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Boussy-Saint-Antoine

Boussy-Saint-Antoine[1] (prononcé [busi sɛ̃t̪ ɑ̃t̪wan] ) est une commune française située à vingt-trois kilomètres au sud-est de Paris dans le département de l'Essonne en région Île-de-France.

Boussy-Saint-Antoine
Boussy-Saint-Antoine
La mairie.
Blason de Boussy-Saint-Antoine
Blason
Boussy-Saint-Antoine
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Essonne
Arrondissement Évry
Intercommunalité Communauté d'agglomération Val d'Yerres Val de Seine
Maire
Mandat
Romain Colas
2020-2026
Code postal 91800
Code commune 91097
Démographie
Gentilé Buxaciens ou Buxassiens
Population
municipale
7 980 hab. (2020 en augmentation de 15,18 % par rapport à 2014)
Densité 2 752 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 41′ 19″ nord, 2° 31′ 47″ est
Altitude Min. 39 m
Max. 90 m
Superficie 2,9 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Épinay-sous-Sénart
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
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Boussy-Saint-Antoine
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Boussy-Saint-Antoine
Liens
Site web ville-boussy.fr

    Ses habitants sont appelés les Buxaciens ou Buxassiens[Note 1] - [2].

    Géographie

    Situation

    Position de Boussy-Saint-Antoine en Essonne.
    Occupation des sols.
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Espace urbain construit 41,3 % 120,45
    Espace urbain non construit 13,1 % 38,12
    Espace rural 45,6 % 132,79
    Source : Iaurif[3]

    Située en lisière de la forêt de Sénart, Boussy-Saint-Antoine est traversée par l'Yerres.

    Boussy-Saint-Antoine est située à vingt-trois kilomètres au sud-est de Paris-Notre-Dame[4], point zéro des routes de France, neuf kilomètres au nord-est d'Évry[5], dix kilomètres au nord-est de Corbeil-Essonnes[6], vingt kilomètres au nord-est de Montlhéry[7], vingt-deux kilomètres au sud-est de Palaiseau[8], vingt-quatre kilomètres au nord-est d'Arpajon[9], vingt-six kilomètres au nord-est de La Ferté-Alais[10], trente-deux kilomètres au nord-est de Milly-la-Forêt[11], quarante kilomètres au nord-est d'Étampes[12], quarante-deux kilomètres au nord-est de Dourdan[13].

    Hydrographie

    La commune est arrosée par la rivière l'Yerres, le Rû du Gord et le Rû de la Passe d'eau, le long du champ de la Roze.

    Relief et géologie

    Le point le plus bas de la commune est situé à trente-neuf mètres d'altitude et le point culminant à quatre-vingt-dix mètres[14].

    Communes limitrophes

    Climat

    Boussy-Saint-Antoine est située en ÃŽle-de-France et bénéficie d'un climat océanique dégradé aux hivers frais et étés doux, avec des précipitations régulières sur l'ensemble de l'année. En moyenne annuelle, la température s'établit à 10,8 °C, avec une moyenne maximale annuelle de 15,2 °C et une moyenne minimale de 6,4 °C. Le record de température la plus basse fut établi le avec −19,8 °C. La moindre densité urbaine explique une différence négative de deux à trois degrés relevée entre Brunoy et Paris. L'ensoleillement totalisant 1 798 heures est comparable à l'ensemble des régions au nord de la Loire mais moindre qu'au nord du département par la présence fréquente de nappe de brume à proximité de l'Yerres et de la vaste forêt de Sénart. Enfin, les précipitations s'établissent à 598,3 millimètres annuels, avec une moyenne mensuelle proche de cinquante millimètres et une pointe à soixante-trois millimètres en mai.

    Données climatiques à Boussy-Saint-Antoine.
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,7 1 2,8 4,8 8,3 11,1 13 12,8 10,4 7,2 3,5 1,7 6,4
    Température moyenne (°C) 3,4 4,3 7,1 9,7 13,4 16,4 18,8 18,5 15,6 11,5 6,7 4,3 10,8
    Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,6 11,4 14,6 18,6 21,8 24,5 24,2 20,8 15,8 9,9 6,8 15,2
    Ensoleillement (h) 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1 798
    Précipitations (mm) 47,6 42,5 44,4 45,6 53,7 51 52,2 48,5 55,6 51,6 54,1 51,5 598,3
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Brétigny-sur-Orge de 1948 à 2002[15] - [16].

