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Meaux

Meaux (prononcé [mo]) est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Meaux
Meaux
Le palais épiscopal renfermant le musée Bossuet, ses jardins et la cathédrale Saint-Étienne au second plan.
Blason de Meaux
Blason
Meaux
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
(sous-préfecture)
Arrondissement Meaux
(chef-lieu)
Intercommunalité CA du Pays de Meaux
(siège)
Maire
Mandat
Jean-François Copé (LR)
2020-2026
Code postal 77100
Code commune 77284
DĂ©mographie
Gentilé Meldois
Population
municipale
55 709 hab. (2020 en augmentation de 4,08 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 3 719 hab./km2
Population
agglomération
81 613 hab. (2020)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 57′ 37″ nord, 2° 53′ 18″ est
Altitude Min. 39 m
Max. 107 m
Superficie 14,98 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Meaux
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune d'un pĂ´le secondaire)
Élections
DĂ©partementales Canton de Meaux
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives 6e circonscription de Seine-et-Marne
Localisation
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Meaux
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Meaux
Liens
Site web https://www.ville-meaux.fr/

    Avec 55 709 habitants au dernier recensement, Meaux est la commune la plus peuplĂ©e du dĂ©partement de Seine-et-Marne.

    Ancienne capitale de la Brie et du Multien, Meaux est au centre d'une agglomĂ©ration de 81 613 habitants en 2020, et de la communautĂ© d'agglomĂ©ration du pays de Meaux, peuplĂ©e de 108 278 habitants en 2020. Meaux est, avec Provins, Torcy et Fontainebleau, l'une des quatre sous-prĂ©fectures du dĂ©partement de Seine-et-Marne, Melun Ă©tant la prĂ©fecture.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Meaux se situe Ă  41 kilomètres Ă  l'est de la cathĂ©drale Notre-Dame de Paris (point zĂ©ro des routes de France)[1] et Ă  49,5 km au nord de Melun[2] (prĂ©fecture de Seine-et-Marne).

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    La commune est classĂ©e en zone de sismicitĂ© 1, correspondant Ă  une sismicitĂ© très faible[3]. L'altitude varie de 39 mètres Ă  107 mètres pour le point le plus haut , le centre de la ville se situant Ă  environ 51 mètres d'altitude (hĂ´tel de ville)[4].

    La commune est installée dans une cuvette, creusée dans le plateau de la Brie par la Marne. La rivière qui traverse la ville forme une courte boucle (partiellement non navigable pour les péniches au vrai centre de Meaux, mais des écluses permettent le passage quotidien de ces péniches à hauteur du jardin Ceccaldi) qui entoure le quartier du Marché, et identifie le centre-ville. Le canal de l'Ourcq (qui suit en partie l’ancien lit de la Marne, à Meaux : le Brasset) imprime également son tracé sur la ville depuis le XIXe siècle.

    Hydrographie

    Le système hydrographique de la commune se compose de cinq cours d'eau référencés :

    • La rivière la Marne, longue de 514,26 km[5], principal affluent de la Seine. Ă€ Meaux, elle est autorisĂ©e Ă  la navigation de pĂ©niches et autres embarcations motorisĂ©es. Meaux possède un port de plaisance et club d'aviron et de CanoĂ«/Kayak dont les embarcations Ă©voluent sur la Marne. Meaux possède Ă©galement une plage en bord de Marne, la ville Ă©tant une des rares villes Ă  pouvoir se vanter d'avoir dans la Marne, une eau propre Ă  la baignade ;
    • le canal Cornillon ou canal 01 du Luxembourg[6], long de 0,57 km, coupe le mĂ©andre de la Marne entre Villenoy et Meaux ;
    • le canal 01 de la Commune de Meaux, 0,59 km[7] qui relie la Marne au canal de l'Ourcq ;
    • le canal de Meaux Ă  Chalifert, long de 12,60 km[8], coupe plusieurs mĂ©andres de la Marne, entre Meaux (au niveau du canal Cornillon) et Chalifert ;
    • le canal de l'Ourcq, long de 96,55 km[9].

    La longueur linĂ©aire globale des cours d'eau sur la commune est de 14,3 km[10].

    Le niveau d'eau de la Marne est contrôlé par le Barrage de Meaux, un barrage à hausses, enjambant la Marne à la hauteur de Villenoy.

    Climat

    Le climat de Meaux est un climat océanique comme une grande partie de la France.

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[11].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Oiseaux »[12] - [Carte 1] :

    • les « Boucles de la Marne », d'une superficie de 2 641 ha, un lieu refuge pour une population d’Œdicnèmes criards d’importance rĂ©gionale qui subsiste malgrĂ© la dĂ©tĂ©rioration des milieux[13] - [14].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Meaux comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1] - [15] - [Carte 2], la « Boucle de Meaux-Beauval » (193,94 ha)[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Meaux est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 2] - [17] - [18] - [19]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Meaux, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant sept communes[20] et 79 636 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[21] - [22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune d'un pĂ´le secondaire[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23] - [24].

    Occupation des sols simplifiée

    Le territoire de la commune se compose en 2017 de 30,22 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 16,02 % d'espaces ouverts artificialisés et 53,76 % d'espaces construits artificialisés[25].

    Par ailleurs, 4,3 % de la superficie de Meaux, est couverte par des eaux continentales[Note 4].

    Morphologie urbaine

    La commune compte 69 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[26].

    La ville est divisée en plusieurs quartiers (liste non exhaustive) :

    - Les Hauts de Chantereine : situé près du Musée de la Grande Guerre et du Mémorial américain sur la route de Varreddes à l'entrée de la ville. Le quartier se compose entièrement de pavillons.

    - La Corniche : qui surplombe une partie de la ville. Le quartier se situe à proximité de la zone d'activités de l'Arpent Videron et celui de la Bauve.

    - La Grosse Pierre

    - Cité Administrative : comme son nom l'indique, celui-ci se compose majoritairement de bâtiments administratifs comme le palais de Justice, la sous-préfecture ou encore le commissariat de police. Le quartier est centré autour de la place de l'Europe.

    - Dunant (anciennement La Pierre Collinet) : situé non loin du quartier de Beauval, le quartier se compose d'appartements, de commerces à proximité mais aussi par le parc du Pâtis, poumon vert de la ville. Le collège Dunant est le principal établissement scolaire du quartier.

    - Beauval : le plus peuplé de la ville avec le centre commercial de la Verrière très fréquenté par les habitants du quartier. Composé majoritairement d'appartements et de HLM, le quartier connaît de profondes transformations notamment avec la destruction de grandes tours d'immeubles.

