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Brunoy

Brunoy (prononcĂ© [bʁynwa] ) est une commune française situĂ©e Ă  vingt et un kilomĂštres au sud-est de Paris dans le dĂ©partement de l’Essonne en rĂ©gion Île-de-France; elle se trouve dans la rĂ©gion historique de la Brie française.

Brunoy
Brunoy
La mairie.
Blason de Brunoy
Blason
Brunoy
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Essonne
Arrondissement Évry
Intercommunalité CA Val d'Yerres Val de Seine
(siĂšge)
Maire
Mandat
Bruno Gallier
2020-2026
Code postal 91800
Code commune 91114
DĂ©mographie
Gentilé Brunoyens ou Brénadiens
Population
municipale
25 344 hab. (2020 en diminution de 2,91 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 3 828 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 41â€Č 52″ nord, 2° 30â€Č 16″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 94 m
Superficie 6,62 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pĂŽle principal)
Élections
DĂ©partementales Cantons de Épinay-sous-SĂ©nart et de Yerres
LĂ©gislatives 8e circonscription de l'Essonne
Localisation
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Brunoy
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Brunoy
Liens
Site web https://www.brunoy.fr/

    SituĂ©e dans une boucle de l’Yerres en bordure de la forĂȘt de SĂ©nart, lieu d’habitation dĂšs le PalĂ©olithique, trĂšs tĂŽt intĂ©grĂ©e au domaine royal français plus tard distribuĂ© aux seigneurs mĂ©ritants, la commune conservera son attrait pour les grands du royaume, de l’empire puis les artistes. Banlieue pavillonnaire de villĂ©giature dĂšs la fin du XIXe siĂšcle, Brunoy en a conservĂ© les riches demeures. C’est aujourd’hui une ville de vingt-cinq mille habitants Ă  mi-chemin entre Évry, Melun et CrĂ©teil, Ă  la population relativement privilĂ©giĂ©e, et un site culturel important du dĂ©partement avec son thĂ©Ăątre et les deux musĂ©es prĂ©sents sur son territoire.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Position de Brunoy en Essonne.

    Brunoy est situĂ©e Ă  l’extrĂ©mitĂ© nord-est du dĂ©partement de l’Essonne dans la rĂ©gion Île-de-France, au sud-est de la capitale, elle est ainsi partie intĂ©grante de la vaste agglomĂ©ration parisienne. Ses frontiĂšres nord-est et est avec les communes de Villecresnes et Mandres-les-Roses marquent aussi la frontiĂšre avec le dĂ©partement voisin du Val-de-Marne. PlacĂ©e aux portes de la rĂ©gion naturelle de Brie, elle est traversĂ©e par la riviĂšre l’Yerres, affluent de la Seine, dont la vallĂ©e forme Ă  cet endroit des mĂ©andres marquĂ©s, et bordĂ©e dans sa partie sud par la forĂȘt de SĂ©nart. Le territoire communal, relativement peu Ă©tendu, occupe quatre cent soixante-quatre hectares inscrit dans un rectangle imparfait long de cinq kilomĂštres et large de trois, 70 % de ce territoire est urbanisĂ©, ne laissant que 15 % du territoire au paysage rural, intĂ©gralement constituĂ© par la forĂȘt de SĂ©nart au sud du domaine municipal. L’Institut national de l'information gĂ©ographique et forestiĂšre donne les coordonnĂ©es gĂ©ographiques 48° 41' 48" N et 2° 30' 13" E au point central de la rĂ©gion Île-de-France.

    SituĂ©e sur la rive droite de la Seine, la commune est bordĂ©e au sud par la route nationale 6 et traversĂ©e par les routes dĂ©partementales 33, 54 et 94 qui emprunte la vallĂ©e de l’Yerres entre Brie-Comte-Robert et Villeneuve-Saint-Georges principalement. Elle est aussi traversĂ©e du nord au sud par la ligne de Paris-Lyon Ă  Marseille-Saint-Charles aujourd’hui empruntĂ©e par la ligne D du RER et dispose sur son territoire d’une gare.

    ExcentrĂ©e dans le dĂ©partement, la commune est situĂ©e Ă  vingt et un kilomĂštres au sud-est de Paris-Notre-Dame[1], point zĂ©ro des routes de France, neuf kilomĂštres au nord-est de la prĂ©fecture d’Évry[2], vingt kilomĂštres Ă  l’est de Palaiseau[3], quarante kilomĂštres au nord-est d’Étampes[4], onze kilomĂštres au nord de Corbeil-Essonnes[5], dix-neuf kilomĂštres au nord-est de MontlhĂ©ry[6], vingt-trois kilomĂštres au nord-est d’Arpajon[7], vingt-sept kilomĂštres au nord-est de La FertĂ©-Alais[8], trente-quatre kilomĂštres au nord de Milly-la-ForĂȘt[9] et quarante-deux kilomĂštres au nord-est de Dourdan[10].

    Communes limitrophes

    La commune de Brunoy est bordĂ©e de l’ouest au nord par Yerres, au nord-est et Ă  l’est par les communes val-de-marnaises de Villecresnes et Mandres-les-Roses, et enfin au sud-est, frontiĂšre matĂ©rialisĂ©e par la riviĂšre l’Yerres, avec la forĂȘt de SĂ©nart qui s’étend sur Épinay-sous-SĂ©nart au sud-est, Soisy-sur-Seine au sud et Montgeron au sud-ouest dont la limite est en partie faite par la route nationale 6.

    Communes limitrophes de Brunoy
    Yerres Villecresnes
    (Val-de-Marne)
    Brunoy Mandres-les-Roses
    (Val-de-Marne)
    Montgeron
    (forĂȘt de SĂ©nart)
    Soisy-sur-Seine
    (forĂȘt de SĂ©nart)
    Épinay-sous-SĂ©nart
    (forĂȘt de SĂ©nart)

    GĂ©ologie et relief

    La géologie de la ville est celle de la Brie, constitutif du bassin parisien et caractérisée par sa nature sédimentaire.

    Le sous-sol comprend des formations de calcaire, d’argile, de limon et de meuliĂšre[11]. L’érosion et l’hydrographie ont façonnĂ© le relief de la commune : un plateau creusĂ© par deux vallĂ©es s’inclinant vers la Seine Ă  l’ouest. L’altitude varie entre quatre-vingt-quatorze mĂštres au nord-est du territoire Ă  proximitĂ© du bois d’Auteuil sur la commune voisine de Villecresnes et trente-sept mĂštres au sud-ouest dans la forĂȘt de SĂ©nart oĂč se trouve le fossĂ© Daniel[12].

    Hydrographie

    Le barrage des Vannes rouges sur l’Yerres.

    Le territoire communal est bordĂ© au sud-est et au nord-ouest et traversĂ© au centre par la riviĂšre l’Yerres. Le nord est bordĂ© par le ruisseau du RĂ©veillon.

    L’Yerres est un affluent de la Seine d’une longueur de prĂšs de cent kilomĂštres qui prend sa source en Seine-et-Marne Ă  Courbon (commune de la Celle-sur-Morin), et se jette dans la Seine Ă  Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne. Le RĂ©veillon est un affluent de l’Yerres d’une longueur de vingt-quatre kilomĂštres. Il prend sa source dans la forĂȘt d’Armainvilliers Ă  Gretz-Armainvilliers en Seine-et-Marne et se termine dans la commune voisine d’Yerres. La gestion de l’Yerres et du RĂ©veillon est confiĂ©e Ă  un syndicat intercommunal, le SyAGE[13].

    L’Yerres est une riviĂšre dont le dĂ©bit est trĂšs irrĂ©gulier. L’importante crue de 1978 a entraĂźnĂ© la construction de huit ouvrages rĂ©gulateurs le long de son cours dont deux situĂ©s Ă  Brunoy : le barrage des vannes rouges et le barrage de Brunoy[14].

    Climat

    Brunoy est situĂ©e en Île-de-France et bĂ©nĂ©ficie d’un climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© aux hivers frais et Ă©tĂ©s doux, avec des prĂ©cipitations rĂ©guliĂšres sur l’ensemble de l’annĂ©e. En moyenne annuelle, la tempĂ©rature s’établit Ă  10,8 degrĂ©s celsius, avec une moyenne maximale annuelle de 15,2 °C et une moyenne minimale de 6,4 °C. Le record de tempĂ©rature la plus basse fut Ă©tabli le avec −19,8 °C. La moindre densitĂ© urbaine explique une diffĂ©rence nĂ©gative de deux Ă  trois degrĂ©s relevĂ©e entre Brunoy et Paris. L’ensoleillement totalisant 1 798 heures est comparable Ă  l’ensemble des rĂ©gions au nord de la Loire mais moindre qu’au nord du dĂ©partement par la prĂ©sence frĂ©quente de nappe de brume Ă  proximitĂ© de l’Yerres et de la vaste forĂȘt de SĂ©nart. Enfin, les prĂ©cipitations s’établissent Ă  598,3 millimĂštres annuels, avec une moyenne mensuelle proche de cinquante millimĂštres et une pointe Ă  soixante-trois millimĂštres en mai.

