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IVe millénaire av. J.-C.


Cet article présente une chronologie de la Préhistoire durant le IVe millénaire av. J.-C., de 4000 à

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Liste de chronologies par périodes | Liste des siÚcles


Des États, organisations politiques villageoises, Ă©mergent progressivement au cours du millĂ©naire en Égypte, en MĂ©sopotamie et dans le Sud-Ouest de l'Iran, qui passent sous la pression dĂ©mographique, d’un habitat rural Ă  un habitat urbain. Le dĂ©veloppement de l’artisanat et la mise en place de rĂ©seaux d’échanges favorisent la division du travail, qui accroit la productivitĂ©. Une classe dirigeante Ă©merge, qui contrĂŽle les activitĂ©s religieuses, organise le stockage et la redistribution des biens alimentaires, ainsi que le maintien de la sĂ©curitĂ© et de l’ordre, grĂące au prĂ©lĂšvement d’une partie de la production sous forme d’impĂŽt. L’apparition de l’écriture en Égypte, en MĂ©sopotamie et dans le Sud-Ouest de l'Iran vers la fin du millĂ©naire marque le passage de la PrĂ©histoire Ă  l’Histoire dans ces rĂ©gions[1].

Évùnements

  • Vers : ÉvĂ©nement climatique de 5900 BP[2], sĂ©cheresse pendant plusieurs dĂ©cennies, puis refroidissement climatique durable liĂ© Ă  la baisse de l’activitĂ© solaire entre 4200 et 2800 av. J.-C., avec un pic vers 3500 av. J.-C. Fin du Sahara vert. Refroidissement graduel de l'Atlantique Est Ă  partir de 3100 av. J.-C.[3].
  • Vers 3800-800 av. J.-C. : En Europe, le climat devient gĂ©nĂ©ralement plus sec et lĂ©gĂšrement plus frais avec une chĂȘnaie mixte accompagnĂ©e de hĂȘtres et de sapins[4].
  • Vers 3700 av. J.-C. : le niveau de la mer atteint le niveau actuel (120 Ă  130 m au-dessus du niveau le plus bas de la glaciation de WĂŒrm). Il monte encore de un mĂštre et atteint son maximum vers 3500 av. J.-C., puis baisse pour revenir au niveau actuel[5].

