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Gretz-Armainvilliers

Gretz-Armainvilliers (prononcĂ© [gʁɛ.tÍĄs‿aʁ.mɛ̃.vi.ˈlje]) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Île-de-France.

Gretz-Armainvilliers
Gretz-Armainvilliers
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Torcy
IntercommunalitĂ© CommunautĂ© de communes Les Portes Briardes Entre Villes et ForĂȘts
Maire
Mandat
Jean-Paul Garcia Robin
2020-2026
Code postal 77220
Code commune 77215
DĂ©mographie
Gentilé Gretzois
Population
municipale
8 459 hab. (2020 en diminution de 1,39 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 626 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 44â€Č 30″ nord, 2° 44â€Č 06″ est
Altitude Min. 86 m
Max. 114 m
Superficie 13,51 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Gretz-Armainvilliers
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Ozoir-la-FerriĂšre
LĂ©gislatives NeuviĂšme circonscription
Localisation
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Gretz-Armainvilliers

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune est située sur le plateau de la Brie :

    Communes limitrophes

    RĂ©seau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier de Gretz-Armainvilliers.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de huit cours d'eau référencés :

    • le RĂ©veillon, long de 21,6 km[1], prend sa source sur le territoire de la commune ;
    • la Barbançonne, longue de 12,1 km[2], prend sa source sur le territoire de la commune ;
    • le Ru de la Menagerie, long de 11 km[3] ;
    • la Marsange, longue de 30,4 km[4], affluent de l'Yerres en rive droite ;
      • le ru de la Queue Mahot, 1,4 km[5], affluent de la Marsange. ;
      • le ru des Monbarres, 12,7 km[6], affluent de la Marsange.
    • le canal 01 de la Commune de Gretz-Armainvilliers, 1,3 km[7] ;
    • le cours d'Eau 01 de la Commune de Tournan-en-Brie, 0,5 km[8].

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 8,61 km[9].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon Ă©tat des eaux imposĂ© par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intĂ©grĂ©e s’articulent Ă  diffĂ©rentes Ă©chelles : le SDAGE, Ă  l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, Ă  l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le dĂ©partement de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[10].

    La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvĂ© le . Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 km2, parcouru par un rĂ©seau hydrographique de 450 kilomĂštres de long environ, rĂ©partis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le BrĂ©on, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le RĂ©veillon[11]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurĂ©s par le syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifiĂ© de « structure porteuse »[12].

    Climat

    ParamÚtres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,9 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,2 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 3,8 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,3 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 719 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 1,3 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 1,8 j

    La commune bĂ©nĂ©ficie d’un « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalitĂ© des communes de Seine-et-Marne[13].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[14]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[13]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[15]. Cette Ă©volution peut ĂȘtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă  15 km Ă  vol d'oiseau[16], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[17] Ă  11,6 °C pour 1991-2020[18].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Le territoire communal de Gretz-Armainvilliers comprend deux ZNIEFF de type 2[Note 2] - [19] - [Carte 1] :

    • la « forĂȘt de la LĂ©chelle et de Coubert » (2 069,22 ha), couvrant 9 communes du dĂ©partement[20] ;
    • les « forĂȘts d'Armainvilliers et de FerriĂšres » (5 682,94 ha), couvrant 12 communes du dĂ©partement[21].

    Urbanisme

    Typologie

    Gretz-Armainvilliers est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [22] - [23] - [24].

    Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Gretz-Armainvilliers, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[25] et 17 375 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[26] - [27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[28] - [29].

    Lieux-dits et Ă©carts

    La commune compte 40 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[30] (source : le fichier Fantoir).

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (55,8 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (56 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (55,8% ), zones urbanisĂ©es (17,6% ), prairies (9,8% ), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (6,2% ), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (4,3% ), eaux continentales[Note 6] (3,5% ), terres arables (2,7 %)[31].