    Données climatiques à Brunoy.
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,7 1 2,8 4,8 8,3 11,1 13 12,8 10,4 7,2 3,5 1,7 6,4
    Température moyenne (°C) 3,4 4,3 7,1 9,7 13,4 16,4 18,8 18,5 15,6 11,5 6,7 4,3 10,8
    Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,6 11,4 14,6 18,6 21,8 24,5 24,2 20,8 15,8 9,9 6,8 15,2
    Ensoleillement (h) 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1 798
    Précipitations (mm) 47,6 42,5 44,4 45,6 53,7 51 52,2 48,5 55,6 51,6 54,1 51,5 598,3
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Brétigny-sur-Orge de 1948 à 2002[15] - [16].

    Milieux naturels et biodiversité

    Le parc de Reigate-and-Banstead au bord de l’Yerres.
    ForĂȘt de SĂ©nart.

    Approximativement cent hectares du territoire de la commune ont conservĂ© un caractĂšre rural, en quasi-totalitĂ© situĂ©s au sud de la commune, couverts en partie par la vaste forĂȘt de SĂ©nart, classĂ©e en forĂȘt de protection par un dĂ©cret du [17].

    Le parc Ă©cologique du MusĂ©um national d'histoire naturelle et les berges de l’Yerres complĂštent ces espaces protĂ©gĂ©s par leur recensement au titre des espaces naturels sensibles dĂ©partementaux[18].

    Les six cent cinquante hectares avals de la vallĂ©e de l’Yerres sont en outre totalement classĂ©s, dont la partie sur le territoire de Brunoy, par dĂ©cret du en loi du 2 mai 1930 dite paysage[19] au titre de son caractĂšre pittoresque[20].

    Urbanisme

    Occupation des sols.
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Espace urbain construit 71,1 % 472,07
    Espace urbain non construit 14,0 % 92,76
    Espace rural 14,9 % 98,71
    Source : Iaurif MOS 2008[21]

    Typologie

    Brunoy est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [22] - [23] - [24]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[25] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[26] - [27].

    Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[28] - [29].

    Lieux-dits, hameaux et Ă©carts

    Territoire construit Ă  70 %, le tissu urbain est presque continu. On distingue cependant trois grandes parties divisĂ©es elles-mĂȘmes en quartiers.

    Le centre-ville regroupe le cƓur historique de la ville, ainsi qu'une partie de l'ancien quartier dit des "Bords de l'Yerres". Il compte de nombreux commerces, un marchĂ© et des rues pavillonnaires attenantes. C’est lĂ  aussi que se trouvent la gare RER, la salle des fĂȘtes, le musĂ©e, l’école de musique et de danse, la Maison des arts - le RĂ©veillon, sans oublier le prestigieux ThĂ©Ăątre de la VallĂ©e de l'Yerres. Le quartier s'Ă©tend Ă©galement le long de la riviĂšre. On y trouve un centre commercial, une base de loisirs et un grand espace public particuliĂšrement verdoyant : l’Île de Brunoy.

    Les quartiers nord au-delĂ  de la ligne de chemin de fer regroupent les quartiers dits des Deux VallĂ©es, du Sauvageon, des Mardelles et des Provinciales. Il est dĂ©limitĂ© par les communes de Villecresnes et de Mandres-les-Roses (qui appartiennent au Val de Marne) par la vallĂ©e du RĂ©veillon, et par la vallĂ©e de l'Yerres. Ce quartier comprend la citĂ© des Hautes Mardelles et un important secteur pavillonnaire. C’est aussi un quartier qui a beaucoup d’équipements collectifs : un gymnase (Jean Gounot), une crĂšche, une halte-garderie, une P.M.I, quatre Ă©coles maternelles et deux Ă©coles primaires, une maison de retraite et deux Ă©quipements sportifs de proximitĂ©. On compte aussi deux centres commerciaux : la Vigne-des-Champs et le Plateau.

    Le sud situĂ© en deçà de l’Yerres regroupe les quartiers de Soulins oĂč se situent le collĂšge Louis Pasteur et la piscine municipale, des Bosserons oĂč se situe le lycĂ©e Talma, de La Pyramide, de La Garenne (frontalier Ă  Yerres) oĂč se situe l'institut privĂ© Saint-Pierre ; et enfin le quartier des Ombrages. La place de la Pyramide et son obĂ©lisque sont emblĂ©matiques de l’entrĂ©e de Brunoy par la RN6. Le quartier Sud est essentiellement un quartier pavillonnaire qui a Ă©tĂ© bĂąti Ă  partir des anciennes allĂ©es forestiĂšres du massif de SĂ©nart. Des rĂ©sidences ont Ă©tĂ© nommĂ©es en souvenir d’anciens lieux-dits, tels le hameau de La Chambaudie ou le Port Mahon. Cette partie de la ville comprend plusieurs groupes scolaires, un stade (stade municipal), un marchĂ© (Les Bosserons), plusieurs maisons de retraite, un bureau de Poste, un petit centre commercial et une zone d’activitĂ©s le long de la RN6.

    Les vingt-et-un hectares de la citĂ© des Hautes Mardelles, regroupant 3 368 habitants en 1999 vivant Ă  88,4 % en HLM sont classĂ©s zone urbaine sensible, avec un taux de chĂŽmage Ă  17,8 % (contre 9 % pour l’ensemble de la commune), 47,1 % des mĂ©nages non imposĂ©s et un revenu mĂ©dian fixĂ© Ă  10 553 euros (contre 21 987 euros pour le reste des habitants)[30]. Depuis 2015, la citĂ© est classĂ©e quartier prioritaire sur un secteur plus petit que la zone sensible. On y compte 2 502 habitants pour un taux de pauvretĂ© de 36 % et avec un classement d'intĂ©rĂȘt national par l'Anru.

    L’Insee dĂ©coupe la commune en cinq Ăźlots regroupĂ©s pour l'information statistique soit la Pyramide, les Bords de l’Yerres, Brunoy centre, les Deux vallĂ©es et les Hauts de Brunoy[31].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 11 301, alors qu'il Ă©tait de 11 090 en 2013 et de 10 893 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 93 % étaient des résidences principales, 1 % des résidences secondaires et 6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 48,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 50,6 % des appartements[I 2].

    La commune ne respecte pas ses obligations issues de l'article 55 de la loi SRU de 2000, qui lui impose de disposer de 25 % de logements sociaux. À l'issue du recensement, elle disposait de 1 762 logements sociaux en 2008 (17,1 % du parc des rĂ©sidences principales). Ce nombre s'est rĂ©duit Ă  1 476 en 2018 (14,0 %)[I 3]. À ce titre, la ville fait l'objet d'un arrĂȘtĂ© de carence en 2015[32].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Brunoy en 2018 en comparaison avec celle de l'Essonne et de la France entiÚre. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1 %) inférieure à celle du département (1,6 %) mais supérieure à celle de la France entiÚre (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 66,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (65,9 % en 2013), contre 58,7 % pour l'Essonne et 57,5 pour la France entiÚre[I 3].

    Le logement Ă  Brunoy en 2018.
    Typologie Brunoy[I 1] Essonne[I 4] France entiĂšre[I 5]
    RĂ©sidences principales (en %) 93 91,9 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1 1,6 9,7
    Logements vacants (en %) 6 6,5 8,2

    Voies de communications

    Brunoy est située au carrefour de routes départementales et nationales.

    Voie importante, la route nationale 6 passe au sud-ouest de la commune Ă  son entrĂ©e dans la forĂȘt de SĂ©nart. Elle est rejointe par la RD 54 qui se prolonge au nord au-delĂ  des limites communales vers Brie-Comte-Robert sous la numĂ©rotation RD 53 dans le Val-de-Marne. Suivant le cours nord de l’Yerres, la RD 94 assure la liaison entre Boussy-Saint-Antoine et la Seine Ă  Villeneuve-Saint-Georges. Suivant en partie ce mĂȘme itinĂ©raire, la RD 32 passe au sud de l’Yerres, de Villeneuve-Saint-Georges Ă  la route nationale 19 par Crosne, Brunoy, Épinay-sous-SĂ©nart et Boussy-Saint-Antoine.

    Transport ferroviaire

    Bus Ă  Brunoy

    À proximitĂ© du centre-ville, la gare de Brunoy est desservie par le RER D (Transilien) de la SNCF (Gare de Paris-Lyon/Gare de Melun) et la ligne de Paris-Lyon Ă  Marseille-Saint-Charles.

