Combs-la-Ville
Combs-la-Ville est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne en rĂ©gion Ăle-de-France.
Combs-la-Ville | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Ăle-de-France | ||||
DĂ©partement | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Melun | ||||
Intercommunalité | CA Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart | ||||
Maire Mandat |
Guy Geoffroy (LR) 2020-2026 |
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Code postal | 77380 | ||||
Code commune | 77122 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Combs-la-Villais | ||||
Population municipale |
21 657 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 1 496 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 40âČ nord, 2° 34âČ est | ||||
Altitude | Min. 43 m Max. 91 m |
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Superficie | 14,48 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pĂŽle principal) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Combs-la-Ville (bureau centralisateur) |
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LĂ©gislatives | 9e circonscription de Seine-et-Marne | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
GĂ©olocalisation sur la carte : Ăle-de-France
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Liens | |||||
Site web | combs-la-ville.fr | ||||
La commune appartient Ă la ville nouvelle de SĂ©nart.
GĂ©ographie
Localisation
Combs-la-Ville est une commune situĂ©e dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne faisant partie de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Grand Paris Sud Seine Essonne SĂ©nart. La ville est situĂ©e Ă 28 km au sud-est de Paris et Ă un peu plus de 16 km au nord de Melun, prĂ©fecture du dĂ©partement. Limitrophe du dĂ©partement de l'Essonne, elle est localisĂ©e entre la forĂȘt de SĂ©nart Ă l'ouest, la riviĂšre de l'Yerres au nord et le plateau de Brie Ă l'est et au sud. Elle est traversĂ©e dans sa partie sud par la nationale 104 appelĂ©e « la Francilienne ».
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont :
- au nord : Varennes-Jarcy ;
- au nord est : Brie-Comte-Robert et son lieu-dit Villemeneux ;
- Ă l'est : Ăvry-GrĂ©gy-sur-Yerre ;
- Ă l'ouest : Quincy-sous-SĂ©nart ;
- au sud : Lieusaint et Moissy-Cramayel ;
- au sud-ouest : Tigery
RĂ©seau hydrographique
Le réseau hydrographique de la commune se compose de dix cours d'eau référencés :
- la riviĂšre lâYerres, longue de 98,23 km[1], affluent en rive droite de la Seine, ainsi que :
- le fossé 01 du Bois de Tigery, 2,14 km[5], et ;
- le fossé 01 du Bois Labrune, 3,18 km[6], affluents du ruisseau des Hauldres ;
- le canal 01 de la Commune de Soisy-sur-Seine, 4,32 km[9], qui conflue avec le fossé Daniel ;
- le canal 01 de la Commune de Quincy-sous-SĂ©nart, 1,94 km[10].
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 10,46 km[11].
Gestion des cours d'eau
Afin dâatteindre le bon Ă©tat des eaux imposĂ© par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intĂ©grĂ©e sâarticulent Ă diffĂ©rentes Ă©chelles : le SDAGE, Ă lâĂ©chelle du bassin hydrographique, et le SAGE, Ă lâĂ©chelle locale. Ce dernier fixe les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le dĂ©partement de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[12].
La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvĂ© le . Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de lâYerres, d'une superficie de 1 017 km2, parcouru par un rĂ©seau hydrographique de 450 kilomĂštres de long environ, rĂ©partis entre le cours de lâYerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Ătang de Beuvron, la Visandre, lâYvron, le BrĂ©on, lâAvon, la Marsange, la Barbançonne, le RĂ©veillon[13]. Le pilotage et lâanimation du SAGE sont assurĂ©s par le syndicat mixte pour lâAssainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de lâYerres (SYAGE), qualifiĂ© de « structure porteuse »[14].
