Cesson
Cesson est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.
Cesson | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Melun |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart |
Maire Mandat |
Olivier Chaplet (DVD) 2020-2026 |
Code postal | 77240 |
Code commune | 77067 |
Démographie | |
Gentilé | Cessonnais |
Population municipale |
10 937 hab. (2020 ) |
Densité | 1 567 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 33′ 48″ nord, 2° 36′ 19″ est |
Altitude | Min. 62 m Max. 86 m |
Superficie | 6,98 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Savigny-le-Temple |
Législatives | Onzième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ville-cesson.fr |
Au dernier recensement de 2020, la commune comptait 10 937 habitants.
Géographie
Localisation
Cesson est située à 38,1 km à vol d'oiseau au sud-est de Paris[1] et à environ 5,5 km par la route[Note 1] au nord-ouest de Melun[2], préfecture du département.
Communes limitrophes
Géologie et relief
L'altitude de la commune varie de 62 mètres à 86 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 79 mètres d'altitude (mairie)[3]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[4].
Hydrographie
Le réseau hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :
- le ru de Balory, long de 12,19 km[5], affluent de la Seine ;
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 4,27 km[8].
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 11,2 °C |
La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[9]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[10], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[11] à 11,6 °C pour 1991-2020[12].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Cesson comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3] - [13], les « Landes de Ste-Assise et bois de Boissise-la-Bertrand » (833,78 ha), couvrant 5 communes du département[14] , et un ZNIEFF de type 2[Note 4] - [13], les « Bois et landes entre Seine-Port et Melun » (1 343,88 ha), couvrant 6 communes du département[15].
- Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Cesson est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [16] - [17] - [18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[19] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[20] - [21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[22] - [23].
Lieux-dits et écarts
La commune compte 32 lieux-dits administratifs[Note 7] répertoriés consultables ici[24] dont Saint-Leu (petit village de moins de 300 habitants, entre Cesson et Seine-Port).
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (51 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (33,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (42,8% ), forêts (27,7% ), terres arables (21,3% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,2 %)[25].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[26] - [27] - [Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Sénart dont l'étude a été engagée en 2013, portée par le syndicat Mixte de Sénart Val de Seine (SYMSEVAS)[28].
La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[29].
Logement
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 4 213 dont 76,9 % de maisons et 21,8 % d'appartements[Note 8].
Parmi ces logements, 95,2 % étaient des résidences principales, 1,5 % des résidences secondaires et 3,3 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 74,6 % contre 23,9 % de locataires[30] dont, 9,5 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 9] et, 1,5 % logés gratuitement.
Cesson-la-forêt
Cesson-la-forêt compose l'ensemble des quartiers sud de la ville à travers la boucle que forme l'avenue de la Zibeline. C'est dans cet ensemble que se trouvent le collège du Grand-Parc, le centre commercial Casino ainsi que les bureaux de la police municipale[31].
Cesson-Bourg
Il s'agit du centre-ville de Cesson où se trouvent la mairie et l'essentiel des commerces de la ville.
Le Clos-verneau
Attenant au centre de Cesson, le quartier du Clos-verneau construit à la fin des années 1960 comprend deux types de constructions : des maisons individuelles et des groupes de deux maisons mitoyennes avec des jardins relativement grands.
Cesson-Gare
Comprenant quelques habitations à ses alentours, la gare de Cesson est desservie par les trains de la ligne D du RER. La gare dispose d'un parking gratuit d'une capacité de 300 à 500 places.
Route de Montbréau
La construction de 49 logements sociaux BBC (bâtiment basse consommation) dans ce quartier à la limite de Savigny-le-Temple a été réalisée en avril 2012[32].
Plaine-du-Moulin-Ã -Vent
On y trouve un urbanisme récent qui se développe en lieu et place d'une zone agricole et où la population augmente de façon significative.
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous la forme Seccon en 1233[33] ; Ceson en 1253[33] ; Cessonnum en 1285[34] ; Cessons au XIVe siècle[35] ; Saint Martin de Sesson en 1473[36] ; Ceisson en 1607[37] - [38].
Cesson vient, soit du latin cessonum, le « successeur »[39] ; soit du briard cese, la « cerise ».
