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La Ferté-Gaucher

La FertĂ©-Gaucher (prononcĂ© [la fɛʁ.ˈtÌȘe gɔ.ˈʃe]) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne en rĂ©gion Île-de-France.

La Ferté-Gaucher
La Ferté-Gaucher
L'Ă©glise Saint-Romain.
Blason de La Ferté-Gaucher
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes des Deux Morin
(siĂšge)
Maire
Mandat
Michel Jozon
2020-2026
Code postal 77320
Code commune 77182
DĂ©mographie
Gentilé Fertois
Population
municipale
4 877 hab. (2020 en augmentation de 1,9 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 282 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 47â€Č 03″ nord, 3° 18â€Č 29″ est
Altitude Min. 107 m
Max. 188 m
Superficie 17,32 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine La Ferté-Gaucher
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Coulommiers
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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La Ferté-Gaucher
Liens
Site web la-ferte-gaucher.org

    Au dernier recensement de 2020, la commune comptait 4 877 habitants.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Représentations cartographiques de la commune
    Localisation dans le département de Seine-et-Marne.
    Localisation dans le département de Seine-et-Marne.
    Avec les communes environnantes
    Avec les communes environnantes
    1 : localisation dans le département de Seine-et-Marne. ; 2 : avec les communes environnantes.
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    D'une superficie de 1 732 hectares[1], la commune se situe en Brie dans la vallĂ©e du Grand Morin, Ă  80 km Ă  l'est de Paris, Ă  20 km de Coulommiers et 30 km de Provins[Carte 1].

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Carte des réseaux hydrographique et routier de La Ferté-Gaucher.

    Le systÚme hydrographique de la commune se compose de onze cours d'eau référencés :

    • la riviĂšre le Grand Morin, longue de 118,2 km dont 2,71 km Ă  la commune[2] - [3], affluent en rive gauche de la Marne, ainsi que :
      • un bras de 0,4 km[4] ;
      • un bras de 0,4 km[5] ;
      • un bras de 0,4 km[6] ;
      • un bras de 0,2 km[7] ;
    • le ru de Chambrun (ou ru du Vallot), 7,1 km[8], affluent du Grand Morin ;
      • le ru de Chaudron, 3,7 km[9] affluent du ru de Chambrun ;
        • le ru de Trubart, 1,9 km[10] (dont 0,748 km Ă  la commune) qui conflue avec le ru de Chaudron ;
    • le ru de Saint-Mars (ou ru de Vauvard ), 6,9 km[11], qui conflue avec un bras du Grand Morin (F6535101) ;
      • le fossĂ© 01 du Bois Solvet, 1,5 km[12] qui conflue avec le ru de Saint-Mars ;
      • le ru des Granges, 1,5 km[13] qui conflue avec le ru de Saint-Mars.

    La longueur linĂ©aire globale des cours d'eau sur la commune est de 16,04 km[14].

    Le , le ru des Cordelins a inondé le rez-de-chaussée des classes du collÚge Jean Campin (730 élÚves en 2018)[15] - [16]. Pire, le , le ru a détruit partiellement le pont rue Robert Legraverend à cÎté du collÚge[17] et inondé d'un mÚtre d'eau tout le collÚge[18]. Le collÚge se trouve sans internet ni téléphone[18].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel prĂ©sentant un intĂ©rĂȘt patrimonial n'est recensĂ© sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[19] - [20] - [21].

    Urbanisme

    Typologie

    La FertĂ©-Gaucher est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [22] - [23] - [24]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de La FertĂ©-Gaucher, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[25] et 6 956 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[26] - [27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[28] - [29].

    Lieux-dits et Ă©carts

    La commune compte 133 lieux-dits administratifs[Note 3] répertoriés consultables ici[30] (source : le fichier Fantoir).

    Occupation des sols

    En 2018[31], le territoire de la commune se rĂ©partit[Note 4] en 74,6 % de terres arables, 9 % de zones urbanisĂ©es, 4,3 % de prairies, 3,9 % de zones industrielles commercialisĂ©es et rĂ©seaux de communication, 3,6 % de forĂȘts, 2,6 % d’espaces verts artificialisĂ©s non agricoles et 2 % de zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes[Note 5] -[14].

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 2 359 dont 45,4 % de maisons et 53,5 % d’appartements.

    Parmi ces logements, 85,8 % étaient des résidences principales, 1,8 % des résidences secondaires et 12,3 % des logements vacants.