    ParallĂšlement, L'Institut Paris RĂ©gion, agence d'urbanisme de la rĂ©gion Île-de-France, a mis en place un inventaire numĂ©rique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dĂ©nommĂ© le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisĂ© rĂ©guliĂšrement depuis sa premiĂšre Ă©dition en 1982. RĂ©alisĂ© Ă  partir de photos aĂ©riennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, Ă©quipements, activitĂ©s Ă©conomiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'Ă  81 postes, diffĂ©rente de celle de Corine Land Cover[32] - [33] - [Carte 2]. L'Institut met Ă©galement Ă  disposition des outils permettant de visualiser par photo aĂ©rienne l'Ă©volution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă  une grande Ă©chelle et Ă  un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Frange ouest du plateau de la Brie, dont le projet a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© le et portĂ© par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) des communes de la Frange Ouest du Plateau de Brie[34].

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en rĂ©vision[35]. Le zonage rĂ©glementaire et le rĂšglement associĂ© peuvent ĂȘtre consultĂ©s sur le GĂ©oportail de l'urbanisme[Carte 4].

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 3 638 dont 52,5 % de maisons et 47,2 % d'appartements[Note 7].

    Parmi ces logements, 94,7 % étaient des résidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 4,7 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 55,7 % contre 42,8 % de locataires[36] dont, 22,1 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 8] et, 1,5 % logés gratuitement.

    Voies de communication et transports

    La commune est traversée par la RN 4, direction Paris ou Nancy.

    La ville dispose de la gare de Gretz-Armainvilliers, desservie par les trains de la ligne E du RER.

    Plusieurs lignes d'autobus y passent :

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes « In pago Parisiaco in villa que dicitur Gressus » en 820[37] ; Gres en 1182[38] ; Gressium en 1209[39] ; Gresseium in Bria en 1280 ([40]) ; Gres en Brie en 1389[41] ; Gres en Brye en 1466[42] ; Grez en Brie en 1774[43] ; Grez au XVIIIe siÚcle[39] ; Gretz ou GrÚs en 1829[39] ; Gretz-Armainvilliers (Décret du ).

    Histoire

    PrĂ©sence de ruines d'une tour carrĂ©e datant du XIIIe siĂšcle et d'un chĂąteau. Depuis au moins 1210, il existait une famille fĂ©odale locale, les de Gretz/de Grez[44] - [45], issue de BarthĂ©lemy de Gretz, fils de BĂ©atrice et mari d'Havise, seigneur de Nesles, pĂšre d'Hugues, Adam, Henri et Guillaume (seigneur de Gretz en 1249-1266). Appartiennent Ă  cette famille le marĂ©chal Jean de Gretz de Corbeil[46] († 1318), fils d'autre Jean de Corbeil, et les prĂ©lats Guillaume († 1293) et Pierre de Grez († 1325), Ă©vĂȘques d'Auxerre, ou Henri de Grez († 1246), Ă©vĂȘque de Chartres. Les sire de Gretz, dĂšs cette premiĂšre famille, avaient aussi, au moins en bonne part, la forĂȘt d'Armainvilliers (cf. Le site de l'ONF, sur Google, historique de la forĂȘt d'Armainvilliers), mais pas la seigneurie qui Ă©tait alors en la possession de seigneurs particuliers.

