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La Ferté-sous-Jouarre

La Ferté-sous-Jouarre est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

La Ferté-sous-Jouarre
La Ferté-sous-Jouarre
L'hĂ´tel de ville.
Blason de La Ferté-sous-Jouarre
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Meaux
Intercommunalité CA Coulommiers Pays de Brie
Maire
Mandat
Ugo Pezzetta
2020-2026
Code postal 77260
Code commune 77183
DĂ©mographie
Gentilé Fertois
Population
municipale
9 672 hab. (2020 en augmentation de 0,62 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 961 hab./km2
Population
agglomération
11 859 hab. (2020)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 56′ 37″ nord, 3° 07′ 45″ est
Altitude Min. 50 m
Max. 181 m
Superficie 10,06 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine La Ferté-sous-Jouarre
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Ferté-sous-Jouarre
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives 5e circonscription de Seine-et-Marne
Localisation
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La Ferté-sous-Jouarre
Liens
Site web https://www.la-ferte-sous-jouarre.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    Représentations cartographiques de la commune
    Localisation dans le département de Seine-et-Marne.
    Localisation dans le département de Seine-et-Marne.
    Avec les communes environnantes
    Avec les communes environnantes
    1 : localisation dans le département de Seine-et-Marne. ; 2 : avec les communes environnantes.
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    SituĂ©e Ă  68 km au nord-est de Paris, La FertĂ©-sous-Jouarre est localisĂ©e au confluent de la Marne et du Petit Morin, aux confins de la Brie et de la Champagne.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de La Ferté-sous-Jouarre
    Ussy-sur-Marne Chamigny
    Sept-Sorts La Ferté-sous-Jouarre Reuil-en-Brie
    Jouarre

    GĂ©ologie et relief

    L'altitude de la commune varie de 50 mètres Ă  181 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant Ă  environ 63 mètres d'altitude (mairie)[1]. Elle est classĂ©e en zone de sismicitĂ© 1, correspondant Ă  une sismicitĂ© très faible[2].

    RĂ©seau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier de La Ferté-sous-Jouarre.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de cinq cours d'eau référencés :

    Par ailleurs, son territoire est également traversé par l'aqueduc de la Dhuis.

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 10,05 km[9].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[10].

    La commune fait partie du SAGE « Petit et Grand Morin », approuvĂ© le . Le territoire de ce SAGE comprend les bassins du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2)[11]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurĂ©s par le syndicat Mixte d'AmĂ©nagement et de Gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin, qualifiĂ© de « structure porteuse »[12].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,8 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,7 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,4 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 721 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : -2,9 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,7 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[13].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[14]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[13]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂ®tre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[15]. Cette Ă©volution peut ĂŞtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă  51 km Ă  vol d'oiseau[16], oĂą la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[17] Ă  11,6 °C pour 1991-2020[18].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Ferté-sous-Jouarre comprend deux ZNIEFF de type 2[Note 2] - [19] - [Carte 1] :

    • les « RĂ» des Effaneaux et boisements associĂ©s » (393,21 ha), couvrant 5 communes dont 1 dans Paris et 4 en Seine-et-Marne[20] ;
    • la « vallĂ©e du Petit Morin de Verdelot Ă  la Ferte Sous-Jouarre » (4 988,89 ha), couvrant 15 communes du dĂ©partement[21].

    Urbanisme

    La Ferté-sous-Jouarre vue du ciel.

    Typologie

    La FertĂ©-sous-Jouarre est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 3] - [22] - [23] - [24]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de La FertĂ©-sous-Jouarre, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 3 communes[25] et 11 859 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[26] - [27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[28] - [29].

    Lieux-dits et Ă©carts

    La commune compte 124 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[30] dont Condetz, le Limon, Favières, Bécard, Morintru (partagé avec Ussy-sur-Marne), les Bondons, une petite partie de Courcelles-sous-Jouarre (hameau de Jouarre).

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (38,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (37,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (38,9% ), forêts (30,4% ), terres arables (27,1% ), zones agricoles hétérogènes (2,7% ), prairies (1 %)[31].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[32] - [33] - [Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 4 992, alors qu'il Ă©tait de 4 763 en 2013 et de 4 395 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 82,1 % étaient des résidences principales, 4,1 % des résidences secondaires et 13,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 46,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 50,2 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à La Ferté-sous-Jouarre en 2018 en comparaison avec celle de Seine-et-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,1 %) supérieure à celle du département (2,9 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 49,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (49,7 % en 2013), contre 61,8 % pour la Seine-et-Marne et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à La Ferté-sous-Jouarre en 2018.
    Typologie La Ferté-sous-Jouarre[I 1] Seine-et-Marne[I 4] France entière[I 5]
    RĂ©sidences principales (en %) 82,1 90,3 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 4,1 2,9 9,7
    Logements vacants (en %) 13,8 6,8 8,2

    Planification de l'aménagement

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[34]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].

    Voies de communication et transports

    La commune possède une gare en centre-ville (La Ferté-sous-Jouarre) desservie par la ligne P du Transilien sur l'axe Paris - Château-Thierry et par certains TER Grand-Est/Vallée de la Marne. En 2012, la gare était la troisième plus empruntée sur la branche nord de la ligne, après Paris-Est et Meaux. Sa fréquentation est en constante augmentation.

    La gare SNCF de la ville concentre de nombreuses correspondances en bus qui traversent l'ensemble de ses quartiers et les villages alentour. Sa gare routière et ferroviaire (SNCF) et ses gares routières scolaires (La Rochefoucauld/Les Glacis/Beckett) font de la ville un pĂ´le majeur de transport secondaire dans le dĂ©partement. En 2011, les lignes des 2 rĂ©seaux de bus recensaient près de 7 000 dĂ©placements chaque jour[35], quant Ă  la ligne P, près de 5 000 dĂ©placements[36] (montĂ©e/descente) par jour Ă©taient comptabilisĂ©s sur cette gare.