Climat
ParamÚtres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 11,3 °C |
La commune bĂ©nĂ©ficie dâun « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type affecte lâensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalitĂ© des communes de Seine-et-Marne[15]. Il est caractĂ©risĂ© par une pluviomĂ©trie rĂ©partie tout au long de l'annĂ©e et des tempĂ©ratures gĂ©nĂ©ralement modĂ©rĂ©es[16].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[15]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Cette Ă©volution peut ĂȘtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă 11 km Ă vol d'oiseau[17], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[18] Ă 11,6 °C pour 1991-2020[19].
Milieux naturels et biodiversité
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire.
Le territoire communal de Combs-la-Ville comprend deux ZNIEFF de type 2[Note 2] - [20] :
- la « Basse vallée de l'Yerres » (669,56 ha), couvrant 15 communes dont 3 en Seine-et-Marne, 8 dans l'Essonne et 4 dans le Val-de-Marne[21] ;
- la « ForĂȘt de Senart » (3 563,72 ha), couvrant 11 communes dont 1 en Seine-et-Marne et 10 dans l'Essonne[22].
Urbanisme
Typologie
Combs-la-Ville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [23] - [24] - [25]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[26] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[27] - [28].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[29] - [30].
Lieux-dits et Ă©carts
La commune compte 81 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[31].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (46,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (59,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (46,3% ), zones urbanisĂ©es (29,8% ), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (12,1% ), forĂȘts (7,9% ), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (3% ), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,8 %)[32].
ParallĂšlement, L'Institut Paris RĂ©gion, agence d'urbanisme de la rĂ©gion Ăle-de-France, a mis en place un inventaire numĂ©rique de l'occupation du sol de l'Ăle-de-France, dĂ©nommĂ© le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisĂ© rĂ©guliĂšrement depuis sa premiĂšre Ă©dition en 1982. RĂ©alisĂ© Ă partir de photos aĂ©riennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, Ă©quipements, activitĂ©s Ă©conomiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'Ă 81 postes, diffĂ©rente de celle de Corine Land Cover[33] - [34] - [Carte 1]. L'Institut met Ă©galement Ă disposition des outils permettant de visualiser par photo aĂ©rienne l'Ă©volution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă se regrouper au sein dâun Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis dâamĂ©nagement de lâespace au sein dâun SCoT, un document dâorientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă une grande Ă©chelle et Ă un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT SĂ©nartdont l'Ă©tude a Ă©tĂ© engagĂ©e en 2013, portĂ©e par le syndicat Mixte de SĂ©nart Val de Seine (SYMSEVAS)[35].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvĂ©[36]. Le zonage rĂ©glementaire et le rĂšglement associĂ© peuvent ĂȘtre consultĂ©s sur le GĂ©oportail de l'urbanisme[Carte 3].
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 9 197 dont 54,4 % de maisons et 44,6 % dâappartements.
Parmi ces logements, 92,9 % étaient des résidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 6,6 % des logements vacants.
La part des mĂ©nages propriĂ©taires de leur rĂ©sidence principale sâĂ©levait Ă 64,9 % contre 34 % de locataires[37], dont 17,4 % de logements HLM louĂ©s vides (logements sociaux)[Note 6] et 1,2 % logĂ©s gratuitement.
Voies routiĂšres
En venant de Paris :
- autoroute A4 puis RN 104 (La Francilienne) direction Melun-SĂ©nart, sortie no 24 (Combs-la-Ville) ;
- autoroute A6 jusqu'Ă Ăvry puis RN 104 (La Francilienne), sortie no 25 (Lieusaint) ;
- RN 6 puis autoroute A5, puis premiÚre sortie RN 104 (La Francilienne) direction Marne-la-Vallée, puis sortie no 24 (Combs-la-Ville).
En venant de province :
- autoroute A4 puis RN 104 (La Francilienne) direction Melun-SĂ©nart, sortie no 24 (Combs-la-Ville) ;
- autoroute A6 jusqu'Ă Ăvry puis RN 104 (La Francilienne), sortie no 25 (Lieusaint) ;
- Autoroute A5 puis RN 104 (La Francilienne).
Transport ferroviaire
- RER D Paris (Gare de Lyon) â Melun, Gare de Combs-la-Ville - Quincy.
