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Robert Doisneau

Robert Doisneau, né le à Gentilly et mort le à Montrouge, est un photographe humaniste français.

Robert Doisneau
Robert Doisneau photographié par Bracha L. Ettinger
dans son studio de Montrouge, en 1992.
Biographie
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Cimetière de Raizeux (d)
Nom dans la langue maternelle
Roberto Doisneauso
Surnom
Robert Doisneau
Nationalité
Domicile
31 rue des Martyrs
Formation
Activité
Enfants
Annette Doisneau (d)
Francine Deroudille (d)
Ĺ’uvres principales
Le Baiser de l'hĂ´tel de ville
La série de la galerie Romi

Il est, aux côtés de Willy Ronis, d'Édouard Boubat, d'Izis, d'Émile Savitry ou d'Albert Monier l'un des principaux représentants du courant de la photographie humaniste française et l’un des photographes les plus populaires du XXe siècle.

Biographie

Maison natale de Robert Doisneau Ă  Gentilly.

Robert Doisneau est né dans le sud de la banlieue parisienne, au N° 39 de l'avenue Raspail à Gentilly[1], au sein d'une famille bourgeoise. Il étudie les arts graphiques à l’École Estienne et obtient son diplôme de graveur et de lithographe en 1929[2].

En , il entre dans l’atelier de Léon Ullmann (une des raisons est qu'un élève nommé Quentin Chabrier le harcelait) en tant que dessinateur de lettres. Il y rencontre Lucien Chauffard qui dirige le studio photographique de l’atelier[3]. Celui-ci l’initie à la photographie et l’oriente vers André Vigneau qui, à l’automne 1931, cherchait un assistant et avec lequel il découvre la Nouvelle Objectivité photographique[2] - [4]. La même année il rencontre Pierrette Chaude-maison avec qui il se marie trois ans plus tard.

En 1932, il vend son premier reportage photographique, qui est diffusé dans l’Excelsior.

En 1934, Lucien Chauffard[4], le présente au chef du service photographique du constructeur automobile Renault à Boulogne-Billancourt, qui l’embauche comme photographe industriel, mais, du fait de ses retards successifs (et après avoir, de son propre aveu, tenté de truquer ses cartes de pointage), il se fait renvoyer cinq ans plus tard, en 1939[2].

Toujours grâce à Lucien Chauffard[5], Doisneau rencontre peu avant le début de la Seconde Guerre mondiale la photographe Ergy Landau qui le présente à Charles Rado, le fondateur de l’agence Rapho[2]. Son premier reportage, sur le canoë en Dordogne, est interrompu par la déclaration de guerre et la mobilisation générale.

Désormais sans emploi, Doisneau tente de devenir photographe illustrateur indépendant. Il sera un des plus prolifiques collaborateurs de la revue artistique et littéraire Le Point fondée en 1936 par Pierre Betz et l’éditeur d’art Pierre Braun, pour laquelle il réalise ses premiers portraits de Picasso, Braque, Paul Léautaud[6].

Après la Seconde Guerre mondiale, Robert Doisneau devient un photographe indépendant en intégrant officiellement, dès 1946, l’agence Rapho.

Il se met alors à produire et à réaliser de nombreux reportages photographiques sur des sujets très divers : l’actualité parisienne, le Paris populaire, des sujets sur la province ou l’étranger (URSS, États-Unis, Yougoslavie, etc.). Certains de ses reportages paraîtront dans des magazines comme Life, Paris Match, Réalités, Point de vue[7], Regards, etc[2].

En 1947, Robert Doisneau rejoint le Groupe des XV aux côtés de René-Jacques, de Willy Ronis, de Pierre Jahan. La même année, il rencontre Robert Giraud, chez l'antiquaire Romi, c’est alors le début d'une longue amitié et d'une fructueuse collaboration. Doisneau publiera une trentaine d’albums dont La Banlieue de Paris (Seghers, 1949), avec des textes de Blaise Cendrars. Il met notamment en scène, en 1949, la croix de l'Évangile de Paris, avec l'actrice Nicole Courcel[8].