    La commune possède 13 lignes régulières, dont les lignes Express 62 et 67 du réseau de bus Brie et 2 Morin, auxquelles s'ajoutent également 3 lignes scolaires (31S, 34S, 56S) du même réseau. La commune est aussi desservie par une ligne du réseau de bus Meaux et Ourcq, la ligne 61.

    RĂ©seau de bus Brie et 2 Morin

    RĂ©seau de bus Meaux et Ourcq

    Toponymie

    Après s'être appelée Firmitas Anculfi elle prend le nom de Ferté-Ausculphe, puis Condé-la-Ferté, La Ferté-Ancoul ou La Ferté-Aucoul voire Ferté-Aucol ou La Ferté-au-Col avant de prendre en 1789 le nom de La Ferté-sur-Morin, La Ferté-sur-Marne et enfin La Ferté-sous-Jouarre[37] - [38].

    Le toponyme La Ferté est issu de l'ancien français ferté qui procède lui-même du latin firmitas / firmitate et qui signifie généralement « place forte » ou « château fort ».

    La Ferté-sous-Jouarre a perdu le nom de son bâtisseur, un chef franc dénommé Anculfus. Les premières appellations de la ville font mention de ce fondateur : Ferté-Ausculphe, Ferté-Ancoul, Ferté-Aucoul et Ferté-Aucol.

    Histoire

    Moyen Ă‚ge

    Au XIe siècle la plus grande partie de la ville se trouvait sur la rive gauche de la Marne et formait la paroisse Saint-Étienne-de-Condé et la partie sur la rive droite la paroisse Saint-Nicolas, qui était la chapelle d'origine du château.

    Au début du XIIe siècle, il y avait à La Ferté un hôtel-Dieu dédié à saint Léonard et une léproserie qui était située hors de la ville.

    Temps modernes

    Jusqu'au milieu du XVIe siècle, l'histoire de La Ferté ne présente aucun fait notable. À cette époque les protestants y étaient très nombreux et la ville prit parti pour le prince de Condé qui était leur seigneur. En , un synode fut tenu dans la ville, qui réunit 45 ministres de la religion réformée venus de la Champagne, de la Brie, de la Picardie, du Vexin français et de l'Île-de-France. En 1590, la ville est prise par les troupes catholiques de Charles duc de Mayenne, puis à la fin de cette même année, elle revient dans le giron protestant après qu'une rançon de 400 écus fut payée au capitaine commandant les troupes des ligueurs.

    Révolution française et Empire

    Le , Louis XVI et sa famille revenant de Varennes s'arrêtèrent à La Ferté.

    Après la bataille de Saint-Dizier, durant la campagne de France, l'armĂ©e française en retraite passe Ă  La FertĂ© le et les Russes au nombre de 25 000 ou 30 000 y arrivent le lendemain. Ils quittent la ville le 12 pour Montmirail ou ils subissent une dĂ©faite. Le NapolĂ©on est Ă  La FertĂ© avec 20 000 hommes de sa garde et 4 000 prisonniers. Le 16 il y passe 50 000 Français puis la ville est calme jusqu'au 28 fĂ©vrier oĂą les Russes et les Prussiens venant de Château-Thierry envahissent de nouveau La FertĂ© et Ă©tablissent un camp entre La Barre et Ussy. Le , l'Empereur arrive sur les hauteurs de Venteuil et couche Ă  Jouarre. Pendant ce temps les AlliĂ©s s'Ă©loignent et l'armĂ©e Française prend sa place. Le , NapolĂ©on et son Etat-major traversent la ville et se dirigent sur Château-Thierry. Le , 50 000 Français, en retraite, retraversent La FertĂ© devant l'ennemi, qui prend la ville et les faubourgs le . De cette date jusqu'Ă  l'abdication de NapolĂ©on de nouvelles troupes ennemies passent continuellement et une partie de la ville est pillĂ©e.

    Guerre de 1870

    Lors de la guerre franco-allemande de 1870, une grande partie des armées allemandes, se dirigeant sur Paris, passent à La Ferté venant de Châlons et de Metz et la ville fut occupée militairement.

    Première Guerre mondiale

    La ville a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le [39].

    Seconde Guerre mondiale

    En 1938 et pendant la bataille de France de , une partie importante du Grand quartier général de l'armée de terre est installée au château des Bondons (cabinets du général Alphonse Georges, adjoint du général Gamelin chargé du front du Nord-Est, et du major général, le général Bineau, aides-majors généraux, les 1er, 2e, 3e et 4e bureaux, les bureaux du courrier et du personnel, les troupes de garde, du train et des transmissions).

    L'industrie meulière

    Capitale mondiale de la pierre meulière, La Ferté-sous-Jouarre est mondialement connue jusqu'au XIXe siècle grâce à la dureté exceptionnelle de la pierre extraite dans ses carrières, qui alimente les moulins du monde entier. Aujourd'hui encore, on retrouve des pierres à pain fertoises dans toute l'Europe mais aussi en Amérique… et jusqu'en Nouvelle-Zélande. Car le pain, nourriture essentielle de tous les temps, est composé de farine qui doit être broyée. Grâce à une très bonne qualité de pierre, La Ferté-sous-Jouarre développe un savoir-faire de réputation dans la meulerie.

    Après la Révolution française, la libéralisation des terrains accentue l'essor de ce métier. On abandonne progressivement la fabrication de meules « monolithes », c'est-à-dire constituées d'un seul bloc de pierre, pour appliquer la technique de « meules à l'anglaise », constituées de plusieurs morceaux de choix de pierre, les « carreaux ». On extirpe ces pierres de toutes les collines environnantes de La Ferté-sous-Jouarre : Tarterel, le bois de la Barre… Cette industrialisation voit son apogée au XIXe siècle.

    La FertĂ©-sous-Jouarre, Ă  cette Ă©poque, compte 23 entreprises ; la production annuelle atteint 1000 Ă  1200 meules et 80 Ă  100 000 carreaux qui partent par bateau, puis par chemin de fer, dans le monde entier.

    Les entreprises Gueuvin-Bouchon-Dupety-Orsel, Gilquin, Ladeuil, Roger, Fauqueux… ont beaucoup participé à la prospérité de la ville.