    À la mort en 1325 de l'Ă©vĂȘque d'Auxerre Pierre, seigneur de Gretz, fort endettĂ© auprĂšs du roi Charles, celui-ci saisit Gretz et le vend 1 000 livres Ă  son cousin Philippe de Valois, qui le donne Ă  son chambellan Jean Ier Viole d'Andrezel. Sous Charles VIII, Michel du Chastenez du Feuillet, maĂźtre d'HĂŽtel du roi, est seigneur de Gretz, qu'il vend en 1496 avec Marois, Combreux, Armainvilliers et Petit-Musse (Ă  Gretz), Ă  Jacques de (La) Mineray[47], maĂźtre d'HĂŽtel du roi, vicomte de Rouen, suivi par son fils François (fl. 1510-1526), lui-mĂȘme pĂšre de Charles de (La) Mineray ; dĂ©sormais Armainvilliers et Gretz ont les mĂȘmes seigneurs (auparavant, Armainvilliers avait des seigneurs particuliers : l'abbĂ© Lebeuf, dans son Histoire du diocĂšse de Paris abondamment reprise par Louis Michelin ([44], p. 527) en cite quelques-uns, comme Gaucher du Chastel en 1380 ; Jean de RiviĂšre en 1397 ; Jean II de Popincourt sous Louis XI ; Pierre Turquant en 1470, auditeur au ChĂątelet). En 1580, Pierre de Sourhouette du/de Halde, Ă©cuyer et premier valet de chambre du Roi, capitaine-gouverneur d'Etaples, seigneur de Longvilliers[48], Marquise, Recques en Boulonnais et Dannes, Avrilly[49], chĂątelain de Beauche en Auxerrois, achĂšte la seigneurie de Gretz-Armainvilliers ; il Ă©tait l'Ă©poux de LucrĂšce de Mauny, et le pĂšre de Charles et Diane du/de Halde († 1650, elle Ă©pouse successivement deux fils cadets du duc Charles d'Halluin : en 1587 Robert († 1587 Ă  Coutras) et en 1588 LĂ©onor († 1595 au siĂšge de Doullens) ; puis François de Belleval-Rouvroy[50], † 1602 ; enfin Jacques de Machat de La MeschaussĂ©e-Pompadour).

    En 1609, Pierre de Beringhen, Premier valet de chambre d'Henri IV puis de Louis XIII, acquiert Gretz-Armainvilliers, qui passe ensuite Ă  son fils Henri (1603-1692 ; Premier valet de chambre, Premier Ă©cuyer du roi Ă  la Petite-Ecurie, marĂ©chal de camp, gouverneur de Marseille ; protestant, il doit fuir Richelieu et se rĂ©fugier aux Pays-Bas chez Maurice et FrĂ©dĂ©ric-Henri d'Orange-Nassau, aussi chez Gustave-Adolphe ; la famille de Beringhen possĂ©da aussi le chĂąteau d'Azay-le-Rideau, le domaine de la RiviĂšre vers Thomery, ChĂąteauneuf et Le Plessis-Bertrand en Bretagne, Louveciennes depuis 1685, la seigneurie de Tournan vers la mi-XVIIe siĂšcle/1669 : dĂ©sormais le seigneur de Tournan rĂ©side au chĂąteau d'Armainvilliers), et Ă  son petit-fils Jacques-Louis (1651-1723 ; Premier Ă©cuyer du roi ; en 1700, il Ă©change Louveciennes avec Louis XIV contre l'ensemble de la chĂątellenie de Tournan, avec ChĂątres et Marles, et devient comte d'Armainvilliers le 4 juin 1704). Les trois fils de ce dernier se succĂšdent alors : Jacques-Louis II (1680-1723), l'Ă©vĂȘque François-Charles (1691-1742), et Henri-Camille de Beringhen, † 1770. Ce dernier, criblĂ© de dettes, vend les terres Ă  Louis XV en 1761.

    Le , Louis-Charles de Bourbon (1701-1775), duc d'Aumale et comte d'Eu, Ă©changea avec Louis XV la principautĂ© de Dombes contre le duchĂ© de Gisors et les terres de Gretz-Armainvilliers et de PontcarrĂ©. Sa succession passa Ă  la branche collatĂ©rale des Bourbon-PenthiĂšvre, puis aux OrlĂ©ans (Louise Marie de Bourbon-PenthiĂšvre, Madame ÉgalitĂ©, mĂšre de Louis-Philippe, en apportant l'hĂ©ritage).

    En 1890, ClĂ©ment Ader dĂ©colla avec le premier avion du monde appelĂ© Éole.

