La Ferté-Gaucher
La FertĂ©-Gaucher (prononcĂ© [la fÉÊ.ËtÌȘe gÉ.ËÊe]) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne en rĂ©gion Ăle-de-France.
La Ferté-Gaucher | |||||
L'Ă©glise Saint-Romain. | |||||
HĂ©raldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Ăle-de-France | ||||
DĂ©partement | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Provins | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Deux Morin (siÚge) |
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Maire Mandat |
Michel Jozon 2020-2026 |
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Code postal | 77320 | ||||
Code commune | 77182 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Fertois | ||||
Population municipale |
4 877 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 282 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 47âČ 03âł nord, 3° 18âČ 29âł est | ||||
Altitude | Min. 107 m Max. 188 m |
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Superficie | 17,32 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | La Ferté-Gaucher (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Coulommiers | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
GĂ©olocalisation sur la carte : Ăle-de-France
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Liens | |||||
Site web | la-ferte-gaucher.org | ||||
Au dernier recensement de 2020, la commune comptait 4 877 habitants.
GĂ©ographie
Localisation
D'une superficie de 1 732 hectares[1], la commune se situe en Brie dans la vallée du Grand Morin, à 80 km à l'est de Paris, à 20 km de Coulommiers et 30 km de Provins[Carte 1].
Communes limitrophes
Saint-Léger | Bellot | Saint-Barthélémy | ||
Jouy-sur-Morin | N | Saint-Martin-des-Champs | ||
O La Ferté-Gaucher E | ||||
S | ||||
Chartronges | Saint-Mars-Vieux-Maisons |
Hydrographie
Le systÚme hydrographique de la commune se compose de onze cours d'eau référencés :
- la riviĂšre le Grand Morin, longue de 118,2 km dont 2,71 km Ă la commune[2] - [3], affluent en rive gauche de la Marne, ainsi que :
- le ru de Chambrun (ou ru du Vallot), 7,1 km[8], affluent du Grand Morin ;
- le ru de Saint-Mars (ou ru de Vauvard ), 6,9 km[11], qui conflue avec un bras du Grand Morin (F6535101) ;
La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de 16,04 km[14].
Le , le ru des Cordelins a inondé le rez-de-chaussée des classes du collÚge Jean Campin (730 élÚves en 2018)[15] - [16]. Pire, le , le ru a détruit partiellement le pont rue Robert Legraverend à cÎté du collÚge[17] et inondé d'un mÚtre d'eau tout le collÚge[18]. Le collÚge se trouve sans internet ni téléphone[18].
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel prĂ©sentant un intĂ©rĂȘt patrimonial n'est recensĂ© sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[19] - [20] - [21].
Urbanisme
Typologie
La Ferté-Gaucher est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [22] - [23] - [24]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Ferté-Gaucher, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[25] et 6 956 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[26] - [27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[28] - [29].
Lieux-dits et Ă©carts
La commune compte 133 lieux-dits administratifs[Note 3] répertoriés consultables ici[30] (source : le fichier Fantoir).
Occupation des sols
En 2018[31], le territoire de la commune se rĂ©partit[Note 4] en 74,6 % de terres arables, 9 % de zones urbanisĂ©es, 4,3 % de prairies, 3,9 % de zones industrielles commercialisĂ©es et rĂ©seaux de communication, 3,6 % de forĂȘts, 2,6 % dâespaces verts artificialisĂ©s non agricoles et 2 % de zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes[Note 5] -[14].
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 2 359 dont 45,4 % de maisons et 53,5 % dâappartements.
Parmi ces logements, 85,8 % étaient des résidences principales, 1,8 % des résidences secondaires et 12,3 % des logements vacants.
La part des mĂ©nages fiscaux propriĂ©taires de leur rĂ©sidence principale sâĂ©levait Ă 40,2 % contre 58,5 % de locataires[32] -[Note 6], dont 25 % de logements HLM louĂ©s vides (logements sociaux)[Note 7] et 1,3 % logĂ©s gratuitement.