Afrique

Statuette de femme (Nagada I, vers 3800-3500 av. J.-C.) - Musée du Louvre, département des antiquités égyptiennes.
  • Vers 3900 av. J.-C. : fin du Subpluvial nĂ©olithique (pĂ©riode chaude et humide de l’HolocĂšne moyen) en Afrique tropicale. DĂ©but d’une tendance Ă  long terme Ă  l’aridification du Sahara[3].
  • Vers 4000-3500 av. J.-C. : cultures du nord de la vallĂ©e du Nil : Maadi, Ouadi Digla, HĂ©liopolis, Bouto[6].
  • Vers 4000-1500 av. J.-C. : dĂ©veloppement de l’agriculture et du pastoralisme attestĂ© sur le site d'Iwo Eleru, au Nigeria[7] ; outil de pierre (grĂšs) sans doute destinĂ© Ă  ĂȘtre attachĂ© sur un manche pour faire une houe ; hache de pierre (sillimanite), peut-ĂȘtre utilisĂ©e pour des dĂ©frichements ; couteaux-faucilles de lames de calcĂ©doine fixĂ©s sur un manche par des ligatures ou du mastic[8].
  • Vers 3800-3500 av. J.-C. : culture de Nagada I ou Amratien en Haute-Égypte[6] - [9]. Un systĂšme de canaux et de digues d’irrigation aurait Ă©tĂ© mis en place dĂšs cette Ă©poque, que suggĂ©reraient des motifs retrouvĂ©s sur les peintures des vases[10].
  • Vers 3800-3100 av. J.-C. : la culture du groupe « A » (en) en Basse-Nubie, entre la Ire et la IIe cataracte du Nil apparaĂźt Ă  la fin de la pĂ©riode de Nagada I et adopte nombre de ses traits culturels. Civilisation semi-nomade, elle est un relais des Ă©changes Ă©gyptiens vers l’Afrique, notamment avec le NĂ©olithique de Khartoum[11]. Le site de Khor Dahoud (vers 3500-3400 av. J.-C.), est le lieu d’échange entre l’Égypte des Ă©poques de Nagada II et III et la culture du groupe A de Basse-Nubie. 578 silos, de nombreuses jarres attestent l’intensitĂ© du commerce du vin, biĂšre, huiles, des poteries nagadiennes contre l’ivoire, l’ébĂšne (heben), l’encens, l’or, les peaux de fĂ©lins probablement[12].
  • Vers 3500-3200 av. J.-C. : culture de Nagada II ou GerzĂ©en en Égypte ; Ă©volution et extension progressive des traits culturels de Nagada au nord de la vallĂ©e (culture de Maadi-Bouto)[9]. Apparition des premiĂšres citĂ©s de la vallĂ©e du Nil, bĂąties sur des Ă©minences (kĂŽms) naturelles Ă©chappant Ă  la crue, se structurant architecturalement Ă  l’intĂ©rieur d’enceintes (El Kab, Nekhen, Île ÉlĂ©phantine, Abydos)[6]. Un cĂ©lĂšbre couteau ouvragĂ© d'ivoire et de silex de cette Ă©poque conservĂ© au musĂ©e du Louvre a Ă©tĂ© dĂ©couvert Ă  Gebel el-Arak prĂšs d'Abydos[13].
  • Vers 3300-3100 av. J.-C. : culture de Nagada III en Égypte ; unification des traits culturels dans la vallĂ©e du Nil et le delta. Premiers hiĂ©roglyphes dans la tombe Uj du cimetiĂšre d'Oumm el-Qa'ab[9]. La gestion des travaux d’irrigation nĂ©cessite un pouvoir centralisĂ© : le plus ancien tĂ©moignage est celui gravĂ© sur la tĂȘte de massue du roi Scorpion II (dynastie 0), dĂ©couverte Ă  Nekhen, reprĂ©sentant le roi ouvrant un canal avec une houe[14].
  • 3100-2675 av. J.-C. : pĂ©riode thinite en Égypte. Elle regroupe les deux premiĂšres dynasties, associĂ©es Ă  la ville de This en Haute-Égypte[9]. La palette de Narmer tĂ©moigne de l’unification politique du pays.

Amérique

  • Vers 4000 av. J.-C. : espaces agricoles irriguĂ©s par des canaux dans la vallĂ©e de Zaña au nord du PĂ©rou[15].
  • Vers 3750-3090 av. J.-C. : dĂ©buts de la cĂ©ramique en Colombie (sites de San Jacinto, 3750 ± 430 av. J.-C. de MonsĂș, de 3350 ± 80 av. J.-C., Puerto Chacho, de 3270 av. J.-C., et Puerto Hormiga, de 3090 ± 250 av. J.-C.)[16].
  • Vers 3700-1000 av. J.-C. : sambaquis (amas coquilliers) sur le littoral du Guyana et dans l'embouchure de l'Amazone ; ces pĂȘcheurs-collecteurs fabriquent rapidement de la cĂ©ramique et s’essayent peut-ĂȘtre Ă  l’agriculture sur brĂ»lis (maĂŻs datĂ© de 3300 av. J.-C.)[17].
CĂ©ramique de la culture Valdivia.
  • Vers 3500-1500 av. J.-C. : culture Valdivia en Équateur. PĂȘche, chasse, cueillette, agriculture tropicale (cotonnier, haricots, balisier, calebasses). CĂ©ramique et figurines fĂ©minines[18].
  • Vers 3400-2500 av. J.-C. : complexe culturel prĂ©cĂ©ramique Abejas de la vallĂ©e de TehuacĂĄn, au Mexique. Les plantes cultivĂ©es (maĂŻs, courge, piment, haricot) deviennent prĂ©dominantes dans l’alimentation par rapport aux plantes sauvages. Le maĂŻs devient essentiel[19]. La chasse et la cueillette continuent Ă  fournir une partie de l’alimentation. Villages composĂ©s de 5 Ă  10 maisons circulaires semi-enterrĂ©es.
  • Vers 3400-1600 av. J.-C. : la dĂ©couverte Ă  Jiskairumoko, un site archĂ©ologique occupĂ© entre 3400 et , prĂšs du lac Titicaca, de particules d'amidon retrouvĂ©es sur des outils de pierre, dont certaines appartiendraient Ă  des pommes de terre cultivĂ©es et seraient les plus anciennes preuves de leur domestication[20].
  • Vers 3300 av. J.-C. : restes de maĂŻs (phytolithes et pollens) collectĂ©s prĂšs du lac Ayauchi en Amazonie Ă©quatorienne, au pied des Andes[21].