    - Centre-ville : cœur de ville, le centre-ville est structuré autour du centre historique de la ville avec la mairie de Meaux, la cathédrale et son palais épiscopal. S'y trouvent également de nombreux commerces avec des promenades piétonnes. Le quartier est bien desservi grâce à la gare de Meaux qui s'y trouve, véritable pôle important de la ville dans lequel se concentrent la gare ferroviaire pour rejoindre Paris (via la ligne P) mais aussi la gare routière de la ville avec de nombreuses lignes de bus qui relient la plupart des quartiers de la ville mais aussi les communes voisines.

    - Marché : comme son nom l'indique, ce quartier abrite un marché couvert. Celui-ci connaît également de nombreuses transformations à commencer par les travaux autour du square Georges Brassens.

    - Grande-île-Luxembourg : dans lequel se situe la Médiathèque du Luxembourg, un des pôles culturels de la ville (théâtre, bibliothèque...), l'IUT de Marne-la-Vallée reliée par l'Université Gustave Eiffel.

    - Hôpital-Frot : dans lequel se situe l'hôpital de Meaux, le collège Frot, la piscine Frot...

    - Le Clos Godet : le quartier est situé à proximité de la commune voisine de Mareuil-lès-Meaux

    - Le Val Fleuri / Les Platanes

    - Foch-Guynemer

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 24 849, alors qu'il Ă©tait de 23 263 en 2013 et de 20 907 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 91,4 % étaient des résidences principales, 0,7 % des résidences secondaires et 7,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 20,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 78,9 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Meaux en 2018 en comparaison avec celle de Seine-et-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,7 %) inférieure à celle du département (2,9 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 37,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (34,3 % en 2013), contre 61,8 % pour la Seine-et-Marne et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement Ă  Meaux en 2018.
    Typologie Meaux[I 1] Seine-et-Marne[I 4] France entière[I 5]
    RĂ©sidences principales (en %) 91,4 90,3 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,7 2,9 9,7
    Logements vacants (en %) 7,9 6,8 8,2

    La ville de Meaux est marquée par un grand pourcentage de logements sociaux, dû à la construction dans les années 1960 de deux quartiers de grands ensembles : Beauval et la Pierre Collinet. Ce pourcentage a pu représenter jusque 60 % de logement social pour la ville, et même 80 % sur le seul quartier de Beauval.

    Les politiques successives de rénovation urbaine engagées depuis les années 1990 sur la ville ont toutes tendu à réduire ce pourcentage : notamment en démolissant une partie du bâtiment construit dans les années 1960 (tours et barres HLM), l'ensemble converge vers une reconstruction de « logements à taille humaine »[27] - [28]. De plus, les logements reconstruits ne sont pas systématiquement sociaux, la promotion immobilière privée et la construction de zones pavillonnaires sont favorisées. En 2010, le pourcentage de logement social se situe autour de 40 % pour l'ensemble de la ville.

    Le marque une nouvelle phase dans ce projet, par la démolition d'immeubles HLM à Beauval, les tours Auvergne et Artois[29].

    En 2017, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 24 473 dont 20 % de maisons (maisons de ville, corps de ferme, pavillons, etc.) et 79,1 % d'appartements[Note 6].

    Parmi ces logements, 91,4 % étaient des résidences principales, 0,7 % des résidences secondaires et 7,9 % des logements vacants.

    En 2017 également, la part des foyers fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 37,9 % contre 60,6 % de locataires[30] dont, 33,5 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 7] et, 1,6 % logés gratuitement.

    Projets d'aménagements

    Parmi les projets d'aménagements futurs de la Ville, un projet d'éco-quartier qui doit se formaliser autour de grands axes routiers de la ville : l'avenue Salvador-Allende, l'avenue Foch, l'avenue Roosevelt, l'avenue Joffre et la réhabilitation des quartiers Beauval-Collinet. Le coeur historique (cathédrale et Saint-Nicolas) bénéficie, par ailleurs, du programme national de revitalisation des quartiers anciens dégradés (PNRQAD)[31].

    Voies de communication et transports

    Ancienne gare d'eau du canal de l'Ourcq.

    Voies de communication

    Meaux est traversée par la RN 3, ancienne route royale, dite route d'Allemagne. Elle est également reliée à l'autoroute A4, passant au sud de la ville et desservant l'Est de la France, par la bretelle A140. Cette dernière a été prolongée en 2006 et sert de déviation par l'ouest de Meaux (s'inscrivant dans la logique d'une liaison nord-sud du département, reliant la région de Melun à l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle)[32]. L'A140 comporte notamment un viaduc en courbe qui surplombe la vallée, situé au sud-est de l'agglomération et allant vers le nord.

    La ville de Meaux possède un réseau de pistes cyclables en expansion. Des pistes cyclables sont présentes à divers endroits (ex : dans le marché, en centre-ville, près du parc du Pâtis, et dans les quartiers Beauval et Collinet-Dunant), sans toutefois pour le moment créer de vraie boucle.

    Le sentier de grande randonnée GR1 passe sur le territoire de la commune et se prolonge vers Crégy-lès-Meaux au nord-ouest et Nanteuil-lès-Meaux au sud-ouest.

    Transports en commun

    Gare (construite en 1890).
    Panneau Ă  la gare de Meaux.

    La ville de Meaux est desservie par :

    La gare de Meaux est desservie à hauteur d'un train toutes les 30 minutes en heures creuses et d'un train toutes les 15 minutes en heures de pointes. Le temps de trajet entre Paris et Meaux est de 25 minutes via le direct et de 39 minutes via l'omnibus. Elle sert également de correspondance pour les trains à destination de la Ferté Milon et de Château-Thierry.

    D'autres lignes desservent la commune en dehors de la gare : J M O Js Ms Os P (Transport Ă  la demande)

    Plusieurs gares ferroviaires sont desservies par ce réseau de bus :

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Meldi (Pline) et Meldorum civitas au 1er siècle (Notitia prov. Galliae) ; Meldensis urbs, Meldensis civitas et Meledus au VIe siècle (Grégoire de Tours)[33] ; Civitas que dicitur Meldis au VIe siècle[34] ; Apud Meldim en 1155[35] ; Apud Meldis vers 1240[36] ; Miaux en 1275[37] ; Meiaus en 1328[38] ; Meaux en Brie vers 1561[39].

    Le toponyme Meaux (Iatinum ou Iantinum Ă  l'origine)[40] - [41] est issu du nom du peuple gaulois des Meldes (Meldi).

    Histoire

    Antiquité

    Les Meldes (Lat. Meldi), peuple celte, avait fait de Iantinum[42] leur capitale[43]. Après la conquête romaine, de « Iantinum civitas Meldorum » seul le nom des Meldes subsiste et la ville prend le nom de Meldis.