    Depuis le 1er aout 2022, Keolis Val d'yerres val de seine Ă  repris quasiment toutes les lignes de la Transdev STRAV jusqu'au 1er aout 2027. Ci-dessous les lignes desservies Ă  gare de Brunoy :

    Keolis Val d'yerres val de seine :

    Lignes : C, D, E, M, 9101, soirée Brunoy sud et N134

    Transdev STRAV :

    Ligne : B (uniquement le dimanche)

    Toponymie

    Le lieu est mentionnĂ© sous les formes Braunate in Brigeio en 633[33], Braunate en 635[34], Brunnadum[35], Brannadum, Braunadum en 638[33], Brennacum en 1147[33], Brunayum, Bruneium en 1171[33], Burneyum, Broni[33] en 1130, Bronai 1150, de Bronaio[36], Broniacum en 1206[33], Bronaco en 1210, Bronayum en 1228, Bruneyum en 1270, Brunayum en 1273, Bronai[33], Brunai[33], Brounay[33], Brenay en 1397, Bruney en 1411, Brunay en 1447. La ville s’est Ă©galement orthographiĂ©e Brunois du temps de Bonaparte vu dans les archives du Journal de France[37]. L’orthographe moderne Brunoy s'impose par la suite.

    L’attribution des formes en Bran-, Bren- Ă  Brunay est peu vraisemblable : d’une part, elles sont isolĂ©es et d’autre part, l’évolution phonĂ©tique de Bren- / Bran- en Brun- est peu dĂ©fendable thĂ©oriquement. On note aussi dans les formes anciennes une confusion de suffixe : tout d’abord, entre -ATE et -ACU, tous deux suffixes localisants d’origine gauloise, ensuite, plus tard, entre les deux prĂ©cĂ©dents et -ETU, suffixe collectif d’origine latine. Il est plausible d’admettre l’existence d’un lieu proche qui appartient au type toponymique gaulois *BRINNACU qui est extrĂȘmement rĂ©pandu et qui est Ă  l’origine des Bernay, Berny, Brenay et Bernac. De toute Ă©vidence, si la forme citĂ©e Braunate de 685 par Albert Dauzat et Charles Rostaing et reprise par Ernest NĂšgre est juste, il s’agit bien du nom primitif de Brunoy. En effet, elle l’explique phonĂ©tiquement BRAUNATE > Bronad- avec Ă©volution AU > o, caractĂ©ristique du gallo-roman (cf. CAUSA > chose) et lĂ©nition de [t] en [d], puis amuĂŻssement [Ăž]. Du nom de personne latin Braunius (TLL) + suffixe gaulois -Ă te ; attraction du suffixe collectif -oy (< -ETU)[38].

    Pour Xavier Delamarre, Brunoy tire son nom du gaulois *Brāuoniācon, soit le « domaine de Brāvonios » ou le « domaine du moulin »[39].

    Histoire

    Préhistoire

    Menhir dit La Femme de Loth

    Le territoire de la commune est frĂ©quentĂ© dĂšs le PalĂ©olithique. Plusieurs outils en pierre ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s Ă  la sabliĂšre, en forĂȘt de SĂ©nart, dont certains sont exposĂ©s au musĂ©e Robert Dubois-Corneau. Au NĂ©olithique, deux alignements mĂ©galithiques, dits des Pierres Frittes, sont Ă©rigĂ©s au bord de l’Yerres. Quatre autres menhirs et un dolmen incertains ont aussi Ă©tĂ© signalĂ©s autrefois mais ne sont plus visibles aujourd’hui[40].

    Antiquité

    Une villa romaine, dont on a trouvĂ© des vestiges, se tenait Ă  l’emplacement de la rue du RĂŽle. L’actuelle RN6 emprunte le tracĂ© d'une voie romaine qui reliait LutĂšce Ă  Agedincum (Sens).

    Moyen-Âge

    À partir du Ve siĂšcle, les Francs s’installent dans la rĂ©gion. Childebert reçoit le royaume de Paris Ă  la mort de son pĂšre Clovis en 511. Dans son testament de 638, Dagobert Ier distribue le domaine royal de Brunoy : l’église de Saint-Denis hĂ©rite des terres situĂ©es Ă  Brunoy mĂȘme. C’est dans ce testament que le nom de Brunoy apparaĂźt pour la premiĂšre fois : Brennadum en latin.

    Les terres sont partagĂ©es en plusieurs fiefs. Celui de la Tournelle appartenait au roi. Dans ce fief, il y avait un chĂąteau, situĂ© prĂšs de la sabliĂšre en forĂȘt de SĂ©nart oĂč Philippe VI de Valois Ă©dicte en 1346 la Charte des eaux et forĂȘts (ou ordonnance de Brunoy). Seul un donjon subsiste jusqu’à une Ă©poque rĂ©cente : la tour de Ganne, qui s’écroule en 1836.

    Un autre fief appartenait aux Brunayo, et ce jusqu’au XIIIe siĂšcle. C’est cette famille qui construit le chĂąteau prĂšs de l’Yerres, derriĂšre le moulin, et qui donne Ă  la ville son blason : d’or Ă  la croix de gueules cantonnĂ©e de quatre lionceaux du mĂȘme.

    Les domaines sont Ă©clatĂ©s, puis Ă  nouveau rassemblĂ©s, en particulier grĂące Ă  la famille des Lannoy. La citĂ© est Ă  cette Ă©poque entourĂ©e de murailles dĂ©fensives, tout comme le chĂąteau des Brunayo. En 1656, Anne Élisabeth de Lannois, apporte la terre de Brunoy en dot Ă  Charles de Lorraine. En 1676, une donation met ce domaine dans la famille de La Rochefoucault.

    XVIIIe siĂšcle

    Brunoy et sa région vers 1780 (carte de Cassini).

    En 1722, le fief de Brunoy est vendu au gardien du trĂ©sor royal, Jean PĂąris de Monmartel. Ce domaine est Ă©rigĂ© en marquisat en 1757. C’est Ă  cette Ă©poque que l’on transforme le chĂąteau fĂ©odal bordant l’Yerres : une aile y fut ajoutĂ©e, les appartements sont richement dĂ©corĂ©s. L'importante fortune du propriĂ©taire lui permet de crĂ©er les grandes eaux de Brunoy, sur la pente qui va du plateau de la forĂȘt de SĂ©nart vers l’Yerres. Les eaux venaient Ă  la fois de la forĂȘt elle-mĂȘme et de l’Yerres grĂące Ă  un systĂšme de pompes. Le parc comporte alors plusieurs bassins, des massifs de fleurs, des statues, un long canal et une cascade, animĂ©e grĂące Ă  la machine de Pierre-Joseph Laurent. Les visiteurs sont nombreux : Louis XV, la marquise de Pompadour sĂ©journent Ă  Brunoy. Jean PĂąris de Monmartel commence Ă©galement la dĂ©coration intĂ©rieure de l’église Saint-MĂ©dard.

    Son fils Armand, connus comme le marquis de Brunoy, prend la relĂšve Ă  sa mort. Cet extravagant, trĂšs portĂ© sur les festivitĂ©s religieuses, orne toute la ville de noir Ă  la mort de son pĂšre : domestiques, chĂąteau, arbres, fontaines, chevaux vaches et poules. Son Ă©trange comportement (il travaillait avec ses ouvriers) et la dilapidation de sa fortune amĂšnent sa chute : en 1774, le domaine est vendu Ă  Monsieur frĂšre du roi Louis XVI, futur Louis XVIII qui y reçoit plusieurs fois Marie Antoinette. Monsieur rĂ©side au petit chĂąteau, qu’il transforme en une belle demeure selon son goĂ»t (actuelle Ă©cole rabbinique). Par lettres patentes donnĂ©es Ă  Versailles en 1777, les marquisats de Brunoy et de Grosbois sont Ă©rigĂ©s pour le comte de Provence et son Ă©pouse en duchĂ© pairie de Brunoy; lequel est ensuite donnĂ© en 1786 (sous rĂ©serve d'usufruit) Ă  leur neveu, le duc de Normandie, second fils du roi, alors ĂągĂ© d'un an[41]. En 1780, une crue emporte le pont. Il est reconstruit par un architecte de renom, Jean-Rodolphe Perronet. Monsieur et le Roi aiment chasser en forĂȘt de SĂ©nart, et Soufflot est chargĂ© d’y construire un obĂ©lisque, la Pyramide actuelle.

    Sous la RĂ©volution française, le grand chĂąteau est rasĂ©, et le domaine dĂ©mantelĂ©. Brunoy attire alors des personnages cĂ©lĂšbres, tel l’acteur François-Joseph Talma (venu Ă  Brunoy comme dentiste). FidĂšle de Bonaparte, puis de Louis XVIII, c'est le grand tragĂ©dien de son Ă©poque. SociĂ©taire de la ComĂ©die-Française, il a plusieurs propriĂ©tĂ©s Ă  Brunoy comme la Malgouverne, la Gouvernerie, ou la maison des Nourrices. Le gĂ©nĂ©ral Dupont-Chaumont est lui propriĂ©taire d’un grand parc aux Bosserons comprenant un chĂąteau, dĂ©truit lors du morcellement du parc au dĂ©but du XXe siĂšcle.

    XIXe siĂšcle

    Un rameur sur l’Yerres à la fin du XIXe siùcle.