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous la forme « Villa cognominata Cumbis in pago Parisiaco » en 576[38] et 655[39] ; In Cumbis au IXe siÚcle[40] ; « Villa Cumbis in territorio Briacensi sita » en 1061[41] ; Villa que Cons vocatur en 1153[42] ; Cuns en 1197[43] ; Cons en 1198[44] ; Parrochia de Comis[45] et Combs en 1216[46] ; Consvilla en 1228[47] ; Parrochia de Combisvilla en 1235[48] ; G. de Cumbisvilla en 1237[49] ; Coms en 1272[50] ; Quons, Quoons la ville en 1319[51] ; Cons la ville[52], Cuons la ville[53] et Coignevilla en 1331[54] ; Conz la ville en 1340[55] ; Conbisvilla en 1356[56] ; Combz la ville en 1405[57] ; Conlaville en 1409[47] ; Camps la ville en Brye en 1673[58] ; Comblaville en 1770[59] - [60].
Combs-la-Ville est formé sur le radical celtique Cumba, passé au roman et au français dialectal, combe qui désigne une vallée[61].
Histoire
En 636, le roi Dagobert lĂšgue sa terre de Combs (cumbis) Ă lâabbaye de Saint-Vincent, qui se nommera plus tard Saint-Germain-des-PrĂ©s.
En 1783, le comte de Provence, frÚre pußné du roi Louis XVI et futur roi Louis XVIII, est propriétaire de Combs-la-Ville.
La gare de Combs-la-Ville - Quincy est inaugurée le 12 août 1849, puis reconstruite en 1981.
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Melun du département de Seine-et-Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la neuviÚme circonscription de Seine-et-Marne.
Elle faisait partie de 1793 Ă 1991 du canton de Brie-Comte-Robert, annĂ©e oĂč elle devient le chef-lieu du canton de Combs-la-Ville[62]. Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifiĂ©, passant de 4 Ă 5 communes.
Intercommunalité
Combs-la-Ville est l'une des communes qui composent la ville nouvelle de Melun-Sénart, administrée par deux « syndicats communautaires d'aménagement » (SCA) de la ville nouvelle de Sénart, le Grand-Melun et Sénart-Villeneuve.
Le le SAN prend l'appellation de syndicat d'agglomération nouvelle de Sénart-Ville Nouvelle en retirant Melun de son nom. Le , le SAN est transformée en communauté d'agglomération[63], dont était membre la ville.
Cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines afin de former, le , la communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart, dont est désormais membre Combs-la-Ville.
Tendances politiques et résultats
Les élections municipales 2001 et 2008 ont vu les listes conduites par le candidat UMP Guy Geoffroy l'emporter de façon modérée au premier tour avec respectivement 54,57 % et 51,13 % des voix des votants[64]. Quant à l'élection de 2014, la victoire fut bien plus nette avec 69,85 % des voix des votants, contre la liste de Philippe Sainsard (PS) : 30,14 %, avec un taux de participation de 54,65 %[64]. Cette élection a donc suivi la tendance nationale de 2014 à voter plus à droite que précédemment, notamment du fait de l'impopularité du gouvernement PS mené par François Hollande auprÚs de la population française.
Liste des maires
Politique de développement durable
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2005[70].
Jumelages
Ville | Pays | PĂ©riode | ||
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Baia Mare[71] | Roumanie | depuis le | ||
Duderstadt[71] | Allemagne | depuis | ||
DĂĄli[71] - [72] | Chypre | depuis le | ||
Oswestry[71] | Royaume-Uni | depuis | ||
Petite-Ăle[71] | France | depuis | ||
R'Kiz[71] | Mauritanie | depuis | ||
Salaberry-de-Valleyfield[71] | Canada | depuis |
Ăquipements et services
Eau et assainissement
Lâorganisation de la distribution de lâeau potable, de la collecte et du traitement des eaux usĂ©es et pluviales relĂšve des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rĂŽle des EPCI Ă fiscalitĂ© propre en leur transfĂ©rant cette compĂ©tence. Ce transfert devait en principe ĂȘtre effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilitĂ© dâun report de ce transfert au [73] - [74].