    La cité gallo-romaine de Iantinum fut établie sous le Haut Empire suivant un quadrillage orthogonal s'étendant de la Marne au sud jusqu'au quartier Saint-Faron au nord, c'est-à-dire dans l'ancien méandre de la rivière (actuellement le Brasset).
    Un nombre important d'édifices publics de grande taille sont attestés, tels que forum, théâtre, amphithéâtre, thermes, ainsi qu'un complexe cultuel suburbain au lieu-dit de la Bauve (fanum et amphithéâtre)[41].

    Sous le Bas Empire, en raison d'une instabilité politique croissante et de la menace d'invasions, une enceinte fortifiée fut construite dans la partie sud de la ville (vestiges boulevard Jean-Rose)[41] et la partie extra-muros de la ville fut progressivement délaissée.

    Le christianisme est prêché chez les Meldes dès le IIIe siècle par saint Denis. Son successeur, saint Saintin, serait le premier évêque de Meaux[44].

    Moyen Ă‚ge

    En 861, les Normands pillent Meaux, Melun et toute la région. En 887 (aux mois de mai ou juin), Meaux, qui était commandée par l'évêque Segemond (Segemond ou Segemundus) et le comte Thibert (frère d'Anschéric), était attaquée sans cesse, nuit et jour, par les Vikings. La ville résista longtemps, causant de lourdes pertes aux assiégeants. Toutefois la ville fut prise, Thibert tué, et l'évêque Segemond emmené en captivité[45].

    La richesse de la cité et le défaut de paiement par Charles II le Chauve d'une indemnité aux Vikings à la forteresse d'Oissel les fait occuper la cité notamment en 852 et en 886. Deux conciles se tiennent à Meaux à propos de l'attitude à adopter face à ces taxes. Meaux fut dès le Xe siècle la possession des comtes de Champagne (et, au départ, de leurs ancêtres maternels les Vermandois), qui s'appelaient aussi comtes de Meaux et qui étaient assistés par les vicomtes de Meaux (cf. La Ferté-Ancoul/sous-Jouarre) (ces familles féodales se sont toutes éteintes sous l'Ancien Régime). Le petit fils d'Eudes, Guillaume le Gros fonda l'Abbaye de Meaux en 1150 en compensation d'un pèlerinage qu'il s'était engagé à faire mais qui se révélait irréalisable. La ville revint à la couronne sous Louis X (roi de Navarre en 1305, roi de France de 1314 à 1316, fils de Philippe le Bel et de Jeanne de Champagne-Navarre). En 1235, le capitulaire de Thibaut IV de Champagne (conservé à la médiathèque de Meaux) mentionne l'existence du canal Cornillon, qui sert à la fois de défense du marché de Meaux qui se tient sur la presqu'île formée par la boucle de la Marne, et aussi de passage pour les bateaux, leur évitant de passer sous le pont encombré par des moulins. Ces moulins brûleront le et ne seront jamais reconstruits. Meaux se signale en 1239 en générant un groupe d'hérétiques cathares, bien loin de sa zone d'origine. Le , 83 hérétiques sont brûlés.

    La guerre de Cent Ans est particulièrement pesante avec son cortège de pillages, de peste et de famines. Cette instabilitĂ© conduit les paysans au soulèvement en 1358 sous la conduite de Guillaume Callet : c'est la Grande Jacquerie. Les habitants de Meaux sont favorables Ă  leurs revendications. Par surprise, les troupes royales s'emparent de la forteresse. Les bourgeois de Meaux dĂ©cident d'assièger le château appelĂ© aussi MarchĂ© de Meaux, situĂ© sur une Ă®le et oĂą se trouvaient quelques princesses et seigneurs importants. Les bourgeois appellent Ă  l'aide les habitants de Paris et ceux des campagnes. Une troupe de paysans et Parisiens arrive en secours[46]. Le , Gaston FĂ©bus, comte de Foix et le captal de Buch arrivent avec une troupe de chevaliers et massacrent une partie des Jacques et Parisiens qui s'enfuient[46] - [47]. En punition, la ville de Meaux est d'abord mise Ă  sac, maisons privĂ©es comme Ă©glises. La population est elle aussi massacrĂ©e[46]. La ville fut livrĂ©e aux flammes pendant quinze jours[46] - [47], son maire pendu, la commune abolie. Enfin, les nobles propagèrent le massacre dans les campagnes[46]. En octobre 1421, Henry V d’Angleterre et ses troupes se composant de 24 000 soldats mirent le siège devant Meaux. La ville tint pendant cinq mois, mais prĂ©fère se rendre le . Les Anglais sont sans pitiĂ© : les dĂ©fenseurs de la ville sont pendus ou ont la tĂŞte tranchĂ©e. Curieusement, Sire John de Shepham et Norreis (en) est crĂ©ditĂ© comme 'gouverneur de Meaux' en 1420[48]. Pourtant, elle fut possĂ©dĂ©e par les Anglais de 1421 Ă  1436, puis rĂ©unie par la suite dĂ©finitivement Ă  la couronne de France.

    Avec cette restitution, le roi Louis XI confirma, par ses lettres patentes, les anciens privilèges de la cathédrale, octroyées par ses prédécesseurs, en [49].

    Renaissance - guerres de religion

    Meaux est l'une des villes françaises les plus actives en matière de protestantisme au XVIe siècle. Ainsi, le cénacle de Meaux fut fondé en 1521 à la demande de l'évêque Guillaume Briçonnet par son ami et humaniste Jacques Lefèvre d'Étaples alors que Jean Leclerc y prêche dès 1523. En 1546, 14 protestants sont brûlés sur la place publique tandis que nombre d'autres sont bannis. En 1562, la liberté de culte est accordée aux protestants, mais ces derniers tentent de prendre le contrôle de la ville[50]. En 1567, lors de la surprise de Meaux, la famille royale ne doit qu'aux Cent-Suisses d'échapper à la capture par les troupes protestantes du prince de Condé.

    La nouvelle du massacre de la Saint-BarthĂ©lemy () atteint Meaux le . C’est le procureur du roi qui organise le massacre. Sur les 8 000 protestants du bailliage, 600 sont massacrĂ©s en deux jours[51]. Meaux prit le parti de la Ligue avant de se rendre Ă  Henri IV en 1593.

    Du XVIIe siècle à la Révolution

    Monument de Jacques-BĂ©nigne Bossuet (1627-1704)
    Ernest Henri Dubois (1863-1930)
    Cathédrale de Meaux

    En 1681, Bossuet fut nommé évêque de Meaux et le resta jusqu'à sa mort en 1704.

