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Kourgane

Un kourgane, kourgan ou kurgan, (terme russe курган d'origine tatare) est un tumulus de la steppe pontique, plus précisément en Ukraine et en Russie.

Coupe d'un kourgane.
Intérieur du kourgane Tsarsky, IVe siècle av. J.-C., Crimée.

Il s'agit donc d'un monticule, d'un tertre, voire d'une colline artificielle, recouvrant une tombe.

La culture kourgane est la civilisation qui a laissé ces vestiges et est considérée par la majorité des chercheurs comme l'origine des populations qui parlent une langue qui appartiennent au groupe indo-européens.

Recherches archéologiques

Localisation

Les kourganes sont particulièrement nombreux au nord de la mer Noire (Russie méridionale et en Ukraine), mais on en trouve également dans tout l'Est de l'Europe. Ils ont été laissés par une population qui vivait dans cette région au Néolithique, entre les Ve et IIIe millénaires av. J.-C.

Travaux archéologiques

À partir du début du XXe siècle, les fouilles mettent au jour des tombes à tumulus ou à kourganes[1], dans lesquels peu de mobilier a été découvert. En revanche, les archéologues ont mis au jour des ossements de chevaux, des objets de cuivre et des petites maquettes de chariots en argile, renforçant ainsi non seulement l'origine steppique de la civilisation des kourganes mais aussi un mode de vie et des croyances proches pour l'ensemble des populations de la civilisation des tombes à kourganes[2].

Chronologie

Carte synthétique de l'expansion de la civilisation des populations à kourganes.

Une chronologie est établie grâce aux premières études menées à partir de la fin du XVIIIe siècle, basée sur l'observation des différentes pratiques funéraires. Une première période, celle des tombes à fosses, une seconde période, celle des tombes à catacombes, puis une troisième période, celle des tombes à charpente, sont ainsi identifiées[3].

L'étude des kourganes permet de mettre en place une chronologie, chaque période se distinguant de la précédente par des pratiques funéraires spécifiques : ainsi, le Kurgan I est caractérisée par le saupoudrage d'ocre sur les corps des défunts, les Kurgan II et III se singularisant du Kurgan I par l'extension géographique du Kurgan I, tout en donnant naissance à la culture de Maïkop, du nom d'une brillante sépulture princière. Le Kurgan IV se caractérise par le développement des tombes à fosses[4].

Marija Gimbutas et ses continuateurs, qui constituent la très vaste majorité des chercheurs, ont formulé en premier l'hypothèse du peuple des tombes à kourganes : au Ve millénaire des populations de chasseurs cueilleurs se sédentarisent dans les steppes du Nord de la Mer Caspienne et commencent à domestiquer non seulement le chien, le porc, le bœuf, le mouton et la chèvre[N 1], mais aussi le cheval, utilisé pour sa viande, pour sa force de traction et comme monture. Cette première phase, le Kurgan I, est marquée par le développement de la culture de Samara[5].

Dans un second temps les populations de la culture de Samara se seraient répandues sur les steppes pontiques, jusqu'au Dniepr, entrant ainsi en contact avec la culture balkanique de Cucuteni-Trypillia. Les éléments entrés en contact avec les cultures balkaniques auraient formé le Kurgan II, s'étendant du Caucase (culture de Maïkop) au Danube[4].

Puis, au contact des civilisations danubiennes, la culture d'Usatovo s'individualise à la fin du IVe millénaire, après la destruction des cultures danubiennes, et forme le Kurgan III. Cette courte période se caractérise par l'essor de la civilisation des tombes à kourganes jusqu'en Allemagne. La culture de Baden aurait connu, selon Marija Gimbutas, une forme de « kourganisation », tout en s'individualisant, avec une quatrième période, le Kurgan IV ou culture des tombes à fosses, étendue du Caucase aux bouches du Danube. Par la suite, cette culture connaît une extension progressive vers l'est, conduisant à l'émergence de la culture d'Afanasievo[4].

