Draveil
Draveil (prononcĂ© [dÌȘÊavÉj] ) est une commune française situĂ©e Ă vingt kilomĂštres au sud-est de Paris dans le dĂ©partement de lâEssonne en rĂ©gion Ăle-de-France. Elle est le chef-lieu du canton de Draveil et du doyennĂ© de SĂ©nart-Draveil.
Draveil | |||||
Lâancien hĂŽtel de ville. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Ăle-de-France | ||||
DĂ©partement | Essonne | ||||
Arrondissement | Ăvry | ||||
Intercommunalité | CA Val d'Yerres Val de Seine | ||||
Maire Mandat |
Richard Privat (LR) 2021-2026 |
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Code postal | 91210 | ||||
Code commune | 91201 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Draveillois | ||||
Population municipale |
28 595 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 1 816 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 41âČ 07âł nord, 2° 24âČ 29âł est | ||||
Altitude | Min. 32 m Max. 87 m |
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Superficie | 15,75 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pĂŽle principal) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Draveil (bureau centralisateur) |
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LĂ©gislatives | 9e circonscription de l'Essonne | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Essonne
GĂ©olocalisation sur la carte : Ăle-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://www.draveil.fr/ | ||||
Site implantĂ© entre le plateau agricole et forestier de la Brie et la vallĂ©e de la Seine occupĂ© dĂšs le NĂ©olithique puis la pĂ©riode gallo-romaine, partagĂ© successivement entre les puissantes abbayes et les gentilshommes, devenu dĂšs le XIXe siĂšcle le rendez-vous de villĂ©giature de la bourgeoisie et les milieux artistiques et savants de Paris, la commune fut, dĂšs le XXe siĂšcle lotie, dâabord de pavillons de banlieue bon marchĂ© avec la premiĂšre citĂ©-jardin de France, puis par plusieurs grands ensembles durant les annĂ©es 1960. Câest aujourdâhui une commune essentiellement rĂ©sidentielle Ă lâenvironnement prĂ©servĂ© entre forĂȘt de SĂ©nart et berges du fleuve, connue pour accueillir sur son territoire une grande partie de l'Ăźle de loisirs du Port-aux-Cerises.
Ses habitants sont appelés les Draveillois[1].
GĂ©ographie
Situation
Type dâoccupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Espace urbain construit | 35,1 % | 559,25 |
Espace urbain non construit | 11,6 % | 185,30 |
Espace rural | 53,3 % | 850,34 |
Source : Iaurif-MOS 2008[2] |
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Draveil est situĂ©e au nord-est du dĂ©partement de lâEssonne, totalement intĂ©grĂ© Ă lâagglomĂ©ration parisienne dans la rĂ©gion Ăle-de-France Ă la frontiĂšre est de la rĂ©gion naturelle de Brie française. La commune occupe un territoire de mille cinq cent soixante-quinze hectares approximativement rectangulaire, majoritairement restĂ© rural (Ă 53,90 %) dont six cent soixante-dix sept hectares couverts par la forĂȘt de SĂ©nart et seulement 34,57 % sont urbanisĂ©s et construits. LâInstitut national de l'information gĂ©ographique et forestiĂšre attribue les coordonnĂ©es gĂ©ographiques 48°41â11" N et 02°24â41" E au point central de ce territoire[3]. La Seine borde une large part du territoire Ă lâouest en formant une boucle autour de nombreux Ă©tangs occupant son lit originel, des ruisseaux, dont celui de Maupertuis, et rigoles irriguent la forĂȘt de SĂ©nart. PositionnĂ©e entre le plateau de la Brie et la vallĂ©e du fleuve, le territoire sâĂ©tage en pente douce du sud-est vers le nord-ouest entre une altitude maximale de quatre-vingt-sept mĂštres et une altitude minimale de trente-deux mĂštres. RestĂ©e Ă lâĂ©cart des voies ferrĂ©es, la commune est nĂ©anmoins un carrefour routier puisque pas moins de trois routes dĂ©partementales traversent son centre-ville (RD 31, RD 448 et RD 931) et deux ponts routiers sur les cinq que compte le dĂ©partement y permettent de traverser le fleuve. Ătendue, la commune dispose encore de deux Ă©carts bien distincts du bourg principal, Mainville Ă lâest et Champrosay au sud, auxquels sâajoutent plusieurs quartiers, lotissements pavillonnaires et citĂ©s sensibles.
Ă vol dâoiseau, la commune est aujourdâhui situĂ©e Ă vingt kilomĂštres au sud-est de Paris-Notre-Dame[4], point zĂ©ro des routes de France, Ă six kilomĂštres au nord-ouest dâĂvry[5], treize kilomĂštres au sud-est de Palaiseau[6], trente-quatre kilomĂštres au nord-est dâĂtampes[7], dix kilomĂštres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes[8], onze kilomĂštres au nord-est de MontlhĂ©ry[9], seize kilomĂštres au nord-est dâArpajon[10], vingt-trois kilomĂštres au nord-est de La FertĂ©-Alais[11], trente-deux kilomĂštres au nord-ouest de Milly-la-ForĂȘt[12] et trente-quatre kilomĂštres au nord-est de Dourdan[13].
Hydrographie
Une large part du territoire communal est baignĂ©e par une boucle de la Seine qui longe ainsi sept kilomĂštres de berges entre Soisy-sur-Seine en amont et Vigneux-sur-Seine en aval. Ă lâest dans la forĂȘt de SĂ©nart, le ruisseau de Maupertuis court Ă l'extrĂ©mitĂ© communale, dans cette forĂȘt, plusieurs petites mares et Ă©tangs sont alimentĂ©s par des rigoles. En bordure du fleuve, un rĂ©seau dâĂ©tangs constitue aujourdâhui la base nature rĂ©gionale, dont lâĂ©tang des Mousseaux au nord, lâĂ©tang LaveyssiĂšre, la fouille des SabliĂšres et lâĂ©tang des MaziĂšres au sud. Plusieurs ports ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©s, le port aux Dames, le port aux Malades au sud. Des bassins subsistent dans les anciens parcs des chĂąteaux de la Folie, de Villiers et des Sables.
Relief et géologie
Le territoire de Draveil est positionnĂ© dans la vallĂ©e de la Seine, il sâĂ©tage entre une altitude minimale de trente-deux mĂštres sur les berges[14] et quatre-vingt-sept mĂštres sur le coteau couvert par la forĂȘt de SĂ©nart au sud-est[15] - [16]. Au sud, le terrain descend en pente relativement forte dans le hameau de Champrosay pour atteindre trente-quatre mĂštres dâaltitude en bordure du fleuve Ă proximitĂ© du pont[17], distant de seulement deux kilomĂštres et six cents mĂštres du point culminant de la commune. Vers le nord, la dĂ©nivellation vers le hameau de Mainville est trĂšs faible puisquâil se situe Ă une altitude de quatre-vingt mĂštres[18], elle sâaccentue ensuite doucement vers lâouest et le nord pour atteindre le fleuve. SituĂ©e dans le Bassin parisien, la commune est implantĂ©e sur un sous-sol caractĂ©ristique constituĂ© de couches de meuliĂšre, limon, argile et calcaire, favorable Ă la crĂ©ation de retenues dâeaux naturelles[19]. Brigitte Blanc prĂ©cise : "Le sous sol renferme des sables dĂ©posĂ©s par la Seine sous forme d'alluvions[20]", comme en tĂ©moignent les fouilles et anciennes carriĂšres qui marquent le territoire.
Communes limitrophes
La commune de Draveil est limitrophe de plusieurs autres communes, la boucle de la Seine forme une frontiĂšre naturelle avec Athis-Mons au nord-ouest, Viry-ChĂątillon et Juvisy-sur-Orge Ă lâouest, Grigny au sud-ouest et Ris-Orangis au sud. Au sud-est, la route Neuve et la route forestiĂšre du ChĂȘne Prieur puis la route forestiĂšre du Tremble marquent la frontiĂšre avec Soisy-sur-Seine, Ă lâest la route forestiĂšre de Maupertuy la sĂ©pare de Montgeron et au nord-est, la route forestiĂšre Pierreuse, la rue des CĂ©pages et la rue des Ăglantines matĂ©rialisent la limite avec Vigneux-sur-Seine.
