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Chevry-Cossigny

Chevry-Cossigny (prononcĂ© [ʃəvʁi kɔsiÉČi] ) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Île-de-France.

Chevry-Cossigny
Chevry-Cossigny
Mairie de Chevry-Cossigny.
Blason de Chevry-Cossigny
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Torcy
Intercommunalité Communauté de communes de l'Orée de la Brie
Maire
Mandat
Jonathan Wofsy
2020-2026
Code postal 77173
Code commune 77114
DĂ©mographie
Gentilé Chevriards
Population
municipale
3 920 hab. (2020 en diminution de 1,88 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 234 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 43â€Č 31″ nord, 2° 39â€Č 45″ est
Altitude Min. 93 m
Max. 108 m
Superficie 16,75 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Chevry-Cossigny
(ville isolée)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Ozoir-la-FerriĂšre
LĂ©gislatives NeuviĂšme circonscription
Localisation
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Chevry-Cossigny
Liens
Site web chevry-cossigny.com

    GĂ©ographie

    Localisation

    Localisation de la commune de Chevry-Cossigny dans le département de Seine-et-Marne.

    Chevry-Cossigny est une commune pĂ©riurbaine du plateau de la Brie, situĂ© Ă  vol d'oiseau Ă  27 kilomĂštres de Paris, 21 kilomĂštres de Melun (prĂ©fecture), 35 kilomĂštres de Fontainebleau, 31 kilomĂštres de Meaux, 51 kilomĂštres de Provins et Ă  14 kilomĂštres de Torcy (toutes quatre sous-prĂ©fectures).

    Communes limitrophes

    Dans le sens horaire, en partant de la plus au nord, les communes limitrophes incluent Ozoir-la-FerriĂšre (4 kilomĂštres), Gretz-Armainvilliers (6 kilomĂštres), Grisy-Suisnes (4 kilomĂštres), Brie-Comte-Robert (5 kilomĂštres) et FĂ©rolles-Attilly (2 kilomĂštres).

    GĂ©ologie et relief

    La composition gĂ©ologique locale est essentiellement sĂ©dimentaire. Le territoire de la commune appartient au plateau de la Brie, constituĂ©e en surface par l’entablement des meuliĂšres, recouvertes par un manteau irrĂ©gulier d’argiles et de lƓss (limon de plateau), d’oĂč Ă©mergent quelques buttes de sables de Fontainebleau[1].

    L'altitude de la commune varie de 93 mĂštres Ă  108 mĂštres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant Ă  environ 100 mĂštres d'altitude (mairie)[2]. Elle est classĂ©e en zone de sismicitĂ© 1, correspondant Ă  une sismicitĂ© trĂšs faible[3].

    Hydrographie

    Le systÚme hydrographique de la commune se compose de six cours d'eau référencés :

    • le RĂ©veillon, affluent de l'Yerres[4], d'une longueur de 21,60 km, ainsi que trois de ses affluents ;
      • le fossĂ© 01 du Plessis-les-Nonains, 3,75 km[5] ;
      • le ru du Coupe Gorge, 1,36 km[6] ;
      • le fossĂ© 01 de la commune de Chevry-Cossigny , 1,77 km[7] ;
    • la Barbançonne, long de 12,10 km[8] ;
    • le canal 01 de Cossigny, 2,65 km[9], qui conflue avec la Barbançonne.

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 15,83 km[10].

    Climat

    Chevry-Cossigny, comme toute l’Île-de-France, est soumis Ă  un climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© (classification de Köppen). Ses donnĂ©es climatiques proviennent de la station mĂ©tĂ©orologique de Melun Villaroche situĂ©e Ă  une vingtaine de kilomĂštres au sud de la commune[1].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Le territoire communal de Chevry-Cossigny comprend un ZNIEFF de type 2[Note 1] - [11], la « forĂȘt de la LĂ©chelle et de Coubert » (2 069,22 ha), couvrant 9 communes du dĂ©partement[12].

    Urbanisme

    Typologie

    Chevry-Cossigny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 2] - [13] - [14] - [15]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Chevry-Cossigny, une unitĂ© urbaine monocommunale[16] de 3 920 habitants en 2020, constituant une ville isolĂ©e[17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[19] - [20].

    Lieux-dits et Ă©carts

    La commune compte 57 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[21] dont Cossigny (source : le fichier Fantoir).

    Occupation des sols

    En 2018[22], le territoire de la commune se rĂ©partit[Note 5] en 54,9 % de terres arables, 33,7 % de forĂȘts, 7,9 % de zones urbanisĂ©es, 2,7 % de cultures permanentes, 0,7 % de milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbusive et/ou herbacĂ©e[Note 6] et < 0,5 % d’espaces verts artificialisĂ©s non agricoles[10].