Voies de communication
La commune est traversée par la route départementale 934 (ancienne route nationale 34).
Transports
Une gare sur la ligne de Gretz-Armainvilliers à Sézanne la reliait à Coulommiers, puis Paris (gare de Paris-Est) via Tournan. Cette ligne n'est plus desservie et est désormais à l'état d'abandon.
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Firmitas Galcherii en 1112[33] ; Firmitas Gauceri en 1170[34] ; Firmitas Galcheri en 1171[35] ; Feritas Gaucherii en 1177[36] ; Firmitas Walcherii en 1179[37] ; Firmitas Gaucheri en 1198[38] ; Feritas en 1201[39] ; La Ferté Gauchier vers 1222 (Livre des vassaux)[40] ; Firmitas Gauchier en 1228[41] ; Firmitas en 1255[42] ; La Fertey Gauchier en 1263[43] ; La Fermeté Gaucier en 1265[44] ; A. de Firmitate Walcheri au XIIIe siÚcle[45] ; La Fertel Gaulcher en 1508[38] ; La Ferté Gauché en 1736[46].
La Ferté-Gaucher a pris le nom de son fondateur. « Lieu fortifié », de l'oïl ferté (forteresse) et du nom germanique Galcherius[47], propriétaire de grands domaines en Brie.
Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de La Ferté sur Morin en l'an III[48] - [49].
Histoire
Antiquité
Le territoire communal est un lieu de passage important depuis l'AntiquitĂ©. La voie gallo-romaine dite Chemin ParĂ© reliant les anciennes citĂ©s d'Augustobona et de Iantinum passe sur le plateau au-dessus de la ville actuelle. Elle arrive du sud en passant Ă Saint-Mars-en-Brie, tourne vers l'ouest et franchit le ru de la MichĂ©e au pont des Romains. Elle suit ensuite le rebord sud de la vallĂ©e du Grand Morin vers l'ouest en reprenant en partie le tracĂ© de la route dĂ©partementale 934 Ă Jouy-sur-Morin et Saint-RĂ©my-la-Vanne puis en s'en Ă©cartant quelque peu au nord Ă Saint-SimĂ©on et au sud Ă Chailly-en-Brie oĂč elle rejoint la Via Agrippa de l'OcĂ©an. Ce Chemin ParĂ© rejoint ensuite l'autre Chemin ParĂ© venu de Melodunum Ă Saint-Augustin avant de franchir le Grand Morin Ă Pommeuse et rejoindre l'actuelle ville de Meaux.
Fondation de la ville
Un seigneur de la Cour, nommé Gaucher, devenu possesseur de grands domaines, fait bùtir une ville au milieu de ses terres et l'appelle Fort de Gaucher, actuellement La Ferté-Gaucher. La localité est aussi mentionnée par le nom de Firmitas Galcherii. Ce nom de Firmitas (du latin firmitas) se traduit par solidité, fermeté (en français, ce dernier remplace ferté qui restera limité aux noms de villes).
Devenu, de par son acquisition, voisin du comte de Champagne, Gaucher se lie d'amitié avec ce puissant seigneur et épouse l'une de ses filles. Cette derniÚre apporte en dot la terre de Montmirail avec comme condition expresse que le premier fils né de ce mariage en porte le nom et lui rende foi et hommage. C'est pourquoi, durant plusieurs siÚcles, les seigneurs de La Ferté-Gaucher furent également seigneurs de Montmirail.
Seigneurs de La Ferté-Gaucher
La Ferté-Gaucher, comme Condé, est au départ une dépendance de la seigneurie de Montmirail.
Jean de Montmirail (ou Jehan de Montmirel) (1165 - ) Ă©tait baron de Montmirail, seigneur de La FertĂ©-Gaucher, d'Oisy, de La FertĂ©-sous-Jouarre, de Tresmes (aujourd'hui Crouy-sur-Ourcq), de CrĂšvecĆur, de Bellonne et/ou Bellot, de Gandelu, de CondĂ©-en-Brie et de La Chapelle-en-Brie, vicomte de Meaux et chĂątelain de Cambrai.