Asie et Pacifique

  • Vers 4000-3000 av. J.-C. : premiĂšre attestation de la culture du millet en CorĂ©e lors de la phase 3 de la pĂ©riode de la cĂ©ramique Jeulmun (4740 ± 40 ans avant le prĂ©sent)[22].
  • Vers 4000-3500 av. J.-C. : phase Balakot de la culture prĂ©-harappĂ©enne de la basse vallĂ©e de l'Indus en Inde[23].
  • Vers 4000-3500 av. J.-C. : phase I du site de Mundigak en Afghanistan, rattachĂ© Ă  l'Âge du cuivre du Baloutchistan central[24].
  • Vers 3700-3100 av. J.-C. : culture de BotaĂŻ, au Kazakhstan. La domestication du cheval y est attestĂ© vers 3500 av. J.-C.[25]. DĂ©veloppement de grands villages (15 ha) de huttes semi-enterrĂ©es en clayonnage et bois, bĂątiments collectifs de stockage[26].
  • Vers 3600-3000 av. J.-C. : phase Amri de la culture prĂ©-harappĂ©enne de la basse vallĂ©e de l'Indus en Inde[23].
  • Vers 3500-3000 av. J.-C. : pĂ©riode chalcolithique de Mehrgarh IV Ă  V au Pakistan (phase Kechi Beg). Le nombre des Ă©tablissements agricoles augmente considĂ©rablement au IVe millĂ©naire. Dans la rĂ©gion de Mehrgarh, on compte maintenant plusieurs sites dans un rayon de quelques kilomĂštres. Leur position gĂ©ographique implique l’existence de canaux d’irrigation, dont des traces ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes[24]. L’industrie de la cĂ©ramique progresse dans les villages du Baloutchistan et se distingue par la fabrication en sĂ©rie de rĂ©cipients utilitaires rĂ©alisĂ©s au tour et de bonne qualitĂ© (cĂ©ramique polychrome du style de Kechi Beg). À Mehrgarh, des restes de four, de complexes de magasins, ainsi que d'ateliers de lapis-lazuli, de turquoise et de cornaline, indiquent une amĂ©lioration rapide des techniques. Dans la mĂȘme zone d’activitĂ©s artisanales, on a trouvĂ© un ensemble de creusets contenant des traces de cuivre, dans lesquels des lingots de 11 cm de diamĂštre Ă©tait fondus. Les cĂ©ramiques Ă  motifs gĂ©omĂ©triques en escaliers du style de Quetta se rĂ©pandent dans une grande partie du Baloutchistan Ă  la fin du IVe millĂ©naire et au dĂ©but du IIIe millĂ©naire av. J.-C.. Des ressemblances sont manifestes avec le style de Geoksyur, au TurkmĂ©nistan mĂ©ridional de la pĂ©riode Namazga III, ce qui tĂ©moigne de certains liens avec l’Asie centrale[27].
Fragment de poteries, outils en os et fers de lance en bronze découverts à Sarazm, musée national d'archéologie de Douchanbé.
  • Vers 3500-2500 av. J.-C. : sites nĂ©olithiques de Gopalpur et Golbai Sassan en Odisha, sur la cĂŽte orientale de l’Inde ; Ă©conomie agropastorale (bovins, porc, riz, pois d'Angole), cĂ©ramique[26].
  • Vers 3400-2000 av. J.-C. : occupation du site proto-urbain de Sarazm dans la vallĂ©e du Zeravchan au nord-ouest du Tadjikistan, Ă  la frontiĂšre avec l’OuzbĂ©kistan[28]. Le site combine les traits des grandes civilisations urbaines d'Asie mĂ©ridionale (architecture monumentale en brique crue, centre cultuel, ensemble palatial, quartiers d’habitations, artisans spĂ©cialisĂ©s, greniers communautaires, irrigation) et ceux propre aux nomades des steppes (mĂ©tallurgie, tombes monumentales, pointes bifaciales en pierre façonnĂ©es par pression). La prĂ©sence de minĂ©raux (or, Ă©tain, argent, pierres fines) dans diffĂ©rents niveaux souligne le rĂŽle de l’exploitation des ressources minĂ©rales des montagnes environnantes dans l’économie du site[26].
  • Vers 3300-2350 av. J.-C. : culture d'Afanasievo en SibĂ©rie mĂ©ridionale[29].
  • Vers 3200 av. J.-C. : style de peinture rupestre dit « au rayon X » en Australie (on voit apparaĂźtre les organes internes et la colonne vertĂ©brale des personnages reprĂ©sentĂ©s), toujours pratiquĂ© en Terre d'Arnhem[30].

