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Gisors

Gisors [ʒizɔʁ] est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Gisors
De haut en bas et de gauche à droite: le donjon du château; ancienne léproserie St-Lazare; la collégiale St-Gervais-St-Protais; la rue Cappeville; la collégiale; le lavoir.
Blason de Gisors
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Les Andelys
Intercommunalité Communauté de communes du Vexin Normand
(siège)
Maire
Mandat
José Cerqueira
2022-2026
Code postal 27140
Code commune 27284
Démographie
Gentilé Gisorsien
Population
municipale
11 863 hab. (2020 en augmentation de 4,35 % par rapport à 2014)
Densité 712 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 16′ 52″ nord, 1° 46′ 38″ est
Altitude Min. 47 m
Max. 142 m
Superficie 16,67 km2
Unité urbaine Gisors
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gisors
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Gisors
Liens
Site web ville-gisors.fr

    Située à la lisière du Vexin français, elle témoigne par son patrimoine architectural de la lutte acharnée entre souverains capétiens et Plantagenêt durant une partie du Moyen Âge. Élément important du paysage urbain, son château fort se dresse depuis lors sur une éminence dominant la ville. Principal lieu touristique de l'agglomération, il est également au centre de diverses légendes ayant trait à l'ordre du Temple.

    Les habitants de Gisors sont appelés les Gisorsiens et les Gisorsiennes.

    Gisors est jumelé avec Riegelsberg (Allemagne) depuis 1970.

    Géographie

    Situation

    La commune de Gisors se situe dans la partie orientale du département de l'Eure, limitrophe du département de l'Oise. Formant un ensemble de 1 667 hectares[1] s'inscrivant dans les limites du Vexin normand, elle s'étend sur un plateau calcaire entaillé par la rivière Epte.

    Une zone boisée, connue sous le nom de bois de Gisors, s'étend dans la partie septentrionale du territoire communal[2]. Une forêt de moindre importance, dite forêt de Boisgeloup, s'étend également au sud de l'agglomération, à proximité du hameau éponyme.

    Communes limitrophes

    Gisors est située (à vol d'oiseau) à 28 km de Beauvais, 53 km de Rouen, 54 km d'Évreux et 62 km de Paris[3]. Gisors est le centre d'une unité urbaine (ou agglomération au sens de l'Insee) s'étendant sur l'Eure et l'Oise et regroupant les communes de Trie-Château et Trie-la-Ville[4].

    Hydrographie

    Gisors, rivière bordée d'arbres,
    Camille Corot, vers 1873.
    Musée Soumaya, Mexico.

    Deux cours d'eau de moindre importance, la Troesne et le Réveillon, viennent se jeter dans l'Epte après un parcours de 27,1 kilomètres pour le premier[7], et de 11,2 kilomètres pour le second[8].
    Plusieurs étangs, dits étangs des Ballastières, sont situés à l'ouest de la commune, en bordure de la vallée de l'Epte.

    Axes de communication

    La gare de Gisors est située sur la ligne de Paris-Saint-Lazare à Dieppe, aujourd'hui limitée à Serqueux. Gisors est le terminus des trains de banlieue du Transilien J, et de nombreux habitants des communes environnantes viennent prendre le train à Gisors pour effectuer leurs migrations pendulaires.

    Climat

    La ville bénéficie d'un climat océanique.

    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    Médiane nationale 1 852835162550
    Beauvais (Gisors)[10] 1650657171854
    Paris 1 66263712178
    Nice 2 7247331271
    Strasbourg 1 693665262851
    Brest 1 5301 21071276
    Bordeaux 2 03594433169

    La moyenne des températures les plus basses de l'ensemble de l'année est de 6,0 °C. La moyenne des températures les plus élevées de l'année est de 14,5 °C (sur la période 1945-2007). Les quatre mois de juin, juillet, août et septembre connaissent en moyenne des températures supérieures à 20 °C. Météo-France a relevé la température la plus élevée de 41,8 °C le et la température la plus basse de −19,7 °C le .