Les sciences auxiliaires de l'Histoire

Pour entrevoir la civilisation des tombes à kourganes, les chercheurs ont rapidement fait appel aux sciences auxiliaires de l'Histoire, comme la linguistique comparée (paléo-linguistique).

À partir des années 1980, d'autres artefacts sont étudiés dans le cadre de l'étude des civilisations des tombes à kourganes.

Ainsi, dans les années 1980, les squelettes trouvés dans les kourganes sont étudiés au moyen des techniques modernes[6]. Ainsi, Roland Menek, de l'université de Genève, s'intéresse aux squelettes découverts dans les kourganes. Les résultats obtenus semblent remettre en cause l'idée d'une migration de masse.

La civilisation des tombes à kourganes

Découvert lorsque l'Ukraine et le Caucase faisaient partie de l'Empire russe, le ou les peuples utilisant des tombes de type kourgane est décrit par les archéologues amateurs russes, notamment Vassily Gorodcov[3]. Les archéologues formulent l'idée que les populations composant la civilisation des kourganes sont fondamentalement différentes des populations appartenant à la culture de la céramique cordée[7]. À partir des années 1960, sous l'influence de l'archéologue Marija Gimbutas, les archéologues avancent que l'étude de la civilisation des peuples des tombes à kourganes permet d'observer un processus d'hybridation, entraînant le mélange de plusieurs cultures[8].

Une population indo-européenne de pasteurs nomades

Dès 1890, le philologue allemand Otto Schrader (de) avance que la culture de la céramique cordée est le résultat d'une population plus pastorale venue du sud de la Russie, celle des Kourganes[9]. Cette hypothèse sera développée par la suite par Sigmund Feist (en)[10], Gordon Childe[11] qui fonde sa thèse de l'origine steppique des populations indo-européennes sur l'étude des kourganes[12], Tadeusz Sulimirski (en)[13] et Georges Poisson[14].

Après la Seconde Guerre mondiale, l'archéologue Marija Gimbutas reprendra cette hypothèse selon laquelle cette population serait indo-européenne et parlerait la langue mère de toutes les langues indo-européennes. Quand elles ont commencé à se disperser, ces tribus connaissaient déjà la métallurgie du cuivre, et elles comptaient parmi les plus anciens éleveurs de chevaux du monde. Elles ont laissé un grand nombre de tumulus dans lesquels les fouilles archéologiques contemporaines ont pu mettre au jour de nombreux objets et autres témoignages de leur société.

Des kourganes ont également été laissés dans cette même région par les populations héritières de ces Indo-Européens, qui étaient notamment proto-indo-iraniennes, puis iraniennes et en particulier scythes. Les tumulus de grande dimension étaient ceux de rois. Plus à l'est, au Kazakhstan, ils pouvaient atteindre 200 mètres de diamètre. Ces imposantes tombes datent du Ier millénaire av. J.-C. Selon les procédés funéraires mis en œuvre, les morts sont déposés en position fœtale[N 2], et abondamment saupoudrés d'ocre[N 3] - [15].

Marija Gimbutas développe sa propre vision de la dispersion de la civilisation des peuples à kourganes. Selon elle, les premières traces de cette civilisation, correspondant au Kurgan I, se trouvent dans les steppes forestières du Nord de la mer Caspienne, entre la Volga et l'Oural[5]. Elle localise tout d'abord l'aire d'origine de la civilisation des kourganes à l'est du Don, et fait ensuite évoluer sa théorie[16].

De même, Ward Goodenough défend l'hypothèse de l'origine européenne de la civilisation des tombes à kourganes[17].

