Oliver Stone
Oliver Stone [ËÉlÉȘvÉ stoÊn][1], nĂ© le Ă Manhattan, Ă New York, est un rĂ©alisateur, scĂ©nariste, documentariste, producteur de cinĂ©ma et acteur amĂ©ricain.
Naissance | |
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Nom de naissance |
William Oliver Stone |
Nationalité | |
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Formation |
Tisch School of the Arts Université Yale The Hill School (en) Trinity School (en) Saybrook College (en) |
Activités | |
Période d'activité |
depuis |
MĂšre |
Jacqueline Goddet (d) |
Conjoint |
Sun-jung Jung (d) (depuis ) |
Enfant |
Membre de |
Writers Guild of America, West (en) |
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Arme | |
Conflit | |
Taille |
1,83 m |
Site web | |
Distinctions | Liste dĂ©taillĂ©e Oscar du meilleur scĂ©nario adaptĂ© () Golden Globes () Oscar du meilleur rĂ©alisateur ( et ) Ours d'argent () Ours d'or () Dallas-Fort Worth Film Critics Association Award du meilleur rĂ©alisateur (en) () Officier des Arts et des Lettresâ () Prix Donostia () Sitges Grand Honorary Award (d) () Commendation Medal Ătoile du Hollywood Walk of Fame British Academy Film Award du meilleur rĂ©alisateur Combat Infantryman Badge Vietnam Service Medal National Defense Service Medal Writers Guild of America Award Purple Heart Vietnam Campaign Medal (en) Commandeur de l'ordre du Ouissam alaouite Air Medal Directors Guild of America Award Bronze Star |
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Il a reçu quatre Oscars du cinéma : meilleur scénario adapté pour Midnight Express en 1978, meilleur film et meilleur réalisateur pour Platoon en 1986, et meilleur réalisateur pour Né un 4 juillet en 1989.
Biographie
Jeunesse et formation
NĂ© le Ă New York, dans l'arrondissement de Manhattan, il est l'unique enfant[2] de Louis Stone, un financier de Wall Street issu d'une famille juive franco-amĂ©ricaine â qui lui inspirera plus tard le film Wall Street â, et de Jacqueline Goddet, elle-aussi, une Française de confession catholique (ce qui explique l'aisance d'Oliver Stone en français)[3]. ĂgĂ©e d'Ă peine 19 ans et d'une famille modeste[2], elle rencontre Louis Stone Ă Paris peu aprĂšs la fin de la guerre en Europe, alors que celui-ci est officier chargĂ© des finances dans le cabinet du gĂ©nĂ©ral Dwight Eisenhower[2]. Ils se marient en [2] et partent pour New York. Oliver est Ă©levĂ© dans des conditions privilĂ©giĂ©es mĂȘme si, en raison des nombreux voyages de sa mĂšre en France, une baby-sitter remplace le plus souvent ses deux parents. Le couple finit par divorcer, chose que ne digĂ©rera jamais leur fils[4].
Il entame des Ă©tudes Ă Yale, oĂč il frĂ©quente George W. Bush, tout en y faisant preuve d'esprit « aventurier et provocateur ».
Il Ă©crit un manuscrit, rejetĂ© par une demi-douzaine d'Ă©diteurs, et dĂ©cide alors sur un coup de tĂȘte de s'engager dans l'armĂ©e[3].
Volontaire au ViĂȘt Nam (1967-1968)
En avril 1967, il dĂ©cide de s'engager comme volontaire dans l'armĂ©e amĂ©ricaine et de prendre part Ă la guerre du ViĂȘt Nam[5]. EngagĂ© dans l'infanterie, Oliver Stone effectue ses classes Ă Fort Jackson en Caroline du Sud, avant d'ĂȘtre envoyĂ© au ViĂȘt Nam le . Il se fait alors appeler Bill, le prĂ©nom Oliver faisant trop effĂ©minĂ© auprĂšs du corps militaire.