    Relevé météorologique de Gisors
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,3 0,6 2,1 4,1 7,3 10,2 12,1 11,8 9,8 7 3,1 1,1 5,8
    Température moyenne (°C) 2,9 3,7 6 8,7 12,3 15,3 17,4 17,3 14,8 11,1 6,2 3,7 9,9
    Température maximale moyenne (°C) 5,4 6,8 9,9 13,3 17,2 20,4 22,7 22,7 19,8 15,2 9,3 6,2 14,1
    Record de froid (°C)
    date du record
    −19,7
    1954
    −20,8
    2009
    −10,9
    1971
    −4,3
    1956
    −2,2
    1957
    1,2
    1991
    3,6
    1954
    3,9
    1974
    −0,5
    1952
    −4,4
    1955
    −10,9
    1956
    −10,9
    1950
    −19,7
    1954
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    15
    1991
    20,4
    1990
    23,5
    1955
    28,4
    1949
    31,2
    1953
    35
    2019
    41,8
    2019
    36,6
    1990
    33,9
    1949
    26,6
    1985
    19,2
    1955
    16,4
    1961
    36,6
    1990
    Nombre de jours avec gel 13,2 12,1 9,8 4 0,5 0 0 0 0 1,3 7,4 12,9 61,2
    Ensoleillement (h) 54 81,2 122,1 164,9 195,7 209,2 221,1 208,4 160,5 114,9 70,7 47,2 1 649,9
    Record de vent (km/h)
    date du record
    115
    1990
    126
    1990
    104
    1982
    104
    1994
    101
    1987
    86
    1990
    79
    1994
    86
    1986
    83
    1983
    119
    1987
    122
    1983
    112
    1993
    126
    1990
    Précipitations (mm) 57 46,4 54,2 46,6 58,5 57 50,1 51,4 51,5 60,5 63 60,4 656,8
    Record de pluie en 24 h (mm)
    date du record
    22,4
    1962
    27,2
    1990
    30
    1989
    19,8
    1989
    25,5
    1985
    35,2
    1987
    43
    1969
    46,8
    1987
    35
    1986
    45,6
    1979
    36,9
    1968
    24
    1979
    46,8
    1987
    Nombre de jours avec précipitations 11,2 9,1 10,7 9,6 11 8,3 7,9 7,6 8,7 9 11,1 11 115,1
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 4,2 3,2 4,1 3,3 4,1 4 3,2 3,1 3,3 3,7 4,4 4,5 45
    Humidité relative (%) 89 85 82 81 76 74 74 72 81 86 88 90 81,5
    Nombre de jours avec neige 4,7 4,1 3,3 1 0,1 0 0 0 0 0 1,6 3 17,9
    Nombre de jours avec grêle 0,3 0,4 0,6 0,6 0,7 0,2 0,2 0,1 0 0,3 0,1 0,1 3,7
    Nombre de jours d'orage 0,1 0,1 0,3 1,3 3,5 3,4 3,3 3 1,7 0,9 0,2 0,2 17,8
    Nombre de jours avec brouillard 6,7 5,1 3,8 2,1 2,5 1,9 1,7 3,1 5,1 8,7 6,2 6,7 53,7
    Relevé pluviométrique en 2006 (mm) 17,6 16,4 61,4 23 83,4 76,6 36,8 103,4 35,8 47 50,6 69,4 621,4
    Relevé pluviométrique en 2007 (mm) 41,4 49,2 50,6 7 59,8 95,2 112 70 41,4 60,2 35,8 53,2 675,8
    Relevé pluviométrique en 2008 (mm) 19,4 32,2 99,4 65,6 83,4 18,4 59,6 52,6 24,8 65,6 66,2 28,6 615,8
    Relevé pluviométrique en 2009 (mm) 59,2 31,6 27,2 39 59,2 47,8 59 17,8 16,2 53,2 91,4 49,6 551,2
    Source : Météo France - Station météo de Beauvais : Relevés 1961-1990[11]