Histoire
L’évêque Guillaume de Champagne transféra la qualité de paroisse à l'église Saint-Martin de Cesson lorsqu'il autorisa la création d'un prieuré à Saint-Leu en 1176. En 1285, le comte Guillaume de Cesson et sa femme firent don d'un de leurs petits-fiefs aux bénédictins de Saint-Père de Melun. L'Ancien Régime ne semble pas avoir marqué durablement le bourg et ses hameaux de Saint-Leu et Verneau. En 1720, Jean-Baptiste Plucq, baron de Saint-Port, acquiert les terres de Pouilly de la famille de Vaudetar qu'elle possède depuis 420 ans. Il achète en outre les terres de Verneau, Saint-Leu, Bréviande, Cesson et Boissise[40].
Après la Révolution française, les paroisses de Cesson et de Vert-Saint-Denis fusionnent en 1809, suivie, 20 ans plus tard, de la démolition de l'église d'intercommunalité : avec cette paroisse unique, les enfants des deux villages fréquentèrent la même école, tandis que les deux communes achetaient ensemble un terrain où enterrer leurs morts. Village rural, vivant autour de ses fermes depuis des siècles, c'est l'ouverture de la station de chemin de fer sur son territoire qui amènera à partir de 1855, une extension du bourg du côté de la gare, tandis que de riches propriétaires préféreront faire construire leurs villas du côté opposé. Pour l'année 1866, l'almanach historique de Seine-et-Marne note 449 habitants pour Cesson et 720 pour Vert-Saint-Denis : les citoyens ont élu à leur tête les deux plus importants fermiers et propriétaires terriens de leur localité respective.
La tuilerie et le moulin de Cesson doivent cesser leur activité après la guerre de 1870, tout comme les distilleries et l'usine de peignage de lin de Vert-Saint-Denis. En 1909, Henri Geoffroy, riche fermier de la région devient le maire de Cesson. Dès son arrivée, il enrichit la ville grâce à ses relations étroites avec le maire de Paris. On lui doit notamment l'avenue de la Gare. Il est enterré au cimetière de Saint-Germain-Laxis.
Le monument aux morts de la Première Guerre mondiale est érigé devant la mairie en 1922[41].
L'éclairage électrique, voté dès 1894, est mis en place entre 1922 et 1956.
À partir des années 1960, Cesson bénéficiant de sa situation sur la ligne SNCF allant à Paris, connaîtra plusieurs programmes de constructions de maisons individuelles qui feront passer sa population d'un peu plus d'un millier d'habitants en 1962 à plus de 8500 en 2010.
Ainsi, en 1966-1967 est construit le Grand Village sur les territoires de Cesson et Vert-Saint-Denis, ayant pour modèle les cités-jardins anglaises. Il s’organise autour du ru de Balory. En 1967 est lancé le nouveau village, qui suit la même inspiration. D'autres quartiers naîtront avec chacun un style différent, comme le Clos Verneau près du stade, Cesson-la-forêt, le quartier de la poste, et récemment dans les années 2000 la Plaine-du-Moulin-à -Vent.
Transport ferroviaire
La gare de Cesson est desservie par la ligne D du RER d'ÃŽle-de-France.
Transports en commun
Cesson est desservie par le réseau de bus de Sénart avec un total de 13 lignes :
- la ligne 31 relie la gare de Cesson à l'arrêt Point de vue du Carré Sénart dans la Commune de Lieusaint ;
- la ligne 35 relie la gare de Savigny-le-Temple - Nandy à la gare de Cesson ;
- la ligne 36 relie la gare de Savigny-le-Temple - Nandy à la gare de Cesson ;
- la ligne 41 relie la gare de Cesson au quartier de Cesson la forêt ;
- la ligne 42 relie la gare de Cesson au quartier des Hautes Billes à Vert-Saint-Denis ;
- la ligne 43 relie la gare de Cesson au quartier des Hautes Billes à Vert-Saint-Denis ;
- la ligne 61A relie à l'arrêt Carré Trait d'Union de Lieusaint à l'arrêt Gambetta de Melun en passant par la gare de Cesson ;
- la ligne 62A relie Savigny-le-Temple à Voisenon en passant par le Collège Grand Parc de Cesson ;
- la ligne 62B relie la médiathèque de Savigny-le-Temple au Collège Nazareth de Voisenon en passant par la gare de Cesson ;
- la ligne 63 relie la gare de Savigny-le-Temple au Lycée Sonia Delaunay de Cesson en passant par la gare la gare Cesson ;
- la ligne Citalien relie le Sénart-Centre de Lieusaint à la Place Saint-Jean de Melun et dessert le centre commercial de Boissénart.
Politique et administration
Situation administrative
La commune fait partie de l'arrondissement de Melun, du canton de Savigny-Le-Temple et de la communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine-Essonne-Sénart.
