vieille
    • Saint Jean
    • la Leude
    • les Magasins
    • Montpénéry
    • Mon Plaisir
    • le Mortier
    • la Moulin de l'eau
    • Portoï
    • la Prade ouest
    • la Seignoure
    • Rigaud
    • Rouzilles
    • Valgros
    • Villarzens

    Voies de connexions et transports

    La ville de Bram est desservie par plusieurs voies de communication:

    Connexions routières

    Elle dispose d'un échangeur Sortie 22 sur l'autoroute A61. L'accès se fait également par les départementales 33, 6113 (ancienne route nationale 113) et 4 (intitulée à l'origine, « de Mirepoix au canal des Deux-Mers en passant par Bram »). Elle est desservie en autocars par la ligne B « Carcassonne - Bram » de la régie des Transports de Carcassonne Agglo[18] et la ligne 403, soutenue par la région Occitanie, effectuant la liaison «Carcassonne - Bram - Castelnaudary». Une aire de covoiturage a été créée en 2019 à proximité de l'autoroute et des points de fort trafic[19]. Une aire d'accueil pour les campings-cars et les vans existe depuis novembre 2021 près du lac de Buzerens[20].

    Connexions ferroviaires

    Elle possède une gare desservie par les TER Occitanie faisant la liaison de la ligne 10 entre Toulouse et Narbonne. Quatre passages à niveau sont situés sur son territoire. Bram fut desservie entre 1905 et 1933 par trois lignes des tramways de l'Aude.

    Connexions aériennes

    L'aéroport de Carcassonne est situé à 20 minutes de route, celui de Toulouse-Blagnac à 1 h, l'aérodrome de la Montagne Noire à 30 minutes et l'aérodrome de Castelnaudary à 19 minutes.

    Canal du Midi

    Son port sur le canal du Midi, classé depuis 1997 à l'inventaire du patrimoine mondial, par l'UNESCO, est l'une des bases du leader européen du tourisme fluvial « Locaboat »[21] - [22].

    Voie cyclable et pédestre

    Inaugurée en juillet 2022, une voie verte cyclable et pédestre reliant sur 67 km, Bram, au départ du canal du Midi, à Montségur en Ariège a été créée en grande partie sur l'emplacement de l'ancienne ligne de Bram à Belvèze[23]. Il existe également 30 sentiers balisés de randonnées pédestres autour de Bram, totalisant 292 km[24] - [25].

    Espaces verts et naturels

    La ville dispose de plusieurs espaces verts, naturels et d'agrément dont :

    • le jardin public, proche de la gare ;
    • le parc des Essarts, domaine boisé de plus de deux hectares, situé en centre-ville, abrite un arboretum présenté sous la forme d'un « Chemin du Patrimoine Végétal », une signalétique qui recense et met en valeur, à partir d'une étude menée par l'ONF, dix neufs arbres et arbustes remarquables situés au cœur du parc, agrémentée d'un reportage photographique réalisé par les élèves du collège Saint-Exupéry et du conseil municipal des jeunes, qui met à l'honneur les richesses botaniques du parc sous forme poétique à travers plusieurs panneaux explicatifs[26] ;
    • le parc du château de Lordat (privé) ;
    • l'allée Albert-Gau, sur la voie verte, en parallèle de l'avenue Pierre-Paul-Riquet, reliant sur 1,5 km le canal du Midi au château de Lordat[27] ;
    • le lac de Buzerens, ancienne gravière reconvertie en base de loisirs, équipée d'un téléski nautique ;
    • le lac du Cap de porc, ancienne gravière, où la baignade est interdite, reconvertie pour la pèche ;

    Bram possède depuis 2013 une fleur en tant que ville fleurie décernée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France[28].

    Depuis 2021, la commune dans le cadre de l'opération « Une naissance, Un arbre » a planté 22 arbustes, prés du lac de Buzarens, choisis parmi les espèces suivantes: Savonnier, Tulipier de Virginie, Érable de Montpellier, Micocoulier et Tilleul[29].

    • Le parc des Essarts situé en centre-ville.
      Le parc des Essarts situé en centre-ville.
    • Base de loisirs de Buzerens, implantée sur une ancienne gravière.
      Base de loisirs de Buzerens, implantée sur une ancienne gravière.
    • Le jardin public et son monument aux morts.
      Le jardin public et son monument aux morts.
    • Les cèdres du parc des Essarts, vus depuis l'avenue Charles de Gaulle.
      Les cèdres du parc des Essarts, vus depuis l'avenue Charles de Gaulle.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Bram est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de la Preuille, le Fresquel et le canal du Midi. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1992, 2000 et 2009[32] - [30].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bram.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 556 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1556 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33] - [Carte 3].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensée sur la commune[35] :

    les « gravières et plaine de Bram » (2 381 ha), couvrant 6 communes du département[36].

    Toponymie

    Durant l'antiquité, la localité est fondée par les Volques Tectosages qui occupaient la région. Elle se dénommait alors Eburomagos, magos signifiant en gaulois, la plaine, l'esplanade ou le terrain servant de marché et eburo, l'if. Ce nom peut donc se traduire par « Marché de l'If ». Le nom actuel de l'agglomération, Bram, peut provenir de la contraction de cette ancienne appellation celtique.

    Histoire

    Néolithique

    Une occupation datée du Néolithique a été prouvée par la présence de céramiques typiques lors de fouilles sur la commune en 2018[37].

    Antiquité

    Le vicus Eburomagus est attesté au IVe siècle et figure sous ce nom sur la table de Peutinger[38]. Le village était situé à un carrefour de la voie d'Aquitaine. Il y existait un important marché de vins et des ateliers de poteries connus pour leur céramique sigillée à vernis rouge. Les fouilles ont révélé un théâtre, un temple et des thermes. L'administration était entre les mains de trois magistri vici[39] - [40].

    En 333, l'anonyme de Bordeaux, sur la route de Jérusalem, s'y arrête et note l'étape comme Vicus Hebromago.

    • Extrait de la table de Peutinger, indiquant Eburomagus.
      Extrait de la table de Peutinger, indiquant Eburomagus.
    • Dalle en marbre découverte en 1969 avec la dédicace attestant de la présence du vicus Eburomagus.
      Dalle en marbre découverte en 1969 avec la dédicace attestant de la présence du vicus Eburomagus.