    En 1815, Louis XVIII confĂ©re au duc de Wellington le titre de marquis de Brunoy. De nombreux bourgeois choisissent Brunoy pour leur rĂ©sidence secondaire. C’est l’époque des chĂąteaux et des belles demeures. On peut citer le domaine de Soulins (acquis par Charles Christofle, orfĂšvre de gĂ©nie, spĂ©cialiste du procĂ©dĂ© de galvanoplastie), le chĂąteau des Ombrages, le chĂąteau du RĂ©veillon (occupĂ© aujourd’hui par la Maison des arts), le chĂąteau Ruel, les bĂątisses de l’actuel MusĂ©um national d'histoire naturelle. Corot sĂ©journa Ă  Brunoy et y peignit plusieurs tableaux.

    Le chemin de fer (Ligne de Paris-Lyon Ă  Marseille-Saint-Charles) arrive Ă  Brunoy en 1849. Sa venue impose la construction d’importants ouvrages d’art, comme le viaduc de Brunoy, long de trois cent soixante-quinze mĂštres et haut de trente-deux mĂštres. La gare de Brunoy ouvre en 1852, facilitant le dĂ©placement des personnes et le transport des marchandises, accĂ©lĂ©rant le mouvement d'urbanisation de la commune.

    La mairie actuelle est construite en 1898.

    XXe siĂšcle

    La cité des Hautes Mardelles.

    Brunoy devient un lieu de promenade privilĂ©giĂ© Ă  la Belle Époque. Il y a des guinguettes au bord de l’Yerres, et la forĂȘt de SĂ©nart attire Ă©galement avec des bals-musette comme le Chat Noir ou le Moulin de la Galette, prĂšs de la Pyramide. Un de ces Ă©tablissements est alors fort cĂ©lĂšbre : Chez Gervaise (la ferme du cycle), oĂč l’on peut essayer toutes sortes de vĂ©los. Le dĂ©but de ce siĂšcle est aussi une pĂ©riode de lotissement. Beaucoup de grandes propriĂ©tĂ©s sont ainsi morcelĂ©es : le parc des Bosserons en 1904, le parc de la Pyramide en 1912. Brunoy se transforme en ville rĂ©sidentielle, et les pavillons se dĂ©veloppent. La population explose : 2 745 habitants en 1906, 8 149 en 1936, 22 727 en 1975.

    L’électricitĂ© est installĂ©e en 1907. Pendant la PremiĂšre Guerre mondiale, la propriĂ©tĂ© MĂ©la accueille un hĂŽpital de 30 lits, l'HĂŽpital auxiliaire de la sociĂ©tĂ© de secours aux blessĂ©s militaires (HASSBM) no 76. Madame Guttierez accueille, elle, la clinique « Les Bosserons » de 30 lits Ă©galement, au sein de l'HASSBM no 89[42].

    Durant la Seconde Guerre mondiale, Christiane et Robert Vilgard s’illustrent en aidant des juifs, ils sont aujourd’hui reconnus par le comitĂ© pour Yad Vashem comme Justes parmi les nations[43].

    Dans la seconde moitié du XXe siÚcle, on construit de grands ensembles immobiliers comme le Grand Parc ou le Parc de Talma au sud de la riviÚre. Les Hautes Mardelles, cité HLM de plus de trois mille habitants, sont construites en 1968. De violents affrontements opposent policiers et jeunes de ce quartier le weekend du [44].

    XXIe siĂšcle

    Brunoy reste une ville essentiellement rĂ©sidentielle. Les berges de l’Yerres sont amĂ©nagĂ©es. La forĂȘt de SĂ©nart, autrefois chasse royale, est l’une des forĂȘts les plus frĂ©quentĂ©es de la rĂ©gion. Le musĂ©e contant l’histoire de Brunoy et de sa rĂ©gion, installĂ© dans la demeure d’un historien, Robert Dubois-Corneau, devient musĂ©e de France. Brunoy se rapproche des communes voisines Ă  travers la communautĂ© d’agglomĂ©ration du Val d’Yerres.

    En 2005, des véhicules sont brûlés lors des violences urbaines dans les banlieues qui ont secoué tout le pays en octobre et novembre.

    En 2017, le Moulin de la Galette, fermé depuis plusieurs années, est racheté par la Ville qui lance alors un appel à projets pour redynamiser la vie du quartier. Au printemps 2018, il devient ainsi un café associatif nommé le Zef[45].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    AntĂ©rieurement Ă  la loi du 10 juillet 1964[46], la commune faisait partie du dĂ©partement de Seine-et-Oise. La rĂ©organisation de la rĂ©gion parisienne en 1964 fit que la commune appartient dĂ©sormais au dĂ©partement de l'Essonne et Ă  son arrondissement d'Évry aprĂšs un transfert administratif effectif au .

    Elle faisait partie de 1801 Ă  1919 du canton de Boissy-Saint-LĂ©ger de Seine-et-Oise, annĂ©e oĂč elle intĂšgre le Villeneuve-Saint-Georges. En prĂ©misse de la mise en place de l'Essonne, la ville devient le chef-lieu du canton de Brunoy[47]. Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription Ă©lectorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les Ă©lections dĂ©partementales, la commune est depuis 2014 dĂ©sormais divisĂ©e entre les les cantons d'Épinay-sous-SĂ©nart et d'Yerres

    Pour l'élection des députés, la commune est intégrée à la huitiÚme circonscription de l'Essonne.

    Intercommunalité

    La ville adhérait depuis 2002 à la communauté d'agglomération du Val d'Yerres.

    Dans le cadre de la mise en Ɠuvre de la loi MAPAM du , qui prĂ©voit la gĂ©nĂ©ralisation de l'intercommunalitĂ© Ă  l'ensemble des communes et la crĂ©ation d'intercommunalitĂ©s de taille importante, le prĂ©fet de la rĂ©gion d'Île-de-France approuve le un schĂ©ma rĂ©gional de coopĂ©ration intercommunale qui prĂ©voit notamment la « fusion de la communautĂ© d'agglomĂ©ration SĂ©nart Val de Seine, de la communautĂ© d'agglomĂ©ration du Val d'Yerres et extension du nouveau regroupement Ă  la commune de Varennes-Jarcy[48] », jusqu'alors membre de la CommunautĂ© de communes du Plateau Briard. Celle-ci, aprĂšs une consultation de ses habitants[49] qui s'est tenue en avril 2015[50], intĂšgre nĂ©anmoins la communautĂ© de communes de l'OrĂ©e de la Brie le 1er janvier 2016, de maniĂšre Ă  ne pas ĂȘtre concernĂ©e par la MĂ©tropole du Grand Paris[51] - [52].

    Les communes de Sénart Val de Seine s'opposent à la création, et le maire de Draveil, Georges Tron, organise un référendum dans sa ville, qui aboutit à un rejet de la fusion par 98,3 %, mais avec une participation limitée à 23 % des électeurs[53] - [54].

    La crĂ©ation de la nouvelle communautĂ© d'agglomĂ©ration est nĂ©anmoins crĂ©Ă©e par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du « portant crĂ©ation d’un Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale issu de la fusion des communautĂ©s d’agglomĂ©ration SĂ©nart Val de Seine et Val d’Yerres », dĂ©nommĂ©e communautĂ© d'agglomĂ©ration Val d'Yerres Val de Seine.

    Tendances politiques et résultats

    Les Ă©lecteurs de Brunoy votent traditionnellement plutĂŽt Ă  droite, les extrĂȘmes y Ă©tant moins marquĂ©s comme lors de l’élection prĂ©sidentielle de 2002 oĂč Jean-Marie Le Pen n’avait recueilli que 15,96 % au premier tour (troisiĂšme place derriĂšre Lionel Jospin) et 15,04 % Ă  Brunoy au second tour contre 17,79 % en France, la participation aux scrutins nationaux est souvent plus Ă©levĂ©e.

    Cependant, comme le reste du pays, Brunoy a placĂ© en tĂȘte la gauche lors des Ă©lections europĂ©ennes de 2004 et des Ă©lections rĂ©gionales de 2004 et de 2010[55], oĂč la ville apporta plus de 58 % des suffrages au candidat de l'Union de la Gauche (PS, Front de Gauche et EELV), Jean-Paul Huchon, prĂ©sident du conseil rĂ©gional sortant.

    En outre, le canton de Brunoy bascula de droite Ă  gauche en 2008, situation inĂ©dite depuis une cinquantaine d’annĂ©e, le candidat socialiste Édouard Fournier profitant de la division de la droite locale au premier tour et du mauvais report de voix sur l’ancien conseiller gĂ©nĂ©ral soutenu par la droite au second tour.

