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Marie de Montmirail

Marie de Montmirail, née en 1192 et morte en 1273, est dame de Montmirail, de La Ferté-Ancoul, de La Ferté, de Condé, d'Oisy et de Crèvecœur, vicomtesse de Meaux et châtelaine de Cambrai, et par son mariage de Coucy, la Fère et Saint-Gobain.

Marie de Montmirail
Biographie
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Père
Mère
Helvide de Dampierre (d)
Conjoint
Enfants
Marie de Coucy
Alix Marie de Coucy, Dame de Coucy (d)
Enguerrand IV de Coucy
Raoul II de Coucy (en)
Jeanne de Coucy (d)

Histoire

Fille du bienheureux Jean Ier de Montmirail et de Helvide de Dampierre, elle sera la seule à avoir une postérité.

Mariée en 1213 à Enguerrand III de Coucy, elle apportera à la mort de son frère Mathieu de Montmirail en 1262 l'ensemble des titres et biens de la Maison de Montmirail et d'Oisy à la maison de Coucy.

En 1264, elle abandonne définitivement toutes ses seigneuries à son fils Enguerrand et ne se réserve que le titre de Dame de la Fère.

Généalogie

Marie de Montmirail et d'Oisy, fille de Jean Ier de Montmirail, seigneur de Montmirail et de Condé épouse Enguerrand III de Coucy ; ce couple a six enfants :

SĂ©pulture

Marie de Montmirail est inhumée à l'Abbaye de Longpont, près de son père.

Par une charte de 1271, Marie de Montmirail et d’Oisy, épouse d’Enguerrand III de Coucy, réclame sa sépulture à l’Abbaye de Longpont, près du Bienheureux Jean. Voici cette charte :

  • « 1271- Je, Marie, Dame de la Fère, de Saint-Gobain, Ă  ceux qui ces prĂ©sentes verront, salut en nostre seigneur. Comme pour le Salut et la seurtĂ© de m’âme et por l’amor et sa noble recordance d’oĂą bon Jean mon saint père de cuy ly corps gist honorablement devant le moustier de Longpont l’eus aye recquis dĂ©votement et humblement Ă  l’AbbĂ© et au Couvent de Longpont ma sĂ©pulture en leur maison. Seache tuit que ly AbbĂ© et ly Couvent dedit esgardant la bonne volontĂ© que j’ai envers eux et envers leur Ă©glise pour les raisons devant dites dĂ©bonnairement, liement et doucement m’ontoctroyĂ© ma sĂ©pulture leur très grand merci en leur Ă©glise prĂ©sent chapitre le couvent le jor que je leur requis ma sĂ©pulture en propre personne.

Ce fut fait l’an de l’incarnation de nostre Seigneur mil deux cent soixante et unse, le vendredi après les octaves Saint Pierre et Saint Pol, apostres »

Un sceau pendant en lacs de soye : la figure Dame debout qui de la main gauche tient un oiseau et de la droite une fleur de lys, avec le contre-scel de Coucy.

Notes et références

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