    Moyen Âge

    C'est au début du XIIe siècle que le village, qui a vu son étendue doubler se dote d'une seconde enceinte et qu'apparaissent les premiers chevaliers et seigneurs de Bram. Ils installent leur château dans l'enclos ecclésial originel face à l'église. Les deux tours (le clocher et le donjon) s'affrontent ainsi symboliquement pour le partage du pouvoir. Le dernier vestige du château médiéval était une tour servant de prison qui existait encore au XVIIIe siècle.

    Lors de la Croisade des albigeois, l'armée croisée conduite par Simon de Montfort prend Carcassonne en 1209. Elle est venue punir les hérétiques cathares. Les seigneurs occitans résistent et l'un d'eux, Giraud de Pépieux, punit deux chevaliers croisés en leur faisant crever les yeux. Peu après, début 1210, l'ost croisé prend d'assaut la petite ville de Bram qui a refusé d'ouvrir ses portes. Simon de Montfort ordonne que soient arrachés le nez et les yeux des survivants, en représailles. Un seul n'est qu'éborgné : il servira de guide aux autres[41], pour qu'il puisse conduire ses compagnons jusqu'à Lastours afin d'avertir les défenseurs de ce qu'il encourent s'ils ne se rendent pas[42]. Après cet épisode, Simon de Montfort laissa la ville en fief à l'un de ses compagnons : Alain de Roucy. Après la croisade le comte de Toulouse reprit son pouvoir qu'il confia à Olivier de Termes, lequel vendit ses droits à Pierre III de Voisins. La famille de Voisins possédera la baronnie du XIIe siècle au XVIe siècle.

    Le village s'est développé de manière concentrique autour du château sur motte [43] où se situe depuis le XIIIe siècle l'église Saints-Julien-et-Basilisse. Celui ci s'est ensuite déporté hors du village libérant la place centrale. Au bas Moyen Âge se construit une nouvelle ceinture de fortifications, protégées à l'extérieur par des fossés alimentés par une dérivation de la Preuilhe.

    • Rues du village circulaire de Bram

    XVIe siècle

    En 1582, le village et le château sont pris par les huguenots qui tentent vainement de contenir le siège entrepris par les catholiques de la Ligue. C'est dans ce contexte que Paul-Jacques de Lordat, seigneur de Prunet (Arzens), achète par contrat, la baronnie de Bram le , à la famille de Bernuy, qui comprenait les paroisses de Bram, Buzarens, Villarzens et Villesiscle sur laquelle fut transféré en 1719, le titre de baronnie des États de Languedoc, attaché à la terre de Clermont-Lodève. Le château actuel fut construit par Louis de Lordat, au début du XVIIIe siècle. La famille conservera son droit seigneurial jusqu'à la Révolution[44] - [45].

    XVIIe siècle

    Le roi Louis XIII, passa une nuit au village le en compagnie de Richelieu. Sa présence est attestée par une pierre gravée (inscrite aux monuments historiques par arrêté du ) portant une inscription visible sur un mur, et quelques mètres plus loin, par un cartouche sculpté sur la façade de l'ancienne boulangerie du « château de la Baronnerie » située dans la rue qui porte son nom. Dix jours plus tard, à Toulouse (au Capitole), il assiste à l'exécution du duc Henri II de Montmorency, vaincu à Castelnaudary en septembre. En 1636, il accorda à la ville la permission de tenir un marché hebdomadaire, le mercredi, ainsi que quatre foires annuelles (le jour de l'an, le 23 février, le jour de la Pentecôte et le 10 août)[46] - [47].

    Époque contemporaine

    Durant la Seconde Guerre mondiale, un camp d'internement, dit « camp du Pigné », est implanté en zone limitrophe entre les communes de Bram et de Montréal, près de la ligne de Bram à Belvèze, allant jusqu'à Lavelanet. Actif de 1939 à 1941, entre 15 000 et 18 000 personnes y auront été internées[48], principalement des exilés espagnols de la Retirada[49].

    Les 24 et 26 août 1942, 159 juifs dont 21 enfants, résidant dans l'Aude, furent raflés sur ordre du gouvernement de Vichy et livrés aux nazis. Ils furent déportés de la gare de Bram vers le camp d'extermination d'Auschwitz. Une stèle installée devant le parvis rappelle cet épisode tragique de l'histoire[50].

    Le , Gisèle et Germain Lyon, résidents de Bram, font partie, avec quatre membres de leur famille, des 86 victimes de l'attentat terroriste perpétué à Nice sur la promenade des Anglais. Leur noms figurent sur le monument aux morts et la stèle se trouvant sur le parvis de la laïcité créé devant l'hôtel de ville. La plaque commémorative est illustrée d'une Marianne dessinée spécialement par Benjamin Régnier, qui a ému la France avec sa « Marianne en pleurs » au lendemain de l'attentat du Bataclan[51].

    • Cartel apposé rue Louis-XIII devant l'inscription indiquant son passage en 1632.
    • Le baron Paul-Jacques de Lordat, fondateur de la branche de Bram.
    • Stèle installée devant le parvis de la gare.
      Stèle installée devant le parvis de la gare.
    • Plaque commémorative du parvis de la laïcité.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Bram est membre de la communauté de communes Piège-Lauragais-Malepère[I 7], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le et dont le siège est à Bram. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[52].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Carcassonne, au département de l'Aude, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 7].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton de la Piège au Razès pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 7], et de la troisième circonscription de l'Aude pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[53].

    Administration municipale

    La mairie était située avec l'école dans le village circulaire, rue Alazaïs Raseire, jusqu'au début des années 1950. Époque où un nouvel hôtel de ville fut construit à quelques mètres de cet endroit, en bordure de la voie ferrée. Emplacement symbolique, où furent brûlés le 22 frimaire de l'an II, les titres féodaux de la famille de Lordat en présence de la garde nationale et des élus[54].

    D'anciens maires sont honorés par une rue portant leurs noms. Il s'agit de Jacques Viroligier (1854 à 1855), Charles de Lordat (1868 à 1870 - 1871 à 1876 et 1884 à 1888), Jean-Pierre Sabarthez (1888 à 1892), Bernard (1892) et Firmin Lacroix (1892 à 1894) ainsi que le président de la délégation spéciale, Joseph Caizergues (1941 à 1944).

