Brunoy
Brunoy (prononcĂ© [bÊynwa] ) est une commune française situĂ©e Ă vingt et un kilomĂštres au sud-est de Paris dans le dĂ©partement de lâEssonne en rĂ©gion Ăle-de-France; elle se trouve dans la rĂ©gion historique de la Brie française.
Brunoy | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Ăle-de-France | ||||
DĂ©partement | Essonne | ||||
Arrondissement | Ăvry | ||||
Intercommunalité | CA Val d'Yerres Val de Seine (siÚge) |
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Maire Mandat |
Bruno Gallier 2020-2026 |
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Code postal | 91800 | ||||
Code commune | 91114 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Brunoyens ou Brénadiens | ||||
Population municipale |
25 344 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 3 828 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 41âČ 52âł nord, 2° 30âČ 16âł est | ||||
Altitude | Min. 37 m Max. 94 m |
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Superficie | 6,62 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pĂŽle principal) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Cantons de Ăpinay-sous-SĂ©nart et de Yerres | ||||
LĂ©gislatives | 8e circonscription de l'Essonne | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Essonne
GĂ©olocalisation sur la carte : Ăle-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://www.brunoy.fr/ | ||||
SituĂ©e dans une boucle de lâYerres en bordure de la forĂȘt de SĂ©nart, lieu dâhabitation dĂšs le PalĂ©olithique, trĂšs tĂŽt intĂ©grĂ©e au domaine royal français plus tard distribuĂ© aux seigneurs mĂ©ritants, la commune conservera son attrait pour les grands du royaume, de lâempire puis les artistes. Banlieue pavillonnaire de villĂ©giature dĂšs la fin du XIXe siĂšcle, Brunoy en a conservĂ© les riches demeures. Câest aujourdâhui une ville de vingt-cinq mille habitants Ă mi-chemin entre Ăvry, Melun et CrĂ©teil, Ă la population relativement privilĂ©giĂ©e, et un site culturel important du dĂ©partement avec son thĂ©Ăątre et les deux musĂ©es prĂ©sents sur son territoire.
GĂ©ographie
Localisation
Brunoy est situĂ©e Ă lâextrĂ©mitĂ© nord-est du dĂ©partement de lâEssonne dans la rĂ©gion Ăle-de-France, au sud-est de la capitale, elle est ainsi partie intĂ©grante de la vaste agglomĂ©ration parisienne. Ses frontiĂšres nord-est et est avec les communes de Villecresnes et Mandres-les-Roses marquent aussi la frontiĂšre avec le dĂ©partement voisin du Val-de-Marne. PlacĂ©e aux portes de la rĂ©gion naturelle de Brie, elle est traversĂ©e par la riviĂšre lâYerres, affluent de la Seine, dont la vallĂ©e forme Ă cet endroit des mĂ©andres marquĂ©s, et bordĂ©e dans sa partie sud par la forĂȘt de SĂ©nart. Le territoire communal, relativement peu Ă©tendu, occupe quatre cent soixante-quatre hectares inscrit dans un rectangle imparfait long de cinq kilomĂštres et large de trois, 70 % de ce territoire est urbanisĂ©, ne laissant que 15 % du territoire au paysage rural, intĂ©gralement constituĂ© par la forĂȘt de SĂ©nart au sud du domaine municipal. LâInstitut national de l'information gĂ©ographique et forestiĂšre donne les coordonnĂ©es gĂ©ographiques 48° 41' 48" N et 2° 30' 13" E au point central de la rĂ©gion Ăle-de-France.
SituĂ©e sur la rive droite de la Seine, la commune est bordĂ©e au sud par la route nationale 6 et traversĂ©e par les routes dĂ©partementales 33, 54 et 94 qui emprunte la vallĂ©e de lâYerres entre Brie-Comte-Robert et Villeneuve-Saint-Georges principalement. Elle est aussi traversĂ©e du nord au sud par la ligne de Paris-Lyon Ă Marseille-Saint-Charles aujourdâhui empruntĂ©e par la ligne D du RER et dispose sur son territoire dâune gare.
ExcentrĂ©e dans le dĂ©partement, la commune est situĂ©e Ă vingt et un kilomĂštres au sud-est de Paris-Notre-Dame[1], point zĂ©ro des routes de France, neuf kilomĂštres au nord-est de la prĂ©fecture dâĂvry[2], vingt kilomĂštres Ă lâest de Palaiseau[3], quarante kilomĂštres au nord-est dâĂtampes[4], onze kilomĂštres au nord de Corbeil-Essonnes[5], dix-neuf kilomĂštres au nord-est de MontlhĂ©ry[6], vingt-trois kilomĂštres au nord-est dâArpajon[7], vingt-sept kilomĂštres au nord-est de La FertĂ©-Alais[8], trente-quatre kilomĂštres au nord de Milly-la-ForĂȘt[9] et quarante-deux kilomĂštres au nord-est de Dourdan[10].
Communes limitrophes
La commune de Brunoy est bordĂ©e de lâouest au nord par Yerres, au nord-est et Ă lâest par les communes val-de-marnaises de Villecresnes et Mandres-les-Roses, et enfin au sud-est, frontiĂšre matĂ©rialisĂ©e par la riviĂšre lâYerres, avec la forĂȘt de SĂ©nart qui sâĂ©tend sur Ăpinay-sous-SĂ©nart au sud-est, Soisy-sur-Seine au sud et Montgeron au sud-ouest dont la limite est en partie faite par la route nationale 6.
GĂ©ologie et relief
La géologie de la ville est celle de la Brie, constitutif du bassin parisien et caractérisée par sa nature sédimentaire.
Le sous-sol comprend des formations de calcaire, dâargile, de limon et de meuliĂšre[11]. LâĂ©rosion et lâhydrographie ont façonnĂ© le relief de la commune : un plateau creusĂ© par deux vallĂ©es sâinclinant vers la Seine Ă lâouest. Lâaltitude varie entre quatre-vingt-quatorze mĂštres au nord-est du territoire Ă proximitĂ© du bois dâAuteuil sur la commune voisine de Villecresnes et trente-sept mĂštres au sud-ouest dans la forĂȘt de SĂ©nart oĂč se trouve le fossĂ© Daniel[12].
Hydrographie
Le territoire communal est bordĂ© au sud-est et au nord-ouest et traversĂ© au centre par la riviĂšre lâYerres. Le nord est bordĂ© par le ruisseau du RĂ©veillon.
LâYerres est un affluent de la Seine dâune longueur de prĂšs de cent kilomĂštres qui prend sa source en Seine-et-Marne Ă Courbon (commune de la Celle-sur-Morin), et se jette dans la Seine Ă Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne. Le RĂ©veillon est un affluent de lâYerres dâune longueur de vingt-quatre kilomĂštres. Il prend sa source dans la forĂȘt dâArmainvilliers Ă Gretz-Armainvilliers en Seine-et-Marne et se termine dans la commune voisine dâYerres. La gestion de lâYerres et du RĂ©veillon est confiĂ©e Ă un syndicat intercommunal, le SyAGE[13].
LâYerres est une riviĂšre dont le dĂ©bit est trĂšs irrĂ©gulier. Lâimportante crue de 1978 a entraĂźnĂ© la construction de huit ouvrages rĂ©gulateurs le long de son cours dont deux situĂ©s Ă Brunoy : le barrage des vannes rouges et le barrage de Brunoy[14].
Climat
Brunoy est situĂ©e en Ăle-de-France et bĂ©nĂ©ficie dâun climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© aux hivers frais et Ă©tĂ©s doux, avec des prĂ©cipitations rĂ©guliĂšres sur lâensemble de lâannĂ©e. En moyenne annuelle, la tempĂ©rature sâĂ©tablit Ă 10,8 degrĂ©s celsius, avec une moyenne maximale annuelle de 15,2 °C et une moyenne minimale de 6,4 °C. Le record de tempĂ©rature la plus basse fut Ă©tabli le avec â19,8 °C. La moindre densitĂ© urbaine explique une diffĂ©rence nĂ©gative de deux Ă trois degrĂ©s relevĂ©e entre Brunoy et Paris. Lâensoleillement totalisant 1 798 heures est comparable Ă lâensemble des rĂ©gions au nord de la Loire mais moindre quâau nord du dĂ©partement par la prĂ©sence frĂ©quente de nappe de brume Ă proximitĂ© de lâYerres et de la vaste forĂȘt de SĂ©nart. Enfin, les prĂ©cipitations sâĂ©tablissent Ă 598,3 millimĂštres annuels, avec une moyenne mensuelle proche de cinquante millimĂštres et une pointe Ă soixante-trois millimĂštres en mai.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,7 | 1 | 2,8 | 4,8 | 8,3 | 11,1 | 13 | 12,8 | 10,4 | 7,2 | 3,5 | 1,7 | 6,4 |
Température moyenne (°C) | 3,4 | 4,3 | 7,1 | 9,7 | 13,4 | 16,4 | 18,8 | 18,5 | 15,6 | 11,5 | 6,7 | 4,3 | 10,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,1 | 7,6 | 11,4 | 14,6 | 18,6 | 21,8 | 24,5 | 24,2 | 20,8 | 15,8 | 9,9 | 6,8 | 15,2 |
Ensoleillement (h) | 59 | 89 | 134 | 176 | 203 | 221 | 240 | 228 | 183 | 133 | 79 | 53 | 1 798 |
Précipitations (mm) | 47,6 | 42,5 | 44,4 | 45,6 | 53,7 | 51 | 52,2 | 48,5 | 55,6 | 51,6 | 54,1 | 51,5 | 598,3 |
Milieux naturels et biodiversité
Approximativement cent hectares du territoire de la commune ont conservĂ© un caractĂšre rural, en quasi-totalitĂ© situĂ©s au sud de la commune, couverts en partie par la vaste forĂȘt de SĂ©nart, classĂ©e en forĂȘt de protection par un dĂ©cret du [17].
