Dammarie-les-Lys
Dammarie-les-Lys est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Ăle-de-France. En 2020, elle compte 22 318 habitants.
Dammarie-les-Lys | |||||
L'hĂŽtel de ville. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Ăle-de-France | ||||
DĂ©partement | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Melun | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Melun Val de Seine | ||||
Maire Mandat |
Gilles Battail 2020-2026 |
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Code postal | 77190 | ||||
Code commune | 77152 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Dammariens | ||||
Population municipale |
22 318 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 2 182 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 30âČ 51âł nord, 2° 38âČ 06âł est | ||||
Altitude | Min. 43 m Max. 93 m |
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Superficie | 10,23 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune d'un pĂŽle secondaire) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Saint-Fargeau-Ponthierry | ||||
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
GĂ©olocalisation sur la carte : Ăle-de-France
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Liens | |||||
Site web | mairie-dammarie-les-lys.fr | ||||
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Dammarie-les-Lys se trouve dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Ăle-de-France[1].
Elle se situe à 4,33 km par la route[Note 1] de Melun[2], préfecture du département. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Paris[1].
Communes limitrophes
Les communes les plus proches[Note 2] sont[3] : Boissettes (2,0 km), La Rochette (2,2 km), Le MĂ©e-sur-Seine (2,5 km), Melun (3,3 km), Villiers-en-BiĂšre (3,5 km), Boissise-la-Bertrand (3,6 km), Vaux-le-PĂ©nil (3,7 km), Livry-sur-Seine (3,7 km).
GĂ©ologie et relief
L'altitude varie de 43 mĂštres Ă 93 mĂštres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant Ă environ 67 mĂštres d'altitude (hĂŽtel de ville)[Carte 1].
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'Úre géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du PaléogÚne au Quaternaire)[4] - [5].
Carte du relief de Dammarie-les-Lys. Carte géologique vectorisée et harmonisée de Dammarie-les-Lys.
Ăres | PĂ©riodes gĂ©ologiques | Ăpoques gĂ©ologiques | Nature des sols | ||||||||||||||||||
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CĂ©nozoĂŻque | Quaternaire | HolocĂšne |
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PléistocÚne | |||||||||||||||||||||
NéogÚne | PliocÚne | non présent. | |||||||||||||||||||
MiocÚne | non présent. | ||||||||||||||||||||
PaléogÚne | OligocÚne | ||||||||||||||||||||
ĂocĂšne |
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PaléocÚne | non présent. |
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité trÚs faible[6].
RĂ©seau hydrographique
Le réseau hydrographique de la commune se compose d'un seul cours d'eau référencé : la Seine, fleuve long de 774,76 km[7], en bordure nord-ouest de la commune.
Sa longueur totale sur la commune est de 0,78 km[8].
Gestion des cours d'eau
Afin dâatteindre le bon Ă©tat des eaux imposĂ© par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intĂ©grĂ©e sâarticulent Ă diffĂ©rentes Ă©chelles : le SDAGE, Ă lâĂ©chelle du bassin hydrographique, et le SAGE, Ă lâĂ©chelle locale. Ce dernier fixe les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le dĂ©partement de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[9].
La commune fait partie du SAGE « Nappe de Beauce et milieux aquatiques associĂ©s », approuvĂ© le . Le territoire de ce SAGE couvre deux rĂ©gions, six dĂ©partements et compte 681 communes, pour une superficie de 9 722 km2[10]. Le pilotage et lâanimation du SAGE sont assurĂ©s par le Syndicat mixte du pays Beauce GĂątinais en Pithiverais, qualifiĂ© de « structure porteuse »[11].
Climat
ParamÚtres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 11,3 °C |
La commune bĂ©nĂ©ficie dâun « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type affecte lâensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalitĂ© des communes de Seine-et-Marne[12].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[13]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[12]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[14]. Cette Ă©volution peut ĂȘtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă 10 km Ă vol d'oiseau[15], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[16] Ă 11,6 °C pour 1991-2020[17].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[18] - [19].
La rĂ©serve de biosphĂšre « Fontainebleau et GĂątinais », crĂ©Ă©e en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha, est un espace protĂ©gĂ© prĂ©sent sur la commune. Cette rĂ©serve de biosphĂšre, d'une grande biodiversitĂ©, comprend trois grands ensembles : une grande moitiĂ© ouest Ă dominante agricole, lâemblĂ©matique forĂȘt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine Ă lâest. La structure de coordination est l'Association de la RĂ©serve de biosphĂšre de Fontainebleau et du GĂątinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les RĂ©serves de biosphĂšre françaises[20] - [21] - [22].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels dâintĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les Ătats Membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[23].
Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune, tant au titre de la « directive Habitats » que de la « directive Oiseaux » : le « Massif de Fontainebleau »[24]. Cet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes grĂ©seuses alternent avec les vallĂ©es sĂšches. Les conditions de sols, d'humiditĂ© et d'expositions sont trĂšs variĂ©es. La forĂȘt de Fontainebleau est rĂ©putĂ©e pour sa remarquable biodiversitĂ© animale et vĂ©gĂ©tale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espĂšces de colĂ©optĂšres, 1 200 de lĂ©pidoptĂšres) ainsi qu'une soixantaine d'espĂšces vĂ©gĂ©tales protĂ©gĂ©es[25]
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire.
Le territoire communal de Dammarie-les-Lys comprend une ZNIEFF de type 1[Note 4] - [26] - [Carte 2], le « Massif de Fontainebleau » (20 711,14 ha), couvrant 18 communes dont 17 en Seine-et-Marne et 1 dans l'Essonne[27].
Urbanisme
Typologie
Dammarie-les-Lys est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [28] - [29] - [30]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[31] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[32] - [33].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune d'un pĂŽle secondaire[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[34] - [35].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (63,58 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (62,99 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (43,31 %), forĂȘts (31,16 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (17,68 %), eaux continentales[Note 7] (3,95 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (2,59 %), terres arables (1,31 %)[36].
Type dâoccupation | 1990 | 2018 | Bilan | ||
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Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles) |
644,95 ha | 62,99 % | 650,99 ha | 63,58 % | 6,04 ha |
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogÚnes) |
12,78 ha | 1,25 % | 13,39 ha | 1,31 % | 0,62 ha |
ForĂȘts et milieux semi-naturels (forĂȘts, milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e, espaces ouverts sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation) |
325,69 ha | 31,81 % | 319,03 ha | 31,16 % | â6,66 ha |
Surfaces en eau (eaux continentales, eaux maritimes) |
40,40 ha | 3,95 % | 40,40 ha | 3,95 % | 0 ha |
ParallĂšlement, L'Institut Paris RĂ©gion, agence d'urbanisme de la rĂ©gion Ăle-de-France, a mis en place un inventaire numĂ©rique de l'occupation du sol de l'Ăle-de-France, dĂ©nommĂ© le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisĂ© rĂ©guliĂšrement depuis sa premiĂšre Ă©dition en 1982. RĂ©alisĂ© Ă partir de photos aĂ©riennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, Ă©quipements, activitĂ©s Ă©conomiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'Ă 81 postes, diffĂ©rente de celle de Corine Land Cover[37] - [38] - [Carte 3]. L'Institut met Ă©galement Ă disposition des outils permettant de visualiser par photo aĂ©rienne l'Ă©volution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune. Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă se regrouper au sein dâun Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis dâamĂ©nagement de lâespace au sein dâun SCoT, un document dâorientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă une grande Ă©chelle et Ă un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT RĂ©gion melunaise, dont l'Ă©laboration a Ă©tĂ© engagĂ©e de 2013 Ă 2015, puis poursuivie Ă partir de 2017 sur un pĂ©rimĂštre diffĂ©rent et portĂ© par la communautĂ© d'agglomĂ©ration Melun Val de Seine[39].
La commune ne disposait pas en 2019 de document d'urbanisme opérationnel et le rÚglement national d'urbanisme s'appliquait donc pour la délivrance des permis de construire[40].
Lieux-dits et Ă©carts
La commune compte 28 lieux-dits administratifs[Note 8] répertoriés consultables ici[41] dont Vosves.
Quartiers
La Justice, Farcy, la Plaine-du-Lys, la Croix-Saint-Jacques.
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 9 552 dont 36,8 % de maisons et 59,8 % dâappartements.
Parmi ces logements, 93,3 % étaient des résidences principales, 0,8 % des résidences secondaires et 5,8 % des logements vacants.
La part des mĂ©nages fiscaux propriĂ©taires de leur rĂ©sidence principale sâĂ©levait Ă 44,9 % contre 53,7 % de locataires[42] -[Note 9], dont 35,8 % de logements HLM louĂ©s vides (logements sociaux)[Note 10] et 1,4 % logĂ©s gratuitement.
Voies de communication
La ligne de chemin de fer de Corbeil-Essonnes Ă Montereau traverse le nord du territoire de la commune en longeant la rive gauche de la Seine.