    En 2023 le maire dirige la ville avec cinq adjoints et seize conseillers municipaux dont trois avec délégations[55].

    Il existe également un conseil municipal des jeunes permettant tous les deux ans à quinze jeunes élus scolarisés du CM2 à la 3e de mettre en place, avec leur propre budget, des actions citoyennes à destination de la jeunesse, et également à l'ensemble de la population[56].

    • L'ancienne mairie, située dans le village circulaire.
      L'ancienne mairie, située dans le village circulaire.
    • Blason visible sur le fronton de l'hôtel de ville.
      Blason visible sur le fronton de l'hôtel de ville.
    • L'hôtel de ville.
      L'hôtel de ville.

    Tendances politiques et résultats

    La ville est depuis 1971 un bastion du Parti Socialiste dans l'Aude. Le 25 septembre 2022, (un an après un premier meeting au même endroit) la présidente de la région Occitanie, Carole Delga, et son mouvement « L'Occitanie en commun », rassembla autour d'ateliers et de conférences près de 1 700 personnes pour relancer le PS en dehors de son alliance avec la NUPES[57] - [58] - [59].

    Conseil municipal de Bram (mandature 2020-2026).
    Liste Tendance Tête de liste Effectif Statut
    « Bram Horizon » PS Claudie Faucon-Mejean 20 Majorité
    « Unis pour Bram » SE Bernard Juilla 3 Opposition

    Liste des maires

    Le maire, Claudie Faucon-Méjean, entourée de deux de ses prédécesseurs, André Viola et Jacques Cambolive en 2011.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2011 En cours Claudie Faucon-Méjean PS Enseignante, conseillère régionale de la Région Occitanie depuis 2021, sénatrice suppléante de Sébastien Pla depuis 2020, vice-présidente de la communauté de communes Piège-Lauragais-Malepère depuis 2001, adjointe au maire (2001→2011)
    octobre 2003 avril 2011 André Viola PS Maître de conférences en droit public, conseiller départemental du canton de la Piège au Razès depuis 2015, conseiller général du canton de Fanjeaux (2001→2015)
    président de la communauté de communes Piège-Lauragais-Malepère depuis 2013. Président de la communauté de communes de la Piège et du Lauragais (2008→2012)
    président du conseil général de l'Aude (2011→2020). conseiller régional de la Région Languedoc-Roussillon (1998→2001)
    1971 2003 Jacques Cambolive PS Enseignant, député de l'Aude (1978→1993),conseiller général du canton de Fanjeaux (1970→2001),vice-président du conseil général de l'Aude (1973→1978), président de la communauté de communes de la Piège et du Lauragais (2002→2008)
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelage

    Équipements et services publics

    • Le centre d'arts et cultures « Les Essar[t]s » consacré aux arts visuels, à la médiation scolaire et aux rencontres culturelles entre amateurs et professionnels au travers de résidences d'artistes, propose également depuis 2014 des expositions de grands noms de la photographie, comme Robert Capa, Marcel Bovis, André Kertész, Fred Stein, Robert Doisneau, Raymond Depardon, Jacques-Henri Lartigue[61] - [62]
    • La médiathèque intercommunale.
    • La Maison des jeunes et de la culture, fondée en 1969[63].
    • Cinq boîtes à livres, situées dans le parc des Essars, aux abords de l'école maternelle, de l'église, du lac de Buzerens et de l'hôtel de ville dans l'ancien poids public[64].
    • Le vélo bénéficie d'une piste d'apprentissage à destination des plus jeunes, afin de mieux appréhender les déplacements en zone urbaine[65].
    • La salle polyvalente « Espace Idéal », inaugurée en 2019, située à l'emplacement d'un cinéma fermé à la fin des années 1970[66] - [67].
      • Le « centre arts et cultures des Essar[t]s ».
      • La boite à livres située dans le square à côté de l'église.
        La boite à livres située dans le square à côté de l'église.
      • La piste d'apprentissage pour les jeunes cyclistes située près du stade des Pyrénées.
        La piste d'apprentissage pour les jeunes cyclistes située près du stade des Pyrénées.
      • La salle polyvalente de « l'espace Idéal ».

    Enseignement

    Bram fait partie de l'Académie de Montpellier. Voici les principaux établissements :

    • la crèche intercommunale Jacques-Cambolive ;
    • l'école maternelle « Arc-en-ciel » ;
    • l'école élémentaire « Marie-Jeanne-Estevenon-Ferrasse ». Le décor sculpté entourant la porte d'entrée est signé Yvonne Gisclard-Cau et Paul Manaut ;
    • le collège Saint-Exupéry, inauguré au début des années 1960 ;
    • l'école intercommunale des arts (musique, danse et théâtre) ;
    • l'école privée catholique « La Providence », installée au centre de Lordat, situé sur le domaine Sainte-Gemme[68].
    • L'école maternelle Arc-en-Ciel de Bram.
    • La fresque située devant l'entrée de l'école maternelle en mémoire de la Retirada.
      La fresque située devant l'entrée de l'école maternelle en mémoire de la Retirada.
    • Le collège « Saint-Exupéry ».
      Le collège Saint-Exupéry.
    • L'école élémentaire « Marie-Jeanne Estevenon-Ferrasse ».
      L'école élémentaire Marie-Jeanne-Estevenon-Ferrasse.

    Santé

    La ville dispose d'un centre médical. Plusieurs médecins, dentistes, infirmiers, ostéopathes, kinésithérapeutes et podologues sont installés sur son territoire ainsi qu'une pharmacie agrandie en 2013 à la suite de la fusion de deux pharmacies précédemment situées en centre-ville. Cette dernière dispose également d'une cabine de téléconsultation médicale[69] - [70]. En 1991, un EHPAD est créé sur la commune. Il fait partie depuis 2006 du groupe Korian[71].

    Instances judiciaires et administratives

    Les juridictions compétentes pour la commune de Bram sont :

    Services publics

    La compagnie de pompiers de Bram lors de la Sainte-Barbe 1913.

