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Favières (Meurthe-et-Moselle)

Favières est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Favières
Favières (Meurthe-et-Moselle)
L'église Saints-Abdon-et-Sennen
Blason de Favières
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Toul
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Colombey et du Sud Toulois
Maire
Mandat
Valerie Hoffmann
2020-2026
Code postal 54115
Code commune 54189
Démographie
Gentilé Fabériens [1]
Population
municipale
600 hab. (2020 en diminution de 0,83 % par rapport à 2014)
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 27′ 48″ nord, 5° 57′ 19″ est
Altitude Min. 308 m
Max. 471 m
Superficie 29,5 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nancy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Meine au Saintois
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Favières
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Favières
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Favières
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Favières

    Géographie

    La commune de Favières, située à la frontière départementale des Vosges, d'une surface de 2 995 hectares, s'étend autour de la commune de Saulxerotte qu'elle enclave.

    Fig. 1 - Favieres (ban communal).

    Arrosé par les ruisseaux de Velle et de l'Aroffe[2], le territoire communal comprenait en 2011, d'après les données Corine land Cover, près de 75 % de forêt, 13 % de terres agricoles et moins de 2 % de zones urbanisées[3].

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Favières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7] - [8].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,7 %), terres arables (12,5 %), prairies (9,6 %), zones urbanisées (1,8 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    Ecclesia ad Faverias (1051) ; Juxta Faveires (1242) ; Faveres (1393) ; Faveires (1393) ; Favière (1408) ; Febvière (1546) ; Fawières (1550) ; Fabvières (1600) sont les graphies recensées par le dictionnaire topographique de Meurthe, sur les titres des seigneurs de Vaudémont essentiellement. E Grosse cite la forme latine de Fabariae[11] qu'emploie B. Picart dans son pouillé ecclésiastique.

    Favières est issu du bas latin fabareolae, dérivé du latin faba (fève), donc « champ où l'on cultive des fèves ». Les favières sont des champs de fèves, essentielles dans la nourriture du paysan[12].

    La micro-toponymie permet de signaler quelques écarts historiquement intéressants :

    SAINT-AMON , éc. et forêt, anc. ermitage, connu pour sa grotte ;

    TERRES-DE-L'HUILE (LES), cantons de terre au ban de Favières, dont le revenu était affecté à l'entretien de la lampe de l'église[13].

    Histoire

    Beaupré recense dans son ouvrage les témoignages relatifs à la présence gallo-romaine et mérovingienne[14].

    Dès 1051, il y existait une chapelle ou un prieuré qui fut donné à l'abbaye de Poussay. Ce village faisait partie du domaine des comtes de Vaudémont qui le vendirent, pour partie, à différentes époques et y eurent une résidence[13] - [15].

    • Croissance exceptionnelle de la population jusqu'au milieu du XIXe siècle, après les guerres et les épidémies des XVe, XVIe et XVIIe siècles.
    • Village réputé au XIXe pour ses poteries et ses ateliers d'ébénisterie[11].

    Politique et administration

    La mairie-école.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1988 juillet 2020 Marie-Louise Haralambon[16] Professeure du secondaire et technique
    juillet 2020 En cours Valerie Hoffmann[16] - [17] Profession intermédiaire administrative de la fonction publique

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].

    En 2020, la commune comptait 600 habitants[Note 3], en diminution de 0,83 % par rapport à 2014 (Meurthe-et-Moselle : +0,06 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0001 1021 0591 1181 1631 2721 1821 1531 143
    1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 0591 0251 0071 023993951872833813
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    780719611585588552573531617
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    606560543533501568577602591
    2020 - - - - - - - -
    600--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    L'abbé Grosse dresse en 1836 dans son ouvrage un rapide portrait économique du bourg :

    « Surface territ. , 3033 hect., dont 190 en forêts, 839 en terres arables, 81 en prés et 21 en vignes dont les produits sont peu vantés… On y voit aussi une tuilerie considérable, une poterie très renommée, dont les produits sont exportés au loin ; un moulin à grains, un four à chaux, plusieurs carrières de pierres de taille, dont l'exploitation est difficile et qui paraissent extrêmement faibles ; c'est ce qui fait que ces carrières ne sont pas aussi utiles qu'elles pourraient l'être... »[11]

    indiquant ainsi l'appartenance de la commune au vignoble lorrain.