Le parc Ă©cologique du MusĂ©um national d'histoire naturelle et les berges de lâYerres complĂštent ces espaces protĂ©gĂ©s par leur recensement au titre des espaces naturels sensibles dĂ©partementaux[18].
Les six cent cinquante hectares avals de la vallĂ©e de lâYerres sont en outre totalement classĂ©s, dont la partie sur le territoire de Brunoy, par dĂ©cret du en loi du 2 mai 1930 dite paysage[19] au titre de son caractĂšre pittoresque[20].
Urbanisme
Type dâoccupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Espace urbain construit | 71,1 % | 472,07 |
Espace urbain non construit | 14,0 % | 92,76 |
Espace rural | 14,9 % | 98,71 |
Source : Iaurif MOS 2008[21] |
Typologie
Brunoy est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [22] - [23] - [24]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[25] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[26] - [27].
Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[28] - [29].
Lieux-dits, hameaux et Ă©carts
Territoire construit Ă 70 %, le tissu urbain est presque continu. On distingue cependant trois grandes parties divisĂ©es elles-mĂȘmes en quartiers.
Le centre-ville regroupe le cĆur historique de la ville, ainsi qu'une partie de l'ancien quartier dit des "Bords de l'Yerres". Il compte de nombreux commerces, un marchĂ© et des rues pavillonnaires attenantes. Câest lĂ aussi que se trouvent la gare RER, la salle des fĂȘtes, le musĂ©e, lâĂ©cole de musique et de danse, la Maison des arts - le RĂ©veillon, sans oublier le prestigieux ThĂ©Ăątre de la VallĂ©e de l'Yerres. Le quartier s'Ă©tend Ă©galement le long de la riviĂšre. On y trouve un centre commercial, une base de loisirs et un grand espace public particuliĂšrement verdoyant : lâĂle de Brunoy.
Les quartiers nord au-delĂ de la ligne de chemin de fer regroupent les quartiers dits des Deux VallĂ©es, du Sauvageon, des Mardelles et des Provinciales. Il est dĂ©limitĂ© par les communes de Villecresnes et de Mandres-les-Roses (qui appartiennent au Val de Marne) par la vallĂ©e du RĂ©veillon, et par la vallĂ©e de l'Yerres. Ce quartier comprend la citĂ© des Hautes Mardelles et un important secteur pavillonnaire. Câest aussi un quartier qui a beaucoup dâĂ©quipements collectifs : un gymnase (Jean Gounot), une crĂšche, une halte-garderie, une P.M.I, quatre Ă©coles maternelles et deux Ă©coles primaires, une maison de retraite et deux Ă©quipements sportifs de proximitĂ©. On compte aussi deux centres commerciaux : la Vigne-des-Champs et le Plateau.
Le sud situĂ© en deçà de lâYerres regroupe les quartiers de Soulins oĂč se situent le collĂšge Louis Pasteur et la piscine municipale, des Bosserons oĂč se situe le lycĂ©e Talma, de La Pyramide, de La Garenne (frontalier Ă Yerres) oĂč se situe l'institut privĂ© Saint-Pierre ; et enfin le quartier des Ombrages. La place de la Pyramide et son obĂ©lisque sont emblĂ©matiques de lâentrĂ©e de Brunoy par la RN6. Le quartier Sud est essentiellement un quartier pavillonnaire qui a Ă©tĂ© bĂąti Ă partir des anciennes allĂ©es forestiĂšres du massif de SĂ©nart. Des rĂ©sidences ont Ă©tĂ© nommĂ©es en souvenir dâanciens lieux-dits, tels le hameau de La Chambaudie ou le Port Mahon. Cette partie de la ville comprend plusieurs groupes scolaires, un stade (stade municipal), un marchĂ© (Les Bosserons), plusieurs maisons de retraite, un bureau de Poste, un petit centre commercial et une zone dâactivitĂ©s le long de la RN6.
Les vingt-et-un hectares de la citĂ© des Hautes Mardelles, regroupant 3 368 habitants en 1999 vivant Ă 88,4 % en HLM sont classĂ©s zone urbaine sensible, avec un taux de chĂŽmage Ă 17,8 % (contre 9 % pour lâensemble de la commune), 47,1 % des mĂ©nages non imposĂ©s et un revenu mĂ©dian fixĂ© Ă 10 553 euros (contre 21 987 euros pour le reste des habitants)[30]. Depuis 2015, la citĂ© est classĂ©e quartier prioritaire sur un secteur plus petit que la zone sensible. On y compte 2 502 habitants pour un taux de pauvretĂ© de 36 % et avec un classement d'intĂ©rĂȘt national par l'Anru.
LâInsee dĂ©coupe la commune en cinq Ăźlots regroupĂ©s pour l'information statistique soit la Pyramide, les Bords de lâYerres, Brunoy centre, les Deux vallĂ©es et les Hauts de Brunoy[31].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 11 301, alors qu'il Ă©tait de 11 090 en 2013 et de 10 893 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 93 % étaient des résidences principales, 1 % des résidences secondaires et 6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 48,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 50,6 % des appartements[I 2].
La commune ne respecte pas ses obligations issues de l'article 55 de la loi SRU de 2000, qui lui impose de disposer de 25 % de logements sociaux. Ă l'issue du recensement, elle disposait de 1 762 logements sociaux en 2008 (17,1 % du parc des rĂ©sidences principales). Ce nombre s'est rĂ©duit Ă 1 476 en 2018 (14,0 %)[I 3]. Ă ce titre, la ville fait l'objet d'un arrĂȘtĂ© de carence en 2015[32].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Brunoy en 2018 en comparaison avec celle de l'Essonne et de la France entiÚre. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1 %) inférieure à celle du département (1,6 %) mais supérieure à celle de la France entiÚre (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 66,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (65,9 % en 2013), contre 58,7 % pour l'Essonne et 57,5 pour la France entiÚre[I 3].
Voies de communications
Brunoy est située au carrefour de routes départementales et nationales.
Voie importante, la route nationale 6 passe au sud-ouest de la commune Ă son entrĂ©e dans la forĂȘt de SĂ©nart. Elle est rejointe par la RD 54 qui se prolonge au nord au-delĂ des limites communales vers Brie-Comte-Robert sous la numĂ©rotation RD 53 dans le Val-de-Marne. Suivant le cours nord de lâYerres, la RD 94 assure la liaison entre Boussy-Saint-Antoine et la Seine Ă Villeneuve-Saint-Georges. Suivant en partie ce mĂȘme itinĂ©raire, la RD 32 passe au sud de lâYerres, de Villeneuve-Saint-Georges Ă la route nationale 19 par Crosne, Brunoy, Ăpinay-sous-SĂ©nart et Boussy-Saint-Antoine.
Transport ferroviaire
à proximité du centre-ville, la gare de Brunoy est desservie par le RER D (Transilien) de la SNCF (Gare de Paris-Lyon/Gare de Melun) et la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles.
Depuis le 1er aout 2022, Keolis Val d'yerres val de seine Ă repris quasiment toutes les lignes de la Transdev STRAV jusqu'au 1er aout 2027. Ci-dessous les lignes desservies Ă gare de Brunoy :
Keolis Val d'yerres val de seine :
Lignes : C, D, E, M, 9101, soirée Brunoy sud et N134
Transdev STRAV :
Ligne : B (uniquement le dimanche)
Toponymie
Le lieu est mentionnĂ© sous les formes Braunate in Brigeio en 633[33], Braunate en 635[34], Brunnadum[35], Brannadum, Braunadum en 638[33], Brennacum en 1147[33], Brunayum, Bruneium en 1171[33], Burneyum, Broni[33] en 1130, Bronai 1150, de Bronaio[36], Broniacum en 1206[33], Bronaco en 1210, Bronayum en 1228, Bruneyum en 1270, Brunayum en 1273, Bronai[33], Brunai[33], Brounay[33], Brenay en 1397, Bruney en 1411, Brunay en 1447. La ville sâest Ă©galement orthographiĂ©e Brunois du temps de Bonaparte vu dans les archives du Journal de France[37]. Lâorthographe moderne Brunoy s'impose par la suite.
Lâattribution des formes en Bran-, Bren- Ă Brunay est peu vraisemblable : dâune part, elles sont isolĂ©es et dâautre part, lâĂ©volution phonĂ©tique de Bren- / Bran- en Brun- est peu dĂ©fendable thĂ©oriquement. On note aussi dans les formes anciennes une confusion de suffixe : tout dâabord, entre -ATE et -ACU, tous deux suffixes localisants dâorigine gauloise, ensuite, plus tard, entre les deux prĂ©cĂ©dents et -ETU, suffixe collectif dâorigine latine. Il est plausible dâadmettre lâexistence dâun lieu proche qui appartient au type toponymique gaulois *BRINNACU qui est extrĂȘmement rĂ©pandu et qui est Ă lâorigine des Bernay, Berny, Brenay et Bernac. De toute Ă©vidence, si la forme citĂ©e Braunate de 685 par Albert Dauzat et Charles Rostaing et reprise par Ernest NĂšgre est juste, il sâagit bien du nom primitif de Brunoy. En effet, elle lâexplique phonĂ©tiquement BRAUNATE > Bronad- avec Ă©volution AU > o, caractĂ©ristique du gallo-roman (cf. CAUSA > chose) et lĂ©nition de [t] en [d], puis amuĂŻssement [Ăž]. Du nom de personne latin Braunius (TLL) + suffixe gaulois -Ă te ; attraction du suffixe collectif -oy (< -ETU)[38].