    Urbanisme

    Typologie

    Gisors est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [12] - [13] - [14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Gisors, une agglomération inter-régionale regroupant 3 communes[15] et 13 790 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (38 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (43,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (32,1 %), terres arables (27,5 %), zones urbanisées (21,4 %), prairies (10,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,2 %), eaux continentales[Note 3] (1,9 %), mines, décharges et chantiers (0,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Gisortis en 968 (charte de Richard Ier)[22], Castrum Gisortis en 1097 (Orderic Vital), Gisort en 1157 (bulle d’Adrien IV), Gisorz en 1160 (Robert du Mont), Gisorzcium en 1246 (cartulaire de Saint-Évroult), Gizortium au XIIIe siècle (cartulaire du prieuré des Deux-Amants), Gysorcium et Gysorz en 1308 (charte de Philippe le Bel), Gysors au XVe siècle chron. norm. de P. Cochon), Gesors en 1461 (archives de la Seine-Inférieure)[23].

    À l'époque gallo-romaine, la ville porte vraisemblablement le nom de *Gisoritum ou *Gesoritum. On y reconnaît deux éléments gaulois : le premier Giso- dans lequel Albert Dauzat identifie l'anthroponyme gaulois Gisus[24] ou Geso- que François de Beaurepaire explique par un appellatif gaulois geso signifiant « pointe »[25](à noter que dès le stade du gaulois le passage de [e] à [i] est régulier devant [s] cf. Alesia > Alisia ou Teutates > Toutatis).

    Si cet élément est bien geso-, Xavier Delamarre considère qu'il reflète l'évolution régulière de *gaiso- « lance » en gēso- (cf. latin gaesum « javelot », donné comme d'origine gauloise par les auteurs romains)[26].

    Le second élément est rito- « gué »[27] - [25] (cf. gallois rhyd, anciennement rit même sens), que l'on retrouve fréquemment en toponymie et qui a subi différentes évolutions phonétiques suivant les cas et les régions. En Normandie (et ailleurs), il explique certaines terminaisons en -or- de noms de lieux d'origine gauloise (cf. Jort < *Divoritum « gué sur la Dives » et Lisors < *Lesoritum « gué en pente, oblique » [?]) et qui se perpétue jusqu'à une époque plus récente dans des formations médiévales du nord de la France, sous forme de terminaisons -ray, -roi, -roy (aujourd'hui dans des toponymes : Gerberoy, Longroy, le Gué-de-Longroi, etc.). Dans ce cas, la signification de *Gisoritum serait « le gué (matérialisé par) des lances ». Gisors occupe en effet un site au bord de l'Epte au passage probable d'un gué[25].

    À noter que l'on retrouve l'élément giso-, dans les trois Gisacum du département de l'Eure, composé avec le suffixe -acum, et l'élément geso- dans Gesoriacum (Boulogne-sur-Mer) et Gesocribate (Le Conquet).

    Formation homonyme Gisors (Manche), à l'endroit probable d'un gué de la baie du Mont-Saint-Michel[25].

    Histoire

    Antiquité

    Gisors a été fondée probablement à l'époque gallo-romaine. La voie romaine Beauvais - Chartres passait non loin de Gisors, à Moiscourt.

    Moyen Âge

    De nombreux accords y sont signés entre les ducs de Normandie et les rois de France, notamment en 965 où la paix de Gisors[28] - [Note 4] reconnaît l'autorité de Richard Ier de Normandie sur la Normandie et préconise l'abandon de sa suzeraineté par Lothaire, roi des Francs.

    Vue générale du château.

    La ville commence à se développer vers cette période, car elle est alors située à la frontière du duché de Normandie et du Domaine royal français (partie du royaume directement sous l'autorité du roi de France). Elle se développe autour d'une église, aujourd'hui disparue. En 1119, la ville voit le passage du pape Calixte II qui revient du concile de Reims. Le roi d'Angleterre Henri Ier invite ses hôtes à examiner les connaissances de ses protégés, les jumeaux de Beaumont, qui sortiront vainqueurs d'une discussion philosophique avec les cardinaux[29]. Gisors devient, au cours des siècles suivants, un lieu de rencontre entre les rois d'Angleterre et de France.

