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Draveil

Draveil (prononcĂ© [dÌȘʁavɛj] ) est une commune française situĂ©e Ă  vingt kilomĂštres au sud-est de Paris dans le dĂ©partement de l’Essonne en rĂ©gion Île-de-France. Elle est le chef-lieu du canton de Draveil et du doyennĂ© de SĂ©nart-Draveil.

Draveil
Draveil
L’ancien hîtel de ville.
Blason de Draveil
Blason
Draveil
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Essonne
Arrondissement Évry
Intercommunalité CA Val d'Yerres Val de Seine
Maire
Mandat
Richard Privat (LR)
2021-2026
Code postal 91210
Code commune 91201
DĂ©mographie
Gentilé Draveillois
Population
municipale
28 595 hab. (2020 en diminution de 1,84 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 1 816 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 41â€Č 07″ nord, 2° 24â€Č 29″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 87 m
Superficie 15,75 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pĂŽle principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Draveil
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives 9e circonscription de l'Essonne
Localisation
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Draveil
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Draveil
Liens
Site web https://www.draveil.fr/

    Site implantĂ© entre le plateau agricole et forestier de la Brie et la vallĂ©e de la Seine occupĂ© dĂšs le NĂ©olithique puis la pĂ©riode gallo-romaine, partagĂ© successivement entre les puissantes abbayes et les gentilshommes, devenu dĂšs le XIXe siĂšcle le rendez-vous de villĂ©giature de la bourgeoisie et les milieux artistiques et savants de Paris, la commune fut, dĂšs le XXe siĂšcle lotie, d’abord de pavillons de banlieue bon marchĂ© avec la premiĂšre citĂ©-jardin de France, puis par plusieurs grands ensembles durant les annĂ©es 1960. C’est aujourd’hui une commune essentiellement rĂ©sidentielle Ă  l’environnement prĂ©servĂ© entre forĂȘt de SĂ©nart et berges du fleuve, connue pour accueillir sur son territoire une grande partie de l'Ăźle de loisirs du Port-aux-Cerises.

    Ses habitants sont appelés les Draveillois[1].

    GĂ©ographie

    Situation

    Occupation des sols.
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Espace urbain construit 35,1 % 559,25
    Espace urbain non construit 11,6 % 185,30
    Espace rural 53,3 % 850,34
    Source : Iaurif-MOS 2008[2]

    .

    Draveil est situĂ©e au nord-est du dĂ©partement de l’Essonne, totalement intĂ©grĂ© Ă  l’agglomĂ©ration parisienne dans la rĂ©gion Île-de-France Ă  la frontiĂšre est de la rĂ©gion naturelle de Brie française. La commune occupe un territoire de mille cinq cent soixante-quinze hectares approximativement rectangulaire, majoritairement restĂ© rural (Ă  53,90 %) dont six cent soixante-dix sept hectares couverts par la forĂȘt de SĂ©nart et seulement 34,57 % sont urbanisĂ©s et construits. L’Institut national de l'information gĂ©ographique et forestiĂšre attribue les coordonnĂ©es gĂ©ographiques 48°41’11" N et 02°24’41" E au point central de ce territoire[3]. La Seine borde une large part du territoire Ă  l’ouest en formant une boucle autour de nombreux Ă©tangs occupant son lit originel, des ruisseaux, dont celui de Maupertuis, et rigoles irriguent la forĂȘt de SĂ©nart. PositionnĂ©e entre le plateau de la Brie et la vallĂ©e du fleuve, le territoire s’étage en pente douce du sud-est vers le nord-ouest entre une altitude maximale de quatre-vingt-sept mĂštres et une altitude minimale de trente-deux mĂštres. RestĂ©e Ă  l’écart des voies ferrĂ©es, la commune est nĂ©anmoins un carrefour routier puisque pas moins de trois routes dĂ©partementales traversent son centre-ville (RD 31, RD 448 et RD 931) et deux ponts routiers sur les cinq que compte le dĂ©partement y permettent de traverser le fleuve. Étendue, la commune dispose encore de deux Ă©carts bien distincts du bourg principal, Mainville Ă  l’est et Champrosay au sud, auxquels s’ajoutent plusieurs quartiers, lotissements pavillonnaires et citĂ©s sensibles.

    À vol d’oiseau, la commune est aujourd’hui situĂ©e Ă  vingt kilomĂštres au sud-est de Paris-Notre-Dame[4], point zĂ©ro des routes de France, Ă  six kilomĂštres au nord-ouest d’Évry[5], treize kilomĂštres au sud-est de Palaiseau[6], trente-quatre kilomĂštres au nord-est d’Étampes[7], dix kilomĂštres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes[8], onze kilomĂštres au nord-est de MontlhĂ©ry[9], seize kilomĂštres au nord-est d’Arpajon[10], vingt-trois kilomĂštres au nord-est de La FertĂ©-Alais[11], trente-deux kilomĂštres au nord-ouest de Milly-la-ForĂȘt[12] et trente-quatre kilomĂštres au nord-est de Dourdan[13].

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Position de Draveil en Essonne.

    Hydrographie

    La Seine Ă  Champrosay.

    Une large part du territoire communal est baignĂ©e par une boucle de la Seine qui longe ainsi sept kilomĂštres de berges entre Soisy-sur-Seine en amont et Vigneux-sur-Seine en aval. À l’est dans la forĂȘt de SĂ©nart, le ruisseau de Maupertuis court Ă  l'extrĂ©mitĂ© communale, dans cette forĂȘt, plusieurs petites mares et Ă©tangs sont alimentĂ©s par des rigoles. En bordure du fleuve, un rĂ©seau d’étangs constitue aujourd’hui la base nature rĂ©gionale, dont l’étang des Mousseaux au nord, l’étang LaveyssiĂšre, la fouille des SabliĂšres et l’étang des MaziĂšres au sud. Plusieurs ports ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©s, le port aux Dames, le port aux Malades au sud. Des bassins subsistent dans les anciens parcs des chĂąteaux de la Folie, de Villiers et des Sables.

    Relief et géologie

    Le territoire de Draveil est positionnĂ© dans la vallĂ©e de la Seine, il s’étage entre une altitude minimale de trente-deux mĂštres sur les berges[14] et quatre-vingt-sept mĂštres sur le coteau couvert par la forĂȘt de SĂ©nart au sud-est[15] - [16]. Au sud, le terrain descend en pente relativement forte dans le hameau de Champrosay pour atteindre trente-quatre mĂštres d’altitude en bordure du fleuve Ă  proximitĂ© du pont[17], distant de seulement deux kilomĂštres et six cents mĂštres du point culminant de la commune. Vers le nord, la dĂ©nivellation vers le hameau de Mainville est trĂšs faible puisqu’il se situe Ă  une altitude de quatre-vingt mĂštres[18], elle s’accentue ensuite doucement vers l’ouest et le nord pour atteindre le fleuve. SituĂ©e dans le Bassin parisien, la commune est implantĂ©e sur un sous-sol caractĂ©ristique constituĂ© de couches de meuliĂšre, limon, argile et calcaire, favorable Ă  la crĂ©ation de retenues d’eaux naturelles[19]. Brigitte Blanc prĂ©cise : "Le sous sol renferme des sables dĂ©posĂ©s par la Seine sous forme d'alluvions[20]", comme en tĂ©moignent les fouilles et anciennes carriĂšres qui marquent le territoire.