    Le 22 juin 1944 les installations ferroviaires de Gretz-Armainvilliers ont été bombardées par la 8th US Air Force simultanément avec la ville de Tournan-en-Brie. Des recherches récentes dans les archives américaines, désormais accessibles, permettent de connaitre dans le détail le déroulement de ce bombardement[51].

    L’escadrille de 52 bombardiers B-24 Liberator, volant en formation de quatre Combat box de 12 Ă  13 avions chacun, avait trois objectifs prĂ©cis. Deux des Combat box ont pris pour cible la gare de triage, un autre la gare elle-mĂȘme et l’embranchement vers BĂąle-Mulhouse, le dernier a bombardĂ© le centre-ville de Tournan-en-Brie. Pour parfaitement repĂ©rer et viser les cibles l’escadrille avait pour ordre d’effectuer un premier passage au-dessus de Tournan-en-Brie et de Gretz-Armainvilliers avant de revenir pour lĂącher les bombes, ce qui fut fait.

    C’est en application du Transportation Plan destinĂ© Ă  retarder l’acheminement des renforts allemands vers le front de Normandie, oĂč la bataille Ă©tait encore indĂ©cise quinze jours aprĂšs le dĂ©barquement que ces trois objectifs ont Ă©tĂ© bombardĂ©s. Les 100 tonnes de bombes qui furent dĂ©versĂ©es entre 19h14 et 19h20 sur les trois objectifs ont effectivement coupĂ© pour un temps les liaisons ferroviaires et routiĂšres vers l’est. Le triage de Gretz-Armainvilliers a Ă©tĂ© rendu inutilisable jusqu’à la fin de la guerre. Les Allemands s’efforceront, Ă  marche forcĂ©e, de rĂ©tablir la liaison ferroviaire Paris-Mulhouse, et de faire dĂ©blayer le centre de Tournan-en-Brie pour que la circulation routiĂšre vers l’est puisse reprendre au plus vite.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Gretz-Armainvilliers se trouve dans le département de Seine-et-Marne. Rattachée depuis la Révolution française à l'arrondissement de Melun, elle intÚgre le l'arrondissement de Torcy afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles des intercommunalités[52].

    Elle fait partie depuis 1988 de la neuviĂšme circonscription de Seine-et-Marne.

    La commune faisait partie 1793 du canton de Tournan-en-Brie[53] avant d'ĂȘtre rattachĂ©e au canton d'Ozoir-la-FerriĂšre dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France.

    Intercommunalité

    La commune fait partie de la communautĂ© de communes Les Portes Briardes Entre Ville et ForĂȘts, crĂ©Ă©e fin 2009[54].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[55]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1793 1795 Alexis Herbunot
    1800 1807 Louis Marchand
    1808 1816 Nicolas Lesueur-Florent
    1816 1822 Claude Poilblans
    1823 1828 Pierre Margery
    1828 1830 Alexandre Lecluse
    1830 1836 FĂ©lix Poilblans
    1836 1837 Jean Houdet
    1837 1838 Jean Duchatel
    1838 1839 Charles Mauny
    1839 1855 Georges Quettier
    1855 1860 Jean Louvet
    1860 1874 Jacques Toiray
    1874 1876 Romain Seigneur
    1876 1878 Alphonse Morand
    1878 1881 Auguste Dumont
    1881 1882 Alphonse Morand
    1882 1888 Baptiste Meunier
    1888 1904 Emile Pochard
    1904 1919 Théotime Jouas
    1919 1937 Arthur Papon Centre-gauche Industriel et notaire
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Tournan-en-Brie (1923 → 1937)
    Président du conseil général de Seine-et-Marne (1937)
    Chevalier de la LĂ©gion d'honneur[56]
    1938 1944 Henri Hequet
    1944 1947 Paul Adnot
    1947 1955 Georges Travers
    1955 1958 Maurice Papon Fils d'Arthur Papon
    Préfet régional en Algérie
    1958 1959 Anatole Gaucherot
    mars 1959 mars 1971 Maurice Perrin
    mars 1971 mars 2001 Gilbert Pillet DVD Conseiller gĂ©nĂ©ral de Tournan-en-Brie (1976 → 1998)
    mars 2001 En cours
    (au 30 mai 2020)
    Jean-Paul Garcia Robin DVD Médecin généraliste
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Tournan-en-Brie (2004 → 2011)
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2014-2020[57] - [58]
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026

    Jumelages

    La commune de Gretz-Armainvilliers n'est jumelée avec aucune autre commune.

