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Favières (Seine-et-Marne)

Favières (prononcé [fa.vjɛʁ]) est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

Favières
Favières (Seine-et-Marne)
La mairie-école.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes Val Briard
Maire
Mandat
Daniel Patu
2020-2026
Code postal 77220
Code commune 77177
Démographie
Gentilé Favièrois
Population
municipale
1 186 hab. (2020 en augmentation de 8,21 % par rapport à 2014)
Densité 42 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 45′ 47″ nord, 2° 46′ 31″ est
Altitude Min. 92 m
Max. 126 m
Superficie 28,27 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ozoir-la-Ferrière
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
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Favières
Liens
Site web favieres77.fr

    Géographie

    Localisation

    Représentations cartographiques de la commune
    Localisation dans le département de Seine-et-Marne.
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    Avec les communes environnantes
    Avec les communes environnantes
    1 : localisation dans le département de Seine-et-Marne. ; 2 : avec les communes environnantes.
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    La commune est située à km au nord de Tournan-en-Brie, à 5,5 km au nord-est de Gretz-Armainvilliers et à 11 km à l'est de Ozoir-la-Ferrière[1].

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[2]. L'altitude varie de 92 mètres à 126 mètres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant à environ 102 mètres d'altitude (mairie)[3].

    Réseau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier de Favières.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de quatorze cours d'eau référencés :

    • le ru de la Ménagerie, long de 10,99 km[4], affluent du Réveillon ;
    • la Marsange, longue de 30,39 km[5], affluent de l'Yerres en rive droite ;
      • le ru de Madereau, 1,29 km[6] et ;
      • le ru des Boissières ou ru Granchard, cours d'eau naturel et canal de 8,18 km[7], et ;
      • le ru des Monbarres, 12,66 km[8], affluent de la Marsange ;
        • le canal 01 du Vivier, 0,92 km[9], qui conflue avec le ru des Monbarres.
      • le ru de la Hotte, 4,85 km[10], affluent de la Marsange ;
        • le fossé 01 de la Commune de Favières, 1,13 km[11], et
        • le ru de la Folie, 9,81 km[12], qui confluent avec le ru de la Hotte ;
          • le ru du Grand Etang, 3,08 km[13], qui conflue avec le ru de la Folie ;
            • le fossé 01 du Gros Bouleau, 1,28 km[14], qui conflue avec le ru du Grand Étang ;
    • la Saincerelle, 1,23 km[15] ;
    • le canal 01 de la Commune de Favières, 1,27 km[16] ;
    • le canal 01 de la Commune de Gretz-Armainvilliers, 1,27 km[17] ;

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 28,71 km[18].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[19].

    La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le . Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 km2, parcouru par un réseau hydrographique de 450 kilomètres de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon[20]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse »[21].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,4 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 3,7 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,2 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 725 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 1,1 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 1,6 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[22].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[23]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[22]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[24]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 19 km à vol d'oiseau[25], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[26] à 11,6 °C pour 1991-2020[27].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Favières comprend deux ZNIEFF de type 2[Note 2] - [28] - [Carte 1] :

    • la « Forêt de Crécy » (6 897,74 ha), couvrant 17 communes du département[29] ;
    • les « forêts d'Armainvilliers et de Ferrières » (5 682,94 ha), couvrant 12 communes du département[30].

    Urbanisme

    Typologie

    Favières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [31] - [32] - [33].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[34] - [35].

    Lieux-dits et écarts

    La commune compte 44 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[36] (source : le fichier Fantoir).

    Il s'agit notamment de : Hermières - Grenouillère - la Hotte - la Sablonnière - la Brétèche - les Trente Arpents - Mandegris - Villemigeon - la Pilonnerie - la Planchette - Puits Carré - Saint-Ouen - la Route - Belle-Epine - Chêne Galeux - le Poncelet - Ferme de l'Aunaie.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,5% ), terres arables (27,9% ), prairies (3,2% ), zones urbanisées (2,1% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1% ), eaux continentales[Note 6] (1,1 %)[37].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[38] - [39] - [Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammétrique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[40]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 511 dont 85,1 % de maisons et 14,5 % d'appartements[Note 7].

    Parmi ces logements, 88,1 % étaient des résidences principales, 3,1 % des résidences secondaires et 8,8 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 68 % contre 27,6 % de locataires et 4,4 % logés gratuitement[41].

    Transports

    La commune est desservie par la ligne d'autocars du réseau Transdev No 32 (Tournan-en-Brie – Serris)[42].

    Ainsi que par la ligne express 02 (Meaux-Meluns)

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Fabarias au IXe siècle (Polyptyque d'Irminon)[43] ; Nemora Faveriarum en 1223[44] ; Nemora de Faveris en 1227[45] ; Faveriae in Brya en 1257[46] ; Favieres en 1270[47] ; Ecclesia de Faveriis in decanatu Moissiaci au XIIIe siècle[48] ; Favieres en Brie en 1738[49].

    Favières est issu du bas latin fabareolae, dérivé du latin faba ("fève"), donc « champ où l'on cultive des fèves ». Les favières sont des champs de fèves, essentielles dans la nourriture du paysan[50].

    Histoire

    Au hameau d'Hermières fut fondé vers 1160 par la famille des comtes de Champagne une abbaye de l'ordre des Prémontrés dédiée à saint Nicolas d'Hermières, aujourd'hui disparue[51].

    La commune, instituée par la Révolution française en 1793 sous le nom de Faviers, est mentionnée en 1801 comme Favières et Hermière puis ultérieurement celui de Favières.

    De nombreux domaines agricoles sont achetés par la famille Rothschild au XIXe siècle, qui possédaient encore l’essentiel des terres avant la Seconde Guerre mondiale[51].