    NĂ©anmoins, l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2012 montre que la ville de Brunoy commence peu Ă  peu Ă  basculer Ă  gauche. En effet, au premier tour, François Hollande (PS) arrive en tĂȘte avec 27,92 % des suffrages contre 25,98 % pour le prĂ©sident sortant, Nicolas Sarkozy (UMP) ; la participation pour le premier tour Ă©tait de 77,33 %[56]. Au second tour, c'est François Hollande qui est prĂ©fĂ©rĂ© avec une courte majoritĂ© de 50,65 % des voix ; la participation a d'ailleurs augmentĂ© entre les deux tours pour atteindre 80,05 %.

    Au niveau européen, Brunoy est une ville caractéristique des villes qui comptent des populations relativement privilégiées. En effet, les Brunoyens ont par deux fois validé les référendums européens, lors du référendum sur le traité établissant une constitution pour l'Europe et lors du référendum français sur le traité de Maastricht de 1992 (57,16 % de Oui[57]).

    Les Ă©lecteurs font aussi preuve d’un certain conservatisme en plĂ©biscitant de 1977 Ă  2012 le maire Laurent BĂ©teille. La ville, peu enclin au changement en ce qui concerne son premier magistrat, n’a ainsi connu que deux maires depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. MĂȘme si depuis 2001, l'Ă©lection municipale connait un fort taux d'abstention et le maire n'est rĂ©Ă©lu qu'Ă  la majoritĂ© relative des voix. En 2012, Laurent BĂ©teille abandonne son fauteuil de maire au profit de son premier adjoint, Bruno Gallier. Celui-ci est rĂ©Ă©lu en 2014 dĂšs le premier tour, avec 55,64 % des voix. Pour la premiĂšre fois de son histoire, le Front National obtient deux conseillers municipaux Ă  Brunoy.

    Élections prĂ©sidentielles

    RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours :

    Élections lĂ©gislatives

    RĂ©sultats des deux meilleurs scores :

    Élections europĂ©ennes

    RĂ©sultats des deux meilleurs scores :

    Élections rĂ©gionales

    RĂ©sultats des deux meilleurs scores :

    Élections cantonales puis Ă©lections dĂ©partementales

    RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours :

    Élections municipales

    • Élections municipales de 2001 : 39,96 % pour Laurent BĂ©teille (RPR), 34,30 % pour Christine Malcor (PS), 61,59 % de participation[71].
    • Élections municipales de 2008 : 49,02 % pour Laurent BĂ©teille (UMP), 39,68 % pour Christine Malcor (PS), 51,55 % de participation[72].
    • Au premier tour des Ă©lections municipales de 2014 dans l'Essonne, la liste UMP-UDI menĂ©e par le maire sortant Bruno Gallier — qui a succĂ©dĂ© en 2012 Ă  Laurent BĂ©teille, dĂ©missionnaire — obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, avec 5 153 voix (55,63 %, 28 conseillers municipaux Ă©lus dont 10 communautaires), devançant trĂšs largement celles menĂ©es respectivement par[73] :
      - Édouard Fournier (PS-PCF-EELV , 2 793 voix, 30,15 % , 5 conseillers municipaux Ă©lus dont 2 communautaires) ;
      - Marie-ThĂ©rĂšse Donzeau (FN, 1 316 voix, 14,20 %, 2 conseillers municipaux Ă©lus).
      Lors de ce scrutin, 45,45 % des Ă©lecteurs se sont abstenus.
    • Au premier tour des Ă©lections municipales de 2020 dans l'Essonne[74], la liste LR menĂ©e par le maire sortant Bruno Gallier obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, avec 3 035 voix (55,99 %, 28 conseillers municipaux Ă©lus dont 6 communautaires) , devançant trĂšs largement celles menĂ©es respectivement par[75] :
      - Karim Sellami (EELV, 1 363 voix, 25,14 %, 4 conseillers minicipaux Ă©lus dont 1 communautaire) ;
      - Arnaud Degen (DIV, 1 022 voix, 18,85 %, 3 conseillers municipaux dont 1 communautaires).
      Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 66,68 % des électeurs se sont abstenus.

    Référendums

    Liste des maires

    Vingt-six maires se sont succĂ©dĂ© Ă  la tĂȘte de l’administration municipale de Brunoy depuis l’élection du premier en 1789.

    Liste des maires successifs[78] - [79] - [80].
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1944 1945 Henri Devarenne[Note 3]
    (1906-1977)
    RĂ©sistant
    Chevalier de la LĂ©gion d'honneur[83]
    1945 octobre 1947 Jean Doinel[Note 4]
    (1911-2002)
    Résistant, déporté
    Officier de la LĂ©gion d’honneur, croix de guerre 39/45,
    médaille de la Résistance
    octobre 1947 mars 1977 Pierre Prost[Note 5] DVD TrĂ©sorier-payeur gĂ©nĂ©ral et conseiller d’État
    SĂ©nateur de Seine-et-Oise (1967 → 1968)
    SĂ©nateur de l'Essonne (1968 → 1977)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Brunoy (1985 → 2001)
    PrĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral de l'Essonne (1968 → 1976)
    mars 1977 décembre 2012[84] - [85] Laurent Béteille RPR puis UMP Avocat
    SĂ©nateur de l'Essonne (2001 → 2011)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Brunoy (1985 → 2001)
    Vice-prĂ©sident de la CAVY (2002 → ?)
    DĂ©missionnaire
    décembre 2012[86] En cours
    (au 8 février 2022)
    Bruno Gallier UMP → LR Contrîleur de gestion
    Vice-prĂ©sident de la CAVYVS (2016 → )
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[87] - [88]

    Instances de démocratie participative

    Trois conseils de quartier participent aux réflexions municipales. Un conseil municipal des jeunes siÚge réguliÚrement.

    Distinctions et labels

    En 2003, la ville reçoit le prix spĂ©cial du jury du grand prix de l’environnement des villes d’Île-de-France[89]

    Jumelages

    La commune a développé des associations de jumelage avec :

    Au-delà de l'Europe, elle a signé un pacte d'amitié avec la ville de Mendoza en Argentine.

    Équipements et services publics

    → Conseils pour la rĂ©daction de cette section.

    Eau et déchets

    L’eau potable provient des usines de Vigneux-sur-Seine (40 %) et Morsang-sur-Seine (20 %) qui traitent l’eau de la Seine et l’eau souterraine captĂ©e en Seine-et-Marne (30 %) et dans le Val d’Yerres (10 %). Elle est calcaire (duretĂ© de 23,9 °F en moyenne) et peu fluorĂ©e[93].

    Enseignement

    L’école des Mardelles.

    Les Ă©coles de la commune relĂšvent de l’acadĂ©mie de Versailles et de l’inspection acadĂ©mique de l’Essonne. La circonscription fait partie du bassin d’éducation et de formation de Brunoy[94].

    En 2010, la commune dispose sur son territoire des six Ă©coles maternelles Les Sauvageons, Les Bosserons, La SabliĂšre, Le Champ Fleuri, La Vigne des Champs et Soulins, des trois Ă©coles Ă©lĂ©mentaires Les Ombrages, Les Mardelles et Jean-Merlette, des trois Ă©coles primaires Le ChĂȘne, François-Joseph Talma et Robert-Dubois[95]. Les Ă©lĂšves poursuivent leur scolaritĂ© dans les collĂšges Louis-Pasteur et Albert-Camus et au lycĂ©e gĂ©nĂ©ral et technique François-Joseph-Talma[96].

    La ville compte par ailleurs deux Ă©tablissements privĂ©s, un Ă©tablissement catholique sous contrat, l’Institut Saint-Pierre (de la maternelle au lycĂ©e)[97] et une Ă©cole privĂ©e de pĂ©dagogie Montessori (primaire) ainsi que deux Ă©tablissements pour personnes handicapĂ©es, l’institut mĂ©dico-Ă©ducatif Les VallĂ©es[98] et l’institut mĂ©dico-Ă©ducatif La Cerisaie[99].

    Trois crĂšches et deux haltes-garderies accueillent les jeunes enfants, trois centres de loisirs (La Vigne des Champs, Robert-Dubois et Talma) assurent la garde durant les vacances scolaires.

    Équipements culturel

    Le thĂ©Ăątre de la vallĂ©e de l’Yerres.

    La commune dispose de six installations Ă  caractĂšre culturelle sur son territoire. La bibliothĂšque municipale dotĂ©e de dix huit mille volumes en section jeunesse et vingt mille en section adulte[100], le centre municipal de culture et de loisirs qui accueille une Ă©cole d’art, des ateliers et des expositions d’artistes[101], l’école de musique et de danse, le thĂ©Ăątre de la vallĂ©e de l’Yerres, inaugurĂ© en 2007 disposant de cinq cent trente places[102], la salle des fĂȘtes et la salle Leclerc.

    S’ajoutent un site du MusĂ©um national d'histoire naturelle (le laboratoire et parc d’écologie gĂ©nĂ©rale) et le musĂ©e Robert Dubois-Corneau, musĂ©e d’histoire locale installĂ© dans l’ancienne demeure du collectionneur et labellisĂ© musĂ©e de France.

    Équipements sportifs

    Le gymnase Jean Gounot.

