Lieusaint (Seine-et-Marne)
Lieusaint [ljĂžsÉÌ] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Ăle-de-France.
Lieusaint | |||||
Le bĂątiment historique de l'hĂŽtel de ville de Lieusaint, actuel bĂątiment B. | |||||
Logo | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Ăle-de-France | ||||
DĂ©partement | Seine-et-Marne (Melun) |
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Arrondissement | Melun | ||||
Intercommunalité | CA Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart | ||||
Maire Mandat |
Michel Bisson 2020-2026 |
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Code postal | 77127 | ||||
Code commune | 77251 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Lieusaintais | ||||
Population municipale |
13 804 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 1 153 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 38âČ 00âł nord, 2° 33âČ 00âł est | ||||
Altitude | Min. 81 m Max. 85 m |
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Superficie | 11,97 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Combs-la-Ville | ||||
LĂ©gislatives | 11e circonscription de Seine-et-Marne | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
GĂ©olocalisation sur la carte : Ăle-de-France
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Liens | |||||
Site web | ville-lieusaint.fr | ||||
En 2020, elle compte 13 804 habitants.
GĂ©ographie
Localisation
- 1Carte dynamique
- 2Carte Openstreetmap
- 3Carte topographique
- 4Carte avec les communes environnantes
La commune de Lieusaint se trouve Ă l'ouest du dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Ăle-de-France[1] et au nord-ouest de la rĂ©gion naturelle la Brie. Elle fait partie de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Grand Paris Sud Seine-Essonne-SĂ©nart.
Elle se situe Ă 16,05 km par la route[Note 1] au nord-ouest de Melun[2], prĂ©fecture du dĂ©partement et Ă 12,96 km Ă l'est d'Ăvry-Courcouronnes[3], siĂšge de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Grand Paris Sud Seine-Essonne-SĂ©nart.
La commune fait en outre partie du bassin de vie de Paris[1].
Communes limitrophes
Le territoire de la commune de Lieusaint est situé à la limite des départements de Seine-et-Marne et de l'Essonne dont deux communes lui sont limitrophes à l'ouest. Aucun élément géographique naturel ne marque la limite du territoire de Lieusaint avec celui de ses voisines.
Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Tigery (3,1 km), Moissy-Cramayel (3,3 km), Combs-la-Ville (3,5 km), Quincy-sous-SĂ©nart (4,5 km), Saint-Pierre-du-Perray (4,5 km), Saint-Germain-lĂšs-Corbeil (4,6 km), Varennes-Jarcy (5,2 km), Nandy (5,5 km).
Relief et géologie
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'Úre géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du PaléogÚne au Quaternaire)[5] - [6].
Carte du relief de Lieusaint. Carte géologique vectorisée et harmonisée de Lieusaint.
Ăres | PĂ©riodes gĂ©ologiques | Ăpoques gĂ©ologiques | Nature des sols | |||||||||
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CĂ©nozoĂŻque | Quaternaire | HolocĂšne |
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PléistocÚne | ||||||||||||
NéogÚne | PliocÚne | non présent. | ||||||||||
MiocÚne | non présent. | |||||||||||
PaléogÚne | OligocÚne |
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ĂocĂšne | non prĂ©sent. | |||||||||||
PaléocÚne | non présent. |
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité trÚs faible[7].
Hydrographie
- le ruisseau des Hauldres, 17,14 km[8], affluent gauche de la Seine ;
- le fossé 01 des Quarante-Cinq Arpents, canal de 3,20 km[10], qui conflue avec le ruisseau des Pres Hauts ;
- le bras 01 des Quarante-Cinq Arpents, 0,78 km[11].
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 6,64 km[12].