Climat
Draveil, situĂ©e en Ăle-de-France, bĂ©nĂ©ficie dâun climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© aux hivers frais et aux Ă©tĂ©s doux, et est rĂ©guliĂšrement arrosĂ©e sur lâensemble de lâannĂ©e. En moyenne annuelle, la tempĂ©rature sâĂ©tablit Ă 10,8 °C, avec une maximale de 15,2 °C et une minimale Ă 6,4 °C. Les tempĂ©ratures rĂ©elles relevĂ©es sont de 24,5 °C en juillet au maximum et 0,7 °C en janvier au minimum, mais les records enregistrĂ©s sont de 38,2 °C le et â19,6 °C le . Du fait de la moindre densitĂ© urbaine entre Paris et sa banlieue, une diffĂ©rence nĂ©gative de un Ă deux degrĂ©s Celsius se fait sentir. Lâensoleillement est comparable Ă la moyenne des rĂ©gions du nord de la Loire avec 1 798 heures par an. Les prĂ©cipitations sont Ă©galement rĂ©parties sur lâannĂ©e, avec un total de 598,3 millimĂštres de pluie et une moyenne approximative de cinquante millimĂštres par mois.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,7 | 1 | 2,8 | 4,8 | 8,3 | 11,1 | 13 | 12,8 | 10,4 | 7,2 | 3,5 | 1,7 | 6,4 |
Température moyenne (°C) | 3,4 | 4,3 | 7,1 | 9,7 | 13,4 | 16,4 | 18,8 | 18,5 | 15,6 | 11,5 | 6,7 | 4,3 | 10,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,1 | 7,6 | 11,4 | 14,6 | 18,6 | 21,8 | 24,5 | 24,2 | 20,8 | 15,8 | 9,9 | 6,8 | 15,2 |
Ensoleillement (h) | 59 | 89 | 134 | 176 | 203 | 221 | 240 | 228 | 183 | 133 | 79 | 53 | 1 798 |
Précipitations (mm) | 47,6 | 42,5 | 44,4 | 45,6 | 53,7 | 51 | 52,2 | 48,5 | 55,6 | 51,6 | 54,1 | 51,5 | 598,3 |
Voies de communication et transports
Transport fluvial
La Seine qui forme une large boucle Ă lâouest du territoire, constitue un axe de transport fluvial historique dans la commune, qui dispose encore dâun chantier fluvial et de deux ports de plaisance.
Transport automobile
La commune dispose sur son territoire de deux des cinq ponts routiers que compte le dĂ©partement pour traverser le fleuve avec au sud le pont de Champrosay menant Ă Ris-Orangis et en aval, le pont de la PremiĂšre armĂ©e française menant Ă Juvisy-sur-Orge. Ces ponts comme une part importante des voies routiĂšres sont empruntĂ©s par des routes dĂ©partementales, dont la route dĂ©partementale 931 reliant le centre-ville Ă lâancienne route nationale 7 Ă Juvisy-sur-Orge et ici appelĂ©e boulevard du gĂ©nĂ©ral de Gaulle, la route dĂ©partementale 448 qui parcourt le territoire du nord au sud, la route dĂ©partementale 31 qui fait la jonction entre lâancienne route nationale 7 Ă Ris-Orangis et lâancienne route nationale 6 Ă Montgeron et traverse le territoire dâouest en est.
Transports en commun
Ces axes routiers sont empruntĂ©s par des services dâautobus dont la ligne 191.100 du rĂ©seau Mobilien, les lignes 501, 11, 12, 13, 14, 16, 17, 18, 19, 91-09 RD, Inter-Vals du rĂ©seau de bus Val d'Yerres Val de Seine et la ligne N135 du rĂ©seau Noctilien[23].
AccĂšs au transport ferroviaire
Ce maillage dâautobus compense en partie lâabsence de gare dans la commune, Ă©vitĂ©e par la ligne Villeneuve-Saint-Georges - Montargis qui passe dâune rive Ă lâautre entre Vigneux-sur-Seine et Athis-Mons au nord. Les gares les plus proches sont ainsi celle de Vigneux-sur-Seine connectĂ©e Ă la Ligne D du RER d'Ăle-de-France et celle Juvisy qui ajoute une connexion Ă la ligne C du RER.
Infrastructures cyclables
La ville dispose de trĂšs peu d'infrastructures cyclables Ă proprement parler, au sens de l'article L228-2[24] du code de l'environnement. La seule piste bidirectionnelle en site propre est la partie finale de la piste venant de Vigneux-sur-Seine le long de la rue Waldeck Rousseau (D31) et s'arrĂȘtant aussitĂŽt aprĂšs 100m sur le territoire de Draveil.
Quelques rues sont dotées d'une bande cyclable peinte comme la rue du Dr Desborde sur sa portion à sens unique.
D'autres rues sont peinte de pictogrammes vélo.
AccÚs au transport aérien
La commune est situĂ©e Ă six kilomĂštres au sud-est de lâaĂ©roport Paris-Orly et trente-sept kilomĂštres au sud-ouest de lâaĂ©roport Paris-Charles-de-Gaulle.
Urbanisme
Typologie
Draveil est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [25] - [26] - [27]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[28] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[29] - [30].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[31] - [32].
Lieux-dits, Ă©carts et quartiers
Le territoire de Draveil est relativement étendu et composé de plusieurs quartier et hameaux.
Ă lâextrĂȘme sud se trouve ainsi Ă lâĂ©cart le hameau de Champrosay et Ă lâest, rattrapĂ© par lâurbanisation, celui de Mainville. DiffĂ©rents quartiers entourent le centre-ville ancien, au nord les Mousseaux, la Plaine des Sables et les Acacias, Ă lâest, lâOrĂ©e de SĂ©nart, le lotissement du ChĂąteau de la Folie et Ă cheval sur Vigneux-sur-Seine, les Bergeries, au sud-est lâhĂŽpital Joffre-Dupuytren qui constitue Ă lui seul une petite ville dans la ville et la citĂ© Brossolette, au sud le domaine du ChĂąteau de Villiers, lâOrme des MaziĂšres et la citĂ© Danton, dans le hameau de Champrosay le quartier des Cheminots, Ă lâouest la Villa Draveil et au nord-ouest le quartier de Paris-Jardin. Plusieurs lieux-dits subsistent avec les Pampoux et le BelvĂ©dĂšre au sud-est et le RĂŽle au sud, en bordure de Seine les Monesses, la Coulette et en amont le Port Saint-Victor et en aval le Port aux Dames.
Parmi ces quartiers, trois ont Ă©tĂ© classĂ©s comme zone urbaine sensible, les Bergeries[33], lâOrme des MaziĂšres et Danton[34] et lâun est prioritaire au titre de la rĂ©novation urbaine, Brossolette[35]. Depuis 2015, seules les Bergeries sont classĂ©es quartier prioritaire, avec prĂšs de 2 800 habitants dont 1 700 Ă Draveil[36].
Les services municipaux dĂ©coupent eux la commune en onze ensembles urbains que sont : le centre-ville, le domaine de Villiers, les citĂ©s Danton et Paris-Jardin, la Villa, MaziĂšres, Champrosay, Brossolette, Mainville, les Bergeries et la Plaine des Sables[37]. LâInsee dĂ©coupe la commune en onze Ăźlots regroupĂ©s pour l'information statistique[38].
Logement social et loi SRU
En 2009, la commune disposait sur son territoire de 3 196 logements HLM gérés par dix bailleurs sociaux[39] soit 28 % du parc total, bien au-delà des 20 % préconisés par la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains.
Toponymie
Le toponyme Draveil serait issu du village gaulois Dravern ou Dracvern qui signifie « esprit des aulnes » en celte[40]. Latinisé en Dravernum par les Romains, on retrouve ensuite le nom Draverno sur une piÚce de monnaie mérovingienne, de l'époque franque, Dravernum in Brigeio en 635[41]. Le terme s'est ensuite altéré en Dravellum au XIIe siÚcle, Dravolium, Dravel en 1196, Dravern, Drevert, Drevet[41], pour trouver sa forme actuelle au XIIIe siÚcle[42]. La commune fut créée en 1793 avec son nom actuel[43].
Histoire
LâAntiquitĂ© : un peuplement ancien
La prĂ©sence humaine durant la pĂ©riode nĂ©olithique est attestĂ©e par la dĂ©couverte du menhir, appelĂ© la Pierre Ă Mousseaux, datĂ© du IVe millĂ©naire avant JĂ©sus-Christ (et classĂ© aux Monuments historiques en 1889), et confirmĂ©e par la prĂ©sence dâoutils et armes en silex taillĂ©s Ă Mainville et de silex, outils, haches et couteaux, lĂ oĂč se trouve aujourd'hui Port aux cerises[40]. Les Gaulois nommaient le lieu Dracvern signifiant « lâesprit des Aulnes ». Les Romains lâappelĂšrent Dravernum.
Seigneuries ecclésiastiques et noblesse
La premiĂšre mention Ă©crite du lieu intervint sous le rĂšgne de Dagobert Ier qui Ă sa mort donna les terres de Draveil Ă la basilique de Saint-Pierre-Saint-Paul de Paris, dĂ©pendant de lâabbaye Sainte-GeneviĂšve de Paris. En 732, lâabbĂ© Trotbalde apporta Ă Dravern les reliques de saint Hilaire, Ă©vĂȘque de Poitiers. Ă lâĂ©poque mĂ©rovingienne Ă©tait installĂ© dans ce lieu un atelier de monnaie, dont fut extrait un tiers de sou dâor portant le nom Draverno, aujourdâhui conservĂ© au cabinet des mĂ©dailles de la bibliothĂšque nationale de France[44].