    La famille royale, lors du dramatique retour de la fuite de Varennes, passe une nuit à Meaux. Le , les sans-culottes de la ville et des gendarmes en route vers Châlons-sur-Marne massacrent quatorze personnes. C’est un épisode des massacres de Septembre, qui ont débuté le 2 à Paris[52].

    XIXe siècle et XXe siècle

    La ville est reliée à Paris par le chemin de fer dès 1849.
    La gare actuelle, dont on voit ici un ancien cliché, est construite en 1890.
    L'Orphéon de Meaux en 1906.

    Au XIXe siècle, Lafayette est député de l'arrondissement de Meaux, notamment en 1827.

    Le , le Prince-Président, Louis Napoléon Bonaparte inaugure la section Gare de Paris-Est-Gare de Meaux de la Ligne de Paris-Est à Strasbourg-Ville . Cette ligne, exploitée par la compagnie du chemin de fer de Paris à Strasbourg puis la compagnie des chemins de fer de l'Est, facilite le déplacement des habitants et contribue au développement économique de la ville.

    En 1850 est fondé à Meaux un orphéon : la Société Chorale française « l'Orphéon de Meaux[53] ». Il est toujours actif en 1913[Note 8].

    Durant la Première Guerre mondiale (1914-1918), Meaux est le théâtre de la Première bataille de la Marne, qui secoue la région de Seine-et-Marne[Note 9]. Elle est alors notamment un point très stratégique qu'il ne faut pas laisser à l'empire allemand. Le plus vieux pont de la ville (pont du marché) est détruit pour empêcher la progression des forces allemandes. L'opération est un succès.

    Le 16 juin 1920, les moulins du Pont du Vieux Marché disparaissent dans un gigantesque brasier[54].

    Époque contemporaine

    Du fait du passé gallo-romain, certains quartiers de Meaux et de ses environs subissent systématiquement des fouilles archéologiques préventives lors de travaux laissant accéder au sol, comme la voirie ou à l'occasion d'une démolition/construction. Cela permet la découverte de nombreux vestiges (voir Patrimoine disparu).

    En 2007, découverte d'un quartier artisanal du Haut Empire dans le quartier Saint-Faron[55]. En 2009, sur le plateau de Villenoy, l'INRAP, lors de fouilles, découvrit une importante section d'un aqueduc souterrain qui alimentait la ville[56] - [57] avant d'être maintenant recouvert par le Parc d'Activités du Pays de Meaux.

    Batailles et sièges

    Au long de son histoire, la ville a été le théâtre de plusieurs conflits, sièges et batailles. Voir Siège de Meaux Ce lien renvoie vers une page d'homonymie et Bataille de Meaux Ce lien renvoie vers une page d'homonymie.

    Politique et administration

    L'hĂ´tel de ville.

    Rattachements administratifs

    La ville est le chef-lieu de l'arrondissement de Meaux du département de la Seine-et-Marne.

    Elle était de 1793 à 1975 le chef-lieu du canton de Meaux année où celui-ci est scindé et la ville répartie entre les cantons de Meaux-Nord et de Meaux-Sud[58]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur du nouveau canton de Meaux, dont elle est l'unique commune[59].

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de Seine-et-Marne.

    Intercommunalité

    Meaux était le siège d'une première communauté d'agglomération du pays de Meaux, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2003 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique (Loi NOTRe) du 7 aoĂ»t 2015, qui prĂ©voit que les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) Ă  fiscalitĂ© propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), cette intercommunalitĂ© a fusionnĂ© la petite communautĂ© de communes des Monts de la GoĂ«le pour former le une nouvelle structure intercommunale qui a conservĂ© la dĂ©nomination de communautĂ© d'agglomĂ©ration du pays de Meaux.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du premier tour des Ă©lections municipales de 2014 en Seine-et-Marne, la liste UMP menĂ©e par le dĂ©putĂ©-maire Jean-François CopĂ© remporte la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, avec 8 911 voix (64,30 %, 38 conseillers municipaux Ă©lus dont 19 communautaires), devançant très largement les listes menĂ©es respectivement par[60] - [61] :
    - Bastien Marguerite (PS-PCF-EELV, 1 770 voix, 12,77 %, 3 conseillers municipaux Ă©lus dont 1 communautaire) ;
    - BĂ©atrice Roullaud (FN, 1 682 voix, 12,13 %, 3 conseillers municipaux Ă©lus dont 1 communautaire) ;
    - Christèle Roussel (FG, 952 voix, 6,87 %, 1 conseiller municipal élu) ;
    - Victor Manuel Niubo Andreu (DVD, 542 voix, 3,91 %, pas d'Ă©lus).
    Lors de ce scrutin, 47,62 % des Ă©lecteurs se sont abstenus.

    Lors du premier tour des Ă©lections municipales de 2020 en Seine-et-Marne, la liste LR menĂ©e par le maire sortant Jean-François CopĂ© obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, avec 6 864 voix (76,35 %, 41 conseillers municipaux Ă©lus dont 30 communautaires), devançant très largement les listes menĂ©es respectivement par[62] - [63] :
    - AndrĂ© Moukhine-Fortier (DIV, 1 102 voix, 12,25 %, 3 conseillers municipaux Ă©lus dont 2 communautaires) ;
    - Gilles Saveret (DVG, 608 voix, 6,76 %, 1 conseiller municipal et communautaire Ă©lu) ;
    - Jean-François Dirringer (UG [G.s, PCF, PS], 415 voix, 4,61 %), pas d'élus).
    Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 66,56 % des électeurs se sont abstenus.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[64] - [65]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1959 Paul Barennes[68] Radical socialiste Professeur de mathématiques
    Député de Seine-et-Marne(1956 → 1958)
    Conseiller général de Meaux (1955 → 1961)
    1959 1971 Jean Bouvin Radical socialiste
    1971 1974 Guy Millot UDR Chef d'entreprise
    1974 1976 Pierre Quillet UDR MĂ©decin
    1976 20 mars 1977 Jean-Louis Happert DVD MĂ©decin
    20 mars 1977 18 juin 1995 Jean Lion PS Professeur
    18 juin 1995[69] 2002 Jean-François Copé RPR Administrateur civil, professeur associé
    Ministre (2002 → 2007)
    Député de Seine-et-Marne (1995 → 1997, 2002 et 2007 →)
    Démissionnaire après avoir été nommé ministre
    2002[70] 2005 Ange Anziani[71] UMP DĂ©missionnaire
    2005[72] En cours
    (au 09 avril 2023)
    Jean-François Copé UMP → LR Professeur associé et avocat
    Ministre (2002 → 2007)
    Député de Seine-et-Marne (1995 → 1997, 2002 et 2007 → 2017)
    Président de la CA du pays de Meaux (2003 →)
    Président de l'UMP (2012 → 2014)
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[73] - [61] - [63]

    Distinctions et labels

    Meaux est classée ville d'art et d'histoire[74].