Au nord-est de la commune, un bassin de rĂ©tention des eaux pluviales, nommĂ© bassin de l'Ormoy (ou canal d'Ormoy), d'une superficie de 0,74 ha et d'une capacitĂ© de 12 000 m3, a Ă©tĂ© creusĂ© en 1981 pour rĂ©cupĂ©rer les eaux de ruissellement de la zone urbaine environnante. Le bassin a plusieurs fonction : l'Ă©crĂȘtement des dĂ©bits, la dĂ©pollution des eaux pluviales par effet de dĂ©cantation Ă la suite de la stagnation des eaux et par phytoĂ©puration grĂące Ă la prĂ©sence de plantes semi-aquatiques plantĂ©es au pieds des berges et une fonction dâagrĂ©ment et de loisirs. Un dĂ©versoir, situĂ© Ă l'extrĂ©mitĂ© nord du bassin, rĂ©gule le rejet des eaux via un petit bras du ruisseau des Hauldres[13] - [14].
Le ruisseau des Hauldres. Le bassin d'Ormoy. Le fossé 01 Pont du Roi.
Au nord de la commune, quelques Ă©tangs bordent le ruisseau des Hauldres. Parmi ceux-ci on trouve d'ouest en est : l'Ă©tang de la FlĂąche, l'Ă©tang des RoseliĂšres, l'Ă©tang du Vernouillet et l'espace naturel de la Motte construit sur lâancien bassin de la sucrerie de Lieusaint[15].
Vue de la partie occidentale de l'Ă©tang Ă sa jonction avec le ruisseau des Hauldres. Ponton le long de la rive nord de l'Ă©tang. La partie orientale de l'Ă©tang.
Deux canaux artificiels ont Ă©tĂ© construits au dĂ©but du XXIe siĂšcle dans la zone de CarrĂ© SĂ©nart : le canal Nord, dĂ©nommĂ© la Ligne dâeau , et le canal Sud, dĂ©nommĂ© le Fil de lâeau. Par la suite, deux extensions perpendiculaires aux canaux Nord et Sud ont Ă©tĂ© creusĂ©es et dĂ©nommĂ©es canal central Nord et canal central Sud[16]. Ces canaux ont pour vocation la retenue des eaux pluviales de la zone[17].
Le canal Nord. L'extension du canal Nord. Le canal Sud. L'extension du canal Sud.
Climat
ParamÚtres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 11,2 °C |
La commune bĂ©nĂ©ficie dâun « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type affecte lâensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalitĂ© des communes de Seine-et-Marne[18].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[19]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[18]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[20]. Cette Ă©volution peut ĂȘtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă 9 km Ă vol d'oiseau[21], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[22] Ă 11,6 °C pour 1991-2020[23].
Milieux naturels et biodiversité
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire.
Le territoire communal de Lieusaint comprend une ZNIEFF de type 1[Note 4] - [24] - [Carte 1], le « Bassin du ru des Hauldres à Lieusaint » (16,36 ha)[25].
Urbanisme
Typologie
Lieusaint est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [26] - [27] - [28]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[29] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[30] - [31].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[32] - [33].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (57,12 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (19,02 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (39,12 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (34,51 %), zones urbanisĂ©es (22,37 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (3,76 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (0,24 %)[34].