Il sert tout d'abord au sein de la 2e section de la compagnie B du 3e bataillon du 22e rĂ©giment d'infanterie de la 25e division d'infanterie, du 27 septembre 1967 au 23 fĂ©vrier 1968. Puis, du 24 fĂ©vrier au 12 avril 1968, il est temporairement affectĂ© Ă SaĂŻgon, Ă la compagnie C du 52e rĂ©giment d'infanterie : cette compagnie est alors Ă la disposition du 716e bataillon de police militaire (MP). Il rejoint ensuite de nouveau le front en Ă©tant affectĂ©, du 18 avril au 23 mai 1968, Ă la compagnie E du 52e rĂ©giment d'infanterie : cette compagnie, rattachĂ©e Ă la 1re division de cavalerie, est spĂ©cialisĂ©e dans la reconnaissance en profondeur (long-range reconnaissance patrol). Enfin, du 29 mai au 13 novembre 1968, il sert Ă la troupe D du 1er escadron du 9e rĂ©giment de cavalerie de la 1re division de cavalerie, Ă la frontiĂšre cambodgienne. Le 1er escadron du 9e de cavalerie[6], dont les hommes Ă©taient surnommĂ©s « The Headhunters », est l'une des unitĂ©s les plus cĂ©lĂšbres et les plus dĂ©corĂ©es de la guerre du ViĂȘt Nam, et elle a Ă©tĂ© immortalisĂ©e par Francis Ford Coppola dans Apocalypse Now (scĂšne de l'assaut hĂ©liportĂ©)[7].
Ayant Ă©tĂ© blessĂ© Ă deux reprises durant son sĂ©jour au ViĂȘt Nam[4], il termine son service en novembre 1968, et rentre aux Etats-Unis dĂ©corĂ© de la Purple Heart et de la Bronze Star. Au ViĂȘt Nam, il dĂ©veloppe l'aspect visuel de ses futurs films, ayant expĂ©rimentĂ© pendant le conflit ses talents de photographe. Le conflit l'affecte durablement et influence son cinĂ©ma, Oliver Stone privilĂ©giant les thĂšmes portant sur la violence contemporaine et les liens de celle-ci Ă l'Ătat.
Débuts dans le cinéma (années 1970)
Il reprend ses Ă©tudes et se tourne vers le cinĂ©ma, sa pension militaire lui permettant de payer les frais de scolaritĂ©[4]. Il intĂšgre l'universitĂ© de New York. Il y rencontre Lloyd Kaufman, fondateur de la sociĂ©tĂ© Troma Entertainment, spĂ©cialisĂ©e dans le film dâhorreur, et surtout, Martin Scorsese, qui devient son professeur, lui conseillant de puiser dans son expĂ©rience personnelle et sa vie pour Ă©crire. DĂšs lors, il se concentre sur lâĂ©pisode marquant de sa jeune vie : la guerre du ViĂȘt Nam. Ainsi, il sort de lâuniversitĂ© diplĂŽme en poche grĂące Ă son trĂšs remarquĂ© film de fin dâannĂ©e, un court-mĂ©trage de 11 minutes intitulĂ© Last Year in Viet Nam, pour lequel le fĂ©licite Martin Scorsese[4]. DĂšs lors, il expĂ©rimente le cinĂ©ma en diversifiant ses mĂ©thodes dâĂ©criture et de rĂ©alisation et en passant tour Ă tour du rĂŽle de rĂ©alisateur Ă celui de producteur et mĂȘme d'acteur.
Révélation et consécration (années 1980)
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Oliver Stone dĂ©bute rĂ©ellement en tant que scĂ©nariste : il Ă©crit en outre durant sa carriĂšre tous les scĂ©narios de ses Ćuvres (mis Ă part U-Turn[8]). Il Ă©crit des scripts stylisĂ©s qui plaisent aux producteurs et se trouve ainsi au gĂ©nĂ©rique de films des plus grands rĂ©alisateurs : Brian De Palma pour Scarface, Alan Parker pour Midnight Express et Evita ou encore Michael Cimino pour L'AnnĂ©e du dragon.