    Bram possède un centre de sapeurs-pompiers, créé en 1868, dépendant du service départemental d'incendie et de secours, mis à l'honneur dans le film Les hommes du feu tourné en 2017 [72]. Elle compte également une caserne de gendarmerie siège d'une « COB » (communauté de brigades de gendarmerie), une police municipale, une poste, dont les nouveaux locaux furent inaugurés en 1990 par le ministre des PTT, une annexe de l'office de tourisme intercommunal pendant la saison estivale, une Maison de services au public administrée par la communauté de communes Piège-Lauragais-Malepère[73].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[74]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[75].

    En 2020, la commune comptait 3 226 habitants[Note 7], en diminution de 2,48 % par rapport à 2014 (Aude : +2,66 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9621 0671 1781 3661 4251 4291 4731 5281 560
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6161 6381 5341 4871 5281 6561 8401 6061 714
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 8671 9711 9241 7941 9542 0742 0762 1522 145
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 4172 7332 6432 6502 8992 9693 1563 3683 200
    2020 - - - - - - - -
    3 226--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[76] puis Insee à partir de 2006[77].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34 % la même année, alors qu'il est de 32,9 % au niveau départemental.

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[78]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,2
    90 ou +
    3,3
    11,0
    75-89 ans
    15,3
    18,1
    60-74 ans
    18,6
    18,9
    45-59 ans
    17,7
    16,7
    30-44 ans
    16,8
    14,5
    15-29 ans
    12,6
    19,7
    0-14 ans
    15,9
    Pyramide des âges du département de l'Aude en 2018 en pourcentage[79]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1
    90 ou +
    2,3
    9,1
    75-89 ans
    11,7
    20,6
    60-74 ans
    21
    20,5
    45-59 ans
    20,3
    16,7
    30-44 ans
    16,4
    14,9
    15-29 ans
    13,2
    17,3
    0-14 ans
    15,2

    Manifestations culturelles et festivités

    Les principales manifestations :

    • janvier : Cérémonie des « vœux à la population », présentée à l'Espace Idéal ;
    • avril-mai : « Le mois de l'archéo ». Série d’ateliers, de visites et de conférences à la Maison de l'archéologie Eburomagus ;
    • mai : Nuit Européennes des musées. Portes ouvertes et visites guidées à la Maison de l'archéologie Eburomagus ;
    • mai : « Fête de l'environnement » au parc des Essarts[80] - [81];
    • juin : Fête de la musique, au parc des Essarts ;
    • juin-juillet : « Festival Idéal ». Festival de lecture et de poésie au parc des Essarts[82] ;
    • 14 juillet : Fête de la République, en centre-ville et au parc des Essarts ;
    • août: « Ciné-plein air » au parc des Essarts ;
    • septembre: « Les Journées Antiques ». Festival gallo-romain au parc des Essarts[83] ;
    • septembre : « Fête des associations » au parc des Essarts[84] ;
    • septembre : Journées Européennes du patrimoine. Portes ouvertes du musée Eburomagus, Maison de l'archéologie et du dépôt, accompagné d’animations ;
    • octobre : festival de Bande dessinée au centre des Essar[t]s[85];
    • décembre : spectacles et animations de Noël. Feu d’artifice, parade, son et lumière. Rencontre avec le Père-Noël. Vin et marrons chauds offerts par la ville et le Comité des Fêtes au parc des Essars.

    Sports

    La ville compte une quinzaine d'associations sportives, pratiquants diverses disciplines comme l'aïkido, le judo, le sambo, le football, le rugby à XV, le handball, la pétanque, le badminton, le tennis, la randonnée, le cyclisme, la gymnastique, le motocross et le wakeboard[86].

    Elle dispose de nombreux équipements sportifs, parmi lesquels : un City stade, le gymnase de « La Patriote », le gymnase, le stade et le terrain multisports, implantés à côté du collège Saint-Exupéry, le stade et les courts de tennis du complexe des Pyrénées, jouxtant un terrain de Beach Tennis et de Padel, une maison des sports, ainsi qu'un dojo, un boulodrome couvert, des terrains de pétanques, une aire de fitness et un terrain de motocross[87] - [88].

    • En rugby à XV, la fusion de « l'AS Bram XV » (fondée en 1906) et de « l'Avenir Montréalais » (fondé en 1909) entraîne la création du club « Piège Lauragais Malepère XV » en juillet 2016. Pour le championnat 2023-2024, celui-ci évolue en Championnat Régional 2. Son siège situé à la maison des sports porte le nom de Ferrucio-Dante Spanghero, père de la célèbre fratrie de rugbyman[89] - [90] - [91].
    • Le football est représenté par « l'AS Bram » (fondée en 1968) qui évolua en division d'honneur régionale en 1980. Championne de l'Aude de D2 en 2022, l'équipe 1 après une saison en championnat de D1 redescend en championnat départemental 2 (10e niveau national) pour la saison 2023-2024[92] - [93]. Bram fait partie de l’école de football du GFPLM « Groupement de Football Piège Lauragais Malepère » avec les communes de Pexiora, Villasavary et Villepinte. Ce club a été créé en 2015 et regroupe plus de 200 joueurs et joueuses de 5 à 17 ans. Les équipes du GFPLM engagées en football compétition évoluent au premier niveau départemental[94].
    • En gymnastique, « La Patriote » (fondée en 1908) était destinée à l'origine à la préparation militaire des jeunes hommes. Elle a pour but, aujourd'hui, la pratique de la gymnastique artistique des enfants, la gymnastique d’entretien et d’expression des adultes. Elle est affiliée à l’UFOLEP.
      • Vue (partielle) du « stade des Pyrénées » et de la « Maison des sports ».
        Vue de la tribune du « stade des Pyrénées » jouxtant la « Maison des sports ».
      • Blason de l'AS Bram XV (1906-2016) visible sur la façade de l'ancien « café Bénazet ».
        Blason de l'AS Bram XV (1906-2016) visible sur la façade de l'ancien « café Bénazet »[95] - [96].
      • Le complexe sportif « Saint-Exupery » avec le stade, le gymnase et le terrain multisports.
        Le complexe sportif « Saint-Exupery » avec le stade, le gymnase et le terrain multisports.
      • L'un des courts du « Tennis Club du Lauragais ».
        L'un des courts du « Tennis Club du Lauragais ».