Type dâoccupation | 1990 | 2018 | Bilan | ||
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Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles) |
226,69 ha | 19,02 % | 680,64 ha | 57,12 % | 453,95 ha |
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogÚnes) |
910,80 ha | 76,43 % | 466,17 ha | 39,12 % | â444,62 ha |
ForĂȘts et milieux semi-naturels (forĂȘts, milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e, espaces ouverts sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation) |
54,12 ha | 4,54 % | 44,79 ha | 3,76 % | â9,33 ha |
ParallĂšlement, L'Institut Paris RĂ©gion, agence d'urbanisme de la rĂ©gion Ăle-de-France, a mis en place un inventaire numĂ©rique de l'occupation du sol de l'Ăle-de-France, dĂ©nommĂ© le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisĂ© rĂ©guliĂšrement depuis sa premiĂšre Ă©dition en 1982. RĂ©alisĂ© Ă partir de photos aĂ©riennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, Ă©quipements, activitĂ©s Ă©conomiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'Ă 81 postes, diffĂ©rente de celle de Corine Land Cover[35] - [36] - [Carte 2]. L'Institut met Ă©galement Ă disposition des outils permettant de visualiser par photo aĂ©rienne l'Ă©volution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune. Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă se regrouper au sein dâun Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis dâamĂ©nagement de lâespace au sein dâun SCoT, un document dâorientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă une grande Ă©chelle et Ă un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT SĂ©nartdont l'Ă©tude a Ă©tĂ© engagĂ©e en 2013, portĂ©e par le syndicat mixte de SĂ©nart Val de Seine (SYMSEVAS)[37].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en rĂ©vision[38]. Le zonage rĂ©glementaire et le rĂšglement associĂ© peuvent ĂȘtre consultĂ©s sur le GĂ©oportail de l'urbanisme[Carte 4].
Lieux-dits et Ă©carts
La commune compte 44 lieux-dits administratifs[Note 7] répertoriés consultables ici[39].
Quartiers
Outre le centre-ville historique de la commune, Lieusaint est composée de différents quartiers et lieux-dits : Villepecle, Varatre, Servigny, la PépiniÚre, Vernouillet, la BarriÚre, Lieusaint-Moissy-Gare, Passage à niveau 15, Passage à niveau 15 bis, Passage à niveau 16 et le quartier Sucrerie[40].
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 5 182 dont 44,5 % de maisons et 53 % d'appartements[Note 8].
Parmi ces logements, 95,9 % étaient des résidences principales, 0,7 % des résidences secondaires et 3,5 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 49 % contre 50,2 % de locataires[41] dont, 18,3 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 9] et, 0,8 % logés gratuitement.
Communications routiĂšres
Le territoire de la commune de Lieusaint est traversé du nord-ouest au sud-est par l'ancienne route nationale 6 (déclassée en route départementale D306 en Seine-et-Marne) et qui porte le nom de rue de Paris à Lieusaint.
La commune est aussi traversĂ©e du nord-ouest au sud-est par l'autoroute A5a, dont les sorties nos 10a, 10b et 10c permettent l'accĂšs Ă la ville de Lieusaint elle-mĂȘme (Ă l'est de l'autoroute) et Ă la zone d'activitĂ©s de CarrĂ© SĂ©nart (Ă l'ouest de l'autoroute). Elle est de mĂȘme desservie par les sorties nos 25 et 27 de la Francilienne (la N104 entre l'autoroute A4 et l'autoroute A6) qui longe son territoire au nord et au nord-ouest.
- Vue de l'autoroute A5a et de la sortie 10a pour l'accÚs ouest de Lieusaint et Carré Sénart.
- Sortie 25 de la N104 pour accéder au nord de Lieusaint.
- Sortie 27 de la N104 pour l'accÚs ouest de Lieusaint et Carré Sénart.
D'autres routes départementales relient Lieusaint aux communes voisines :
- Combs-la-Ville, au nord, par la D 50 (boulevard de L'Europe) ;
- Moissy-Cramayel, à l'est, par la D 1149 (avenue Réné-Cassin), la D 402 (avenue Paul-Delouvrier) et la D 2402 avenue Pierre-Point) ;
- Savigny-le-Temple, au sud, par la D 50 (avenue Paul-Delouvrier), la D 306 (avenue Henri-Poincaré) et la D 1150 (Les Hayettes) ;
- Saint-Pierre-du-Perray, à l'ouest, par la D 402 (CÎte de la Communauté) ;
- Tigery, au nord-ouest, par la route de Tigery Ă Lieusaint (route de Lieusaint Ă Tigery).
- Boulevard de l'Europe (D50), accĂšs nord Ă Lieusaint.
- Avenue Pierre-Point (D2402), accĂšs est Ă Lieusaint.