    Communes limitrophes

    La commune de Draveil est limitrophe de plusieurs autres communes, la boucle de la Seine forme une frontiĂšre naturelle avec Athis-Mons au nord-ouest, Viry-ChĂątillon et Juvisy-sur-Orge Ă  l’ouest, Grigny au sud-ouest et Ris-Orangis au sud. Au sud-est, la route Neuve et la route forestiĂšre du ChĂȘne Prieur puis la route forestiĂšre du Tremble marquent la frontiĂšre avec Soisy-sur-Seine, Ă  l’est la route forestiĂšre de Maupertuy la sĂ©pare de Montgeron et au nord-est, la route forestiĂšre Pierreuse, la rue des CĂ©pages et la rue des Églantines matĂ©rialisent la limite avec Vigneux-sur-Seine.

    Climat

    Draveil, situĂ©e en Île-de-France, bĂ©nĂ©ficie d’un climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© aux hivers frais et aux Ă©tĂ©s doux, et est rĂ©guliĂšrement arrosĂ©e sur l’ensemble de l’annĂ©e. En moyenne annuelle, la tempĂ©rature s’établit Ă  10,8 °C, avec une maximale de 15,2 °C et une minimale Ă  6,4 °C. Les tempĂ©ratures rĂ©elles relevĂ©es sont de 24,5 °C en juillet au maximum et 0,7 °C en janvier au minimum, mais les records enregistrĂ©s sont de 38,2 °C le et −19,6 °C le . Du fait de la moindre densitĂ© urbaine entre Paris et sa banlieue, une diffĂ©rence nĂ©gative de un Ă  deux degrĂ©s Celsius se fait sentir. L’ensoleillement est comparable Ă  la moyenne des rĂ©gions du nord de la Loire avec 1 798 heures par an. Les prĂ©cipitations sont Ă©galement rĂ©parties sur l’annĂ©e, avec un total de 598,3 millimĂštres de pluie et une moyenne approximative de cinquante millimĂštres par mois.

    Données climatiques à Draveil.
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,7 1 2,8 4,8 8,3 11,1 13 12,8 10,4 7,2 3,5 1,7 6,4
    Température moyenne (°C) 3,4 4,3 7,1 9,7 13,4 16,4 18,8 18,5 15,6 11,5 6,7 4,3 10,8
    Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,6 11,4 14,6 18,6 21,8 24,5 24,2 20,8 15,8 9,9 6,8 15,2
    Ensoleillement (h) 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1 798
    Précipitations (mm) 47,6 42,5 44,4 45,6 53,7 51 52,2 48,5 55,6 51,6 54,1 51,5 598,3
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Brétigny-sur-Orge de 1948 à 2002[21] - [22].

    Voies de communication et transports

    Le pont de Champrosay.

    Transport fluvial

    La Seine qui forme une large boucle à l’ouest du territoire, constitue un axe de transport fluvial historique dans la commune, qui dispose encore d’un chantier fluvial et de deux ports de plaisance.

    Transport automobile

    La commune dispose sur son territoire de deux des cinq ponts routiers que compte le dĂ©partement pour traverser le fleuve avec au sud le pont de Champrosay menant Ă  Ris-Orangis et en aval, le pont de la PremiĂšre armĂ©e française menant Ă  Juvisy-sur-Orge. Ces ponts comme une part importante des voies routiĂšres sont empruntĂ©s par des routes dĂ©partementales, dont la route dĂ©partementale 931 reliant le centre-ville Ă  l’ancienne route nationale 7 Ă  Juvisy-sur-Orge et ici appelĂ©e boulevard du gĂ©nĂ©ral de Gaulle, la route dĂ©partementale 448 qui parcourt le territoire du nord au sud, la route dĂ©partementale 31 qui fait la jonction entre l’ancienne route nationale 7 Ă  Ris-Orangis et l’ancienne route nationale 6 Ă  Montgeron et traverse le territoire d’ouest en est.

    Transports en commun

    Ces axes routiers sont empruntĂ©s par des services d’autobus dont la ligne 191.100 du rĂ©seau Mobilien, les lignes 501, 11, 12, 13, 14, 16, 17, 18, 19, 91-09 RD, Inter-Vals du rĂ©seau de bus Val d'Yerres Val de Seine et la ligne N135 du rĂ©seau Noctilien[23].

    AccĂšs au transport ferroviaire

    Ce maillage d’autobus compense en partie l’absence de gare dans la commune, Ă©vitĂ©e par la ligne Villeneuve-Saint-Georges - Montargis qui passe d’une rive Ă  l’autre entre Vigneux-sur-Seine et Athis-Mons au nord. Les gares les plus proches sont ainsi celle de Vigneux-sur-Seine connectĂ©e Ă  la Ligne D du RER d'Île-de-France et celle Juvisy qui ajoute une connexion Ă  la ligne C du RER.

    Infrastructures cyclables

    La ville dispose de trĂšs peu d'infrastructures cyclables Ă  proprement parler, au sens de l'article L228-2[24] du code de l'environnement. La seule piste bidirectionnelle en site propre est la partie finale de la piste venant de Vigneux-sur-Seine le long de la rue Waldeck Rousseau (D31) et s'arrĂȘtant aussitĂŽt aprĂšs 100m sur le territoire de Draveil.

    Quelques rues sont dotées d'une bande cyclable peinte comme la rue du Dr Desborde sur sa portion à sens unique.

    D'autres rues sont peinte de pictogrammes vélo.

    AccÚs au transport aérien

    La commune est situĂ©e Ă  six kilomĂštres au sud-est de l’aĂ©roport Paris-Orly et trente-sept kilomĂštres au sud-ouest de l’aĂ©roport Paris-Charles-de-Gaulle.

    Urbanisme

    Typologie

    Draveil est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [25] - [26] - [27]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[28] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[29] - [30].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[31] - [32].

    Lieux-dits, Ă©carts et quartiers

    Le quartier des Bergeries.

    Le territoire de Draveil est relativement étendu et composé de plusieurs quartier et hameaux.

    À l’extrĂȘme sud se trouve ainsi Ă  l’écart le hameau de Champrosay et Ă  l’est, rattrapĂ© par l’urbanisation, celui de Mainville. DiffĂ©rents quartiers entourent le centre-ville ancien, au nord les Mousseaux, la Plaine des Sables et les Acacias, Ă  l’est, l’OrĂ©e de SĂ©nart, le lotissement du ChĂąteau de la Folie et Ă  cheval sur Vigneux-sur-Seine, les Bergeries, au sud-est l’hĂŽpital Joffre-Dupuytren qui constitue Ă  lui seul une petite ville dans la ville et la citĂ© Brossolette, au sud le domaine du ChĂąteau de Villiers, l’Orme des MaziĂšres et la citĂ© Danton, dans le hameau de Champrosay le quartier des Cheminots, Ă  l’ouest la Villa Draveil et au nord-ouest le quartier de Paris-Jardin. Plusieurs lieux-dits subsistent avec les Pampoux et le BelvĂ©dĂšre au sud-est et le RĂŽle au sud, en bordure de Seine les Monesses, la Coulette et en amont le Port Saint-Victor et en aval le Port aux Dames.

    Parmi ces quartiers, trois ont Ă©tĂ© classĂ©s comme zone urbaine sensible, les Bergeries[33], l’Orme des MaziĂšres et Danton[34] et l’un est prioritaire au titre de la rĂ©novation urbaine, Brossolette[35]. Depuis 2015, seules les Bergeries sont classĂ©es quartier prioritaire, avec prĂšs de 2 800 habitants dont 1 700 Ă  Draveil[36].