    Voies de communication et transports

    La commune est reliée par la départementale 33 à la route nationale 6 qui permet de rejoindre le centre de Paris, distant de 35 kilomètres par la route. Cette nationale permet aussi de rejoindre la francilienne.

    La commune est desservie par une gare, sur la ligne D du RER, en direction de Melun, en passant par Villeneuve Saint George.

    Depuis décembre 2008, un nouveau plan de circulation des trains du RER est en place. Celui-ci est contesté par certains usagers et élus locaux qui protestent contre la suppression de certains trains et la dégradation du service proposé[17]. La commune est par ailleurs membre de l'association des élus de la ligne D du RER depuis le conseil municipal du 19 décembre 2008[18].

    Elle est aussi desservie par une ligne du TransEssone le 91.01 qui va de la gare de Brunoy à Évry.

    Deux lignes de bus desservent la ville au départ de la gare. La ligne X va jusqu'à Yerres et Crosne, en passant par la mairie de Boussy, la piscine des Sénart puis Epinay-Sous-Sénart. La ligne C permet de rejoindre Epinay-Sous-Sénart, en passant par Mandres-les-Roses et Brunoy.

    Lieux-dits, écarts et quartiers

    Le quartier des Buissons, au sud de la commune, a été bâti dans les années 1960 et regroupe environ 25 % de la population municipale. Dix immeubles représentant 656 logements composent l'ensemble entouré d'espaces verts[19].

    La commune possède encore deux champs cultivés:

    • Le champ de la Roze au nord de la ville près de Mandres-les-Roses.
    • Le champ du Besly situé dans une boucle de l'Yerres, entre Perigny et Varennes-Jarcy.

    Urbanisme

    Typologie

    Boussy-Saint-Antoine est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [20] - [21] - [22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[23] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[24] - [25].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[26] - [27].

    Toponymie

    Butiacum villa au IXe siècle, Buciacum en 1224, Bouci, Boucy-Saint-Antoine[28].

    Le lieu était appelé originellement Buciacum en latin, signifiant « lieu couvert de bois », le village s'est ensuite appelé Buci[29] puis Boussy-Saint-Antoine, la référence religieuse ayant été effacée durant la Révolution en Boussy-sur-Yerres en 1793, puis Boussy-sous-Sénart de 1794 à 1796[30]. Le nom de la commune revint à Boussy-Saint-Antoine en 1801 dans le bulletin des lois[31].

    Histoire

    La présence d'un menhir au bord de l'Yerres démontre l'occupation préhistorique du territoire par les Hommes.

    À la mort de Childéric III, le domaine royal de Brunoy est démembré en 750 permettant ainsi la création de Buciacum, qui deviendra plus tard Boussy[32].

    Philippe Auguste avait cédé aux religieux de Saint Germain des Prés, une porte de Paris, avec autorisation d'établir le long des remparts des étaux et des échoppes, à la condition d'entretenir les tours, tourelles et fortifications. En 1350, Simon de Buci prit cette porte à bail, la répara et lui laissa son nom[29].

    L'histoire de la ville fut marquée par le peintre André Dunoyer de Segonzac, dont la maison d'enfance est devenue la mairie.

    Romain Colas était en 2008 le plus jeune maire de l'Essonne, à 28 ans[33].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune de Boussy-Saint-Antoine fait partie du canton d'Épinay-sous-Sénart, de l'arrondissement d’Évry et de la neuvième circonscription de l'Essonne.

    Intercommunalité

    La ville adhérait depuis 2002 à la communauté d'agglomération du Val d'Yerres, qui comprenait les villes de Yerres, Crosne, Brunoy, Quincy-Sous-Sénart, Epinay-Sous-Sénart et Boussy Saint Antoine.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du , qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, le préfet de la région d'Île-de-France approuve le un schéma régional de coopération intercommunale qui prévoit notamment la « fusion de la communauté d'agglomération Sénart Val de Seine, de la communauté d'agglomération du Val d'Yerres et extension du nouveau regroupement à la commune de Varennes-Jarcy[34] », jusqu'alors membre de la Communauté de communes du Plateau Briard. Celle-ci, après une consultation de ses habitants[35] qui s'est tenue en avril 2015[36], intègre néanmoins la communauté de communes de l'Orée de la Brie le 1er janvier 2016, de manière à ne pas être concernée par la Métropole du Grand Paris[37] - [38].