En 1093, le lieu Ă©tait partagĂ© entre lâabbaye Sainte-GeneviĂšve de Paris et les seigneurs laĂŻcs tels Hugues de Draveil ou Robert de Dravello au XIIe siĂšcle. Ă cette Ă©poque, la ferme seigneuriale de Champrosay appartenait Ă lâHĂŽtel-Dieu de Paris et lâalimentait par la Seine, depuis le Port aux Malades[40]. Depuis le Moyen Ăge, le territoire est divisĂ© en trois hameaux, le Bourg revenu aux abbesses de Saint-Louis de Poissy, Champrosay Ă lâHĂŽtel-Dieu de Paris et Mainville oĂč rĂ©sidaient les vignerons et bĂ»cherons.
Au XIIIe siĂšcle fut crĂ©Ă© l'ermitage Notre-Dame-de-Consolation en forĂȘt de SĂ©nart. En 1481 fut construit le premier chĂąteau des Bergeries par la famille des Rouvres[45]. En 1547 fut achevĂ©e la reconstruction de lâĂ©glise dĂ©diĂ©e Ă saint RĂ©mi.
En 1720, le bourg et une large part des terres environnantes furent cĂ©dĂ©es Ă Charles Marin de La Haye, fermier gĂ©nĂ©ral, qui Ă©difia le chĂąteau de Draveil et obtint le titre de seigneur de Draveil en 1752[46]. Au XVIIIe siĂšcle, la forĂȘt de SĂ©nart Ă©tait un rendez-vous de chasse royale. Câest ici que Louis XV rencontra celle qui devint plus tard Madame de Pompadour. En 1783, le comte Marc-Marie de Bombelles fit reconstruire le chĂąteau de Villiers. En 1786 fut reconstruite lâĂ©glise Saint-RĂ©mi. En 1827, le chĂąteau des Bergeries fut vendu Ă la Couronne. Le roi Charles X dĂ©cida dâen faire un lieu de sĂ©riciculture[45].
La Révolution industrielle : arrivée du chemin de fer, accroissement de la population et grÚve
EugĂšne Delacroix, vers 1849
Kunsthalle, BrĂȘme[47]
En 1831, la construction du pont Aguado permit de relier Champrosay Ă Ris (et Ă sa future gare) et participa au dĂ©senclavement du hameau[48]. En 1838 fut crĂ©Ă© le corps des sapeurs-pompiers de la commune. La crĂ©ation de la gare de Juvisy, inaugurĂ©e en 1843, ainsi que la situation privilĂ©giĂ©e entre forĂȘt et fleuve de la rĂ©gion, conduisit Ă Draveil comme ailleurs au dĂ©veloppement de la villĂ©giature de la bourgeoisie parisienne qui fit construire des villas et demeures cossues, dâabord avec le lotissement du quartier de la Villa entre 1867 et 1890[44]. Dans les annĂ©es 1830, le peintre EugĂšne Delacroix, y venait rendre visite Ă son ami FrĂ©dĂ©ric Villot, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des musĂ©es nationaux et acheta en 1858 une maison au 11 rue Alphonse-Daudet[49].
Entre 1858 et 1861 fut Ă©difiĂ©e la chapelle Sainte-HĂ©lĂšne. En 1862 fut reconstruit le clocher de lâĂ©glise Saint-RĂ©mi. En 1863, fut construite, sur la ligne du Paris-Lyon-Marseille, la gare de Draveil-Vigneux qui permit aux habitants dâaccĂ©der plus facilement Ă la gare de Lyon, Ă Paris[48]. Ă partir de 1869 fut organisĂ©e lâextraction de sable dans les Ă©tangs LaveyssiĂšre et Mousseaux par les frĂšres Piketty. Ces fouilles employĂšrent plus de 500 personnes[48]. En 1890, le phylloxĂ©ra fit disparaĂźtre les derniĂšres exploitations vinicoles de Champrosay. En 1893 fut ouvert lâinstitut mĂ©dico-pĂ©dagogique Marie-Auxiliatrice, Ă lâĂ©poque destinĂ©e aux jeunes filles anĂ©miques[50]. En 1894 fut construit le premier pont enjambant la Seine, remplaçant ainsi le systĂšme de bacs qui servait Ă la traversĂ©e, avant sa destruction par lâarmĂ©e britannique, lors du bombardement de Juvisy, le 18 avril 1940[51]. En 1898 fut Ă©difiĂ©e la seconde mairie de la commune, devenue depuis lâoffice de tourisme.
La grĂšve de 1908
La commune occupe une place notable dans lâhistoire sociale des XIXe et XXe siĂšcles, Ă la suite des grĂšves fermement rĂ©primĂ©es survenues en juin 1908 en rĂ©action Ă lâinsĂ©curitĂ© du travail minier : les travailleurs sâinsurgĂšrent en effet contre un salaire jugĂ© mĂ©diocre pour un travail trĂšs pĂ©nible. Les Ă©vĂ©nements de Draveil sont aujourdâhui considĂ©rĂ©s comme un Ă©pisode important de lâhistoire du mouvement ouvrier français, car ils conduisirent Ă un affrontement central entre le gouvernement de Georges Clemenceau et la CGT. La confĂ©dĂ©ration en sortit affaiblie, et son Ă©chec fut le prĂ©lude Ă la crise dont le syndicalisme rĂ©volutionnaire français ne se releva pas[52].
DĂ©veloppements modernes : guerres et vagues dâurbanisation
En 1911 fut crĂ©Ă©e la premiĂšre citĂ©-jardin de France Ă lâinitiative de la SociĂ©tĂ© anonyme coopĂ©rative Ă capital variable dâhabitations Ă bon marchĂ©, devenu Paris-Jardins[53]. Pendant la PremiĂšre Guerre mondiale, le sanatorium de Champrosay accueillit un hĂŽpital de 250 lits, l'HĂŽpital auxiliaire de la sociĂ©tĂ© de secours aux blessĂ©s militaires (HASSBM) n°9[54].
Lâurbanisation de Draveil prit son essor pendant lâentre-deux-guerres, rĂ©duisant significativement la part de terres agricoles. En effet, la ville connut une croissance dĂ©mographique importante, provoquĂ©e par lâarrivĂ©e dâouvriers et dâemployĂ©s qui cherchaient Ă Ă©chapper Ă la crise du logement qui frappait alors Paris, en se logeant Ă moindre coĂ»t dans les villes desservies par le train[48]. Le morcellement du domaine du chĂąteau, en 1919, donna ainsi naissance au quartier de la plaine des sables qui eĂ»t pour effet de rapprocher Draveil et Vigneux-sur-Seine. En 1923 fut Ă©difiĂ©e une nouvelle caserne de sapeurs-pompiers[55]. En 1926, lâassociation Le Sanatorium des Cheminots acquit la Villa Kermina pour y installer un Ă©tablissement de santĂ©. En 1934, fut Ă©difiĂ© le marchĂ© couvert et en 1935 la Poste centrale, dans lâancienne ferme du chĂąteau.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le couple Georges et Germaine Durand s'illustrĂšrent en venant en aide aux persĂ©cutĂ©s, ce qui leur valut en 1997 le titre de Juste parmi les nations par le ComitĂ© pour Yad Vashem[56]. AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, le Commissariat Ă la construction et Ă lâurbanisme pour la rĂ©gion parisienne prĂ©voit, dans son "plan directeur n°15", la construction de grandes zones dâhabitations collectives pour des milliers de nouveaux habitants[48]. Plusieurs ensembles moyens, de moins de 900 logements, virent le jour : Villiers en 1958, Danton, l'OrĂ©e de SĂ©nart, l'Orme des MaziĂšres et les Bergeries en 1966 et plus tard les berges de la Seine[44] - [57]. Ce furent ainsi 2700 logements "modernes et standardisĂ©s" qui sortirent de terre entre 1957 et 1966, tandis que la population de la ville doublait[48]. Pendant cette pĂ©riode, le chĂąteau des Bergeries devint, tour Ă tour, un centre de formation dâofficiers, une Ă©cole privĂ©e et est aujourdâhui un site dĂ©portĂ© de lâĂcole nationale de police[45]. En 1952 fut ouvert lâĂ©tablissement scolaire privĂ© catholique Notre-Dame. En 1963, la maison Chapuis, rachetĂ©e par la municipalitĂ© devint lâhĂŽtel de ville. En 1967 fut inaugurĂ© lâhĂŽpital Joffre-Dupuytren et le fut bĂ©nite la chapelle Notre-Dame-de-la-Paix[58]. Le fut inaugurĂ© le nouveau pont de la PremiĂšre-ArmĂ©e-française qui relie Draveil Ă Juvisy[51]. En 1989, la commune se dota dâun thĂ©Ăątre.