Assainissement des eaux usées
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Combs-la-Ville est assurée par le syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne (SIAAP) pour le transport et la dépollution[75] - [76] - [77].
Lâassainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[78]. La communautĂ© d'agglomĂ©ration Marne et Gondoire (CAMG) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et lâentretien des installations[75] - [79].
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la Communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [75] - [80] - [81].
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[82] - [Note 7].
En 2020, la commune comptait 21 657 habitants[Note 8], en diminution de 2,05 % par rapport Ă 2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités
- Le , le Premier ministre français Dominique de Villepin est officiellement venu inaugurer la nouvelle mairie de Combs-la-Ville, en présence du député-maire de Combs-la-Ville Guy Geoffroy.
Ăconomie
Commerce
La commune se retrouve confrontée à de nombreuses grosses structures commerciales tout autour. Le centre commercial Carré Sénart n'est pas loin au sud, et il concentre nombre de commerces (tels que Carrefour, Célio, Desigual ou encore Darty) qui auraient pu s'implanter en son absence dans le centre de Combs-la-Ville. Enfin, il existe une forte évasion commerciale vers le centre commercial Val d'Yerres 2 de Boussy-Saint-Antoine, dans l'Essonne, qui par sa situation sert de lieu d'achats pour nombre d'habitants des environs.
Enfin, l'explosion, quoique ralentie et en légÚre régression depuis 2007, du nombre d'administrés à Combs-la-Ville depuis les années 1990 explique le manque de commerces, car la ville n'a jamais été trÚs commerçante auparavant étant trop petite en nombre d'habitants.
La municipalité tente de redonner vie à l'hypercentre avec la finalisation récente de la place de l'An 2000 qui devrait redorer légÚrement le commerce de centre-ville de la commune.
Un restaurant McDonald's est implanté depuis le , vers la sortie sud de la commune.
Agriculture
Combs-la-Ville est dans la petite région agricole dénommée la « Brie française », (ou Basse-Brie), une partie de la Brie autour de Brie-Comte-Robert[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[84].
Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂȘte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomĂšne de disparition des terres cultivables (prĂšs de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[85]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune oĂč le nombre dâexploitations est passĂ© de 7 en 1988 Ă 4 en 2010. ParallĂšlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 93 ha en 1988 Ă 137 ha en 2010[84]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Combs-la-Ville, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
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Dimension Ă©conomique[84] - [Note 10] | |||
Nombre dâexploitations (u) | 7 | 4 | 4 |
Travail (UTA) | 12 | 5 | 4 |
Surface agricole utilisée (ha) | 652 | 535 | 549 |
Cultures[86] | |||
Terres labourables (ha) | 650 | 535 | 549 |
Céréales (ha) | 421 | 377 | 324 |
dont blé tendre (ha) | 299 | 255 | 185 |
dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) | 114 | s | s |
Tournesol (ha) | s | ||
Colza et navette (ha) | 72 | 83 | s |
Ălevage[84] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 11]) | 7 | 0 | 0 |
Culture locale et patrimoine
Monuments civils
- Ăcole Sommeville.
- Parc Mennechy.
- ChĂąteau de la Fresnaye.
- Rue des Vignes.
- ChĂąteau des Marronniers (ancien hĂŽtel de ville).
Monuments religieux
- Ăglise Saint-Vincent (reconstruite au dĂ©but du XXe siĂšcle avec conservation d'un clocher carrĂ©e ainsi que de bases et chapiteaux de piliers fin XIIe siĂšcle/dĂ©but XIIIe siĂšcle[87].)
- Maison communautaire des Musulmans.
- Synagogue et centre communautaire de culture juifs.
Espaces verts
- Parc Arthur-Chaussy.