    Meaux bénéficie en 2009 du label « ville fleurie » avec quatre fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[75].

    En 2022, la ville est distinguée par le label « Ville à Vélo du Tour de France », au niveau 3 sur 4 possibles, en raison de la qualité de sa politique de promotion du vélo, avec notamment son service de prêts gratuits de vélos, ses initiatives pour l'apprentissage du vélo et surtout son plan vélo élaboré avec des associations locales et lancé en 2016[76] - [77].

    Jumelages

    Villes jumelées avec Meaux
    VillePaysPĂ©riode
    Basildon[78]Royaume-Unidepuis le
    Heiligenhaus[78]Allemagnedepuis le

    Équipements et services publics

    Écoles, collèges et lycées

    Meaux fait partie de la Zone C pour les congés scolaires et dépend de l'académie de Créteil.

    La ville administre 19 écoles maternelles, quatre écoles maternelles et primaires et treize écoles élémentaires communales.

    Meaux compte 6 collèges dont 5 publics gĂ©rĂ©s par le dĂ©partement et un gĂ©rĂ© par une organisation catholique. En 2013[79], la ville accueillait 3 932 collĂ©giens dans ses collèges.

    Collèges publics

    • C.E.S Beaumarchais (555 Ă©lèves)
    • Camus (544 Ă©lèves)
    • Henri-Dunant (441 Ă©lèves})
    • Frot (590 Ă©lèves)
    • Henri-IV (640 Ă©lèves)

    Collège privé

    • Sainte-Marie (1 305 Ă©lèves)

    Concernant les lycĂ©es, la ville en compte 7 dont 5 publics gĂ©rĂ©s par la rĂ©gion ĂŽle-de-France et 2 gĂ©rĂ©s par une organisation catholique. Quatre de ces lycĂ©es sont tournĂ©s vers l'enseignement gĂ©nĂ©ral et technologique et 3 autres vers l'enseignement professionnel. En 2013[80], la ville comptait 6 470 lycĂ©ens dans ses lycĂ©es. Cependant, dans les lycĂ©es de la ville, seuls 60 % des lycĂ©ens venaient de Meaux[81].

    La citĂ© scolaire Pierre-de-Coubertin (qui regroupe 3 lycĂ©es : gĂ©nĂ©ral, technologique et professionnel) est l'une des plus importantes de France en termes d'effectif avec quelque 2 000 Ă©lèves selon les annĂ©es, 200 enseignants chercheurs et 150 personnes membres du personnel.

    Lycées généraux

    • Henri-Moissan (1 458 Ă©lèves)
    • LGT Pierre-de-Coubertin (1 437 Ă©lèves)
    • Jean-Vilar (1 040 Ă©lèves)
    • Bossuet [PrivĂ©] (959 Ă©lèves)

    Lycées professionnels

    • LP Pierre-de-Coubertin (503 Ă©lèves)
    • Charles-Baudelaire (433 Ă©lèves)
    • Jean-Rose [PrivĂ©] (640 Ă©lèves)

    RĂ©seau d'Ă©ducation prioritaire Plus (REP+)

    De nombreux établissements sont classés Réseau d'éducation prioritaire Plus (REP+) :

    Ecoles[82]
    • Guynemer (Mater & Elem)
    • Compayre 1 & 2 (Mater & Elem)
    • Saint ExupĂ©ry (Mater & Elem)
    • Alain (Mater)
    • Alain 1 & 2 (Elem)
    • Jeanne d'Albret (Mater)
    • Alembert (Mater)
    • Condorcet (Mater)
    • Condorcet 1 & 2 (Elem)
    Collèges[83]
    • Henri Dunant
    • Albert Camus
    • Beaumarchais (REP seulement)

    Les collèges Camus et Beaumarchais proposent tous deux une section SEGPA.

    Enseignement supérieur

    Du côté universitaire, la ville possède un IUT (annexe de l'Université Paris-Est) qui propose de nombreuses licences professionnelles et DUT. De même la grande majorité des lycées propose des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) dans les domaines scientifiques et littéraires dont une classe littéraire supérieure Hypokhâgne. De nombreux BTS y sont également enseignés. L'université de secteur de la ville est celle de Paris-Est Marne-la-Vallée.

    Enseignement supérieur public

    • UniversitĂ© Paris-Est Marne-la-VallĂ©e (I.U.T de Meaux) : 21 Licences professionnelles et 8 DUT.
    • UniversitĂ© inter-âge (Bâtiment du Luxembourg)
    • LycĂ©e Pierre-de-Coubertin : 2 Classes prĂ©paratoires scientifiques et 4 BTS.
    • Jean-Vilar : 1 Classe prĂ©paratoire littĂ©raire et 2 BTS.
    • LycĂ©e Henri-Moissan : 3 Classes prĂ©paratoires scientifiques et 1 BTS.

    Enseignement supérieur privé

    • LycĂ©e Bossuet : Classes LittĂ©raires SupĂ©rieures (Hypokhâgne-Khâgne)

    Santé

    La ville dispose d'un hôpital régional et d'une clinique.

    Justice, sécurité, secours et défense

    Le présidial (XVIe siècle) a précédé le tribunal, tous deux hébergés à l'étage de l'ancien château des comtes de Brie et de Champagne.

    Dans les parties basses, des cellules collectives y étaient aménagées alors qu'une tour abritait des cachots. La prison des femmes était dans un bâtiment séparé. Le transfert de la prison, place Henri-IV, eut lieu au début des années 1850 ; celui du palais de justice (actuellement Conseil départemental) dans la première moitié des années 1880. Un siècle plus tard, la Cité administrative l'accueillait (1987).

    La commune accueille :

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants sont appelés les Meldois. Ils peuvent également être nommés les Meldusiens ou, par dérision, les Miauleux[84].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[85] - [Note 10].

    En 2020, la commune comptait 55 709 habitants[Note 11], en augmentation de 4,08 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6 8606 6486 5737 3758 5377 8099 0009 3829 900
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    10 49110 76211 34311 20211 73912 52512 29112 83313 520
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    13 69013 92113 60013 54114 19014 16914 42914 22316 767
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    22 25130 16742 24345 00548 30549 42148 84252 22554 331
    2020 - - - - - - - -
    55 709--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[58] puis Insee Ă  partir de 2006[86].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Le Spectacle Historique de Meaux, annuel depuis 1982 (en juin : les 2e, 3e et 4e vendredi et samedi soir ; en juillet : les trois premiers samedis ; en aoĂ»t : le dernier vendredi et samedi ; en septembre : les 3 premiers samedis).
    • Les MUZIK'ELLES : festival musical au fĂ©minin (dernier week-end de septembre).
    • La Foire d'Automne de Meaux, transformĂ©e en Foire gourmande de NoĂ«l (dĂ©but dĂ©cembre) depuis 2011.
    • Éclats d’Arts : festival consacrĂ© aux pratiques artistiques dans toute la ville (expositions, théâtre, musique, cinĂ©ma...). Il a lieu tous les ans de dĂ©but mai Ă  dĂ©but juin.
    • La Braderie (premier dimanche de juillet).