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usĂ©es et pluviales relĂšve des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rĂŽle des EPCI Ă  fiscalitĂ© propre en leur transfĂ©rant cette compĂ©tence. Ce transfert devait en principe ĂȘtre effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilitĂ© d’un report de ce transfert au [59] - [60].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Gretz-Armainvilliers est assurée par le SICTEU Gretz-Armainvillers, Liverdy-en-Brie, Presles-en-Brie et Tournan-en-Brie pour le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [61] - [62] - [63].

    L’assainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[64]. La commune assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est dĂ©lĂ©guĂ©e Ă  l'entreprise Suez[61] - [65].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SMAEP de la région de Tournan-en-Brie qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le [61] - [66] - [67].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[69].

    En 2020, la commune comptait 8 459 habitants[Note 9], en diminution de 1,39 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    479452440467443446426335429
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4345336185946346428559121 012
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0081 1181 1811 3201 5781 7251 9252 0212 265
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    3 1194 5597 1277 3307 2467 6137 7817 7517 925
    2014 2019 2020 - - - - - -
    8 5788 4768 459------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee Ă  partir de 2006[70].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    • Le collĂšge Hutinel ;
    • L'Ă©cole Georges-Travers (maternelle, Ă©lĂ©mentaire) ;
    • L'Ă©cole Victor-Hugo (maternelle, Ă©lĂ©mentaire) ;
    • L'Ă©cole Leclerc (maternelle, Ă©lĂ©mentaire) ;
    • Des lycĂ©es Ă  Roissy-en-Brie, Tournan-en-Brie, Ozoir-la-FerriĂšre.

    Équipements sportifs

    • Gymnase Victor-Hugo ;
    • Gymnase Hutinel ;
    • Stade Lucien-LaumondĂ© (350 places assises) ;
    • Stade du Val-des-Dames ;
    • Courts de tennis Gretz - rĂ©sidence Champagne ;
    • Salle polyvalente.

    Activités sportives

    Le handball, le rugby et le football sont les sports phares de cette commune.

    • Tennis
    • Judo, aĂŻkido
    • Terrains de pĂ©tanque
    • Volley-ball
    • Handball
    • Football
    • Basket
    • Vovinam Vietvodao
    • Gymnastique artistique
    • Tennis de table
    • KaratĂ©

    Le SC Gretz-Tournan handball

    Club formateur ayant à de nombreuses reprises obtenu le label d'or et le label d'argent de la fédération française pour son école de handball qui est d'ailleurs devenue championne de Seine-et-Marne en 2009. Le club est désormais présidé par Guillaume Febvret.

    Le SC Gretz-Tournan karaté

    Le club de Karaté de Gretz-Tournan est affilié à la Fédération Française de Karaté. Ce club accueille des enfants à partir de quatre ans comme des adultes, des débutants ou des pratiquants confirmés. Des stages d'initiation au Karaté ont également été dispensés par des experts de ce domaine tels que Serge Serfati.

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂȘte patronale : la fĂȘte de la Saint-Jean, le dimanche le plus prĂšs du .
    • Chasse, pĂȘche, randonnĂ©es en forĂȘt, passage du GR14.
    • Brocante vers la fin avril, mi-septembre et novembre.
    • Salon du Vin et de la Gastronomie le troisiĂšme week-end de novembre.
    • Festival de la BD tous les deux ans, co-organisĂ© avec l'association Bulle d'Encre

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2017, le nombre de mĂ©nages fiscaux de la commune Ă©tait de 3 336 (dont 62 % imposĂ©s), reprĂ©sentant 8 731 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 21 810 euros[71].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone Ă©tait de 2 932, occupant 3 765 actifs rĂ©sidants.

    Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) ùgée de 15 à 64 ans s'élevait à 67,6 % contre un taux de chÎmage de 8,3 %.

    Les 24,1 % d’inactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : 11,2 % d’étudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s, 5,6 % de retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s et 7,4 % pour les autres inactifs[72].

    Entreprises et commerces

    En 2015, le nombre d'Ă©tablissements actifs Ă©tait de 671 dont 2 dans l'agriculture-sylviculture-pĂȘche, 41 dans l’industrie, 108 dans la construction, 461 dans le commerce-transports-services divers et 59 Ă©taient relatifs au secteur administratif[73].

    Ces Ă©tablissements ont pourvu 2 441 postes salariĂ©s.

    La ville compte de nombreux commerces et supermarchés, mais également deux zones : une artisanale et une industrielle, ainsi qu'un golf.

    • SupermarchĂ©s :
    • Z.I. :
      • SiĂšge Social de Leader Price
      • PVI ou Power Vehicle Innovation
      • ROT
      • Soripa Gastronomie
      • Trans Imprim
      • Team technologie
    • Restaurants :
    • MarchĂ© : le vendredi

    Agriculture

    Gretz-Armainvilliers est dans la petite région agricole dénommée la « Brie boisée », une partie de la Brie autour de Tournan-en-Brie[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 10] de l'agriculture sur la commune est l'élevage de bovins pour le lait[74].

    Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂȘte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomĂšne de disparition des terres cultivables (prĂšs de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[75]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune oĂč le nombre d’exploitations est passĂ© de 4 en 1988 Ă  2 en 2010. ParallĂšlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de 16 ha en 1988 Ă  8 ha en 2010[74].

    Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Gretz-Armainvilliers, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Gretz-Armainvilliers entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension Ă©conomique[74] - [Note 11]
    Nombre d’exploitations (u) 4 2 2
    Travail (UTA) 5 1 1
    Surface agricole utilisée (ha) 63 17 15
    Cultures[76]
    Terres labourables (ha) s 0 0
    Céréales (ha) 0
    dont blé tendre (ha) 0
    dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) 0
    Tournesol (ha) s
    Colza et navette (ha) 0
    Élevage[74]
    Cheptel (UGBTA[Note 12]) 63 8 5

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • ChĂąteau de Bois Vignolles du XIXe siĂšcle, siĂšge du PC Bruno en 1940.
    • ChĂąteau d'Armainvilliers : grande villa normande construite par Edmond de Rothschild en 1877 Ă  l'emplacement du chĂąteau du duc de PenthiĂšvre.
    • Église Saint-Jean-Baptiste : triptyque de la Vie de la Vierge (panneaux peints de la fin du XVe, classĂ©s, rĂ©cemment attribuĂ©s Ă  Jean Changenet et terminĂ©s par Giovanni Grassi[77]), gisant de Jean de Gretz (1318) (MH), Vierge Ă  l'Enfant en bois peint, deux dalles tumulaires XIIIe
    • Centre vĂ©dantique Ramakrishna, ashram hindouiste installĂ© depuis 1948 dans une maison de maĂźtre entourĂ©e d'un grand parc Ă  l'ouest de la ville.
    • Parc du Val des Dames : l’arboretum s’étend sur 16 hectares et renferme une multitude d’espĂšces d’arbres venant des cinq continents, chĂąteau du Val des Dames, Uranoscope de l'Île-de-France (planĂ©tarium et observatoire d'astronomie).
    • MĂ©morial ClĂ©ment-Ader.
    • Golf ClĂ©ment-Ader dans le domaine du chĂąteau PĂ©reire 48° 44â€Č 45″ N, 2° 42â€Č 51″ E.
    • ChĂąteau Pereire : propriĂ©tĂ© des frĂšres Pereire, dĂ©truit en 1950.
    • ForĂȘt domaniale d'Armainvilliers, parc du domaine PĂ©reire, Ă©tang d'Armainvilliers, Ă©tang de la Mare Pinçon, Ă©tang de la BarriĂšre Noire, parcours de santĂ© le long du golf dans la forĂȘt.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Les armes de la ville se blasonnent ainsi :
    d’or au dragon de sinople, au chef d’azur chargĂ© d’un vol de chauve souris d’argent.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Contrairement au hameau ou Ă©cart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcĂ©ment un lieu habitĂ©, il peut ĂȘtre un champ, un carrefour ou un bois