Pour Xavier Delamarre, Brunoy tire son nom du gaulois *BrÄuoniÄcon, soit le « domaine de BrÄvonios » ou le « domaine du moulin »[39].
Histoire
Préhistoire
Le territoire de la commune est frĂ©quentĂ© dĂšs le PalĂ©olithique. Plusieurs outils en pierre ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s Ă la sabliĂšre, en forĂȘt de SĂ©nart, dont certains sont exposĂ©s au musĂ©e Robert Dubois-Corneau. Au NĂ©olithique, deux alignements mĂ©galithiques, dits des Pierres Frittes, sont Ă©rigĂ©s au bord de lâYerres. Quatre autres menhirs et un dolmen incertains ont aussi Ă©tĂ© signalĂ©s autrefois mais ne sont plus visibles aujourdâhui[40].
Antiquité
Une villa romaine, dont on a trouvĂ© des vestiges, se tenait Ă lâemplacement de la rue du RĂŽle. Lâactuelle RN6 emprunte le tracĂ© d'une voie romaine qui reliait LutĂšce Ă Agedincum (Sens).
Moyen-Ăge
Ă partir du Ve siĂšcle, les Francs sâinstallent dans la rĂ©gion. Childebert reçoit le royaume de Paris Ă la mort de son pĂšre Clovis en 511. Dans son testament de 638, Dagobert Ier distribue le domaine royal de Brunoy : lâĂ©glise de Saint-Denis hĂ©rite des terres situĂ©es Ă Brunoy mĂȘme. Câest dans ce testament que le nom de Brunoy apparaĂźt pour la premiĂšre fois : Brennadum en latin.
Les terres sont partagĂ©es en plusieurs fiefs. Celui de la Tournelle appartenait au roi. Dans ce fief, il y avait un chĂąteau, situĂ© prĂšs de la sabliĂšre en forĂȘt de SĂ©nart oĂč Philippe VI de Valois Ă©dicte en 1346 la Charte des eaux et forĂȘts (ou ordonnance de Brunoy). Seul un donjon subsiste jusquâĂ une Ă©poque rĂ©cente : la tour de Ganne, qui sâĂ©croule en 1836.
Un autre fief appartenait aux Brunayo, et ce jusquâau XIIIe siĂšcle. Câest cette famille qui construit le chĂąteau prĂšs de lâYerres, derriĂšre le moulin, et qui donne Ă la ville son blason : dâor Ă la croix de gueules cantonnĂ©e de quatre lionceaux du mĂȘme.
Les domaines sont Ă©clatĂ©s, puis Ă nouveau rassemblĂ©s, en particulier grĂące Ă la famille des Lannoy. La citĂ© est Ă cette Ă©poque entourĂ©e de murailles dĂ©fensives, tout comme le chĂąteau des Brunayo. En 1656, Anne Ălisabeth de Lannois, apporte la terre de Brunoy en dot Ă Charles de Lorraine. En 1676, une donation met ce domaine dans la famille de La Rochefoucault.
XVIIIe siĂšcle
En 1722, le fief de Brunoy est vendu au gardien du trĂ©sor royal, Jean PĂąris de Monmartel. Ce domaine est Ă©rigĂ© en marquisat en 1757. Câest Ă cette Ă©poque que lâon transforme le chĂąteau fĂ©odal bordant lâYerres : une aile y fut ajoutĂ©e, les appartements sont richement dĂ©corĂ©s. L'importante fortune du propriĂ©taire lui permet de crĂ©er les grandes eaux de Brunoy, sur la pente qui va du plateau de la forĂȘt de SĂ©nart vers lâYerres. Les eaux venaient Ă la fois de la forĂȘt elle-mĂȘme et de lâYerres grĂące Ă un systĂšme de pompes. Le parc comporte alors plusieurs bassins, des massifs de fleurs, des statues, un long canal et une cascade, animĂ©e grĂące Ă la machine de Pierre-Joseph Laurent. Les visiteurs sont nombreux : Louis XV, la marquise de Pompadour sĂ©journent Ă Brunoy. Jean PĂąris de Monmartel commence Ă©galement la dĂ©coration intĂ©rieure de lâĂ©glise Saint-MĂ©dard.
Son fils Armand, connus comme le marquis de Brunoy, prend la relĂšve Ă sa mort. Cet extravagant, trĂšs portĂ© sur les festivitĂ©s religieuses, orne toute la ville de noir Ă la mort de son pĂšre : domestiques, chĂąteau, arbres, fontaines, chevaux vaches et poules. Son Ă©trange comportement (il travaillait avec ses ouvriers) et la dilapidation de sa fortune amĂšnent sa chute : en 1774, le domaine est vendu Ă Monsieur frĂšre du roi Louis XVI, futur Louis XVIII qui y reçoit plusieurs fois Marie Antoinette. Monsieur rĂ©side au petit chĂąteau, quâil transforme en une belle demeure selon son goĂ»t (actuelle Ă©cole rabbinique). Par lettres patentes donnĂ©es Ă Versailles en 1777, les marquisats de Brunoy et de Grosbois sont Ă©rigĂ©s pour le comte de Provence et son Ă©pouse en duchĂ© pairie de Brunoy; lequel est ensuite donnĂ© en 1786 (sous rĂ©serve d'usufruit) Ă leur neveu, le duc de Normandie, second fils du roi, alors ĂągĂ© d'un an[41]. En 1780, une crue emporte le pont. Il est reconstruit par un architecte de renom, Jean-Rodolphe Perronet. Monsieur et le Roi aiment chasser en forĂȘt de SĂ©nart, et Soufflot est chargĂ© dây construire un obĂ©lisque, la Pyramide actuelle.
Sous la RĂ©volution française, le grand chĂąteau est rasĂ©, et le domaine dĂ©mantelĂ©. Brunoy attire alors des personnages cĂ©lĂšbres, tel lâacteur François-Joseph Talma (venu Ă Brunoy comme dentiste). FidĂšle de Bonaparte, puis de Louis XVIII, c'est le grand tragĂ©dien de son Ă©poque. SociĂ©taire de la ComĂ©die-Française, il a plusieurs propriĂ©tĂ©s Ă Brunoy comme la Malgouverne, la Gouvernerie, ou la maison des Nourrices. Le gĂ©nĂ©ral Dupont-Chaumont est lui propriĂ©taire dâun grand parc aux Bosserons comprenant un chĂąteau, dĂ©truit lors du morcellement du parc au dĂ©but du XXe siĂšcle.
XIXe siĂšcle
En 1815, Louis XVIII confĂ©re au duc de Wellington le titre de marquis de Brunoy. De nombreux bourgeois choisissent Brunoy pour leur rĂ©sidence secondaire. Câest lâĂ©poque des chĂąteaux et des belles demeures. On peut citer le domaine de Soulins (acquis par Charles Christofle, orfĂšvre de gĂ©nie, spĂ©cialiste du procĂ©dĂ© de galvanoplastie), le chĂąteau des Ombrages, le chĂąteau du RĂ©veillon (occupĂ© aujourdâhui par la Maison des arts), le chĂąteau Ruel, les bĂątisses de lâactuel MusĂ©um national d'histoire naturelle. Corot sĂ©journa Ă Brunoy et y peignit plusieurs tableaux.
Le chemin de fer (Ligne de Paris-Lyon Ă Marseille-Saint-Charles) arrive Ă Brunoy en 1849. Sa venue impose la construction dâimportants ouvrages dâart, comme le viaduc de Brunoy, long de trois cent soixante-quinze mĂštres et haut de trente-deux mĂštres. La gare de Brunoy ouvre en 1852, facilitant le dĂ©placement des personnes et le transport des marchandises, accĂ©lĂ©rant le mouvement d'urbanisation de la commune.
La mairie actuelle est construite en 1898.
XXe siĂšcle
Brunoy devient un lieu de promenade privilĂ©giĂ© Ă la Belle Ăpoque. Il y a des guinguettes au bord de lâYerres, et la forĂȘt de SĂ©nart attire Ă©galement avec des bals-musette comme le Chat Noir ou le Moulin de la Galette, prĂšs de la Pyramide. Un de ces Ă©tablissements est alors fort cĂ©lĂšbre : Chez Gervaise (la ferme du cycle), oĂč lâon peut essayer toutes sortes de vĂ©los. Le dĂ©but de ce siĂšcle est aussi une pĂ©riode de lotissement. Beaucoup de grandes propriĂ©tĂ©s sont ainsi morcelĂ©es : le parc des Bosserons en 1904, le parc de la Pyramide en 1912. Brunoy se transforme en ville rĂ©sidentielle, et les pavillons se dĂ©veloppent. La population explose : 2 745 habitants en 1906, 8 149 en 1936, 22 727 en 1975.
LâĂ©lectricitĂ© est installĂ©e en 1907. Pendant la PremiĂšre Guerre mondiale, la propriĂ©tĂ© MĂ©la accueille un hĂŽpital de 30 lits, l'HĂŽpital auxiliaire de la sociĂ©tĂ© de secours aux blessĂ©s militaires (HASSBM) no 76. Madame Guttierez accueille, elle, la clinique « Les Bosserons » de 30 lits Ă©galement, au sein de l'HASSBM no 89[42].