    Les services municipaux dĂ©coupent eux la commune en onze ensembles urbains que sont : le centre-ville, le domaine de Villiers, les citĂ©s Danton et Paris-Jardin, la Villa, MaziĂšres, Champrosay, Brossolette, Mainville, les Bergeries et la Plaine des Sables[37]. L’Insee dĂ©coupe la commune en onze Ăźlots regroupĂ©s pour l'information statistique[38].

    Logement social et loi SRU

    En 2009, la commune disposait sur son territoire de 3 196 logements HLM gĂ©rĂ©s par dix bailleurs sociaux[39] soit 28 % du parc total, bien au-delĂ  des 20 % prĂ©conisĂ©s par la loi relative Ă  la solidaritĂ© et au renouvellement urbains.

    Toponymie

    Le toponyme Draveil serait issu du village gaulois Dravern ou Dracvern qui signifie « esprit des aulnes » en celte[40]. Latinisé en Dravernum par les Romains, on retrouve ensuite le nom Draverno sur une piÚce de monnaie mérovingienne, de l'époque franque, Dravernum in Brigeio en 635[41]. Le terme s'est ensuite altéré en Dravellum au XIIe siÚcle, Dravolium, Dravel en 1196, Dravern, Drevert, Drevet[41], pour trouver sa forme actuelle au XIIIe siÚcle[42]. La commune fut créée en 1793 avec son nom actuel[43].

    Histoire

    L’AntiquitĂ© : un peuplement ancien

    La prĂ©sence humaine durant la pĂ©riode nĂ©olithique est attestĂ©e par la dĂ©couverte du menhir, appelĂ© la Pierre Ă  Mousseaux, datĂ© du IVe millĂ©naire avant JĂ©sus-Christ (et classĂ© aux Monuments historiques en 1889), et confirmĂ©e par la prĂ©sence d’outils et armes en silex taillĂ©s Ă  Mainville et de silex, outils, haches et couteaux, lĂ  oĂč se trouve aujourd'hui Port aux cerises[40]. Les Gaulois nommaient le lieu Dracvern signifiant « l’esprit des Aulnes ». Les Romains l’appelĂšrent Dravernum.

    Seigneuries ecclésiastiques et noblesse

    Carte de Draveil au XVIIe siĂšcle par Cassini.
    Restitution de la vue sur les jardins du chĂąteau des Bergeries Ă  Draveil, en 1705.

    La premiĂšre mention Ă©crite du lieu intervint sous le rĂšgne de Dagobert Ier qui Ă  sa mort donna les terres de Draveil Ă  la basilique de Saint-Pierre-Saint-Paul de Paris, dĂ©pendant de l’abbaye Sainte-GeneviĂšve de Paris. En 732, l’abbĂ© Trotbalde apporta Ă  Dravern les reliques de saint Hilaire, Ă©vĂȘque de Poitiers. À l’époque mĂ©rovingienne Ă©tait installĂ© dans ce lieu un atelier de monnaie, dont fut extrait un tiers de sou d’or portant le nom Draverno, aujourd’hui conservĂ© au cabinet des mĂ©dailles de la bibliothĂšque nationale de France[44].

    En 1093, le lieu Ă©tait partagĂ© entre l’abbaye Sainte-GeneviĂšve de Paris et les seigneurs laĂŻcs tels Hugues de Draveil ou Robert de Dravello au XIIe siĂšcle. À cette Ă©poque, la ferme seigneuriale de Champrosay appartenait Ă  l’HĂŽtel-Dieu de Paris et l’alimentait par la Seine, depuis le Port aux Malades[40]. Depuis le Moyen Âge, le territoire est divisĂ© en trois hameaux, le Bourg revenu aux abbesses de Saint-Louis de Poissy, Champrosay Ă  l’HĂŽtel-Dieu de Paris et Mainville oĂč rĂ©sidaient les vignerons et bĂ»cherons.

    Au XIIIe siĂšcle fut crĂ©Ă© l'ermitage Notre-Dame-de-Consolation en forĂȘt de SĂ©nart. En 1481 fut construit le premier chĂąteau des Bergeries par la famille des Rouvres[45]. En 1547 fut achevĂ©e la reconstruction de l’église dĂ©diĂ©e Ă  saint RĂ©mi.

    En 1720, le bourg et une large part des terres environnantes furent cĂ©dĂ©es Ă  Charles Marin de La Haye, fermier gĂ©nĂ©ral, qui Ă©difia le chĂąteau de Draveil et obtint le titre de seigneur de Draveil en 1752[46]. Au XVIIIe siĂšcle, la forĂȘt de SĂ©nart Ă©tait un rendez-vous de chasse royale. C’est ici que Louis XV rencontra celle qui devint plus tard Madame de Pompadour. En 1783, le comte Marc-Marie de Bombelles fit reconstruire le chĂąteau de Villiers. En 1786 fut reconstruite l’église Saint-RĂ©mi. En 1827, le chĂąteau des Bergeries fut vendu Ă  la Couronne. Le roi Charles X dĂ©cida d’en faire un lieu de sĂ©riciculture[45].

    La Révolution industrielle : arrivée du chemin de fer, accroissement de la population et grÚve

    Paysage Ă  Champrosay
    EugĂšne Delacroix, vers 1849
    Kunsthalle, BrĂȘme[47]

    En 1831, la construction du pont Aguado permit de relier Champrosay Ă  Ris (et Ă  sa future gare) et participa au dĂ©senclavement du hameau[48]. En 1838 fut crĂ©Ă© le corps des sapeurs-pompiers de la commune. La crĂ©ation de la gare de Juvisy, inaugurĂ©e en 1843, ainsi que la situation privilĂ©giĂ©e entre forĂȘt et fleuve de la rĂ©gion, conduisit Ă  Draveil comme ailleurs au dĂ©veloppement de la villĂ©giature de la bourgeoisie parisienne qui fit construire des villas et demeures cossues, d’abord avec le lotissement du quartier de la Villa entre 1867 et 1890[44]. Dans les annĂ©es 1830, le peintre EugĂšne Delacroix, y venait rendre visite Ă  son ami FrĂ©dĂ©ric Villot, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des musĂ©es nationaux et acheta en 1858 une maison au 11 rue Alphonse-Daudet[49].

    Entre 1858 et 1861 fut Ă©difiĂ©e la chapelle Sainte-HĂ©lĂšne. En 1862 fut reconstruit le clocher de l’église Saint-RĂ©mi. En 1863, fut construite, sur la ligne du Paris-Lyon-Marseille, la gare de Draveil-Vigneux qui permit aux habitants d’accĂ©der plus facilement Ă  la gare de Lyon, Ă  Paris[48]. À partir de 1869 fut organisĂ©e l’extraction de sable dans les Ă©tangs LaveyssiĂšre et Mousseaux par les frĂšres Piketty. Ces fouilles employĂšrent plus de 500 personnes[48]. En 1890, le phylloxĂ©ra fit disparaĂźtre les derniĂšres exploitations vinicoles de Champrosay. En 1893 fut ouvert l’institut mĂ©dico-pĂ©dagogique Marie-Auxiliatrice, Ă  l’époque destinĂ©e aux jeunes filles anĂ©miques[50]. En 1894 fut construit le premier pont enjambant la Seine, remplaçant ainsi le systĂšme de bacs qui servait Ă  la traversĂ©e, avant sa destruction par l’armĂ©e britannique, lors du bombardement de Juvisy, le 18 avril 1940[51]. En 1898 fut Ă©difiĂ©e la seconde mairie de la commune, devenue depuis l’office de tourisme.