    Mairie de Chevry-Cossigny

    Logement

    En 2014, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 1 507 (dont 76,8 % de maisons et 23 % d’appartements).

    Parmi ces logements, 95,9 % étaient des résidences principales, 1,4 % des résidences secondaires et 2,7 % des logements vacants.

    La part des mĂ©nages propriĂ©taires de leur rĂ©sidence principale s’élevait Ă  76,2 % contre 22,1 % de locataires[23].

    La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 8 %[Note 7].

    Voies de communication et transports

    Rame d'un TGV postal Ă  hauteur de la bifurcation de Chevry (77).

    Voies de communication

    Le nord de la commune est traversé par la route nationale 4 et le sud est aisément accessible par l'ex-route nationale 19.

    Transports

    Chevry-Cossigny a donné son nom à la bifurcation de la LGV Interconnexion Est, dont une branche va vers Lille et l'autre vers Lyon. La gare la plus proche est celle de Gretz-Armainvilliers.

    Chevry-Cossigny est desservi par deux lignes de bus du RĂ©seau de bus du Pays Briard, depuis le :

    La ville est Ă©galement desservi par une ligne du RĂ©seau de bus Meaux et Ourcq :

    Depuis le 1er octobre 2008, un nouveau service permet de se dĂ©placer entre les communes de Brie-Comte-Robert, Servon ou encore Chevry-Cossigny, c'est le Proxi'Bus[26], service gĂ©rĂ© par la communautĂ© de communes de l'OrĂ©e de la Brie et par le RĂ©seau de Bus du Pays Briard, le service est payant au mĂȘme prix qu'un ticket t+.

    Toponymie

    Formes anciennes de Chevry : Vicus Capriacus en 1140, Chevery en 1187, Chavriacum en 1204, Chivriacum en 1218, Capriacum en 1234, Chevriacum en 1241, Chevri en 1242, Chevry-en-Brie en la chastellerie de Corbueil en 1380[27].

    Formes anciennes de Cossigny : Quocigni en 1178, Cocigniacum au XIIIe siÚcle, Cocigni en 1208, Quocigni en 1210, Coscigniacum en 1240, Cociniacum en 1249, Coceigniacum en 1257, Cotegniacum et Coceigni en 1275, Cocegni en 1278, Concigni en 1319, Cossegny en la prevosté et chastellerie de Tournant en Brie en 1343, Cossigny en 1466, Ecclesia parrochialis de Conciciano vel de Ceneiriano vers 1525.

    La commune de Chevry, instituée lors de la Révolution française, absorbe aux termes du décret du 23 mai 1810 celle de Cossigny[28].

    Ancienne paroisse Saint Waast du diocĂšse de Sens, Cossigny possĂ©dait une Ă©glise qui fut dĂ©molie en 1809 dont l'Ă©vĂȘque de Paris Ă©tait le collateur. La commune, qui Ă©tait de l'Ă©lection et de la gĂ©nĂ©ralitĂ© de Paris, fut supprimĂ©e par dĂ©cret du 23 mai 1810 et forme avec Chevry une nouvelle commune depuis le 26 janvier 1811[29].

    Histoire

    Chevry-Cossigny (nommĂ©e pour la premiĂšre fois Capriacum-Cossiniacum) est formĂ©e de deux anciennes paroisses, Chevry et Cossigny, sur lesquelles l’abbaye Notre-Dame d'Yerres prĂ©levait les dĂźmes. Les deux villages remontent au XIIe siĂšcle. Chacun avait un manoir et une Ă©glise[30]. Les premiers seigneurs de Chevry furent ceux qui prirent le nom de la localitĂ©. Evrat de Chevry vivait sous Philippe-Auguste. Ses descendants gardĂšrent la terre de Chevry jusqu’à la fin du XVe siĂšcle. En 1500, cette terre passa aux Bescherel ; vers 1550, aux Villeblanche ; en 1594, Ă  Jean de Fourcy, qui la cĂ©da, en 1630, au duc de Chevreuse, auquel succĂ©dĂšrent, dans l’espace de moins de 50 ans le PrĂ©sident de Mesmes et Claude de Bois-LĂšve seigneur de LĂ©signy, dont la fille unique, Gabrielle, porta les biens paternels en dot Ă  François-Pierre de la ForĂȘt d’ArmaillĂ©. En 1704, elle Ă©tait veuve : ses enfants vendirent la seigneurie de Chevry au duc de PenthiĂšvre[30].