ConnĂ©table de France, il sauva la vie de Philippe-Auguste Ă Gisors et participa Ă la quatriĂšme croisade. Il se retira comme moine Ă l'abbaye de Longpont, et l'Ăglise l'a Ă©levĂ© sur les autels comme bienheureux.
Il Ă©tait le fils d'AndrĂ© de Montmirail et d'Hildiarde d'Oisy (â 1177), vicomtesse de Meaux, Dame d'Oisy (-le-Verger) et de CrĂšvecĆur, chĂątelaine de Cambrai.
Il Ă©pousa Helvide de Dampierre et eut pour descendants :
- Guillaume, qui mourut avant son pĂšre et qui nâa laissĂ© aucun souvenir,
- Jean II de Montmirail, seigneur de Montmirail et d'Oisy,
- Mathieu de Montmirail, seigneur de Montmirail et d'Oisy,
- Ălisabeth, religieuse,
- Félicie, mariée à Hellin, seigneur de Wavrin et sénéchal de Flandre,
- Marie de Montmirail, mariĂ©e Ă Enguerrand III de Coucy : d'oĂč la succession ci-dessous[50] - [51],
- Renaud de Montmirail, mort en croisade.
Comme Montmirail, La FertĂ©-Gaucher appartient ensuite aux Coucy, puis aux Roucy (Hugues de Pierrepont comte de Roucy et de Braine ayant Ă©pousĂ© Blanche de Coucy-Montmirail Ă la fin du XIVe siĂšcle ; CondĂ© s'Ă©tait sĂ©parĂ© dans les annĂ©es 1320 de Montmirail et La FertĂ©, passĂ© comme La FertĂ©-sous-Jouarre Ă la branche cadette de Coucy-Meaux). En 1525, La FertĂ©-Gaucher se sĂ©pare de Montmirail, Ă la â d'AmĂ© III de Roucy-Sarrebruck-Commercy : Guillemette, sĆur d'AmĂ© III, dame de Braine et de La FertĂ©-Gaucher, Ă©pouse Robert III de La Marck duc de Bouillon, alors que Montmirail et Commercy-ChĂąteau-Haut vont Ă une autre sĆur, Philippe/Philippine de Sarrebruck, et son mari Charles de Silly.
Combien de temps les La Marck gardent-ils La FertĂ©-Gaucher ? Toujours est-il qu'on la trouve ensuite aux mains de François de Clermont de Montglat (fils d'Hardouin de Clermont qui Ă©pousa en 1598 Jeanne de Harlay-Sancy ; il est curieux de constater que Jeanne Ă©tait cousine d'Achille de Harlay-Champvallon, marquis de BrĂ©val, qui descendait, lui, des La Marck-Braine : peut-ĂȘtre un arrangement de famille a-t-il fait passer La FertĂ© des Harlay-Champvallon aux Harlay-Sancy ?), qui la vend le au futur chancelier Le Tellier, pĂšre de Louvois, contre 300 000 livres[52] - [53].
Ainsi, La FertĂ©-Gaucher va retrouver Montmirail, puisque le Louvois achĂšte ce dernier fief. Ses descendants La Rochefoucauld-Doudeauville (cf. Ambroise-Polycarpe, 1765â1841) puis La Rochefoucauld-Liancourt (cf. ZĂ©naĂŻde de Chapt de Rastignac, 1798-1875) en hĂ©riteront.
Politique et administration
Liste des maires
Jumelages
Depuis les années 1990, La Ferté-Gaucher est jumelée avec la communauté de communes de Bedburg-Hau dans l'arrondissement de ClÚves.
Population et société
DĂ©mographie
Ses habitants sont appelés les Fertois[1].