    Cultes

    Bram dispose d'un lieu de culte catholique, l'église Saint-Julien-et-Basilisse dépendant du diocèse de Carcassonne et Narbonne.

    Le culte évangélique des Tziganes de France Vie et Lumière est pourvu d'un lieu de réunion.

    Presse locale

    La presse est représentée par les grands quotidiens régionaux du groupe La Dépêche du Midi : La Dépêche du Midi[97], L'Indépendant et Midi libre, ainsi que par l'hebdomadaire: Le Petit-Journal[98].

    Un magazine trimestriel municipal intitulé « Regards » rend compte de l'actualité de la ville[99].

    Radios locales

    En plus des stations de radio nationales, la ville est couverte par des stations locales qui réalisent des émissions, reportages ou décrochages sur place :

    Économie et commerce

    Revenus

    En 2018, la commune compte 1 428 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 3 050 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 240 [I 8] (19 240  dans le département[I 9]). 40 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (39,9 % dans le département).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 10]8,8 %10,9 %11,7 %
    Département[I 11]10,2 %12,8 %12,6 %
    France entière[I 12]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 727 personnes, parmi lesquelles on compte 72,6 % d'actifs (60,9 % ayant un emploi et 11,7 % de chômeurs) et 27,4 % d'inactifs[Note 10] - [I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Carcassonne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4] - [I 13]. Elle compte 1 349 emplois en 2018, contre 1 496 en 2013 et 1 360 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 076, soit un indicateur de concentration d'emploi de 125,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,4 %[I 14].

    Sur ces 1 076 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 458 travaillent dans la commune, soit 43 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 79,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,7 % les transports en commun, 9,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

    Secteurs d'activités

    266 établissements[Note 11] sont implantés à Bram au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12] - [I 17].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble266100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    3412,8 %(8,8 %)
    Construction2910,9 %(14 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    7829,3 %(32,3 %)
    Information et communication31,1 %(1,6 %)
    Activités financières et d'assurance155,6 %(2,7 %)
    Activités immobilières134,9 %(5,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    3412,8 %(13,3 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    4015 %(13,2 %)
    Autres activités de services207,5 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,3 % du nombre total d'établissements de la commune (78 sur les 266 entreprises implantées à Bram), contre 32,3 % au niveau départemental[I 18].

    Entreprises et commerces

    En 1818, le préfet de l'Aude, Claude Joseph Trouvé, décrit la commune:

    « Bram, l'une des plus riches du département, réunit aux avantages de sa situation, celui d'être traversée par une grande route qui conduit par Fanjeaux à Mirepoix, et qui s'embranche à celle de Carcassonne à Toulouse. Il est étonnant qu'elle n'ait aucun établissement de commerce. Ses routes, son port sur le canal, l'industrie de ses habitants, en garantiraient le succès. »[101]

    De 1879 à 1988, la manufacture de mosaïques en ciment par incrustation et de carrelages fondée par Jules Villebrun fut l'une des entreprises les plus importantes de la ville. Elle produisit des matériaux réputés dans toute la région[102].

    Les six entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[103] :

    • Moog Organic (Bio Planète), première huilerie bio d'Europe (40 304 K€)[104]
    • Sobramic, supermarchés (13 770 k€)
    • Aude TP, construction de routes et autoroutes (7 521 k€)
    • Établissements Patebex, exploitation de gravières et sablières, extraction d'argiles et de kaolin (4 133 k€)
    • Bram Béton, fabrication de béton prêt à l'emploi (1 048 k€)
    • Quincaillerie Bramaise, commerce de détail de quincaillerie, peintures et verres en petites surfaces (moins de 400 m2) (524 k€)

    Fondée en 1920, les sablières Larruy représentent la plus ancienne entreprise en activité de la commune[105].

    Vue partielle de la zone de l'Autan avec les silos d'Arterris en arrière-plan.

    En 2023, la ville possède deux zones d'activités économiques. Celle de l'Autan, située à l'entrée Est et celle du Lauragais (gérée par la communauté des communes Piège-Lauragais-Malepère) située à proximité immédiate de l'échangeur autoroutier de l'A61 Sortie 22 qui ont permis l'installation sur son territoire, avec ceux du centre-ville, d'une cinquantaine de commerces, dont un supermarché, un hôtel-restaurant, ainsi qu'une trentaine de prestataires de services[106].

    C'est un pôle d'attraction agricole, notamment céréalier, grâce à la coopérative Arterris, ses immenses silo à grains édifiés près de la gare dans les années 1930 par « Les greniers du Razès », ses laboratoires de recherches, sa station de conditionnement d'asperges, son magasin Gamm vert et l'activité commerciale qui en résulte.

    Elle bénéficie aussi d'un important et réputé marché de plein vent le mercredi en centre-ville, établi depuis 1636, accordé (ainsi que quatre foires annuelles disparues) par lettres patentes du roi Louis XIII[107]. Il est situé sur l'avenue du Général-de-Gaulle, les places Carnot et République. Le dimanche un marché de producteurs locaux plus modeste est installé sur les places de la République et des Jardiniers, accompagné depuis 2018 d'un marché de producteurs de pays organisé en nocturne début août[108] - [109].

    En centre-ville, autour de la place Carnot et de l'avenue du Général-de-Gaulle, on trouve principalement des commerces de proximité et services, parmi lesquels : une supérette, des agences bancaires, des assureurs, une agence immobilière, un tabac-maison de la presse, deux cafés, trois restaurants (dont un asiatique), un snack et deux pizzérias, un caviste, un photographe[110], des informaticiens, un architecte, un magasin d'électro-ménager, quatre salons de coiffure, un institut de beauté, un fleuriste, un toiletteur pour chiens et chats, deux boulangeries-pâtisseries, une pâtisserie, une boucherie, une charcuterie et une poissonnerie. La municipalité a mis en place, de 2020 à 2022, aux côtés de l'association «Autr'Monde» avec l'aide de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Aude, un espace de vente mutualisé servant de « boutique tremplin » pour les porteurs de projets[111].