    [réf. nécessaire]

    Le grand service des arts industriels, offert en cadeau diplomatique au prince autrichien Klemens de Metternich en 1836, inclut une assiette peinte par Jean-Charles Develly représentant l'« Exploiton de la Meulière à la Ferté sous Jouarre (Travaux d'Extraction) »[40].

    Vers 1860, de grands moulins industriels apparaissent et utilisent un nouveau système de mouture. De nombreuses petites minoteries, victimes de cette concurrence, ferment progressivement. Le commerce des meules de pierre s'effondre lentement.

    En 1881, de cette crise naît la Société Générale Meulière, fusion de 9 sociétés fertoises, qui n'arrête pas le déclin. Les ouvriers meuliers épuisés par un travail très laborieux (l'espérance de vie ne dépassant pas 45 ans) lancent une longue grève en 1910 ; puis en 1914 commence la Première Guerre mondiale qui achève la chute de cette industrie.

    Depuis 2003, le conseil général de Seine-et-Marne et la municipalité de La Ferté-sous-Jouarre ont ouvert au public l'« espace naturel sensible du bois de la Barre » qui offre un parcours pédagogique pour découvrir la faune, la flore et bien sûr le travail réalisé sur cette pierre extraite de cette terre. Plusieurs rues dans la ville rappellent cette industrie : rue du Port-aux-Meules, rue des Carreaux, rue des Carriers, rue des Meulières, rue des Rayonneurs, etc.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Meaux du département de Seine-et-Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la cinquième circonscription de Seine-et-Marne.

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de La Ferté-sous-Jouarre[41]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, La Ferté-sous-Jouarre devient le bureau centralisateur de ce canton, qui est modifié, passant de 19 à 47 communes.

    Intercommunalité

    La ville était le siège du district rural de la Ferté-Sous-Jouarre créé en 1970 et qui regroupait alors 18 communes. Fin 2001, ce district se transforme et dévient la communauté de communes du Pays fertois.

    En 2017, la nouvelle la communauté de communes du Pays de Coulommiers (résultant de la fusion, la , de la première communauté de communes du Pays de Coulommiers et de la communauté de communes de la Brie des moulins) envisage sa fusion avec la communauté de communes du Pays fertois afin d'augmenter les ressources de cette nouvelle structure, devenue une communauté d'agglomération et bénéficiant à ce titre de dotations plus élevées de l'État, tout en ayant une possibilité de négociation plus équilibrée avec Val d'Europe Agglomération et la communauté d'agglomération du pays de Meaux[42] - [43].

    La commission dĂ©partementale de coopĂ©ration intercommunale (CDCI) du , après avoir recueilli celui des conseils municipaux, donne un avis favorable Ă  cette fusion[44], qui est entĂ©rinĂ©e par le prĂ©fet en dĂ©cembre, permettant ainsi la crĂ©ation de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Coulommiers Pays de Brie le , regroupant 43 communes (dont La fertĂ©-sous-Jouarre) et 75 900 habitants[45].

    Tendances politiques et résultats

    Au second tour des Ă©lections municipales de 2014 en Seine-et-Marne, la liste DVD menĂ©e par le maire sortant Ugo Pezzetta obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, avec 1 684 voix (53,63 %, 23 conseillers municipaux Ă©lus dont 11 communautaires), devançant largement les listes menĂ©es respectivement par[46] :
    - Nathalie Pierre (PS-PCF-EELV (1 120 voix, 35,66 %, 5 conseillers municipaux Ă©lus dont 2 communautaires) ;
    - Joëlle Charlier (DVD, 336 voix, 10,70 %, 1 conseiller municipal élu).
    Lors de ce scrutin, 44,87 % des Ă©lecteurs se sont abstenus.

    Au premier tour des Ă©lections municipales de 2020 en Seine-et-Marne, la liste DVD (LR, UDI) menĂ©e par le maire sortant Ugo Pezzetta obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s avec 1 624 voix (75,95 %, 26 conseillers municipaux Ă©lus dont 7 communautaires), devançant très largement celle menĂ©e par Fathi Ben Farah (DVG, 514 voix, 24,04 %, 3 cnseillers municipaux Ă©lus dont 1 communautaire).
    Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 62,01 % des électeurs se sont abstenus[47].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[48]
    Période Identité Étiquette Qualité
    mai 1945 avril 1961 Henri RĂ©aubourg
    avril 1961 mars 1971 Pierre Chiron
    mars 1971 mars 1977 Jean Demage
    mars 1977 mars 1983 JĂ©rĂ´me Bevilacqua PCF MĂ©decin
    mars 1983 mars 2001 Bernard Doumeizel RPR Notaire associé
    mars 2001 août 2011[51] Marie Richard PS Haut fonctionnaire[52]
    Conseillère régionale d'Île-de-France (1998 → 2015)
    Conseillère générale de La Ferté-sous-Jouarre (2011 → 2015)
    Vice-présidente du conseil général de Seine-et-Marne (2011 → 2015)
    Démissionnaire à la suite de son élection comme conseillère générale
    août 2011[53] - [54] - [55] avril 2014 Nathalie Pierre PS Fonctionnaire territoriale
    avril 2014[56] En cours
    (au 27 mai 2020)
    Ugo Pezzetta UMP → LR
    puis Agir
    Chef d’entreprise
    Conseiller départemental de La Ferté-sous-Jouarre (2015 → )
    Président de la CC du Pays fertois (2016 → 2017)
    Président de la CA Coulommiers Pays de Brie (2018 → )
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[57]

    Politique de développement durable

    La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2010[58].

    Jumelages

    La Ferté-sous-Jouarre est jumelée avec la ville allemande de Zuffenhausen (Bade-Wurtemberg). Les prémices remontent à 1963, mais le comité de jumelage a été officiellement créé en 1976[59].

    En 1960, une délégation de la section de La Ferté-sous-Jouarre des anciens combattants prisonniers de guerre est présente à Munich (Bavière) au congrès de la Confédération internationale des anciens prisonniers de guerre créée en 1946. Lors de ce congrès, des amitiés se lient entre les représentants fertois et les anciens prisonniers de guerre allemands de Zuffenhausen, un faubourg de Stuttgart.