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[58]. En 2020, la commune comptait 4 877 habitants[Note 8], en augmentation de 1,9 % par rapport Ă 2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %). |
Manifestations culturelles et festivités
Plusieurs Ă©vĂ©nements sont dĂ©nombrĂ©s dans la commune. La FĂȘte du chien d'aoĂ»t a lieu au mois d'aoĂ»t. L'Ă©tymologie du nom n'a pas de rapport direct avec les chiens, c'est une expression briarde pour dire fĂȘte des moissons ; traditionnellement, une fĂȘte et une foire se tenaient au centre du village. Lors du week-end de la mi-aoĂ»t briarde, se succĂšdent dans le centre-ville sur deux jours : repas de quartier, expositions et reconstitutions agricoles, feu d'artifice, prĂ©sentations d'animaux, animations (records alimentaires), concert, stands de vie associative, dĂ©gustations de produits du terroir. La manifestation reçoit en moyenne six mille visiteurs, soit plus que la population rĂ©sidente.
La brocante de La FertĂ©-Gaucher propose quatre-vingts stands en plein centre-ville ainsi que de multiples animations (fĂȘte foraine, promenades Ă poney, dĂ©filĂ© de majorettes, bonimenteurs). Elle a lieu tous les ans, le quatriĂšme dimanche du mois d'avril.
Il existe Ă©galement dans la commune un certain nombre d'animations touristiques : le petit train touristique et le VĂ©lorail du Val du Haut-Morin. Le vĂ©lo-rail est une activitĂ© unique en Ile-de-France (Ă une heure de Paris) au cĆur de l'Espace naturel sensible dĂ©partemental. Ce site donne lâoccasion Ă toute la famille de dĂ©couvrir, de façon ludique, les richesses de la faune et de la flore locales ainsi que lâarriĂšre-pays fertois. Les touristes peuvent pĂ©daler dans un univers verdoyant sur une ancienne voie ferrĂ©e (celle qui reliait autrefois Paris Ă SĂ©zanne) sur 6,5 km (13 km aller-retour). Un train touristique les achemine vers la gare de dĂ©part du VĂ©lo-Rail situĂ© sur la commune de Lescherolles parcourant ainsi prĂšs de 4 km Ă travers la campagne briarde. Une balade de 4 km permet Ă©galement de dĂ©couvrir tout au long de la CoulĂ©e Verte plusieurs points dâintĂ©rĂȘts tels que la commanderie de Coutran et le verger conservatoire de Saint-Martin-des-Champs plantĂ© par des Ă©coliers. En gare de dĂ©part, les touristes y dĂ©couvrent des expositions thĂ©matiques sur la nature, la vie du rail ou le sport et profitent dâune vente de produits de terroir[60].
Sports
Les sports incluent le basket-ball (JSFG), le handball, la course d'orientation (JSFG), le cyclisme (JSFG), la gymnastique - aquagym (JSFG), le judo (JSFG), le karaté (JSFG), la pétanque (JSFG), la randonnée pédestre (JSFG), le tennis (JSFG), le tennis de table (JSFG), le vovinam Viet Vo Dao (JSFG), le yoga, le football (EBE) et la majorette.
Le CPS (Centre de Parachutisme Sportif) Paris Ăle-de-France Ă©tait basĂ© Ă l'aĂ©rodrome du au , au moment de la rĂ©organisation des couloirs aĂ©riens[61]. L'intensification du trafic aĂ©rien des aĂ©roports parisiens amenant de nouveaux axes d'approche, les activitĂ©s furent alors transfĂ©rĂ©es Ă Brienne-le-ChĂąteau dans l'Aube (10). Il Ă©tait rĂ©putĂ© ĂȘtre l'un des plus importants centres de parachutisme civil d'Europe.
MĂ©dias
- Le Pays Briard, bi-hebdomadaire du groupe Publi-Hebdos paraissant le mardi et le vendredi.
Ăconomie
Revenus de la population et fiscalité
En 2019, le nombre de ménages fiscaux[Note 9] de la commune était de 1 976 (dont 45 % imposés), représentant 4 517 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 18 180 euros[62], le 1er décile[Note 10] étant de 9 960 euros avec un rapport interdécile de 3[Note 11].
Emploi
En 2018, le nombre total dâemplois dans la zone Ă©tait de 1 924, occupant 1 646 actifs rĂ©sidants (dont 33,2 % dans la commune de rĂ©sidence et 66,8 % dans une commune autre que la commune de rĂ©sidence).