Plusieurs routes départementales relient Dammarie-les-Lys aux communes voisines :
- la D 132, Ă Melun, au nord-est ; et Ă Villiers-en-BiĂšre et Ă Fontainebleau, au sud ;
- la D 142, Ă Boissise-le-Roi, au nord-ouest ; et Ă Fontainebleau et Ă La Rochette, au sud-est ;
- la D 372, Ă Melun, au nord-est; et Ă Villiers-en-BiĂšre, au sud-ouest.
Transports
La gare de Vosves, située à l'ouest de la commune, est desservie par les trains de la ligne D du RER qui assurent des liaisons entre les gares de Corbeil-Essonnes et de Melun. La gare de Melun, située à quelques centaines de mÚtres au nord-est de Dammarie-les-Lys, est desservie par les trains de la ligne D qui relient Melun à Paris, ainsi que par les trains de la ligne R du Transilien qui relient Melun à Paris, à Montereau-Fault-Yonne et à Montargis.
La commune est desservie par plusieurs lignes de bus du rĂ©seau Transdev Ăle-de-France[43] - [44] :
- six lignes du réseau de bus Transdev Saint-Fargeau-Ponthierry[45] :
- la ligne no 9, qui relie Arbonne-la-ForĂȘt Ă Melun (gare de Melun) ;
- la ligne no 14, qui relie Saint-Martin-en-BiĂšre Ă Melun (gare de Melun) ;
- la ligne no 111, qui relie Boissise-le-Roi Ă Perthes (collĂšge) ;
- la ligne V, qui relie Saint-Fargeau-Ponthierry (gare de Ponthierry - Pringy) Ă Melun (gare de Melun) ;
- la ligne S11, qui relie Saint-Fargeau-Ponthierry Ă Dammarie-les-Lys ;
- la ligne S12, qui relie Saint-Fargeau-Ponthierry Ă Melun ;
- huit lignes du réseau de bus Melibus[46] :
- la ligne A, qui relie Melun Ă Saint-Fargeau-Ponthierry ;
- la ligne C, qui relie Melun (gare de Melun) Ă Vaux-le-PĂ©nil ;
- la ligne D, qui relie Melun (gare de Melun) au centre commercial du Champ-de-Foire de Melun ;
- la ligne E, qui relie Villiers-en-BiĂšre Ă Melun ;
- la ligne K, qui relie Melun (gare de Melun) Ă Dammarie-les-Lys ;
- la ligne N, qui relie Vaux-le-PĂ©nil Ă Dammarie-les-Lys ;
- la ligne O, qui relie Cesson Ă Dammarie-les-Lys ;
- la ligne S4, qui relie Boissise-le-Roi Ă Melun.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Danemarie en 1253[47] - [48] ; Domna Maria subtus Lilium vers 1350 (Pouillé) ; Dannemarie lez le Lys en 1379[49] ; Dannemarie en 1385[50] ; Dannemarie lez Meleun en 1454[51] ; Dammarie sur le Lis en 1695[52]; Dammarie les Fontaines en 1793[53] pendant la Révolution française[54] - [Note 11] ; Dammarie en l'an IX[55].
L'hagiotoponyme cachĂ© de la commune provient d'un oratoire dĂ©diĂ© Ă la Vierge Marie. Le prĂ©fixe dam, similaire au titre dom, marque la saintetĂ©, comme dans les nombreux lieux-dits Dammartin par exemple. Dammarie est donc un hagiotoponyme cachĂ©, qui peut ĂȘtre mis en Ă©vidence par la graphie « Dame Marie (mĂšre de JĂ©sus) ».
à Dammarie est accolé, à l'aide de la préposition lÚs, le nom de l'abbaye du Lys, qui est située sur le territoire de la paroisse. Historiquement, on a donc Dammarie-lÚs-Lys, qui signifie l'oratoire de la Vierge situé à cÎté de l'abbaye du Lys.
De nos jours, on écrit Dammarie-les-Lys (sans accent). Cette orthographe est reprise par le Code géographique français et est donc la seule orthographe officielle.
Histoire
De l'Antiquité à la Résistance
Dammarie-les-Lys existait déjà (sous une forme différente) dans l'Antiquité[56] mais est mentionnée dÚs le Xe siÚcle.
Le village était formé de plusieurs hameaux : Dammarie-lÚs-Lys, Vosves et Farcy-lÚs-Lys.
La ville comporte les ruines de l'abbaye royale du Lys, abbaye cistercienne pour femmes, fondée en 1251 par Blanche de Castille et Saint Louis.