    La grĂšve de 1908

    Dragons montant la garde Ă  Draveil en 1908.

    La commune occupe une place notable dans l’histoire sociale des XIXe et XXe siĂšcles, Ă  la suite des grĂšves fermement rĂ©primĂ©es survenues en juin 1908 en rĂ©action Ă  l’insĂ©curitĂ© du travail minier : les travailleurs s’insurgĂšrent en effet contre un salaire jugĂ© mĂ©diocre pour un travail trĂšs pĂ©nible. Les Ă©vĂ©nements de Draveil sont aujourd’hui considĂ©rĂ©s comme un Ă©pisode important de l’histoire du mouvement ouvrier français, car ils conduisirent Ă  un affrontement central entre le gouvernement de Georges Clemenceau et la CGT. La confĂ©dĂ©ration en sortit affaiblie, et son Ă©chec fut le prĂ©lude Ă  la crise dont le syndicalisme rĂ©volutionnaire français ne se releva pas[52].

    DĂ©veloppements modernes : guerres et vagues d’urbanisation

    En 1911 fut crĂ©Ă©e la premiĂšre citĂ©-jardin de France Ă  l’initiative de la SociĂ©tĂ© anonyme coopĂ©rative Ă  capital variable d’habitations Ă  bon marchĂ©, devenu Paris-Jardins[53]. Pendant la PremiĂšre Guerre mondiale, le sanatorium de Champrosay accueillit un hĂŽpital de 250 lits, l'HĂŽpital auxiliaire de la sociĂ©tĂ© de secours aux blessĂ©s militaires (HASSBM) n°9[54].

    L’urbanisation de Draveil prit son essor pendant l’entre-deux-guerres, rĂ©duisant significativement la part de terres agricoles. En effet, la ville connut une croissance dĂ©mographique importante, provoquĂ©e par l’arrivĂ©e d’ouvriers et d’employĂ©s qui cherchaient Ă  Ă©chapper Ă  la crise du logement qui frappait alors Paris, en se logeant Ă  moindre coĂ»t dans les villes desservies par le train[48]. Le morcellement du domaine du chĂąteau, en 1919, donna ainsi naissance au quartier de la plaine des sables qui eĂ»t pour effet de rapprocher Draveil et Vigneux-sur-Seine. En 1923 fut Ă©difiĂ©e une nouvelle caserne de sapeurs-pompiers[55]. En 1926, l’association Le Sanatorium des Cheminots acquit la Villa Kermina pour y installer un Ă©tablissement de santĂ©. En 1934, fut Ă©difiĂ© le marchĂ© couvert et en 1935 la Poste centrale, dans l’ancienne ferme du chĂąteau.

    Durant la Seconde Guerre mondiale, le couple Georges et Germaine Durand s'illustrĂšrent en venant en aide aux persĂ©cutĂ©s, ce qui leur valut en 1997 le titre de Juste parmi les nations par le ComitĂ© pour Yad Vashem[56]. AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, le Commissariat Ă  la construction et Ă  l’urbanisme pour la rĂ©gion parisienne prĂ©voit, dans son "plan directeur n°15", la construction de grandes zones d’habitations collectives pour des milliers de nouveaux habitants[48]. Plusieurs ensembles moyens, de moins de 900 logements, virent le jour : Villiers en 1958, Danton, l'OrĂ©e de SĂ©nart, l'Orme des MaziĂšres et les Bergeries en 1966 et plus tard les berges de la Seine[44] - [57]. Ce furent ainsi 2700 logements "modernes et standardisĂ©s" qui sortirent de terre entre 1957 et 1966, tandis que la population de la ville doublait[48]. Pendant cette pĂ©riode, le chĂąteau des Bergeries devint, tour Ă  tour, un centre de formation d’officiers, une Ă©cole privĂ©e et est aujourd’hui un site dĂ©portĂ© de l’École nationale de police[45]. En 1952 fut ouvert l’établissement scolaire privĂ© catholique Notre-Dame. En 1963, la maison Chapuis, rachetĂ©e par la municipalitĂ© devint l’hĂŽtel de ville. En 1967 fut inaugurĂ© l’hĂŽpital Joffre-Dupuytren et le fut bĂ©nite la chapelle Notre-Dame-de-la-Paix[58]. Le fut inaugurĂ© le nouveau pont de la PremiĂšre-ArmĂ©e-française qui relie Draveil Ă  Juvisy[51]. En 1989, la commune se dota d’un thĂ©Ăątre.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Draveil fait partie de l’arrondissement d'Évry et de la neuviĂšme circonscription de l'Essonne. Elle constituait historiquement le canton de Draveil. Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, ce canton s'est Ă©tendu Ă  d'autres communes, et la ville en dĂ©sormais est le bureau centralisateur.

    L’organisation juridictionnelle rattache les justiciables de Draveil au tribunal d’instance de Juvisy-sur-Orge, aux tribunaux de grande instance, de commerce et conseil de prud’hommes d’Évry et à la cour d'appel de Paris[59].

    Intercommunalité

    La commune Ă©tait membre de la communautĂ© d'agglomĂ©ration SĂ©nart Val de Seine, intercommunalitĂ© Ă  qui elle a transfĂ©rĂ© les compĂ©tences de dĂ©veloppement Ă©conomique, d’amĂ©nagement du territoire, d’équilibre social de l’habitat, de politique de la ville, de politiques de l'emploi, de gestion des transports en commun, de distribution d’eau potable, de protection de l’environnement et du patrimoine, de collecte et de tri des ordures mĂ©nagĂšres et de gestion des installations culturelles et sportives[60].

    Dans le cadre de la mise en Ɠuvre de la loi MAPAM du , qui prĂ©voit la gĂ©nĂ©ralisation de l'intercommunalitĂ© Ă  l'ensemble des communes et la crĂ©ation d'intercommunalitĂ©s de taille importante, le prĂ©fet de la rĂ©gion d'Île-de-France approuve le un schĂ©ma rĂ©gional de coopĂ©ration intercommunale qui prĂ©voit notamment la « fusion de la communautĂ© d'agglomĂ©ration SĂ©nart Val de Seine, de la CommunautĂ© d'agglomĂ©ration du Val d'Yerres et extension du nouveau regroupement Ă  la commune de Varennes-Jarcy[61] », jusqu'alors membre de la CommunautĂ© de communes du Plateau Briard. Celle-ci, aprĂšs une consultation de ses habitants[62] qui s'est tenue en avril 2015[63], intĂšgre nĂ©anmoins la communautĂ© de communes de l'OrĂ©e de la Brie le 1er janvier 2016, de maniĂšre Ă  ne pas ĂȘtre concernĂ©e par la MĂ©tropole du Grand Paris[64] - [65].

    Les communes de Sénart Val de Seine s'opposent à la création, et le maire de Draveil, Georges Tron, organise un référendum dans sa ville, qui aboutit à un rejet de la fusion par 98,3 %, mais avec une participation limitée à 23 % des électeurs[66] - [67].

    La crĂ©ation de la nouvelle communautĂ© d'agglomĂ©ration est nĂ©anmoins crĂ©Ă©e par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 14 dĂ©cembre 2015 « portant crĂ©ation d’un Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale issu de la fusion des communautĂ©s d’agglomĂ©ration SĂ©nart Val de Seine et Val d’Yerres ».

