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Saint-Siméon (Seine-et-Marne)

Saint-Siméon est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Saint-Siméon
Saint-Siméon (Seine-et-Marne)
Vue générale.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes des Deux Morin
Maire
Mandat
Renée Chabrillanges
2020-2026
Code postal 77169
Code commune 77436
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Siméonais
Population
municipale
905 hab. (2020 en augmentation de 1,12 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 74 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 47′ 54″ nord, 3° 12′ 12″ est
Altitude Min. 76 m
Max. 161 m
Superficie 12,27 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Coulommiers
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Siméon
Liens
Site web st-simeon.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    Localisation de la commune de Saint-Siméon dans le département de Seine-et-Marne.

    Saint-SimĂ©on est situĂ© Ă  km Ă  l'ouest de La FertĂ©-Gaucher, Ă  11 km Ă  l'est de Coulommiers et Ă  55 km au nord-est de Melun.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    Le village se trouve en bas d'un coteau sur la rive gauche du Grand Morin, pratiquement au confluent du Vannetin. Son altitude varie de 76 mètres Ă  161 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant Ă  environ 99 mètres d'altitude (mairie)[1]. Elle est classĂ©e en zone de sismicitĂ© 1, correspondant Ă  une sismicitĂ© très faible[2].

    RĂ©seau hydrographique

    Carte en couleur présentant les réseaux hydrographique et routier de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier de Saint-Siméon.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de sept cours d'eau référencés :

    • la rivière le Grand Morin, longue de 118,16 km[3], affluent en rive gauche de la Marne, ainsi que :
      • un bras[4] de 0,16 km[5] ;
      • un bras[4] de 0,22 km[6] ;
      • le ru de RĂ©veillon, 2,77 km[7], et ;
      • le ru de PiĂ©trĂ©e ou Vannetin, long de 18,63 km[8], affluents du Grand Morin ;
        • le ru de Vanneau, 3,06 km[9] qui conflue avec le Vannetin ;
    • le ru de Charcot, 1,35 km[10].

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 10,14 km[11].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[12].

    La commune fait partie du SAGE « Petit et Grand Morin », approuvĂ© le . Le territoire de ce SAGE comprend les bassins du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2)[13]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurĂ©s par le syndicat mixte d'amĂ©nagement et de gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin, qualifiĂ© de « structure porteuse »[14].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,9 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,1 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,1 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,9 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 729 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : -3,9 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : -1,8 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[15].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[16]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[15]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂ®tre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[17]. Cette Ă©volution peut ĂŞtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă  44 km Ă  vol d'oiseau[18], oĂą la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[19] Ă  11,6 °C pour 1991-2020[20].

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[22] - [Carte 1] :

    • la « Rivière du Vannetin », d'une superficie de 63,3 ha, une rivière de première catĂ©gorie piscicole situĂ©e dans un contexte agricole encore variĂ© et extensif mais qui a conservĂ© des Ă©cosystèmes naturels particulièrement riches pour la rĂ©gion ĂŽle-de-France. Ce cours d’eau accueille des populations de Lamproie de Planer et de Chabot. La Loche de rivière a aussi Ă©tĂ© observĂ©e sur le site[23] - [24].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Saint-Siméon comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] - [25] - [Carte 2], le « Ru de Piétrée » (25,74 ha)[26].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Siméon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [27] - [28] - [29].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[30] - [31].

    Lieux-dits et Ă©carts

    La commune compte 164 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[32] (source : le fichier Fantoir).

    Le tiers de la population est domicilié dans le chef-lieu de la commune, le reste s'éparpille dans une vingtaine d'écarts dont les plus peuplés sont les hameaux de Charcot, du Grand Mont, de la Montagne (où se trouve la gare et les laiteries, et qui, bientôt, ne devrait faire qu'un avec le chef-lieu, en raison de constructions nouvelles), de la Vanne, Réveillon, de Mondollot, de la Vacherie, des Bordes.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,2% ), forêts (12,3% ), prairies (6,7% ), zones agricoles hétérogènes (4,6% ), zones urbanisées (3,2 %)[33].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[34] - [35] - [Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes des Deux Morin, prescrit le 28 juin 2018, était en élaboration[36] - [37].

    Habitat et logement

    En 2019, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 406, alors qu'il Ă©tait de 444 en 2014 et de 434 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 85,9 % étaient des résidences principales, 6,7 % des résidences secondaires et 7,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 92,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 6,9 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Siméon en 2019 en comparaison avec celle de Seine-et-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (6,7 %) supérieure à celle du département (3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 88,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (86,7 % en 2014), contre 61,8 % pour la Seine-et-Marne et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Saint-Siméon en 2019.
    Typologie Saint-Siméon[I 1] Seine-et-Marne[I 4] France entière[I 5]
    RĂ©sidences principales (en %) 85,9 90,2 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 6,7 3 9,7
    Logements vacants (en %) 7,4 6,8 8,2

    Voies de communication et transports

    La principale route qui permet d'y accéder est le chemin de grande communication no 55 de Nanteuil-sur-Marne à Provins.

    Le village est desservi par le chemin de fer (compagnie de l'Est, ligne de Gretz Ă  SĂ©zanne).

    La commune possède une gare, sur la ligne de Gretz-Armainvilliers à Sézanne ; mais les derniers trains ont été remplacés par des cars.