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
Draveil fait partie de lâarrondissement d'Ăvry et de la neuviĂšme circonscription de l'Essonne. Elle constituait historiquement le canton de Draveil. Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, ce canton s'est Ă©tendu Ă d'autres communes, et la ville en dĂ©sormais est le bureau centralisateur.
Lâorganisation juridictionnelle rattache les justiciables de Draveil au tribunal dâinstance de Juvisy-sur-Orge, aux tribunaux de grande instance, de commerce et conseil de prudâhommes dâĂvry et Ă la cour d'appel de Paris[59].
Intercommunalité
La commune Ă©tait membre de la communautĂ© d'agglomĂ©ration SĂ©nart Val de Seine, intercommunalitĂ© Ă qui elle a transfĂ©rĂ© les compĂ©tences de dĂ©veloppement Ă©conomique, dâamĂ©nagement du territoire, dâĂ©quilibre social de lâhabitat, de politique de la ville, de politiques de l'emploi, de gestion des transports en commun, de distribution dâeau potable, de protection de lâenvironnement et du patrimoine, de collecte et de tri des ordures mĂ©nagĂšres et de gestion des installations culturelles et sportives[60].
Dans le cadre de la mise en Ćuvre de la loi MAPAM du , qui prĂ©voit la gĂ©nĂ©ralisation de l'intercommunalitĂ© Ă l'ensemble des communes et la crĂ©ation d'intercommunalitĂ©s de taille importante, le prĂ©fet de la rĂ©gion d'Ăle-de-France approuve le un schĂ©ma rĂ©gional de coopĂ©ration intercommunale qui prĂ©voit notamment la « fusion de la communautĂ© d'agglomĂ©ration SĂ©nart Val de Seine, de la CommunautĂ© d'agglomĂ©ration du Val d'Yerres et extension du nouveau regroupement Ă la commune de Varennes-Jarcy[61] », jusqu'alors membre de la CommunautĂ© de communes du Plateau Briard. Celle-ci, aprĂšs une consultation de ses habitants[62] qui s'est tenue en avril 2015[63], intĂšgre nĂ©anmoins la communautĂ© de communes de l'OrĂ©e de la Brie le 1er janvier 2016, de maniĂšre Ă ne pas ĂȘtre concernĂ©e par la MĂ©tropole du Grand Paris[64] - [65].
Les communes de Sénart Val de Seine s'opposent à la création, et le maire de Draveil, Georges Tron, organise un référendum dans sa ville, qui aboutit à un rejet de la fusion par 98,3 %, mais avec une participation limitée à 23 % des électeurs[66] - [67].
La crĂ©ation de la nouvelle communautĂ© d'agglomĂ©ration est nĂ©anmoins crĂ©Ă©e par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 14 dĂ©cembre 2015 « portant crĂ©ation dâun Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale issu de la fusion des communautĂ©s dâagglomĂ©ration SĂ©nart Val de Seine et Val dâYerres ».
La commune adhĂšre en outre au syndicat mixte Orge-Yvette-Seine et au syndicat mixte pour la revalorisation et lâĂ©limination des dĂ©chets et ordures mĂ©nagĂšres[68].
Tendances politiques et résultats
Ă lâanalyse des rĂ©sultats des derniers scrutins, Draveil apparaĂźt comme une commune politique ancrĂ©e Ă droite avec une tendance au conservatisme Ă©lectoral. Ainsi, seulement 3 maires diffĂ©rents se sont succĂ©dĂ© Ă la tĂȘte de la commune depuis 1965 avec rĂ©cemment Georges Tron (UMP) qui Ă©tait maire depuis les municipales de 1995. Mais il dĂ©missionne en 2021 en raison de sa condamnation pour viol et agressions sexuelles, et est remplacĂ© par son 1er maire adjoint Richard Privat.
De la mĂȘme façon, le conseiller gĂ©nĂ©ral GeneviĂšve Izard-Le Bourg fut largement rĂ©Ă©lue lors des cantonales de 2004 avec plus de 55 % des voix. Le maire fut Ă©galement facilement rĂ©Ă©lu dĂ©putĂ© de la neuviĂšme circonscription de l'Essonne avec respectivement 61,89 % et 59,32 % des suffrages dans la commune lors des lĂ©gislatives de 2002 et de 2007.
Ces mĂȘmes annĂ©es, les candidats Ă la prĂ©sidence de la RĂ©publique Jacques Chirac (RPR) et Nicolas Sarkozy (UMP) obtinrent tour Ă tour 84,65 % et 53,18 % des voix.
La gauche a pourtant obtenu des rĂ©sultats importants comme en 2004 avec les nettes victoires dâHarlem DĂ©sir (PS) aux Ă©lections europĂ©ennes et Jean-Paul Huchon (PS) aux Ă©lections rĂ©gionales, scores encore largement augmentĂ© pour ce dernier en 2010 oĂč il atteignait presque 60 % des suffrages dans un « bastion de la droite ».
Enfin, si les électeurs Draveillois avaient largement voté « oui » au référendum français sur le traité de Maastricht en 1992 à 54,49 %[69], ils ont aussi voté « non » au référendum français sur le traité établissant une constitution pour l'Europe en 2005 à 52,17 %.
Des sections du Parti socialiste[70], du Parti communiste français[71] et du MoDem[72] sont présentes dans la commune.
- Ălections prĂ©sidentielles
RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours :
- Ălection prĂ©sidentielle de 2002 : 84,65 % pour Jacques Chirac (RPR), 15,35 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 80,05 % de participation[73].
- Ălection prĂ©sidentielle de 2007 : 53,18 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 46,82 % pour SĂ©golĂšne Royal (PS), 85,93 % de participation[74].
- Ălection prĂ©sidentielle de 2012 : 53,17 % pour François Hollande (PS), 46,83 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 82,22 % de participation[75].
- Ălection prĂ©sidentielle de 2017 : 71,78 % pour Emmanuel Macron (REM), 28,22 % pour Marine Le Pen (FN), 75,50 % de participation.
- Ălections lĂ©gislatives
RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours :
- Ălections lĂ©gislatives de 2002 : 61,89 % pour Georges Tron (UMP), 38,11 % pour Florence LĂ©on-Ploquin (PS), 60,91 % de participation[76].
- Ălections lĂ©gislatives de 2007 : 59,32 % pour Georges Tron (UMP), 40,68 % pour Thierry Mandon (PS), 59,47 % de participation[77].
- Ălections lĂ©gislatives de 2012 : 51,91 % pour Georges Tron (UMP), 48,09 % pour Thierry Mandon (PS), 61,89 % de participation[78].
- Ălections lĂ©gislatives de 2017 : 53,27 % pour Marie GuĂ©venoux (REM), 46,73 % pour VĂ©ronique Carantois (LR), 41,81 % de participation.
- Ălections europĂ©ennes
RĂ©sultats des deux meilleurs scores :
- Ălections europĂ©ennes de 2004 : 26,29 % pour Harlem DĂ©sir (PS), 15,21 % pour Patrick Gaubert (UMP), 44,30 % de participation[79].
- Ălections europĂ©ennes de 2009 : 26,91 % pour Michel Barnier (UMP), 18,69 % pour Daniel Cohn-Bendit (Les Verts), 44,37 % de participation[80].
- Ălections europĂ©ennes de 2014 : 20,70 % pour Aymeric Chauprade (FN), 20,57 % pour Alain Lamassoure (UMP), 43,78 % de participation[81].
- Ălections rĂ©gionales
RĂ©sultats des deux meilleurs scores :
- Ălections rĂ©gionales de 2004 : 50,04 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 39,34 % pour Jean-François CopĂ© (UMP), 66,88 % de participation[82].
- Ălections rĂ©gionales de 2010 : 58,98 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 41,02 % pour ValĂ©rie PĂ©cresse (UMP), 50,17 % de participation[83].
- Ălections rĂ©gionales de 2015 : 45,92 % pour ValĂ©rie PĂ©cresse (LR), 37,63 % pour Claude Bartolone (PS), 56,73 % de participation[84].
- Ălections cantonales
RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours :
- Ălections cantonales de 2004 : 55,02 % pour GeneviĂšve Izard-Le Bourg (DVD), 44,98 % pour Marie-Yvonne Oizan-Chapon (PS), 66,74 % de participation[85].
- Ălections cantonales de 2011 : 69,64 % pour Florence Fernandez de Ruidiaz (UMP), 30,36 % pour Denise Martin (FN), 42,72 % de participation[86].
- Ălections dĂ©partementales de 2015 : 64,66 % pour AurĂ©lie Gros et Georges Tron (UMP), 35,34 % pour Rachida Ferhat (PS) et Jean-Marc Pasquet (EELV), 48,89 % de participation[87].
- Ălections municipales
- Ă©lections municipales de 2001 : 63,24 % pour Georges Tron (RPR) Ă©lu au premier tour, 36,76 % pour Jean-Jacques Lejeune (PS), 63,61 % de participation[88].