    La commune adhĂšre en outre au syndicat mixte Orge-Yvette-Seine et au syndicat mixte pour la revalorisation et l’élimination des dĂ©chets et ordures mĂ©nagĂšres[68].

    Tendances politiques et résultats

    À l’analyse des rĂ©sultats des derniers scrutins, Draveil apparaĂźt comme une commune politique ancrĂ©e Ă  droite avec une tendance au conservatisme Ă©lectoral. Ainsi, seulement 3 maires diffĂ©rents se sont succĂ©dĂ© Ă  la tĂȘte de la commune depuis 1965 avec rĂ©cemment Georges Tron (UMP) qui Ă©tait maire depuis les municipales de 1995. Mais il dĂ©missionne en 2021 en raison de sa condamnation pour viol et agressions sexuelles, et est remplacĂ© par son 1er maire adjoint Richard Privat.

    De la mĂȘme façon, le conseiller gĂ©nĂ©ral GeneviĂšve Izard-Le Bourg fut largement rĂ©Ă©lue lors des cantonales de 2004 avec plus de 55 % des voix. Le maire fut Ă©galement facilement rĂ©Ă©lu dĂ©putĂ© de la neuviĂšme circonscription de l'Essonne avec respectivement 61,89 % et 59,32 % des suffrages dans la commune lors des lĂ©gislatives de 2002 et de 2007.

    Ces mĂȘmes annĂ©es, les candidats Ă  la prĂ©sidence de la RĂ©publique Jacques Chirac (RPR) et Nicolas Sarkozy (UMP) obtinrent tour Ă  tour 84,65 % et 53,18 % des voix.

    La gauche a pourtant obtenu des rĂ©sultats importants comme en 2004 avec les nettes victoires d’Harlem DĂ©sir (PS) aux Ă©lections europĂ©ennes et Jean-Paul Huchon (PS) aux Ă©lections rĂ©gionales, scores encore largement augmentĂ© pour ce dernier en 2010 oĂč il atteignait presque 60 % des suffrages dans un « bastion de la droite ».

    Enfin, si les électeurs Draveillois avaient largement voté « oui » au référendum français sur le traité de Maastricht en 1992 à 54,49 %[69], ils ont aussi voté « non » au référendum français sur le traité établissant une constitution pour l'Europe en 2005 à 52,17 %.

    Des sections du Parti socialiste[70], du Parti communiste français[71] et du MoDem[72] sont présentes dans la commune.

    Élections prĂ©sidentielles

    RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours :

    Élections lĂ©gislatives

    RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours :

    Élections europĂ©ennes

    RĂ©sultats des deux meilleurs scores :

    Élections rĂ©gionales

    RĂ©sultats des deux meilleurs scores :

    Élections cantonales

    RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours :

    Élections municipales
    • Ă©lections municipales de 2001 : 63,24 % pour Georges Tron (RPR) Ă©lu au premier tour, 36,76 % pour Jean-Jacques Lejeune (PS), 63,61 % de participation[88].
    • Ă©lections municipales de 2008 : 59,22 % pour Georges Tron (UMP) Ă©lu au premier tour, 19,45 % pour Daniel Groiselle (DVG), 60,26 % de participation[89].
    • Lors du premier tour des Ă©lections municipales de 2014 dans l'Essonne, la liste UMP menĂ©e par le maire sortant Georges Tron obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, avec 6 783 voix (57,50 %, 30 conseillers municipaux Ă©lus dont 15 communautaires), devançant trĂšs largement les listes menĂ©es respectivement par[90] :
      - Jean-Jacques Lejeune (DVG communautaire, 1 678 voix, 14,22%, 2 conseillers municipaux Ă©lus dont 1 communautaire) ;
      Philippe Olivier (SE, 1 516 voix, 12,85 %, 2 conseillers municipaux dont 1 communautaire) ;
      - Jean-Marc Pasquet (EELV , 1 124 voix, 9,52 %, 1 conseiller municipal et communautaire Ă©lu).
      Lors de ce scrutin oĂč deux autres listes ont obtenu moins de 5 % des suffrages exprimĂ©s et n'ont donc obtenu aucun Ă©lu, 37,02 % des Ă©lecteurs se sont abstenus.
    • Au premier tour des Ă©lections municipales de 2020 dans l'Essonne, la liste LR menĂ©e par le maire sortant Georges Tron obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, avec 4 780 voix (64,61 %, 29 conseillers municipaux Ă©lus dont 8 communautaires), devançant trĂšs largement les listes menĂ©es respectivement par[91] :
      - François Guignard (UG, 1 609 voix, 21,74 %, 4 conseillers municipaux Ă©lus dont 1 communautaire) ;
      - Emmanuelle Beauchage (LREM, 827 voix, 11,17 %, 2 conseillers municipaux Ă©lus) ;
      - Benoit Grisaud (LO, 182 voix, 2,46 %, pas d'Ă©lus).
      Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 59,01 % des électeurs se sont abstenus.
    Référendums

    Liste des maires

    Trente-neuf maires se sont succĂ©dĂ© Ă  la tĂȘte de la commune de Draveil depuis l’élection du premier en 1789 :

    Liste des maires successifs[94] - [95]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1944 1944 Ferdinand Merma Secrétaire de fédération syndicale CGT
    Nommé maire en 1944
    1944 1947 Auguste Pasdeloup PCF Retraité des Postes, électricien
    Nommé maire en 1944
    1947 mars 1959 Henri Boissier[98] SFIO Instituteur
    mars 1959 mars 1965 André Gorgé Inspecteur principal honoraire RATP
    mars 1965 juin 1995[99] Jean Tournier-Lasserve[100] RPR Avocat général honoraire de la Cour d'appel de Versailles[101]
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Draveil (1979 → 1998)
    Vice-président du conseil général de l'Essonne[102]
    juin 1995 25 mai 2021[103] - [104] Georges Tron[105] - [106] - [107] - [108] RPR puis
    UMP → LR
    SecrĂ©taire d’État (2010 → 2011)
    DĂ©putĂ© de l'Essonne (9e circ.) (1993 → 2010 et 2011 → 2012[109])
    Conseiller dĂ©partemental de Draveil (2015[110] → 2021)
    PrĂ©sident de la CA SĂ©nart Val de Seine (2002 → 2015)
    Vice-prĂ©sident de la CA Val d'Yerres Val de Seine (2016 → 2021)
    Démissionnaire à la suite de son incarcération
    juin 2021[111] En cours
    (au 8 juin 2021)
    Richard Privat LR

    Jumelages

    Draveil a développé des associations de jumelage avec :

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    La Grande-Rue Ă  Draveil