Durant la Seconde Guerre mondiale, Christiane et Robert Vilgard sâillustrent en aidant des juifs, ils sont aujourdâhui reconnus par le comitĂ© pour Yad Vashem comme Justes parmi les nations[43].
Dans la seconde moitié du XXe siÚcle, on construit de grands ensembles immobiliers comme le Grand Parc ou le Parc de Talma au sud de la riviÚre. Les Hautes Mardelles, cité HLM de plus de trois mille habitants, sont construites en 1968. De violents affrontements opposent policiers et jeunes de ce quartier le weekend du [44].
XXIe siĂšcle
Brunoy reste une ville essentiellement rĂ©sidentielle. Les berges de lâYerres sont amĂ©nagĂ©es. La forĂȘt de SĂ©nart, autrefois chasse royale, est lâune des forĂȘts les plus frĂ©quentĂ©es de la rĂ©gion. Le musĂ©e contant lâhistoire de Brunoy et de sa rĂ©gion, installĂ© dans la demeure dâun historien, Robert Dubois-Corneau, devient musĂ©e de France. Brunoy se rapproche des communes voisines Ă travers la communautĂ© dâagglomĂ©ration du Val dâYerres.
En 2005, des véhicules sont brûlés lors des violences urbaines dans les banlieues qui ont secoué tout le pays en octobre et novembre.
En 2017, le Moulin de la Galette, fermé depuis plusieurs années, est racheté par la Ville qui lance alors un appel à projets pour redynamiser la vie du quartier. Au printemps 2018, il devient ainsi un café associatif nommé le Zef[45].
Politique et administration
Rattachements administratifs
AntĂ©rieurement Ă la loi du 10 juillet 1964[46], la commune faisait partie du dĂ©partement de Seine-et-Oise. La rĂ©organisation de la rĂ©gion parisienne en 1964 fit que la commune appartient dĂ©sormais au dĂ©partement de l'Essonne et Ă son arrondissement d'Ăvry aprĂšs un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie de 1801 Ă 1919 du canton de Boissy-Saint-LĂ©ger de Seine-et-Oise, annĂ©e oĂč elle intĂšgre le Villeneuve-Saint-Georges. En prĂ©misse de la mise en place de l'Essonne, la ville devient le chef-lieu du canton de Brunoy[47]. Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription Ă©lectorale.
Rattachements Ă©lectoraux
Pour les Ă©lections dĂ©partementales, la commune est depuis 2014 dĂ©sormais divisĂ©e entre les les cantons d'Ăpinay-sous-SĂ©nart et d'Yerres
Pour l'élection des députés, la commune est intégrée à la huitiÚme circonscription de l'Essonne.
Intercommunalité
La ville adhérait depuis 2002 à la communauté d'agglomération du Val d'Yerres.
Dans le cadre de la mise en Ćuvre de la loi MAPAM du , qui prĂ©voit la gĂ©nĂ©ralisation de l'intercommunalitĂ© Ă l'ensemble des communes et la crĂ©ation d'intercommunalitĂ©s de taille importante, le prĂ©fet de la rĂ©gion d'Ăle-de-France approuve le un schĂ©ma rĂ©gional de coopĂ©ration intercommunale qui prĂ©voit notamment la « fusion de la communautĂ© d'agglomĂ©ration SĂ©nart Val de Seine, de la communautĂ© d'agglomĂ©ration du Val d'Yerres et extension du nouveau regroupement Ă la commune de Varennes-Jarcy[48] », jusqu'alors membre de la CommunautĂ© de communes du Plateau Briard. Celle-ci, aprĂšs une consultation de ses habitants[49] qui s'est tenue en avril 2015[50], intĂšgre nĂ©anmoins la communautĂ© de communes de l'OrĂ©e de la Brie le 1er janvier 2016, de maniĂšre Ă ne pas ĂȘtre concernĂ©e par la MĂ©tropole du Grand Paris[51] - [52].
Les communes de Sénart Val de Seine s'opposent à la création, et le maire de Draveil, Georges Tron, organise un référendum dans sa ville, qui aboutit à un rejet de la fusion par 98,3 %, mais avec une participation limitée à 23 % des électeurs[53] - [54].
La crĂ©ation de la nouvelle communautĂ© d'agglomĂ©ration est nĂ©anmoins crĂ©Ă©e par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du « portant crĂ©ation dâun Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale issu de la fusion des communautĂ©s dâagglomĂ©ration SĂ©nart Val de Seine et Val dâYerres », dĂ©nommĂ©e communautĂ© d'agglomĂ©ration Val d'Yerres Val de Seine.
Tendances politiques et résultats
Les Ă©lecteurs de Brunoy votent traditionnellement plutĂŽt Ă droite, les extrĂȘmes y Ă©tant moins marquĂ©s comme lors de lâĂ©lection prĂ©sidentielle de 2002 oĂč Jean-Marie Le Pen nâavait recueilli que 15,96 % au premier tour (troisiĂšme place derriĂšre Lionel Jospin) et 15,04 % Ă Brunoy au second tour contre 17,79 % en France, la participation aux scrutins nationaux est souvent plus Ă©levĂ©e.
Cependant, comme le reste du pays, Brunoy a placĂ© en tĂȘte la gauche lors des Ă©lections europĂ©ennes de 2004 et des Ă©lections rĂ©gionales de 2004 et de 2010[55], oĂč la ville apporta plus de 58 % des suffrages au candidat de l'Union de la Gauche (PS, Front de Gauche et EELV), Jean-Paul Huchon, prĂ©sident du conseil rĂ©gional sortant.
En outre, le canton de Brunoy bascula de droite Ă gauche en 2008, situation inĂ©dite depuis une cinquantaine dâannĂ©e, le candidat socialiste Ădouard Fournier profitant de la division de la droite locale au premier tour et du mauvais report de voix sur lâancien conseiller gĂ©nĂ©ral soutenu par la droite au second tour.
NĂ©anmoins, l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2012 montre que la ville de Brunoy commence peu Ă peu Ă basculer Ă gauche. En effet, au premier tour, François Hollande (PS) arrive en tĂȘte avec 27,92 % des suffrages contre 25,98 % pour le prĂ©sident sortant, Nicolas Sarkozy (UMP) ; la participation pour le premier tour Ă©tait de 77,33 %[56]. Au second tour, c'est François Hollande qui est prĂ©fĂ©rĂ© avec une courte majoritĂ© de 50,65 % des voix ; la participation a d'ailleurs augmentĂ© entre les deux tours pour atteindre 80,05 %.
Au niveau européen, Brunoy est une ville caractéristique des villes qui comptent des populations relativement privilégiées. En effet, les Brunoyens ont par deux fois validé les référendums européens, lors du référendum sur le traité établissant une constitution pour l'Europe et lors du référendum français sur le traité de Maastricht de 1992 (57,16 % de Oui[57]).
Les Ă©lecteurs font aussi preuve dâun certain conservatisme en plĂ©biscitant de 1977 Ă 2012 le maire Laurent BĂ©teille. La ville, peu enclin au changement en ce qui concerne son premier magistrat, nâa ainsi connu que deux maires depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. MĂȘme si depuis 2001, l'Ă©lection municipale connait un fort taux d'abstention et le maire n'est rĂ©Ă©lu qu'Ă la majoritĂ© relative des voix. En 2012, Laurent BĂ©teille abandonne son fauteuil de maire au profit de son premier adjoint, Bruno Gallier. Celui-ci est rĂ©Ă©lu en 2014 dĂšs le premier tour, avec 55,64 % des voix. Pour la premiĂšre fois de son histoire, le Front National obtient deux conseillers municipaux Ă Brunoy.
Ălections prĂ©sidentielles
RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours :
- Ălection prĂ©sidentielle de 2002 : 85,78 % pour Jacques Chirac (RPR), 14,22 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 82,81 % de participation[58].
- Ălection prĂ©sidentielle de 2007 : 54,98 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 45,02 % pour SĂ©golĂšne Royal (PS), 85,13 % de participation[59].
- Ălection prĂ©sidentielle de 2012 : 50,65 % pour François Hollande (PS), 49,35 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 80,05 % de participation[56].
- Ălection prĂ©sidentielle de 2017 : 74,58 % pour Emmanuel Macron (LREM), 25,42 % pour Marine Le Pen (FN), 75,89 % de participation.
Ălections lĂ©gislatives
RĂ©sultats des deux meilleurs scores :
- Ălections lĂ©gislatives de 2002 : 58,60 % pour Nicolas Dupont-Aignan (UMP) Ă©lu au premier tour, 23,04 % pour Marie Christine DucassĂ© (PS), 67,91 % de participation[60].
- Ălections lĂ©gislatives de 2007 : 59,34 % pour Nicolas Dupont-Aignan (DLR) Ă©lu au premier tour, 21,48 % pour VĂ©ronique HachĂ©-Aguilar (PS), 60,75 % de participation[61].
- Ălections lĂ©gislatives de 2012 : 61,72 % pour Nicolas Dupont-Aignan (DLR), 38,28 % pour Aude Bristot (PS), 56,06 % de participation[62].
- Ălections lĂ©gislatives de 2017 : 53,00 % pour Antoine Pavamani (LREM), 47,00 % pour Nicolas Dupont-Aignan (DLF),, 47,99 % de participation.