Sa construction débuta en 1244 et se termina vers 1253 sur une ancienne parcelle de vigne. En 1252, Blanche de Castille y fit sa derniÚre aumÎne. L'abbaye fut saccagée par les révolutionnaires vers 1793. Vendue en 1797, elle continua à se délabrer malgré les différentes restaurations entreprises.
Dammarie-lÚs-Lys entrera définitivement dans le XXe siÚcle avec l'apparition de l'industrie sur ses terres.
La fonderie Delatre & Frouard fut édifiée en 1911 par Pierre Courtier et inaugurée en 1917. Elle se situait à l'emplacement de l'ancienne fonderie Frébault. En 1949, elle se changea en laminoir. Sa fermeture définitive intervint en 1965. De cette société naßtra un ensemble de maisons individuelles construites aprÚs la PremiÚre Guerre mondiale en 1919.
La confiserie-chocolaterie Jacquin fut inaugurée en 1872. Elle se situait sur l'avenue de Chailly. L'entreprise fut cédée au groupe Perrier en 1962, puis une fusion d'entreprise s'opéra 1968 avec un déménagement sur Le Mée-sur-Seine en 1971. Sa fermeture définitive intervßnt en 1980.
L'usine Everitube fut édifiée en 1927. Sa fermeture définitive intervint en 1996.
En 1959, un arrĂȘtĂ© ministĂ©riel met en place la zone Ă urbaniser en prioritĂ© (ZUP) de la Plaine du Lys : 2 359 logements sont construits de 1965 Ă 1973. Louis Arretche, architecte ayant dĂ©jĂ officiĂ© dans les quartiers nord de Melun, en est l'urbaniste en chef. Elle regroupe de nos jours prĂšs de la moitiĂ© des habitants de la ville.
Les premiÚres constructions se cantonnÚrent aux alentours de l'abbaye puis sur le site des anciennes cités de l'usine Delattre et Frouard à partir de 1972. PlutÎt que de réhabiliter le quartier le maire de l'époque a préféré y édifier un ensemble d'immeubles à l'image des villes voisines alors que le tissu industriel était déjà sur le déclin avec la fermeture définitive des fonderies Delattre et Frouard (+/- 800 pers.) en 1965, Ideal Standard (environ 1 200 pers.) en 1975 et le déménagement de la confiserie Jacquin en 1971.
En 1997, le quartier de la Plaine du Lys connaßt de violentes émeutes à la suite du décÚs d'un jeune de la cité (Abdelkader Bouziane) lors d'une intervention de police. En 2002, deux autres jeunes de la ville, Xavier Dem et Mohamed Berrichi, décédÚrent à deux jours d'intervalle, toujours dans le cadre d'opérations de police. S'ensuivit alors une longue bataille judiciaire et médiatique entre la municipalité et l'association Bouge qui bouge notamment, qui a fait l'objet d'un reportage sur Canal+, dans l'émission 90 minutes. Tour à tour l'OPHLM, puis la mairie et son maire Jean-Claude Mignon, furent condamnés à l'issue des actions en justice intentées par l'association Bouge qui bouge.
De 2011 à février 2014, la ville accueillait un parc d'attractions situé sur le terrain de la Cartonnerie, « Ty' Bamboo », dont les attractions étaient conçues pour des enfants entre 0 et 12 ans et dont Marcel Campion était le créateur.
Dans la RĂ©sistance
Un groupe de Résistants était formé dans la ville durant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945)[57].
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Melun du département de Seine-et-Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la premiÚre circonscription de Seine-et-Marne.
Elle faisait partie de 1801 Ă 1975 du canton de Melun-Sud, annĂ©e oĂč elle intĂšgre le canton de Perthes[54]. Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, la commune est dĂ©sormais rattachĂ©e au canton de Saint-Fargeau-Ponthierry.
Intercommunalité
La commune a adhĂ©rĂ© en 1997 au DAM - District de l'AgglomĂ©ration Melunaise (ancien District Melun â Le-MĂ©e-sur-Seine), qui s'est transformĂ© en 2002 en communautĂ© d'agglomĂ©ration sous le nom de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Melun Val de Seine.
Tendances politiques et résultats
La ville, gérée depuis 1959 par le parti communiste, est passée à droite en 1983.
Liste des maires
Ăquipements et services
Eau et assainissement
Lâorganisation de la distribution de lâeau potable, de la collecte et du traitement des eaux usĂ©es et pluviales relĂšve des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rĂŽle des EPCI Ă fiscalitĂ© propre en leur transfĂ©rant cette compĂ©tence. Ce transfert devait en principe ĂȘtre effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilitĂ© dâun report de ce transfert au [68] - [69].