Il travaillera pour Vogue, de 1948 à 1953 en qualité de collaborateur permanent[9]. Il est aussi ami de Jacques Yonnet et ses photographies illustrent son fameux Enchantements sur Paris (Denoël, 1954) devenu La Ville des maléfices (Biblio).

Le photographe a effectué de nombreuses escapades en Limousin. Durant son enfance en Corrèze, puis lors de séjours à Saint-Céré dans le Lot des années 1930 à 1991.

Robert Doisneau (à gauche) et André Kertész, Arles, 1975.

Son talent de photographe sera récompensé à diverses reprises : le prix Kodak en 1947, le prix Niépce en 1956. En 1954, Doisneau monte une exposition au Musée d'art contemporain de Chicago[10]. En 1975, il est l'invité d'honneur du festival des Rencontres d'Arles (France). Une exposition lui y est consacrée.

Il recevra d'autres prix pour son travail : le prix du livre des Rencontres d'Arles pour L'Enfant et la Colombe (1979) et pour Trois secondes d'éternité en 1980, chez Contrejour, le Grand Prix national de la photographie en 1983 et le prix Balzac en 1986.

En 1986, le festival des Rencontres d'Arles présente une exposition intitulée De Vogue à Femmes, Robert Doisneau.

En 1992, Doisneau présente une rétrospective au Modern Art Oxford. Ce sera la dernière exposition de ses œuvres organisée de son vivant. En 1994, le festival des Rencontres d'Arles présentait Hommage à Robert Doisneau.

Robert Doisneau est l'un des photographes français les plus connus à l'étranger notamment grâce à des photographies comme Le Baiser de l'hôtel de ville. Ses très nombreuses photographies en noir et blanc des rues de Paris d'après-guerre et de sa banlieue et de photos d'écoliers ont fait sa renommée.

Doisneau est « un passant patient » qui conserve toujours une certaine distance vis-à-vis de ses sujets. Il guette l'anecdote, la petite histoire. Ses photographies sont souvent empreintes d'humour mais également de nostalgie, d'ironie et de tendresse.

Robert Doisneau travaillait sur Paris, ses faubourgs et ses habitants en saisissant chaque instant de leur vie : artisans, bistrots, clochards, gamins des rues, bateleurs, etc. Les amoureux sont notamment représentés dans Amoureux aux oranges, rue Mazarine. Il enregistra pendant près d'un demi-siècle des milliers de portraits du petit peuple de Paris.

Sa femme Pierrette meurt en 1993 alors qu'elle souffre de la maladie de Parkinson et d'Alzheimer.

Robert Doisneau meurt six mois plus tard, à 81 ans, le , à Montrouge. Il est enterré à Raizeux près de Rambouillet, aux côtés de sa femme[2].