    Sports

    Des activités sportives très diverses sont présentes à Meaux.

    La gymnaste Marine Boyer (JO de Rio 2016) commence le sport-Ă©tude avec l'Ă©quipe de Meaux.

    MĂ©dias

    Cultes

    Le diocèse de Meaux catholique est l'un des diocèses de la Province ecclésiastique de Paris. Il correspond au département de Seine-et-Marne.

    Meaux possède une A.C.I, rue Paul Barennes, une salle du royaume des témoins de jehovah, avenue Gallieni, une église protestante baptiste, avenue Henri Dunant et une chapelle de la foi, rue Pascal.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2017, le nombre de mĂ©nages fiscaux de la commune Ă©tait de 21 784 (dont 49 % imposĂ©s), reprĂ©sentant 53 634 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 18 470 euros[87].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone Ă©tait de 22 228, occupant 22 240 actifs rĂ©sidants.

    Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 62 % contre un taux de chômage de 11,6 %.

    Les 26,4 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,9 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 4,1 % de retraités ou préretraités et 11,4 % pour les autres inactifs[88].

    Entreprises et commerces

    En 2017, le nombre d'Ă©tablissements actifs Ă©tait de 1 450 dont 2 dans l'agriculture-sylviculture-pĂŞche, 90 dans l’industrie, 134 dans la construction, 1 008 dans le commerce-transports-services divers et 216 Ă©taient relatifs au secteur administratif[89].

    Ces Ă©tablissements ont pourvu 20 279 postes salariĂ©s.

    En 2019, 753 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 564 individuelles.

    Meaux possède deux zones industrielles qui, sur 135 hectares, au nord et au sud de la ville, regroupent 250 entreprises et plus de 2500 emplois. Une zone artisanale (la ZA des platanes) est Ă©galement implantĂ©e Ă  l'Est de la ville et regroupe 143 entreprises et 1046 emplois sur 22,5 hectares. La ville accueille Ă©galement six marchĂ©s chaque semaine. Une Zone d'activitĂ© Intercommunale d'importance, le Parc d'ActivitĂ©s du Pays de Meaux (PAPM), est le dernier projet visant Ă  Ă©tendre les activitĂ©s Ă©conomiques de la ville. En effet il rassemble des commerces, grande-distribution, plateformes logistiques ainsi qu'un CFA. Le PAPM est situĂ© sur le tracĂ© de la dĂ©viation de l'axe nord-sud de la ville, rĂ©parti entre les communes de Villenoy, Meaux et Chauconin-Neufmontiers[90].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Remparts gallo-romains.

    La ville expose notamment :

    • les remparts gallo-romains ;
    • le vieux chapitre (XIIIe siècle) anciens palais des chanoines de la cathĂ©drale, la dĂ©nomination " vieux chapitre " est un nom local, traditionnel ;
    • le jardin Bossuet (XVIIe siècle) et le jardin des remparts. Le jardin reprenant le dessin d'une mitre est attribuĂ© Ă  Le NĂ´tre. Il se prĂ©sente actuellement tel qu'il fut restaurĂ© en 1910 (de cette Ă©poque date le rocher romantique posĂ© au centre du bassin). Les remparts amĂ©nagĂ©s en jardins suspendus, abritent le cabinet de travail de Bossuet.

    Monuments religieux

    La ville a été largement marquée par l'histoire religieuse et conserve encore d'autres édifices religieux :

    • la citĂ© Ă©piscopale incluant la cathĂ©drale Saint-Étienne, rue Bossuet, (visite virtuelle et visite par thèmes ; XIIe et XVe siècles) et le palais Ă©piscopal avec chapelle (XIIe et XVIe siècles) ;
    • L'Ă©glise Notre-Dame-du-MarchĂ©, rue Madame Dassy ;
    • L'Ă©glise Saint-Damien, rue Beaumarchais (Beauval) ;
    • L'Ă©glise Saint-Jean-de-Bosco, avenue Henri Dunant ;
    • L'Ă©glise Saint-Nicolas, rue du Faubourg Saint-Nicolas ;
    • La chapelle des sĹ“urs Augustines, rue du Faubourg Saint-Nicolas ;
    • La chapelle du couvent de la Visitation, rue du Tivoli (collège Sainte-Marie) ;
    • La chapelle de l'ancien hĂ´pital Jean Rose, puis ancien sĂ©minaire, rue Saint-RĂ©my ;
    • La chapelle des sĹ“urs Saint-Joseph de Cluny, rue Saint-RĂ©my ;
    • La chapelle du SacrĂ©-CĹ“ur, rue de la Visitations (LycĂ©e Bossuet) ;
    • la chapelle de l'ancien SĂ©minaire de Chaage (dite Chapelle Art dĂ©co, datant des annĂ©es 1930) ;
    • La chapelle de l'hospice, rue de Chaage ;
    • Le temple protestant, place du Temple et rue du Faubourg Saint-Nicolas.

    HĂ´tels particuliers

    La ville possède également de nombreux hôtels particuliers du XVIe siècle et XVIIe siècle, dont :

    • l'hĂ´tel MacĂ© de Montoury,
    • l'hĂ´tel Passelaigue,
    • l'hĂ´tel de la Sirène,
    • l'hĂ´tel PrĂ©vost de LongpĂ©rier,
    • l'hĂ´tel Marquelet de la Noue,
    • l'ancien hĂ´tel Dassy (centre Saint-Étienne, actuels appartements).
    • Le château Frot, actuel conservatoire de musique, de style Mansart, cours Pinteville.
    • La cathĂ©drale Saint-Étienne.
      La cathédrale Saint-Étienne.
    • La cathĂ©drale.
      La cathédrale.
    • Le vieux chapitre.
      Le vieux chapitre.
    • Le palais Ă©piscopal et le jardin Bossuet.
      Le palais Ă©piscopal et le jardin Bossuet.
    • Remparts de Meaux.
      Remparts de Meaux.
    • Tour des ArbalĂ©triers.
      Tour des Arbalétriers.
    • Portail monumental 18e (rue de la Cordonnerie).
      Portail monumental 18e (rue de la Cordonnerie).
    • Le conservatoire.
      Le conservatoire.
    • Ancien tribunal (1884).
      Ancien tribunal (1884).
    • Le portail de l'ancienne Ă©glise Saint-Christophe qui est aujourd'hui en très mauvais Ă©tat.
      Le portail de l'ancienne église Saint-Christophe qui est aujourd'hui en très mauvais état.