Chine

Urne de Miaodigou, culture de Yangshao.
  • Vers 4000-2500 av. J.-C. : culture nĂ©olithique de Dapenkeng dans le Sud de la Chine, dans les provinces maritimes du Fujian et du Guangdong ainsi qu’à TaĂŻwan[31]. Des populations qui semblent ĂȘtre venues plus tard Ă  l’agriculture paraissent avoir pratiquĂ© une forme primitive de jardinage. PremiĂšres migrations du littoral du Sud de la Chine vers TaĂŻwan de populations considĂ©rĂ©es comme les ancĂȘtres des AustronĂ©siens.
  • Vers 4000-3500 av. J.-C. : culture nĂ©olithique de Yangshao moyen, phase de Miaodigou[32], sur une grande partie de la Chine du Nord, basĂ©e sur la chasse, la culture du millet, l'Ă©levage du chien et du porc. Les contacts commencent Ă  se multiplier au cours du millĂ©naire entre les grands groupes de communautĂ©s villageoises en Chine. Les Ă©changes sont alimentĂ©s par la cĂ©ramique peinte de Yangshao dans le Nord-Ouest, les pots noirs brunis caractĂ©ristiques de Longshan dans l'Est et le jade du Sud-Est.
  • Vers 3500-3000 av. J.-C. : culture nĂ©olithique de Yangshao rĂ©cent en Chine. Des systĂšmes rĂ©gionaux complexes entre villages se dĂ©veloppent et les premiĂšres diffĂ©renciations sociales apparaissent. Deux types de cultures Ă©mergent : les cultures du type de Dadiwan et celles du type de Xishan[33]. Le site de Dadiwan livre trois sortes d’habitations dont un grand bĂątiment communautaire de 290 mÂČ, qui devait servir de lieu d’échanges et de festivitĂ©s entre les villages de la rĂ©gion alentour. Des vases de stockage, des bols et des rĂ©cipients en cĂ©ramique standardisĂ©s de tailles diverses utilisĂ©s peut ĂȘtre comme mesures Ă  grain y ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s[26]. Autour de 3000 av. J.-C., ces diffĂ©rentes cultures s'effondrent assez rapidement, face Ă  un environnement climatique plus froid et sec, une surexploitation des terres et la dĂ©forestation. La population dĂ©croĂźt[34].
DĂ©tail d'un cong en jade de la culture de Liangzhu, reprĂ©sentant un ĂȘtre mythique, mi-homme, mi-animal.
Jarre de la culture de Majiayao, vers 3300-2900 av. J.-C.
  • Vers 3300-2000 av. J.-C. : culture de Majiayao sur le cours supĂ©rieur du fleuve Jaune en Chine[35].
  • Vers 3300-2200 av. J.-C. : culture de Liangzhu dans le delta infĂ©rieur du Yangzi, autour du lac Taihu, dans le Zhejiang, le Jiangsu et la rĂ©gion de Shanghai. Elle connaĂźt une forte diffĂ©renciation sociale et livre des tombes richement pourvues d’objets en jade (doloires, coupes, perles, cylindres cong gravĂ©s d’un motif d’homme-animal, disques bi) ou en cĂ©ramique[36]. Les sites de cette culture forment des groupements. Chacun d’entre eux est organisĂ© autour d’une place centrale occupĂ©e par un grand bĂątiment public et entourĂ©e par des tombes Ă©laborĂ©es. Au nord du groupement de Mojiaoshan se trouve le plus ancien systĂšme hydraulique complexe de Chine, composĂ© d’une sĂ©rie de barrages et de digues destinĂ©s Ă  prĂ©venir les inondations, Ă  la navigation et Ă  l’irrigation. La culture de Liangzhu s’effondre Ă  la fin du IIIe millĂ©naire, Ă  la suite de crises sociales internes et/ou Ă  des catastrophes naturelles (inondations)[26].