    Les communes de Sénart Val de Seine s'opposent à la création, et le maire de Draveil, Georges Tron, organise un référendum dans sa ville, qui aboutit à un rejet de la fusion par 98,3 %, mais avec une participation limitée à 23 % des électeurs[39] - [40].

    La création de la nouvelle communauté d'agglomération est néanmoins créée par arrêté préfectoral du 14 décembre 2015 « portant création d’un établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion des communautés d’agglomération Sénart Val de Seine et Val d’Yerres », dénommée communauté d'agglomération Val d'Yerres Val de Seine.

    Cette nouvelle communauté d'agglomération comprend actuellement les villes de Montgeron, Draveil, Vigneux-sur-Seine, Yerres, Crosne, Brunoy, Quincy-sous-Sénart, Épinay-sous-Sénart et Boussy-Saint-Antoine. Son président est François Durovray, ancien maire de Montgeron et actuel président du département de l'Essonne.

    Tendances et résultats politiques

    Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
    Élections législatives, résultats des deuxièmes tours
    Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores
    Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores
    Élections cantonales et départementales, résultats des seconds tours
    Élections municipales, résultats des deuxièmes tours
    Référendums

    Politique locale

    Conseil municipal de Boussy-Saint-Antoine (mandature 2020-2026).
    Liste Tendance Président Effectif Statut
    « Boussy notre commun(e) » PS Romain Colas 27 Majorité
    « Boussy à... venir » LR Jean-Louis Garay 2 Opposition

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[57]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Maire en 1924 ? Henri Mayet[58] Docteur en médecine, chirurgien
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 1953 mars 1977 Georges Coubard (1906-1992) Centre droit Ingénieur, maire honoraire
    Auteur du livre "Boussy-Saint-Antoine, du passé au présent"
    mars 1977[59] mars 1983 Renée Espinasse[60] - [61] PS
    mars 1983 mars 2008 Richard Messina[62] PS Professeur de chimie
    Président de l'Université d'Évry-Val-d'Essonne (2006 → 2011)
    Conseiller général d'Épinay-sous-Sénart (1998 → 2011)
    Vice-président du conseil général (1998 → 2011)
    mars 2008[63] En cours
    (au 29 juin 2020)
    Romain Colas PS Cadre territorial
    Député de l'Essonne (9e circ.) (2014 → 2017)
    Conseiller général d'Épinay-sous-Sénart (2011 → 2015)
    Vice-président de la CA Val d'Yerres Val de Seine
    Réélu pour le mandat 2014-2020[64]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelage

    Boussy-Saint-Antoine a un jumelage avec[65] :

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[68].

    En 2020, la commune comptait 7 980 habitants[Note 4], en augmentation de 15,18 % par rapport à 2014 (Essonne : +2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    192226221240253242219236234
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    233265251235267252259257227
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    224208253250299338312274477
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    5782 3605 9905 9825 9246 3526 7056 6536 325
    2014 2019 2020 - - - - - -
    6 9287 9837 980------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[69].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,6 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 3 608 hommes pour 4 159 femmes, soit un taux de 53,55 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,02 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[70]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    2,3
    6,1
    75-89 ans
    7,3
    10,8
    60-74 ans
    11,9
    19,1
    45-59 ans
    19,9
    20,2
    30-44 ans
    20,9
    18,9
    15-29 ans
    17,9
    24,3
    0-14 ans
    19,9
    Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2018 en pourcentage[71]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,2
    5,2
    75-89 ans
    6,9
    12,7
    60-74 ans
    13,6
    20,2
    45-59 ans
    19,6
    20
    30-44 ans
    20,2
    19,9
    15-29 ans
    18,3
    21,6
    0-14 ans
    20

    Équipements scolaires

    Les établissements scolaires de Boussy-Saint-Antoine sont rattachés à l'académie de Versailles. La commune dispose sur son territoire des écoles primaires La Nérac et Le Rochopt[72] et du collège André Dunoyer de Segonzac[73].

    Les lycéens de la commune dépendent du lycée Maurice Eliot à Epinay-Sous-Sénart.

    Équipements de santé

    La commune dispose sur son territoire de 3 maisons de retraite Saint-Thibault (à côté de la Ferme), la Gentilhommière (au Gord) et les Marronniers (à côté du champ de la Rose).