    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours Ă©gale Ă  100 %.
    8. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    11. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    12. L'UnitĂ© gros bĂ©tail alimentation totale (UGBTA) est une unitĂ© employĂ©e pour pouvoir comparer ou agrĂ©ger des effectifs animaux d’espĂšces ou de catĂ©gories diffĂ©rentes (par exemple, une vache laitiĂšre = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mĂšre = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
    1. « Zones ZNIEFF de Gretz-Armainvilliers » sur Géoportail (consulté le 14 janvier 2021)..
    2. « Gretz-Armainvilliers - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
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    Références

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    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Barbançonne (F4819000) ».
    3. Sandre, « Le Ru de la Menagerie ».
    4. Sandre, « La Marsange ».
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de la Queue Mahot (F4776000) ».
    6. Sandre, « Ru des Monbarres ».
    7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal 01 de la Commune de Gretz-Armainvilliers (F4777202) ».
    8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Cours d'Eau 01 de la Commune de Tournan-en-Brie (F4776100) ».
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    38. Archives nationales, S 1175, n° 6.
    39. Henri Stein et Jean Hubert, Dictionnaire topographique du département de Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 275.
    40. Cart. chapitre Meaux, p. 187.
    41. Archives nationales, S 2285b, n° 11.
    42. Bibl. nat., ms. français 26090, n° 515.
    43. Archives nationales, Q1 1408.
    44. « Gretz : p. 552-556 ; Tournan : prieuré/église St-Denis, p. 514-515 ; seigneurie, p. 523 ; Armainvilliers, p. 525, 527 », sur Essais historiques et statistiques sur le département de Seine-et-Marne, 2e livraison, par Louis Michelin, 1841 (d'aprÚs "l'Histoire du diocÚse de Paris" de l'abbé Jean Lebeuf, 1754/1757).
    45. « Début de l'histoire de Gretz », sur Cercle généalogique de Gretz-Armainvilliers.
    46. Le statut familial du marĂ©chal de Corbeil alias de Gretz et de son pĂšre homonyme, n'est pas trĂšs clair : sont-ils des Grez en lignĂ©e patronymique, ou sont-ils des Corbeil (des du Donjon de Corbeil ?) devant leur nom et leur seigneurie de Gretz/Grez Ă  la femme de Jean de Corbeil pĂšre, qui serait Isabelle de Gretz ? Mais cette derniĂšre, dite aussi femme de Jean II de Courtenay-Yerres, est-elle bien la mĂšre (selon l'IntermĂ©diaire des chercheurs et curieux : "Jean, marĂ©chal de France sous Philippe-le-Bel (1299), mort la veille de Saint-Mathieu 1318, Ă©tait fils de Jean de Corbeil, seigneur de Gretz par son mariage avec Isabelle de Gretz, veuve de Pierre de Courtenay, sr d'YĂšres"), ou plutĂŽt la sƓur du marĂ©chal (Racines & Histoire, Courtenay, p. 25) ? Ou alors est-ce elle qui serait Isabelle de Corbeil, apportant ce nom aux Gretz ? La question s'est aussi posĂ©e de la localisation de Grez, certains y voyant Grez en GĂątinais, prĂšs de Nemours : mais le procĂšs-verbal de la profession de l'Ă©vĂȘque Guillaume de Gretz, le 22 juin 1280, le nomme bien Guillelmus de Gresseio in Bria, de Gretz en Brie (abbĂ© EugĂšne Chartraire, Carlulaire du Chapitre de Sens, p. 187, extrait du martyrologe de Sens).