    À Cossigny, on note comme seigneur et contemporain d’Evrat de Chevry, un sieur Gauthier de Cocimiaco, d’origine Ă©trangĂšre. Nul doute que cette famille, qui possĂ©da la terre de Cossigny jusqu’au XVIe siĂšcle, ne l’ait baptisĂ© de son nom. En 1510, celle-ci passa Ă  la famille de Pierre du PrĂ© dont la fille unique Ă©pousa Robert de la Forest, seigneur de Vignolles. En 1723, le domaine de Cossigny Ă©tait acquis par Claude de Lamarre, secrĂ©taire du roi et en 1765, par Jean Baptiste Levasseur, Ă©cuyer, que ses descendants conservĂšrent jusqu’à la RĂ©volution française. Le domaine de Levasseur appartient aujourd’hui Ă  M. Cottin-Angar, directeur gĂ©nĂ©ral de la sociĂ©tĂ© d’assurance mutuelle de la rue Royale Ă  Paris, fondĂ©e en 1819 par son aĂŻeul maternel, M. Didier Angar[30]. Il fut acquis au commencement du XIXe siĂšcle par son grand-pĂšre, M.Cottin, qui a rĂ©uni Ă  cette propriĂ©tĂ© de 550 hectares, d’un seul tenant et sans enclave, la forĂȘt de la LĂ©chelle, les Bois de Passy et le petit domaine de la Plata situĂ©s sur la commune de Presles oĂč se trouve une coquette construction moderne[30].

    Cossigny est certainement un des plus beaux domaines et des plus giboyeux de Seine-et-Marne. Son parc clos, d’une contenance de plus de cent hectares, fort bien dessinĂ©, renferme de beaux arbres et de belles eaux. Selon un plan de Mahaut de 1779 Ă©tabli pour Mme veuve Levavasseur, le logement seigneurial dit de la petite ferme Ă©tait Ă  cĂŽtĂ© de la ferme de Cossigny actuelle[30]. Une Ă©glise et un cimetiĂšre, actuellement disparus Ă©taient Ă  proximitĂ©. Il reste la ferme qui a groupĂ© celle de la porte, de la chapelle Saint-Martin et de Bagnedoux. Elle est bien amĂ©nagĂ©e comme une Ă©tendue en cour et en bĂątiments lĂ©guĂ©s par Levasseur. À cet Ă©gard, c’était encore une des fermes les mieux achalandĂ©es de l’ancien rĂ©gime en Brie. Cependant seule la partie habitĂ©e a conservĂ© son caractĂšre antique avec son vieux portail cintrĂ© et son Ă©lĂ©vation de toiture. Sa tour en forme de donjon, avec ses encoignures de grĂšs apparents, trahissent une construction XVIe siĂšcle du temps d’Henri II ; mais tels qu’ils sont, ces bĂątiments ne sont qu’une fraction de ceux du chĂąteau seigneurial du temps passĂ©. En effet, d’aprĂšs le plan de Mahaut de 1779, le domaine de Cossigny comportait des ruines d’un vieux chĂąteau seigneurial, composĂ© d’un seul logement pour le garde ; ce domaine Ă©tait entourĂ© de fossĂ©s qui subsistent encore aujourd’hui. Une villa de style italien a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e dans ce parc au XIXe siĂšcle et existait encore en 1923 date Ă  laquelle le domaine a Ă©tĂ© achetĂ© par M. Maurice Frings ; la villa a Ă©tĂ© dĂ©truite et remplacĂ©e par un manoir en meuliĂšre achevĂ© en 1927. Ce manoir existe toujours[30].

    Le chĂąteau du bourg de Chevry existait encore en 1629. On ne sait plus rien de lui Ă  partir de ce moment ; il reste des vestiges de fossĂ©s et de substructions suffisants pour en dĂ©terminer l’emplacement. On a trouvĂ© Ă  Chevry-Cossigny des armes de guerre, des statues en bronze, des monnaies et des mĂ©dailles. L’église de Cossigny a Ă©tĂ© dĂ©molie en 1809 et sa commune annexĂ©e Ă  celle de Chevry depuis 1810[28]. On y voyait une tombe de Catherine Allegrain, veuve de Jean du PrĂ© et une autre de JR de la Forest, dĂ©cĂ©dĂ© en 1705, en son chĂąteau de Vignolles. Il faut retenir trois fiefs principaux. Beauverger, Passy et la MarsaudiĂšre dont chacun avait son chĂąteau et sa seigneurie.