    La commune de Draveil comptait, au milieu du XVIIIe siĂšcle, environ 500 habitants, groupĂ©s autour de l'Ă©glise Saint-RĂ©mi, du chĂąteau et de la ferme seigneuriale et le long de la voie menant Ă  Champrosay[46]. En 1793, lors de sa crĂ©ation, elle comptait alors 967 habitants, faisant d’elle un bourg relativement important avec une croissance dĂ©mographique continue et mesurĂ©e, le cap des mille personnes fut franchi en 1800, celui des mille cinq cents rĂ©sidents une quarantaine d’annĂ©es plus tard et la tranche des deux mille habitants Ă  l’orĂ©e du XXe siĂšcle, malgrĂ© la chute de prĂšs de deux cents habitants au sortir du conflit franco-prussien de 1870. Au dĂ©but du XIXe siĂšcle, la crĂ©ation de citĂ©s-jardins et l’afflux d’ouvriers pour l’industrie de d’extraction locale entraĂźna une croissance plus soutenue, la commune passant de deux mille cinq cents habitants en 1901 Ă  plus de quatre mille vingt ans plus tard et plus de dix mille en 1936 Ă  la veille du second conflit mondial. La croissance reprit presque immĂ©diatement aprĂšs l’armistice, portĂ©e par l’afflux de provinciaux et d’immigrants Ă©trangers accueillis dans les nouveaux grands ensembles, le cap des vingt-cinq mille habitants fut franchi en 1968 et marqua une relative stagnation de la progression avec une chute entre 1975 et 1982 avant une reprise douce de la croissance avec un pic atteint en 2006 Ă  vingt-huit mille sept cent trente-six habitants. En 1999, seulement 6,4 % de la population municipale Ă©tait de nationalitĂ© Ă©trangĂšre[116] avec 2,2 % de la population de nationalitĂ© portugaise, 0,7 % de nationalitĂ©s algĂ©rienne et marocaine, 0,5 % de nationalitĂ© italienne et 0,2 % de nationalitĂ© espagnole, tunisienne et turque[117].


    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[118] - [Note 3].

    En 2020, la commune comptait 28 595 habitants[Note 4], en diminution de 1,84 % par rapport Ă  2014 (Essonne : +2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9671 1191 1121 1321 3801 3181 4101 6141 364
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7371 9181 6021 4721 6551 7282 0212 1072 329
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 5642 9243 3144 2025 9298 31010 31610 51012 335
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    18 12425 35228 60226 54327 86728 09328 73628 64629 279
    2020 - - - - - - - -
    28 595--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee Ă  partir de 2006[119].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  37,6 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 24,2 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 20,1 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 13 737 hommes pour 15 004 femmes, soit un taux de 52,20 % de femmes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,02 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[120]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,7
    6,8
    75-89 ans
    9,9
    14,3
    60-74 ans
    14,9
    21,1
    45-59 ans
    20,2
    16,8
    30-44 ans
    18,1
    18,7
    15-29 ans
    16,3
    21,7
    0-14 ans
    18,8
    Pyramide des ùges du département de l'Essonne en 2018 en pourcentage[121]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,2
    5,2
    75-89 ans
    6,9
    12,7
    60-74 ans
    13,6
    20,2
    45-59 ans
    19,6
    20
    30-44 ans
    20,2
    19,9
    15-29 ans
    18,3
    21,6
    0-14 ans
    20

    Équipements culturels

    Le cinĂ©ma L’Orangerie.

    La commune de Draveil dispose de plusieurs structures Ă  caractĂšre culturel dont la mĂ©diathĂšque installĂ©e dans le chĂąteau de Villiers, complĂ©tĂ©e par une bibliothĂšque et une cdthĂšque, un conservatoire de musique et une Ă©cole municipale d’art plastique. L’espace du CafĂ©-Culture complĂ©tĂ© par la salle de l’Explor@teur accueillent les expositions temporaires et les manifestations, la commune dispose aussi du thĂ©Ăątre Donald-Cardwell et de la salle de cinĂ©ma L’Orangerie classĂ©e Art et Essai[122] (crĂ©Ă© en 1947 et fermĂ©e le 1er septembre 2017 pour cause d'impayĂ©s[123]).

    Équipements sportifs et de loisir

    Le principal Ă©quipement sportif de la commune est constituĂ© de l'Ăźle de loisirs du Port-aux-Cerises partagĂ©e avec la commune voisine de Vigneux-sur-Seine. Depuis fĂ©vrier 2010, l'UCPA gĂšre les activitĂ©s de la base de loisirs au travers d'un contrat de dĂ©lĂ©gation de service public. Elle dispose d’un plan d’eau pour la pratique du canoĂ«-kayak et le nautisme Ă  voile, d’une piscine de terrains de football et courts de tennis, d’un minigolf, d’un skatepark, d’une salle de fitness, d’un parcours de grimpe d'arbres et d’un centre Ă©questre[124].

    En bord de Seine sont installĂ©s un club d’aviron et un club nautique. Deux autres piscines sont rĂ©parties sur le territoire, la piscine Caneton aux MaziĂšres et la piscine intercommunale Ă  Mainville. Un boulodrome a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© en centre-ville.

    Aux Bergeries est implantĂ© un stade de football, le COSEC Ferdinand-Buisson, qui est Ă©quipĂ© pour la pratique du handball, du tennis de table, du badminton, de la gymnastique et des arts martiaux, et le centre sportif des Citadelles accueille les joueurs de volley-ball[125] et tennis, le complexe sportif Alain-Fournier dispose de terrains de football, de courts de tennis et d’une piste d'athlĂ©tisme, le gymnase de Mainville est prĂ©vu pour le basket-ball, la boxe, la gymnastique et le judo, et le gymnase des MaziĂšres pour la gymnastique.

    Équipements scolaires

    L’école Notre-Dame.

    Les Ă©lĂšves de Draveil sont rattachĂ©s Ă  l’acadĂ©mie de Versailles. La commune dispose sur son territoire des Ă©coles maternelles Pierre-Brossolette, de Champrosay et de l’Orme des MaziĂšres, des Ă©coles Ă©lĂ©mentaires Marie-Laurencin et Pierre-et -Marie-Curie et des Ă©coles primaires du BelvĂ©dĂšre, du hameau de Mainville, Antoine-de-Saint-ExupĂ©ry, Jules-Ferry, Jean-JaurĂšs et du Parc-de-Villiers[126].

    Les Ă©lĂšves poursuivent ensuite leurs Ă©tudes aux collĂšges Alphonse-Daudet et EugĂšn- Delacroix, ce dernier disposant d’une section d'enseignement gĂ©nĂ©ral et professionnel adaptĂ© puis au lycĂ©e professionnel Nadar[127].

    S’ajoute l’école primaire et collĂšge privĂ© catholique Notre-Dame[128] rattachĂ©e au diocĂšse[129].

    Pour l’accueil des jeunes enfants, la commune dispose d’une crĂšche familiale, des crĂšches collectives L’Île-aux-Bambins et Pomme-de-Rainette, de la crĂšche parentale TĂ©tine-et-Doudou et des multi-accueils des Bergeries et des MaziĂšres[130] et des halte-garderie des MaziĂšres et de Villiers[131].

    Hors périodes scolaires, les enfants sont accueillis dans les écoles faisant office de centres de loisirs de Villiers, des MaziÚres, Jean-JaurÚs, Brossolette, du BelvédÚre, de Champrosay, Jules-Ferry, de Mainville, Saint-Exupéry et Pierre-et-Marie-Curie[132].

    La FĂ©dĂ©ration des conseils de parents d'Ă©lĂšves[133] et la FĂ©dĂ©ration des parents d’élĂšves de l’enseignement public sont reprĂ©sentĂ©es dans les Ă©tablissements scolaires de la commune.

    Un point d’information jeunesse est implantĂ© dans la commune[134].

    Équipements de santĂ©

    L'hĂŽpital Dupuytren.

    La commune de Draveil accueille sur son territoire deux groupes hospitaliers d’importance avec l’hĂŽpital Joffre-Dupuytren affiliĂ© Ă  l’Assistance publique - HĂŽpitaux de Paris et intĂ©grĂ© au sein du groupement hospitalier universitaire sud composĂ© de l’hĂŽpital Henri-Mondor et Albert-Chenevier de CrĂ©teil, l’hĂŽpital Georges-Clemenceau de Champcueil, l’hĂŽpital Émile-Roux de Limeil-BrĂ©vannes[135] et le groupe hospitalier Les Cheminots spĂ©cialisĂ© dans la rĂ©Ă©ducation[136].