- ForĂȘt de SĂ©nart.
- Promenades le long de la riviĂšre l'Yerres.
- Parc Central.
- Bois l'Ă©vĂȘque.
- Site de la Couture
Patrimoine culturel
La Coupole, Ćuvre de l'architecte Jean Nouvel[88], est un lieu multiculturel qui inclut une mĂ©diathĂšque, un cinĂ©ma, une salle de musique, une salle de danse comme des espaces de rĂ©union et de restauration[89].
La Maison des Jeunes et de la Culture permet la pratique de la musique (tam-tam, rap, rock...), et accueille Ă©galement un club d'aquariophilie.
Personnalités liées à la commune
- Au XVIIIe siÚcle, quatre filles de Jean Jouvenet (1644-1717), peintre ordinaire du roi, séjournent réguliÚrement à Combs-la-Ville, dans une maison de campagne ayant appartenu à la famille Lordelot. L'une se marie dans cette paroisse, les trois autres y décÚdent[90].
- Elisabeth-Anne Jouvenet (1684[91]-?) Ă©pouse le 9 novembre 1712 en l'Ă©glise paroissiale Saint-Vincent de Combs Bernard-Claude Lordelot (v. 1677- ?), avocat au parlement, 35 ans, fils de Benigne Lordelot, Ă©galement avocat au parlement. Jouvenet pĂšre, Mlles Marie-Anne, Marie-Magdelaine et Catherine Jouvenet, sĆurs de l'Ă©pousĂ©e assistent Ă la cĂ©rĂ©monie. Ces derniĂšres, non mariĂ©es, sont rĂ©guliĂšrement accueillies dans l'ancienne maison de campagne des parents Lordelot qui Ă©choit successivement Ă leur fils Bernard-Claude Lordelot (en 1720) et Ă sa veuve (vers 1738?). Les trois sĆurs de celle-ci y dĂ©cĂšdent et sont inhumĂ©es Ă Combs-la-Ville dans la nef de l'Ă©glise Saint-Vincent[90] ;
- Marie-Anne Jouvenet (1681[91]-1740[90]), « fille majeure », inhumée le 22 octobre 1740 (morte la veille).
- Marie-Magdelaine (1682[91]-1746[90]), « damoiselle », inhumée le 26 octobre 1746 (morte la veille).
- Catherine Jouvenet (?-1750[90]), « fille de défunt Jean-Jouvenet », inhumée le 23 novembre 1750 (morte l'avant-veille).
Jean II Restout[92] (1692-1768), leur cousin germain, peintre ordinaire du roi, assiste aux funérailles de Marie-Anne et de Marie-Magdelaine Jouvenet[90].
- Victor Cherbuliez (1829-1899), romancier, auteur dramatique, essayiste et critique littéraire, mort dans la commune.
- Adolphe Paban (1839-XXe), littérateur, est né dans la commune.
- Gustave Caillebotte (1848-1894), peintre impressionniste, vient souvent Ă la propriĂ©tĂ© Caillebotte Ă Yerres, Ă partir de 1872 jusqu'en 1879, puiser son inspiration sur les bords de la riviĂšre du mĂȘme nom. Il peint plus de 80 tableaux avec des vues de la rĂ©gion.
- Laurent Tailhade (1854-1919), polémiste et poÚte, mort dans la commune.
- René Lalique (1860-1945), achÚte en 1913 une verrerie installée dans la commune.
- Helena Rubinstein (1870-1965), industrielle et fondatrice de la sociĂ©tĂ© du mĂȘme nom, transforme en 1936 le moulin du Breuil, lieu historique de la commune, en rĂ©sidence secondaire[93].
- Christiane Spoturno-Coty (1904-2005), mécÚne et fille du parfumeur François Coty, achÚte en 1963 le moulin du Breuil.