    En 1169, Thomas Becket de Cantorbéry se rend à Gisors un an avant son martyre. Une chapelle lui sera dédiée près de la grande tour où une messe sera dite jusqu'à la destruction de la chapelle en 1793.

    Le est signé le traité de Gisors entre Philippe Auguste et Henri II d'Angleterre, qui marque la fin de la série de guerres continuelles entre le roi de France et le duc de Normandie.

    Le : au départ de la troisième croisade à Gisors, Philippe Auguste, Henri II d'Angleterre et Philippe d'Alsace comte de Flandre conviennent de distinguer leurs hommes par couleurs. La croix de gueules (rouge) est attribuée aux Français, d'argent (blanc) aux Anglo-Normands et de sinople (vert) aux Flamands. Malgré leur promesse lors de l’entrevue, les souverains français et anglais ne partent pas immédiatement et se font même la guerre durant une année.

    Le , Philippe Auguste, Henri II d'Angleterre et Frédéric Barberousse, se réunissent de nouveau à Gisors, prennent la croix et rassemblent les troupes pour la troisième croisade. Henri II meurt le , et Richard Cœur de Lion lui succédant, reprend la promesse de croisade de son père.

    Finalement, les deux souverains ne remplissent leur vœu qu’un an plus tard, et le , les deux rois partent de Vézelay. À la suite du traité d'Issoudun conclue entre les deux souverains, Gisors échoit à Philippe Auguste. Après avoir construit Château-Gaillard Richard parvient à déloger Philippe de la ville. Le pont enjambant l'Epte, encombré par les fuyards se rompt lors du passage du roi de France qui échappe de peu à la noyade[30].

    Gisors devient un centre économique et commercial aux XIIe et XIIIe siècles. Philippe Auguste conquiert la ville au début du XIIIe siècle et installe un château, avec tribunal et prison. À cette époque, Gisors se dote d'infrastructures : lavoir, hôpital, nouvelle église.

    Le , la ville est prise par l'armée anglaise menée par John Cornwall, lors de la conquête de la Normandie par le roi d'Angleterre Henri V. Le capitaine de la ville, Lyonnet de Bournonville, capitule et donne la ville aux Anglais. Le traité de capitulation est signé, alors même que le château de Gisors résiste encore à l'invasion anglaise[31].

    Époque moderne

    Charles-Louis-Auguste Fouquet, duc de Gisors.

    De 1619 à 1624, la peste sévit à nouveau à Gisors[32].

    Des couvents religieux s'installèrent à Gisors au XVIIIe siècle. Selon P. F. D. Hersan[33], la ville est divisée entre partisans du curé M. de l'Isle d'Ormeau et jansénistes qui soutiennent le lieutenant général du bailliage Me Pantin. La discorde à coup de libelles, qui donna lieu à des rixes, ne prit fin qu'en 1747 avec la désignation d'un nouveau curé.

    Le , Gisors devient un duché, élevé en duché-pairie le , en faveur de Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle, maréchal de France.

    Celui-ci a cédé Belle-Île-en-Mer à Louis XV en , en échange du comté de Gisors et des vicomtés de Vernon, d'Andeli et de Lions et du marquisat de Bissi près de Vernon[34] - [35]. À sa mort en 1761, les domaines du maréchal reviennent à la Couronne.

    Le , Louis Charles de Bourbon(-Maine), duc d'Aumale, échange avec Louis XV la principauté des Dombes contre les domaines du maréchal (dont le duché de Gisors) et les terres de Gretz-Armainvilliers et de Pontcarré.

    Son héritage passe à la branche collatérale des Bourbon-Penthièvre en 1775. Puis Louise Marie de Bourbon-Penthièvre, Madame Égalité, en apporta l'héritage aux Orléans. Henri, « comte de Paris », « duc de France », chef de la Maison d'Orléans, en était l'héritier.

    Révolution française

    Louis Alexandre de La Rochefoucauld d'Enville, duc de la Rochefoucauld est tué le par des volontaires de la Sarthe et de l’Orne, en route pour combattre les Prussiens qui venaient de prendre Verdun et qui menaient la chasse aux aristocrates[36]. Il est la seule victime des massacres de Septembre dans la ville, malgré les efforts de la municipalité et de Dolomieu qui ne peuvent le sauver.