    La part des mĂ©nages fiscaux propriĂ©taires de leur rĂ©sidence principale s’élevait Ă  40,2 % contre 58,5 % de locataires[32] -[Note 6], dont 25 % de logements HLM louĂ©s vides (logements sociaux)[Note 7] et 1,3 % logĂ©s gratuitement.

    Voies de communication

    La commune est traversée par la route départementale 934 (ancienne route nationale 34).

    Transports

    Une gare sur la ligne de Gretz-Armainvilliers à Sézanne la reliait à Coulommiers, puis Paris (gare de Paris-Est) via Tournan. Cette ligne n'est plus desservie et est désormais à l'état d'abandon.

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Firmitas Galcherii en 1112[33] ; Firmitas Gauceri en 1170[34] ; Firmitas Galcheri en 1171[35] ; Feritas Gaucherii en 1177[36] ; Firmitas Walcherii en 1179[37] ; Firmitas Gaucheri en 1198[38] ; Feritas en 1201[39] ; La Ferté Gauchier vers 1222 (Livre des vassaux)[40] ; Firmitas Gauchier en 1228[41] ; Firmitas en 1255[42] ; La Fertey Gauchier en 1263[43] ; La Fermeté Gaucier en 1265[44] ; A. de Firmitate Walcheri au XIIIe siÚcle[45] ; La Fertel Gaulcher en 1508[38] ; La Ferté Gauché en 1736[46].

    La Ferté-Gaucher a pris le nom de son fondateur. « Lieu fortifié », de l'oïl ferté (forteresse) et du nom germanique Galcherius[47], propriétaire de grands domaines en Brie.

    Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de La Ferté sur Morin en l'an III[48] - [49].

    Histoire

    Antiquité

    Le territoire communal est un lieu de passage important depuis l'AntiquitĂ©. La voie gallo-romaine dite Chemin ParĂ© reliant les anciennes citĂ©s d'Augustobona et de Iantinum passe sur le plateau au-dessus de la ville actuelle. Elle arrive du sud en passant Ă  Saint-Mars-en-Brie, tourne vers l'ouest et franchit le ru de la MichĂ©e au pont des Romains. Elle suit ensuite le rebord sud de la vallĂ©e du Grand Morin vers l'ouest en reprenant en partie le tracĂ© de la route dĂ©partementale 934 Ă  Jouy-sur-Morin et Saint-RĂ©my-la-Vanne puis en s'en Ă©cartant quelque peu au nord Ă  Saint-SimĂ©on et au sud Ă  Chailly-en-Brie oĂč elle rejoint la Via Agrippa de l'OcĂ©an. Ce Chemin ParĂ© rejoint ensuite l'autre Chemin ParĂ© venu de Melodunum Ă  Saint-Augustin avant de franchir le Grand Morin Ă  Pommeuse et rejoindre l'actuelle ville de Meaux.

    Fondation de la ville

    Un seigneur de la Cour, nommé Gaucher, devenu possesseur de grands domaines, fait bùtir une ville au milieu de ses terres et l'appelle Fort de Gaucher, actuellement La Ferté-Gaucher. La localité est aussi mentionnée par le nom de Firmitas Galcherii. Ce nom de Firmitas (du latin firmitas) se traduit par solidité, fermeté (en français, ce dernier remplace ferté qui restera limité aux noms de villes).

    Devenu, de par son acquisition, voisin du comte de Champagne, Gaucher se lie d'amitié avec ce puissant seigneur et épouse l'une de ses filles. Cette derniÚre apporte en dot la terre de Montmirail avec comme condition expresse que le premier fils né de ce mariage en porte le nom et lui rende foi et hommage. C'est pourquoi, durant plusieurs siÚcles, les seigneurs de La Ferté-Gaucher furent également seigneurs de Montmirail.

    Seigneurs de La Ferté-Gaucher

    La Ferté-Gaucher, comme Condé, est au départ une dépendance de la seigneurie de Montmirail.

    Jean de Montmirail (ou Jehan de Montmirel) (1165 - ) Ă©tait baron de Montmirail, seigneur de La FertĂ©-Gaucher, d'Oisy, de La FertĂ©-sous-Jouarre, de Tresmes (aujourd'hui Crouy-sur-Ourcq), de CrĂšvecƓur, de Bellonne et/ou Bellot, de Gandelu, de CondĂ©-en-Brie et de La Chapelle-en-Brie, vicomte de Meaux et chĂątelain de Cambrai.