Liste des maires
Dix-huit maires se sont succédé à Cesson depuis la fin de la fin de la Révolution.
Instances judiciaires et administratives
Cesson relève du tribunal d'instance de Melun, du tribunal de grande instance de Melun, de la cour d'appel de Paris, du tribunal pour enfants de Melun, du conseil de prud'hommes de Melun, du tribunal de commerce de Melun, du tribunal administratif de Melun et de la cour administrative d'appel de Paris[42].
Jumelages
Au , Cesson est jumelée avec[43] :
- Chipping Sodbury (Angleterre) depuis 1978, ville de naissance de J. K. Rowling, auteur des aventures d'Harry Potter, voir Chipping Sodbury ;
- Buchloe (Allemagne) depuis 1986 ;
- Bababé (Mauritanie) depuis 1988 ;
- Bivolărie, Suceava (Roumanie).
Équipements et services
Eau et assainissement
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [44] - [45].
Assainissement des eaux usées
En 2020, la commune de Cesson gère le service d’assainissement collectif (collecte et ) en régie directe, c’est-à -dire avec ses propres personnels[46].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[47]. Le assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[46] - [48].
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la Communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [46] - [49].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[50] - [Note 10].
En 2020, la commune comptait 10 937 habitants[Note 11], en augmentation de 11,55 % par rapport à 2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Cesson est située dans l'académie de Créteil.
Établissements scolaires
Elle administre quatre écoles maternelles et cinq écoles élémentaires communales et dispose d'une école élémentaire privée[53].
Le département gère un collège : le collège Le Grand-Parc[54] en région Île-de-France, ainsi que le lycée général et technologique Sonia-Delaunay, comprenant une section d'enseignement professionnel[55].
Sports
Le club de Football de Cesson est né d'une une entente avec la commune de Vert-Saint-Denis. Son équipe senior évolue actuellement au niveau régional, en R2(ex dsr) soit la 7e division nationale
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 3 902 (dont 70 % imposés), représentant 10 583 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 26 090 euros[56], le 1er décile[Note 12] étant de 15 330 euros avec un rapport interdécile de 2,7[Note 13].
Emploi
En 2018 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 2 980, occupant 4 784 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 71,5 % contre un taux de chômage de 6,8 %. Les 21,7 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 12,6 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 4,7 % de retraités ou préretraités et 4,4 % pour les autres inactifs[57].
Entreprises et commerces
En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 525 dont 20 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 54 dans la construction, 150 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 30 dans l’Information et communication, 12 dans les activités financières et d'assurance, 15 dans les activités immobilières, 98 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 80 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 66 étaient relatifs aux autres activités de services[58].
En 2020, 111 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 83 individuelles.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[59].
Agriculture
Cesson est dans la petite région agricole dénommée le « Pays de Bière et Forêt de Fontainebleau », couvrant le Pays de Bière et la forêt de Fontainebleau[Carte 3]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 14] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[60].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[61]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 3 en 1988 à 2 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de 129 ha en 1988 à 127 ha en 2010[60]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Cesson, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[60] - [Note 15] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 3 | 4 | 2 |
Travail (UTA) | 7 | 5 | 1 |
Surface agricole utilisée (ha) | 388 | 256 | 254 |
Cultures[62] | |||
Terres labourables (ha) | 324 | s | s |
Céréales (ha) | s | s | s |
dont blé tendre (ha) | s | s | s |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | s | ||
Tournesol (ha) | s | ||
Colza et navette (ha) | s | s | s |
Élevage[60] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 16]) | 63 | 89 | 29 |
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune ne contient aucun édifice répertorié à l'inventaire des monuments historiques et un seul recensé à l'inventaire général du patrimoine culturel : le parc du domaine de Saint-Leu[63].
