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Thomery

Thomery est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Île-de-France. En 2020, elle compte 3 419 habitants.

Thomery
Thomery
La mairie.
Blason de Thomery
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Fontainebleau
Intercommunalité Communauté de communes Moret Seine et Loing
Maire
Mandat
Bruno Michel (DVD)
2020-2026
Code postal 77810
Code commune 77463
DĂ©mographie
Gentilé Thomeryons
Population
municipale
3 419 hab. (2020 en diminution de 2,12 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 922 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 24â€Č 34″ nord, 2° 47â€Č 04″ est
Altitude Min. 42 m
Max. 96 m
Superficie 3,71 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Champagne-sur-Seine
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Montereau-Fault-Yonne
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Thomery
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Thomery
Liens
Site web thomery.fr

    SituĂ©e dans un mĂ©andre de la Seine, entre le fleuve et la forĂȘt de Fontainebleau, Thomery est principalement connue pour la culture traditionnelle d'un raisin de table, le chasselas de Thomery, selon des techniques particuliĂšres le long de murs et un mode de conservation unique.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Thomery est situĂ©e dans le sud du dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Île-de-France[1], sur la rive gauche d'un mĂ©andre de la Seine et en partie dans la forĂȘt de Fontainebleau.

    Elle se situe Ă  21,40 km par la route[Note 1] de Melun[2], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  7,68 km de Fontainebleau[3], sous-prĂ©fecture et Ă  19,10 km de Montereau-Fault-Yonne[4], bureau centralisateur du canton de Montereau-Fault-Yonne dont dĂ©pend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Champagne-sur-Seine[1].

    Le territoire communal s'Ă©tend sur seulement 3,710 km2 (dont une infime partie de la forĂȘt de Fontainebleau relevant de la ville Ă©ponyme), surface qui en fait l'une des plus petites communes du dĂ©partement.

    Communes limitrophes

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Champagne-sur-Seine (1,6 km), Vulaines-sur-Seine (2,9 km), Samoreau (3,0 km), Saint-MammĂšs (3,2 km), Veneux-les-Sablons (3,4 km), Moret-sur-Loing (4,4 km), Avon (4,5 km), HĂ©ricy (4,6 km).

    GĂ©ologie et relief

    L'altitude varie de 42 mĂštres Ă  96 mĂštres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant Ă  environ 54 mĂštres d'altitude (mairie)[Carte 1].

    Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'Úre géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du PaléogÚne au Quaternaire)[6] - [7].

    • Carte montrant en couleurs le relief d'une commune
      Carte du relief de Thomery.
    • Carte montrant en couleurs le zonage gĂ©ologique simplifiĂ© d'une commune
      Carte géologique vectorisée et harmonisée de Thomery.
    Géologie de la commune de Thomery selon l'échelle des temps géologiques[6] - [7].
    Ères PĂ©riodes gĂ©ologiques Époques gĂ©ologiques Nature des sols
    CĂ©nozoĂŻque Quaternaire HolocĂšne
    LP :Limon des plateaux de composition argilo-marneuse.
    Fz :Alluvions récentes : limons, argiles, sables, tourbes localement.
    Fy :Alluvions anciennes (basse terrasse de 0–10 m) : sables et graviers colluvions alluvions et apports Ă©oliens.
    Fv :Alluvions anciennes (terrasse de 45–55 m) : sables et graviers (= Cailloutis de SĂ©nart).
    PléistocÚne
    NéogÚne PliocÚne non présent.
    MiocÚne non présent.
    PaléogÚne OligocÚne
    g1AR :Argile verte, Glaises Ă  CyrĂšnes et/ou Marnes vertes et blanches (Argile verte de Romainville) .
    g1CB :Calcaire de Brie stampien et meuliÚres plio-quaternaire indifférenciées.
    Éocùne
    e7C :Calcaire de Champigny, Calcaire de ChĂąteau-Landon, Marnes de Nemours.
    PaléocÚne non présent.

    La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité trÚs faible[8].

    RĂ©seau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier de Thomery.

    Le rĂ©seau hydrographique de la commune se compose d'un seul cours d'eau rĂ©fĂ©rencĂ© : la Seine dont la longueur totale sur le territoire de la commune est de 3,23 km[9].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon Ă©tat des eaux imposĂ© par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intĂ©grĂ©e s’articulent Ă  diffĂ©rentes Ă©chelles : le SDAGE, Ă  l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, Ă  l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le dĂ©partement de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[10].

    La commune fait partie du SAGE « Nappe de Beauce et milieux aquatiques associĂ©s », approuvĂ© le . Le territoire de ce SAGE couvre deux rĂ©gions, six dĂ©partements et compte 681 communes, pour une superficie de 9 722 km2[11]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurĂ©s par le Syndicat mixte du pays Beauce GĂątinais en Pithiverais, qualifiĂ© de « structure porteuse »[12].