    Brunoy compte un centre nautique intercommunal, deux stades, deux gymnases, treize courts de tennis dont trois couverts, un dojo, un plateau d’évolution consacrĂ© aux sports de glisse ainsi qu’un terrain de boules lyonnaises et une aire de pĂ©tanque[103].

    Postes et télécommunications

    En 2010, trois bureaux de poste sont réparties sur le territoire en centre-ville[104], dans les quartiers sud[105] et aux Provinciales[106].

    Santé

    En 2009, Brunoy ne dispose pas sur son territoire d’hĂŽpital et relĂšve pour les pathologies lourdes du centre hospitalier intercommunal de Villeneuve-Saint-Georges, les urgences Ă©tant traitĂ©es par le SMUR de Corbeil-Essonnes.

    Deux cliniques mĂ©dicales privĂ©es sont installĂ©es Ă  Brunoy, la clinique Les VallĂ©es et la clinique Les Jardins, auxquelles s’ajoutent quatre maisons de retraite privĂ©es, l’Arepa, la maison de la Fondation Balcarce et Gutierrez de Estrada, la maison du Tiers Temps et le Repotel.

    Toujours en 2009, cinquante-huit médecins[107], vingt chirurgiens-dentistes[108] et neuf pharmacies[109] et deux centres de la protection maternelle et infantile[110] - [111] sont implantés sur la commune.

    Justice, sécurité, secours et défense

    L’organisation judiciaire rattache les justiciables de Brunoy au tribunal d’instance de Juvisy-sur-Orge, aux tribunaux de Tribunal judiciaire, de tribunal de commerce et conseil de prud’hommes d’Évry, tous dĂ©pendants de la cour d'appel de Paris[112].

    La commune accueille sur son territoire une caserne de gendarmerie nationale et un commissariat de la police nationale.

    Le centre de secours d’Épinay-sous-SĂ©nart[113] assure en 2009 la sĂ©curitĂ© des biens et personnes de la commune.

    Autres services publics

    En 2009, la commune dispose d'un dĂ©lĂ©guĂ© du mĂ©diateur de la RĂ©publique qui tient une permanence au centre commercial des Provinciales[114], un centre d'information et d'orientation est installĂ© rue Talma[115], la caisse d’allocations familiales dispose d’une antenne dans la commune[116] comme la caisse primaire d'assurance maladie[117], une agence de l’Assedic reçoit les demandeurs d’emplois[118] et une perception[119] accueille les contribuables.

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Brunoyens ou les Brénadiens[120].

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[121] - [Note 6].

    En 2020, la commune comptait 25 344 habitants[Note 7], en diminution de 2,91 % par rapport Ă  2014 (Essonne : +2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9789128779159611 0001 1151 2001 205
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1911 5001 7091 7772 0372 0372 2282 1802 381
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 6422 7453 3394 2376 0017 5198 14910 07210 920
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    14 84816 03122 72723 89924 46823 61725 85625 49226 055
    2020 - - - - - - - -
    25 344--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee Ă  partir de 2006[122].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Gros bourg lors du premier recensement des personnes en 1793, Brunoy perd alors des habitants jusqu’au dĂ©but du XIXe siĂšcle et 1826 qui voit la premiĂšre hausse, le passage de la barre des mille personnes en 1836, progression continue jusqu’à la petite baisse des annĂ©es 1850. Au sortir de la guerre franco-prussienne de 1870, la commune connait une premiĂšre hausse importante, dĂ©passant les deux mille rĂ©sidents en 1876. Au passage du XXe siĂšcle, deux mille six cent quarante-deux personnes vivaient Ă  Brunoy. Le chiffre augmente rapidement en trente ans pour atteindre sept mille cinq cent dix neuf rĂ©sidents permanents grĂące Ă  la construction des premiers lotissements pavillonnaires. Les deux guerres mondiales n’ont que peu d’impact dĂ©mographique Ă  Brunoy, la commune dĂ©passant le seuil des dix mille habitants au sortir de la seconde en 1946. À partir de la fin des annĂ©es 1950 intervient la deuxiĂšme forte progression avec la construction de grands ensembles, Brunoy Ă©tant situĂ©e en relative proche banlieue et desservie par les axes de transports, de dix mille neuf cent vingt personnes en 1954, elle passa Ă  plus de quatorze mille en 1962, plus de seize mille en 1968 et vingt-deux mille sept cent vingt-sept en 1975, fin des grands chantiers.

    Elle se stabilise alors malgrĂ© un net recul entre 1990 et 1999 oĂč elle perd plus de huit cent cinquante personnes en dix ans, mais progresse Ă  nouveau pour atteindre vingt-cinq mille huit cent cinquante-six Brunoyens lors du recensement en 2006.

    En 1999, 6,4 % des rĂ©sidents de la commune sont de nationalitĂ© Ă©trangĂšre[123], dont 2,2 % originaires du Portugal, 0,7 % d’AlgĂ©rie, 0,5 % d’Italie et du Maroc, 0,3 % de Tunisie, 0,2 % d’Espagne et 0,1 % de Turquie[124].

    Pyramide des Ăąges

    En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  36,3 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 24,1 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 20,1 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 12 293 hommes pour 13 061 femmes, soit un taux de 51,51 % de femmes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,02 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[125]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,8
    6,3
    75-89 ans
    9,0
    14,2
    60-74 ans
    16,1
    21,2
    45-59 ans
    21,1
    18,6
    30-44 ans
    18,3
    19,0
    15-29 ans
    15,4
    20,1
    0-14 ans
    18,2
    Pyramide des ùges du département de l'Essonne en 2018 en pourcentage[126]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,2
    5,2
    75-89 ans
    6,9
    12,7
    60-74 ans
    13,6
    20,2
    45-59 ans
    19,6
    20
    30-44 ans
    20,2
    19,9
    15-29 ans
    18,3
    21,6
    0-14 ans
    20

    Sports et loisirs

    Parmi les Ă©quipes et les clubs, on peut citer l’Étincelle sportive de Brunoy (basket-ball), le Cercle nautique de Brunoy (natation), le Neptune Club de Brunoy (plongĂ©e sous-marine), le Football club de Brunoy (football) ou l’AthlĂ©tic Brunoy club (athlĂ©tisme), ainsi que l’ES Brunoy Handball mais Ă©galement le Brunoy Floorball Club (hockey en salle).

    Chaque année sont organisées les « dix bornes de la Saint-Médard », course à pied à travers la commune.

    Diverses manifestations sont organisĂ©es dans la commune dont le festival international de music-hall, le festival d'orgue, la quinzaine de la danse et le salon des illustrateurs et du livre de jeunesse. Vingt-quatre associations animent la saison culturelle Ă  Brunoy dont les compagnies de thĂ©Ăątre de la Brie et les Marivaux d’Yerres.

    Cultes

    L’église Saint-MĂ©dard.

    La paroisse[127] de Brunoy relĂšve du doyennĂ© de Brunoy - Val d’Yerres et du diocĂšse d'Évry-Corbeil-Essonnes[128]. Les fidĂšles sont accueillis dans les Ă©glises Saint-MĂ©dard, Saint-Pierre Fourier, la chapelle Notre-Dame de Lourdes (aussi appelĂ©e Notre-Dame du Sauvageon) et au relais Saint Paul.

    Le culte juif dispose en 2009 de la yechiva Tomhei Temimim Loubavitch[129].

    Egalement en 2009, le culte protestant est reprĂ©sentĂ© par l’église protestante Ă©vangĂ©lique du Val d’Yerres[130]. .

    MĂ©dias

    La ville de Brunoy diffuse chaque mois le magazine Un mois en ville[131], complĂ©tĂ©e par la diffusion deux fois par an de La parole aux quartiers. La communautĂ© d’agglomĂ©ration publie chaque trimestre le Val d’Yerres Magazine.

    Les pages locales du Parisien et Le RĂ©publicain couvrent le secteur de Brunoy en ce qui concerne la presse Ă©crite.

    Il existe une chaĂźne de tĂ©lĂ©vision dĂ©partementale : TĂ©lĂ©ssonne, ainsi qu’une radio locale : EFM. La radio Horizon FM fut un temps installĂ©e Ă  Brunoy avant son dĂ©mĂ©nagement en 1983 Ă  Quincy-sous-SĂ©nart.

    Économie

    Le marché du centre.

    Revenus de la population et fiscalité

    Le revenu net imposable des mĂ©nages Brunoyens s’élevait Ă  23 103 euros, 71 % des mĂ©nages Ă©tant imposĂ©s sur le revenu[132].

    En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 39 000 €, ce qui plaçait Brunoy au 3 030e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 mĂ©nages en mĂ©tropole[133].