S'appuyant sur les théories de Georges Dumézil, certains tenants de l'hypothèse kourgane ont affirmé que la population utilisant les tombes de type kourgane appartenait aux sociétés à État, nommées en anthropologie « sociétés stratifiées ». Dans son essai L'énigme indo-européenne : Archéologie et langage (1987), l'archéologue Colin Renfrew remettra en cause une grande partie des conclusions de Marija Gimbutas. Il avance notamment que les traces laissées par la population des kourganes ne permettent pas d'affirmer à coup sûr que ces populations étaient organisées en chefferies[18], réfute la thèse de la dispersion linguistique durant le IVe millénaire en affirmant qu'elle n'est pas réaliste en raison des traces laissées par cette civilisation[19] - [20]. Selon lui, la mise en place des premières langues constitue une phase terminale de l'évolution régionale[21]. Les différentes thèses de Colin Renfrew seront contestées par Bernard Sergent[22] parmi d'autres.

L'archéologue et spécialiste des études indo-européennes J. P. Mallory, défend l'idée de l'existence d'une élite parmi les peuples à tombe de type kourgane, en dépit des réserves qu'il formule quant à cette hypothèse[23].

Pour l'archéologue britannique Andrew Sherratt (en), la spécialisation néolithique de l'économie européenne a incité ces populations à étendre l'ampleur des parcours de transhumance de leurs troupeaux[24] et à pratiquer non seulement l'élevage nomade, afin d'exploiter au mieux les possibilités du milieu dans lequel cette société évolue, mais aussi des formes d'agriculture[25].

Une société hiérarchisée

La richesse des tombes à kourgane laisse à penser que les populations les ayant érigées ont mis en place une société organisée, hiérarchisée[26].
En effet, les chefs enterrés dans ces sépultures sont accompagnés de nombreux serviteurs et épouses[26].

Une population guerrière

En dépit des divergences d'analyse entre chercheurs, nombreux sont ceux qui insistent sur le fait que, parmi la population enterrée dans les kourganes, on comptait de nombreux guerriers. Cependant, comme peu d'indices attestent de l'utilisation militaire du cheval durant cette période[24], ces guerriers ne semblaient pas combattre à cheval[27].

Les résultats des fouilles menées dans les années 1950 et 1960 attestent de l'écroulement des brillantes civilisations de la fin du Néolithique établies sur le pourtour de la mer Noire ; ces civilisations, ayant découvert les procédés de la métallurgie de l'or et du cuivre, auraient été balayées au cours du IVe millénaire par des invasions lancées par des peuples ayant domestiqué le cheval, les peuples des tombes à kourganes[28]. En effet, les tombes à kourgane sont toutes richement pourvues en objets en or, plus probablement le fruit de rapines que des résultats de la maîtrise des techniques de la métallurgie[26].

Cette population guerrière aurait rapidement connu une organisation hiérarchisée, patriarcale et guerrière, selon Marija Gimbutas[5], et c'est par la conquête des groupes humains rencontrés sur leur chemin que les populations de la civilisation des kourganes auraient pu étendre l'emprise territoriale de leur culture[4].

Attraction de la civilisation des tombes à kourganes

Les succès rencontrés par cette civilisation ont suscité un certain attrait pour les populations vivant dans son voisinage immédiat.

Selon l'anthropologue américain Ward Goodenough, la conquête et la maîtrise de la steppe permettent l'afflux dans ces régions peu peuplées d'immigrants originaires de régions plus peuplées[25], et la mise en place de sociétés moins ostensiblement inégalitaires que celles qui s'organisent alors en Europe occidentales et dans les Balkans[29].

Études génétiques

Des études génétiques ont été réalisées en 2009 sur des ossements issus de 26 sépultures de la région de Krasnoïarsk, datées entre 1800 av. J.-C. et le tout début de notre ère, par Eric Crubézy, anthropobiologiste et professeur à l'université Paul-Sabatier de Toulouse. Pour celui-ci, « les marqueurs génétiques que nous y avons détectés correspondent à ceux que l'on retrouve actuellement dans les populations d'Europe centrale et orientale, et en particulier en Ukraine. Nos données correspondent de manière parfaite avec le modèle imaginé par Marija Gimbutas. »[30].