- Edmonde Charles-Roux (1920-2016), femme de lettres, commence en 1961 l'Ă©criture de son premier roman Oublier Palerme au Moulin du Breuil, dans une des maisons prĂȘtĂ©e par son amie Helena Rubinstein. L'ouvrage sera couronnĂ© par le Prix Goncourt en 1966 et fera l'objet d'un film rĂ©alisĂ© par Francesco Rosi en 1989.
- Bernard Tapie (1943-2021), homme d'affaires, locataire depuis 1999 du moulin du Breuil comme résidence secondaire, achÚte cette propriété en 2010 à travers une société anglaise.
- Laurent Fignon (1960-2010), cycliste, a pris sa premiĂšre licence au club de la commune.
- Patricia Girard (1968), athlĂšte, entraĂźne une Ă©quipe dans la commune depuis 2009.
- Erwan Baynaud (1983), acteur, né dans la commune.
- Chris Mavinga (1991), footballeur, a joué dans la commune de 1999 à 2004.
- Sheila (1945), chanteuse, a vécu dans la commune pendant son enfance.
HĂ©raldique
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Les armes de la ville se blasonnent ainsi : dâazur aux trois fleurs de lys dâor accompagnĂ©es, en abĂźme, dâun Ă©cusson cousu de sable aux trois besants dâargent, chaussĂ© aussi dâor, au chef cousu de gueules chargĂ© dâune couronne Ă lâantique dâor. |
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Photos
- Vue sur une des rues principales de Combs-la-Ville.
- La mairie de Combs-la-Ville.
- L'ancienne mairie de Combs-la-Ville.
- Le stade Alain-Mimoun Ă Combs-la-Ville.
- Le moulin Lalique Ă Combs-la-Ville.
Voir aussi
Bibliographie
- Histoire de Combs-La-Ville des origines à la Révolution (1995) de Joseph Perret édité par la ville de Combs-la-Ville
- Histoire de Combs-La-Ville de la Révolution à l'an 2000 (2000) de Joseph Perret édité par la ville de Combs-la-Ville.
- Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Combs-la-Ville », p. 303â305
- Ăvolution de Combs-la-ville, du fond des Ăąges Ă nos jours, Hiltenbrand, Jackie, Ă©ditions Amatteis.
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
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- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Combs-la-Ville sur le site de la CA Grand Paris Sud
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Contrairement au hameau ou Ă©cart qui est un groupe dâhabitations , un lieu-dit n'est pas forcĂ©ment un lieu habitĂ©, il peut ĂȘtre un champ, un carrefour ou un bois...
- Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
- L'UnitĂ© gros bĂ©tail alimentation totale (UGBTA) est une unitĂ© employĂ©e pour pouvoir comparer ou agrĂ©ger des effectifs animaux dâespĂšces ou de catĂ©gories diffĂ©rentes (par exemple, une vache laitiĂšre = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mĂšre = 0,45 UGBTA).
- Cartes
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Références
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- Auguste Jal, Dictionnaire critique de biographie et d'histoire, Paris, Plon, 1872, pp. 709-711 (en ligne).
- Jean II Restout (1692-1768), neveu et filleul de Jean Jouvenet, orphelin de sa mĂšre Magdeleine Jouvenet vers l'Ăąge de 6 ans et de son pĂšre Ă 10 ans, a des liens forts avec la famille Jouvenet, au sein de laquelle il a Ă©tĂ© recueilli, Ă©levĂ© et Ă©duquĂ© avec ses cousins et cousines et oĂč il a notamment bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une solide formation de peintre auprĂšs de son oncle. Dans le registre des inhumations de Combs-la-Ville, il est qualifiĂ© de « peintre ordinaire du Roy, professeur de son acadĂ©mie royale » (1740), de « peintre ordinaire du Roy, adjoint recteur de lâaccadĂ©mie Royalle de peinture » (1746), « de la paroisse St-Germain l'Auxerrois Ă Paris, dans le cloĂźtre St-Nicolas du Louvre, rue Fromenteau » (1740, 1746).
- Catherine Jazdzewski, Helena Rubinstein, Ă©d. Assouline, 1999, p. 78.