    47. « Gretz : les Temps modernes », sur Cercle généalogique de Gretz-Armainvilliers.
    48. « Pierre, Charles et Diane de Sourhouette du Halde », sur Longvilliers.
    49. Sans doute Avrilly prÚs du Donjon, car parmi les Hommages rendus à la Chambre de France (Chambre des comptes de Paris ; sénéchaussée de Bourbonnais, p. 396, éd. Léon Mirot et Jean-Pierre Babelon, Archives nationales, 1985), on trouve : « Avrilly (Allier, cant. Le Donjon) : Pierre Sourhouette du Halde, baron d' ». Donc pas Avrilly à Trévol, ni Avrilly dans l'Eure qui a manifestement d'autres seigneurs. Pourtant, dans son Mémoire sur les comtes de Ponthieu de la deuxiÚme race et sur les familles qui en sont issues, Alcan-Lévy, Paris, 1868, p. 68, René de Belleval indique Avrilly prÚs Damville ; il est vrai qu'il donne aussi Beauche prÚs de Brezolles, alors que le fief de Pierre du Halde est souvent précisé en Auxerrois, et qu'il possÚde aussi Vincelottes, mouvant du comté d'Auxerre : hommage au roi rendu le 3 février 1586).
    50. « François de Belleval de Rouvroy, p. 66-70 », sur Mémoire sur les comtes de Ponthieu de la deuxiÚme race et sur les familles qui en sont issues, (anonyme : René de Belleval), Alcan-Lévy, Paris, 1868.
    51. Gérard Durand, 22 juin 1944 Tournan bombardé par erreur ? Ville de Tournan-en-Brie éd. (2019), (ISBN 979-10-699-3877-9).
    52. « ArrĂȘtĂ© du 30 dĂ©cembre 2016 du prĂ©fet de la rĂ©gion d'Île-de-France portant modification des limites territoriales des arrondissements du dĂ©partement de Seine-et-Marne », Recueil des actes administratifs de la prĂ©fecture d'Île-de-France, no spĂ©cial IDF-001-2017-01,‎ , p. 11-23 (lire en ligne [PDF], consultĂ© le ).
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) La liste qu’il ne devrait plus tarder Ă  dĂ©voiler sera en effet renouvelĂ©e de moitiĂ© : « Sur les vingt-cinq Ă©lus de la majoritĂ©, douze se reprĂ©sentent », affirme celui qui a Ă©tĂ© Ă©lu en 2001 Ă  la suite de Gilbert Pillet, l’ancien maire (DVD) durant trente ans ».
    58. Julien Van Caeyseele, « Jean-Paul Garcia a Ă©tĂ© rĂ©Ă©lu maire de Gretz-Armainvilliers : Le conseil municipal d’installation du maire s’est dĂ©roulĂ© samedi. Le maire sortant a Ă©tĂ© rĂ©Ă©lu Ă  la majoritĂ© face Ă  Christian Moisset, qui s’était Ă©galement portĂ© candidat au poste de premier Ă©lu de la commune », La RĂ©publique de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Jean-Paul Garcia a Ă©tĂ© Ă©lu maire de Gretz-Armainvilliers, samedi, lors de premier conseil municipal de la mandature. Lors du premier tour de l’élection municipale, sa liste « Union gretzoise » Ă©tait arrivĂ©e en tĂȘte avec quelque 63,3 % des suffrages. La liste de Christian Moisset obtenant quant Ă  elle 31,3 % des votes et 5,5 % pour Denise Lemaire ».
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    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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