    Au XIXe siĂšcle, Passy Ă©chut Ă  la famille Selves. L’un d'eux, Henri Selves, avait installĂ© en 1831, une belle imprimerie dans sa propriĂ©tĂ©. Henri Selves a Ă©tĂ© dĂ©putĂ© de Seine-et-Marne. Le fief des seigneuries de Beauverger passa au XIXe siĂšcle Ă  un notaire de Paris, M. Petit. Celui de la MarsaudiĂšre, a Ă©tĂ© la propriĂ©tĂ© de Claude-Auguste Petit de Beauverger, ancien prĂ©fet crĂ©Ă©, sous le Premier Empire, baron. Son petit-fils Auguste Edmond Petit de Beauverger, a Ă©tĂ© dĂ©putĂ© de Seine-et-Marne et sa descendance possĂšde encore le chĂąteau moderne et le domaine de la MarsaudiĂšre en la personne du baron Arthur de Beauverger.

    Circonscriptions d'Ancien RĂ©gime

    Chevry et Cossigny appartenaient à l'élection et à la généralité de Paris, au diocÚse de Paris, doyenné du Vieux-Corbeil.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Chevry-Cossigny se trouve dans le département de Seine-et-Marne. Rattachée depuis la Révolution française à l'arrondissement de Melun[28], elle intÚgre le l'arrondissement de Torcy afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles des intercommunalités[31].

    Elle fait partie depuis 1988 de la neuviĂšme circonscription de Seine-et-Marne.

    La commune faisait partie 1793 du canton de Brie-Comte-Robert[28] avant d'ĂȘtre rattachĂ©e au canton d'Ozoir-la-FerriĂšre dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France.

    Intercommunalité

    La commune est membre de la communauté de communes de l'Orée de la Brie, créée fin 2003.

    Engagements de la commune

    Chevry-Cossigny a adopté le label RespectZone en avril 2016. Elle s'engage ainsi contre la haine et prÎne le respect d'autrui[32].

    Élections prĂ©sidentielles

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[34]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mai 1945 octobre 1947 Charles Weber
    octobre 1947 mai 1953 Henry Saunier
    mai 1953 mars 1971 Louis DufaĂż (1919-2019)
    mars 1971 juin 1995 André Enat
    juin 1995 octobre 2005[37]
    (décÚs)
    Patrice Conti SE Directeur commercial
    décembre 2005[38] mars 2014[39] Pierre Bazier[40] PS Cadre commercial
    mars 2014[41] juillet 2020 Franck Ghirardello SE-DVG Chef d'entreprise
    Vice-prĂ©sident de la CC de l'OrĂ©e de la Brie (2014 → 2020)
    juillet 2020 En cours
    (au 4 juillet 2020)
    Jonathan Wofsy[42] Chef de cabinet du maire de Torcy, ancien 1er adjoint
    1er vice-prĂ©sident de la CC de l'OrĂ©e de la Brie (2020 → )

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    Politique de développement durable

    Afin de favoriser la biodiversité, la commune a fait installer en 2018 un rucher et a signé une convention avec la ligue pour la protection des oiseaux (LPO), afin de classer la coulée verte en refuge pour les oiseaux[43].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[45].

    En 2020, la commune comptait 3 920 habitants[Note 8], en diminution de 1,88 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    460551512623697707691660660
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    624687701786800759791785785
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    746772778712761837760747757
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    8149701 2551 7221 9543 3153 5253 6303 687
    2014 2019 2020 - - - - - -
    3 9953 9273 920------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee Ă  partir de 2006[46].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    • École Ă©lĂ©mentaire Normandie-NiĂ©men, rue Marcel Pagnol
    • École maternelle Pohren-Hoisey, rue Albert Dauvergne

    Santé

    Un pÎle santé accueille en 2016 neuf professionnels de santé[47]

    Sécurité

    La commune a inaugurĂ© en 2016 un poste de police municipale, situĂ© Rue Charles PathĂ© et dotĂ©, Ă  sa crĂ©ation, de deux agents. La commune prĂ©voit la mise en place la mĂȘme annĂ©e d'un dispositif de vidĂ©osurveillance[48]. Elle a Ă©galement mis en place en 2016 un conseil des droits et devoirs des familles, lieu d’écoute et un cadre de dialogue pour les familles ayant des difficultĂ©s Ă  exercer leur autoritĂ© parentale, et destinĂ© Ă  prĂ©venir la petite dĂ©linquance et les incivilitĂ©s[49].