    Secteur primaire ou Agriculture

    Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.

    D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[22]), la commune de Favières était majoritairement orientée[Note 4] sur la production de céréales et d'oléagineux (auparavant polyculture et poly- élevage) sur une surface agricole utilisée[Note 5] d'environ 400 hectares (inférieure à la surface cultivable communale) en baisse depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 370 à 200 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 8 exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 5 unités de travail[Note 6].

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    • Deux maisons fortes XVIe.
    • Maisons XVe.
    • Moulin à eau début XIVe.
    • Lavoir monumental du village haut.
    • Base nautique.

    Édifices religieux

    • Église Saints-Abdon-et-Sennen XVIIIe à trois nefs.
    • Chapelle du village haut XVIIIe/XIXe.
    • Quatre croix de chemin.
    • Ancien cimetière.

    Personnalités liées à la commune

    • Village natal du docteur Ambroise-Auguste Liébeault, connu dans le cadre de l'histoire de l'hypnose et du magnétisme animal. Une plaque commémorative est apposée sur la façade de la maison où il est né : « Dans cette maison naquit le 16 septembre 1823 Liébeault Ambroise Auguste docteur en médecine, médecin modeste et homme de bien qui ouvrit une ère nouvelle aux sciences médicales en les dotant de sa découverte : l'application méthodique de la suggestion et du sommeil provoqué au traitement des maladies ».
    • Patrie de Sébastien Bottin, (1764-1853), "père" de l'annuaire, et des frères Baillard, curés et vicaires de Favières qui tentèrent au XIXe de fonder un schisme à Saxon-Sion, sujet de La colline inspirée de Maurice Barrès.

    Héraldique, logotype et devise

    Blason de Favières Blason
    Burelé d'argent et de sable à trois pots de terre de gueules.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    4. Orientation technico-économique de la commune :  production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
    5. Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
    6. Unité de travail annuel : mesure  en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.

    Références

    1. « Meurthe-et-Moselle », sur habitants.fr (consulté le ).
    2. « Ruisseau de velle [A5400760] - Cours d'eau », sur www.sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
    3. « Fiche ma commune », sur BRGM.
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. E. Grosse, Dictionnaire statistique du departement de la meurthe : contenant une introduction historique..., Nabu Press (réimpr. 2012) (1re éd. 1836) (ISBN 1278248951 et 9781278248950, OCLC 936241814, lire en ligne), p. 21.
    12. Marianne Mulon, Noms de lieux d’Île-de-France, Paris, Bonneton, (ISBN 2862532207).
    13. Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862, notamment PP 182
    14. Jules Beaupré, Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle, époques préhistoriques, gallo-romaines, mérovingiennes (lire en ligne), p. 61.
    15. Société d'archéologie lorraine. Auteur du texte, Mémoires de la Société d'archéologie lorraine, G. Crépin-Leblond (Nancy) Éditeur : R. Wiener (Nancy) (lire en ligne), P 298 -On croit que les comtes de Vaudémont avaient, à Favières, une maison, rendez-vous de chasse très-probablement, avantageusement située, à proximité de la forêt de Saint-Amon. On retrouve, dans cette localité, quelques débris de cette maison, auxquels la tradition donne le nom pompeux de Château.
    16. « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    17. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    22. « Ministère de l'agriculture et de l'alimentation - agreste - La statistique, l'évaluation et la prospective agricole - Résultats - Données chiffrées », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ) : « Principaux résultats par commune (Zip : 4.4 Mo) - 26/04/2012 - http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/zip/Donnees_principales__commune.zip ».

    Voir aussi

    Bibliographie

    • G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.

    Articles connexes

    Liens externes

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