Expositions

Expositions personnelles

  • Robert Doisneau, , Festival Photofolies, Rodez
  • Doisneau : Doisneau sur Lot, Ă©tĂ© 2004, casino de Saint-CĂ©rĂ©.
  • Doisneau : Paris en libertĂ©, du au , hĂ´tel de ville de Paris.
  • Doisneau Vintage, Pierre Loup - , galerie Christophe Gaillard, Paris.
  • Imprimer pour rĂ©sister ?, , 10 et , Ă©cole Estienne, Paris. Avec la collaboration de l'artĂ©graf, l'atelier Robert Doisneau, l'Éducation nationale, l'Institut d'histoire sociale du livre parisien, la mairie de Paris, le musĂ©e national de la rĂ©sistance de Champigny-sur-Marne.
  • L'Alsace de 1945 par Doisneau, du au , Ă  la Filature de Mulhouse et jusqu'au au parc des Expositions de Strasbourg.
  • Robert Doisneau 1945, un voyage en Alsace, du au , Relais culturel rĂ©gional de Thann[11].
  • Robert Doisneau, du mĂ©tier Ă  l'Ĺ“uvre, du au , Fondation Henri Cartier-Bresson, Paris.
  • Robert Doisneau, Palm Springs 1960, du au , galerie Claude Bernard, Paris.
  • Robert Doisneau, le temps retrouvĂ©, de au , la mĂ©diathèque, Dinan.
  • Robert Doisneau, rĂ©trospective, du au , château de Malbrouck Ă  Manderen, site du conseil gĂ©nĂ©ral de la Moselle.
  • Doisneau/Paris/Les Halles, du au , salon d'accueil de la mairie de Paris.
  • Les Alpes de Doisneau, du au , musĂ©e de l'Ancien ÉvĂŞchĂ©, Ă  Grenoble.
  • Robert Doisneau, en passant par le Limousin, du au , galerie des Hospices, Limoges.
  • Les Halles de Robert Doisneau, du 1er juillet au , Forum des Halles, Paris.
  • Robert Doisneau, Paris en libertĂ©, du au , Palazzo Ducale, GĂŞnes.
  • Robert Doisneau, la beautĂ© du quotidien, du au , Multimedia Art Museum de Moscou.
  • Robert Doisneau, un photographe au MusĂ©um, du au , MusĂ©um national d'histoire naturelle, Paris.
  • Robert Doisneau. Les AnnĂ©es Vogue, du au , Espace Richaud, Versailles[12].
  • Robert Doisneau, du au , musĂ©e communal des beaux-arts d'Ixelles, Bruxelles[13].
  • Robert Doisneau, du au , villa Les Roches Brunes Ă  Dinard, plus de 100 photographies.
  • Doisneau et la musique, du au , Philharmonie de Paris : CitĂ© de la Musique, Paris.
  • Robert Doisneau, Ombres et lumières, du 1 fĂ©vrier au 3 mai 2020, centre arts et cultures des Essar[t]s Ă  Bram[14].
  • Les vĂ©los de Doisneau, du 13 octobre 2022 au 23 janvier 2023, Couvent Sainte-CĂ©cile, Grenoble[15].
  • Robert Doisneau, la traversĂ©e d’un siècle, du 25 mai au 2 octobre 2023, Scriptorium de l'Abbaye aux Hommes, Caen[16].