    Équipements culturels

    La ville possède au niveau de l'agglomération une bibliothèque municipale pour enfants, la bibliothèque Cabu, inaugurée en septembre 2020, ainsi qu'une école de musique et de danse[74].

    Elle possède aussi une bibliothèque associative, La Bibliothèque André Dunoyer de Segonzac, gérée par des bénévoles, qui se trouve dans la cour de la mairie. Il y a également deux boîtes à livres, l'une devant l'école Rochopt et l'autre sur la place du marché, devant le boulanger.

    Équipements sportifs

    La commune possède plusieurs équipements sportifs : trois gymnases (la Halle aux Sports, les gymnases Rochopt et des Antonins), deux terrains à la Boucle du Gord. Par ailleurs, l'esplanade de la Ferme regroupe un terrain de football avec vestiaires, six courts de tennis (dont une bulle pour deux terrains pendant l'hivers), un fronton, un terrain de pétanque et une aire d'activité libre.

    De plus, une piscine a été achevée vers la fin de l'année 2009 à côté de l'esplanade de la ferme et du quartier des menhirs. Elle contient une fosse de plongée, un bassin de nage et un petit bassin.

    Services publics

    La commune dispose sur son territoire d'une agence postale[75].

    Lieux de culte

    Église Saint-Pierre de Boussy-Saint-Antoine.

    La paroisse catholique de Boussy-Saint-Antoine est rattachée au secteur pastoral de Brunoy-Val d'Yerres et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l'église Saint-Pierre[76]. La communauté protestante évangélique dispose d'un temple dans la commune, affilié à la Communion des Églises de l’espace francophone[77].

    Médias

    L'hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d'émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.

    Économie

    Un marché a lieu les samedis et dimanches matin sur l'Esplanade de la Ferme.

    Emplois, revenus et niveau de vie

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 38 020 €, ce qui plaçait Boussy-Saint-Antoine au 3 753e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[78].

    Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006.
    Agriculteurs Artisans, commerçants,
    chefs d’entreprise
    Cadres et professions
    intellectuelles supérieures
    Professions
    intermédiaires
    Employés Ouvriers
    Boussy-Saint-Antoine 0,0 % 7,5 % 11,7 % 20,7 % 47,3 % 12,8 %
    Zone d'emploi de Créteil 0,2 % 5,4 % 17,6 % 27,3 % 30,3 % 19,3 %
    Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
    Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006.
    Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
    entreprises
    Services aux
    particuliers
    Boussy-Saint-Antoine 0,3 % 6,8 % 4,7 % 32,7 % 7,2 % 14,9 %
    Zone d'emploi de Créteil 0,7 % 9,4 % 7,1 % 14,4 % 13,9 % 7,2 %
    Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
    Sources : Insee[79] - [80] - [81]

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine environnemental

    Boussy-Saint-Antoine a été récompensée par une fleur au concours des villes et villages fleuris[82].

    La ville est traversée par la rivière de l'Yerres. Les berges de l'Yerres et les bois au sud du territoire ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil général de l'Essonne[83].

    Nuisances sonores

    La commune est affectée en matière de nuisances sonores par la proximité de l'aéroport d'Orly. En 2009, la trajectoire de décollage face à l'Est et le virage pris pour aller vers le sud, survole une partie de la commune[84]. Des associations de riverains ont proposé une solution alternative de virage plus à l'Est qui éviterait ainsi le survol des avions au-dessus des zones d'habitats les plus denses du Val d'Yerres[85].

    La mairie
    Photographie de la mairie de Boussy-Saint-Antoine vue depuis le parc
    L'hôtel de ville de Boussy-Saint-Antoine vue depuis le parc.

    Le bâtiment abritant la mairie depuis 1970 est un petit château construit en 1860 au milieu d'un domaine seigneurial datant du XIVe siècle. Une plaque apposée sur la façade rappelle qu'André Dunoyer de Segonzac, illustrateur, y est né en 1884. Il s'agissait de sa maison familiale.