    Manifestations culturelles et festivités

    • Festival Rock'Ambolesk crĂ©Ă© en 2007 se dĂ©roule entre fin juin et dĂ©but juillet.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2018, le nombre de mĂ©nages fiscaux de la commune Ă©tait de 1 439 (dont 74 % imposĂ©s), reprĂ©sentant 3 940 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 27 480 euros[50], le 1er dĂ©cile[Note 9] Ă©tant de 15 900 euros avec un rapport interdĂ©cile de 2,8[Note 10].

    Emploi

    En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone Ă©tait de 963, occupant 2 023 actifs rĂ©sidants (dont 10,4 % dans la commune de rĂ©sidence et 89,6 % dans une commune autre que la commune de rĂ©sidence).

    Le taux d'activitĂ© de la population (actifs ayant un emploi) ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©levait Ă  73,6 % contre un taux de chĂŽmage de 5,8 %. Les 20,6 % d’inactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : 11,2 % d’étudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s, 5,2 % de retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s et 4,1 % pour les autres inactifs[51].

    Entreprises et commerces

    En 2019, le nombre d’unitĂ©s lĂ©gales et d’établissements (activitĂ©s marchandes hors agriculture) par secteur d'activitĂ© Ă©tait de 291 dont 23 dans l’industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres, 48 dans la construction, 74 dans le commerce de gros et de dĂ©tail, transports, hĂ©bergement et restauration, 12 dans l’Information et communication, 7 dans les activitĂ©s financiĂšres et d'assurance, 6 dans les activitĂ©s immobiliĂšres, 47 dans les activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et activitĂ©s de services administratifs et de soutien, 42 dans l’administration publique, enseignement, santĂ© humaine et action sociale et 32 Ă©taient relatifs aux autres activitĂ©s de services[52].

    En 2020, 44 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 36 individuelles.

    Au , la commune ne disposait pas d’hîtel et de terrain de camping[53].

    En 2011, un réseau de fibre optique FTTH (jusqu'à l'habitant) est déployé sur la totalité de la commune dans le cadre d'un projet pilote national. Ce réseau permet à l'ensemble des Chevriards de profiter d'Internet en TrÚs Haut Débit à travers les services de plusieurs opérateurs dont Orange, Wibox et Comcable.

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux remarquables

    • Jardin d'agrĂ©ment et verger dit parc du chĂąteau de Cossigny, Logo monument historique Inscrit MH[54] ;
    • Jardin d'agrĂ©ment dit parc du domaine de la MarsaudiĂšre, Logo monument historique Inscrit MH[55].

    Autres lieux et monuments

    Église Notre-Dame-de-l'Assomption - cloche de l'Ă©glise sonnant 18 h
    • L’église de Chevry n’a qu’une nef. RestaurĂ©e au XIVe siĂšcle, ruinĂ©e par les guerres au XVe siĂšcle, elle a Ă©tĂ© rebĂątie au XVIe siĂšcle. Elle montre un clocher Ă  quatre pignons qui possĂšde une cloche de l’an 1534. À noter dans l’église un bĂ©nitier portant la date de 1697.

    Personnalités liées à la commune

    • Solide candidat au titre de plus cĂ©lĂšbre enfant de Chevry-Cossigny, Charles PathĂ© y naĂźt le 26 dĂ©cembre 1863. Il est Ă  l'origine d'un des premiers empires du cinĂ©ma, la maison PathĂ©.
    • Edmond Aman-Jean peintre français 1858-1936 Ă©lĂšve de l'Ă©cole des beaux arts, congĂ©nĂšre du peintre Seurat avec lequel il partage un atelier.
    • Auguste-Edmond Petit de Beauverger (1818-1873), dĂ©putĂ©-maire de Chevry-Cossigny
    • Quelques personnalitĂ©s mĂ©diatiques (humoristes, artistes, chanteurs, auteurs et compositeurs français) trĂšs en vue vivent au calme dans ce village discret.

    HĂ©raldique

    De gueules au chevron d’argent chargĂ© d’un chevron d’azur, accompagnĂ© de trois quintefeuilles d’or surmontĂ© d’un lambel aussi d’argent.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes

    1. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Contrairement au hameau ou Ă©cart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcĂ©ment un lieu habitĂ©, il peut ĂȘtre un champ, un carrefour ou un bois...
    5. Statistiques 2018 de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols “Corine Land Cover”.
    6. Pelouses, pĂąturages naturels, landes et broussailles, vĂ©gĂ©tation sclĂ©rophylle, forĂȘt et vĂ©gĂ©tation arbustive en mutation.
    7. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Salaire annuel au-dessus duquel se situent 90 % des salaires .
    10. Le rapport interdĂ©cile met en relation le 1er et le 9e dĂ©ciles de la distribution des niveaux de vie mensuels et se calcule comme : D9 / D1.

    Références

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