    Napoléon Bonaparte visite Gisors en tant que Premier consul en et s'y entretient avec les ouvriers d'une filature.

    Époque contemporaine

    Jeune femme dans une rue de Gisors acclamant les troupes britanniques.
    Jeune femme dans une rue de Gisors acclamant les troupes britanniques à la libération de la ville.

    Des usines s'installent au XIXe siècle, ainsi que la voie ferrée de Paris à Dieppe (1868). La gare de Gisors devient un carrefour ferroviaire, avec la mise en service des lignes de Gisors à Pont-de-l'Arche (1868) et vers Beauvais (1875).

    Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, les Prussiens entrent dans Gisors, ville quasiment ouverte, le dimanche . Le prince Hohenlohe[37] est accueilli par Louis Passy[38] en personne[39].

    La ville a été endommagée au cours de la Seconde Guerre mondiale. Elle est libérée au matin du par une colonne blindée britannique faisant mouvement vers Beauvais en provenance de Vernon[40].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement des Andelys du département de l'Eure.

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Gisors [41]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Gisors

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de l'Eure.

    Intercommunalité

    Gisors était le siège de la communauté de communes Gisors-Epte-Lévrière, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2004.

    Celle-ci fusionne avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes du Vexin Normand dont Gisors est la ville la plus peuplée.

    Tendances politiques et résultats

    Au second tour des élections municipales de 2014 dans l'Eure, après un premier tour marqué par la désunion des forces de gauche[42], la liste menée par le communiste Marcel Larmanou, maire sortant, est battue par celle du jeune UMP Alexandre Rassaërt, qui obtient 57,72 % des suffrages exprimés et 26 élus, devançant ainsi le sortant qui obtient 42,28 % des suffrages exprimés[43].

    Au second tour des élections municipales de 2020 dans l'Eurela liste menée par le maire sortant (LR) Alexandre Rassaërt remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 190 voix (56,07 % des suffrages exprimés), devançant la liste menée par Anthony Auger, candidat divers gauche et conseiller municipal d’opposition pendant le mandat municipal 2014-2020, qui obtient 1 716 voix (43,93 % des suffrages exprimés), lors d'un scrutin marqué par 50,37 % d'abstention[44] - [45].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Avant l'An XII 1815 Eustache Fourmont-Tournay avocat
    1816 1819 Eustache Fourmont de Boispréaux[Note 5] Écuyer
    Comte de Boispréaux
    Château à Lisors.
    1819 1820 Eustache Fourmont-Tournay
    1820 1826 Nicolas René Potin de la Mairie Ancien adjoint
    Conseiller d'arrondissement
    historien
    1826 Pierre Narcisse Rossey
    ca 1846 Dufour
    1866 Jean-Ambroise Rouget
    ? Joseph Achille Dufay par intérim
    Les données manquantes sont à compléter.
    Armand Casimir Thierry
    Les données manquantes sont à compléter.
    vers 1870 A. Le Père
    vers 1872 François Lucien Renault 1er adjoint par intérim
    02/1874 Louis Passy
    02/1874[46] François Lucien Renault
    Les données manquantes sont à compléter.
    ca 1890 Désiré Noël Augustin Tournant-Lafosse
    Les données manquantes sont à compléter.
    1908 M. Binet
    Les données manquantes sont à compléter.
    1937 André Murtin SFIO Ingénieur
    Les données manquantes sont à compléter.
    vers 1943 Raymond Marchandin[47] Professeur d'E.P.S. à l'école primaire supérieure de Gisors
    Ancien lieutenant au centre de mobilisation d'infanterie
    Nommé conseiller départemental en 1943 par le Gouvernement de Vichy[48]
    Chevalier de la Légion d'honneur
    Les données manquantes sont à compléter.
    1945 Albert Forcinal[49] Rad. Résistant, industriel faïencier
    Conseiller général de Gisors (1945 → 1953)
    Vice-président du conseil général de l'Eure (1945 → ? )
    Député de l'Eure (1928 → 1942 et 1945 → 1955)
    Secrétaire d'État (octobre-novembre 1947)
    Commandeur de la Légion d'honneur
    1958 Raymond Marchandin[47] Rad. Professeur d'E.P.S. à l'école primaire supérieure de Gisors
    Ancien lieutenant au centre de mobilisation d'infanterie
    Conseiller général de Gisors (1951 → 1958)
    Chevalier de la Légion d'honneur
    Les données manquantes sont à compléter.
    1971 Émile Beyne Rad. Ancien officier du génie
    Commandant de sapeurs-pompiers
    1971 avril 2014[50] Marcel Larmanou[51] PCF Conseiller général de Gisors (1976 → 2015)
    Président de la CC Gisors-Epte-Lévrière (2004 → 2014[52])
    avril 2014 décembre 2022[53] Alexandre Rassaert[54] LR
    puis DVD
    Collaborateur d'élus
    Conseiller départemental de Gisors (2015 → )
    Vice-président (2015 → 2022) puis président (2022 → ) du conseil départemental de l'Eure
    Président de la CC du Vexin Normand (2020 → )
    Démissionnaire après son élection comme président du conseil départemental
    décembre 2022 En cours José Cerqueira[55] Chef d'entreprise, ancien 1er adjoint