    Deux Ehpad et trois maisons de retraites sont aussi implantĂ©es dans la commune, la RĂ©sidence du Clos Fleuri et la rĂ©sidence Calme Retraite Confort et les foyers logements de Mainville, du Parc et du Port-aux-Dames. Les personnes Ă  mobilitĂ©s rĂ©duites disposent aussi de l’institut mĂ©dico-pĂ©dagogique Marie-Auxiliatrice[137] et d’un institut mĂ©dico-Ă©ducatif.

    Deux centres de protection maternelle et infantile sont installés en centre-ville[138] et aux Bergeries[139].

    En 2010, trente-huit médecins[140], quatorze chirurgiens-dentistes[141] et onze pharmacies[142] exerçaient dans la commune.

    Services publics

    Outre les services municipaux, Draveil compte sur son territoire en 2010 six agences postales en centre-ville[143], aux MaziĂšres[144], aux Mousseaux[145], Ă  Champrosay[146], aux Bergeries[147] et Ă  Mainville[148], un centre de sĂ©curitĂ© sociale[149] deux antennes de la caisse d’allocations familiales aux MaziĂšres[150] et aux Bergeries[151], une antenne de la Caisse primaire d'assurance maladie[152] et une trĂ©sorerie principale[153].

    La sécurité du lieu est assurée par un bureau de police[154] et un centre de secours mixte[155] installés dans la commune.

    Deux études notariales[156], deux avocats[157] et une société civile d'huissier de justice[158] exercent dans la commune.

    Lieux de culte

    La paroisse catholique de Draveil est rattachĂ©e au secteur pastoral de SĂ©nart-Draveil et au diocĂšse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l’église Saint-RĂ©mi et de l’église Sainte-HĂ©lĂšne[159]. La communautĂ© musulmane dispose dans la commune de la mosquĂ©e En-Nour. La communautĂ© protestante dispose dans la commune d’un temple affiliĂ© Ă  l’église baptiste Ă©vangĂ©lique et d’un second temple affiliĂ© Ă  la FĂ©dĂ©ration des Églises du plein Ă©vangile de France.

    • L’église Saint-RĂ©mi.
      L’église Saint-RĂ©mi.
    • La chapelle Sainte-HĂ©lĂšne.
      La chapelle Sainte-HĂ©lĂšne.
    • L’ancienne chapelle Saint-HonorĂ©.
      L’ancienne chapelle Saint-HonorĂ©.

    MĂ©dias

    L’hebdomadaire Le RĂ©publicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d’émission des chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et TĂ©lĂ©ssonne intĂ©grĂ© Ă  TĂ©lif.

    Économie

    La halle du marché du centre

    La commune de Draveil, majoritairement rĂ©sidentielle, est intĂ©grĂ©e par l’Insee au bassin d'emploi d’Orly qui regroupait en 2006 trente communes et 469 279 habitants, les Draveillois reprĂ©sentant 6,12 % du total[160]. Ce bassin d’emploi se caractĂ©rise par son activitĂ© relativement soutenue avec seulement 7,2 % de la population au chĂŽmage et 211 488 personnes recensĂ©es dans la population active employĂ©e. La situation communale est relativement similaire avec un taux de chĂŽmage Ă©tabli Ă  8,8 % et 12 508 actifs employĂ©s sur les 13 636 actifs que compte la commune. NĂ©anmoins, elle ne disposait sur son territoire que de 6 498 emplois, obligeant 79,2 % de la population Ă  se rendre dans une autre commune pour exercer leur activitĂ©. Une zone d'activitĂ© est implantĂ©e Ă  Mainville et constitue la seule concentration d’activitĂ©s Ă©conomiques, ailleurs dissĂ©minĂ©e sur le territoire. En 2000, six exploitations agricoles Ă©taient encore actives dans la commune sur une superficie de cent cinquante-et-un hectares consacrĂ©s Ă  la grande culture et employaient encore huit personnes. Un seul hĂŽtel disposait de trente-deux chambres et aucun terrain de camping n’était implantĂ© dans la commune malgrĂ© la prĂ©sence de l’importante base rĂ©gionale de loisirs. Un marchĂ© se tient les jeudis et dimanches en centre-ville[161].

    Emplois, revenus et niveau de vie

    La rĂ©partition de la population de Draveil se distingue du reste de la zone par une prĂ©sence supĂ©rieure d’artisans et commerçants et surtout d’employĂ© et nettement infĂ©rieure d’ouvriers et de cadres. En 2007, 80,8 % de la population Ă©tait titulaire de la fonction publique ou d’un contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e de droit privĂ©. Cette mĂȘme annĂ©e, le revenu net imposable moyen des mĂ©nages s’établissait Ă  28 043 € et seulement 30,4 % des mĂ©nages n’étaient pas assujettis Ă  l’impĂŽt sur le revenu, constituĂ©s dans 71 % des cas de revenus salariaux. En 2006, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 21 653 €, ce qui plaçait la commune au 1 605e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante mĂ©nages que compte le pays et au 128e rang dĂ©partemental[162]. PrĂšs des deux tiers de la population Ă©taient propriĂ©taires de leur logement, un pavillon individuel dans 52,6 % des cas et 22,7 % de la population Ă©taient logĂ©es dans une habitation Ă  loyer modĂ©rĂ©[163].

    En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 37 735 â‚Ź, ce qui plaçait Draveil au 3 959e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 mĂ©nages en mĂ©tropole[164].

    Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006.
    Agriculteurs Artisans, commerçants,
    chefs d’entreprise
    Cadres et professions
    intellectuelles supérieures
    Professions
    intermédiaires
    Employés Ouvriers
    Draveil 0,1 % 5,0 % 11,0 % 28,1 % 39,6 % 16,2 %
    Zone d’emploi d’Orly 0,1 % 4,6 % 15,2 % 27,8 % 30,3 % 22,1 %
    Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
    RĂ©partition des emplois par secteurs d’activitĂ©s en 2006.
    Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
    entreprises
    Services aux
    particuliers
    Draveil 0,3 % 7,5 % 5,3 % 9,7 % 6,7 % 6,0 %
    Zone d’emploi d’Orly 0,5 % 8,1 % 7,2 % 15,0 % 14,3 % 6,3 %
    Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
    Sources : Insee[163] - [165] - [166]

    Industrie

    La ville abrite en 2016 une usine du groupe Nexans[167].

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine environnemental

    La plaine agricole de Champrosay.

    La commune de Draveil bĂ©nĂ©ficie d’un environnement prĂ©servĂ© et mis en valeur par l’activitĂ© humaine avec deux poumons verts majeurs, au nord l'Ăźle de loisirs du Port-aux-Cerises Ă©tablie sur 163 hectares de bois et Ă©tangs, au sud la forĂȘt de SĂ©nart qui occupe plus de six cents hectares parcourus par plusieurs routes et chemins forestiers. Les berges de la Seine et le bois Chardon Ă  Champrosay complĂštent cette boucle verte :

    En centre-ville, le parc du chĂąteau des Sables, le parc du chĂąteau de Villiers et la propriĂ©tĂ© privĂ©e de Paris-Jardin permettent Ă  chacun de disposer d’espaces verts accessibles.