- Route des Hayettes (D1150), accĂšs sud Ă Lieusaint.
- CÎte de la Communauté (D402), accÚs ouest à Lieusaint.
Transports ferroviaires
Dans sa partie nord-est, le territoire de la commune est traversé par la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles (ancienne « ligne impériale » de la compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée) sur laquelle est implantée la gare de Lieusaint - Moissy (à la limite du territoire de la commune de Moissy-Cramayel), et par la LGV Sud-Est.
La gare de Lieusaint - Moissy est desservie par les trains de la ligne D du RER d'Ăle-de-France. Avec un cadencement de huit trains par heure aux heures de pointe et de quatre trains par heure en milieu de journĂ©e, les trains de la ligne D permettent, au dĂ©part de Lieusaint, de relier Paris en 40 min environ et Melun en 15 min environ. Le matin, trois trains sans arrĂȘt entre les gares de Lieusaint - Moissy et Paris-Gare-de-Lyon relient Lieusaint Ă Paris en 20 min[42].
Lignes de bus
Plusieurs lignes dâautobus desservent la commune :
- les lignes 14, 16, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 31, 50, 51, 52, 53, 55, 61A, 61B et 62C du réseau de bus de Sénart ;
- la ligne Citalien du réseau de bus Melibus ;
- la ligne 1 du réseau de bus T Zen ;
- ainsi que la ligne N132 du réseau de bus Noctilien.
- Un bus de la ligne 52 du réseau de bus de Sénart.
- Un bus du réseau Citalien à la gare de Lieusaint - Moissy.
- Un bus de la Ligne 1 du T Zen Ă la gare de Lieusaint - Moissy.
Toponymie
Le lieu oĂč se situe Lieusaint est mentionnĂ© dans un ouvrage sous lâappellation locus sanctus en 962[43], terme latin qui signifierait « lieu saint », en raison des cĂ©rĂ©monies religieuses qui s'y dĂ©roulaient Ă lâĂ©poque gauloise[40].
Sur des piÚces de monnaie datant de l'époque mérovingienne, le lieu est nommé loco sancto[43] - [44] - [45].
Dans différents ouvrages datant du début du XVIIIe siÚcle, Lieusaint est nommée « Lieur-Saint »[46] - [47] .
Histoire
Moyen Ăge
Des piĂšces de monnaie mĂ©rovingiennes ont Ă©tĂ© trouvĂ©es, indiquant lâexistence dâun atelier monĂ©taire sur le territoire[40].
Sous le rĂšgne de Charles V, la forĂȘt de SĂ©nart est un lieu des chasses princiĂšres[40].
Ăpoque moderne
Sous l'Ancien régime, la paroisse de Lieusaint (orthographié « Lieur-Saint ») & Ville-Pecque relÚve du Parlement, de l'élection et de la généralité de Paris.
Le dĂ©nombrement de l'Ălection de Paris en 1709 compte 40 feux dans la paroisse[46]. Le dictionnaire universel du Royaume de 1726 indique que Lieusaint et Ville-Pecque ont une population de 245 habitants[47].