- Ă©lections municipales de 2008 : 59,22 % pour Georges Tron (UMP) Ă©lu au premier tour, 19,45 % pour Daniel Groiselle (DVG), 60,26 % de participation[89].
- Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans l'Essonne, la liste UMP menée par le maire sortant Georges Tron obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 6 783 voix (57,50 %, 30 conseillers municipaux élus dont 15 communautaires), devançant trÚs largement les listes menées respectivement par[90] :
- Jean-Jacques Lejeune (DVG communautaire, 1 678 voix, 14,22%, 2 conseillers municipaux Ă©lus dont 1 communautaire) ;
Philippe Olivier (SE, 1 516 voix, 12,85 %, 2 conseillers municipaux dont 1 communautaire) ;
- Jean-Marc Pasquet (EELV , 1 124 voix, 9,52 %, 1 conseiller municipal et communautaire Ă©lu).
Lors de ce scrutin oĂč deux autres listes ont obtenu moins de 5 % des suffrages exprimĂ©s et n'ont donc obtenu aucun Ă©lu, 37,02 % des Ă©lecteurs se sont abstenus.
- Au premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Essonne, la liste LR menée par le maire sortant Georges Tron obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 4 780 voix (64,61 %, 29 conseillers municipaux élus dont 8 communautaires), devançant trÚs largement les listes menées respectivement par[91] :
- François Guignard (UG, 1 609 voix, 21,74 %, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Emmanuelle Beauchage (LREM, 827 voix, 11,17 %, 2 conseillers municipaux Ă©lus) ;
- Benoit Grisaud (LO, 182 voix, 2,46 %, pas d'Ă©lus).
Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 59,01 % des électeurs se sont abstenus.
- Référendums
- Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel : 75,41 % pour le Oui, 24,59 % pour le Non, 33,10 % de participation[92].
- RĂ©fĂ©rendum de 2005 relatif au traitĂ© Ă©tablissant une Constitution pour lâEurope : 52,17 % pour le Non, 47,83 % pour le Oui, 71,24 % de participation[93].
Liste des maires
Trente-neuf maires se sont succĂ©dĂ© Ă la tĂȘte de la commune de Draveil depuis lâĂ©lection du premier en 1789 :
Jumelages
Draveil a développé des associations de jumelage avec :
- Esmoriz (Portugal) depuis 1990, en portugais Esmoriz, située à 1 221 kilomÚtres[112] ;
- Hove (Royaume-Uni) depuis 1990, en anglais Hove, située à 302 kilomÚtres[113] ;
- Oberkirch (Allemagne) depuis 1971, en allemand Oberkirch, située à 418 kilomÚtres[114] ;
- Paltinoasa (Roumanie) depuis 1995, en roumain PÄltinoasa, situĂ©e Ă 1 750 kilomĂštres[115].
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
La commune de Draveil comptait, au milieu du XVIIIe siĂšcle, environ 500 habitants, groupĂ©s autour de l'Ă©glise Saint-RĂ©mi, du chĂąteau et de la ferme seigneuriale et le long de la voie menant Ă Champrosay[46]. En 1793, lors de sa crĂ©ation, elle comptait alors 967 habitants, faisant dâelle un bourg relativement important avec une croissance dĂ©mographique continue et mesurĂ©e, le cap des mille personnes fut franchi en 1800, celui des mille cinq cents rĂ©sidents une quarantaine dâannĂ©es plus tard et la tranche des deux mille habitants Ă lâorĂ©e du XXe siĂšcle, malgrĂ© la chute de prĂšs de deux cents habitants au sortir du conflit franco-prussien de 1870. Au dĂ©but du XIXe siĂšcle, la crĂ©ation de citĂ©s-jardins et lâafflux dâouvriers pour lâindustrie de dâextraction locale entraĂźna une croissance plus soutenue, la commune passant de deux mille cinq cents habitants en 1901 Ă plus de quatre mille vingt ans plus tard et plus de dix mille en 1936 Ă la veille du second conflit mondial. La croissance reprit presque immĂ©diatement aprĂšs lâarmistice, portĂ©e par lâafflux de provinciaux et dâimmigrants Ă©trangers accueillis dans les nouveaux grands ensembles, le cap des vingt-cinq mille habitants fut franchi en 1968 et marqua une relative stagnation de la progression avec une chute entre 1975 et 1982 avant une reprise douce de la croissance avec un pic atteint en 2006 Ă vingt-huit mille sept cent trente-six habitants. En 1999, seulement 6,4 % de la population municipale Ă©tait de nationalitĂ© Ă©trangĂšre[116] avec 2,2 % de la population de nationalitĂ© portugaise, 0,7 % de nationalitĂ©s algĂ©rienne et marocaine, 0,5 % de nationalitĂ© italienne et 0,2 % de nationalitĂ© espagnole, tunisienne et turque[117].
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[118] - [Note 3].
En 2020, la commune comptait 28 595 habitants[Note 4], en diminution de 1,84 % par rapport Ă 2014 (Essonne : +2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 37,6 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (39,9 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 24,2 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 20,1 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 13 737 hommes pour 15 004 femmes, soit un taux de 52,20 % de femmes, légÚrement supérieur au taux départemental (51,02 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Ăquipements culturels
La commune de Draveil dispose de plusieurs structures Ă caractĂšre culturel dont la mĂ©diathĂšque installĂ©e dans le chĂąteau de Villiers, complĂ©tĂ©e par une bibliothĂšque et une cdthĂšque, un conservatoire de musique et une Ă©cole municipale dâart plastique. Lâespace du CafĂ©-Culture complĂ©tĂ© par la salle de lâExplor@teur accueillent les expositions temporaires et les manifestations, la commune dispose aussi du thĂ©Ăątre Donald-Cardwell et de la salle de cinĂ©ma LâOrangerie classĂ©e Art et Essai[122] (crĂ©Ă© en 1947 et fermĂ©e le 1er septembre 2017 pour cause d'impayĂ©s[123]).
Ăquipements sportifs et de loisir
Le principal Ă©quipement sportif de la commune est constituĂ© de l'Ăźle de loisirs du Port-aux-Cerises partagĂ©e avec la commune voisine de Vigneux-sur-Seine. Depuis fĂ©vrier 2010, l'UCPA gĂšre les activitĂ©s de la base de loisirs au travers d'un contrat de dĂ©lĂ©gation de service public. Elle dispose dâun plan dâeau pour la pratique du canoĂ«-kayak et le nautisme Ă voile, dâune piscine de terrains de football et courts de tennis, dâun minigolf, dâun skatepark, dâune salle de fitness, dâun parcours de grimpe d'arbres et dâun centre Ă©questre[124].
En bord de Seine sont installĂ©s un club dâaviron et un club nautique. Deux autres piscines sont rĂ©parties sur le territoire, la piscine Caneton aux MaziĂšres et la piscine intercommunale Ă Mainville. Un boulodrome a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© en centre-ville.
Aux Bergeries est implantĂ© un stade de football, le COSEC Ferdinand-Buisson, qui est Ă©quipĂ© pour la pratique du handball, du tennis de table, du badminton, de la gymnastique et des arts martiaux, et le centre sportif des Citadelles accueille les joueurs de volley-ball[125] et tennis, le complexe sportif Alain-Fournier dispose de terrains de football, de courts de tennis et dâune piste d'athlĂ©tisme, le gymnase de Mainville est prĂ©vu pour le basket-ball, la boxe, la gymnastique et le judo, et le gymnase des MaziĂšres pour la gymnastique.
Ăquipements scolaires
Les Ă©lĂšves de Draveil sont rattachĂ©s Ă lâacadĂ©mie de Versailles. La commune dispose sur son territoire des Ă©coles maternelles Pierre-Brossolette, de Champrosay et de lâOrme des MaziĂšres, des Ă©coles Ă©lĂ©mentaires Marie-Laurencin et Pierre-et -Marie-Curie et des Ă©coles primaires du BelvĂ©dĂšre, du hameau de Mainville, Antoine-de-Saint-ExupĂ©ry, Jules-Ferry, Jean-JaurĂšs et du Parc-de-Villiers[126].
Les Ă©lĂšves poursuivent ensuite leurs Ă©tudes aux collĂšges Alphonse-Daudet et EugĂšn- Delacroix, ce dernier disposant dâune section d'enseignement gĂ©nĂ©ral et professionnel adaptĂ© puis au lycĂ©e professionnel Nadar[127].
Sâajoute lâĂ©cole primaire et collĂšge privĂ© catholique Notre-Dame[128] rattachĂ©e au diocĂšse[129].
Pour lâaccueil des jeunes enfants, la commune dispose dâune crĂšche familiale, des crĂšches collectives LâĂle-aux-Bambins et Pomme-de-Rainette, de la crĂšche parentale TĂ©tine-et-Doudou et des multi-accueils des Bergeries et des MaziĂšres[130] et des halte-garderie des MaziĂšres et de Villiers[131].