    Circonscriptions d'Ancien Régime

    Intendance : Paris Élection : Rozay Subdélégation, Rozay Grenier à sel : Lagny Coutume : Melun Parlement : Paris Bailliage, prévôté et vicomté de Pari Gouvernement : Ile-de-France Diocèse : Paris Archidiaconé : Brie - Doyenné :Vieux-Corbeil[51].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Favières se trouve dans le département de Seine-et-Marne. Rattachée depuis la Révolution française à l'arrondissement de Melun[52], elle intègre le l'arrondissement de Provins afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles des intercommunalités[53].

    Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la troisième circonscription de Seine-et-Marne.

    Favières appartenait depuis 1793 du canton de Tournan-en-Brie[52]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est désormais rattachée au canton d'Ozoir-la-Ferrière[54].

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la Communauté de communes de la Brie boisée, créée fin 2001.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), le préfet de Seine-et-Marne a arrêté le 30 mars 2016 un nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit notamment la fusion de la communauté de communes de la Brie boisée, de la communauté de communes du Val Bréon et de la communauté de communes les Sources de l'Yerres, ainsi que la commune de Courtomer[55].

    Par arrêté préfectoral du 23 décembre 2016[56], l'intercommunalité fusionne le pour former la nouvelle intercommunalité du Val Briard, dont Favières est désormais membre*

    Liste des maires

    Liste des maires successif[57] - [51] - [58]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1888 1892 Louis Adolphe Besoul
    1892 1919 Lucien Geofrroy
    1919 1925 Claude Huot
    1925 1935 Lucien Geoffroy
    1935 1941 Maurice Geoffroy
    1941 1944 Constant Grandpierre
    1944 1947 Octave Coplo
    1947 1953 Eugène Girod
    1953 1968 Louis-Victor Dortée
    1968 1977 Roger Damerot
    1977 1983 Gustave Marsault
    1983 1995 Paul Lanoue
    1995 2008 Jean-Paul Mornon
    mars 2008 mars 2014 Philippe Muro
    mars 2014[59] En cours
    (au 21 septembre 2018)
    Jean-Claude Martinez

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [60] - [61].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la commune de Favières gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[62].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[63]. Le Syndicat mixte Centre Brie pour l'ANC (SMCBANC) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[62] - [64].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SMAEP de la Brie Boisée qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le [62] - [65] - [66].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[68].

    En 2020, la commune comptait 1 186 habitants[Note 8], en augmentation de 8,21 % par rapport à 2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    245635652665739746707690689
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    742739756740739784840780776
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    765744752600612607552564552
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    6195956867278479411 0661 1011 111
    2020 - - - - - - - -
    1 186--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[69].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Jumelages

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 445, représentant 1 169 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 26 300 euros[70].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 130, occupant 536 actifs résidants.

    Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 71,3 % contre un taux de chômage de 7 %.

    Les 21,7 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 7,4 % de retraités ou préretraités et 4,3 % pour les autres inactifs[71].

    Entreprises et commerces

    En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 96 dont 5 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 4 dans l’industrie, 18 dans la construction, 63 dans le commerce-transports-services divers et 6 étaient relatifs au secteur administratif[72].

    Ces établissements ont pourvu 103 postes salariés.

    Agriculture

    Favières est dans la petite région agricole dénommée la « Brie boisée », une partie de la Brie autour de Tournan-en-Brie[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[73].

    Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[74]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 11 en 1988 à 8 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 79 ha en 1988 à 107 ha en 2010[73]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Favières, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Favières entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[73] - [Note 10]
    Nombre d’exploitations (u) 11 7 8
    Travail (UTA) 48 48 35
    Surface agricole utilisée (ha) 864 811 857
    Cultures[75]
    Terres labourables (ha) 729 716 762
    Céréales (ha) 492 450 464
    dont blé tendre (ha) 269 301 316
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) s s 51
    Tournesol (ha) 0
    Colza et navette (ha) s s s
    Élevage[73]
    Cheptel (UGBTA[Note 11]) 545 527 406

    Culture locale et patrimoine

    L'église Saint-Martin.

    Monuments et lieux remarquables

    La commune compte un monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques (Base Mérimée)[76] :

    • Ferme d'Hermières [77]
    • Place Besoul (monument aux morts)

    Autres lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • Edmond Pirot (1631-1713), ecclésiastique, docteur en Sorbonne, abbé commendataire de l'abbaye Saint-Nicolas d'Hermières de 1681 à sa mort.
    • Jacques-Louis David (1748-1825), peintre et conventionnel, réside à la ferme Saint-Ouen (1795).
    • Otto von Bismarck (1815-1898), chancelier allemand, a séjourné à Favières située en territoire d'occupation prussienne durant la guerre de 1870-1871[57].
    • Edmond de Rothschild (1926-1997), banquier franco-suisse, lance dans les années 1990 à la ferme des Trente Arpents la production artisanale de brie fermier.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    10. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    11. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
    1. « Zones ZNIEFF de Favières » sur Géoportail (consulté le 14 janvier 2021)..
    2. « Favières - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    3. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    4. « Géoportail de l’urbanisme », sur https://www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/ (consulté le ).
    5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références

    1. « ViaMichelin : Itinéraires, Cartes, Info trafic, Hôtels », sur viamichelin.fr (consulté le ).
    2. « Plan séisme consulté le 26 novembre 2020 ».
    3. « Favières » sur Géoportail. Carte IGN classique.
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de la Menagerie (F4850600) » (consulté le ).
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Marsange (F4770600) » (consulté le ).
    6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Madereau (F4774900) » (consulté le ).
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