Assainissement des eaux usées
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Dammarie-les-Lys est assurée par la communauté d'agglomération Melun Val de Seine (CAMVS) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [70] - [71] - [72].
Lâassainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[73]. La communautĂ© d'agglomĂ©ration Melun Val de Seine (CAMVS) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et lâentretien des installations[70] - [74].
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [70] - [75] - [76].
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[77] - [Note 12].
En 2020, la commune comptait 22 318 habitants[Note 13], en augmentation de 3,3 % par rapport Ă 2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Le graphique montre bien l'industrialisation de la commune à partir du début du XXe siÚcle qui a entraßné l'arrivée d'une population importante. La construction des grands ensembles de l'Abbaye (années 1950) et de la Plaine du Lys (années 1970) font également progresser la population de plusieurs milliers d'habitants à ces périodes.
Enseignement
Dammarie-les-Lys est située dans l'académie de Créteil.
La ville administre six écoles maternelles et six écoles élémentaires communales[79].
Le département de Seine-&-Marne gÚre 2 collÚges.
La rĂ©gion d'Ăle-de-France gĂšre 1 lycĂ©e.
Enseignement public
- Ăcoles primaires
- Les 6 primaires sont François-de-Tessan, René-Coty, Paul-Doumer, Vosves, Maurice-de-Seynes, Henri-Wallon.
- CollĂšges
- Les deux collĂšges sont Georges-Politzer, Robert-Doisneau.
- Lycée
- Un lycée polyvalent Fréderic-Joliot-Curie.
Enseignement privé
- Les deux Ă©coles privĂ©es sont Sainte-Marie, Ăcole adventiste du Lys.
Santé
La commune possédait autrefois la Clinique de l'Ermitage située au centre-ville, qui s'est ralliée aujourd'hui avec l'hÎpital de Melun..
Sports
Hockey sur glace : les Caribous de Seine-et-Marne sont le seul club de hockey à évoluer dans le département, ils jouent à « La Cartonnerie ». Ils sont les héritiers du « Lys Hockey Club ».
Patinage artistique : le Club des sports de glace est le seul club de patinage artistique de Seine-et-Marne. Parmi ses licenciés figurent les champions de France Yrétha Silete en « Dames » et Morgan CiprÚs en « Couple » avec sa partenaire Vanessa James.
Taekwondo : ESD taekwondo est un club de taekwondo se localisant Ă Dammarie-lĂšs-Lys.
Natation : Jean Boiteux est une piscine semi olympique. C'est aussi la piscine municipale, un club y est présent et des cours y sont enseignés. Dans cette piscine, il y a aussi possibilité de nager sans s'inscrire dans le club.
Un club de football, de voile (FFV), de basket-ball, de cyclisme, de karaté notamment, y sont implantés.
La Cartonnerie
- 8 000 m2 entiĂšrement consacrĂ©s au 7e art : 10 salles de cinĂ©ma dont 3 salles numĂ©riques permettant la diffusion de films en 3D, de 128 Ă 442 places pour accueillir 2 150 spectateurs au total. Le complexe possĂšde aussi une partie consacrĂ©e aux jeux vidĂ©o et dâarcades.
- Un des plus grands kartings in door dâEurope
- Surface de prĂšs de 4 000 m2 - un circuit de 500 m de dĂ©veloppĂ© - des karts de toute derniĂšre gĂ©nĂ©ration - un espace dĂ©tente avec Ă©crans gĂ©ants - Ă lâĂ©tage, un espace rĂ©union destinĂ© aux sĂ©minaires des entreprises.
- Sur 3 000 m2 - 24 pistes de bowling - 10 billards anglais - espace jeux dâarcades
- Une patinoire
- Sur 4 000 m2 - une piste sportive (56 Ă 26 m) - une seconde piste plus ludique.
- Des restaurants
- Dans cet ensemble, on trouve de nombreux restaurants de diverses cultures culinaires, comme chinoise, japonaise, italienne ou française.
- L'Espace Pierre-Bachelet [EPB]
- Dans le complexe de la Cartonnerie, une salle de spectacles de 2 000 places et de nombreux espaces sportifs ont été construits pour les associations dammariennes, entre autres. Il s'agit de la plus grande salle de spectacle de Seine-et-Marne[80].
- Deux autres structures sâinstallent Ă©galement Ă la Cartonnerie : la Caisse Primaire dâAssurance Maladie et lâInstitut RISE qui propose des formations.