    ConnĂ©table de France, il sauva la vie de Philippe-Auguste Ă  Gisors et participa Ă  la quatriĂšme croisade. Il se retira comme moine Ă  l'abbaye de Longpont, et l'Église l'a Ă©levĂ© sur les autels comme bienheureux.

    Il Ă©tait le fils d'AndrĂ© de Montmirail et d'Hildiarde d'Oisy (†1177), vicomtesse de Meaux, Dame d'Oisy (-le-Verger) et de CrĂšvecƓur, chĂątelaine de Cambrai.

    Il Ă©pousa Helvide de Dampierre et eut pour descendants :

    • Guillaume, qui mourut avant son pĂšre et qui n’a laissĂ© aucun souvenir,
    • Jean II de Montmirail, seigneur de Montmirail et d'Oisy,
    • Mathieu de Montmirail, seigneur de Montmirail et d'Oisy,
    • Élisabeth, religieuse,
    • FĂ©licie, mariĂ©e Ă  Hellin, seigneur de Wavrin et sĂ©nĂ©chal de Flandre,
    • Marie de Montmirail, mariĂ©e Ă  Enguerrand III de Coucy : d'oĂč la succession ci-dessous[50] - [51],
    • Renaud de Montmirail, mort en croisade.

    Comme Montmirail, La FertĂ©-Gaucher appartient ensuite aux Coucy, puis aux Roucy (Hugues de Pierrepont comte de Roucy et de Braine ayant Ă©pousĂ© Blanche de Coucy-Montmirail Ă  la fin du XIVe siĂšcle ; CondĂ© s'Ă©tait sĂ©parĂ© dans les annĂ©es 1320 de Montmirail et La FertĂ©, passĂ© comme La FertĂ©-sous-Jouarre Ă  la branche cadette de Coucy-Meaux). En 1525, La FertĂ©-Gaucher se sĂ©pare de Montmirail, Ă  la † d'AmĂ© III de Roucy-Sarrebruck-Commercy : Guillemette, sƓur d'AmĂ© III, dame de Braine et de La FertĂ©-Gaucher, Ă©pouse Robert III de La Marck duc de Bouillon, alors que Montmirail et Commercy-ChĂąteau-Haut vont Ă  une autre sƓur, Philippe/Philippine de Sarrebruck, et son mari Charles de Silly.

    Combien de temps les La Marck gardent-ils La FertĂ©-Gaucher ? Toujours est-il qu'on la trouve ensuite aux mains de François de Clermont de Montglat (fils d'Hardouin de Clermont qui Ă©pousa en 1598 Jeanne de Harlay-Sancy ; il est curieux de constater que Jeanne Ă©tait cousine d'Achille de Harlay-Champvallon, marquis de BrĂ©val, qui descendait, lui, des La Marck-Braine : peut-ĂȘtre un arrangement de famille a-t-il fait passer La FertĂ© des Harlay-Champvallon aux Harlay-Sancy ?), qui la vend le au futur chancelier Le Tellier, pĂšre de Louvois, contre 300 000 livres[52] - [53].

    Ainsi, La FertĂ©-Gaucher va retrouver Montmirail, puisque le Louvois achĂšte ce dernier fief. Ses descendants La Rochefoucauld-Doudeauville (cf. Ambroise-Polycarpe, 1765–1841) puis La Rochefoucauld-Liancourt (cf. ZĂ©naĂŻde de Chapt de Rastignac, 1798-1875) en hĂ©riteront.