Moyen-Orient

Jarre Ă  carĂšne basse, fin du Ve millĂ©naire av. J.-C. CimetiĂšre du tell de l’Acropole Ă  Suse, Iran.
  • Vers 4200-3600 av. J.-C. : premiĂšre pĂ©riode d'occupation de la ville de Suse, dite pĂ©riode Suse I (datation au carbone 14 entre 4395-3955 av. J.-C. et 3680-3490 av. J.-C.[37]). Deux Ă©tablissements, l’Acropole (7 ha) et l’Apadana (6,3 ha), fusionnent plus tard pour former la ville proprement dite (18 ha). La citĂ©, situĂ©e sur la frange nord-est de la MĂ©sopotamie mĂ©ridionale (MĂ©sopotamie iranienne), dĂ©veloppe dĂšs cette Ă©poque une civilisation raffinĂ©e, rattachĂ©e Ă  la culture d'ObeĂŻd. On y voit s'Ă©riger l'ancĂȘtre des ziggourats, sous forme d'un massif funĂ©raire autour duquel sont groupĂ©es les tombes, puis une terrasse haute (Acropole I, niveaux 22-19). Une grande terrasse de 80 mĂštres de cĂŽtĂ© a Ă©tĂ© construite, peut-ĂȘtre dĂšs le moment de la fondation (3900 av. J.-C.) ou peu aprĂšs : elle marque le dĂ©but de grandes entreprises de construction qui dĂ©passent les possibilitĂ©s normales d’un village et indique que le pays est en voie d’urbanisation. Les fouilles ont fourni un assez grand nombre de sceaux ou d’empreintes de sceaux de forme encore circulaire qui prĂ©sentent des affinitĂ©s rĂ©elles avec les productions du Lorestan, ainsi que des scellements de portes. Il y a donc, dĂšs cette Ă©poque, installĂ©e sur la terrasse, une gestion administrative dont on ne peut dire si elle Ă©tait le fait d’un temple, mais qui marque nettement, plus tĂŽt qu’en pays sumĂ©rien, la transformation des structures Ă©conomiques caractĂ©ristiques d’une civilisation villageoise[6].
Sceau-cylindre de la pĂ©riode d’Uruk et empreinte : troupeau de bƓufs dans un champ de blĂ©.
  • Vers 4100-3450 av. J.-C. : pĂ©riode d'Uruk ancien en Basse-MĂ©sopotamie. La rĂ©gion connaĂźt une forte croissance dĂ©mographique et voit la multiplication des bourgs, puis l’apparition des premiĂšres villes[38]. PremiĂšre installation Ă  Uruk (niveaux XIV-VIII). HiĂ©rarchisation de la sociĂ©tĂ© Ă  Tepe Gawra (niveaux XII-IX, vers 4100-3700 av. J.-C.)[39] - [6] : apparition d’une maison Ă  Ă©tage Ă  plan tripartite dominant l’ensemble de l’agglomĂ©ration. On peut y reconnaĂźtre soit une maison de prestige appartenant Ă  l’ensemble de la communautĂ© et servant aux rĂ©unions, soit la demeure du chef de cette communautĂ© qui pourrait avoir jouĂ© un rĂŽle dans la redistribution ou simplement dans la rĂ©gularisation des ressources alimentaires. Les techniques progressent : araire, traĂźneaux puis chariots Ă  quatre roues pour le transport du grain, bateaux Ă  voile, tour de potier, Ă©criture[40]. La culture d’Uruk est caractĂ©risĂ©e par sa cĂ©ramique Ă  engobe gris ou rouge faite en sĂ©rie et des Ă©cuelles Ă  bords biseautĂ©s. Des sceaux-cylindres et des bulles d’argiles de formes sphĂ©riques, creuses, contenant un certain nombre de calculi apparaissent pendant la pĂ©riode d’Uruk moyen ; la surface externe est occupĂ©e par des dĂ©roulements de sceaux-cylindres et par