    Monuments des XIXe et XXe siècles

    Divers bâtiments datant du XIXe siècle et début du XXe siècle :

    • L'hĂ´tel de ville,
    • la caisse d'Ă©pargne,
    • l'ancien palais de justice (place Henri-IV),
    • l'ancienne prison qui lui fait face,
    • l'ancien théâtre (actuel cinĂ©ma du Majestic), plusieurs maisons bourgeoises de style « ĂŽle-de-France »...

    Autres monuments du XXe siècle

    • La Pierre Collinet, grand ensemble rĂ©alisĂ© par Jean Ginsberg entre 1959 et 1965, Ă©tait constituĂ©e de 6 barres de 15 Ă©tages chacune (environ 300 logements) et de trois tours de 22 Ă©tages. Ce projet est venu se substituer au projet de ville radieuse prĂ©vu non loin de lĂ , Ă  Beauval, par l'architecte Le Corbusier. Les barres, d'abord baptisĂ©es A, B, C, D, E, F, puis renommĂ©es de noms floraux (Acacia, Bleuet, Capucine, Dahlia, Eglantine et Fougère), avaient Ă©tĂ© Ă©difiĂ©es par l'architecte Jean Ginsberg en collaboration avec Max Tournier entre 1959 et 1965, dans le cadre du programme d'amĂ©nagement de la RĂ©gion parisienne dit des « 3M » (Meaux, Melun, Montereau). Le grand ensemble, après quelques rĂ©habilitations survenues dans les annĂ©es 1970-80, a Ă©tĂ© dĂ©moli, sous l'impulsion notamment du maire actuel, Jean-François CopĂ©. La dernière barre, Fougère, a Ă©tĂ© dĂ©truite en , nĂ©cessitant 215 kg d'explosifs et 1 030 dĂ©tonateurs. La Pierre Collinet a Ă©tĂ© dĂ©finitivement dĂ©truite le , Ă  15 heures de l'après-midi avec la destruction programmĂ©e de ses trois dernières tours (Iris, Hortensia et GenĂŞt).

    Les barres sont remplacées par des résidences et des petites maisons[91].

    • L'Espace culturel Charles-Beauchart est un théâtre et mĂ©diathèque conçue par Jacques Ripault dans un style architectural nĂ©o-moderne.

    Lieux de mémoire de la Première Guerre mondiale

    La Liberté éplorée (dite « Le Monument américain »), sur la route allant à Varreddes.
    • La LibertĂ© Ă©plorĂ©e, de Frederick William MacMonnies, plus connue sous les noms populaires de « monument amĂ©ricain » ou de « monument de Varreddes », statue colossale de 22 mètres de haut Ă©rigĂ©e sur une hauteur au nord-est de la ville le long de la route menant Ă  Varreddes, par une souscription amĂ©ricaine Ă  la mĂ©moire des Français morts lors de la Première Bataille de la Marne[92] - [93] Elle a Ă©tĂ© inaugurĂ©e en 1932 lors d'une cĂ©rĂ©monie oĂą Ă©taient notamment prĂ©sents le prĂ©sident de la RĂ©publique, Albert Lebrun, et le prĂ©sident du Conseil Édouard Herriot.
      La statue est implantée au point représentant l'avancée maximale des armées allemandes alors que celles-ci avançaient vers Paris, en .
      Lors d'un violent orage intervenu le , la statue, restaurée en 2012, a été foudroyée et la tête de l'allégorie est tombée[94]. Elle est restaurée pour les cérémonies du [95]
    • Le MusĂ©e de la Grande Guerre du pays de Meaux, musĂ©e consacrĂ© Ă  la Première Guerre mondiale, et spĂ©cialement aux deux batailles de la Marne (1914 et 1918), est inaugurĂ© Ă  proximitĂ© du Monument amĂ©ricain le [96].

    Curiosités et autres points d'intérêt

    Le pont du Marché et la Marne.
    La maison au boulet russe.
    • Le barrage : structure mĂ©tallique sur la Marne, Ă  la limite entre Meaux et Villenoy (proche du centre-ville).
    • Le jardin des Trinitaires : promenade plantĂ©e de peupliers d'Italie centenaires, le long de la Marne, face Ă  la gare.
    • Le canal Cornillon : canal ancien (attestĂ© en 1235 dans le capitulaire de Thibaut de Champagne), coupant la boucle de la Marne, et conservant en partie les traces des anciennes fortifications du quartier du MarchĂ©. Son Ă©cluse datant de la fin du XVIIIe siècle et restaurĂ©e vers 1995, s'est Ă©croulĂ©e en octobre 2006.
    • Halle mĂ©tallique, dite halle aux fromages, place du MarchĂ© (1879).
    • Le pont du MarchĂ©.
    • Le boulet russe : boulet datant de la guerre de 1814 restĂ© fichĂ© dans la façade sud de l'immeuble qui abrite actuellement les locaux de la MAAF, dans le quartier du MarchĂ©, face Ă  la halle mĂ©tallique.
    • Le vieux cimetière : quelques tombes anciennes intĂ©ressantes, dont le tombeau du gĂ©nĂ©ral NoĂ«l Raoult, enfant du pays s'Ă©tant illustrĂ© sous le règne de NapolĂ©on III, mort au tout dĂ©but de la guerre de 1870.
    • Puits artĂ©siens (bouche Ă  eau en ville).
    Patrimoine disparu
    Moulin sur la Marne (photo du 10 septembre 1916), disparu aujourd'hui.
    • Édifice de spectacle gallo-romain (rue Camille-GuĂ©rin) : fouillĂ© dans les annĂ©es 1990 et rĂ©enseveli depuis.
    • Forum et thermes gallo-romains. SituĂ©s dans le quartier Saint-Faron. AttestĂ©s lors de travaux de voirie.
    • Le château des comtes de Brie et de Champagne.
    • Les moulins du pont du MarchĂ©.
    • Les moulins de l'Ă©chelle.
    • L'Ă©glise Saint-Christophe. Il ne reste qu'un portail en mauvais Ă©tat (rue du Grand Cerf)
    • L'Ă©glise Saint-Faron (dĂ©truite au XIXe siècle ?), abritant le tombeau du saint, ainsi que le tombeau monumental dit d'Ogier le Danois
    • L'abbaye Sainte-CĂ©line (faubourg Saint-Nicolas).
    • L'abbaye Saint-Faron.
    • Notre-Dame de Chaage (Xe-?), Ă©tait situĂ©e au sud de l'Ă©difice de spectacle[97]. Elle a peut-ĂŞtre d'abord Ă©tĂ© simple chapelle ? Puis Ă©tablissement religieux, citĂ© comme abbaye. Lors des invasions Vikings, a abritĂ© les reliques de saint MĂ©lor[98] et saint Josse[99]. En 1005, devient une possession du chapitre[100]. RĂ©formĂ©e au plus tard en 1135[99] (archives prĂ©datant disparues), date Ă  laquelle des chanoines rĂ©guliers de Saint-Victor s'y installent[101].