Expositions collectives

Publications

  • 1944 : La Semaine hĂ©roĂŻque, Éditions S.E.P.E, avec quelques photographies de Robert Doisneau.
  • 1945 : Imprimeries clandestines, Le Point.
  • 1945 : La dĂ©livrance de Paris, quelques-unes de ses photos y figurent avec celles de Jules Dortes.
  • 1947 : Le Bestiaire de la tapisserie du Moyen Ă‚ge, Genève, Éditions Pierre Cailler. Texte de Jean Lurçat, photographies de Robert Doisneau.
  • 1949 : La Banlieue de Paris, Blaise Cendrars et Robert Doisneau, Éditions Seghers.
  • 1951 : L'Automobile de France, RĂ©gie nationale des Usines Renault, Imprimerie Draeger Frères.
  • 1951 : Les Travaux et les Jeux, R. Doisneau et Willy Ronis.
  • 1952 : Picasso, Le Point.
  • 1952 : Sortilèges de Paris, François Cali, Éditions Arthaud.
  • 1952 : MĂ©tiers curieux de Paris, Albert Fournier, Éditions Jehebe.
  • 1953 : Braque, Le Point.
  • 1953 : Paul LĂ©autaud, Le Point.
  • 1954 : Les Parisiens tels qu'ils sont, Robert Giraud, Michel Aragon et Robert Doisneau, Éditions Robert Delpire.
  • 1954 : Paris, publiĂ© par le ministère des Travaux publics, des Transports et du Tourisme.
  • 1954 : Lyon, Jean Deniau avec plusieurs photographies de Robert Doisneau, Éditions Arthaud.
  • 1955 : 1, 2, 3, 4, 5, Albert PlĂ©cy et Robert Doisneau, Éditions La Guilde du livre & Éditions Clairefontaine.
  • 1956 : Pour que Paris soit, Éditions Cercle de l'art.
  • 1956 : Gosses de Paris, Jean Donguès, photographies de Robert Doisneau, Éditions Jeheber, Paris.
  • 1956 : Le Ballet contre l'opĂ©ra, Le Point, Revue artistique et littĂ©raire.
  • 1960 : Bistrots, Le Point, Revue artistique et littĂ©raire, Jacques PrĂ©vert, R. Giraud, R. Doisneau.
  • 1960 : Vacances des quatre saisons, Millaud et R. Doisneau, F. Germain, Roger Schall et Yan Dieuzaide.
  • 1962 : Cognac, RĂ©my Martin, Louise de Vilmorin et Robert Doisneau.
  • 1963 : Bien vivre. VendĂ©e (11e annĂ©e), plusieurs clichĂ©s lĂ©gendĂ©s en page de couverture et illustrant des articles.
  • 1963 : Nicolas Schöffer, Guy Habasque, Dr Jacques MĂ©nĂ©trier et Robert Doisneau, Éditions du Griffon.
  • 1965 : Épouvantables Épouvantails, Robert Doisneau et les Éditions Hors Mesure.
  • 1966 : MĂ©tiers de tradition, rĂ©servĂ© aux amis du CrĂ©dit lyonnais, Roger LecottĂ©, AndrĂ© DesvallĂ©es, Jacques Dubois et Robert Doisneau, avec emboĂ®tage.
  • 1966 : Enchantements sur Paris, Jacques Yonnet et photographies de Robert Doisneau, DenoĂ«l.
  • 1966 : Catherine la Danseuse, Robert Doisneau et Michèle Manceaux, Éditions Nathan.
  • 1971 : TĂ©moins de la vie quotidienne, rĂ©servĂ© aux amis du CrĂ©dit Lyonnais, avec emboĂ®tage.
  • 1974 : Le Paris de Robert Doisneau et Max-Pol Fouchet, Les Ă©diteurs français rĂ©unis.
  • 1978 : L'Enfant et la Colombe, Éditions du ChĂŞne.
  • 1978 : La Loire - collection Journal d'un voyage, Éditions Filipacchi-DenoĂ«l.
  • 1979 : Trois secondes d'Ă©ternitĂ©, Éditions Contrejour.
  • 1980 : Le Mal de Paris, ClĂ©ment Lepidis et Robert Doisneau, Éditions Arthaud.
  • 1980 : Vitrines de Paris, AndrĂ© Barret, Olivier Garros, Dominique Souse et Robert Doisneau, [Ă©dition ?].