Le taux d'activitĂ© de la population (actifs ayant un emploi) ĂągĂ©e de 15 Ă 64 ans s'Ă©levait Ă 58,2 % contre un taux de chĂŽmage de 15,9 %. Les 25,9 % dâinactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : 8,4 % dâĂ©tudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s, 5,9 % de retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s et 11,7 % pour les autres inactifs[63].
Entreprises et commerces
Au , le nombre dâunitĂ©s lĂ©gales et dâĂ©tablissements (activitĂ©s marchandes hors agriculture) par secteur d'activitĂ© Ă©tait de 327 dont 14 dans lâindustrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres, 43 dans la construction, 124 dans le commerce de gros et de dĂ©tail, transports, hĂ©bergement et restauration, 4 dans lâInformation et communication, 6 dans les activitĂ©s financiĂšres et d'assurance, 16 dans les activitĂ©s immobiliĂšres, 37 dans les activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et activitĂ©s de services administratifs et de soutien, 51 dans lâadministration publique, enseignement, santĂ© humaine et action sociale et 32 Ă©taient relatifs aux autres activitĂ©s de services[64].
En 2020, 40 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 28 individuelles.
Au , la commune possĂ©dait 20 chambres dâhĂŽtels dans un Ă©tablissement et un terrain de camping disposant de 26 emplacements[65].
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux remarquables
La commune compte un monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques (Base Mérimée)[66] :
- Vestiges de l'ancienne église du prieuré Saint-Martin, XIIe siÚcle inscrite en 2004 Inscrit MH[67]. L'édifice sert de grange depuis le XIXe siÚcle.
Autres lieux et monuments
- Ăglise paroissiale Saint-Romain ;
- Halle aux Veaux du XIXe siĂšcle.
Personnalités liées à la commune
- Adolphe Phalipon (né en 1800 à La Ferté-Gaucher), peintre français.
- Ernest Delbet (1831-1908), sénateur-maire de la ville, et son fils Pierre Delbet (1861-1957), chirurgien, membre de l'Académie de médecine.
- Noël Forgeard (né en 1946 à La Ferté-Gaucher), (fils de Henri Forgeard 1921-1996, médecin et maire de la ville 1989-1995) président d'Airbus Industrie de 1998 à 2005, période du lancement de l'A380.
- Martine L. Jacquot (née en 1955 à La Ferté-Gaucher), docteure Ús lettres, romanciÚre et poÚte demeurant au Canada depuis 1981.
Télévision
- 1969 : Adieu Mauzac, téléfilm de Jean Kerchbron.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Contrairement au hameau ou Ă©cart qui est un groupe dâhabitations , un lieu-dit n'est pas forcĂ©ment un lieu habitĂ©, il peut ĂȘtre un champ, un carrefour ou un bois...
- Statistiques 2018 de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols âCorine Land Coverâ.
- Elles comprennent les cultures annuelles associées aux cultures permanentes, les systÚmes culturaux et parcellaires complexes, les surfaces essentiellement agricoles, interrompues par des espaces naturels importants et les territoires agro-forestiers.
- En raison des arrondis, la somme des pourcentages nâest pas toujours Ă©gale Ă 100 %.
- Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- hors communautés et sans abris .
- Salaire annuel au-dessus duquel se situent 90 % des salaires.
- Le rapport interdécile met en relation le 1er et le 9e déciles de la distribution des niveaux de vie mensuels et se calcule comme : D9 / D1.
- Cartes
- « Localisation de La Ferté-Gaucher » sur Géoportail (consulté le 20 août 2018)..
Références
- « Fiche signalétique de La Ferté Gaucher », sur Atome 77 (consulté le ).
- Sandre, « Le Grand Morin ».
- SystĂšme dâinformation pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie sur le site sigessn.brgm.fr.
- Sandre, « Bras du grand Morin ».
- Sandre, « Bras du grand Morin ».
- Sandre, « Bras du grand Morin ».