Révolution française et Empire
Le dĂ©cret du de l'AssemblĂ©e constituante adopte la grandeur du quart du mĂ©ridien terrestre pour base du nouveau systĂšme de mesures qui sera dĂ©cimal. Les astronomes Jean-Baptiste Delambre et Pierre MĂ©chain sont chargĂ©s d'effectuer les opĂ©rations nĂ©cessaires pour dĂ©terminer cette base. Ă la fin du mois de , ils commencent l'exĂ©cution des travaux de la mesure d'un arc de mĂ©ridien par triangulation depuis Dunkerque jusqu'Ă Barcelone dans le but de fixer la valeur du mĂštre. Au sud de Paris, trois points gĂ©odĂ©siques, matĂ©rialisĂ©s par des bornes (appelĂ©es bases de mesure), sont installĂ©es en trois endroits : Lieusaint, Melun et Champcueil afin de former les points d'un triangle. La base de mesure de Lieusaint est nommĂ©e terme borĂ©al de Lieusaint[40] et celle de Melun est nommĂ©e terme austral de Melun. Pour valider les mesures de Delambre et MĂ©chain, deux tracĂ©s de rĂ©fĂ©rence de 6 000 toises du PĂ©rou ont Ă©tĂ© choisis : le premier, au nord de la France, entre Lieusaint et Melun, et le deuxiĂšme au sud, entre Le Vernet et Salses dans les PyrĂ©nĂ©es-Orientales. C'est la distance entre les deux bornes de Lieusaint et de Melun, d'une longueur de 6 075,90 toises (environ 11,842 km), mesurĂ©e trĂšs prĂ©cisĂ©ment en plaçant bout Ă bout Ă mĂȘme le sol des rĂšgles graduĂ©es de deux toises de long, qui servira de base aux calculs de triangulation effectuĂ©s par Delambre et Ă la dĂ©finition du mĂštre[48] - [49].
Le matin du , la malle-poste, allant de Paris Ă Lyon est dĂ©couverte abandonnĂ©e et pillĂ©e entre Lieusaint et Melun. Le postillon et le courrier ont Ă©tĂ© assassinĂ©s. Lâunique voyageur de la voiture a disparu. Le contenu de la malle-poste, 80 000 livres en monnaie et 7 millions de livres sous forme d'assignats, destinĂ©s Ă la solde des armĂ©es d'Italie, est volĂ©. LâenquĂȘte dĂ©signera le passager comme lâun des coupables, ainsi que quatre cavaliers qui ont Ă©tĂ© vus au relais de poste de Lieusaint avant lâheure de lâattaque.
XIXe siĂšcle
En 1849, la Compagnie du chemin de fer de Paris à Lyon met en service la ligne ferroviaire de Paris à Tonnerre. La construction de la gare de Lieusaint, sur le territoire de la commune, est une cause de conflit entre la compagnie ferroviaire et la commune voisine de Moissy-Cramayel qui proteste pour que la gare soit nommée « Lieusaint - Moissy » et qu'une sortie cÎté Moissy soit créée[50]. La gare a été entiÚrement reconstruite entre 2002 et 2005.
En 1866, le prix d'un aller Paris-Lieusaint coûtait 3,45 F en 1re classe, 2,60 F en 2e classe et 1,90 F en 3e classe[51].
XXe siĂšcle
Lieusaint est une des communes qui ont constituĂ© la ville nouvelle de SĂ©nart, opĂ©ration d'intĂ©rĂȘt national (OIN) regroupant 10 communes, rĂ©parties sur deux dĂ©partements. Le pĂ©rimĂštre de la ville nouvelle a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© fin 1969.
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Melun du département de Seine-et-Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la onziÚme circonscription de Seine-et-Marne.
Elle faisait partie de 1793 Ă 1991 du canton de Brie-Comte-Robert, annĂ©e oĂč elle intĂšgre le canton de Combs-la-Ville[52]. Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifiĂ©, passant de 4 Ă 5 communes.
Intercommunalité
L'aménagement de la ville nouvelle a été réalisé par un établissement public d'aménagement et trois syndicats communautaires d'aménagement (SCA), dont Sénart-Villeneuve, qui regroupait quatre communes de Seine-et-Marne, dont Lieusaint.
En 1984, les trois SCA sont remplacés par deux syndicats d'agglomération nouvelle (SAN), dont le syndicat d'agglomération nouvelle Sénart-Ville Nouvelle, qui se transforme le en communauté d'agglomération, sous le nom de communauté d'agglomération de Sénart, dont était membre Lieusaint.