    Emploi

    La population active de la commune est estimĂ©e Ă  11 559 personnes en 1999 avec un taux de chĂŽmage fixĂ© Ă  9,0 %, 90 % des actifs occupant un emploi exerçaient dans le secteur tertiaire, 5,7 % dans la construction, 3,8 % dans l’industrie et seulement 0,2 % soit huit personnes dans l’agriculture sans qu’il n’y ait d’exploitation sur le territoire communal[134]. En 2005

    Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006.
    Agriculteurs Artisans, commerçants,
    chefs d’entreprise
    Cadres et professions
    intellectuelles supérieures
    Professions
    intermédiaires
    Employés Ouvriers
    Brunoy 0,1 % 6,2 % 19,6 % 29,1 % 32,6 % 12,4 %
    Zone d’emploi de CrĂ©teil 0,2 % 5,4 % 17,6 % 27,3 % 30,3 % 19,3 %
    Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
    Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006.
    Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
    entreprises
    Services aux
    particuliers
    Brunoy 0,3 % 3,7 % 5,6 % 9,9 % 8,8 % 7,8 %
    Zone d’emploi de CrĂ©teil 0,7 % 9,4 % 7,1 % 14,4 % 13,9 % 7,2 %
    Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
    Sources : Insee[135]

    Entreprises et commerces

    En 2006, 1057 entreprises sont installĂ©es Ă  Brunoy. En 2005, 4 680 emplois salariĂ©s existent dans la ville[136]. L’éducation, la santĂ© et l’action sociale sont les secteurs les plus reprĂ©sentĂ©s, tout comme la fonction publique territoriale qui emploie cinq cents agents[137].

    La rĂ©gion de Brunoy, trĂšs rĂ©sidentielle, se caractĂ©ristique par un dĂ©ficit d’emploi important : le taux d’emploi net de l’agglomĂ©ration n’est que de 0,41, l’un des plus faibles du dĂ©partement[138]. Pour y remĂ©dier, la communautĂ© d’agglomĂ©ration souhaite dĂ©velopper l’activitĂ© Ă©conomique en favorisant l’installation d’entreprises le long de la RN6[139]. Les principales entreprises sur le territoire municipal sont le CrĂ©dit agricole titres (activitĂ©s financiĂšres) qui occupe quatre cents salariĂ©s, la SociĂ©tĂ© de transport automobile et de voyage et l’Association Saint-Pierre-Notre-Dame avec deux cents salariĂ©s chacune. Deux centres commerciaux sont implantĂ©s dans les quartiers Talma et La Vigne des Champs, deux marchĂ©s se tiennent en centre-ville les jeudis et dimanches matin et dans le quartier des Bosserons les mardis et vendredis matin[140]. Un office de tourisme a Ă©tĂ© mis en place pour promouvoir la commune.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le patrimoine architectural de Brunoy est varié, avec des monuments de différentes époques.

    Le patrimoine mĂ©galithique se compose de deux alignements, situĂ©s aux bords de l'Yerres et dĂ©nommĂ©s tous deux Pierres Frittes (ou Fittes) c’est-Ă -dire « la pierre fichĂ©e en terre », tous deux classĂ©s monuments historiques respectivement en 1889 et 1977 (alignement dit de la propriĂ©tĂ© Talma, et celui incluant les menhirs de Haute-Borne et du Gros-Caillou).

    L’église Saint-MĂ©dard, situĂ©e au cƓur de Brunoy, a Ă©tĂ© reconstruite au XVIe siĂšcle, sur l’emplacement d’une chapelle mĂ©rovingienne (les rĂ©cents travaux ont dĂ©couvert une tombe de cette Ă©poque). Elle possĂšde de riches boiseries datant du XVIIIe siĂšcle en lambris sculptĂ©s, peints et dorĂ©s. Un chevet Ă  cinq pans et un chƓur XIIIe siĂšcle, deux peintures de Jean Restout (1732-1797) : Saint Joseph et l’Enfant, la Vierge et l’Enfant, des vitraux du XIXe siĂšcle d’Émile Hirsch, Ă©lĂšve de Delacroix complĂštent la richesse de l’édifice. Elle fut classĂ©e monument historique en 1981[141].

    Deux ponts remarquables subsistent encore sur le cours de l’Yerres : le Pont de Soulins, peint par Caillebotte[142], plus vieux pont de Brunoy, datant de 1745, qui constitue avec la gloriette et les petites Ăźles sur l’Yerres un cadre pittoresque, inscrit Ă  l’inventaire des monuments historiques en 1987[143] ; et le pont Perronet, reconstruit en 1780 (Ă  la place d’un pont en bois emportĂ© par une crue) par Jean-Rodolphe Perronet, architecte de renom constructeur, entre autres, du pont de la Concorde Ă  Paris. Ce pont enjambe l’Yerres et permet de relier les deux rives de la ville. Son parapet est dĂ©corĂ© d’une superbe grecque. C’est un point de vue intĂ©ressant sur la vieille ville et sur l’église Saint-MĂ©dard, classĂ© monument historique en 1991[144].

    La Pyramide, en fait un obĂ©lisque, marque l’entrĂ©e de Brunoy sur la RN6 et la porte de la forĂȘt de SĂ©nart. Construite en 1779 par Soufflot, c’était le rendez-vous de chasse du roi Louis XVI. Lieu accidentogĂšne, cet obĂ©lisque a Ă©tĂ© dĂ©placĂ© pour libĂ©rer la chaussĂ©e durant les annĂ©es 1960. Il Ă©tait entourĂ© de deux sculptures de Maurice Prost jusqu’en 2003, date de leur dĂ©placement. Ces deux sculptures ont ensuite Ă©tĂ© positionnĂ©es dans les jardins du musĂ©e Robert Dubois-Corneau. ClassĂ©e monument historique en 1934[145].

    Diverses riches demeures rappellent les villĂ©giatures qui autrefois prĂ©valaient dans la vallĂ©e de l’Yerres, dont le musĂ©e Robert Dubois-Corneau, le chĂąteau du RĂ©veillon, le chĂąteau des Ombrages[146], le Petit ChĂąteau, ancienne rĂ©sidence du comte de Provence[147] et ses communs[148], la demeure des Choquets[149], la maison des Nourrices, propriĂ©tĂ© de François-Joseph Talma au XIXe siĂšcle[150].

    • Le chĂąteau du RĂ©veillon.
      Le chĂąteau du RĂ©veillon.
    • Ancienne demeure bourgeoise.
      Ancienne demeure bourgeoise.
    • Le pont Perronet.
      Le pont Perronet.
    • Le pont de Soulins.
      Le pont de Soulins.
    • La grange de l’üle sur l’Yerres.
      La grange de l’üle sur l’Yerres.
    • L’ancien moulin de Brunoy.
      L’ancien moulin de Brunoy.
    • IntĂ©rieur de l'Ă©glise Saint-MĂ©dard.
      Intérieur de l'église Saint-Médard.

    Brunoy dans les arts

    Personnalités liées à la commune

    François-Joseph Talma.

    Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Brunoy[153] :