Ălections europĂ©ennes
RĂ©sultats des deux meilleurs scores :
- Ălections europĂ©ennes de 2004 : 25,12 % pour Harlem DĂ©sir (PS), 17,72 % pour Patrick Gaubert (UMP), 45,93 % de participation[63].
- Ălections europĂ©ennes de 2009 : 23,19 % pour Michel Barnier (UMP), 20,21 % pour Jean-Pierre Enjalbert (DLR), 42,59 % de participation[64].
- Ălections europĂ©ennes de 2014 : 22,17 % pour Dominique Jamet (DLR), 16,40 % pour Aymeric Chauprade (FN), 44,72 % de participation[65].
- Ălections europĂ©ennes de 2019 : 24,75 % pour Nathalie Loiseau (LREM), 16,79 % pour Yannick Jadot (EELV), 52,45 % de participation.
Ălections rĂ©gionales
RĂ©sultats des deux meilleurs scores :
- Ălections rĂ©gionales de 2004 : 47,70 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 41,66 % pour Jean-François CopĂ© (UMP), 65,95 % de participation[66].
- Ălections rĂ©gionales de 2010 : 54,05 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 46,95 % pour ValĂ©rie PĂ©cresse (UMP), 46,14 % de participation[67].
- Ălections rĂ©gionales de 2015 : 46,57 % pour ValĂ©rie PĂ©cresse (LR), 38,05 % pour Claude Bartolone (PS), 56,09 % de participation[68].
Ălections cantonales puis Ă©lections dĂ©partementales
RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours :
- Ălections cantonales de 2001 : 51,30 % pour Michel Dumont (UDF), 48,70 % pour Christine Malcor (PS), 59,57 % de participation[69].
- Ălections cantonales de 2008 : 50,69 % pour Ădouard Fournier (PS), 49,31 % pour Michel Dumont (UMP), 50,71 % de participation[70].
- Ălections dĂ©partementales de 2015 : 63,42 % pour Olivier Clodong et Martine Sureau (DLF), 36,58 % pour Ălodie Jauneau et Kile Olivier Yenge (PS), 44,72 % de participation.
Ălections municipales
- Ălections municipales de 2001 : 39,96 % pour Laurent BĂ©teille (RPR), 34,30 % pour Christine Malcor (PS), 61,59 % de participation[71].
- Ălections municipales de 2008 : 49,02 % pour Laurent BĂ©teille (UMP), 39,68 % pour Christine Malcor (PS), 51,55 % de participation[72].
- Au premier tour des Ă©lections municipales de 2014 dans l'Essonne, la liste UMP-UDI menĂ©e par le maire sortant Bruno Gallier â qui a succĂ©dĂ© en 2012 Ă Laurent BĂ©teille, dĂ©missionnaire â obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, avec 5 153 voix (55,63 %, 28 conseillers municipaux Ă©lus dont 10 communautaires), devançant trĂšs largement celles menĂ©es respectivement par[73] :
- Ădouard Fournier (PS-PCF-EELV , 2 793 voix, 30,15 % , 5 conseillers municipaux Ă©lus dont 2 communautaires) ;
- Marie-ThérÚse Donzeau (FN, 1 316 voix, 14,20 %, 2 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, 45,45 % des Ă©lecteurs se sont abstenus.
- Au premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Essonne[74], la liste LR menée par le maire sortant Bruno Gallier obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 3 035 voix (55,99 %, 28 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires) , devançant trÚs largement celles menées respectivement par[75] :
- Karim Sellami (EELV, 1 363 voix, 25,14 %, 4 conseillers minicipaux Ă©lus dont 1 communautaire) ;
- Arnaud Degen (DIV, 1 022 voix, 18,85 %, 3 conseillers municipaux dont 1 communautaires).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 66,68 % des électeurs se sont abstenus.
Référendums
- Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel : 73,08 % pour le Oui, 26,92 % pour le Non, 31,24 % de participation[76].
- RĂ©fĂ©rendum de 2005 relatif au traitĂ© Ă©tablissant une Constitution pour lâEurope : 50,53 % pour le Oui, 49,47 % pour le Non, 71,96 % de participation[77].
Liste des maires
Vingt-six maires se sont succĂ©dĂ© Ă la tĂȘte de lâadministration municipale de Brunoy depuis lâĂ©lection du premier en 1789.
Instances de démocratie participative
Trois conseils de quartier participent aux réflexions municipales. Un conseil municipal des jeunes siÚge réguliÚrement.
Distinctions et labels
En 2003, la ville reçoit le prix spĂ©cial du jury du grand prix de lâenvironnement des villes dâĂle-de-France[89]
Jumelages
La commune a développé des associations de jumelage avec :
- Espinho (Portugal) depuis 1986, située à 1 225 kilomÚtres[90].
- Reigate and Banstead (Royaume-Uni) depuis 1991, située à 343 kilomÚtres[91].
- Wittlich (Allemagne) depuis 1979, située à 349 kilomÚtres[92].
Au-delà de l'Europe, elle a signé un pacte d'amitié avec la ville de Mendoza en Argentine.
Ăquipements et services publics
â Conseils pour la rĂ©daction de cette section.
Eau et déchets
Lâeau potable provient des usines de Vigneux-sur-Seine (40 %) et Morsang-sur-Seine (20 %) qui traitent lâeau de la Seine et lâeau souterraine captĂ©e en Seine-et-Marne (30 %) et dans le Val dâYerres (10 %). Elle est calcaire (duretĂ© de 23,9 °F en moyenne) et peu fluorĂ©e[93].
Enseignement
Les Ă©coles de la commune relĂšvent de lâacadĂ©mie de Versailles et de lâinspection acadĂ©mique de lâEssonne. La circonscription fait partie du bassin dâĂ©ducation et de formation de Brunoy[94].
En 2010, la commune dispose sur son territoire des six Ă©coles maternelles Les Sauvageons, Les Bosserons, La SabliĂšre, Le Champ Fleuri, La Vigne des Champs et Soulins, des trois Ă©coles Ă©lĂ©mentaires Les Ombrages, Les Mardelles et Jean-Merlette, des trois Ă©coles primaires Le ChĂȘne, François-Joseph Talma et Robert-Dubois[95]. Les Ă©lĂšves poursuivent leur scolaritĂ© dans les collĂšges Louis-Pasteur et Albert-Camus et au lycĂ©e gĂ©nĂ©ral et technique François-Joseph-Talma[96].
La ville compte par ailleurs deux Ă©tablissements privĂ©s, un Ă©tablissement catholique sous contrat, lâInstitut Saint-Pierre (de la maternelle au lycĂ©e)[97] et une Ă©cole privĂ©e de pĂ©dagogie Montessori (primaire) ainsi que deux Ă©tablissements pour personnes handicapĂ©es, lâinstitut mĂ©dico-Ă©ducatif Les VallĂ©es[98] et lâinstitut mĂ©dico-Ă©ducatif La Cerisaie[99].
Trois crĂšches et deux haltes-garderies accueillent les jeunes enfants, trois centres de loisirs (La Vigne des Champs, Robert-Dubois et Talma) assurent la garde durant les vacances scolaires.
Ăquipements culturel
La commune dispose de six installations Ă caractĂšre culturelle sur son territoire. La bibliothĂšque municipale dotĂ©e de dix huit mille volumes en section jeunesse et vingt mille en section adulte[100], le centre municipal de culture et de loisirs qui accueille une Ă©cole dâart, des ateliers et des expositions dâartistes[101], lâĂ©cole de musique et de danse, le thĂ©Ăątre de la vallĂ©e de lâYerres, inaugurĂ© en 2007 disposant de cinq cent trente places[102], la salle des fĂȘtes et la salle Leclerc.
Sâajoutent un site du MusĂ©um national d'histoire naturelle (le laboratoire et parc dâĂ©cologie gĂ©nĂ©rale) et le musĂ©e Robert Dubois-Corneau, musĂ©e dâhistoire locale installĂ© dans lâancienne demeure du collectionneur et labellisĂ© musĂ©e de France.
Ăquipements sportifs
Brunoy compte un centre nautique intercommunal, deux stades, deux gymnases, treize courts de tennis dont trois couverts, un dojo, un plateau dâĂ©volution consacrĂ© aux sports de glisse ainsi quâun terrain de boules lyonnaises et une aire de pĂ©tanque[103].
Postes et télécommunications
En 2010, trois bureaux de poste sont réparties sur le territoire en centre-ville[104], dans les quartiers sud[105] et aux Provinciales[106].
Santé
En 2009, Brunoy ne dispose pas sur son territoire dâhĂŽpital et relĂšve pour les pathologies lourdes du centre hospitalier intercommunal de Villeneuve-Saint-Georges, les urgences Ă©tant traitĂ©es par le SMUR de Corbeil-Essonnes.
Deux cliniques mĂ©dicales privĂ©es sont installĂ©es Ă Brunoy, la clinique Les VallĂ©es et la clinique Les Jardins, auxquelles sâajoutent quatre maisons de retraite privĂ©es, lâArepa, la maison de la Fondation Balcarce et Gutierrez de Estrada, la maison du Tiers Temps et le Repotel.
Toujours en 2009, cinquante-huit médecins[107], vingt chirurgiens-dentistes[108] et neuf pharmacies[109] et deux centres de la protection maternelle et infantile[110] - [111] sont implantés sur la commune.