des encoches qui signalent Ă  l’extĂ©rieur le contenu de l’enveloppe. Cet objet rĂ©pond Ă  des besoins prĂ©cis de gestion comptable : le ou les sceaux identifient l’expĂ©diteur, l’enveloppe porte l’indication d’un volume de marchandises. Au point d’arrivĂ©e, il est facile de contrĂŽler cette quantitĂ© en la confrontant avec celle portĂ©e sur la surface externe de la bulle sous forme d’encoche. En cas de contestation, en brisant la bulle, on obtient confirmation de la marchandise expĂ©diĂ©e au dĂ©part. Les dĂ©couvertes de ces bulles ont lieu de l’Iran Ă  la Syrie en passant par la MĂ©sopotamie[6]. Des traces d'acide tartrique (issues du vin), sont trouvĂ©es dans une amphore d'Uruk datĂ©e vers 4000 av. J.-C.[41].
  • Vers 4000-3400 av. J.-C. : niveau Sialk III, en Iran[42]. Les habitants de Sialk ne semblent ni sĂ©mites, ni indo-europĂ©ens (type asianique). ProgrĂšs dans l’architecture, four et tour de potier, fonte du cuivre, sceaux. PremiĂšre utilisation de l’araire. Remarquable cĂ©ramique typique du style de Suse.
  • Vers 3800 av. J.-C. : la fonte du cuivre, nĂ©cessitant une tempĂ©rature de 1 052 °C est attestĂ©e Ă  Tepe Yahya, en Iran[43].
Reconstitution d'une maison de Habuba Kabira, Musée de Pergame, Berlin.
Tablette à écriture précunéiforme. Uruk III, fin du IVe millénaire av. J.-C.
  • Vers 3400-3300 av. J.-C. : dĂ©buts de l'Ă©criture en MĂ©sopotamie, Ă  Tell Brak et Ă  Uruk, dont on trouve les traces sur des tablettes pictographiques d'argile utilisĂ©es pour les comptes commerciaux[46].
  • Vers 3400-2900 av. J.-C. : niveau Sialk IV, en Iran[42].
  • Vers 3400-2500 av. J.-C. : culture Kouro-Araxe dans le sud du Caucase, dans l'est de l'Anatolie et dans le nord-ouest de l'Iran, caractĂ©risĂ©e par une cĂ©ramique noire lissĂ©e Ă  paroi interne claire et des kourganes, peut-ĂȘtre liĂ©e aux Hourrites et aux UrartĂ©ens[47].
  • Vers 3300-2800 av. J.-C. : apparition de l’État et de l’écriture en Iran du sud-ouest, dit civilisation proto-Ă©lamite (Suse III)[48]. La Susiane paraĂźt opĂ©rer un retournement vers l’Iran aux environs de 3100 av. J.-C. La plaine ou bas pays, avec Suse, est alors Ă©troitement associĂ©e Ă  la montagne (Anshan). L’art exprime clairement l’appartenance de Suse au domaine iranien : les sceaux, moins diversifiĂ©s qu’à l’époque d’Uruk, mettent en scĂšne des animaux en mouvement ou pratiquant des activitĂ©s humaines ; des statues apparaissent qui ne peuvent ĂȘtre confondues avec celles de Sumer. Des tablettes Ă  l’écriture non sumĂ©rienne, trĂšs nombreuses et parfois de grand format, sont l’indice d’une gestion Ă©conomique trĂšs poussĂ©e. Suse apparaĂźt comme un centre d’échanges actifs en relations Ă©troites avec Sialk au nord-est, Tepe Yahya au sud-est et Shahr-e Sokhteh au-delĂ  du dĂ©sert de Lut.
  • 3150-2900 av. J.-C. : pĂ©riode de Djemdet Nasr en MĂ©sopotamie du Sud. Expansion commerciale, dĂ©veloppement de la sculpture en ronde bosse, apparition des SumĂ©riens, premiĂšres citĂ©s-États : Uruk, Lagash, Umma, Larsa, Eridu)[49].