Hors périodes scolaires, les enfants sont accueillis dans les écoles faisant office de centres de loisirs de Villiers, des MaziÚres, Jean-JaurÚs, Brossolette, du BelvédÚre, de Champrosay, Jules-Ferry, de Mainville, Saint-Exupéry et Pierre-et-Marie-Curie[132].
La FĂ©dĂ©ration des conseils de parents d'Ă©lĂšves[133] et la FĂ©dĂ©ration des parents dâĂ©lĂšves de lâenseignement public sont reprĂ©sentĂ©es dans les Ă©tablissements scolaires de la commune.
Un point dâinformation jeunesse est implantĂ© dans la commune[134].
Ăquipements de santĂ©
La commune de Draveil accueille sur son territoire deux groupes hospitaliers dâimportance avec lâhĂŽpital Joffre-Dupuytren affiliĂ© Ă lâAssistance publique - HĂŽpitaux de Paris et intĂ©grĂ© au sein du groupement hospitalier universitaire sud composĂ© de lâhĂŽpital Henri-Mondor et Albert-Chenevier de CrĂ©teil, lâhĂŽpital Georges-Clemenceau de Champcueil, lâhĂŽpital Ămile-Roux de Limeil-BrĂ©vannes[135] et le groupe hospitalier Les Cheminots spĂ©cialisĂ© dans la rĂ©Ă©ducation[136].
Deux Ehpad et trois maisons de retraites sont aussi implantĂ©es dans la commune, la RĂ©sidence du Clos Fleuri et la rĂ©sidence Calme Retraite Confort et les foyers logements de Mainville, du Parc et du Port-aux-Dames. Les personnes Ă mobilitĂ©s rĂ©duites disposent aussi de lâinstitut mĂ©dico-pĂ©dagogique Marie-Auxiliatrice[137] et dâun institut mĂ©dico-Ă©ducatif.
Deux centres de protection maternelle et infantile sont installés en centre-ville[138] et aux Bergeries[139].
En 2010, trente-huit médecins[140], quatorze chirurgiens-dentistes[141] et onze pharmacies[142] exerçaient dans la commune.
Services publics
Outre les services municipaux, Draveil compte sur son territoire en 2010 six agences postales en centre-ville[143], aux MaziĂšres[144], aux Mousseaux[145], Ă Champrosay[146], aux Bergeries[147] et Ă Mainville[148], un centre de sĂ©curitĂ© sociale[149] deux antennes de la caisse dâallocations familiales aux MaziĂšres[150] et aux Bergeries[151], une antenne de la Caisse primaire d'assurance maladie[152] et une trĂ©sorerie principale[153].
La sécurité du lieu est assurée par un bureau de police[154] et un centre de secours mixte[155] installés dans la commune.
Deux études notariales[156], deux avocats[157] et une société civile d'huissier de justice[158] exercent dans la commune.
Lieux de culte
La paroisse catholique de Draveil est rattachĂ©e au secteur pastoral de SĂ©nart-Draveil et au diocĂšse d'Ăvry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de lâĂ©glise Saint-RĂ©mi et de lâĂ©glise Sainte-HĂ©lĂšne[159]. La communautĂ© musulmane dispose dans la commune de la mosquĂ©e En-Nour. La communautĂ© protestante dispose dans la commune dâun temple affiliĂ© Ă lâĂ©glise baptiste Ă©vangĂ©lique et dâun second temple affiliĂ© Ă la FĂ©dĂ©ration des Ăglises du plein Ă©vangile de France.
- LâĂ©glise Saint-RĂ©mi.
- La chapelle Sainte-HĂ©lĂšne.
- Lâancienne chapelle Saint-HonorĂ©.
MĂ©dias
Lâhebdomadaire Le RĂ©publicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin dâĂ©mission des chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision France 3 Paris Ăle-de-France Centre, IDF1 et TĂ©lĂ©ssonne intĂ©grĂ© Ă TĂ©lif.
Ăconomie
La commune de Draveil, majoritairement rĂ©sidentielle, est intĂ©grĂ©e par lâInsee au bassin d'emploi dâOrly qui regroupait en 2006 trente communes et 469 279 habitants, les Draveillois reprĂ©sentant 6,12 % du total[160]. Ce bassin dâemploi se caractĂ©rise par son activitĂ© relativement soutenue avec seulement 7,2 % de la population au chĂŽmage et 211 488 personnes recensĂ©es dans la population active employĂ©e. La situation communale est relativement similaire avec un taux de chĂŽmage Ă©tabli Ă 8,8 % et 12 508 actifs employĂ©s sur les 13 636 actifs que compte la commune. NĂ©anmoins, elle ne disposait sur son territoire que de 6 498 emplois, obligeant 79,2 % de la population Ă se rendre dans une autre commune pour exercer leur activitĂ©. Une zone d'activitĂ© est implantĂ©e Ă Mainville et constitue la seule concentration dâactivitĂ©s Ă©conomiques, ailleurs dissĂ©minĂ©e sur le territoire. En 2000, six exploitations agricoles Ă©taient encore actives dans la commune sur une superficie de cent cinquante-et-un hectares consacrĂ©s Ă la grande culture et employaient encore huit personnes. Un seul hĂŽtel disposait de trente-deux chambres et aucun terrain de camping nâĂ©tait implantĂ© dans la commune malgrĂ© la prĂ©sence de lâimportante base rĂ©gionale de loisirs. Un marchĂ© se tient les jeudis et dimanches en centre-ville[161].
Emplois, revenus et niveau de vie
La rĂ©partition de la population de Draveil se distingue du reste de la zone par une prĂ©sence supĂ©rieure dâartisans et commerçants et surtout dâemployĂ© et nettement infĂ©rieure dâouvriers et de cadres. En 2007, 80,8 % de la population Ă©tait titulaire de la fonction publique ou dâun contrat Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e de droit privĂ©. Cette mĂȘme annĂ©e, le revenu net imposable moyen des mĂ©nages sâĂ©tablissait Ă 28 043 ⏠et seulement 30,4 % des mĂ©nages nâĂ©taient pas assujettis Ă lâimpĂŽt sur le revenu, constituĂ©s dans 71 % des cas de revenus salariaux. En 2006, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 21 653 âŹ, ce qui plaçait la commune au 1 605e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante mĂ©nages que compte le pays et au 128e rang dĂ©partemental[162]. PrĂšs des deux tiers de la population Ă©taient propriĂ©taires de leur logement, un pavillon individuel dans 52,6 % des cas et 22,7 % de la population Ă©taient logĂ©es dans une habitation Ă loyer modĂ©rĂ©[163].
En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 37 735 âŹ, ce qui plaçait Draveil au 3 959e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 mĂ©nages en mĂ©tropole[164].
Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006. | ||||||
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs dâentreprise |
Cadres et professions intellectuelles supérieures |
Professions intermédiaires |
Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Draveil | 0,1 % | 5,0 % | 11,0 % | 28,1 % | 39,6 % | 16,2 % |
Zone dâemploi dâOrly | 0,1 % | 4,6 % | 15,2 % | 27,8 % | 30,3 % | 22,1 % |
Moyenne nationale | 2,2 % | 6,0 % | 15,4 % | 24,6 % | 28,7 % | 23,2 % |
RĂ©partition des emplois par secteurs dâactivitĂ©s en 2006. | ||||||
Agriculture | Industrie | Construction | Commerce | Services aux entreprises |
Services aux particuliers | |
Draveil | 0,3 % | 7,5 % | 5,3 % | 9,7 % | 6,7 % | 6,0 % |
Zone dâemploi dâOrly | 0,5 % | 8,1 % | 7,2 % | 15,0 % | 14,3 % | 6,3 % |
Moyenne nationale | 3,5 % | 15,2 % | 6,4 % | 13,3 % | 13,3 % | 7,6 % |
Sources : Insee[163] - [165] - [166] |
Culture locale et patrimoine
Patrimoine environnemental
La commune de Draveil bĂ©nĂ©ficie dâun environnement prĂ©servĂ© et mis en valeur par lâactivitĂ© humaine avec deux poumons verts majeurs, au nord l'Ăźle de loisirs du Port-aux-Cerises Ă©tablie sur 163 hectares de bois et Ă©tangs, au sud la forĂȘt de SĂ©nart qui occupe plus de six cents hectares parcourus par plusieurs routes et chemins forestiers. Les berges de la Seine et le bois Chardon Ă Champrosay complĂštent cette boucle verte :
En centre-ville, le parc du chĂąteau des Sables, le parc du chĂąteau de Villiers et la propriĂ©tĂ© privĂ©e de Paris-Jardin permettent Ă chacun de disposer dâespaces verts accessibles.
Lâensemble de ces sites ont Ă©tĂ© recensĂ©s au titre des espaces naturels sensibles par le conseil gĂ©nĂ©ral de lâEssonne[168].