Justice, sécurité, secours et défense
Lâorganisation judiciaire rattache les justiciables de Brunoy au tribunal dâinstance de Juvisy-sur-Orge, aux tribunaux de Tribunal judiciaire, de tribunal de commerce et conseil de prudâhommes dâĂvry, tous dĂ©pendants de la cour d'appel de Paris[112].
La commune accueille sur son territoire une caserne de gendarmerie nationale et un commissariat de la police nationale.
Le centre de secours dâĂpinay-sous-SĂ©nart[113] assure en 2009 la sĂ©curitĂ© des biens et personnes de la commune.
Autres services publics
En 2009, la commune dispose d'un dĂ©lĂ©guĂ© du mĂ©diateur de la RĂ©publique qui tient une permanence au centre commercial des Provinciales[114], un centre d'information et d'orientation est installĂ© rue Talma[115], la caisse dâallocations familiales dispose dâune antenne dans la commune[116] comme la caisse primaire d'assurance maladie[117], une agence de lâAssedic reçoit les demandeurs dâemplois[118] et une perception[119] accueille les contribuables.
Population et société
DĂ©mographie
Les habitants de la commune sont appelés les Brunoyens ou les Brénadiens[120].
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[121] - [Note 6].
En 2020, la commune comptait 25 344 habitants[Note 7], en diminution de 2,91 % par rapport Ă 2014 (Essonne : +2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Gros bourg lors du premier recensement des personnes en 1793, Brunoy perd alors des habitants jusquâau dĂ©but du XIXe siĂšcle et 1826 qui voit la premiĂšre hausse, le passage de la barre des mille personnes en 1836, progression continue jusquâĂ la petite baisse des annĂ©es 1850. Au sortir de la guerre franco-prussienne de 1870, la commune connait une premiĂšre hausse importante, dĂ©passant les deux mille rĂ©sidents en 1876. Au passage du XXe siĂšcle, deux mille six cent quarante-deux personnes vivaient Ă Brunoy. Le chiffre augmente rapidement en trente ans pour atteindre sept mille cinq cent dix neuf rĂ©sidents permanents grĂące Ă la construction des premiers lotissements pavillonnaires. Les deux guerres mondiales nâont que peu dâimpact dĂ©mographique Ă Brunoy, la commune dĂ©passant le seuil des dix mille habitants au sortir de la seconde en 1946. Ă partir de la fin des annĂ©es 1950 intervient la deuxiĂšme forte progression avec la construction de grands ensembles, Brunoy Ă©tant situĂ©e en relative proche banlieue et desservie par les axes de transports, de dix mille neuf cent vingt personnes en 1954, elle passa Ă plus de quatorze mille en 1962, plus de seize mille en 1968 et vingt-deux mille sept cent vingt-sept en 1975, fin des grands chantiers.
Elle se stabilise alors malgrĂ© un net recul entre 1990 et 1999 oĂč elle perd plus de huit cent cinquante personnes en dix ans, mais progresse Ă nouveau pour atteindre vingt-cinq mille huit cent cinquante-six Brunoyens lors du recensement en 2006.
En 1999, 6,4 % des rĂ©sidents de la commune sont de nationalitĂ© Ă©trangĂšre[123], dont 2,2 % originaires du Portugal, 0,7 % dâAlgĂ©rie, 0,5 % dâItalie et du Maroc, 0,3 % de Tunisie, 0,2 % dâEspagne et 0,1 % de Turquie[124].
Pyramide des Ăąges
En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 36,3 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (39,9 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 24,1 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 20,1 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 12 293 hommes pour 13 061 femmes, soit un taux de 51,51 % de femmes, légÚrement supérieur au taux départemental (51,02 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Sports et loisirs
Parmi les Ă©quipes et les clubs, on peut citer lâĂtincelle sportive de Brunoy (basket-ball), le Cercle nautique de Brunoy (natation), le Neptune Club de Brunoy (plongĂ©e sous-marine), le Football club de Brunoy (football) ou lâAthlĂ©tic Brunoy club (athlĂ©tisme), ainsi que lâES Brunoy Handball mais Ă©galement le Brunoy Floorball Club (hockey en salle).
Chaque année sont organisées les « dix bornes de la Saint-Médard », course à pied à travers la commune.
Diverses manifestations sont organisĂ©es dans la commune dont le festival international de music-hall, le festival d'orgue, la quinzaine de la danse et le salon des illustrateurs et du livre de jeunesse. Vingt-quatre associations animent la saison culturelle Ă Brunoy dont les compagnies de thĂ©Ăątre de la Brie et les Marivaux dâYerres.
Cultes
La paroisse[127] de Brunoy relĂšve du doyennĂ© de Brunoy - Val dâYerres et du diocĂšse d'Ăvry-Corbeil-Essonnes[128]. Les fidĂšles sont accueillis dans les Ă©glises Saint-MĂ©dard, Saint-Pierre Fourier, la chapelle Notre-Dame de Lourdes (aussi appelĂ©e Notre-Dame du Sauvageon) et au relais Saint Paul.
Le culte juif dispose en 2009 de la yechiva Tomhei Temimim Loubavitch[129].
Egalement en 2009, le culte protestant est reprĂ©sentĂ© par lâĂ©glise protestante Ă©vangĂ©lique du Val dâYerres[130]. .
MĂ©dias
La ville de Brunoy diffuse chaque mois le magazine Un mois en ville[131], complĂ©tĂ©e par la diffusion deux fois par an de La parole aux quartiers. La communautĂ© dâagglomĂ©ration publie chaque trimestre le Val dâYerres Magazine.
Les pages locales du Parisien et Le RĂ©publicain couvrent le secteur de Brunoy en ce qui concerne la presse Ă©crite.
Il existe une chaĂźne de tĂ©lĂ©vision dĂ©partementale : TĂ©lĂ©ssonne, ainsi quâune radio locale : EFM. La radio Horizon FM fut un temps installĂ©e Ă Brunoy avant son dĂ©mĂ©nagement en 1983 Ă Quincy-sous-SĂ©nart.
Ăconomie
Revenus de la population et fiscalité
Le revenu net imposable des mĂ©nages Brunoyens sâĂ©levait Ă 23 103 euros, 71 % des mĂ©nages Ă©tant imposĂ©s sur le revenu[132].
En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 39 000 âŹ, ce qui plaçait Brunoy au 3 030e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 mĂ©nages en mĂ©tropole[133].
Emploi
La population active de la commune est estimĂ©e Ă 11 559 personnes en 1999 avec un taux de chĂŽmage fixĂ© Ă 9,0 %, 90 % des actifs occupant un emploi exerçaient dans le secteur tertiaire, 5,7 % dans la construction, 3,8 % dans lâindustrie et seulement 0,2 % soit huit personnes dans lâagriculture sans quâil nây ait dâexploitation sur le territoire communal[134]. En 2005
Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006. | ||||||
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs dâentreprise |
Cadres et professions intellectuelles supérieures |
Professions intermédiaires |
Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Brunoy | 0,1 % | 6,2 % | 19,6 % | 29,1 % | 32,6 % | 12,4 % |
Zone dâemploi de CrĂ©teil | 0,2 % | 5,4 % | 17,6 % | 27,3 % | 30,3 % | 19,3 % |
Moyenne nationale | 2,2 % | 6,0 % | 15,4 % | 24,6 % | 28,7 % | 23,2 % |
Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006. | ||||||
Agriculture | Industrie | Construction | Commerce | Services aux entreprises |
Services aux particuliers | |
Brunoy | 0,3 % | 3,7 % | 5,6 % | 9,9 % | 8,8 % | 7,8 % |
Zone dâemploi de CrĂ©teil | 0,7 % | 9,4 % | 7,1 % | 14,4 % | 13,9 % | 7,2 % |
Moyenne nationale | 3,5 % | 15,2 % | 6,4 % | 13,3 % | 13,3 % | 7,6 % |
Sources : Insee[135] |
Entreprises et commerces
En 2006, 1057 entreprises sont installĂ©es Ă Brunoy. En 2005, 4 680 emplois salariĂ©s existent dans la ville[136]. LâĂ©ducation, la santĂ© et lâaction sociale sont les secteurs les plus reprĂ©sentĂ©s, tout comme la fonction publique territoriale qui emploie cinq cents agents[137].
La rĂ©gion de Brunoy, trĂšs rĂ©sidentielle, se caractĂ©ristique par un dĂ©ficit dâemploi important : le taux dâemploi net de lâagglomĂ©ration nâest que de 0,41, lâun des plus faibles du dĂ©partement[138]. Pour y remĂ©dier, la communautĂ© dâagglomĂ©ration souhaite dĂ©velopper lâactivitĂ© Ă©conomique en favorisant lâinstallation dâentreprises le long de la RN6[139]. Les principales entreprises sur le territoire municipal sont le CrĂ©dit agricole titres (activitĂ©s financiĂšres) qui occupe quatre cents salariĂ©s, la SociĂ©tĂ© de transport automobile et de voyage et lâAssociation Saint-Pierre-Notre-Dame avec deux cents salariĂ©s chacune. Deux centres commerciaux sont implantĂ©s dans les quartiers Talma et La Vigne des Champs, deux marchĂ©s se tiennent en centre-ville les jeudis et dimanches matin et dans le quartier des Bosserons les mardis et vendredis matin[140]. Un office de tourisme a Ă©tĂ© mis en place pour promouvoir la commune.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le patrimoine architectural de Brunoy est varié, avec des monuments de différentes époques.