    Politique et administration

    Mairie.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[54] - [55]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1870 1878 Louis Marie Auguste Crévot Notaire
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de La FertĂ©-Gaucher ( → )
    1878 1884 Ernest Pierre Julien Delbert Docteur en médecine
    1884 1886
    (décÚs)
    Victor Plessier (1813-1886) RĂ©publicain Notaire
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de La FertĂ©-Gaucher (1878 → 1880)
    DĂ©putĂ© de Seine-et-Marne (1876 → 1885)
    Les données manquantes sont à compléter.
    1888 1908
    (décÚs)
    Ernest Delbet (1831-1908) Rad. Docteur en médecine et sociologue
    DĂ©putĂ© de Seine-et-Marne (1893 → 1908)
    1909 1914 Paul Jules Cochot (1870-1948) Rad. MĂ©decin
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de La FertĂ©-Gaucher (1909 → 1940)
    1915 1917
    (décÚs)
    Louis Désiré Larrieux (1841-1917) Cordier
    1917 1919 Paul Auguste Notte (1859-1936) Propriétaire
    1919 1944 Paul Jules Cochot (1870-1948) Rad. MĂ©decin
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de La FertĂ©-Gaucher (1909 → 1940)
    Les données manquantes sont à compléter.
    1945 octobre 1947 Paul Jules Cochot (1870-1948) Rad. MĂ©decin
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de La FertĂ©-Gaucher (1909 → 1940 puis 1945 → 1948)
    octobre 1947 mai 1953 Albert Auguste Moret (1876-1962) Imprimeur
    mai 1953 1960 Jean Campin (1899-1960) Directeur d’école
    1960 mars 1965 Marc Lucas ( -2001) Tuilier-briquetier
    mars 1965 mars 1989 GĂ©rard PetitfrĂšre (1923-1993) Notaire
    mars 1989 juin 1995 Henri Forgeard (1917-1996) UDF MĂ©decin
    juin 1995 mai 2020 Yves Jaunaux (1944- ) RPR
    puis
    UMP → LR
    MĂ©decin
    Conseiller gĂ©nĂ©ral puis dĂ©partemental de La FertĂ© Gaucher (1994 → )
    Vice-prĂ©sident du conseil dĂ©partemental de Seine-et-Marne (2017 → )
    mai 2020[56] En cours Michel Jozon DVD ⇒ LaRem

    Jumelages

    Depuis les années 1990, La Ferté-Gaucher est jumelée avec la communauté de communes de Drapeau de l'Allemagne Bedburg-Hau dans l'arrondissement de ClÚves.

    Population et société

    DĂ©mographie

    Ses habitants sont appelés les Fertois[1].

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[58]. En 2020, la commune comptait 4 877 habitants[Note 8], en augmentation de 1,9 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 9241 7831 8951 8601 9302 1142 1092 1952 097
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 1322 5472 2512 2032 1282 2872 3492 1362 189
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 2442 2282 2941 9362 0492 0902 1122 1762 019
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 5853 2583 8213 8713 9244 1504 0574 5574 818
    2020 - - - - - - - -
    4 877--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee Ă  partir de 2006[59].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    Plusieurs Ă©vĂ©nements sont dĂ©nombrĂ©s dans la commune. La FĂȘte du chien d'aoĂ»t a lieu au mois d'aoĂ»t. L'Ă©tymologie du nom n'a pas de rapport direct avec les chiens, c'est une expression briarde pour dire fĂȘte des moissons ; traditionnellement, une fĂȘte et une foire se tenaient au centre du village. Lors du week-end de la mi-aoĂ»t briarde, se succĂšdent dans le centre-ville sur deux jours : repas de quartier, expositions et reconstitutions agricoles, feu d'artifice, prĂ©sentations d'animaux, animations (records alimentaires), concert, stands de vie associative, dĂ©gustations de produits du terroir. La manifestation reçoit en moyenne six mille visiteurs, soit plus que la population rĂ©sidente.

    La brocante de La FertĂ©-Gaucher propose quatre-vingts stands en plein centre-ville ainsi que de multiples animations (fĂȘte foraine, promenades Ă  poney, dĂ©filĂ© de majorettes, bonimenteurs). Elle a lieu tous les ans, le quatriĂšme dimanche du mois d'avril.

    Il existe Ă©galement dans la commune un certain nombre d'animations touristiques : le petit train touristique et le VĂ©lorail du Val du Haut-Morin. Le vĂ©lo-rail est une activitĂ© unique en Ile-de-France (Ă  une heure de Paris) au cƓur de l'Espace naturel sensible dĂ©partemental. Ce site donne l’occasion Ă  toute la famille de dĂ©couvrir, de façon ludique, les richesses de la faune et de la flore locales ainsi que l’arriĂšre-pays fertois. Les touristes peuvent pĂ©daler dans un univers verdoyant sur une ancienne voie ferrĂ©e (celle qui reliait autrefois Paris Ă  SĂ©zanne) sur 6,5 km (13 km aller-retour). Un train touristique les achemine vers la gare de dĂ©part du VĂ©lo-Rail situĂ© sur la commune de Lescherolles parcourant ainsi prĂšs de km Ă  travers la campagne briarde. Une balade de km permet Ă©galement de dĂ©couvrir tout au long de la CoulĂ©e Verte plusieurs points d’intĂ©rĂȘts tels que la commanderie de Coutran et le verger conservatoire de Saint-Martin-des-Champs plantĂ© par des Ă©coliers. En gare de dĂ©part, les touristes y dĂ©couvrent des expositions thĂ©matiques sur la nature, la vie du rail ou le sport et profitent d’une vente de produits de terroir[60].