Manifestations culturelles et festivités
Dans la ville est organisée « L'estival du Lys » depuis 2018[81].
Le 14 juillet a lieu un feu d'artifice, comme dans de nombreuses villes de France.
MĂ©dias
Le quotidien rĂ©gional Le Parisien, dans son Ă©dition locale Seine-et-Marne, ainsi que lâhebdomadaire La RĂ©publique de Seine-et-Marne, relatent les informations locales.
La commune est en outre dans le bassin dâĂ©mission des chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision France 3 Paris Ăle-de-France et d'IDF1.
Lâinformation institutionnelle est assurĂ©e par plusieurs publications pĂ©riodiques : le « Lys mag », journal municipal dâinformation diffusĂ© par la ville ; le magazine dâinformation de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Melun Val de Seine ; Seine-et-Marne Magazine, mensuel diffusĂ© par le conseil dĂ©partemental de Seine-et-Marne et le Journal du Conseil rĂ©gional, bimensuel diffusĂ© par le conseil rĂ©gional d'Ăle-de-France73.
Cultes
Dans la ville sont bùtis une église catholique dans le centre-ville, une chapelle polonaise et une mosquée.
Ăconomie
Revenus de la population et fiscalité
En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 8 701 (dont 50 % imposés), représentant 21 659 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 18 800 euros[82].
Emploi
Il y a une antenne du PĂŽle emploi[83].
En 2017 , le nombre total dâemplois dans la zone Ă©tait de 6 357, occupant 8 393 actifs rĂ©sidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) ùgée de 15 à 64 ans s'élevait à 60,6 % contre un taux de chÎmage de 11,8 %.
Les 27,7 % dâinactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : 10,4 % dâĂ©tudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s, 5,1 % de retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s et 12,1 % pour les autres inactifs[84].
Entreprises et commerces
En 2015, le nombre d'Ă©tablissements actifs Ă©tait de 1 346 dont 6 dans l'agriculture-sylviculture-pĂȘche, 55 dans lâindustrie, 187 dans la construction, 894 dans le commerce-transports-services divers et 204 Ă©taient relatifs au secteur administratif[85].
Ces établissements ont pourvu 5 298 postes salariés.
Supermarchés
La commune compte un Aldi, un Lidl, un E.Leclerc, un Coccinelle express ainsi qu'Ines market, un Exo-mama et marka maket.
Magasins non-alimentaires
La commune compte un Jardiland, un Distri-center, un Bricoman, une Foir'Fouille, un Cuisinella, un Schmidt, un Norauto et un Speedy
Agriculture
Dammarie-les-Lys est dans la petite rĂ©gion agricole dĂ©nommĂ©e le « Pays de BiĂšre et ForĂȘt de Fontainebleau », couvrant le Pays de BiĂšre et la forĂȘt de Fontainebleau[Carte 5]. En 2010, aucune orientation technico-Ă©conomique[Note 14] de l'agriculture ne se dĂ©gage sur la commune[86].
Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂȘte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomĂšne de disparition des terres cultivables (prĂšs de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[87]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune oĂč le nombre dâexploitations est passĂ© de 2 en 1988 Ă 0 en 2010[86]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Dammarie-les-Lys, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension Ă©conomique[86] - [Note 15] | |||
Nombre dâexploitations (u) | 2 | 0 | 0 |
Travail (UTA) | 5 | 0 | 0 |
Surface agricole utilisée (ha) | 0 | 0 | 0 |
Cultures[88] | |||
Terres labourables (ha) | 0 | 0 | 0 |
Céréales (ha) | 0 | ||
dont blé tendre (ha) | 0 | ||
dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) | 0 | ||
Tournesol (ha) | 0 | ||
Colza et navette (ha) | 0 | ||
Ălevage[86] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 16]) | 33 | 0 | |
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- De l'abbaye cistercienne fondée par la reine de France Blanche de Castille (mÚre du roi Louis IX) subsistent les ruines de l'église abbatiale valorisées par leur classement aux monuments historiques en 1934 et les jardins et parc qui les entourent (parc de l'abbaye)[89].
- Le ru du Lys a été recreusé en 2011.
- Le chĂąteau du Lys
- Ancien « pavillon des HÎtes » de l'abbaye, il fut le chùteau de Victor de Fay de Latour-Maubourg. AprÚs avoir été un centre aéré et une école maternelle sous le nom d'Arthur-Chaussy, il abrite aujourd'hui le centre des musiques Didier Lockwood.