En 2015, la première étude systématique paléogénétique de l'ADN des populations préhistoriques européennes incluant 96 individus semble confirmer pleinement l'hypothèse de l'origine des Kourganes. Une migration très importante s'est produite depuis les steppes pontiques vers le centre de l'Europe puis les autres parties de l'Europe autour de -3000, en particulier de la culture Yamna vers le centre de l'Europe ce qui a donné la naissance de la culture de la céramique cordée[31]. Ces deux cultures jouent un rôle central dans l'hypothèse kourgane[32]. Cette étude est considérée comme un tournant majeur dans l'étude de la préhistoire européenne[33] - [34]. Une étude menée par Morten Allentoft et Eske Willerslev du Natural History Museum au Danemark avance des conclusions similaires et suppose également que « la migration Yamna fut au moins partiellement responsable de la propagation des langues indo-européennes en Europe occidentale. »[35].

Débats autour des kourganes

Le débat sur les usagers des tombes à kourganes s'est longtemps organisé autour de l'origine de cette population et de sa structure sociale. Dès les années 1920, les premières synthèses érudites sont publiées, d'abord en 1921 par le préhistorien allemand Max Ebert (de) (1879-1929) puis en 1926 par l'archéologue finlandais Aarne Michaël Tallgreen (1885-1945)[3].

Débats linguistiques

Les débats linguistiques sont aussi constitutifs de la formulation de ce que l'on a appelé l'hypothèse kourgane. Ainsi, selon les tenants de cette hypothèse, la dispersion linguistique s'est opérée dans la seconde moitié du IVe millénaire avant notre ère[19], Ainsi, l'archéologue australien Gordon Childe, à partir des années 1920, s'appuie sur la paléolinguistique pour établir des liens de parenté entre les populations usant des tombes à kourganes et d'autres populations plus récentes, notamment les populations sumériennes et babyloniennes[12].

Contre la thèse de la dispersion linguistique

Dans différents articles et essais depuis 1980, l'archéologue Jean-Paul Demoule s'est opposé à l'idée « qu'un peuple ancestral ait diffusé sa langue à partir d'un berceau unique »[22] - [30]. Il défend l'hypothèse que ces cultures brillantes auraient connu une forte instabilité que la moindre fluctuation accentue jusqu'à la rupture[36].

Néanmoins, les thèses de Demoule sont extrêmement minoritaires au sein de la recherche, qui plus est, Demoule n'est pas linguiste de formation.

Notes et références

Notes

  1. Toutes les sociétés proche-orientales et européennes de la même période domestiquent ces espèces durant cette période.
  2. Comme tous les morts datant de la période néolithique mis au jour en Europe.
  3. de là découle la désignation de « tombes à ocre ».