  • 1981 : Passages et galeries du XIXe siècle, Le piĂ©ton de Paris, Éditions ACE.
  • 1981 : Ballade pour violoncelle et chambre noire, Maurice Baquet et Robert Doisneau, Éditions Herscher.
  • 1981 : Versailles aux quatre saisons, avec Jacques Dubois, Jean d’Ormesson et Pierre Arizzoli-ClĂ©mentel, Hachette RĂ©alitĂ©s, Paris, 1981, rĂ©Ă©dition en 2005, Éditions de La Martinière.
  • 1982 : Portraits, Fondation nationale de la photographie.
  • 1983 : Vin des Rues, Roland Giraud avec les photographies de Robert Doisneau (l'Ă©dition originale de 1955 ne comporte pas de photographies de Doisneau bien que l'ouvrage lui soit dĂ©diĂ©).
  • 1983 : Robert Doisneau entretien avec Sylvain Roumette, collection Photo Poche.
  • 1983 : Doisneau, Jean-François Chevrier, Éditions Belfond.
  • 1985 : Les Photographes de Dubout, Éditions Hoebeke.
  • 1986 : Le Paris de Robert Doisneau et Max-Pol Fouchet, Éditions Messidor.
  • 1986 : Un certain Robert Doisneau, Édition du ChĂŞne.
  • 1987 : Pour saluer Cendrars, JĂ©rĂ´me Camilly et Robert Doisneau, Actes Sud.
  • 1988 : Doisneau, Éditions Hazan (avec logo Renault, Ă©tui rouge en mĂ©tal).
  • 1988 : Nationale 7, Christian Louis.
  • 1988 : MarchĂ©s passion, Colette Ellen, Sylvie Girard, Monique Houssin et Robert Doisneau, Éditions Londreys.
  • 1989 : Les Doigts pleins d'encre, Robert Doisneau et François Cavanna, Éditions HoĂ«beke.
  • 1989 : Paysages photographiĂ©s, Mission DATAR, Éditions Hazan.
  • 1990 : La Science de Doisneau, Éditions HoĂ«beke.
  • 1991 : La Compagnie des Zincs, Caradec et Doisneau, Éditions Seghers.
  • 1991 : Portrait de Saint Denis, Éditions Calmann-Levy.
  • 1991 : Les Grandes Vacances, Doisneau et Pennac, Éditions HoĂ«beke.
  • 1993 : Les Enfants de Germinal, Cavanna et J.P. Charbonnier, Robert Doisneau et Willy Ronis, [Ă©diteur ?].
  • 1993 : Question de lumières, Robert Doisneau et Henri Alekan, Éditions Stratem.
  • 1994 : De la RĂ©sistance Ă  la LibĂ©ration, Robert Doisneau, Éditions HoĂ«beke.
  • 1996 : Robert Doisneau, introduction Brigitte Ollier, Éditions Hazan.
  • 1999 : Les Auvergnats, avec Jacques Dubois, Éditions de la Martinière.
  • 2000 : Pour la libertĂ© de la Presse, Reporters sans frontières.
  • 2003 : Travailleurs, Éditions du ChĂŞne.
  • 2004 : Le Mariage de Paul et Odette, Éditions Alain Beaulet-Mango.
  • 2005 : Doisneau chez les Joliot-Curie, Romain Pages Éditions.
  • 2006 : Doisneau rencontre Cendrars, Éditions Buchet-Chastel.
  • 2008 - Doisneau, un voyage en Alsace, 1945, Flammarion (ISBN 978-2081217201).
  • 2012 : Les Alpes de Doisneau, Éditions GlĂ©nat.
  • 2012 : Robert Doisneau. PĂŞcheur d'images, Quentin Bajac, Éditions Gallimard.
  • 2016 : Robert Doisneau. Saltimbanques, Éditions de la Martinière (ISBN 978-2732472485).
  • 2017 : Robert Doisneau, les annĂ©es Vogue, Flammarion (ISBN 9782081408494).
  • 2018 : Doisneau et la musique (catalogue de l'exposition Doisneau et la musique Ă  la CitĂ© de la Musique de Paris), ClĂ©mentine Deroudille, Éditions Flammarion (ISBN 978-2-0814-4584-0).