- Le chĂąteau des Bouillants 48° 30âČ 41âł N, 2° 37âČ 57âł E
- Le chĂąteau des Bouillants est une ancienne maison de maĂźtre, comme on en construisait beaucoup Ă Dammarie-lĂšs-Lys au XIXe siĂšcle, pour ces familles fortunĂ©es qui venaient sây dĂ©tendre non loin de Paris. Le gĂ©nĂ©ral Julien Loizillon y a vĂ©cu et y est dĂ©cĂ©dĂ©[90].
- NommĂ© Ă©galement chĂąteau des Hauts-Bouillants et villa KĂ©ranic, le chĂąteau fut achetĂ© par la ville en 1986. RestaurĂ©, il est devenu, depuis 1993, lâespace municipal dâexpositions. Câest ainsi quâil accueille, chaque saison, des expositions touchant des domaines aussi divers que la peinture, la sculpture, la photographie, mais aussi la gravure, les sciences et lâhistoire.
- Le chĂąteau de Soubiran 48° 30âČ 47âł N, 2° 37âČ 59âł E
- Le chĂąteau Soubiran[91], proche de la forĂȘt de Fontainebleau, date du XIXe siĂšcle et est entourĂ© dâun parc dâenviron 7 hectares. Le chĂąteau, dotĂ© dâune source alimentant un plan dâeau, accueille une ferme enfantine, oĂč lâon peut observer de nombreux animaux. On peut aussi y pique-niquer, et y pratiquer un parcours de santĂ©.
- Le chùteau des Vives Eaux : célÚbre notamment pour avoir accueilli les participants de l'émission de télévision française de télé-réalité Star Academy du au . Il accueille à nouveau l'émission à l'occasion de sa 10e saison à partir du 15 octobre 2022.
- Le chĂąteau de Mun[92].
- Le chĂąteau Saint-Ange, rue du Caporal-Poussineau.
- Le manoir de la Croix Saint-Jacques, avenue du Général-Leclerc.
- Le pavillon de l'Horloge, avenue Anatole-France.
- L'Ă©glise Notre-Dame-de-la-Visitation, place Paul-Bert, reconstruite en 1859[93].
- Un oratoire consacré à la Vierge fut élevé à la fin du XIe siÚcle ; l'église fut recons truite en 1535 et en 1859 ; elle possÚde un orgue[94].
- L'église en plan allongé est orientée et dispose d'une nef avec une voûte en berceau et de collatéraux. Elle est terminée par un chevet polygonal. Elle a un clocher-porche couvert d'une toiture en pavillon.
- L'intĂ©rieur de l'Ă©glise est voĂ»tĂ© d'ogives pour la nef et voĂ»te d'arĂȘtes pour les bas-cĂŽtĂ©s[95].
- La Mosquée Al Salam (Mazhab Malki), située au 468 avenue du Colonel-Fabien.
- L'"Espace Nino-Ferrer"
- LâĂ©ducation publique devient la seule activitĂ© du bĂątiment lors du dĂ©mĂ©nagement de la municipalitĂ©, en 1934, dans lâactuel HĂŽtel de Ville ; puis la bĂątisse est rĂ©amĂ©nagĂ©e en salle des fĂȘtes en 1937. Dans les annĂ©es 1960, elle porte le nom du comĂ©dien Raymond BussiĂšres. La ville y organise ses festivitĂ©s et expositions et accueille les spectacles et concerts[94]. :En 2004, dâimportants travaux sont engagĂ©s et câest lâEspace Nino-Ferrer : une salle de spectacles de 285 places numĂ©rotĂ©es.
ChĂąteaux disparus
Patrimoine culturel
- Dans la ville sont implantées les archives départementales de Seine-et-Marne.
- Les bĂątiments de l'usine de la Compagnie Nationale des Radiateurs (CNR), construite en 1926-1928 au lieu-dit le Champ de ManĆuvre sur 28 000 m2 par EugĂšne Freyssinet. L'usine fut opĂ©rationnelle en 1929 et fermĂ©e en 1975[99].
Patrimoine naturel
- Une partie de la commune (lieu-dit Vosves) est incluse dans le parc naturel régional du Gùtinais français.
- Le Bois d'Ătrangle-Veau inclus dans la forĂȘt de la Rochette est classĂ© espace naturel sensible.
- Nombreux parcs urbains publics ou privés.
Militaires et nobles
- Vincent-Marie ViĂ©not de Vaublanc (1756-1845), maire de Dammarie-lĂšs-Lys en 1790, ministre de lâIntĂ©rieur sous la Restauration.
