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Le Translay

Le Translay est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Le Translay
Le Translay
La mairie du Translay.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité Communauté de communes Somme Sud-Ouest
Maire
Mandat
Jean de Beaufort
2020-2026
Code postal 80140
Code commune 80767
DĂ©mographie
Population
municipale
248 hab. (2020 en augmentation de 7,83 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 44 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 58â€Č 13″ nord, 1° 40â€Č 35″ est
Altitude Min. 109 m
Max. 139 m
Superficie 5,61 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Abbeville
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Poix-de-Picardie
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Le Translay
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Le Translay

    GĂ©ographie

    Ce village agricole picard est situé sur le plateau dominant la rive droite de la Bresle, au carrefour des anciennes routes nationales 28 et 336 (actuelles RD 928 et 936). Il est aisément accessible par l'autoroute A28.

    Communes limitrophes

    Transports routiers

    La localité est desservie par la ligne d'autocars no 1 (Mers-lÚs-Bains - Oisemont - Amiens) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Translay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Abbeville, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (95,3 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (95,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (85,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (8,1 %), zones urbanisĂ©es (4,6 %), prairies (1,4 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[8].

    Histoire

    La commune, instituée lors de la Révolution française, absorbe entre 1790 et 1794 celle de Busménard[9].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune se trouvait jusqu'en 2016 dans l'arrondissement d'Abbeville du département de la Somme, avant d'intégrer le l'arrondissement d'Amiens[10]. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la troisiÚme circonscription de la Somme.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Gamaches[9]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Poix-de-Picardie.

    Intercommunalité

    La commune était membre de la petite communauté de communes de la Région d'Oisemont (CCRO), créée au .

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique du , qui prĂ©voit que les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) Ă  fiscalitĂ© propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la prĂ©fĂšte de la Somme propose en un projet de nouveau schĂ©ma dĂ©partemental de coopĂ©ration intercommunale (SDCI) qui prĂ©voit la rĂ©duction de 28 Ă  16 du nombre des intercommunalitĂ©s Ă  fiscalitĂ© propre du dĂ©partement.

    Ce projet prĂ©voit la « fusion des communautĂ©s de communes du Sud-Ouest AmiĂ©nois, du Contynois et de la rĂ©gion d'Oisemont », le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[11] - [12]. À la suite de l'avis favorable de la commission dĂ©partementale de coopĂ©ration intercommunale en [13], la prĂ©fecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernĂ©s en vue de la mise en Ɠuvre de la fusion[14].

    La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [15].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[16]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1834 aprĂšs 1836 Joseph Hyacinthe Christosome Barbier 
    M. Heffort[Note 3]
    Les données manquantes sont à compléter.
    1947 mars 1971 Louis Descamps
    mars 1971 1977 Michel DĂ©gardin 
    1977 1995 Pierre Tuncq
    juin 1995 mars 2008 Frédéric Tuncq
    mars 2008[17] avril 2014[18] Engilbert Bouvet
    avril 2014[19] En cours
    (au 8 octobre 2020)
    Jean de Beaufort RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[20] - [21]

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[23].

    En 2020, la commune comptait 248 habitants[Note 4], en augmentation de 7,83 % par rapport à 2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    285276317306285279314333312
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    308309285269280289297305269
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    267262255238214192207196196
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    202201202198200182197235245
    2020 - - - - - - - -
    248--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee Ă  partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Jusqu'au , les enfants de la commune sont scolarisés au sein d'un regroupement Pédagogique Intercommunal créé en 1975 et qui concerne, depuis 2014, les communes de Framicourt et du Translay. En effet, les communes de Biencourt et Ramburelles ont alors quitté le RPI qu'elles géraient en commun avec Framicourt et Le Translay, et créé leur propre regroupement scolaire[25].

    Framicourt et Le Translay seront intĂ©grĂ©es au regroupement pĂ©dagogique concentrĂ© d'Oisemont, probablement Ă  la rentrĂ©e 2018. L'Ă©tablissement comptera Ă  terme 300 Ă©lĂšves environ[26].