Patrimoine architectural
L'ermitage Notre-Dame-de-Consolation, en forĂȘt de SĂ©nart, qui remonterait au XIIe siĂšcle et aurait Ă©tĂ© fondĂ© selon la lĂ©gende par Saint-Louis, fut habitĂ© par Nadar. Le chĂąteau de Villiers du XVIIIe siĂšcle, occupĂ© par lâhĂŽtel de ville a Ă©tĂ© inscrit aux monuments historiques le [169]. Il est complĂ©tĂ© par plusieurs autres demeures nobles, dont le chĂąteau de Paris-Jardins qui est le centre de la vie associative, de la culture et des loisirs de la citĂ© coopĂ©rative[170], le chĂąteau des Bergeries (devenu lâĂcole nationale de police[45]), le chĂąteau de Champrosay aussi appelĂ© maison du Pont-Chardon[171], le chĂąteau des Sables et le chĂąteau du GuĂ© de la Folie.
Des maisons bourgeoises rappellent les villĂ©giatures des parisiens du XIXe siĂšcle comme la Villa Kermina[172], celles de Paul Lafargue[173] et dâAlphonse Daudet[174], la Villa Chantemerle[175] et celles de Paris-Jardins[176].
LâĂ©glise Saint-RĂ©mi fut construite en 1786[177], la chapelle Sainte-HĂ©lĂšne de Champrosay date du 1861[178]. Le marchĂ© couvert fut lui Ă©difiĂ© en 1934[179].
- ChĂąteau des Bergeries.
- FĂȘte des plantes au chĂąteau de Villiers.
- La façade Est du chùteau de Paris-Jardin.
- Le dortoir de l'institution Marie-Auxiliatrice.
- Maison d'EugĂšne Delacroix
Personnalités liées à la commune
Différents personnages publics sont nés, sont décédés ou ont vécu à Draveil :
- Louis LefÚvre de Caumartin (?-1623), homme politique y a vécu.
- Marc-Marie de Bombelles (1744-1822), diplomate y a vécu.
- Gilbert du Motier de La Fayette (1757-1834), général et homme politique y a séjourné.
- François Roch Ledru des Essarts (1765-1844), militaire y a vécu et y est mort.
- Charles-Tristan de Montholon (1783-1853), gĂ©nĂ©ral dâEmpire sây est mariĂ©.
- Désiré Dalloz (1795-1869), jurisconsulte y a vécu.
- EugÚne Delacroix (1798-1863), artiste-peintre y a vécu.
- Ivan Tourgueniev (1818-1883), écrivain russe y a vécu.
- Gaspard-FĂ©lix Tournachon dit Nadar (1820-1910) a vĂ©cu dans la forĂȘt de SĂ©nart.
- Edmond de Goncourt (1822-1896), écrivain, y a vécu et y est mort.
- Charles Euphrasie Kuwasseg (1838-1904), artiste-peintre y est né.
- Alphonse Daudet (1840-1897), écrivain y a vécu et y a tenu un salon littéraire.
- Paul Lafargue (1842-1911), homme politique y a vécu et est mort.
- Laura Marx (1845-1911), militante socialiste, deuxiÚme fille de Karl Marx y a vécu et y est morte.
- Louis Matha (1861-1930), anarchiste y est mort.
- Alexandre Freytag (1870-1947), dit "L'Ange de l'Ăternel", fondateur des Amis de l'Homme propriĂ©taires de la Villa Lafargue depuis 1930.
- Jules Charles Le Guéry (1875-1937) syndicaliste, y est mort.
- Germaine Casse (1881-1967), artiste-peintre y est morte.
- Marie Laurencin (1883-1956), artiste-peintre y a vécu.
- Nina Myral (1884-1975), actrice y est morte.
- Jacques de Féraudy (1886-1971), acteur, scénariste et réalisateur y est mort.
- Gaston Poulet (1892-1974), violoniste et chef d'orchestre y est mort.
- André Bouquet (1897-1987), artiste-peintre y est mort.
- Henri Nouvion (1900-1982), médecin y a exercé.
- Marie Brudieux (1901-2015), doyenne des Français y est morte.
- Jean Dunot (1906-1968), acteur y est mort.
- Edmond Delfour (1907-1990), footballeur y a été licencié.
- Ădith Ker (1910-1997), actrice y est morte.
- Jean SylvĂšre (1911-1981), acteur y est mort.
- Joseph Gillain dit Jijé (1914-1980), dessinateur, sculpteur et artiste-peintre y a vécu.
- Ămile Genevois (1918-1962), acteur y est mort.
- Edmond-Henri Zeiger-Viallet (1895-1994), artiste-peintre y est mort.
- Jean Droze (1925-1995), acteur y est mort.
- Albert Bouvet (1930- ), coureur cycliste y a vécu.
- Donald Cardwell (1935-2004), décorateur et costumier y a exercé.
- Jean-Jacques Annaud (1943- ), réalisateur y a vécu.
- Frédéric Vasseur (1968- ), ingénieur spécialisé en sport auto, directeur des écuries Renault, Sauber/Alfa Romeo et Ferrari, y est né.
- Olivier Adam (1974- ), écrivain y est né.
- Laurent D'Olivier (1982- ), coureur cycliste y a vécu.
- Mehdi Taouil (1983- ), footballeur y a été licencié.
HĂ©raldique et logotype
Blason | Dâor, Ă la champagne ondĂ©e de sinople, chargĂ©e de deux jumelles aussi ondĂ©es dâargent, au chĂȘne arrachĂ© de sinople, mouvant de la champagne, chargĂ© de sept glands dâor, au chef de gueules chargĂ© de trois roses dâargent. Ăcu timbrĂ© de la couronne murale Ă trois tours crĂ©nelĂ©es dâor et soutenu par deux pampres de vignes[180]. |
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DĂ©tails | Les meubles prĂ©sents sur le blason symbolisent la commune : lâarbre pour la forĂȘt de SĂ©nart, les ondes dâargent les cours dâeau de la Seine et du ru dâOly, les roses les trois agglomĂ©rations du centre-ville, de Champrosay et de Mainville et les glands les sept lettres du nom de la commune[181]. Le statut officiel du blason reste Ă dĂ©terminer. |
Devise
La devise officielle de la commune en latin est « Inter undas et arbores », qui peut se traduire en français par « entre les eaux et les arbres », en rĂ©fĂ©rence Ă sa situation entre le cours de la Seine et la forĂȘt de SĂ©nart[182].
Draveil dans les arts et la culture
Draveil a servi de lieu de tournage pour diverses Ćuvres cinĂ©matographiques et tĂ©lĂ©visuelles dont Marie-Line de Mehdi Charef sorti en 1999 et Les Cordier, juge et flic Ă©pisode Faux dĂ©part dâAlain Page sorti en 2004[183].
Voir aussi
Bibliographie
- Le Patrimoine des communes de l'Essonne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Draveil », p. 243â261
- Serge Bianchi, Draveil-Montgeron : Deux villages en Révolution, Amattéis, (ISBN 978-2-86849-072-8)
- Brigitte Blanc, Draveil Vigneux-sur-Seine : Parcours du patrimoine, vol. 345, Somogy Editions d'Art, , 64 p. (ISBN 978-2757202340)
- Isabelle Bost, Revue Jules Verne 12 : La Maison d'Alphonse Daudet Ă Draveil, , p. 81-90
- Collectif dâauteurs, Draveil. Chemins dâantan, Rues du prĂ©sent, CLHD, , 290 p. (ISBN 978-2-9511624-1-9)
- Collectif dâauteurs, Histoire dâun domaine : Du chĂąteau seigneurial de Draveil Ă la citĂ© coopĂ©rative Paris-Jardins, Associations Des Amis De Draveil,
- Collectif dâauteurs, Julia et Alphonse Daudet Ă Draveil : Un couple dâĂ©crivains Ă Champrosay, Maury,
- Collectif dâauteurs, MĂ©moire et images de Draveil au XXe siĂšcle : Souvenirs de Marcel Pasdeloup,
- René Fontaine, Draveil et son Histoire, , 473 p.
- M. Guillemot, Une Cité-Jardin à Draveil,
- Jacques Julliard, ClĂ©menceau, Briseur de grĂšves : Lâaffaire de Draveil, Villeneuve-Saint-Georges (1908), Julliard,
- Jacques Macé, Les FantÎmes de Villiers : Chronique du chùteau de Villiers à Draveil de 1550 à nos jours, (ISBN 978-2-9511265-0-3)
- Bernard Reysset, Draveil, 1945-1994 : Du village Ă la banlieue, 50 ans dâHistoire et dâhistoires, B. Reysset, (ISBN 978-2-9509322-0-4)
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- « Dossier complet : Commune de Draveil (91201) », Recensement général de la population de 2017, INSEE, (consulté le ).
- « Draveil », Ma commune, MinistÚre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
- « Draveil » sur Géoportail.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 02/04/2009.