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [60] - [61].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de La Ferté-sous-Jouarre est assurée par la communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [62] - [63] - [64].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[65]. La communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[62] - [66].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [62] - [67].

    Enseignement

    La ville dépend de l'académie de Créteil et de la zone C pour les congés scolaires et dispose 14 établissements allant de la petite enfance à la terminale.

    Petite enfance

    La maison de la petite enfance fait office de crèche.

    Écoles primaires et élémentaires

    En tout, 4 écoles maternelles (dont 1 privée) accueillent les plus jeunes de la petite section au CM2.

    • Maternelles - Docteur-Brau (centre-ville) - Les Petits Meuliers (Pâtis) - Le Petit Prince (le Limon) - privée Sainte-Céline (centre-ville).

    • Primaires - Duburcq (Faubourg) - Le Patis (Patis) - Michel-Fauvet (Le Limon) - Privée Sainte-Céline (centre-ville).

    Enseignement secondaire

    La commune dispose de trois collèges, dont un privé et de deux lycées dont un privé, qui accueillent l'ensemble des élèves de la commune ainsi que celles des 18 autres communes de la communauté de communes du Pays fertois et quelques élèves des communes de Lizy-sur-Ourcq, Meaux et des communes nord de la communauté de communes de la Brie des Morin pour les lycées. Toutefois de nombreux élèves de la commune et de celles du canton se dirigent vers les établissements secondaires de Meaux et Coulommiers qui offrent des formations plus variées.

    • Collèges[68] : - La Rochefoucauld (756 élèves). Établissement le plus important de la ville en termes de capacité. - Privé Sainte-Céline (485 élèves). - Les Glacis (471 élèves).

    • Lycées[69] : - Samuel-Beckett (484 élèves). - Privé Sainte-Céline (255 élèves).

    Enseignement Supérieur

    L'université Paris-Est Marne-la-Vallée fait office d'université de secteur. Basée sur la Cité Descartes à Champs-sur-Marne elle est la plus proche de la ville. La plupart des bacheliers se destinent également vers les établissements de Paris pour les écoles et les universités et dans les lycées de Meaux pour les classes préparatoires, IUT, et BTS. Le lycée public Samuel Beckett accueille depuis 2016 une section BTS comptabilité-gestion en apprentissage.

    Équipements sportifs

    La commune possède plusieurs structures sportives : 4 gymnases (dont celui des Picherettes, aux normes HQE avec tribune de 500 places et mur d'escalade[70]), 2 stades, 1 complexe sportif, une piscine intercommunale, un centre équestre, des courts de tennis..

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[72].

    En 2020, la commune comptait 9 672 habitants[Note 6], en augmentation de 0,62 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 6483 6763 6153 5353 9273 9074 1054 3894 189
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 2644 4824 8044 4994 7714 8594 6494 6704 777
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 8224 8414 9424 5454 7104 6264 7264 8695 015
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    5 4886 2776 8727 0078 2368 5848 9329 0329 504
    2018 2020 - - - - - - -
    9 5869 672-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee Ă  partir de 2006[73].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Course des Meulières : organisĂ©e par l'association Sports et Loisirs Pour Tous, en partenariat avec la municipalitĂ© (en mars).
    • JournĂ©e BD/Manga Ă  la mĂ©diathèque Samuel-Beckett (en avril).
    • Rendez-vous des Auteurs, en septembre.
    • Les dimanches au kiosque : concerts gratuits au kiosque Ă  musique (en juin).
    • Quai des artistes : marchĂ© d'art de professionnels et d'amateurs, deuxième week-end de septembre.
    • Festival des Mains Bleues : spectacles des arts de la rue ayant lieu lors des JournĂ©es europĂ©ennes du Patrimoine (3e week-end de septembre). 5e Ă©dition le .
    • Festival des Belles Histoires[74] : manifestation culturelle dans les communes du canton. Au mois d'octobre.
    • Festival FertĂ© Jazz[75] : festival de jazz. 11ème Ă©dition - du 24 au 26 juin 2022.
    • La FertĂ©-sous-Polar : Ă  l'automne, la mĂ©diathèque Samuel-Beckett reçoit des Ă©crivains, illustrateurs autour de sĂ©ances de dĂ©dicaces, expositions, confĂ©rences et tables rondes autour des littĂ©ratures policières.
    • Les expositions du Centre d'Art de l'ancienne synagogue.
    • LibĂ©ration de La FertĂ©-sous-Jouarre : reconstitution militaire de la Seconde Guerre mondiale, avec camp US, français, anglais, allemands, exposition de vĂ©hicules d'Ă©poques et dĂ©filĂ©. OrganisĂ© le weekend du 27 aoĂ»t ou 1er weekend de septembre.

    Économie

    La Ferté-sous-Jouarre appartient à La communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie.

    Par la loi de , l'État transfère aux communautés de communes des compétences obligatoires dont le développement économique. Il s'agit notamment de l'aménagement, l'entretien et la gestion de toutes les zones d'activités futures (industrielles, commerciales, tertiaires, artisanale ou touristique) et d'actions de développement économique concernant au moins un tiers des communes.

    Le développement économique de la Ville n'incombe donc qu'en partie à la mairie. Pour autant, la Ville mène des actions pour soutenir le commerce local, mais aussi pour maintenir des entreprises sur son territoire.

    Entreprises et commerces

    En 2015, le nombre d’établissements actifs était de 755 dont 7 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 31 dans l’industrie, 77 dans la construction, 506 dans le commerce-transports-services divers et 134 étaient relatifs au secteur administratif[76].

    Ces Ă©tablissements ont pourvu 1 954 postes salariĂ©s[76].

    Le commerce en centre-ville participe à l'animation de la vie locale et apporte des services indéniables aux habitants tout en favorisant les circuits courts de consommation.