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[56] - [Note 6].

    En 2020, la commune comptait 11 863 habitants[Note 7], en augmentation de 4,35 % par rapport à 2014 (Eure : +0,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 0213 6503 2773 3393 5333 3643 6243 6163 653
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 6943 6543 5733 8344 0474 3624 3594 4624 681
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 8614 8885 5085 4945 5645 8685 8675 0785 670
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    6 3987 3298 0698 7329 48110 88211 53211 47411 918
    2020 - - - - - - - -
    11 863--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[57].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,5 % la même année, alors qu'il est de 25,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 5 425 hommes pour 6 249 femmes, soit un taux de 53,53 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,26 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[58]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,8
    7,7
    75-89 ans
    11,5
    15,6
    60-74 ans
    17,2
    18,6
    45-59 ans
    18,1
    16,9
    30-44 ans
    17,7
    19,7
    15-29 ans
    16,7
    21,0
    0-14 ans
    16,9
    Pyramide des âges du département de l'Eure en 2018 en pourcentage[59]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,5
    6,1
    75-89 ans
    8,5
    16,7
    60-74 ans
    17,4
    20,9
    45-59 ans
    20,2
    18,9
    30-44 ans
    18,7
    16,4
    15-29 ans
    14,9
    20,4
    0-14 ans
    18,7

    Établissements scolaires

    • École primaire Eugène-Anne,
    • École maternelle Jacques-Prévert,
    • École primaire Jean-Moulin,
    • École maternelle et école primaire Joliot-Curie,
    • École maternelle Paul-Éluard,
    • École école primaire et collège privé catholique Jeanne-d'Arc,
    • Collège Victor-Hugo,
    • Collège Pablo-Picasso,
    • Lycée polyvalent Louise-Michel (qui résulte de la fusion en 2013 du lycée général et technologique Louise-Michel, qui succédait à une pension religieuse pour jeunes filles construite en 1884 et du lycée professionnel Louis-Aragon ouvert en 1983, qui avaient déjà le même proviseur et des services communs)

    Santé

    • Le centre hospitalier communal (CHC) [60] se situe sur la route de Rouen.
    • Un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) rattaché au CHC. Hôtel-Dieu au Moyen Âge, les sœurs ont été présentes à l'hôpital-hospice durant 250 ans. Ses bâtiments datent de 1860 sur le terrain de l'ancien couvent des ursulines. L'EHPAD est situé sur deux sites, « Les Champs Fleuris » en centre-ville, et « Les Jardins du Vexin » route de Rouen.

    Médias

    La commune publie régulièrement le magazine municipal À la une[61].

    La presse locale est présente avec l'hebdomadaire L'Impartial[62] et une édition spéciale pour l'aire gisorsienne.

    Culte

    L'église Saint-Gervais-Saint-Protais.