    L’ensemble de ces sites ont Ă©tĂ© recensĂ©s au titre des espaces naturels sensibles par le conseil gĂ©nĂ©ral de l’Essonne[168].

    Patrimoine architectural

    L'ermitage Notre-Dame-de-Consolation, en forĂȘt de SĂ©nart, qui remonterait au XIIe siĂšcle et aurait Ă©tĂ© fondĂ© selon la lĂ©gende par Saint-Louis, fut habitĂ© par Nadar. Le chĂąteau de Villiers du XVIIIe siĂšcle, occupĂ© par l’hĂŽtel de ville a Ă©tĂ© inscrit aux monuments historiques le [169]. Il est complĂ©tĂ© par plusieurs autres demeures nobles, dont le chĂąteau de Paris-Jardins qui est le centre de la vie associative, de la culture et des loisirs de la citĂ© coopĂ©rative[170], le chĂąteau des Bergeries (devenu l’École nationale de police[45]), le chĂąteau de Champrosay aussi appelĂ© maison du Pont-Chardon[171], le chĂąteau des Sables et le chĂąteau du GuĂ© de la Folie.

    Des maisons bourgeoises rappellent les villĂ©giatures des parisiens du XIXe siĂšcle comme la Villa Kermina[172], celles de Paul Lafargue[173] et d’Alphonse Daudet[174], la Villa Chantemerle[175] et celles de Paris-Jardins[176].

    L’église Saint-RĂ©mi fut construite en 1786[177], la chapelle Sainte-HĂ©lĂšne de Champrosay date du 1861[178]. Le marchĂ© couvert fut lui Ă©difiĂ© en 1934[179].

    • ChĂąteau des Bergeries.
      ChĂąteau des Bergeries.
    • FĂȘte des plantes au chĂąteau de Villiers.
      FĂȘte des plantes au chĂąteau de Villiers.
    • La façade Est du chĂąteau de Paris-Jardin.
      La façade Est du chùteau de Paris-Jardin.
    • Le dortoir de l'institution Marie-Auxiliatrice.
      Le dortoir de l'institution Marie-Auxiliatrice.
    • Maison d'EugĂšne Delacroix
      Maison d'EugĂšne Delacroix

    Personnalités liées à la commune

    EugĂšne Delacroix, autoportrait au gilet vert.
    Marie Laurencin, photographiée par Carl van Vechten.

    Différents personnages publics sont nés, sont décédés ou ont vécu à Draveil :

    HĂ©raldique et logotype

    Logo de la commune
    Blason de Draveil Blason
    D’or, Ă  la champagne ondĂ©e de sinople, chargĂ©e de deux jumelles aussi ondĂ©es d’argent, au chĂȘne arrachĂ© de sinople, mouvant de la champagne, chargĂ© de sept glands d’or, au chef de gueules chargĂ© de trois roses d’argent. Écu timbrĂ© de la couronne murale Ă  trois tours crĂ©nelĂ©es d’or et soutenu par deux pampres de vignes[180].
    DĂ©tails
    Les meubles prĂ©sents sur le blason symbolisent la commune : l’arbre pour la forĂȘt de SĂ©nart, les ondes d’argent les cours d’eau de la Seine et du ru d’Oly, les roses les trois agglomĂ©rations du centre-ville, de Champrosay et de Mainville et les glands les sept lettres du nom de la commune[181].
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Devise

    La devise officielle de la commune en latin est « Inter undas et arbores », qui peut se traduire en français par « entre les eaux et les arbres », en rĂ©fĂ©rence Ă  sa situation entre le cours de la Seine et la forĂȘt de SĂ©nart[182].

    Draveil dans les arts et la culture

    Draveil a servi de lieu de tournage pour diverses Ɠuvres cinĂ©matographiques et tĂ©lĂ©visuelles dont Marie-Line de Mehdi Charef sorti en 1999 et Les Cordier, juge et flic Ă©pisode Faux dĂ©part d’Alain Page sorti en 2004[183].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le Patrimoine des communes de l'Essonne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Draveil », p. 243–261
    • Serge Bianchi, Draveil-Montgeron : Deux villages en RĂ©volution, AmattĂ©is, (ISBN 978-2-86849-072-8)
    • Brigitte Blanc, Draveil Vigneux-sur-Seine : Parcours du patrimoine, vol. 345, Somogy Editions d'Art, , 64 p. (ISBN 978-2757202340)
    • Isabelle Bost, Revue Jules Verne 12 : La Maison d'Alphonse Daudet Ă  Draveil, , p. 81-90
    • Collectif d’auteurs, Draveil. Chemins d’antan, Rues du prĂ©sent, CLHD, , 290 p. (ISBN 978-2-9511624-1-9)
    • Collectif d’auteurs, Histoire d’un domaine : Du chĂąteau seigneurial de Draveil Ă  la citĂ© coopĂ©rative Paris-Jardins, Associations Des Amis De Draveil,
    • Collectif d’auteurs, Julia et Alphonse Daudet Ă  Draveil : Un couple d’écrivains Ă  Champrosay, Maury,
    • Collectif d’auteurs, MĂ©moire et images de Draveil au XXe siĂšcle : Souvenirs de Marcel Pasdeloup,
    • RenĂ© Fontaine, Draveil et son Histoire, , 473 p.
    • M. Guillemot, Une CitĂ©-Jardin Ă  Draveil,
    • Jacques Julliard, ClĂ©menceau, Briseur de grĂšves : L’affaire de Draveil, Villeneuve-Saint-Georges (1908), Julliard,
    • Jacques MacĂ©, Les FantĂŽmes de Villiers : Chronique du chĂąteau de Villiers Ă  Draveil de 1550 Ă  nos jours, (ISBN 978-2-9511265-0-3)
    • Bernard Reysset, Draveil, 1945-1994 : Du village Ă  la banlieue, 50 ans d’Histoire et d’histoires, B. Reysset, (ISBN 978-2-9509322-0-4)

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Draveil », Ma commune, MinistĂšre de la cohĂ©sion des territoires et des relations avec les collectivitĂ©s territoriales (consultĂ© le ).

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

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    8. Orthodromie entre Draveil et Corbeil-Essonnes sur le site lion1906.com Consulté le 24/08/2012.
    9. Orthodromie entre Draveil et Montlhéry sur le site lion1906.com Consulté le 24/08/2012.
    10. Orthodromie entre Draveil et Arpajon sur le site lion1906.com Consulté le 24/08/2012.
    11. Orthodromie entre Draveil et La Ferté-Alais sur le site lion1906.com Consulté le 24/08/2012.
    12. Orthodromie entre Draveil et Milly-la-ForĂȘt sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 24/08/2012.
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    111. Romain Chiron, « À Draveil, le fidĂšle Richard Privat succĂšde Ă  Georges Tron, incarcĂ©rĂ©, au poste de maire : Le conseil municipal de Draveil a Ă©lu ce mardi soir Richard Privat nouveau maire de la commune. L’ancien premier adjoint remplace Georges Tron (LR), condamnĂ© en appel pour viol et agressions sexuelles, actuellement en prison et qui a dĂ©missionnĂ© le 25 mai », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Richard Privat est sans doute le plus proche compagnon de route de Georges Tron. Les deux hommes se sont connus en 1992, lors des Ă©lections cantonales. Ils ne se sont plus quittĂ©s depuis, puisque le dĂ©sormais ex-premier adjoint est Ă©lu au conseil municipal au cĂŽtĂ© de Georges Tron depuis 1995 ».
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