    La Ferté-sous-Jouarre compte 120 activités : 40 % non alimentaire (commerce d'habillement, parfumerie, journaux, photos, décoration…) 27 % de services aux particuliers (cafés, restaurants, salon de coiffure, blanchisserie), 17 % à dominante alimentaire (boulangerie, alimentation générale, détail fruits et légumes…) et 16 % pour les autres activités (agences immobilière, banques, assurances).

    En plus de ses activités commerciales sédentaires, la ville compte trois marchés d'approvisionnement par semaine : les mardi et vendredi sur le boulevard Turenne et le dimanche sur la place de l'Hôtel-de-Ville.

    Emploi

    En 2016, le nombre total d'emplois dans la zone Ă©tait de 2 637, occupant 3 907 actifs rĂ©sidants.

    Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 64,3 % contre un taux de chômage de 11,8 %. Les inactifs se répartissent de la façon suivante : 8,9 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,1 % de retraités ou préretraités et 9,9 % pour les autres inactifs[76].

    Revenus de la population et fiscalité

    Le nombre de mĂ©nages fiscaux en 2016 Ă©tait de 4 045 (dont 51 % imposĂ©s) reprĂ©sentant 9 383 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 19 403 €[76].

    Agriculture

    La Ferté-sous-Jouarre est dans la petite région agricole dénommée les « Vallées de la Marne et du Morin », couvrant les vallées des deux rivières, en limite de la Brie[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 7] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[77].

    Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂŞte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[78]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune oĂą le nombre d’exploitations est passĂ© de 8 en 1988 Ă  3 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 60 ha en 1988 Ă  85 ha en 2010[77]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de FertĂ©-sous-Jouarre, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à La Ferté-sous-Jouarre entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension Ă©conomique[77] - [Note 8]
    Nombre d’exploitations (u) 8 4 3
    Travail (UTA) 12 5 2
    Surface agricole utilisée (ha) 479 274 256
    Cultures[79]
    Terres labourables (ha) 430 s s
    Céréales (ha) 291 s s
    dont blé tendre (ha) 191 s s
    dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) s s s
    Tournesol (ha) s s
    Colza et navette (ha) 39 s s
    Élevage[77]
    Cheptel (UGBTA[Note 9]) 81 54 1

    Culture locale et patrimoine

    Médiathèque Samuel-Beckett.
    • Le centre d'art contemporain situĂ© dans l'ancienne synagogue accueille des expositions temporaires chaque annĂ©e et abrite, au premier Ă©tage, le musĂ©e AndrĂ©-Planson, peintre fertois.
    • La mĂ©diathèque Samuel-Beckett propose le prĂŞt de livres, DVD, revues et CD. De nombreux Ă©vĂ©nements autour du livre sont organisĂ©s chaque annĂ©e : le salon du roman policier La FertĂ©-sous-Polar, la JournĂ©e de la BD et du Manga, l'heure du conte ou le CafĂ© littĂ©raire
    • L'office de tourisme municipal accueille les touristes tout au long de l'annĂ©e et propose des circuits et visites commentĂ©es.