    Toponymie

    Jusqu’au IVe siècle le village s’appelle Villa-Alte (« Ville-Haute »)[38], puis Apud Sanctum Simeonem vers 1172[39] ; Ecclesia Sancti Simeonis de Vana en 1201[40] ; Saint Symeon en 1265[41].

    Ce lieu et son église sont voués à Saint Siméon[42].

    Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom d'Union[43] en 1793.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Provins du département de la Seine-et-Marne.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de La Ferté-Gaucher[43]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Coulommiers

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de Seine-et-Marne.

    Intercommunalité

    Saint-Siméon était membre de la communauté de communes de la Brie des Morin, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2010 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique du 7 aoĂ»t 2015, qui prĂ©voit que les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) Ă  fiscalitĂ© propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalitĂ© a fusionnĂ© avec sa voisine pour former, le , la communautĂ© de communes des Deux Morin dont est dĂ©sormais membre la commune.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 1971 1977 Eugène D'Hondt[44]
    mars 1977 mars 1983 René Doerler
    mars 1983 août 2017[44] Guy Simon[45] Garagiste
    DĂ©missionnaire
    octobre 2017[46] En cours
    (au 5 mai 2022[47])
    Renée Chabrillanges Vice-présidente de la CC des Deux Morin (2020 → )
    RĂ©Ă©lue pour le mandat 2020-2026[48]

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [49] - [50].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Saint-Siméon est assurée par le SITEU de Chauffry, Saint-Rémy, Saint-Siméon pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [51] - [52] - [53].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[54]. Le Syndicat mixte d'assainissement du Nord-Est (SIANE) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[51] - [55].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat de l'Eau de l'Est seine-et-marnais (S2E77) qui gère le service en régie[51] - [56] - [57].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[59].

    En 2020, la commune comptait 905 habitants[Note 6], en augmentation de 1,12 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    537643648672718745851851863
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    810800763657674717671719732
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    701710700633647656615574606
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    615563519547691737823848892
    2018 2020 - - - - - - -
    894905-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee Ă  partir de 2006[60].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Il existe une école à Saint-Siméon, regroupant les classes de maternelle et des CP. L'école fait partie d'un regroupement pédagogique intercommunal, avec celles du village voisin de Saint-Rémy-la-Vanne.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2018, le nombre de mĂ©nages fiscaux de la commune Ă©tait de 348, reprĂ©sentant 908 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 24 710 euros[61].

    Entreprises et commerces

    En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture. ) par secteur d'activité était de 51 dont 4 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 8 dans la construction, 12 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 6 dans l’Information et communication, 1 dans les activités immobilières, 8 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 4 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 8 étaient relatifs aux autres activités de services[62].

    En 2020, 8 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 6 individuelles.

    Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[63].

    Agriculture

    Saint-Siméon est dans la petite région agricole dénommée les « Vallées de la Marne et du Morin », couvrant les vallées des deux rivières, en limite de la Brie[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 7] de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[64].

    Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂŞte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[65]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune oĂą le nombre d’exploitations est passĂ© de 10 en 1988 Ă  6 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de 94 ha en 1988 Ă  34 ha en 2010[64]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Saint-SimĂ©on, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Saint-Siméon entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension Ă©conomique[64] - [Note 8]
    Nombre d’exploitations (u) 10 12 6
    Travail (UTA) 21 17 4
    Surface agricole utilisée (ha) 944 969 206
    Cultures[66]
    Terres labourables (ha) 886 937 s
    Céréales (ha) 630 591 s
    dont blé tendre (ha) 447 419 s
    dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) 161 79 s
    Tournesol (ha) 56
    Colza et navette (ha) s s s
    Élevage[64]
    Cheptel (UGBTA[Note 9]) 46 20 31

    Culture locale et patrimoine

    La mairie-Ă©cole.
    L'église Saint-Siméon.

    Lieux et monuments

    • Église dĂ©diĂ©e Ă  Saint-SimĂ©on de style nĂ©o-gothique, (XIXe siècle).
    Reconstruite en 1869 sous le second Empire. L'intérieur de l'église a la particularité d'avoir été entièrement peint entre 1890 et 1896 dans le style néo-gothique.
    Bâtiment Logo monument historique Inscrit MH (1997)[67]

    Patrimoine naturel

    • Le « site Natura 2000 de la rivière du Vannetin »[68]

    Personnalités liées à la commune

    Vanessa Paradis s'y marie le 30 juin 2018 à proximité du domaine des Sources où elle a passé une partie de son enfance..

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Saint-SimĂ©on », p. 532–533

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Saint-SimĂ©on », Ma commune, Ministère de la cohĂ©sion des territoires et des relations avec les collectivitĂ©s territoriales, .

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    7. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    8. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    9. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
    1. « Sites Natura2000 de Saint-Siméon » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
    2. « Zones ZNIEFF de Saint-Siméon » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
    3. « Saint-Siméon - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    4. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne. », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « Saint-Siméon » sur Géoportail. Carte IGN classique.
    2. « Plan séisme consulté le 13 mai 2021 ».
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Grand Morin (F65-0400) » (consulté le ).
    4. Nature en attente de mise Ă  jour.
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Grand Morin (F6535001) » (consulté le ).
    6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Grand Morin (F6535051) » (consulté le ).
    7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Réveillon (F6536000) » (consulté le ).
    8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de vannetin ou Ru de Pietree (F6537000) » (consulté le ).
    9. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Vanneau (F6537900) » (consulté le ).
    10. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Charcot (F6538600) » (consulté le ).
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