Références

  1. C. Gras, Anthracite (Roman), Paris, Stock, , 335 p. (ISBN 978-2-234-07978-6), « Les soirées du hameau ».
  2. Demoule, 2015, p. 387.
  3. Demoule, 2015, p. 206.
  4. Demoule, 2015, p. 403.
  5. Demoule, 2015, p. 402.
  6. Colin Thubron (trad. de l'anglais par K. Holmes), En SibérieIn Siberia »], Paris, Gallimard, , 471 p. (ISBN 978-2-07-044616-2), chap. 4 (« Régions frontières »).
  7. Renfrew, 1990, p. 116.
  8. Demoule, 2015, p. 400.
  9. Otto Schrader, Prehistoric antiquities of the Aryan peoples, Londres, 1890.
  10. Sigmund Feist, Kultur, Ausbreitung und Herkunft der Indo-Germanen, 1913.
  11. Vere Gordon Childe, The Aryans : A Study of Indo-European Origins, Londres, Kegan Paul, 1926.
  12. Demoule, 2015, p. 235.
  13. Tadeusz Sulimirski, Die schnurkeramischen Kulturen und das indoeuropaische Problem. La Pologne au VII-e Congrès International des Sciences Historiques, Varsovie 1933.
  14. Georges Poisson, Les Aryens : Étude linguistique, ethnologique et préhistorique, Payot, Paris, 1934.
  15. Demoule, 2015, p. 233.
  16. Demoule, 2015, p. 405.
  17. Renfrew, 1990, p. 239.
  18. Renfrew, 1990, p. 299.
  19. L'énigme indo-européenne, p. 177.
  20. Demoule, 2015, p. 404.
  21. Renfrew, 1990, p. 240.
  22. Bernard Sergent, « Colin Renfrew, L'énigme indo-européenne, archéologie et langage un compte rendu », Annales ESC, 1992, p. 388-394.
  23. Demoule, 2015, p. 423.
  24. Renfrew, 1990, p. 121.
  25. Renfrew, 1990, p. 122.
  26. Martinet, 1986, p. 51.
  27. Renfrew, 1990, p. 120.
  28. Demoule, 2015, p. 26.
  29. Demoule, 2015, p. 401.
  30. Sur la piste controversée des Indo-Européens, Stéphane Foucart, lemonde.fr, 19 juin 2009.
  31. (en) Mysterious Indo-European homeland may have been in the steppes of Ukraine and Russia, Michael Balter, sciencemag.org, 13 février 2015.
  32. Massive migration from the steppes is à source for Indo-European langages in Europe, W. Haas et al., Nature, 2015, doi:10.1038/nature14317.
  33. Car Zimmer, The New York Times, 10 juin 2015.
  34. Ann Gibbons, Revolution in human evolution, Science, 24 juillet 2015, Vol. 349, p. 362-366.
  35. (en) DNA data explosion lights up the Bronze Age, nature.com, 10 juin 2015.
  36. Demoule, 2015, p. 421.

Annexes

Bibliographie

  • (en) Kacper Jachimowicz, Danuta Żurkiewicz, etc., Podolia ‘barrow culture’ communities:4th/3rd-2nd mill. BC the Yampil barrow complex: interdisciplinary studies, Baltic-Pontic Studies, volume 22, 2017, 290 p.
  • Jean-Paul Demoule, Mais où sont passés les Indo-Européens ? : Le mythe d'origine de l'Occident, Paris, Seuil, coll. « La librairie du XXIe siècle », , 742 p. (ISBN 978-2-02-029691-5) Document utilisé pour la rédaction de l’article.
  • (de) Marija Gimbutas, Die Ethnogenese der europäischen Indogermanen, Innsbruck, Institut für Sprachwissenschaft der Universität Innsbruck, 1992, 313 p.
  • (de) Marija Gimbutas, Das Ende Alteuropas: Der Einfall von Steppennomaden aus Südrussland und die Indogermanisierung Mitteleuropas, Innsbruck, Institut für Sprachwissenschaft der Universität Innsbruck, 1994, 135 p.
  • Jean Haudry, Les Indo-Européens, Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », (1re éd. 1981), 127 p. (ISBN 2-13-037090-X).
  • Iaroslav Lebedynsky, Les Indo-Européens : Faits, débats, solutions, Paris, Errance, , 221 p. (ISBN 978-2-87772-396-1).
  • James Patrick Mallory (trad. de l'anglais), À la recherche des indo-européens : langue, archéologie, mythe, Paris, Seuil, , 358 p. (ISBN 2-02-014390-9).
  • André Martinet, Des steppes aux océans : L'indo-européen et les "Indo-européens, Paris, Payot, , 274 p. (ISBN 2-228-88804-4) Document utilisé pour la rédaction de l’article.
  • Colin Renfrew, L'énigme indo-européenne : Archéologie et langage., Paris, Flammarion, coll. « Champs Flammarion », 1990 (édition française), 399 p. (ISBN 978-2-08-081303-9) Document utilisé pour la rédaction de l’article.
  • Bernard Sergent, Les Indo-Européens : Histoire, langues, mythes, Paris, Payot, , 536 p. (ISBN 2-228-88956-3).

Articles connexes

Liens externes

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