- Victor de Fay de La Tour-Maubourg (1768-1850), qui mourut en son chĂąteau du Lys.
- Julien Loizillon (1829-1899), général, ministre de la Guerre, mourut au chùteau des Bouillants.
Personnalités de la Monarchie française
- La reine Blanche de Castille, femme de Louis VIII le Lion, mÚre de Louis IX, a fondé l'abbaye en 1244[100]
- Saint Louis, fils de la précédente, autorisa celle-ci à fonder l'abbaye.
- Marie Mancini, niÚce du cardinal Mazarin, a été enfermée à l'Abbaye[101].
- Louis XVI et Marie-Antoinette furent le dernier couple royal Ă venir en pĂšlerinage Ă l'abbaye royale du Lys[102]
Ă noter que[102] la plupart des rois de France sont venus Ă l'Abbaye.
Artistes & sportifs
- Michel Schneider (1944-2022), écrivain, critique musical et littéraire, spécialiste de la psychanalyse, né à Dammarie-lÚs-Lys
- Delphine Racinet-Réau (1973), double médaillée olympique, conseillÚre municipale de Dammarie-lÚs-Lys.
- Stéphane Da Costa (1989), hockeyeur aux Senators d'Ottawa et en équipe nationale française, a passé son enfance à Dammarie-lÚs-Lys et y a été formé au hockey sur glace.
- Didier Lockwood (1956-2018), violoniste, maire-adjoint Ă la culture (2014-2016)[103], crĂ©ateur du Centre des musiques Didier Lockwood Ă Dammarie, oĂč il avait une maison[104].
HĂ©raldique, logotype et devise
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Elles peuvent se blasonner ainsi aujourdâhui : |
---|
D'aprĂšs le site de la ville, le logo traduit la volontĂ© de la commune d'afficher le visage vivant et colorĂ© d'une ville de 20 262 habitants, fiĂšre de son passĂ© et rĂ©solument tournĂ©e vers l'avenir. On y retrouve des Ă©lĂ©ments caractĂ©ristiques de Dammarie-lĂšs-Lys : la silhouette de l'abbaye en gris, et la fleur de lys d'une couleur chaude et lumineuse, qui tĂ©moignent de l'histoire de la commune : la Seine Ă©voquĂ©e par le fil bleu, la forĂȘt symbolisĂ©e par la couleur verte qui Ă©voque, Ă©galement, le dynamisme de la ville". (voir image ci-contre)
La commune est dĂ©pourvue de devise mais a pour slogan Ătre proche, voir loin !.
Voir aussi
Bibliographie
- Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Dammarie-les-Lys », p. 1208â1211
- Fernand Bridoux (préf. Jean Hubert), La fin du Lys : l'Abbaye Royale du Lys pendant la Révolution, .
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressources relatives aux organisations :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- La distance est mesurée entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluée à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Contrairement au hameau ou Ă©cart qui est un groupe dâhabitations , un lieu-dit n'est pas forcĂ©ment un lieu habitĂ©, il peut ĂȘtre un champ, un carrefour ou un bois...
- En raison des arrondis, la somme des pourcentages nâest pas toujours Ă©gale Ă 100 %.
- Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
- Pendant la révolution, on s'est attaché à supprimer « les-Lys », symbole royal, sans voir que Dammarie signifie « sainte Marie ».
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
- L'UnitĂ© gros bĂ©tail alimentation totale (UGBTA) est une unitĂ© employĂ©e pour pouvoir comparer ou agrĂ©ger des effectifs animaux dâespĂšces ou de catĂ©gories diffĂ©rentes (par exemple, une vache laitiĂšre = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mĂšre = 0,45 UGBTA).
- Cartes
- « Dammarie-les-Lys » sur Géoportail. Carte IGN classique.
- « Zones ZNIEFF de Dammarie-les-Lys » sur Géoportail (consulté le 14 janvier 2021)..
- « Dammarie-les-Lys - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
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- Sophie Bordier, « Nemours-Melun : il va commercialiser le Chassebleau et les BĂ»chettes sĂ©nonaises : En rachetant les deux marques Ă leur propriĂ©taire respectif, le patron de Des Lis Chocolat, Denis Jullemier, remet sur le marchĂ© ces deux bonbons dont la production et la vente sâĂ©taient Ă©teintes », Le Parisien, Ă©dition de Seine-et-Marne,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
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- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Place Paul-Bert de Dammarie-les-Lys » (voir la liste des auteurs).