    Le château de Lordat abrite un établissement et service d'aide par le travail autour d'un atelier de cartonnage, d'une blanchisserie et d'un restaurant[112].

    Depuis , dans le cadre du dispositif national Petites villes de demain, un manager de commerce et de développement économique est au service de la ville et de la communauté des communes[113] - [114] - [115].

    • L'ancienne fabrique de carrelage et mosaïque, fondée par Jules Villebrun.
      L'ancienne fabrique de carrelage et mosaïque, fondée par Jules Villebrun.
    • La zone d'activités du Lauragais, située près de l'échangeur de l'A61.
      La zone d'activités du Lauragais, située près de l'échangeur de l'A61.
    • Le site d'Arterris avec son silo à grains situé le long de la voie ferrée.
      Le site d'Arterris avec son silo à grains situé le long de la voie ferrée.
    • Le marché du mercredi établi depuis 1636 par lettres patentes du roi Louis XIII.
      Le marché du mercredi établi depuis 1636 par lettres patentes du roi Louis XIII.

    Zonage

    La commune est dans le Razès, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aude[116]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)[Carte 5].

    Évolution du nombre d'exploitations

    1988200020102020
    Exploitations45212320
    SAU[Note 14] (ha)1 6431 7651 7771 401

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 45 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 21 en 2000 puis à 23 en 2010[118] et à 20 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 56 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[119] - [Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 643 ha en 1988 à 1 401 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 37 à 70 ha[118].

    Viticulture

    En 1812 la vigne était plantée sur 66 hectares produisant 400. Après la Restauration cette culture régresse et ne couvre plus que 40 hectares de 1817 à 1820. Terroir limitrophe des vignobles d'Appellation d'origine protégée de la Malepère et du Cabardès, la viticulture est représentée à Bram par le « Domaine de Villarzens », qui produit sur 2 hectares des vins nature issus des cépages Merlot et Chardonnay. C'est l'un des plus petits domaines de France[120].

    Une cave coopérative de vinification créée en 1947, compta en 1979, 370 adhérents. Elle est actuellement désaffectée[121] - [122].

    Culture et patrimoine


    Un « chemin du patrimoine historique » a vu le jour en 2012 au cœur du centre-ville. Il détaille l'histoire de la commune et de ses personnalités (de Louis XIII à Jean Cau) en passant par l'église, la halle, les chapelles, le parc des Essar[t]s ou le musée Eburomagus. Il valorise les richesses patrimoniales et architecturales de la ville, notamment dans le village circulaire. Un nouveau parcours est inauguré en avril 2023, illustrant du château de Lordat au canal du Midi, une partie de l'histoire du XVIIIe siècle, mettant en lumières, le château, le frontispice du mausolé des Lordat, les anciens moulins, le pigeonnier et le canal[123] - [124].

    • Les différents chemins du patrimoine
    • Un des cartels du chemin du patrimoine reliant le château de Lordat au canal du Midi.
      Un des cartels du chemin du patrimoine reliant le château de Lordat au canal du Midi.
    • Un des cartels du « chemin du patrimoine » situé à côté de l'église Saints-Julien-et-Basilisse.
      Un des cartels du « chemin du patrimoine » situé à côté de l'église Saints-Julien-et-Basilisse.
    • Un des cartels du chemin du patrimoine situé sur les halles.
      Un des cartels du chemin du patrimoine situé sur les halles.
    • Un des cartels du chemin du patrimoine naturel situé dans le parc des Essarts.
      Un des cartels du chemin du patrimoine naturel situé dans le parc des Essarts.
    • Un des cartels du musée « Hors les murs » Eburomagus.
      Un des cartels du musée « Hors les murs » Musée Eburomagus.
    • Les croix de chemins et calvaire de Bram
    • Croix datée de 1805 située derrière la mairie à l'emplacement de l'ancienne entrée du château de Lordat.
      Croix datée de 1805 située derrière la mairie à l'emplacement de l'ancienne entrée du château de Lordat.
    • Croix datée de 1736, située avenue Notre-Dame à côté de la chapelle de la Miséricorde.
      Croix datée de 1736, située avenue Notre-Dame à côté de la chapelle de la Miséricorde.
    • Croix datée de 1803, située sur le square Simon.
      Croix datée de 1803, située sur le square Simon.
    • Croix du calvaire située avenue Clémenceau.
      Croix du calvaire située avenue Clémenceau.