    Gisors appartient au diocèse catholique d'Évreux, lui-même intégré à la province ecclésiastique de Rouen. La ville compte une paroisse catholique : la paroisse Saint-Gervais-Saint-Protais.

    Gisors compte également une église évangélique ainsi qu'une communauté de Témoins de Jéhovah.

    Économie

    Gisors est un pôle économique bénéficiant de la présence de plusieurs zones commerciales et zones d'activités. La ville propose un marché toute la journée les dimanches et tous les vendredis matin[63].

    Culture et patrimoine

    Château de Gisors

    Donjon du château.

    Le château de Gisors est une construction du XIe siècle (1096) décidée par Guillaume II d'Angleterre et confiée à Robert II de Bellême dont le donjon occupe une motte castrale. Il est célèbre par la légende populaire du trésor des templiers qui y serait caché, mais les templiers n'en ont eu la responsabilité qu'entre 1158 et 1160 (30 ans après la création de l'ordre) puis quatre dignitaires de l'ordre du Temple y ont été brièvement prisonniers en 1314 lors de la chute de l'ordre. Dans les années 1950, le gardien du château, Roger Lhomoy, entreprit le creusement de nombreux souterrains qui finirent par déstabiliser la motte et provoquer des fissures dans le donjon. L'homme assura avoir découvert des salles souterraines ainsi qu'une chapelle contenant le fabuleux trésor. Le maire ainsi que plusieurs habitants se rendirent sur les lieux mais le souterrain était tellement profond que personne ne voulut descendre. Le gardien reçut l'ordre de reboucher les creux et personne ne put vérifier ses dires[64].
    Des fouilles organisées en 1964 par le ministère de la Culture au château de Gisors pour retrouver le trésor des templiers à la suite du signalement de son jardinier et gardien, Roger Lhomoy, n'ont abouti à rien. Les fondations du château ont été hautement déstabilisées par ces recherches[65]. Un souterrain relierait le château à la tour de la Reine Blanche située à Neaufles-Saint-Martin, à km du château.

    Collégiale Saint-Gervais-Saint-Protais

    La monumentale façade gothique flamboyant et Renaissance de la collégiale.
    Vue du nord : à gauche et au centre, le chœur et le transept gothiques ; à droite, la nef plus récente, de style gothique flamboyant.

    La collégiale Saint-Gervais-Saint-Protais constitue un monument à l'architecture fruit des styles de différentes époques : Moyen Âge (style gothique) et Renaissance. Cette église est classée au titre des Monuments historiques.

    Consacrée par Calixte II, cette église voit sa nef ravagée par un incendie. Elle est reconstruite dès 1160. Grâce au financement de la reine Blanche de Castille, un chœur gothique est consacré en 1249. Il est conçu selon le modèle chartrain, avec une élévation à trois niveaux : grandes arcades, triforium et fenêtres hautes percées d'oculi. À l'aide des financements des confréries de charité et des corporations de métiers, l'église connaît de nombreuses transformations dès la fin du XVe siècle, avec l'ajout de chapelles rayonnantes et d'un déambulatoire au niveau du chœur. Confiés ensuite aux Grappin, une famille d'architectes du Vexin, les travaux se poursuivirent au XVIe siècle avec la reconstruction de la nef et des chapelles des bas-côtés en style gothique flamboyant puis de la façade ornée de motifs Renaissance.

    Certains vitraux sont dus au maître-verrier Romain Buron[66].

    À l'intérieur se trouve un escalier à vis caractéristique de la Renaissance. À l'extérieur, la Grosse Tour inachevée (1542-1590) alterne étages dorique et ionique.

    C'est l'église principale de la paroisse de Gisors-Vallée d'Epte.

    Ayant subi d'importantes destructions le , elle a été patiemment restaurée[67].

    Chapelle Saint-Luc

    Vue du sud-est.
    Vue du sud-ouest.