Le patrimoine mĂ©galithique se compose de deux alignements, situĂ©s aux bords de l'Yerres et dĂ©nommĂ©s tous deux Pierres Frittes (ou Fittes) câest-Ă -dire « la pierre fichĂ©e en terre », tous deux classĂ©s monuments historiques respectivement en 1889 et 1977 (alignement dit de la propriĂ©tĂ© Talma, et celui incluant les menhirs de Haute-Borne et du Gros-Caillou).
LâĂ©glise Saint-MĂ©dard, situĂ©e au cĆur de Brunoy, a Ă©tĂ© reconstruite au XVIe siĂšcle, sur lâemplacement dâune chapelle mĂ©rovingienne (les rĂ©cents travaux ont dĂ©couvert une tombe de cette Ă©poque). Elle possĂšde de riches boiseries datant du XVIIIe siĂšcle en lambris sculptĂ©s, peints et dorĂ©s. Un chevet Ă cinq pans et un chĆur XIIIe siĂšcle, deux peintures de Jean Restout (1732-1797) : Saint Joseph et lâEnfant, la Vierge et lâEnfant, des vitraux du XIXe siĂšcle dâĂmile Hirsch, Ă©lĂšve de Delacroix complĂštent la richesse de lâĂ©difice. Elle fut classĂ©e monument historique en 1981[141].
Deux ponts remarquables subsistent encore sur le cours de lâYerres : le Pont de Soulins, peint par Caillebotte[142], plus vieux pont de Brunoy, datant de 1745, qui constitue avec la gloriette et les petites Ăźles sur lâYerres un cadre pittoresque, inscrit Ă lâinventaire des monuments historiques en 1987[143] ; et le pont Perronet, reconstruit en 1780 (Ă la place dâun pont en bois emportĂ© par une crue) par Jean-Rodolphe Perronet, architecte de renom constructeur, entre autres, du pont de la Concorde Ă Paris. Ce pont enjambe lâYerres et permet de relier les deux rives de la ville. Son parapet est dĂ©corĂ© dâune superbe grecque. Câest un point de vue intĂ©ressant sur la vieille ville et sur lâĂ©glise Saint-MĂ©dard, classĂ© monument historique en 1991[144].
La Pyramide, en fait un obĂ©lisque, marque lâentrĂ©e de Brunoy sur la RN6 et la porte de la forĂȘt de SĂ©nart. Construite en 1779 par Soufflot, câĂ©tait le rendez-vous de chasse du roi Louis XVI. Lieu accidentogĂšne, cet obĂ©lisque a Ă©tĂ© dĂ©placĂ© pour libĂ©rer la chaussĂ©e durant les annĂ©es 1960. Il Ă©tait entourĂ© de deux sculptures de Maurice Prost jusquâen 2003, date de leur dĂ©placement. Ces deux sculptures ont ensuite Ă©tĂ© positionnĂ©es dans les jardins du musĂ©e Robert Dubois-Corneau. ClassĂ©e monument historique en 1934[145].
Diverses riches demeures rappellent les villĂ©giatures qui autrefois prĂ©valaient dans la vallĂ©e de lâYerres, dont le musĂ©e Robert Dubois-Corneau, le chĂąteau du RĂ©veillon, le chĂąteau des Ombrages[146], le Petit ChĂąteau, ancienne rĂ©sidence du comte de Provence[147] et ses communs[148], la demeure des Choquets[149], la maison des Nourrices, propriĂ©tĂ© de François-Joseph Talma au XIXe siĂšcle[150].
- Le chĂąteau du RĂ©veillon.
- Ancienne demeure bourgeoise.
- Le pont Perronet.
- Le pont de Soulins.
- La grange de lâĂźle sur lâYerres.
- Lâancien moulin de Brunoy.
- Intérieur de l'église Saint-Médard.
Brunoy dans les arts
- Brunoy est aussi le patronyme choisi par Blanchette Brunoy (1915-2005), actrice française.
- Brunoy a servi de lieu de tournage pour plusieurs films dont La Cage de Pierre Granier-Deferre sorti en 1975[151], Lucy en miroir de RaphaĂ«l Bassan sorti en 2003[152], Intrusions dâEmmanuel Bourdieu sorti en 2007[151] et AprĂšs mai, d'Olivier Assayas (2012).
Personnalités liées à la commune
Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Brunoy[153] :
- Louis Denis Lalive de Bellegarde (1680-1751), financier, seigneur de Brunoy.
- Jean Pùris de Monmartel (1690-1766), marquis de Brunoy, financier, garde du Trésor royal, banquier de la Cour, y a habité.
- Jacques-Germain Soufflot (1713-1780), architecte français, y séjourne.
- Pierre-Louis Davous (1749-1819), comte dâEmpire, membre du SĂ©nat conservateur, pair de France, agent puis prĂ©sident de lâadministration centrale de la municipalitĂ© du canton de Brunoy de florĂ©al an V (avril-mai 1797) Ă nivĂŽse an VIII (dĂ©cembre/janvier 1799/1800).
- Le comte de Provence, Monsieur, futur Louis XVIII (1755-1824), y vécut.
- Pierre Antoine Dupont-Chaumont (1759-1838), officier supĂ©rieur dans lâarmĂ©e rĂ©volutionnaire, puis avec NapolĂ©on Ier. Il achĂšte en 1799 lâancienne faisanderie des Bosserons.
- François-Joseph Talma (1763-1826), tragĂ©dien français, rĂ©volutionne la scĂ©narisation du thĂ©Ăątre classique. Il a habitĂ© Ă Brunoy oĂč ses anciennes possessions fonciĂšres ont marquĂ© profondĂ©ment l'urbanisation de la commune dans les annĂ©es 1970, avec la crĂ©ation d'un nouveau quartier sur leur emplacement : rĂ©sidence Talma, lycĂ©e Talma, centre commercial, Centre d'Information et d'Orientation (CIO), commissariat de police, stade Parfait-Lebourg. Ce projet immobilier « pharaonique » fait alors l'objet d'une violente opposition et voit la naissance d'une association environnementaliste menĂ©e par le Dr Jean Gautier, Jean Monestier (acteur-animateur) et Pierre Gavary (comĂ©dien).
- Antoine Alexandre Dejean (1765-1848), général des armées de la République et de l'Empire, y est mort.
- Charlotte Vanhove (1771-1860), actrice française, y vécut.
- Pierre Lafon (1773-1846), né Pierre Rapenouille, tragédien français, surnommé « le beau Lafon », fait ombrage à Talma. Habite Brunoy, rue du Pont-Perronnet ; sa maison est toujours visible au carrefour de la Poste.
- GĂ©nĂ©ral JosĂ© de San MartĂn (1778-1850), gĂ©nĂ©ral argentin, y est inhumĂ© entre 1861 Ă 1880 avant que sa dĂ©pouille soit rapatriĂ©e Ă la cathĂ©drale de Buenos Aires. Sa petite-fille Mme Balcarce y GutiĂ©rrez de Estrada a fondĂ© Ă Brunoy une institution caritative.
- Jean-Baptiste Camille Corot (1796-1875), peintre, y séjourne. L'un des tableaux qu'il y a peint, Grange à Brunoy, fait partie de la collection du Palais Fesch-musée des Beaux-Arts d'Ajaccio.
- Charles Christofle (1805-1863), orfÚvre, achÚte le domaine de Soulins, démoli en 1967.
- Ferdinand Hoefer (1811-1878), médecin, lexicographe, écrivain, habite les Bosserons au 27 rue des GrÚs.
- Henri Sellier (1849-1899), ténor français, interprÚte de Sigurd, Salambo, La Juive, Les Huguenots, habite à Brunoy la villa RhadamÚs.
- Marguerite Delaroche (1873-1963), peintre française, née à Brunoy.
- Marie Curie (1867-1934), physicienne française, double prix Nobel.
- Louis Gervais dit Gervaise (1883-1967), crĂ©ateur du premier parc dâattraction avec vĂ©los comiques "Chez Gervaise" Ă Brunoy.
- Francis Carco (1886-1958), écrivain, habite longtemps rue des Vallées.
- Henri Fruchaud (1894-1960), chirurgien, officier des forces françaises libres, Compagnon de la Libération, y décÚde.
- Jean Gounot (1894-1978), gymnaste triple médaillé olympique, y a vécu et y est enterré[154].
- Perikl Stavrov (1895-1855), écrivain grec d'origine russe, y est décédé.
- ValĂ©ry Inkijinoff (1895-1973, acteur français, dâorigine russe, y dĂ©cĂšde.
- Georges Bataille (1897-1962), écrivain et philosophe français.
- Paul Grimault (1905-1994), rĂ©alisateur français, passe son enfance en bordure de la forĂȘt de SĂ©nart, aux « Bosserons ».
- Robert Miquel (1905-1995]), dit Romi, Ă©crivain français, homme de radio, collectionneur, antiquaire, historien de l'insolite, des mĆurs privĂ©es, des arts mineurs et de l'Ă©rotisme, il a Ă©tĂ© journaliste Ă Paris Match et au Crapouillot. Habitait rue des VallĂ©es.
- Helmut von Zborowski, (1905-1969) comte autrichien, ingénieur en aéronautique, inventeur de concepts innovants : décollage vertical, aile annulaire. Pris par les Français à la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945, il est assigné à résidence à Brunoy au chùteau du Réveillon et fonde ensuite un bureau d'études pour promouvoir ses inventions avant de retourner en Autriche. Il travaillait sur le projet "ColéoptÚre" de la SNECMA en 1955.
- Henri PollÚs (1909-1994), écrivain et poÚte, y est décédé.