    Lieux et monuments

    • L'hĂ´tel de ville est un des bâtiments les plus remarquables de La FertĂ©-sous-Jouarre.
      D'architecture néo-gothique, sa construction date de 1885. Il fut érigé à la place du « Grand Dauphin Couronné », auberge du XVIe siècle, transformée en mairie en 1762 sous l'égide de Simon Gueuvin, alors maire de la ville et meulier.
      Un programme de concours architectural fut élaboré. Il prévoyait chaque détail de la construction, depuis les matériaux (dont naturellement la pierre meulière pour les fondations) jusqu'aux poignées des fenêtres. Ainsi était-il précisé que les briques plates devaient provenir de la région de Reuil-en-Brie.
      Treize candidats présentèrent leurs projets. C'est celui de l'architecte Paul Héneux qui fut retenu. Pour la réalisation du projet, il s'entoura des meilleurs artistes de l'époque : Bourgeois, Glaize, Deshayes, Desbois…
      Aujourd'hui, le bâtiment qui s'élève au cœur de la ville tient lieu de lien historique entre le patrimoine d'antan qui n'a pas résisté aux guerres successives et aux bouleversements des modes de vie, et le patrimoine contemporain propre au paisible de l'âme fertoise pour celui qui sait flâner.
    • Ancien château de La FertĂ©-sous-Jouarre :
      L'ancien château a été démoli dans les années 1860 car considéré trop vétuste pour pouvoir être restauré. Le château avait été construit dans les premières années du règne de Louis XIII[80].
    • Église Saint-Étienne-Saint-Denis : (XVe – XVIIe siècles) :
      Jusqu'à la fin du XIVe siècle, il y a deux églises paroissiales catholiques à La Ferté : celle située à Condetz et Saint-Nicolas.
      L'Ă©glise Saint-Denis Ă©tait tout d'abord une petite chapelle successivement agrandie. L'Ă©glise de Condetz fut construite entre le IXe et le Xe siècle, en remplacement de la chapelle Saint-Martin. Elle fut Ă©rigĂ©e par les moines de Reuil qui, depuis l'Ă©poque de leur fondation, veillaient aux intĂ©rĂŞts religieux des habitants. Elle Ă©tait situĂ©e Ă  500 ou 600 mètres de la chapelle Saint-Martin, au bord de la Marne. L'Ă©glise Saint-Étienne de Condetz, se trouvant de l'autre cĂ´tĂ© de la rivière Ă©tait excentrĂ©e par rapport au château. La cĂ©lĂ©bration des offices s'en trouvait souvent compromise.
      Au début du XVe siècle, un mouvement de population, en grande partie dû aux diverses invasions, puis à la guerre contre les Anglais, poussa les habitants à chercher aide et protection à l'intérieur de la forteresse.
      Les habitants choisirent comme « chapelle de secours » le beffroi ou tour du Guet. Elle fut agrandie peu à peu aux frais des paroissiens. C'est un peu plus tard que l'on construisit les dernières travées englobant la tour.
      L'église Saint-Denis fut érigée entre 1620 et 1625. D'après le journal de l'abbé Duchêne, malgré son mauvais état, l'église Saint-Étienne faisait toujours office de paroisse jusqu'en 1637. Son usage étant moins fréquent, on abandonna l'idée de la réparer et les dégradations devinrent irréparables.
      En 1750, lors d'une assemblée de la ville et de la paroisse, qui eut lieu à l'hôtel de ville, il fut décidé que les matériaux de la démolition de Saint-Étienne serviraient à la restauration de Saint-Denis.
      D'après les bulletins paroissiaux les plus anciens, en 1580, l'église de Saint-Denis avait déjà pris le double vocable Saint-Étienne-Saint-Denis. Les deux églises servent simultanément jusqu'en 1624. La forme de la tour de l'église actuelle date de sa reconstruction en 1750, elle possédait un carillon.
      Les orgues furent achevés le , le maréchal de La Force, seigneur de la ville à cette époque, vint entendre les premiers tuyaux.
    • Ancienne synagogue (rachetĂ©e par la commune) transformĂ©e en centre d'art (28, bd Turenne).
      Inspirée d'un style romano-byzantin, la synagogue de La Ferté-sous-Jouarre fut construite en 1890 sur les plans de l'architecte Edmond Fauvet et réalisée par l'entrepreneur Eugène Picard. Nathan Levy en fut le premier rabbin et conduit la cérémonie religieuse de l'inauguration du bâtiment le en présence du grand rabbin de France Zadoc Kahn et du maire de la ville.
      Après une lente migration des israélites de l'est de la France à la suite de l'annexion par l'Allemagne de l'Alsace et d'une partie de la Lorraine, la communauté israélite de La Ferté-sous-Jouarre augmente de façon significative dans les années 1860. Un lieu de culte s'improvise dans un bâtiment de la rue Saint-Nicolas. Nathan Levy, un jeune rabbin de 25 ans, est nommé à demeure de 1871 jusqu'à la fin de sa vie, en 1911. La naissance officielle de la communauté est reconnue en 1867. La population juive est alors composée de marchands de bestiaux, de forains, bouchers, commerçants en tissus, chaussures, habillement et confection, et de six rentiers. Elle évoluera ensuite vers les professions libérales, médecins et notaires. Le sculpteur et photographe Samuel Adam-Salomon (1818-1881) est d’ailleurs né à La Ferté-sous-Jouarre.
      La maison de la rue Saint-Nicolas est bientôt trop exiguë. Des subventions sont lancées pour construire une synagogue. Celle-ci ouvrira ses portes pour la première fois en 1891. La communauté comprend alors environ 30 familles résidant sur le canton de La Ferté, soit 15 Israëlites, tous de culture ashkénaze.
      Les années 1880-1900 marquent l’apogée de cette communauté. Elle diminue plus tard, attirée par la capitale ou des villes plus grands comme Meaux ou Château-Thierry.
      En 1940, à la veille de la Shoah, la population israélite sur le canton est inférieure à une centaine de personnes. La rafle du a conduit l’arrestation à La Ferté de 14 personnes âgées, dont 10 seront déportées et gazées à Auschwitz. Les 4 autres seront prisonniers à Drancy puis libérés en . Après les accords d’Evian en , quelques familles de séfarades d’Afrique du Nord s’installent à La Ferté-sous-Jouarre.
      Rapidement, ils deviennent plus nombreux que les ashkénazes, mais ne fréquentent pas la synagogue de la ville, préférant les offices séfarades de la communauté de Meaux. Bientôt, il n’y a plus, à La Ferté, de communauté juive organisée. La synagogue remplit son office jusqu’à l’exode de 1940.
      Après la guerre, alors que les ouvertures de la synagogue sont très rares, des travaux d’entretien urgents sont nécessaires. La décision est prise en 1973 de vendre l’édifice à la ville. La municipalité d’alors projette d'y ouvrir une bibliothèque.
      Depuis 2001, elle abrite des expositions temporaires d’art contemporain au rez-de-chaussée.
    • Ancien cimetière israĂ©lite du XIXe siècle (rue de Chamigny).
    • MusĂ©e AndrĂ©-Planson :
      Le peintre André Planson (1898-1981) est né à La Ferté-sous-Jouarre. Il a été associé à l’école de Paris avec les peintres de la réalité poétique. Les paysages de la vallée lui ont inspiré nombre de toiles colorées et dynamiques. L’épanouissement de son talent nous est révélé dans une série d’aquarelles où l’artiste a saisi la transparence de la lumière et la grâce du rythme de ce coin d’Île-de-France.
      À la Ferté-sous-Jouarre en Seine-et-Marne, vous pouvez visiter le musée André-Planson, situé boulevard de Turenne, au 1er étage du centre d'art de l'Ancienne-Synagogue.
      une plaque commémorative apparaît sur le mur de sa maison natale au 11 du quai portant son nom. Sa maison et son atelier se trouvent à quelques mètres, toujours sur ce même quai.
    • Le kiosque Ă  musique (Pâtis de CondĂ©)
      C'est bien sĂ»r en fanfare que fut inaugurĂ© le kiosque Ă  musique, situĂ© sur le Pâtis de CondĂ©, face au théâtre municipal, le . Le , Auguste Alfred Cocu Ă  la veille d'un voyage, rĂ©dige son testament. Plusieurs annĂ©es se sont Ă©coulĂ©es et monsieur Cocu meurt Ă  50 ans, en janvier 1900 sans laisser d'enfant. Les hĂ©ritiers dĂ©couvrent alors qu'il a fait don Ă  la ville de la FertĂ©-sous-Jouarre d'une somme de 10 000 F pour y construire un kiosque Ă  musique sur le Pâtis de CondĂ©. Après avoir connu des heures musicales Ă  l'ombre des arbres de la place, la prĂ©sence d'orchestres sur le kiosque a progressivement diminuĂ© pour disparaĂ®tre complètement. En 2009, le kiosque Ă  musique a Ă©tĂ© entièrement rĂ©novĂ©. Aujourd'hui, aux sons de nouveaux rythmes, « La FĂŞte de la Musique » et quelques autres fĂŞtes ponctuelles lui font revivre des heures festives.
    • Le théâtre municipal (Pâtis de CondĂ©) :
      Tout en pierre meulière, il fut construit en 1892 sur le Pâtis de Condé et inauguré en 1896. On le baptise théâtre « Eldorado ». Au début du XXe siècle, les représentations furent données par des troupes de passages. En 1914, la bataille de la Marne le transforme en hôpital, celui de la rue de Chamigny, dirigé par le docteur Bar et secondé par le docteur Helmann, étant submergé de blessés. Il devient ensuite le lieu ou l'on peut assister aux concerts, pièces de théâtre, harmonie et réunions associatives et politiques, salle incontournable de la vie fertoise.