    Lieux et monuments

    • Musée Eburomagus - Maison de l'archéologie, inauguré en 2006, labellisée Musée de France, lieu du rapatriement des pièces du secteur, pour beaucoup de Bram, entreposées jusque-là au dépôt du Présidial à Castelnaudary. Elle abrite le siège du laboratoire d'archéologie du Lauragais. Un musée « Hors les murs » a été créé en 2019 pour guider les visiteurs in situ vers les principaux points de découvertes archéologiques des cinquante dernières années. Il est constitué de onze panneaux explicatifs[125].
    • Église Saint-Julien-et-Basilisse, datant du XIIIe siècle, dédiée aux saints Julien et Basilisse. L'abside et le clocher font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le [126].
    • Canal du Midi, port du XVIIe siècle (vingt anneaux) et écluse de Bram.
    • Château de Lordat datant du XVIIIe siècle (privé) reconverti en centre d'adaptation du travail[127].
    • Le pigeonnier du château de Lordat, XVIIIe siècle, appartenant au domaine de Bordeneuve (privé), restauré en 2020 dans le cadre du Loto du Patrimoine initié par Stéphane Bern[128].
    • Fragment du mausolée datant du XVIIIe siècle de la famille de Lordat, détruit en 1793. Pierre sculptée ornant le frontispice, visible à l'entrée de l'allée Albert Gau, représentant sur un fond de draperies, un sablier figurant le temps qui s'écoule, entouré de deux grandes ailes et de faux symbolisant la mort[129]
    • Chapelle Notre-Dame-de-Miséricorde de Bram de style néogothique, construite dans la seconde moitié du XIXe siècle[130].
    • Chapelle de l'Assomption, de style néoclassique, elle est datée de la seconde moitié du XIXe siècle.
    • Le poids public construit au XIXe siècle, restauré en 2021, il accueille depuis une boite à livres.
    • Monument aux morts situé dans le jardin public[131].
    • La halle Claude-Nougaro baptisée du nom du célèbre chanteur toulousain en 2013, située sur la place Carnot[132]. Du type de celles créées par l'architecte Victor Baltard, inaugurée en 1909, elle accueille diverses manifestations et les délibérations du conseil municipal.
    • Château de Valgros - Frontenac, datant du XIXe siècle (ou ce qu'il en reste après les incendies de 2005 et 2020)[133] - [134].
    • Mémorial de la Retirada, inauguré en 2009, situé devant l'entrée de l'ancien camp de Pigné sur la commune de Montréal[135].
    • Parc et maison des Essarts, ancien domaine de La Nauze. Transformé en 2014, après une donation partielle à la ville, en centre d'exposition consacré aux arts visuels et à la culture[136].
    • Le patrimoine emblématique de Bram
    • Maison de l'archéologie. Musée Eburomagus.
    • Portail de l'église Saints-Julien-et-Basilisse située au centre du village circulaire.
      Portail de l'église Saints-Julien-et-Basilisse située au centre du village circulaire.
    • Église Saints-Julien-et-Basilisse. Dalle funéraire en marbre dédiée au marquis Paul-Jacques de Lordat et à son fils le comte Joseph-Marie en 1765.
    • Façade principale du château de Lordat vue du parc.
      Façade principale du château de Lordat vue du parc.
    • Fragment du frontispice du mausolée de la famille de Lordat détruit en 1793.
      Fragment du frontispice du mausolée de la famille de Lordat détruit en 1793.
    • Le pigeonnier du château de Lordat, situé sur le domaine de Bordeneuve.
      Le pigeonnier du château de Lordat, situé sur le domaine de Bordeneuve.
    • Chapelle Notre-Dame-de-Miséricorde.
      Chapelle Notre-Dame-de-Miséricorde.
    • Chapelle de l'Assomption, située dans le village circulaire.
      Chapelle de l'Assomption, située dans le village circulaire.
    • Mémorial de la Retirada.
      Mémorial de la Retirada.
    • Sur le rond point de la Retirada, le monument symbolisant les grilles du camp de Pigné.
      Sur le rond point de la Retirada, le monument symbolisant les grilles du camp de Pigné.
    • La halle Claude Nougaro.
      La halle Claude Nougaro.
    • L'ancien poids public transformé en boite à lire.
      L'ancien poids public transformé en boite à lire.

    Personnalités liées à la commune

    Personnalités des arts et des lettres

    Personnalités civiles

    • Raymond Garcia (1948), né à Bram, tailleur de pierre, célèbre inventeur, lauréat du concours Lépine en 2003 et de celui de « l'Inventeur de l'année » sur M6 en 2007 pour son « Barbecue vertical »[139] - [140].

    Personnalités politiques

    Personnalités scientifiques

    • Paul Vidal de La Blache (1845-1918) éminent géographe dont les atlas ont fait longtemps autorité en France. Apparenté par sa mère à Bram, son frère cadet, le général François Vidal de la Blache (1848-1917) repose au cimetière communal.
    • Georges Milhaud (1892-1952), spéléologue, né à Bram, qui a exploré la grotte de la Devèze, a fondé le premier club de spéléologie de France (le club de la Montagne Noire et de l'Espinouse) et a organisé le premier congrès français de spéléologie en 1939.

    Personnalités du sport

    Visites ministérielles à Bram

    • 20 octobre 1632 : Armand Jean du Plesis de Richelieu, principal ministre d'État en compagnie de Louis XIII ;
    • 15 mars 1982: Joseph Francheschi, secrétaire d'État aux Personnes âgées, pour l'inauguration du foyer-restaurant[153] ;
    • 29 octobre 1990 : Paul Quilès, ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Espace, pour l'inauguration du nouveau bureau de Poste ;
    • 13 avril 2013 : Valérie Fourneyron, ministre des Sports, de la Jeunesse, de l'Éducation populaire et de la Vie associative, reçue au point d'information jeunesse[154] ;
    • 19 avril 2013 : Michèle Delaunay, ministre déléguée chargée des Personnes âgées et de l'Autonomie, en visite à la maison de retraite[155] ;
    • 18 novembre 2014 : Annick Girardin, secrétaire d'État au Développement et à la Francophonie, venue rencontrer des associations aux Essarts[156].

    Gastronomie

    « Le Bramais », la spécialité pâtissière de Bram.

    La spécialité « Le Bramais », est produite par la boulangerie-pâtisserie « Laval ». Il s'agit d'un gâteau à base de meringue, génoise et crème pâtissière[157].

    Musique

    Fondé en 2000, l'association « Los Balents del Dimecres » (Les ballets du mercredi), chargée de promouvoir les musiques acoustiques du passé à nos jours, composée d'une trentaine de musiciens, accompagne également les manifestations officielles en qualité d'harmonie municipale[158].

    Bram dans la littérature

    Bram est largement évoquée dans le roman de Patrick Deville « Taba-Taba », paru aux Éditions du Seuil en 2017[159].

    Films tournés à Bram

    Héraldique et médaille de la ville

    Blason de Bram

    Les armes de Bram se blasonnent ainsi : D'or à la croix de gueules. Elles sont dérivées de celles de la famille de Lordat.

    • Avers de la médaille d'honneur de la ville de Bram.
      Avers de la médaille d'honneur de la ville de Bram.
    • Revers de la médaille d'honneur de la ville de Bram.
      Revers de la médaille d'honneur de la ville de Bram.

    L'avers de la médaille de la ville est ornée du blason des Lordat soutenu par deux lions affrontés posés sur la devise de la commune. Le revers, représente le plan du village circulaire avec de profil l'église Saints-Julien-et-Basilisse située au centre, posés sur un épi de blé symbolisant l'activité céréalière de la ville.

    Slogan et devise

    Le slogan de la ville diffusé depuis 2008 sur les réseaux sociaux et utilisé pour sa communication est :

    « Bram, la ville à vivre ! »

    Sa devise, visible sur le fronton de la mairie et sur sa médaille d'honneur, est :

    « Cavilhat al teraïre coumo à la libertad » (Chevillé au terroir comme à la liberté).