Oliver Stone rĂ©alise quelques sĂ©ries B dâhorreur comme La Main du cauchemar, puis apparaĂźt sous le feu des projecteurs en 1986 avec deux films retentissants et contestataires : Salvador et Platoon. Ce dernier remporte quatre Oscars en 1987 dont ceux du meilleur film et du meilleur rĂ©alisateur. Il s'agit du premier opus de sa trilogie sur le ViĂȘt Nam avec NĂ© un 4 juillet et Entre Ciel et Terre quasi autobiographiques. NĂ© un 4 juillet lui vaut en 1990 un nouvel Oscar pour sa rĂ©alisation et la reconnaissance de ses pairs.
Films biographiques et documentaires (années 1990-2000)
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Il Ă©gratigne ainsi maints Ă©lĂ©ments de la sociĂ©tĂ© civile et militaire : les yuppies dans Wall Street, lâĂtat dans NĂ© un 4 juillet ou encore la CIA et le complexe militaro-industriel dans JFK.
Oliver Stone s'intĂ©resse ensuite au dopage dans le milieu du sport avec son film axĂ© sur le football amĂ©ricain L'Enfer du dimanche. Il marque ensuite une pause par la rĂ©alisation de deux documentaires, lâun sur la Palestine et Yasser Arafat (Persona non grata) et un autre trĂšs controversĂ© sur Fidel Castro (Comandante). Ce documentaire est une synthĂšse de 30 heures dâinterviews entre Stone, grand admirateur du dirigeant cubain, et Fidel Castro. DiffusĂ© en sur les Ă©crans amĂ©ricains, il a dĂ» ĂȘtre remontĂ© Ă cause de la pression des anti-castristes.
Enfin, Oliver Stone repart avec de nouveaux films : le film Ă©pique Alexandre en 2005 qui, fort dâun budget de plus de 150 millions dâeuros, nâa pas trouvĂ© son public et reste pour Stone un Ă©chec, lui qui voulait rĂ©aliser le plus grand film de sa carriĂšre. Il sâattaque de nouveau Ă un sujet brĂ»lant concernant les Ătats-Unis, les attentats terroristes du . Longtemps baptisĂ© The 11 Septemberâs Oliver Stone Project, le film prend le nom de World Trade Center et se focalise sur les secours dĂ©ployĂ©s par les autoritĂ©s durant ces attentats et les pompiers en particulier.
AprÚs JFK et Nixon, il s'intéresse à George W. Bush dans W. : L'Improbable Président, sorti en 2008. Josh Brolin incarne le 43e Président des Etats-Unis. W. a rapporté 29 500 000 $ au box-office[9]. Ces recettes sont jugées assez décevantes, au vu du budget du film de 25 100 000 $[9].
Confirmation (années 2010)
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En 2010, il signe la suite de son Wall Street de 1987, intitulée Wall Street : L'argent ne dort jamais. Michael Douglas reprend son rÎle de Gordon Gekko, alors que Shia LaBeouf incarne un jeune trader.
En 2012, il adapte un roman de Don Winslow, pour le film Savages. Taylor Kitsch, Blake Lively et Aaron Taylor-Johnson incarnent les membres d'un ménage à trois qui dealent de la marijuana. On retrouve également dans ce film John Travolta, Benicio del Toro et Salma Hayek.
En 2013, il rĂ©alise un spot publicitaire pour la Coupe du monde de football de 2014, oĂč il apparaĂźt lui-mĂȘme aux cĂŽtĂ©s des footballeurs Radamel Falcao, David Luiz et Sergio AgĂŒero[10].
En 2014, il prépare un film sur l'histoire du lanceur d'alerte Edward Snowden, sur la base du livre du journaliste Luke Harding (The Guardian), The Snowden Files : The Inside Story of the World's Most Wanted Man (en)[11]. Le tournage de Snowden débute en , et le film sort en 2016.
En 2017, il préside le jury du 22e Festival international du film de Busan.
Années 2020
Oliver Stone prolonge son long mĂ©trage JFK (1991) avec le documentaire JFK : L'EnquĂȘte (JFK Revisited: Through the Looking Glass). Il s'inspire du livre Destiny Betrayed: JFK, Cuba, and the Garrison Case de James DiEugenio, paru en 1992. Le film est prĂ©sentĂ© au festival de Cannes 2021.