    Climat

    ParamĂštres climatiques pour la commune
    (période 1971-2000)
    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature < Ă  -5°C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature > Ă  30°C : 5,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 714 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : -2,2 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : -1,1 j

    La commune bĂ©nĂ©ficie d’un « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalitĂ© des communes de Seine-et-Marne[13].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[14]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[13]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[15]. Cette Ă©volution peut ĂȘtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă  23 km Ă  vol d'oiseau[16], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[17] Ă  11,6 °C pour 1991-2020[18].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[19] - [20].

    La rĂ©serve de biosphĂšre « Fontainebleau et GĂątinais », crĂ©Ă©e en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha, est un espace protĂ©gĂ© prĂ©sent sur la commune. Cette rĂ©serve de biosphĂšre, d'une grande biodiversitĂ©, comprend trois grands ensembles : une grande moitiĂ© ouest Ă  dominante agricole, l’emblĂ©matique forĂȘt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine Ă  l’est. La structure de coordination est l'Association de la RĂ©serve de biosphĂšre de Fontainebleau et du GĂątinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Éducation, unique parmi les RĂ©serves de biosphĂšre françaises[21] - [22].

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les États Membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[23].

    Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune, tant au titre de la « directive Habitats » que de la « directive Oiseaux » : le « Massif de Fontainebleau »[24]. Cet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes grĂ©seuses alternent avec les vallĂ©es sĂšches. Les conditions de sols, d'humiditĂ© et d'expositions sont trĂšs variĂ©es. La forĂȘt de Fontainebleau est rĂ©putĂ©e pour sa remarquable biodiversitĂ© animale et vĂ©gĂ©tale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espĂšces de colĂ©optĂšres, 1 200 de lĂ©pidoptĂšres) ainsi qu'une soixantaine d'espĂšces vĂ©gĂ©tales protĂ©gĂ©es[25].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Le territoire communal de Thomery comprend une ZNIEFF de type 1[Note 4] - [26] - [Carte 2], le « Massif de Fontainebleau » (20 711,14 ha), couvrant 18 communes dont dix-sept en Seine-et-Marne et une dans l'Essonne[27], et une ZNIEFF de type 2[Note 5] - [26], la « vallĂ©e de la Seine entre Melun et Champagne-sur-Seine » (1 062,65 ha), couvrant quinze communes du dĂ©partement[28].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Thomery est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [29] - [30] - [31]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Champagne-sur-Seine, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 5 communes[32] et 27 934 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[33] - [34].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[35] - [36].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (57,10 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (57,10 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (57,10 %), forĂȘts (25,41 %), eaux continentales[Note 8] (10,07 %), prairies (7,42 %)[37].

    Occupation des sols en 1990 et 2018[37].
    Type d’occupation 1990 2018 Bilan
    Territoires artificialisés
    (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
    214,42 ha 57,10 % 214,42 ha 57,10 % 0 ha en stagnation
    Territoires agricoles
    (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogÚnes)
    27,86 ha 7,42 % 27,86 ha 7,42 % 0 ha en stagnation
    ForĂȘts et milieux semi-naturels
    (forĂȘts, milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e, espaces ouverts sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation)
    95,40 ha 25,41 % 95,40 ha 25,41 % 0 ha en stagnation
    Surfaces en eau
    (eaux continentales, eaux maritimes)
    37,82 ha 10,07 % 37,82 ha 10,07 % 0 ha en stagnation

    ParallĂšlement, L'Institut Paris RĂ©gion, agence d'urbanisme de la rĂ©gion Île-de-France, a mis en place un inventaire numĂ©rique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dĂ©nommĂ© le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisĂ© rĂ©guliĂšrement depuis sa premiĂšre Ă©dition en 1982. RĂ©alisĂ© Ă  partir de photos aĂ©riennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, Ă©quipements, activitĂ©s Ă©conomiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'Ă  81 postes, diffĂ©rente de celle de Corine Land Cover[38] - [39] - [Carte 3]. L'Institut met Ă©galement Ă  disposition des outils permettant de visualiser par photo aĂ©rienne l'Ă©volution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă  une grande Ă©chelle et Ă  un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Seine et Loing, dont le projet a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© le , portĂ© par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Seine et Loing rassemblant Ă  la fois 44 communes et trois communautĂ©s de communes[40].

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvĂ©[41]. Le zonage rĂ©glementaire et le rĂšglement associĂ© peuvent ĂȘtre consultĂ©s sur le GĂ©oportail de l'urbanisme[Carte 5].

    Lieux-dits et Ă©carts

    Carte du cadastre de la commune de Thomery.

    La commune compte 52 lieux-dits administratifs[Note 9] répertoriés consultables ici[42] dont By, ancienne commune limitrophe de Veneux-les-Sablons, les Montforts, Effondrés (source : le fichier Fantoir).