    La ferme briarde

    La ferme créée par les religieux de saint Antoine avant le XVe siècle est composée de quatre corps de bâtiment. Un incendie a partiellement détruit l'ensemble en 1611. Un pigeonnier a par ailleurs été détruit en 1955. Elle est restée en activité jusque dans les années 1950, avec notamment des vaches et de la vente directe, puis elle a été transformée pour accueillir une grande partie des services publics de la ville. Une autre partie de la Ferme a été transformée en salle de spectacle, une salle d'exposition et un restaurant. La ville est devenue propriétaire officielle des murs en 2019.

    • Photographie de l'aile ouest de la ferme de Rochopt
      Corps de bâtiment de la ferme de Rochopt.
    • L'intérieur actuel et rénové de la cour de la Ferme de Boussy-Saint-Antoine.
      L'intérieur actuel et rénové de la cour de la Ferme de Boussy-Saint-Antoine.
    Le vieux pont

    Le vieux pont, ou pont de la Reine Blanche, datant du XIVe siècle a été inscrit aux monuments historiques le [86], il aurait été édifié à la demande de Jeanne d'Évreux (1301-1370), dame de Brie-Comte-Robert, femme du roi Charles IV le Bel. Il permettait le franchissement de la rivière sur l'itinéraire Mandres - Corbeil par la forêt de Sénart.

    Le lavoir
    Photographie du lavoir de Boussy-Saint-Antoine
    Lavoir de Boussy-Saint-Antoine vu depuis le vieux pont

    Attenant au vieux pont, un lavoir de construction plus récente est aménagé au bord de l'Yerres.

    La vieille fontaine
    Photographie de la vieille fontaine de Boussy-Saint-Antoine
    La vieille fontaine de Boussy-Saint-Antoine

    Datant du XVIIIe siècle, elle permettait l'alimentation en eau des habitants avant la mise en place d'un puits avec pompe manuelle en 1860.

    Le moulin de Rochopt
    Le barrage du Moulin de Rochopt, avant la Première Guerre mondiale.
    Photographie du moulin de Rochopt vu depuis la rivière de l'Yerres
    Le moulin de Rochopt.

    Construit au XIIe siècle sur l'Yerres, il marquait la limite entre les seigneuries d'Epinay et de Boussy.

    Le moulin neuf

    Propriété des Bénédictins de Chaumes-en-Brie, puis des religieux de saint Antoine à partir de 1426, il fut la résidence de Guillaume Alexandre Tronsson, avocat de la reine Marie-Antoinette, de 1793 à 1796.

    L'église Saint-Pierre

    L'édifice religieux, remanié de maintes fois à travers l'Histoire, possède un chevet datant du XIIe siècle. On peut voir à l'intérieur des fonts baptismaux en marbre noir et couvercle en cuivre datant de 1745[87].

    Le menhir

    La Pierre-Fitte : menhir classé monument historique le [88]. Il se trouve le long des berges de l'Yerres, du pont de l'avenue Jean Moulin, entre Boussy Saint Antoine et Epinay Sous Sénart.

    Personnalités liées à la commune

    Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Boussy-Saint-Antoine :

    Héraldique et logotype

    Blason de Boussy-Saint-Antoine

    Les armes de Boussy-Saint-Antoine se blasonnent : D’argent à l’aigle de sable chargée d’un écu d’or au tau de gueules.[90]

    Le blason de la commune est l’œuvre du maire Georges Coubard et du dessinateur Robert Louis. Il comprend des éléments des armoiries des abbayes de Saint-Pierre de Chaumes en Brie et de Saint-Antoine-en-Viennois.

    La commune s'est en outre dotée d'un logotype.

    Logotype de Boussy-Saint-Antoine

    Boussy-Saint-Antoine dans les arts et la culture

    • Boussy-Saint-Antoine a servi de lieu de tournage pour le film sorti en 1991 J'embrasse pas d'André Téchiné[91].
    • Le centre commercial de Cora Val d'Yerres a servi de lieu de tournage pour le film La Loi du marché de Stéphane Brizé. Certaines caissières ont tenu un rôle ou fait de la figuration dans ce film.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Boussy-Saint-Antoine », p. 263–271
    • Georges Coubard, Boussy-Saint-Antoine: du passé au présent, Imprimerie R.Royer,
    • Collectif d'auteurs Cercle des Sénarts, Boussy-Saint-Antoine au fil du temps, Ville de Boussy-Saint-Antoine,

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Le maire Georges Coubard a officialisé ce gentilé le 18 septembre 1965 remplaçant ainsi les anciens gentilés parfois utilisés de Boussis ou Boussillons.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

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