    L'école ferme définitivement le . Les enfants seront scolarisés à Oisemont, en septembre, au sein du regroupement pédagogique concentré géré par la communauté de communes[27].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Jean-Baptiste, de brique et de blocs de craie.
    • Chapelle Saint-Martin de BusmĂ©nard.
    • ChĂąteau de BusmĂ©nard, du XVIIIe siĂšcle[28] et son parc[29].
    • Motte fĂ©odale de plan carrĂ©.
    • Le monument aux morts comporte le nom des victimes de la PremiĂšre Guerre mondiale mais aussi ceux de tous les mobilisĂ©s ayant participĂ© au conflit[30].
    • La motte castrale.
      La motte castrale.
    • L'Ă©glise Saint Jean-Baptiste, cĂŽtĂ© sud.
      L'église Saint Jean-Baptiste, cÎté sud.
    • L'Ă©glise, cĂŽtĂ© nord.
      L'église, cÎté nord.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.
    • BĂątiments communaux.
      BĂątiments communaux.
    • L'Ă©cole.
      L'Ă©cole.
    • Puits patrimonial reconstituĂ©.
      Puits patrimonial reconstitué.
    • Le chĂąteau de BusmĂ©nard.
      Le chùteau de Busménard.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Son nom figure sur le monument aux morts.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction duAbbeville », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    10. « ArrĂȘtĂ© du PrĂ©fet de rĂ©gion du 23 dĂ©cembre 2016 portant modification des limites territoriales des arrondissements de la Somme », Recueil des actes administratifs de la prĂ©fecture des Hauts-de-France, no 200,‎ , p. 321 (lire en ligne [PDF], consultĂ© le ).
    11. « Coopération intercommunale : La préfÚte présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    12. BenoĂźt Delespierre, « IntercommunalitĂ© : La carte qui fait peur aux Ă©lus locaux », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
    13. « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI », DĂ©cideurs en rĂ©gion,‎ (lire en ligne).
    14. « ArrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 15 avril 2016 portant projet de pĂ©rimĂštre de la communautĂ© de communes issue de la fusion de la communautĂ© de communes du sud-ouest AmiĂ©nois, de la communautĂ© de communes du Contynois et de la communautĂ© de communes de la rĂ©gion d'Oisemont », Recueil des actes administratifs de la prĂ©fecture de la Somme, nos 2016-031,‎ , p. 93-95 (lire en ligne [PDF]).
    15. « ArrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 22 dĂ©cembre 2016 portant crĂ©ation de la communautĂ© de communes Somme Sud-Ouest issue de la fusion de la communautĂ© de communes du Continois, de la communautĂ© de communes de la RĂ©gion de Oisement et de la communautĂ© de communes du Sud Ouest AmiĂ©nois Ă  compter du » [PDF], PrĂ©fecture de la Somme (consultĂ© le ).
    16. « Les maires de Translay (Le) », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    17. [xls] « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
    18. Blandine Thoreux, « Quels maires du canton seront candidats en mars prochain ? : Dans bientĂŽt deux mois, les Ă©lecteurs devront passer aux urnes afin d'Ă©lire leur nouveau conseil municipal. Sur le canton de Gamaches, plusieurs maires sortants seront candidats », L'Informateur - L'Éclaireur,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Engilbert Bouvet a Ă©tĂ© Ă©lu maire du Translay en 2008, un peu par hasard. « À la base, je m’étais prĂ©sentĂ© en tant que conseiller » se souvient-il. En mars prochain, “pour des raisons strictement personnelles”, il ne se reprĂ©sentera pas, “ni comme conseiller, ni comme maire”. Il est ĂągĂ© de 67 ans ».
    19. Blandine Thoreux, « Jean de Beaufort Ă©lu maire : Au Translay, une cinquantaine de personnes a assistĂ© Ă  l’élection du maire. Jean de Beaufort, conseiller depuis 12 ans, a Ă©tĂ© Ă©lu maire et succĂšde ainsi Ă  Engilbert Bouvet », L'Éclaireur du Vimeu,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Jean de Beaufort, conseiller municipal depuis douze ans a Ă©tĂ© Ă©lu maire et succĂšde ainsi Ă  Engilbert Bouvet ».
    20. Xavier Togni, « Le maire candidat Ă  sa succession au Translay : Jean de Beaufort, Ă©lu en 2014, souhaite poursuivre sa mission Ă  la tĂȘte du Translay. », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    21. Blandine Thoreux, « Le Translay : Jean de Beaufort reste maire : InstallĂ© le 23 mai 2020, le conseil municipal du Translay, dans la Somme, a rĂ©Ă©lu Jean de Beaufort au poste de maire. Il entame ainsi son deuxiĂšme mandat Ă  la tĂȘte de la commune », L'Éclaireur du Vimeu,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    25. Blandine Thoreux, « Une classe de maternelle rĂ©novĂ©e au RPI : AprĂšs leur exclusion du RPI qu'elles formaient avec Framicourt et Le Translay, Biencourt et Ramburelles ont crĂ©Ă© leur propre regroupement scolaire, et rĂ©alisĂ© des travaux », L'Informateur - L'Éclaireur,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    26. Émilie Da Cruz, « Une cantine et une maternelle pour 2018 Ă  Oisemont : Les projets de la communautĂ© de communes de la rĂ©gion d’Oisemont seront repris par la nouvelle IntercommunalitĂ©. Entre autres, la construction d’équipements scolaires », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    27. « La commune va rĂ©cupĂ©rer l'Ă©cole et la transformer », Courrier picard, Ă©dition Picardie maritime,‎ , p. 14.
    28. « Le chùteau de Busménard », notice no PA80000044, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    29. « Jardin d'agrément du chùteau de Busménard », notice no IA80000755, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    30. [* Le monument aux morts comporte le nom des victimes de la PremiÚre Guerre mondiale mais aussi ceux de tous les mobilisés ayant participé au conflit Mémoire des soldats de ma commune.]
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