Le cinéaste réalise ensuite un autre documentaire, Nuclear Now, présenté à la Mostra de Venise 2022. Il s'agit d'un film sur l'énergie nucléaire comme solution du réchauffement climatique. Il s'inspire de l'ouvrage A Bright Future: How Some Countries Have Solved Climate Change and the Rest Can Follow écrit par les scientifiques Staffan A. Qvist et Joshua S. Goldstein[12].
Vie privée
Jacqueline Goddet, la mÚre d'Oliver, est décédée le , à l'ùge de 93 ans, à Indian Wells[13].
Il se marie trois fois : avec Najwa Sarkis de 1971 à 1977, avec Elizabeth Burkit Cox de 1981 à 1993, avec laquelle il a deux fils (dont Sean Stone), et enfin avec Sun-jung Jung, une Sud-Coréenne, avec laquelle il a une fille.
Prises de position et critiques
Durant sa jeunesse, il est de son propre avis « trÚs conservateur, anti-Castro, anti-Kennedy, pro-Nixon »[3].
En 2007, alors qu'il intervenait en Colombie pour la libĂ©ration de trois otages des Forces armĂ©es rĂ©volutionnaires de Colombie (FARC, considĂ©rĂ©s comme terroriste par l'Union europĂ©enne et les Ătats-Unis), il accuse le controversĂ© chef dâĂtat colombien Ălvaro Uribe d'avoir dĂ©libĂ©rĂ©ment fait Ă©chouer leur libĂ©ration en faisant intensifier les opĂ©rations militaires dans le secteur. Il dĂ©clare par ailleurs au sujet des guĂ©rilleros qu'ils ne sont pas des terroristes mais « une armĂ©e de paysans semblable Ă celle dâEmiliano Zapata » et, tout en condamnant la pratique des enlĂšvements, les juge « hĂ©roĂŻques de se battre et de mourir pour ce qu'ils pensent ĂȘtre juste »[14].
DĂ©jĂ critiquĂ© en 1992 par certains mĂ©dias amĂ©ricains Ă cause de ses vues sur lâassassinat de John F. Kennedy[15], Oliver Stone et Time Warner sont mĂȘme attaquĂ©s en justice pour les crimes suscitĂ©s par Tueurs nĂ©s (en) mais l'affaire est classĂ©e.
Il apporte son soutien Ă Julian Assange, Chelsea Manning, Edward Snowden, Fidel Castro et Hugo Chavez[3]. En 2020, il choisit de se faire vacciner contre la Covid-19 avec le vaccin russe Spoutnik V[16].
Oliver Stone ne soutient ni Hillary Clinton ni Donald Trump Ă l'Ă©lection prĂ©sidentielle amĂ©ricaine de 2016. Il dĂ©clare ne pas avoir le dĂ©sir de rĂ©aliser de film sur Trump Ă la suite de la victoire de celui-ci, et ne pas ĂȘtre autant « fascinĂ© par lui » que la majoritĂ© des gens[17]. Quant Ă Clinton, Stone lui reproche principalement son agressivitĂ© dans les relations internationales, Ă©voquant son rĂŽle dans le soutien des Ătats-Unis aux paramilitaires Contras (Nicaragua), les bombardements de l'OTAN en ex-Yougoslavie (Serbie et Kosovo), l'invasion de l'Irak et de l'Afghanistan, la destruction de lâĂtat laĂŻc libyen et les tentatives de changement de rĂ©gime en Syrie. Il avait cependant soutenu Bernie Sanders dans la primaire dĂ©mocrate[18]. En , il signe avec Danny Glover, Noam Chomsky, Eve Ensler, Mark Ruffalo et Nancy Fraser une pĂ©tition de soutien Ă Jean-Luc MĂ©lenchon pour l'Ă©lection prĂ©sidentielle en France (« France: Please Don't Repeat Clinton vs. Trump Tragedy »).
Oliver Stone participe également à une rencontre annuelle des soutiens du mouvement de révolution zapatiste du Chiapas[19].