    • Louis Denis Lalive de Bellegarde (1680-1751), financier, seigneur de Brunoy.
    • Jean PĂąris de Monmartel (1690-1766), marquis de Brunoy, financier, garde du TrĂ©sor royal, banquier de la Cour, y a habitĂ©.
    • Jacques-Germain Soufflot (1713-1780), architecte français, y sĂ©journe.
    • Pierre-Louis Davous (1749-1819), comte d’Empire, membre du SĂ©nat conservateur, pair de France, agent puis prĂ©sident de l’administration centrale de la municipalitĂ© du canton de Brunoy de florĂ©al an V (avril-mai 1797) Ă  nivĂŽse an VIII (dĂ©cembre/janvier 1799/1800).
    • Le comte de Provence, Monsieur, futur Louis XVIII (1755-1824), y vĂ©cut.
    • Pierre Antoine Dupont-Chaumont (1759-1838), officier supĂ©rieur dans l’armĂ©e rĂ©volutionnaire, puis avec NapolĂ©on Ier. Il achĂšte en 1799 l’ancienne faisanderie des Bosserons.
    • François-Joseph Talma (1763-1826), tragĂ©dien français, rĂ©volutionne la scĂ©narisation du thĂ©Ăątre classique. Il a habitĂ© Ă  Brunoy oĂč ses anciennes possessions fonciĂšres ont marquĂ© profondĂ©ment l'urbanisation de la commune dans les annĂ©es 1970, avec la crĂ©ation d'un nouveau quartier sur leur emplacement : rĂ©sidence Talma, lycĂ©e Talma, centre commercial, Centre d'Information et d'Orientation (CIO), commissariat de police, stade Parfait-Lebourg. Ce projet immobilier « pharaonique » fait alors l'objet d'une violente opposition et voit la naissance d'une association environnementaliste menĂ©e par le Dr Jean Gautier, Jean Monestier (acteur-animateur) et Pierre Gavary (comĂ©dien).
    • Antoine Alexandre Dejean (1765-1848), gĂ©nĂ©ral des armĂ©es de la RĂ©publique et de l'Empire, y est mort.
    • Charlotte Vanhove (1771-1860), actrice française, y vĂ©cut.
    • Pierre Lafon (1773-1846), nĂ© Pierre Rapenouille, tragĂ©dien français, surnommĂ© « le beau Lafon », fait ombrage Ă  Talma. Habite Brunoy, rue du Pont-Perronnet ; sa maison est toujours visible au carrefour de la Poste.
    • GĂ©nĂ©ral JosĂ© de San MartĂ­n (1778-1850), gĂ©nĂ©ral argentin, y est inhumĂ© entre 1861 Ă  1880 avant que sa dĂ©pouille soit rapatriĂ©e Ă  la cathĂ©drale de Buenos Aires. Sa petite-fille Mme Balcarce y GutiĂ©rrez de Estrada a fondĂ© Ă  Brunoy une institution caritative.
    • Jean-Baptiste Camille Corot (1796-1875), peintre, y sĂ©journe. L'un des tableaux qu'il y a peint, Grange Ă  Brunoy, fait partie de la collection du Palais Fesch-musĂ©e des Beaux-Arts d'Ajaccio.
    • Charles Christofle (1805-1863), orfĂšvre, achĂšte le domaine de Soulins, dĂ©moli en 1967.
    • Ferdinand Hoefer (1811-1878), mĂ©decin, lexicographe, Ă©crivain, habite les Bosserons au 27 rue des GrĂšs.
    • Henri Sellier (1849-1899), tĂ©nor français, interprĂšte de Sigurd, Salambo, La Juive, Les Huguenots, habite Ă  Brunoy la villa RhadamĂšs.
    • Marguerite Delaroche (1873-1963), peintre française, nĂ©e Ă  Brunoy.
    • Marie Curie (1867-1934), physicienne française, double prix Nobel.
    • Louis Gervais dit Gervaise (1883-1967), crĂ©ateur du premier parc d’attraction avec vĂ©los comiques "Chez Gervaise" Ă  Brunoy.
    • Francis Carco (1886-1958), Ă©crivain, habite longtemps rue des VallĂ©es.
    • Henri Fruchaud (1894-1960), chirurgien, officier des forces françaises libres, Compagnon de la LibĂ©ration, y dĂ©cĂšde.
    • Jean Gounot (1894-1978), gymnaste triple mĂ©daillĂ© olympique, y a vĂ©cu et y est enterrĂ©[154].
    • Perikl Stavrov (1895-1855), Ă©crivain grec d'origine russe, y est dĂ©cĂ©dĂ©.
    • ValĂ©ry Inkijinoff (1895-1973, acteur français, d’origine russe, y dĂ©cĂšde.
    • Georges Bataille (1897-1962), Ă©crivain et philosophe français.
    • Paul Grimault (1905-1994), rĂ©alisateur français, passe son enfance en bordure de la forĂȘt de SĂ©nart, aux « Bosserons ».
    • Robert Miquel (1905-1995]), dit Romi, Ă©crivain français, homme de radio, collectionneur, antiquaire, historien de l'insolite, des mƓurs privĂ©es, des arts mineurs et de l'Ă©rotisme, il a Ă©tĂ© journaliste Ă  Paris Match et au Crapouillot. Habitait rue des VallĂ©es.
    • Helmut von Zborowski, (1905-1969) comte autrichien, ingĂ©nieur en aĂ©ronautique, inventeur de concepts innovants : dĂ©collage vertical, aile annulaire. Pris par les Français Ă  la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945, il est assignĂ© Ă  rĂ©sidence Ă  Brunoy au chĂąteau du RĂ©veillon et fonde ensuite un bureau d'Ă©tudes pour promouvoir ses inventions avant de retourner en Autriche. Il travaillait sur le projet "ColĂ©optĂšre" de la SNECMA en 1955.
    • Henri PollĂšs (1909-1994), Ă©crivain et poĂšte, y est dĂ©cĂ©dĂ©.
    • Henry Coston (1910-2001), journaliste, Ă©diteur, essayiste et militant d'extrĂȘme droite français, vĂ©cut avant la Seconde Guerre mondiale avenue du Parc oĂč il domicilia diffĂ©rentes structures militantes ou Ă©ditoriales, dont les Nouvelles Éditions Nationales.
    • LĂ©o Valentin (1919-1956), l’homme-oiseau, rĂ©sidait dans le quartier des Bosserons.
    • Jean Boulet (1920-2011), pilote d'essai et dĂ©tenteur du record d'altitude en hĂ©licoptĂšre.
    • Jean Bruce (1921-1963), Ă©crivain français, crĂ©ateur du personnage d’OSS 117, habite rue Tronchard.
      • Bernard Clavel (1923-2010), Ă©crivain français, y vĂ©cut rue Jules-Ferry. Claude Silberzahn (1935-2020) lui racheta la maison oĂč il vĂ©cut, alors qu'il Ă©tait directeur de la DGSE.
    • Michel Serrault (1928-2007), acteur français, est nĂ© dans la commune mais n’y a jamais sĂ©journĂ©.
    • AndrĂ© Brugiroux (1937- ), Ă©crivain, y vĂ©cut.
    • Michel Roche (1939-2004), cavalier de sauts d'obstacles, champion olympique, y est nĂ©.
    • Élie Delamare-Deboutteville (1947-2013), poĂšte français, y est dĂ©cĂ©dĂ©.
    • François Lamy (1959- ), dĂ©putĂ©-maire de Palaiseau, y est nĂ©.
    • François Levantal (1960- ), acteur français de film et de sĂ©rie policiĂšre, y passa une partie de son enfance.
    • François Lenglet (1961- ), journaliste Ă©conomique français actuellement Ă  la rĂ©daction de France 2, aprĂšs avoir travaillĂ© chez BFM TV et RMC, et pour des journaux comme Les Échos, La Tribune et Le Point. Vit Ă  Brunoy.
    • Jason Mayele (1976-2002), footballeur international, y fut licenciĂ©.
    • MĂ©lanie GeorgiadĂšs dite Diam’s (1980- ), chanteuse de rap, y vĂ©cut vers 1990, rue du Pont-Perronnet.
    • Maxime Bourgeois (1991- ), footballeur professionnel français, y a grandi et y fut licenciĂ©.
    • Claude Vedel (1942-2013), nĂ© et mort Ă  Brunoy, Ă©conomiste, Professeur de sciences Ă©conomiques Ă  l'UniversitĂ© PanthĂ©on-Assas-Paris II. Auteur du livre "ThĂ©orie monĂ©taire internationale".

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Logotype de Brunoy.
    Blason de Brunoy Blason
    D'or Ă  la croix de gueules cantonnĂ©e de quatre lionceaux du mĂȘme[155].
    DĂ©tails
    Ce blason est celui de la famille de Brunoy (olim Brunayo), premiers seigneurs connus du lieu aux XIIe et XIIIe siÚcles. Il apparaßt sur la motrice du TGV 71 au titre du parrainage du matériel roulant SNCF par les communes[156].

    Adopté en 1927[157].

    La commune s'est en outre dotée d'un logotype qui reprend le blason historique de la ville de façon stylisée.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Brunoy », p. 159–167
    • Robert Dubois-Corneau, Le comte de Provence Ă  Brunoy (1774-1791),
    • Jacques Savary, Brunoy, notes historiques et artistiques,
    • Jacques Gauchet, Un notable Ă  Brunoy au dĂ©but du XIXe siĂšcle : le gĂ©nĂ©ral-ambassadeur P-A Dupont-Chaumont, 1759-1838,
    • Collectif d'auteurs, Brunoy sous la RĂ©volution, AmattĂ©is, (ISBN 978-2-86849-091-9)
    • Charles Mottheau, Histoire de Brunoy, Lorisse, (ISBN 978-2-87760-558-8)
    • Jean Gautier, L’église Saint-MĂ©dard de Brunoy, SAHAVY, (ISBN 978-2-910100-01-8)
    • Jean-Pierre Altounian, Un dimanche Ă  Brunoy : Chez Gervaise, , 190 p. (ISBN 978-2-86849-146-6)
    • Jean-Pierre Altounian et Jean Gautier, RĂ©gion Île-de-France : Brunoy, Alan Sutton (ISBN 978-2-84253-012-9)
    • Charles Mottheau, Brunoy, Esquisse historique : Les grandes propriĂ©tĂ©s, Nolin, (ISBN 978-2-910487-13-3)
    • Jean Gautier et GisĂšle Gautier-DorĂ©, Une histoire de Brunoy en couleur, SAHAVY, (ISBN 978-2-910100-10-0)

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Brunoy », MinistĂšre de la cohĂ©sion des territoires et des relations avec les collectivitĂ©s territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Une rue de la ville porte le nom de ce maire.
    4. Un square de la ville porte le nom de ce maire
    5. Une avenue de la commune porte le nom de ce maire.
    6. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Orthodromie entre Brunoy et Paris sur le site lion1906.com Consulté le 26/08/2012.
    2. Orthodromie entre Brunoy et Évry sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 26/08/2012.
    3. Orthodromie entre Brunoy et Palaiseau sur le site lion1906.com Consulté le 26/08/2012.
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