Le , la communautĂ© d'agglomĂ©ration de SĂ©nart fusionne avec ses voisines (la communautĂ© dâagglomĂ©ration de SĂ©nart en Essonne, la communautĂ© d'agglomĂ©ration Seine-Essonne et la communautĂ© d'agglomĂ©ration Ăvry Centre Essonne), pour former la communautĂ© d'agglomĂ©ration Grand Paris Sud Seine Essonne SĂ©nart[53], dont est dĂ©sormais membre Lieusaint. L'ancien hĂŽtel de la communautĂ© d'agglomĂ©ration de SĂ©nart devient le siĂšge dĂ©libĂ©ratif de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Grand Paris Sud Seine Essonne SĂ©nart ; le siĂšge administratif Ă©tant situĂ© Ă Ăvry-Courcouronnes, dans les locaux de l'ancienne communautĂ© d'agglomĂ©ration Ăvry Centre Essonne.
Liste des maires
Politique de développement durable
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008[59].
Jumelages
Lieusaint a développé des associations de jumelage avec :
- Mederdra (Mauritanie) depuis 1987 ;
- Blomberg (Allemagne) depuis 2009.
Ăquipements et services
Eau et assainissement
Lâorganisation de la distribution de lâeau potable, de la collecte et du traitement des eaux usĂ©es et pluviales relĂšve des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rĂŽle des EPCI Ă fiscalitĂ© propre en leur transfĂ©rant cette compĂ©tence. Ce transfert devait en principe ĂȘtre effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilitĂ© dâun report de ce transfert au [60] - [61].
Assainissement des eaux usées
En 2020, la commune de Lieusaint gĂšre le service dâassainissement collectif (collecte et ) en rĂ©gie directe, câest-Ă -dire avec ses propres personnels[62].
Lâassainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[63]. Le Syndicat mixte d'assainissement du Nord-Est (SIANE) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et lâentretien des installations[62] - [64].
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la Communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [62] - [65].
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[66] - [Note 10].
En 2020, la commune comptait 13 804 habitants[Note 11], en augmentation de 13,79 % par rapport Ă 2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Lieusaint est située dans l'académie de Créteil. Elle administre dix écoles communales, dont cinq écoles maternelles et cinq écoles élémentaires réparties dans les cinq groupes scolaires de la commune : l'école la Chasse, l'école l'Eau Vive, l'école Jules Ferry, l'école Antoine Laurent de Lavoisier et l'école le Petit Prince[68] - [69].
- L'Ă©cole de la Chasse.
- L'ecole de l'Eau Vive.
- L'Ă©cole le Petit-Prince.
Le département gÚre deux collÚges situés sur le territoire de la commune : le collÚge de la Pyramide et le collÚge Saint-Louis[70] - [69].
Les lycéens ont accÚs au lycées intercommunaux des villes voisines : le lycée de la Mare Carrée de Moissy-Cramayel, le lycée de Gallilée de Combs-la-ville et le lycée polyvalent Pierre MendÚs de Savigny-le-Temple[69].
Deux établissements d'études supérieures sont installés à Lieusaint : l'Institut universitaire de technologie (IUT) de Sénart et l'Institut catholique d'arts et métiers (Icam, site de Grand Paris Sud)[69] - [71].
- Le collĂšge de la Pyramide.
- L'IUT de Lieusaint.
- L'Icam.
Culture
La commune de Lieusaint dispose de plusieurs centres culturels et artistiques sur son territoire :
- la maison des cultures et des arts de Lieusaint, centre culturel réalisé de 2010 à 2012 par le SAN de Sénart dans l'ancienne Grande Ferme, rue de Paris - l'ancienne grange a été aménagée en médiathÚque et l'ex-maison de maßtre a été transformée en maison des cultures et des arts - qui dispose de deux salles d'exposition et trois pour les arts plastiques[72] ;
- le centre culturel la Marge, qui héberge la Compagnie du Théùtre de la Mezzanine dirigée par Denis Chabroullet, et qui propose des ateliers et des spectacles ;
- Le théùtre de Sénart, situé allée de la Mixité, dans la zone d'activité de Carré Sénart.