- Sandre, « Bras du grand Morin ».
- Sandre, « Ru de Chambrun ».
- Sandre, « Ru de Chaudron ».
- Sandre, « Ru de Trubart ».
- Sandre, « Ru de Saint-Mars ».
- Sandre, « fossé 01 du Bois Solvet ».
- Sandre, « Ru des Granges ».
- Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 20 août 2018.
- CollĂšge Jean Campin sur le site ville-data.com.
- Communiqués du Conseil Départemental 77 qui gÚre le collÚge Jean Campin sur le site la-ferte-gaucher.org.
- Seine-et-Marne : inondations en Brie, un nouveau point en images sur les communes touchées sur le site actu.fr.
- La FertĂ©-GaucherâŻ: recouvert de boue, le collĂšge ne rouvrira pas avant septembre sur le site leparisien.fr.
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Ferté-Gaucher », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Ferté-Gaucher », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des espaces protégés sur la commune de Ferté-Gaucher », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de La Ferté-Gaucher », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « Liste des lieux-dits français », sur MémorialGenWeb (consulté en ).
- Site Corine Land Cover Mises Ă jour.
- Statistiques officielles de l'Insee.
- Du Plessis, II, p. 21.
- Du Plessis, II, p. 59.
- Bibl. nat., Picardie 296, no 15.
- Du Plessis, II, p. 63.
- Du Plessis, II, p. 65.
- Archives nationales, S 5160.
- Longnon, I, p. 90.
- Henri Stein et Jean Hubert, Dictionnaire topographique du département de Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 201.
- Archives nationales, S 5159.
- Cartulaire de La Maison-Dieu, p. 40.
- Cartulaire de La Maison-Dieu, p. 56.
- Longnon, I, p. 233.
- Obit. prov. Sens, IV, p. 11.
- Archives nationales, S 5180a.
- Ernest NÚgre - 1998 - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1663, (ISBN 2600028846).
- Archives de la Seine-et-Marne, L 55 et 60.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- « Seigneurs de Coucy, notamment p. 5, 7 et 8 », sur Racine & Histoire.
- « Seigneurs de Roucy, notamment p. 7 et 15 », sur Racines & Histoire.
- Extrait du livre La formation de la société française moderne : la société et la monarchie absolue, t. 1er, p. 109, par Philippe Sagnac, PUF, 1945 : « [Le Tellier acheta] dans la Brie, la seigneurie de La Ferté-Gaucher, payée 300.000 livres à François de Clermont, marquis de Montglat... ».
- « La lutte de Colbert et de Louvois, p. 276 », sur Face à Colbert : les Le Tellier, Vauban, Turgot... et l'avÚnement du libéralisme, par Luc-Normand Tellier, Presses de l'Université du Québec, 1987.
- Les maires de La Ferté-Gaucher.
- Jean-Michel Rochet, « La FertĂ©-Gaucher honore ses anciens maires enterrĂ©s au cimetiĂšre », Le Pays Briard,â (lire en ligne).
- Thomas Baron, « La FertĂ©-Gaucher : le nouveau maire Michel Jozon sâentoure de huit adjoints : Il nây a pas eu de surprise lors du conseil municipal dâinstallation, lundi 25 mai. Michel Jozon est le nouveau maire et son Ă©quipe a obtenu les huit postes dâadjoints en jeu », Le Pays briard,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « Ălu durant 37 ans, Yves Jaunaux a mis en garde ses pairs contre « un travail de tous les instants », mais a fait part de son « honneur dâavoir servi La FertĂ©-Gaucher », alors quâil reste tout de mĂȘme vice-prĂ©sident du Conseil dĂ©partemental (...) Sans surprise, Michel Jozon obtient la majoritĂ© des voix (21), alors que HervĂ© Crapart, qui nâa obtenu que les 6 voix de lâopposition, attend toujours la suite que donnera le tribunal administratif Ă son recours pour faire annuler les rĂ©sultats du premier tour ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- VĂ©lo-rail du Haut-Morin. sur le site http://www.la-seine-et-marne.com/.
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