    Lieu de mémoire de la Grande Guerre

    • MĂ©morial britannique de La FertĂ©-sous-Jouarre :
      InaugurĂ© le Ă  la mĂ©moire de 3 888 soldats du corps expĂ©ditionnaire britannique disparus sans tombe connue entre aoĂ»t et , en particulier durant la première bataille de la Marne.
      Le , près d’un million de soldats français et leurs alliĂ©s britanniques, combattants vaincus des batailles meurtrières aux frontières, harassĂ©s par une retraite Ă©puisante, font rĂ©solument volte-face et reprennent l’offensive. Ce sera la première bataille de la Marne, une victoire au prix de sept jours de combats acharnĂ©s sur une ligne de front de plus de 200 kilomètres, brisant la ruĂ©e allemande, protĂ©geant Paris et sauvant la France de l’invasion. La FertĂ©-sous-Jouarre fut un des théâtres de ces combats.
    • Monument au Royal Engeneers de la 4e division britannique :
      en fait un monument sur chacune des rives de la Marne avec cette inscription en anglais et en français :

    « En cet endroit un pont flottant fut construit sous le feu par le Royal Engineers de la 4e division pour le passage de l'aile gauche du corps expéditionnaire britannique après la bataille de la Marne une partie de la division avait déjà traversé par bateaux au barrage près de Luzancy et en aval des ponts détruits. »

    • Église Saint-Étienne-Saint-Denis.
      Église Saint-Étienne-Saint-Denis.
    • Ancienne synagogue.
      Ancienne synagogue.
    • MĂ©morial britannique.
      MĂ©morial britannique.
    • Pont sur la Marne.
      Pont sur la Marne.

    Parcs et jardins

    • Le bois de la Barre

    Cet ancien lieu d'extraction de pierres meulières, ce site à flanc de coteau est un lieu idéal pour les randonneurs. Depuis 2003 le conseil général de Seine-et-Marne et la municipalité de La Ferté-sous-Jouarre ont ouvert un « espace naturel sensible du Bois de la Barre » qui offre un parcours pédagogique pour découvrir la faune la flore et bien sûr le travail réalisé sur cette pierre extraite de cette terre. Ce circuit pédagogique permet au promeneur de découvrir ce site historique et écologique. Le boisement du Bois de la Barre est marqué par des peuplements qui ont naturellement colonisé un milieu transformé par l’homme au moment de son exploitation pour la pierre meulière. Le sous-bois totalise 165 espèces végétales. Il offre de belles étendues de plantes printanières : jacinthe des bois, ficaire, fausse renoncule, anémone des bois… Les zones de coteau calcaire recèlent l’Orchis mâle. Parmi la faune, il est possible d’observer des mammifères comme le chevreuil, le sanglier, la martre, le blaireau, mais aussi dans les mares une espèce protégée en France : la Salamandre tachetée.

    C’est au début du XIXe siècle que l’activité meulière fertoise s’industrialise, les carrières du bois de la Barre vont prendre de l’essor. On abandonne la fabrication des meules d’un seul bloc, dite « monolithes », pour se tourner vers la production de meules dites « anglaises ». Cette innovation introduit une méthode d’assemblage de plusieurs morceaux : les carreaux, autour d’une seule pièce centrale : le boitard. En 1837, les entreprises Gaillard, Petit & Halbou, Vieille Gatelier fondent la Société du Bois de la Barre. Vers 1900, le commerce des meules de pierre décline, les carrières de la Barre connaissent une ultime reconversion grâce à l’extraction de pierres destinées à la construction. C’est l’époque de l’expansion de la banlieue de Paris et de ses pavillons en « meulière ».

    • Le bois de la Bergette

    Cet espace naturel sensible résume à lui seul le paysage et l’atmosphère de la vallée de la Marne au nord-est du département. Le relief marqué du coteau boisé domine le fond de la vallée plus ouvert, vestige d’anciennes cultures. On trouve entre ces deux entités géographiques les ruines d’un vieux château. Écrins de biodiversité et indicateurs de la qualité de l’environnement, les espaces naturels sensibles (ENS) sont constitués, entretenus et aménagés par les services du département. C’est en 2011 que le conseil général finalise l’acquisition du Bois de la Bergette pour l’aménager en ENS. Un coteau boisé, un chemin restauré, un sentier en terrain naturel créé pour une boucle de randonnée reliant le parcours du boisement aux ruines du château et aux chemins ruraux existants sur les bords de Marne. Les ruines du château de la Bergette ont été clôturées et mises en valeur tout en protégeant les habitats qu’elles constituent pour les espèces présentes. Du côté voie ferrée, une prairie a été restaurée pour accueillir un verger. Le site est ouvert au public depuis le printemps 2012. En découvrant ces espaces, chacun peut prendre conscience de la richesse et de la fragilité de notre biodiversité, et surtout, de la nécessité de la préserver pour garantir la qualité de notre environnement.