Autobiographies

  • Robert Doisneau, Un certain Robert Doisneau : la très vĂ©ridique histoire d’un photographe racontĂ©e par lui-mĂŞme, ChĂŞne, Paris 1986. (ISBN 978-2812305641)
  • Robert Doisneau, Ă€ l’imparfait de l’objectif, souvenirs et portraits, Pierre Belfond, Paris, 1989. (ISBN 2714422705)

Hommages

La gare Robert-Doisneau Ă  Carlux.
  • En 1988, Renaud publie dans l'album Putain de camion la chanson Rouge-gorge, portrait de Robert Doisneau et de son univers
  • En 1992, la ville de Gentilly donne son nom au centre d'exposition de photographie, la Maison de la photographie Robert-Doisneau, au no 1 rue de la Division-du-GĂ©nĂ©ral-Leclerc Ă  Gentilly, inaugurĂ© en .
  • Une plaque commĂ©morative est apposĂ©e sur la façade de l'immeuble oĂą est nĂ© Robert Doisneau au 39, avenue Raspail Ă  Gentilly.
  • En , un espace consacrĂ© Ă  Robert Doisneau est ouvert Ă  la gare — dĂ©saffectĂ©e — de Carlux en Dordogne, le lieu prenant le nom de « La gare Robert-Doisneau »[17]. BĂ©nĂ©ficiant des premiers congĂ©s payĂ©s, des vacanciers avaient Ă©tĂ© photographiĂ©s par Robert Doisneau en 1936, sur un quai de cette gare[18].
  • En France, plusieurs Ă©tablissements scolaires portent son nom :

Notes et références

  1. Plaque apposée sur la maison de l'avenue raspail à Gentilly.
  2. Peter Hamilton, Robert Doisneau, la vie d’un photographe, éditions Hoëbeke, Paris, 1995.
  3. « Un hommage à Lucien Chauffard », Midi libre, 15 août 2019.
  4. Interview de Francine Deroudille par Isabelle-Cécile Le Mée, « Copyright Doisneau / Rapho », In Situ, no 36, 2018, 15 octobre 2018.
  5. « De l’atelier Ullmann à Vigneau, de Vigneau à Renault, c’est Lucien Chauffard qui indique le chemin. », Interview de Francine Deroudille par Isabelle-Cécile Le Mée, In Situ, 36-2018
  6. Robert Doisneau, À l’imparfait de l’objectif, souvenirs et portraits, Pierre Belfond, Paris, 1989
  7. Raphaël Morata, Quand Doisneau était l’œil de Point de vue, Express Roularta Editions, Paris, 2012.
  8. « L'Évangile selon Doisneau ! », canalsquare.blogspot.co.uk
  9. Robert Doisneau, les années Vogue, Flammarion, Paris, 2017
  10. (en) « Photographs by Robert Doisneau », sur The Art Institute of Chicago (consulté le )
  11. Informations sur le site de la ville de Thann.
  12. Robert Doisneau. Les Années Vogue, sur le site vogue.fr.
  13. museedixelles.irisnet.be.
  14. « Robert Doisneau : l’exposition évènement de l’hiver à Bram ! », sur https://www.villedebram.fr, (consulté le )
  15. « Exposition "Les vélos de Doisneau" à Grenoble : le regard tendre du photographe humaniste sur les Français à bicyclette », Franceinfo, (consulté le )
  16. Stéphanie Lemaire, « Robert Doisneau : rétrospective exceptionnelle tout l’été à l’hôtel de ville de Caen » Accès libre, France 3, (consulté le )
  17. Sandrine Mercèdre, « Doisneau immortalisé », Sud Ouest édition Dordogne, 27 avril 2018, p. 24.
  18. La Vie du rail, 19 décembre 2007, p. 6.
  19. Mattea Battaglia, « Un an en immersion au collège Robert-Doisneau de Clichy-sous-Bois », Le Monde, 4 mars 2019.
  20. « Collège R. Doisneau Dammarie-lès-Lys », (consulté le )
  21. « Les collèges des Hauts-de-Seine : Panorama d'un patrimoine architectural », brochure publiée par le Conseil général des Hauts-de-Seine, Nanterre, 2008.

Annexes

Bibliographie

  • Peter Hamilton, Robert Doisneau, la vie d’un photographe, Paris, Éditions HoĂ«beke, 1995 (ISBN 978-2842300197).
  • RaphaĂ«l Morata, Quand Doisneau Ă©tait l’œil de Point de vue, Paris, Express Roularta Éditions, 2012 (ISBN 978-2843439414).

Filmographie

  • Dites moi, Robert Doisneau, Sonuma, les archives audiovisuelles, - 65 min.
  • Robert Doisneau le rĂ©voltĂ© du merveilleux, 2016, film documentaire de ClĂ©mentine Deroudille, 77 minutes, coproduction Arte-France Day For Night-INA, diffusĂ© sur Arte le .

Article connexe

Liens externes

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