- La maison des cultures et des arts.
- Le centre culturel la Marge.
- Le théùtre de Sénart.
Sports
La commune de Lieusaint dispose de plusieurs infrastructures sportives[17] dont :
- le gymnase Richard-Dacoury, comprenant : une salle omnisports, une salle polyvalente et des terrains extérieurs pour le football, le handball et le roller ;
- le gymnase Lavoisier, comprenant : une salle omnisports, une salle de gymnastique, un dojo, une salle de danse et, à l'extérieur, une piste d'athlétisme de 200 m et un terrain de basket-ball ;
- la salle polyvalente de la Chasse, comprenant : une salle omnisports et un city-stade pour le football et le basket-ball ;
- un parc omnisports, comprenant : trois terrains de football, trois courts de tennis extérieurs, deux courts de tennis couverts, un boulodrome et un city-stade ;
- un stade de base-ball en gazon synthétique ;
- une aire de street workout.
- Le gymnase Richard-Dacoury.
- La salle polyvalente de la Chasse.
- Le stade de baseball de Lieusaint.
Lieux de cultes
La commune de Lieusaint fait partie de la paroisse catholique de Lieusaint - Moissy - RĂ©au, laquelle est rattachĂ©e au pĂŽle missionnaire de Brie-SĂ©nart qui regroupe 24 Ă©glises dans 23 communes de Seine-et-Marne, au sein du diocĂšse de Meaux[73]. Elle dispose d'un lieu de culte catholique : lâĂ©glise Saint-Quintien[74].
Lieusaint dispose en outre d'une église baptiste, l'église Biblique Baptiste[75], et de salles de priÚres musulmane gérées par l'Amicale des musulmans de Lieusaint[76]. Une mosquée est en cours de construction depuis 2015[77].
- LâĂ©glise Saint-Quintien.
- L'Ă©glise Biblique Baptiste et les salles de priĂšres salles de musulmane.
- La nouvelle mosquée de Lieusaint.
Ăconomie
- Le centre commercial Carré Sénart[78] : il abrite un cinéma de dix-sept salles, un hypermarché (Carrefour) et plusieurs dizaines de boutiques sur deux niveaux.
- Le Carré Sénart est en pleine extension et continue de se développer sur la partie Nord (Shopping Parc, 13 nouvelles enseignes). Par ailleurs, les premiers immeubles de bureaux (Trésor public), ainsi qu'une résidence hÎteliÚre de luxe (Clarion) ont vu le jour respectivement en 2005 et 2008.
Agriculture
Lieusaint est dans la petite région agricole dénommée la « Brie française », (ou Basse-Brie), une partie de la Brie autour de Brie-Comte-Robert[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 12] de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[79].
Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂȘte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomĂšne de disparition des terres cultivables (prĂšs de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[80]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune oĂč le nombre dâexploitations est passĂ© de 8 en 1988 Ă 3 en 2010. ParallĂšlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 130 ha en 1988 Ă 136 ha en 2010[79]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Lieusaint, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension Ă©conomique[79] - [Note 13] | |||
Nombre dâexploitations (u) | 8 | 5 | 3 |
Travail (UTA) | 51 | 27 | 24 |
Surface agricole utilisée (ha) | 1 036 | 804 | 407 |
Cultures[81] | |||
Terres labourables (ha) | 962 | 769 | 376 |
Céréales (ha) | 474 | 482 | 242 |
dont blé tendre (ha) | 333 | 325 | 163 |
dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) | 134 | s | s |
Tournesol (ha) | 34 | ||
Colza et navette (ha) | s | s | s |
Ălevage[79] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 14]) | 0 | 0 | 0 |
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'Ă©glise Saint-Quintien datant du XIIe siĂšcle. Elle comprend une cloche datant de 1727[82].