    • Le parc de la Fontaine aux Pigeons

    Par la petite rue du Guet ou l’allée du jumelage, on pénètre dans le parc de la Fontaine aux pigeons, aujourd’hui magnifique arboretum où règne calme et détente à l’ombre des nombreuses essences d’arbres. Ce parc composait une partie de la propriété du château de Lagny qui appartenait à Marie de Luxembourg dont on a aujourd’hui trace depuis 1521. On sait que M. de Bercheny, seigneur de Luzancy, a également été propriétaire de ce château. C’est sous le Second Empire que la création paysagère révèle tout son art dans le Parc de la Fontaine aux pigeons. Une génération de paysagistes apparaît à la demande croissante de particuliers de la petite et moyenne bourgeoisie. Les promeneurs et amoureux de la nature y trouvent une douceur paisible, les sportifs peuvent quant à eux s’y frayer un parcours plus animé parmi les chemins agencés.

    • Le jardin de l’Île

    Le jardin de l'Île est situé sur l'ancien chemin menant au château de l'Île, sur les bords de Marne. Le jardin de l'Île accueille de nombreuses manifestations : Ferté Plage en été, Fête de la glisse en septembre, la chasse aux œufs de Pâques… De la verdure, tout au long de la Marne, un espace jeux pour les plus jeunes, un skate-parc et un terrain de jeux délimité pour les plus grands, et sous les ombrages, des bancs pour contempler la nature, les pêcheurs, les bateaux, les cygnes ou faire un jogging en pleine nature.

    Tourisme fluvial

    La Ferté-sous-Jouarre compte deux haltes de plaisance :

    – « L'île Cartier » ;
    – « Les Deux Rivières ».

    Elles furent construites dans un programme de réhabilitation des berges mais aussi de l'Île Cartier, d'une façon complètement naturelle avec un génie végétal.

    Chacune dotée de 10 anneaux, elles accueillent les bateaux tout au long de l'année (sauf bien sûr en période de crue).

    L'eau et l'électricité sont mises à disposition gratuitement, ainsi que des points pour la collecte des déchets ménagers.

    Il existe Ă  la pointe aval de l’île Cartier, du cĂ´tĂ© du lit majeur, un bajoyer de pertuis (passage Ă  bateau) construit en 1737 par un certain Raimbaux, entrepreneur des Ponts-et-ChaussĂ©es. Cette maçonnerie venait remplacer un amĂ©nagement de berge plus sommaire en bois. Cet ouvrage, encore en bon Ă©tat de conservation, maintient la berge sur près de 30 m.

    En face de l’ouvrage rĂ©pondait un autre bajoyer qui se poursuivait 50 m en aval jusqu’aux moulins. Au nombre de trois, ces moulins ont Ă©tĂ© construits vers 1716, remplaçant deux autres moulins Ă©tablis plus bas. Le long de la rive gauche, s’organise un ensemble de 66 pieux rĂ©partis en 3 ou 4 alignements qui semblaient supporter le tablier d’un pont en bois donnant l’accès aux moulins. Ce site meunier a Ă©tĂ© dĂ©truit en 1865, lors de la canalisation de la rivière. Il y a quelques annĂ©es, ses berges ont Ă©tĂ© rĂ©amĂ©nagĂ©es par un spĂ©cialiste. Ce site, dotĂ© d'une faune et d'une flore protĂ©gĂ©es, est devenu cĂ©lèbre en France.

    Personnalités liées à la commune

    Le nom de certains seigneurs de la ville nous est parvenu[81] - [82] :

    On peut Ă©galement noter :

    HĂ©raldique

    Blason de La Ferté-sous-Jouarre Blason
    D'azur semé de fleurs de lys d'or, au lion passant aussi d'or brochant sur le tout.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, (ISBN 2-84234-100-7), « La FertĂ©-sous-Jouarre », p. 540–542

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    7. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    8. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    9. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
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    81. « La Ferté-sous-Jouarre, p. 229-233 », sur Histoire des environs de Paris, t. IV, par Georges Touchard-Lafosse, chez Philippe libraire à Paris, 1857.
    82. « Château de La Ferté-sous-Jouarre, par Gilles Houdry, 2005 », sur Généalogie Briarde, n° 59, p. 13-15, 2005, et Cercle Généalogique de la Brie : mis en ligne sur le site philippe.houdry.
    83. Pour justifier, voici deux extraits de livres savants : - « ... la famille des vicomtes de Meaux, lesquels sont, depuis 1098, seigneurs de La Ferté-Ancoul, (dont) Geoffroy » (in Papauté, monachisme et théories politiques, par Marcel Pacaut et Pierre Guichard, Centre interuniversitaire d'histoire et d'archéologie médiévales, p. 321, 1994) ; et - « En 1081-82, un vicomte Étienne et son frère, l'archidiacre Enguerrand, figurent dans l'entourage du comte de Blois. En 1098, ce vicomte est appelé vicecomes Firmitate Ansculphi, parce que, tout en exerçant les fonctions de vicomte de Meaux, il est seigneur de la Ferté-Ancoul. Entretemps son frère Enguerrand/Ingelram est devenu probablement évêque de Soissons » (en 1084-1085) (in Annales de l'Est, vol. 54, p. 247, 1977). Cependant d'autres sources, plus anciennes, disent que les Vermandois comtes de Meaux auraient confié dès 1096 la vicomté de Meaux à Hugues Ier d'Oisy. En tout cas la liste des vicomtes de Meaux devient la même que celle que nous présentons à partir de son petit-fils Simon d'Oisy, et correspond aux sires de La Ferté-sous-Jouarre.
    84. « Note 42, les Vicomtes de Meaux, p. 724-727 », sur Notes sur l'histoire de l'Eglise de Meaux, t. Ier, par dom Toussaint du Plessis, 1731.
    85. « Seigneurs de Coucy, notamment p. 5 à 7 et 10 », sur Racines & Histoire.
    86. « Enguerrand V de Coucy (de Guînes), p. 146 », sur Histoire de la ville et des seigneurs de Coucy, par Ernest de L'Epinois, 1858.
    87. « Maison de Béthune, p. 5 », sur Racines & Histoire.
    88. « Succession Bouchon, Biens du couple Bouchon à La Ferté, achetés à La Rochefoucauld (1782, 1784) et à Rohan-Chabot (1803) », sur Familles parisiennes, Archives 77 35E136 3/5/1830.
    89. « L' Ancienne Synagogue », sur Site officiel (consulté le ).
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