    Ce monument est l'un des principaux vestiges de la léproserie Saint-Lazare, fondée en 1210 par Jean de Gisors[68]. De plan très simple, elle se compose d'une nef rectangulaire en pierre calcaire, complétée d'un chevet à pans de bois. L'ensemble, entièrement charpenté au XVIe siècle, mesure approximativement 110 m2. Transformée en maison de charité pour les nécessiteux au cours du XVIIIe siècle, elle est transformée en grange au moment de la Révolution. Devenue propriété privée, elle est finalement vendue à la ville de Gisors en 1967.
    Son classement au titre des monuments historiques est intervenu en 1992 ; elle est actuellement en cours de restauration. À partir de 1998, le peintre contemporain Dado travaille à la réalisation d'une peinture représentant le jugement dernier, prévue pour orner le chevet de l'édifice.

    Lavoir de la rue des Argillières

    Vue du nord-ouest.
    Vue du sud-ouest.

    Les origines de ce lavoir remontent au XVe siècle. Située en bordure de la rivière l'Epte, cette construction intègre des pierres calcaires et des pans de bois, tandis que la toiture est entièrement recouverte d'ardoises.

    Patrimoine culturel

    En 1887, la ville sert de cadre à une nouvelle de Guy de Maupassant : Le Rosier de Madame Husson.

    Plusieurs écrivains prétendent que ce fut à Gisors qu'eut lieu l'institution de l'ordre de la Jarretière, destinée à récompenser la valeur guerrière. Edouard III, roi d'Angleterre, en 1346, dansant à Gisors, après un tournoi, avec la comtesse Alix de Salisbury, qui le suivait à la guerre, après que sa jarretière se fut détachée, la lui rattacha en disant à la comtesse, qui hésitait à accepter, « Honi soit qui mal y pense »[69].

    Site classé

    Nés à Gisors

    Morts à Gisors

    Autres

    • Jean de Gisors (1133-1220), fondateur de la ville de Portsmouth.
    • Romain Buron (1534-1575), maître-verrier du XVIe siècle.
    • Marie-Josèphe de Saxe, dauphine de France, logea à Gisors au 93 rue du Bourg en 1753[72].
    • François-Paul Roualle de Boisgelou (1697-1764), Paul Louis (1734-1806), musiciens, qui ont habité au hameau de Boisgelou.
    • Louis-Étienne Charpillon[73], affecté juge de paix à Gisors en 1865 ; on lui doit son témoignage du vécu de l'invasion prussienne de 1870-1871[74] en réponse aux viles attaques contre la garde nationale proférées par Passy, conseiller municipal.
    • Pablo Picasso (1881-1973) a vécu au château du Boisgeloup au début des années 1930.
    • Jean Bouret (1914-1979), écrivain, critique d'art et résistant, a enseigné au collège de Gisors de 1936 à 1940.

    Héraldique

    Blasonnement des armes traditionnelles de la ville de Gisors :

    « De gueules, à la croix engrêlée d'or, au chef d'azur, chargé de trois fleurs de lis d'or »

    tel que rapporté par Malte-Brun, dans la France illustrée (1882).

    Bibliographie

    • Jean Markale, Gisors et l'énigme des Templiers, Paris, Éditions Pygmalion/Gérard Watelet, 1986 (ISBN 2-7242-3495-2)

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Le lieu où ce traité a été conclu fait discussion.
    5. Prénoms complets de ce maire : Eustache François Louis Raymond Alexandre Fourmont de Boispréaux.
    6. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

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    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
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    22. François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3, OCLC 9675154), p. 117.
    23. Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 98
    24. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6).
    25. François de Beaurepaire, op. cit.
    26. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance. p. 173.
    27. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
    28. Marie-Céline Isaia, Histoire des Carolingiens. VIIIe – Xe siècle, Le Seuil, , p. 221.
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    30. Bernard Beck, Châteaux forts de Normandie, Rennes, Ouest-France, , 158 p. (ISBN 2-85882-479-7), p. 66.
    31. Document d'archive, conservé à Paris, Bibliothèque Nationale de France, Manuscrit français 26 043, no 5419.
    32. Serge Van Den Broucke, « L'aître Saint-Maclou de Rouen - La renaissance d'un site historique exceptionnel », Patrimoine normand, no 119, octobre-novembre-décembre 2021, p. 13 (ISSN 1271-6006).
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