Europe

Le NĂ©olithique couvre l’ensemble de la France, les rĂ©gions alpines, les Ăźles Britanniques et le nord de l’Europe. Une forte expansion dĂ©mographique se traduit par la multiplication des villages et leur installation sur de nouveaux terroirs (plateaux, tourbiĂšres et bords de lacs). Le climat est plus doux qu’à notre Ă©poque (3 Ă  4 °C de plus pour la moyenne annuelle). La dĂ©forestation due Ă  l’homme est perceptible (haches de silex poli gainĂ© de bois de cerf). La spĂ©cialisation de l’artisanat entraĂźne un dĂ©veloppement des Ă©changes : mines de silex, d’obsidienne et de pierres rares, production en sĂ©rie de haches, de perles de jadĂ©ite et d’ambre, de cĂ©ramiques dĂ©corĂ©es au graphite et Ă  l’or, des premiers outils de cuivre en concurrence avec ceux de pierre. AprĂšs plus de deux mille ans de dĂ©veloppement de l’agriculture, les hommes sont devenus plus petits (162,5 cm en moyenne contre 183 cm au PalĂ©olithique supĂ©rieur)[50].
Hache en pierre néolithique de Langdale avec poignée bien conservée découverte à Ehenside Tarn. British Museum.
Cabanes reconstruites du site archéologique de Los Millares
  • Vers 3500-2500 av. J.-C. : exploitation des mines de variscite de Can Tintorer, prĂšs de GavĂ , en Catalogne, au sein de la culture catalane des « sĂ©pulcres Ă  fosse »[74].
  • Vers 3500-2500 av. J.-C. : culture Seine-Oise-Marne dans le Bassin parisien[75] (hypogĂ©e, allĂ©e couverte, outillage en silex, polissoir, os et bois de cerf, culte de la hache et de la dĂ©esse mĂšre).
  • Vers 3500-2400 av. J.-C. : culture de Los Millares, dans le Sud de l’Espagne. Construction de camps fortifiĂ©s dans les sites stratĂ©giques (mines de cuivre, d’argent et d’or). Des contacts avec l’Afrique sont attestĂ©s par la prĂ©sence de fragments d’Ɠufs d’autruches dĂ©corĂ©s utilisĂ©s comme rĂ©cipients). Le site de Los Millares est dĂ©fendu par un mur de pierre Ă  bastions, avec une sĂ©rie d’avant-postes sur les collines voisines. On y trouve un vaste cimetiĂšre avec des tombes collectives trĂšs riches[76]. DĂ©couverte de nombreuses reprĂ©sentations anthropomorphes de pierre, os ou marbre (sud de l’Espagne) et sur plaquettes de schistes gravĂ©es (Portugal)[5].
Représentation d'une charrue, Art rupestre du Valcamonica.

Notes et références

  1. Jean-Paul Demoule, Dominique Garcia, Alain Schnapp, op. cit, p. 257.
  2. Murielle Meurisse-Fort, Enregistrement haute rĂ©solution des massifs dunaires : Manche, mer du Nord et Atlantique : le rĂŽle des tempĂȘtes, Paris, Éditions Publibook, , 306 p. (ISBN 978-2-7483-4584-1, prĂ©sentation en ligne)
  3. Sylvain Ozainne, Un néolithique ouest-africain : cadre chrono-culturel, économique et environnemental de l'HolocÚne récent en pays dogon (Mali), Francfort-sur-le-Main, Africa Magna Verlag, , 259 p. (ISBN 978-3-937248-33-2, présentation en ligne)
  4. Marcel Otte, La protohistoire, Bruxelles/Paris, De Boeck Supérieur, , 382 p. (ISBN 978-2-8041-5923-8, présentation en ligne)
  5. Jean-Pierre Mohen, Pierres vives de la préhistoire : Dolmens et menhirs, Paris, Odile Jacob, , 288 p. (ISBN 978-2-7381-2307-7 et 2-7381-2307-4, présentation en ligne), p. 154.
  6. Jean-Claude Margueron, Le Proche-Orient et l'Égypte antiques, Hachette Éducation Technique, , 416 p. (ISBN 978-2-01-140096-3, prĂ©sentation en ligne)
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