Filmographie
Longs métrages
- 1974 : La Reine du mal (Seizure)
- 1981 : La Main du cauchemar (The Hand)
- 1986 : Salvador
- 1986 : Platoon
- 1987 : Wall Street
- 1988 : Conversations nocturnes (Talk Radio)
- 1989 : NĂ© un 4 juillet (Born on the Fourth of July)
- 1991 : The Doors
- 1991 : JFK
- 1993 : Entre Ciel et Terre (Heaven & Earth)
- 1994 : Tueurs nés (Natural Born Killers)
- 1995 : Nixon
- 1997 : U-Turn
- 1999 : L'Enfer du dimanche (Any Given Sunday)
- 2004 : Alexandre (Alexander)
- 2006 : World Trade Center
- 2008 : W. : L'Improbable Président (W.)
- 2010 : Wall Street : L'argent ne dort jamais (Wall Street: Money Never Sleeps)
- 2012 : Savages
- 2016 : Snowden
Documentaires
- 2003 : Comandante
- 2003 : Persona non grata
- 2004 : Looking for Fidel (téléfilm)
- 2009 : South of the Border
- 2013 : Une autre histoire de l'Amérique (Oliver Stone's Untold History of the United States) (série TV)
- 2014 : Mi amigo Hugo
- 2017 : Conversations avec Monsieur Poutine (The Putin Interviews)
- 2021 : JFK : L'enquĂȘte (JFK Revisited: Through the Looking Glass)
- 2022 : Nuclear Now
Scénariste
- 1971 : Last Year in Viet Nam (court-métrage)
- 1974 : La Reine du mal (Seizure)
- 1978 : Midnight Express d'Alan Parker
- 1981 : La Main du cauchemar (The Hand)
- 1982 : Conan le Barbare (Conan the Barbarian) de John Milius
- 1983 : Scarface de Brian De Palma
- 1985 : L'Année du dragon (Year of the Dragon) de Michael Cimino
- 1986 : Huit millions de façons de mourir (Eight Million Way to die) de Hal Ashby
- 1986 : Salvador
- 1986 : Platoon
- 1987 : Wall Street
- 1988 : Conversations nocturnes (Talk Radio)
- 1989 : NĂ© un 4 juillet (Born on the Fourth of July)
- 1991 : The Doors
- 1991 : JFK
- 1993 : Entre Ciel et Terre (Heaven & Earth)
- 1994 : Tueurs nés (Natural Born Killers) (d'aprÚs un scénario de Quentin Tarantino)
- 1995 : Nixon
- 1996 : Evita d'Alan Parker
- 1999 : L'Enfer du dimanche (Any Given Sunday)
- 2003 : Comandante
- 2003 : Persona non grata
- 2004 : Alexandre (Alexander)
- 2010 : Wall Street : L'argent ne dort jamais (Wall Street: Money Never Sleeps)
- 2012 : Savages
- 2013 : Une autre histoire de l'Amérique série TV (The Untold history of the United States)
- 2016 : Snowden
Producteur
- 1986 : Salvador
- 1989 : NĂ© un 4 juillet
- 1990 : Blue Steel de Kathryn Bigelow
- 1991 : Le MystĂšre von BĂŒlow de Barbet Schroeder
- 1991 : JFK
- 1992 : Zebrahead de Anthony Drazan
- 1992 : South Central (en) de Steve Anderson (en)
- 1993 : Entre Ciel et Terre
- 1994 : The New Age (en) de Michael Tolkin
- 1995 : Nixon
- 1996 : Killer : Journal d'un assassin de Tim Metcalfe (Producteur exécutif)
- 1996 : Larry Flynt (The People VS. Larry Flynt) de MiloĆĄ Forman
- 1996 : Cold Around the Heart de John Ridley
- 1997 : Freeway de Matthew Bright (Producteur exécutif)
- 1998 : Savior de Predrag Antonijevic
- 1999 : Le Corrupteur de James Foley (Producteur exécutif)
- 1999 : L'Enfer du dimanche (Producteur exécutif)
- 2003 : S.W.A.T. unité d'élite de Clark Johnson
- 2003 : Persona non grata
- 2006 : World Trade Center
- 2010 : Wall Street : L'argent ne dort jamais (Wall Street: Money Never Sleeps)
- 2013 : Une autre histoire de l'Amérique, série TV (The Untold history of the United States)
- 2016 : L'Ukraine en feu de Igor Lopatonok
Acteur
- 1986 : Platoon : le général qui explose à la fin
- 1987 : Wall Street : un agent de change