- Le terme borĂ©al de Lieusaint. Afin d'adopter un nouveau systĂšme unifiĂ© de poids et de mesures, l'AssemblĂ©e constituante dĂ©cide d'envoyer une expĂ©dition menĂ©e par Delambre et MĂ©chain afin de mesurer la portion du mĂ©ridien comprise entre Dunkerque et Barcelone. En 1798 a lieu la mesure au sol de la base entre Melun et Lieusaint, avec des rĂšgles d'une toise (environ deux mĂštres). Des pyramidions sont disposĂ©s aux extrĂ©mitĂ©s. Aujourd'hui, seul est conservĂ© celui de Lieusaint. Le pyramidion de Lieusaint, borne borĂ©ale du dispositif. Il se situe au sud du centre-ville Ă l'intersection de la rue de Paris et du boulevard SchĆlcher. Une coulĂ©e douce, entre la gare et cette borne, retrace, par des panneaux, l'historique de cette expĂ©dition. Des plaques au sol prĂ©sentent quelques mesures anciennes.
- Le chùteau de la BarriÚre, ou chùteau Berger, construit en 1910 par Jean-Baptiste Gobert-Martin, industriel et philanthrope, propriétaire des Grands Magasins Réaumur. Le domaine est racheté en 1972 par la société Berger qui y installe son siÚge social et construit une usine de sirops. AprÚs la fermeture de l'usine en 2003, le domaine est vendu à en 2005 à une société financiÚre. Le chùteau est actuellement à l'abandon, un projet de construction de 485 logements et d'une résidence pour personnes ùgées est à l'étude.
- L'Ă©glise Saint-Quintien.
- Le chùteau de la BarriÚre au début du XXe siÚcle.
- Une des plaques au sol rappelant les mesures de Delambre.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Baptiste Gobert-Martin (1848-1921), propriétaire du chùteau de la BarriÚre, y résida.
La légende de la Dame bleue
Une lĂ©gende celtique dit qu'une source d'une grande puretĂ© se situait au centre de la forĂȘt de Lieusaint qui Ă©tait la demeure de la Dame bleue, une fĂ©e dont lâorigine remonte aux temps gaulois. Deux fois par an, les druides cĂ©lĂ©braient l'esprit de la forĂȘt[83]. La lĂ©gende raconte aussi qu'au Moyen Ăge les souverains ne pourchassaient aucun gibier dans la forĂȘt de Lieusaint, mais Ă©taient en quĂȘte de la Dame bleue[84]. Une fĂȘte est organisĂ©e depuis 2002 chaque annĂ©e au mois de mai Ă Lieusaint sur le thĂšme de la lĂ©gende de la Dame Bleue[85] - [86].
HĂ©raldique et logotype
La commune de Lieusaint ne possĂšde pas de blason. Elle sâest cependant dotĂ©e dâun logotype dont les composantes reprĂ©sentent des Ă©lĂ©ments historiques ou gĂ©ographiques de son territoire : la forĂȘt de Lieusaint, la route royale qui traverse la commune et la Dame bleue.
Voir aussi
Bibliographie
- Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Lieusaint », p. 306â307
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Lieusaint sur le site de la CA Grand Paris Sud
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- La distance est mesurée entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluée à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Contrairement au hameau ou Ă©cart qui est un groupe dâhabitations , un lieu-dit n'est pas forcĂ©ment un lieu habitĂ©, il peut ĂȘtre un champ, un carrefour ou un bois...
- En raison des arrondis, la somme des pourcentages nâest pas toujours Ă©gale Ă 100 %.
- Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
- L'UnitĂ© gros bĂ©tail alimentation totale (UGBTA) est une unitĂ© employĂ©e pour pouvoir comparer ou agrĂ©ger des effectifs animaux dâespĂšces ou de catĂ©gories diffĂ©rentes (par exemple, une vache laitiĂšre = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mĂšre = 0,45 UGBTA).
- Cartes
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- « Lieusaint - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
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