On peut toutefois citer quelques édifices remarquables :
- le château de Saint-Leu, au lieu-dit Saint-Leu, construit en pierre et briques ;
- une gentilhommière est attestée sur le site au XVIIe siècle. Une chapelle, ajoutée au bâtiment en 1859, sert actuellement d’orangerie. En 1859, le domaine comporte le corps principal du château flanqué de deux corps latéraux, des communs, des écuries, un lavoir, un jardin fruitier, un potager, des prairies, le canal du Balory avec pont, un étang, des bois, une maison de garde-chasse et une ferme seigneuriale. Le château est détruit en 1881, et vendu en 1886 à la famille Piollet. Le site comportait une ferme seigneuriale, bâtie sur un ancien prieuré et remplacée par une ferme modèle en 1861 ;
- l'étang du Follet, au lieu-dit Saint-Leu. Au XIIe siècle, un acte de Louis VII mentionnait l’étang et le moulin banal de Saint-Leu[64]. L’étang appartient ensuite à la commanderie de Savigny-le-Temple, jusqu’au XVIIIe siècle. Le baron Jean-Baptiste Glucq de Saint-Port, qui possédait déjà le château et la ferme de Saint-Leu, devient propriétaire du moulin, qui demeure en activité jusqu’en 1876, puis est agrandi avant d’être transformé en rendez-vous de chasse et d’accueillir un élevage de gibier. Une fois le moulin désaffecté, le parc du château est réaménagé et le ru du Balory détourné. Actuellement l’étang est une réserve ornithologique gérée par le syndicat d’agglomération nouvelle de Sénart ;
- une maison, avenue Charles-Monier, construite en meulière, argile et tôle émaillée, sur laquelle on distingue une plaque « Le courrier ». Il s’agit d’un ancien relais de poste, construit au XIXe siècle ;
- une maison à l'angle de la rue du Poirier-Saint et de l'avenue Charles-Monier : sa façade est décorée d’une gargouille provenant de l’ancienne église de Cesson. Cette propriété, qui a appartenu au pilote d'essais Charles Monier, est actuellement le siège du Syndicat intercommunal de la culture (EPIC commun aux communes de Cesson et Vert-Saint-Denis) ;
- une maison, rue Grande à Saint-Leu, construite en meulière, plâtre et pan de bois. Habitation d’habillage néo-gothique s’inspirant de l’architecture balnéaire. Parfois vendu sur catalogue, ce type d’habillage se développe parmi les bâtisses construites en bord de Seine du Mée-sur-Seine et de Seine-Port ;
- la mairie : elle se compose de deux parties. L'ancienne mairie dont l'entrée principale était située avenue Charles-Monier, en pierres enduites, avait été installée dans l'ancienne école de filles. L’horloge est installée sur la façade en 1909. Elle a été agrandie par un bâtiment plus fonctionnel dont l'entrée est située route de Saint-Leu ;
- la gare SNCF, place de la gare, construite en pierres et enduits. La gare de Cesson fait partie d’une ligne Paris-Lyon-Méditerranée en service à partir de 1849. La station de Cesson ouvre en 1855. À la suite de l’accroissement du trafic ferroviaire, la voie est doublée en 1912 ;
- les lacs : il s'agit d'un grand espace vert comportant des tables de tennis de table, des jeux pour les enfants, et deux étendues d'eau de quelques centaines de mètres carrés.
Patrimoine religieux
L'église Saint-Martin, détruite en 1836, se trouvait à l'emplacement de l'actuelle rue de l'Ancienne-Église. Il est possible de la situer assez précisément à l'aide d'une carte topographique : le prolongement en ligne droite d'un chemin de forêt encore appelé « chemin de la Messe », qui la reliait au château de Saint-Leu, chemin aujourd'hui coupé par la ligne de chemin de fer. Un fragment de cette ancienne église, une gargouille, a été incorporé dans un mur d'une ancienne villa de Cesson, au no 96 avenue Charles-Monier, bâtiment appartenant actuellement à la ville.
Une nouvelle église Saint-Martin a été bâtie en 1936, dans un tout autre quartier, proche de l'actuelle mairie.
Personnalités liées à la commune
- Charles Monier (1920-1953), pilote des forces aériennes libres Normandie-Niémen, durant la Seconde Guerre mondiale, puis pilote d'essai pour Dassault aviation.
Voir aussi
Bibliographie
- Françoise Anglaret, Histoires de Cesson : Mieux connaître le passé de sa commune, Le Mée-sur-Seine, Lys Editions Amatteis, , 224 p. (ISBN 2-86849-183-9).
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Cesson sur le site de la CA Grand Paris Sud
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
- En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
- Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Salaire annuel au-dessus duquel se situent 90 % des salaires .
- Le rapport interdécile met en relation le 1er et le 9e déciles de la distribution des niveaux de vie mensuels et se calcule comme : D9 / D1.
- L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
- L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
- Cartes
- « Cesson - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
- IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
- [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Autres sources
- « Othodromie Cesson - Paris », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « Distance entre Cesson et Melun », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Cesson » sur Géoportail. Carte IGN classique.
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