- Henry Coston (1910-2001), journaliste, Ă©diteur, essayiste et militant d'extrĂȘme droite français, vĂ©cut avant la Seconde Guerre mondiale avenue du Parc oĂč il domicilia diffĂ©rentes structures militantes ou Ă©ditoriales, dont les Nouvelles Ăditions Nationales.
- LĂ©o Valentin (1919-1956), lâhomme-oiseau, rĂ©sidait dans le quartier des Bosserons.
- Jean Boulet (1920-2011), pilote d'essai et détenteur du record d'altitude en hélicoptÚre.
- Jean Bruce (1921-1963), Ă©crivain français, crĂ©ateur du personnage dâOSS 117, habite rue Tronchard.
- Bernard Clavel (1923-2010), Ă©crivain français, y vĂ©cut rue Jules-Ferry. Claude Silberzahn (1935-2020) lui racheta la maison oĂč il vĂ©cut, alors qu'il Ă©tait directeur de la DGSE.
- Michel Serrault (1928-2007), acteur français, est nĂ© dans la commune mais nây a jamais sĂ©journĂ©.
- André Brugiroux (1937- ), écrivain, y vécut.
- Michel Roche (1939-2004), cavalier de sauts d'obstacles, champion olympique, y est né.
- Ălie Delamare-Deboutteville (1947-2013), poĂšte français, y est dĂ©cĂ©dĂ©.
- François Lamy (1959- ), député-maire de Palaiseau, y est né.
- François Levantal (1960- ), acteur français de film et de série policiÚre, y passa une partie de son enfance.
- François Lenglet (1961- ), journaliste Ă©conomique français actuellement Ă la rĂ©daction de France 2, aprĂšs avoir travaillĂ© chez BFM TV et RMC, et pour des journaux comme Les Ăchos, La Tribune et Le Point. Vit Ă Brunoy.
- Jason Mayele (1976-2002), footballeur international, y fut licencié.
- MĂ©lanie GeorgiadĂšs dite Diamâs (1980- ), chanteuse de rap, y vĂ©cut vers 1990, rue du Pont-Perronnet.
- Maxime Bourgeois (1991- ), footballeur professionnel français, y a grandi et y fut licencié.
- Claude Vedel (1942-2013), né et mort à Brunoy, économiste, Professeur de sciences économiques à l'Université Panthéon-Assas-Paris II. Auteur du livre "Théorie monétaire internationale".
HĂ©raldique, logotype et devise
Blason | ||
---|---|---|
Détails | Ce blason est celui de la famille de Brunoy (olim Brunayo), premiers seigneurs connus du lieu aux XIIe et XIIIe siÚcles. Il apparaßt sur la motrice du TGV 71 au titre du parrainage du matériel roulant SNCF par les communes[156]. Adopté en 1927[157]. |
La commune s'est en outre dotée d'un logotype qui reprend le blason historique de la ville de façon stylisée.
Voir aussi
Bibliographie
- Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Brunoy », p. 159â167
- Robert Dubois-Corneau, Le comte de Provence Ă Brunoy (1774-1791),
- Jacques Savary, Brunoy, notes historiques et artistiques,
- Jacques Gauchet, Un notable à Brunoy au début du XIXe siÚcle : le général-ambassadeur P-A Dupont-Chaumont, 1759-1838,
- Collectif d'auteurs, Brunoy sous la Révolution, Amattéis, (ISBN 978-2-86849-091-9)
- Charles Mottheau, Histoire de Brunoy, Lorisse, (ISBN 978-2-87760-558-8)
- Jean Gautier, LâĂ©glise Saint-MĂ©dard de Brunoy, SAHAVY, (ISBN 978-2-910100-01-8)
- Jean-Pierre Altounian, Un dimanche Ă Brunoy : Chez Gervaise, , 190 p. (ISBN 978-2-86849-146-6)
- Jean-Pierre Altounian et Jean Gautier, RĂ©gion Ăle-de-France : Brunoy, Alan Sutton (ISBN 978-2-84253-012-9)
- Charles Mottheau, Brunoy, Esquisse historique : Les grandes propriétés, Nolin, (ISBN 978-2-910487-13-3)
- Jean Gautier et GisÚle Gautier-Doré, Une histoire de Brunoy en couleur, SAHAVY, (ISBN 978-2-910100-10-0)
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- « Dossier complet : Commune de Brunoy (91114) », Recensement général de la population de 2018, INSEE, (consulté le ).
- « Brunoy », MinistÚre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Brunoy » sur Géoportail.
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Une rue de la ville porte le nom de ce maire.
- Un square de la ville porte le nom de ce maire
- Une avenue de la commune porte le nom de ce maire.
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Site de l'Insee
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Brunoy » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Brunoy - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Brunoy - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Essonne » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
Autres sources
- Orthodromie entre Brunoy et Paris sur le site lion1906.com Consulté le 26/08/2012.
- Orthodromie entre Brunoy et Ăvry sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 26/08/2012.
- Orthodromie entre Brunoy et Palaiseau sur le site lion1906.com Consulté le 26/08/2012.
- Orthodromie entre Brunoy et Ătampes sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 26/08/2012.
- Orthodromie entre Brunoy et Corbeil-Essonnes sur le site lion1906.com Consulté le 26/08/2012.
- Orthodromie entre Brunoy et Montlhéry sur le site lion1906.com Consulté le 26/08/2012.
- Orthodromie entre Brunoy et Arpajon sur le site lion1906.com Consulté le 26/08/2012.
- Orthodromie entre Brunoy et La Ferté-Alais sur le site lion1906.com Consulté le 26/08/2012.
- Orthodromie entre Brunoy et Milly-la-ForĂȘt sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 26/08/2012.
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- DIREN, rapport dâactivitĂ©s 2006
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- « Rapport n° 827 (2015-2016) de Mmes Dominique ESTROSI SASSONE et Françoise GATEL, fait au nom de la commission spéciale, déposé le 14 septembre 2016 », Projet de loi relatif à l'égalité et à la citoyenneté, sur https://www.senat.fr (consulté le ).
- Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
- Ernest NÚgre, Toponymie générale de la France, Volume 1, Librairie Droz 1990. p. 163.
- Jacques-Antoine Dulaure, Jules LĂ©onard Belin, Histoire physique, civile et morale des environs de Paris, tome 2, 1825-1828, page 187
- Ernest NÚgre, Op. cité.
- sources : bibliothĂšque nationale, archives, collections privĂ©es) du 19 brumaire an 8 (10 octobre 1799), (titre de lâarticle: Le 18 Brumaire, Un coup dâĂtat en douceur). Extrait de lâarticle : "Barras est parti la nuit derniĂšre pour Gros-Bois, sa maison de campagne situĂ©e prĂšs Brunois, Ă quatre lieues de Paris ; on dit mĂȘme quâil y est sous une garde dâhonneur de 30 hommes ...".
- Ernest NĂšgre, op. cit.
- Xavier Delamarre, Notes d'onomastique vieille-celtique, Keltische Forschungen 5, 2012, p.99-138
- Alain Bénard, Les mégalithes de l'Essonne, t. XXI, Paris, Société historique et archéologique de l'Essonne et du Hurepoix, , 120 p. (ISSN 1157-0261), p. 24.
- Christophe Levantal, Ducs et Pairs et duchés pairies laïques à l'époque moderne, Paris, Maisonneuve et Larose, , xxvi-1218, p. 276-277 et 494
- Marie-Claire Roux, En arriĂšre toutes ! Des villes de banlieue dans la Grande Guerre, Athis-Mons, Maison de Banlieue et de lâArchitecture, , 96 p. (ISBN 978-2-9538890-8-6), p. 35.
- Liste des Justes de France sur le site du comité français pour Yad Vashem. Consulté le 04/01/2009.
- Article de lâHumanitĂ© du 18/07/1992
- Le site internet du Zef, café associatif créé et géré par l'association les Ailes du Moulin à la suite de l'appel à projets lancé par la mairie au printemps 2017.
- Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant rĂ©organisation de la rĂ©gion parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204â6209, fac-similĂ© sur LĂ©gifrance.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
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- « Votez pour votre intercommunalité » [PDF], sur http://www.varennesjarcy.fr, (consulté le ).
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- « Draveil dit non Ă 98 % au mariage avec le Val d'Yerres », Le Parisien, Ă©dition de l'Essonne,â (lire en ligne).
- « Remous autour du mariage entre le Val d'Yerres et SĂ©nart Val de Seine », Le Parisien, Ă©dition de l'Essonne,â (lire en ligne).
- RĂ©sultats des Ă©lections rĂ©gionales de 2010 Ă Brunoy sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 07/05/2012.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection prĂ©sidentielle 2012 Ă Brunoy sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 07/05/2012.
- RĂ©sultats du rĂ©fĂ©rendum de 1992 Ă Brunoy sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 02/01/2009.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection prĂ©sidentielle 2002 Ă Brunoy sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 02/01/2008.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection prĂ©sidentielle 2007 Ă Brunoy sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 02/01/2009.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection lĂ©gislative 2002 Ă Brunoy sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 02/01/2009.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection lĂ©gislative 2007 Ă Brunoy sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 02/01/2009.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection lĂ©gislative 2012 Ă Brunoy sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 20/06/2012.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection europĂ©enne 2004 Ă Brunoy sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 02/01/2009.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection europĂ©enne 2009 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 11/06/2009.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection europĂ©enne 2014 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 12/10/2014.
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