- 1989 : NĂ© un 4 juillet : un reporter
- 1991 : The Doors : le professeur de cinéma de Jim Morrison
- 1992 : Our Hollywood education de Michael Beltrami : lui-mĂȘme
- 1992 : PrĂ©sident d'un jour d'Ivan Reitman : lui-mĂȘme
- 1999 : L'Enfer du dimanche : un commentateur sportif
- 2005 : Torrente 3: El Protector de Santiago Segura
- 2010 : Wall Street : L'argent ne dort jamais : un investisseur
Distinctions
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Publications
- Conversations avec Poutine, Albin Michel, 2017
- A la recherche de la lumiĂšre, L'observatoire Eds De, 2020, autobiographie
DĂ©corations
MĂ©daille Bronze Star (Ătats-Unis) ;
MĂ©daille Purple Heart (Ătats-Unis) ;
Air Medal (Ătats-Unis) ;
MĂ©daille d'honneur de l'armĂ©e (Ătats-Unis) ;
Commandeur de l'ordre du MĂ©rite intellectuel (Maroc)[20]
Notes et références
- Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
- (en) Steven Mintz et Randy W. Roberts, Hollywood's America : Twentieth-Century America Through Film (lire en ligne), p. 282.
- Dany Jucaud, « Olivier Stone : "Voici Sun-jung, ma femme" », parismatch.com, 3 janvier 2014.
- Ătienne Sorin, « Oliver Stone, l'Ă©ternel outsider », Le Figaro, encart « Le Figaro et vous »,â 10-11 octobre 2020, p. 39 (lire en ligne).
- (en-US) « Film Director Oliver Stone Was a Soldier in Vietnam », sur U.S. Department of Defense (consulté le )
- (en-US) « 9 Cavalry History », sur 1st Cavalry Division Association (consulté le )
- (en) Imgur, « Oliver Stone's public service record », sur Imgur (consulté le )
- « U Turn (1997) - IMDb » (consulté le )
- (en) « W. », sur Box Office Mojo.com (consulté le ).
- Oliver Stone réalise... un clip pour la Coupe du Monde de Football ! - Allociné
- Oliver Stone réalise un film sur le «traßtre» Edward Snowden, Le Figaro, 3 juin 2014
- (en) Anmar Frangoul, « Filmmaker Oliver Stone slams environmental movement over 'destructive' actions on nuclear » [archive du ], sur CNBC, (consulté le )
- Oliver Stone : Mort à 93 ans de sa maman, la Française Jacqueline Goddet
- (en-GB) « Stone: my part in hostage baby saga », The Guardian,â (lire en ligne)
- (en) Sam Smith, « Why They Hate Oliver Stone », sur www.thirdworldtraveler.com, Progressive Review,
- « Oliver Stone, 74 ans, reçoit le vaccin russe Spoutnik V malgré la réticence des experts », sur www.lefigaro.fr,
- (en) « Oliver Stone Says He Has No Plans for a Trump Biopic: "People Are Fascinated by Him, but Iâm Not" », sur hollywoodreporter.com,
- (en-US) Oliver Stone, « Why I'm for Bernie Sanders », sur Huffington Post,
- François Cusset, « Au Chiapas, la rĂ©volution sâobstine », sur Le Monde diplomatique, (consultĂ© le )
- « S.A.R. le Prince Moulay Rachid décore plusieurs personnalités du 7e Art », sur lematin.ma, .
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Africultures
- Allociné
- Ciné-Ressources
- Unifrance
- (en) AllMovie
- (en) American Film Institute
- (en) British Film Institute
- (de + en) Filmportal
- (pl) Filmweb.pl
- (en) IMDb
- Ressources relatives Ă la musique :
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- (en) MusicBrainz
- (en) Muziekweb
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative Ă la vie publique :
- (en) C-SPAN
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- [vidéo] Portrait d'Oliver Stone en vidéos sur le site de l'Institut national de l'audiovisuel