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Chanoine Charpentier, Marquis de Lordat « Un Page de Louis XV. Lettres à son oncle Louis, Comte de Lordat, Baron de Bram, brigadier des armées du Roi. (1740-1747) ». 422.p, Éditions Plon, Paris 1908.
    • Chanoine Jean-Pierre Andrieu « Bram sous l'ancien régime, monographie d'une communauté agricole suivie de notes d'histoire locale et de documents inédits » 212.p, Imprimerie Bonnafous, Carcassonne, 1910.
    • Jean Ramière de Fortanier « Les droits seigneuriaux dans la sénéchaussée et comté du Lauragais (1553-1789) », p. 140, 417.p, Librairie Marqueste, Toulouse, 1932.
    • Jean Ramière de Fortanier « Chartes de franchises du Lauragais -recueil de documents relatifs à l'histoire du droit municipal », 794.p, Paris, 1939.
    • Louis Alibert « Les débuts de la Révolution à Bram », Carcassonne, Folklore, n°17-18 juillet-août 1939 (BM C- Garae)
    • M.Gayraud « L'inscription de Bram et les toponymes Eburomagus, Hebromagus, Cobiogamus en Gaulle méridionale » Éditions de Boccard, Paris, 1970
    • Claude Jacquemay « En Lauragais, sous la Révolution et l'Empire, Bram » 430.p, Imprimerie Tinena, Quillan, 1986 (ISBN 2-950-1366-0-5)
    • Laurent Carozza, Albane Burens et Sylvain Fry, « Bram - Buzerens », Archéologie de la France - Informations, (lire en ligne).
    • Michel Passelac, « Bram - Le village », Archéologie de la France - Informations, (lire en ligne).
    • Michel Passelac et Alain Vignaud, « Bram - La Gabache », Archéologie de la France - Informations, (lire en ligne).
    • Michel Passelac, « Bram (Aude). Le village, rue Marceau », Archéologie médiévale, no 25, , p. 197 (lire en ligne).
    • Michel Passelac, « Bram (Aude). Le village, rue Marceau », Archéologie médiévale, no 26, , p. 211 (lire en ligne).
    • Michel Passelac, « Deux fours de potiers augustéens du Vicus Eburomagus (Bram, Aude) », Collection de l'Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité, no 760 « 20 ans de recherches à Sallèles d'Aude », , p. 143-162 (lire en ligne).
    • Corinne Sanchez, « Les céramiques d’imitations au Ier siècle av. n. è. en Languedoc: l’exemple des sites de consommation », dans Mercè Roca Roumens & Jordi Principal, Les imitacions de vaixella fina importada a la Hispania citerior (segles i aC – i dC), Tarragona, Institut Català d’Arqueologia Clàssica, coll. « Sèrie documenta » (no 6), (lire en ligne).
    • Gérard Jean « Dictionnaire encyclopédique de l'Aude », tome 1, p. 242 à 247. Éditions de l'Académie des Arts et des Sciences de Carcassonne, 2000 (ISBN 978-2-9535768-0-1)
    • Collectif, « Réfugiés espagnols dans l'Aude, 1939-1940 », catalogue de l'exposition présentée à Bram en juin 2004, 113.p.Édité par les Archives départementales de l'Aude, Carcassonne 2004 ( (ISBN 2-86011-021-6))
    • E.Grisoni « La diffusion de la céramique sigillé sud-gauloise dans le vicus d'Eburomagus Bram, Aude » Toulouse. Université de Toulouse Le Mirail, mémoire de maîtrise, 2005 (BU Tlse)
    • Francis Boudou, Communauté de Communes de la Piège et du Lauragais, Canton de Fanjeaux, Éditions Opération Vilatges al Pais 2008 (ISBN 978-2-9527614-1-3)[162]
    • Anne Brenon, Jean-Loup Marfaing, Robert Marconis, Sébastien Vaissière «Le Lauragais, regards sur un patrimoine » Editions Loubatières, Toulouse, 2009. (ISBN 978-2-86266-597-9)
    • Arnaud Barthès, « La vie municipale dans le Lauragais audois au lendemain de la Libération 1944-1945 » 92.p Éditions du Centre Lauragais d'Études Scientifiques, Castelnaudary 2022 (ISBN 978-2-9575347-2-2)[163] - [164]

    Bande dessinée - Carnet de voyages

    • Frédéric Bézian, « Aller-retour », 79.p, Paris, Delcourt, 2012 (ISBN 978-2-7560-2305-2)[165].
    • Claude Pelet, Gauthier Langlois, Dominique Baudreu, « L'Aude dans l'histoire », p. 23,47 et 50, Béziers, Aldacom, 2006 (ISBN 2-9520911-2-9)
    • Nathalie Louveau, Aude : carnet de voyage, Éditions du Cabardès, (ISBN 978-2-919625-73-4 et 2-919625-73-X, OCLC 1236008892, lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    9. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[117].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Bram » sur Géoportail (consulté le 7 décembre 2021)..
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    Site de l'Insee

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    Autres sources

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    8. Sandre, « le Fresquel ».
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    10. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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    21. « Au départ de Bram : Canal du Midi en bateau - Accès Carcassonne & Castelnaudary », sur www.locaboat.com, (consulté le )
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    26. « Bram. «Chemin du patrimoine végétal» et photos «A vue d'œil» à découvrir », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
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    37. « Bram. Espace Idéal : des fouilles riches d’enseignements archéologiques », sur ladepeche.fr, (consulté le )
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    39. Sous la direction de Jean-Marie Pérouse de Montclos, Le guide du patrimoine Languedoc Roussillon, Hachette, Paris, 1996, p. 176, (ISBN 978-2-01-242333-6).
    40. Michel Passelac, « Le Vicus Eburomagus. Éléments de topographie. Documents archéologiques », sur https://www.persee.fr, (consulté le )
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    42. Nicolas Mengus, Châteaux forts au Moyen Âge, Rennes, Éditions Ouest-France, , 283 p. (ISBN 978-2-7373-8461-5), p. 142.
    43. Mengus 2021, p. 63.
    44. Gaston Jourdanne, Les bibliophiles, les collectionneurs et les imprimeurs de l'Aude, Carcassonne, Bibliothèque de la revue Méridionale, , 293 p., p. 203 à 205.
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