- Fiche communale dâoccupation des sols en 2008 sur le site de lâIaurif. ConsultĂ© le 01/11/2010.
- Coordonnées géographiques de Draveil sur le site lion1906.com Consulté le 10/07/2010.
- Orthodromie entre Draveil et Paris sur le site lion1906.com Consulté le 24/08/2012.
- Orthodromie entre Draveil et Ăvry sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 24/08/2012.
- Orthodromie entre Draveil et Palaiseau sur le site lion1906.com Consulté le 24/08/2012.
- Orthodromie entre Draveil et Ătampes sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 24/08/2012.
- Orthodromie entre Draveil et Corbeil-Essonnes sur le site lion1906.com Consulté le 24/08/2012.
- Orthodromie entre Draveil et Montlhéry sur le site lion1906.com Consulté le 24/08/2012.
- Orthodromie entre Draveil et Arpajon sur le site lion1906.com Consulté le 24/08/2012.
- Orthodromie entre Draveil et La Ferté-Alais sur le site lion1906.com Consulté le 24/08/2012.
- Orthodromie entre Draveil et Milly-la-ForĂȘt sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 24/08/2012.
- Orthodromie entre Draveil et Dourdan sur le site lion1906.com Consulté le 24/08/2012.
- Fiche de la borne gĂ©odĂ©sique n°W.D.K3-256bis sur le site de lâIgn. ConsultĂ© le 04/07/2010.
- Fiche de la borne gĂ©odĂ©sique n°W.D.K3-556 sur le site de lâIgn. ConsultĂ© le 04/07/2010.
- « Données géographiques » sur Géoportail (consulté le 21/02/2013.)..
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- Ăle-de-France. Service rĂ©gional de l'inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel de la France., Ayrault, Philippe. et BĂ©tored, Diane., Draveil, Vigneux-sur-Seine, Essonne, Somogy, dl 2008 (ISBN 978-2-7572-0234-0 et 2-7572-0234-0, OCLC 470633612, lire en ligne).
- https://www.draveil.fr/fileadmin/draveil/MEDIA/La_ville/Histoire_et_patrimoine/Patrimoine_Au_Fil_Des_Quartiers/Maison_Eugene_Delacroix.pdf Patrimoine de Draveil
- Fiche de lâIMP Marie-Auxiliatrice sur le site topic-topos.com ConsultĂ© le 25/07/2010.
- Fiche du pont de la PremiÚre Armée française sur le site topic-topos.com Consulté le 25/07/2010.
- Alternative libertaire de lâĂ©tĂ© 2008: "Juillet 1908 : Draveil-Villeneuve, la CGT Ă lâheure de vĂ©ritĂ©"
- Histoire du centre-ville sur le site officiel de la commune. Consulté le 25/07/2010.
- Marie-Claire Roux, En arriĂšre toutes ! : des villes de banlieue dans la grande guerre, Athis-Mons, Maison de Banlieue et de lâArchitecture, , 96 p. (ISBN 978-2-9538890-8-6), p. 35.
- Fiche du clocheton de lâancienne caserne de pompiers sur le site topic-topos.com ConsultĂ© le 25/07/2010.
- Fiche de Georges et Germaine Durand sur le site du comité français pour Yad Vashem. Consulté le 01/08/2010.
- Histoire de la commune sur le site topic-topos.com Consulté le 25/07/2010.
- Fiche de la chapelle Notre-Dame-de-la-Paix sur le site topic-topos.com Consulté le 25/07/2010.
- Organisation juridictionnelle sur le site du ministÚre de la Justice. Consulté le 14/07/2010.
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- « ArrĂȘtĂ© du PrĂ©fet de la rĂ©gion Ăle-de-France du 4 mars 2015 portant adoption du schĂ©ma rĂ©gional (la coopĂ©ration intercommunale » [PDF], sur http://www.marneetgondoire.fr (consultĂ© le ).
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- « Brie-Comte-Robert : Varennes-Jarcy (91) rejoint lâOrĂ©e de la Brie », Le Parisien, Ă©dition de Seine-et-Marne,â (lire en ligne).
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- « Remous autour du mariage entre le Val d'Yerres et SĂ©nart Val de Seine », Le Parisien, Ă©dition de l'Essonne,â (lire en ligne).
- Carte des communes adhérentes sur le site officiel du Siredom. Consulté le 26/09/2010.
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- Blog de la section du PS de Draveil. Consulté le 14/07/2010.
- Blog La Voie libre de Draveil du PCF. Consulté le 14/07/2010.
- Blog de la section MoDem de Draveil. Consulté le 14/07/2010.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection prĂ©sidentielle 2002 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 20/07/2009.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection prĂ©sidentielle 2007 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 20/07/2009.
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- RĂ©sultats de lâĂ©lection lĂ©gislative 2002 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 20/07/2009.
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- RĂ©sultats de lâĂ©lection lĂ©gislative 2012 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 21/06/2012.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection europĂ©enne 2004 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 20/07/2009.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection europĂ©enne 2009 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 20/07/2009.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection europĂ©enne 2014 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 12/10/2014.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection rĂ©gionale 2004 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 20/07/2009.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection rĂ©gionale 2010 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 30/03/2010.
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- RĂ©sultats de lâĂ©lection cantonale 2004 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 20/07/2009.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection cantonale 2011 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 01/04/2011.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection dĂ©partementale 2015 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 27/12/2015.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection municipale 2001 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 20/07/2009.
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- RĂ©sultats officiels pour la commune Draveil
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- Michel Berson, « http://www.essonne.fr/uploads/tx_ebreves/01_31_jean_tournier-lasserve.pdf » [PDF], Communiqué de presse, Conseil général de l'Essonne, (consulté le ).
- CĂ©cile Chevallier, SĂ©bastien Morelli et Alexandre Sulzer, « Georges Tron, incarcĂ©rĂ©, dĂ©missionne de la mairie de Draveil : CondamnĂ© en appel pour viol et agressions sexuelles, lâĂ©lu LR continuait de gĂ©rer la commune depuis la prison de la SantĂ©. Il quitte aussi ses fonctions au sein de lâagglomĂ©ration Val dâYerres Val de Seine », Le Parisien,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « Il sâest pourvu en cassation, ce qui lui permet de bĂ©nĂ©ficier de nouveau de la prĂ©somption dâinnocence, tout en restant derriĂšre les barreaux (...) Le 12 mai dernier, le gouvernement avait indiquĂ© « travailler sur les conditions dâune Ă©ventuelle rĂ©vocation de Georges Tron », comme le rĂ©clamaient depuis des mois les associations fĂ©ministes, des citoyens ».
- AFP, « Georges Tron dĂ©missionne de son mandat de maire de Draveil : CondamnĂ© en appel en fĂ©vrier Ă cinq ans dâemprisonnement, dont trois ferme, pour « viol et agressions sexuelles en rĂ©union » sur une collaboratrice, il continuait de gĂ©rer la municipalitĂ© de sa cellule de la prison de la SantĂ© », Le Parisien, Ă©dition de Seine-et-Marne,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Thomas Segissement, « A Draveil, Georges Tron face Ă un seul adversaire », Le Parisien, Ă©dition de l'Essonne,â (lire en ligne).
- Abel Mestre, « A Draveil, l'ex-conseiller de Marine Le Pen veut faire vaciller Georges Tron », Le Monde,â (lire en ligne).
- « Georges Tron haut la main Ă Draveil : Le maire de Draveil Georges Tron est confortablement rĂ©Ă©lu avec 57,51% des suffrages. Aucun de ses adversaires ne dĂ©passe les 15%. », Essonne info,â (lire en ligne).
- « Compte-rendu succinct du conseil municipal du 28 mai 2020 » [PDF], Calendrier des conseils municipaux, sur https://www.draveil.fr/ (consulté le ).
- « Georges Tron (UMP) est sĂ©vĂšrement battu », Le Parisien, Ă©dition de l'Essonne,â (lire en ligne).
- « Georges Tron (UMP) Ă©lu Ă Draveil: « l'une de mes plus belles victoires », Le Parisien,â (lire en ligne).
- Romain Chiron, « Ă Draveil, le fidĂšle Richard Privat succĂšde Ă Georges Tron, incarcĂ©rĂ©, au poste de maire : Le conseil municipal de Draveil a Ă©lu ce mardi soir Richard Privat nouveau maire de la commune. Lâancien premier adjoint remplace Georges Tron (LR), condamnĂ© en appel pour viol et agressions sexuelles, actuellement en prison et qui a dĂ©missionnĂ© le 25 mai », Le Parisien,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « Richard Privat est sans doute le plus proche compagnon de route de Georges Tron. Les deux hommes se sont connus en 1992, lors des Ă©lections cantonales. Ils ne se sont plus quittĂ©s depuis, puisque le dĂ©sormais ex-premier adjoint est Ă©lu au conseil municipal au cĂŽtĂ© de Georges Tron depuis 1995 ».
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