    Meaux dans les arts et la culture

    Meaux a inspiré quelques peintres, tels Albert Lepreux (1868-1959), peintre post-impressionniste, et le peintre polonais Zygmunt Waliszewski (1897–1936), également post-impressionniste.

    Spécialités gastronomiques

    Brie de Meaux.

    Meaux a fait sa spécialité d'un fromage à pâte molle célèbre, le brie de Meaux, ainsi que d'une moutarde à l'ancienne (c'est-à-dire à gros grains) : la moutarde de Meaux. Meaux donne encore son nom à une variété de carottes, à une pomme, à une variété de fraises (plus cultivée), à une rose, à des cornichons verts fins et une salade. Il y a quelques années les pâtissiers de la ville ont créé un gâteau, et un chocolat, tous deux connus sous la dénomination « pavés de Meaux ».

    La ville reste tout de même réputée essentiellement pour deux spécialités gastronomiques, situées bien devant toutes les autres : son brie et sa moutarde, bien qu'en 2015, les fromageries meusiennes de Cousances-lès-Triconville, Raival et Biencourt-sur-Orge, situées dans l'aire géographique de la production du lait et de la fabrication du fromage de Brie de Meaux (AOC et AOP)[102] fabriquent 70 % de la production française de ce fromage[103].

    Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux

    Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux
    Le musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux.

    Fort d'une collection unique en Europe, le musée de la Grande Guerre du pays de Meaux propose une vision nouvelle du premier conflit mondial (1914-1918), à travers une scénographie innovante illustrant les grandes mutations et bouleversements de la société qui en ont découlé.

    Musée Bossuet

    Musée Bossuet de Meaux.

    Situé dans un palais épiscopal occupé du XIIe au XVIIe siècle, le musée Bossuet offre une collection municipale de peintures anciennes et de sculptures.

    Religieux

    Politique

    • Guillaume-BenoĂ®t Houdet (° 1744 - † 1812) - DĂ©putĂ©-maire de Meaux en 1789. Juriste
    • La Fayette (° 1757 - † 1834) - DĂ©putĂ©-maire de Meaux. GĂ©nĂ©ral et homme politique français et amĂ©ricain
    • Dr François Dufraigne (° 1822 - † 1901) - MĂ©decin et homme politique français : maire de Meaux en 1884, sĂ©nateur de Seine-et-Marne en 1885
    • Lionel Jospin (° 1937) - A Ă©tĂ© lycĂ©en Ă  Meaux. Homme politique français
    • Jean-François CopĂ© (° 1964) - Maire de Meaux. Homme politique français

    Arts

    Sciences

    Sports

    Autres

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Logo de Meaux.
    Blason de Meaux Blason
    Parti de gueules et de sinople à la lettre M onciale d'or brochant sur le parti, au chef d'azur semé de fleurs de lis d'or.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    La ville de Meaux est dotée d'un slogan, visible sur le logo de la commune (voir à droite) : « Meaux : Fiers de notre histoire ».

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Meaux », p. 781–812
    • MickaĂ«l Wilmart, Meaux au Moyen Ă‚ge. Une ville et ses hommes du XIIe au XVe siècle, Montceaux-lès-Meaux, Éditions Fiacre, 2013.
    • Antoine-Étienne Carro, Histoire de Meaux et du pays meldois, 1868. RĂ©impressions : Laffitte Reprints, Marseille 1976 & Librairie HonorĂ© Champion, Paris 1989.
    • Georges Gassies, Le Pont et les Moulins de Meaux, Meaux, 1927 - rĂ©imprimĂ© en 1985 aux Presses du Village (facsimilĂ©).
    • Jacques HĂ©rissay, Les Massacres de Meaux, Librairie AcadĂ©mique Perrin, Paris, 1935.
    • Mgr Romain, Meaux citĂ© de Bossuet, imprimĂ© Ă  Lyon, 1952.
    • Robert Perreau, Bibliographie de Meaux et de Coulommiers, Ă©ditions Perreau, Meaux, 1969.
    • Claude Mettra, Meaux, vingt siècles d'histoire, Ă©ditions Actica, Paris, 1977.
    • Georges Gassies, Histoire de Meaux, des origines Ă  la fin du Moyen Ă‚ge, posthume, Ă©d. SociĂ©tĂ© littĂ©raire et historique de la Brie.
    1. Des origines Ă  la fin du Moyen Ă‚ge, 1982.
    2. De la Renaissance au Second Empire, 1983.
    • SociĂ©tĂ© littĂ©raire et historique de la Brie, Dictionnaire topographique et historique des rues de Meaux (3 tomes) :
    1. La vieille ville rive droite, Ă©ditions SLHB, Meaux, 1988
    2. Le Quartier du Marché, éditions SLHB, Meaux, 1992
    3. Faubourgs et nouveaux quartiers, Ă©ditions SLHB, Meaux, 1999
    • Damien Blanchard, Meaux, coll. « MĂ©moire en images », Ă©ditions Alan Sutton, Saint-Cyr-sur-Loire, 1998.
    • Patrice Croisy, Bibliographie de Meaux, Meaux, 2006-2010.
    • Judith Förstel et alii, Meaux patrimoine urbain, Somogy Éditions d'art, Paris, 2013

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    5. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    6. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    7. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    8. Eberlé est mentionné comme directeur de l'Orphéon de Meaux dans l'article : « Une fête à Meaux », Le Petit Parisien, no 13386,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le ); sur Gallica.
    9. Le projet Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux s'inscrit dans ces faits
    10. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
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    94. Sébastien Roselé, « Meaux : foudroyée il y a deux ans, la statue du mémorial américain retrouvera sa tête pour le 11 Novembre : Offerte par les Américains il y a 91 ans, cette sculpture monumentale de 26 mètres de haut, frappée par un éclair en juin 2021, sera refaite à neuf pour les cérémonies du prochain 11 Novembre. Les travaux commencent ces jours-ci », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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