    Sports

    Les sports incluent le basket-ball (JSFG), le handball, la course d'orientation (JSFG), le cyclisme (JSFG), la gymnastique - aquagym (JSFG), le judo (JSFG), le karaté (JSFG), la pétanque (JSFG), la randonnée pédestre (JSFG), le tennis (JSFG), le tennis de table (JSFG), le vovinam Viet Vo Dao (JSFG), le yoga, le football (EBE) et la majorette.

    Le CPS (Centre de Parachutisme Sportif) Paris Île-de-France Ă©tait basĂ© Ă  l'aĂ©rodrome du au , au moment de la rĂ©organisation des couloirs aĂ©riens[61]. L'intensification du trafic aĂ©rien des aĂ©roports parisiens amenant de nouveaux axes d'approche, les activitĂ©s furent alors transfĂ©rĂ©es Ă  Brienne-le-ChĂąteau dans l'Aube (10). Il Ă©tait rĂ©putĂ© ĂȘtre l'un des plus importants centres de parachutisme civil d'Europe.

    MĂ©dias

    • Le Pays Briard, bi-hebdomadaire du groupe Publi-Hebdos paraissant le mardi et le vendredi.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2019, le nombre de mĂ©nages fiscaux[Note 9] de la commune Ă©tait de 1 976 (dont 45 % imposĂ©s), reprĂ©sentant 4 517 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 18 180 euros[62], le 1er dĂ©cile[Note 10] Ă©tant de 9 960 euros avec un rapport interdĂ©cile de 3[Note 11].

    Emploi

    En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone Ă©tait de 1 924, occupant 1 646 actifs rĂ©sidants (dont 33,2 % dans la commune de rĂ©sidence et 66,8 % dans une commune autre que la commune de rĂ©sidence).

    Le taux d'activitĂ© de la population (actifs ayant un emploi) ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©levait Ă  58,2 % contre un taux de chĂŽmage de 15,9 %. Les 25,9 % d’inactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : 8,4 % d’étudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s, 5,9 % de retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s et 11,7 % pour les autres inactifs[63].

    Entreprises et commerces

    Au , le nombre d’unitĂ©s lĂ©gales et d’établissements (activitĂ©s marchandes hors agriculture) par secteur d'activitĂ© Ă©tait de 327 dont 14 dans l’industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres, 43 dans la construction, 124 dans le commerce de gros et de dĂ©tail, transports, hĂ©bergement et restauration, 4 dans l’Information et communication, 6 dans les activitĂ©s financiĂšres et d'assurance, 16 dans les activitĂ©s immobiliĂšres, 37 dans les activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et activitĂ©s de services administratifs et de soutien, 51 dans l’administration publique, enseignement, santĂ© humaine et action sociale et 32 Ă©taient relatifs aux autres activitĂ©s de services[64].

    En 2020, 40 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 28 individuelles.

    Au , la commune possĂ©dait 20 chambres d’hĂŽtels dans un Ă©tablissement et un terrain de camping disposant de 26 emplacements[65].

    Culture locale et patrimoine

    Ancienne église du prieuré Saint-Martin.

    Monuments et lieux remarquables

    La commune compte un monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques (Base Mérimée)[66] :

    • Vestiges de l'ancienne Ă©glise du prieurĂ© Saint-Martin, XIIe siĂšcle inscrite en 2004 Logo monument historique Inscrit MH[67]. L'Ă©difice sert de grange depuis le XIXe siĂšcle.

    Autres lieux et monuments

    • Église paroissiale Saint-Romain ;
    • Halle aux Veaux du XIXe siĂšcle.

    Personnalités liées à la commune

    Télévision

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Contrairement au hameau ou Ă©cart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcĂ©ment un lieu habitĂ©, il peut ĂȘtre un champ, un carrefour ou un bois...
    4. Statistiques 2018 de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols “Corine Land Cover”.
    5. Elles comprennent les cultures annuelles associées aux cultures permanentes, les systÚmes culturaux et parcellaires complexes, les surfaces essentiellement agricoles, interrompues par des espaces naturels importants et les territoires agro-forestiers.
    6. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours Ă©gale Ă  100 %.
    7. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. hors communautés et sans abris .
    10. Salaire annuel au-dessus duquel se situent 90 % des salaires.
    11. Le rapport interdĂ©cile met en relation le 1er et le 9e dĂ©ciles de la distribution des niveaux de vie mensuels et se calcule comme : D9 / D1.
    • Cartes
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