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 1 655 dont 90,9 % de maisons et 8,8 % d’appartements.

    Parmi ces logements, 87 % étaient des résidences principales, 7,5 % des résidences secondaires et 5,5 % des logements vacants.

    La part des mĂ©nages fiscaux propriĂ©taires de leur rĂ©sidence principale s’élevait Ă  83,4 % contre 14,7 % de locataires[43], dont 0,1 % de logements HLM louĂ©s vides (logements sociaux)[Note 10] et 1,8 % logĂ©s gratuitement.

    Voies de communication

    La ligne de chemin de fer de Paris à Marseille traverse, d'ouest en est, l'extrémité sud du territoire de la commune.

    Deux routes départementales relient Thomery aux communes voisines :

    • la D 137, Ă  Fontainebleau, Ă  l'ouest et au sud ;
    • la D 210, Ă  Fontainebleau, Ă  l'ouest ; Ă  Champagne-sur-Seine, Ă  l'est.

    Transports

    la gare de Thomery, situĂ©e sur le territoire de Fontainebleau (Ă  1,7 kilomĂštre au sud-ouest du centre-ville de Thomery), est desservie par les trains de la ligne R du Transilien effectuant les liaisons : Paris - Montereau via Moret et Paris - Montargis. Le trajet depuis Paris s'effectue en 45 min environ.

    Thomery est desservie par plusieurs lignes de bus du rĂ©seau Transdev Île-de-France[44] - [45] :

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Taumeriacum en 1220[49] ; Taumery en 1344[50] ; Taumery en la chastellenie de Moret en Gastinoiz en 1379[51] ; Taumery lez Moret en 1489[52] ; Thaumery en 1504[52] ; Thaumery prÚs Moret en Gastinois en 1554[53] ; Thaumery en Biere en 1594[54] ; Thomery en Gastinois en 1725[52] ; Thomery prÚs Fontainebleau en 1761[52].

    De Talos-Maros ; talo : « terre », maros : « grande ». Thomery prĂ©sente une grande surface de terre en face d'une pente trĂšs raide (au hameau) l'EffondrĂ© [55] oĂč le vignoble couvrait la moitiĂ© des surfaces cultivables[56].
    Selon la tradition locale l'origine du nom de Thomery serait liĂ©e Ă  la venue au VIIe siĂšcle d'un abbĂ© bourguignon de l'abbaye de Saint-Martin d'Autun appelĂ© saint MĂ©dĂ©ric dit MĂ©dĂ©ricus ou Merry qui s'arrĂȘta lors de son voyage vers la basilique Saint-Denis dans une demeure du lieu et guĂ©rit des malades, accompagnĂ© de Frodulphe, moine de son abbaye. La maison aurait alors Ă©tĂ© appelĂ©e « demeure de Merry », soit Domus Merry, qui aurait progressivement dĂ©rivĂ© en Dommery, puis Tomery, et enfin Thomery[57].

    Histoire

    La tradition locale prĂȘte Ă  Henri IV un bon mot lors de son sĂ©jour dans la zone de Champagne-sur-Seine. En voyant le coteau de Thomery il dĂ©clare : « Ici tout me rit »[58].

    La ville de Thomery a subi la crue de la Seine de 1910 oĂč furent touchĂ©es toutes les parties basses de la commune voisinant le port.

    Avec l'aide financiÚre du département et de la région, la commune devrait inaugurer un musée consacré au mode de culture de la vigne, dite à la Thomery[59]. Son inauguration était initialement prévue pour 2013[60]. Le projet est abandonné par le département et la région aux dépens de la municipalité en 2016[61].

    Politique et administration

    Depuis le , Thomery est l'une des 22 communes composant la communauté de communes Moret Seine et Loing.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1818 Jean-Louis Mignonneau[62]
    1841 M. Dechambre[63] Conseiller d'arrondissement
    1854 1888 Rose Charmeux[64]
    1925 1940 René Salomon
    1945 1946 Henri Lavallée
    1946 1947 Gabriel Thouvenot
    1947 1947 Émile Codan
    1947 1951 François-Didier Gregh
    1951 1956 Gabriel Thouvenot
    1956 1962 Auguste Bisson
    1962 1970 Louis Lepreux
    1970 mars 1989 Robert Raffin
    mars 1989 mars 2008 René-Jean RéyÚs DVD Ingénieur-expert routier
    mars 2008 mars 2014 Jean-Roger Donati ContrÎleur-général EDF
    mars 2014 En cours Bruno Michel[65] DVD MĂ©decin
    Vice-président de la CC Moret Seine et Loing
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026

    Jumelages

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usĂ©es et pluviales relĂšve des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rĂŽle des EPCI Ă  fiscalitĂ© propre en leur transfĂ©rant cette compĂ©tence. Ce transfert devait en principe ĂȘtre effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilitĂ© d’un report de ce transfert au [66] - [67].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Thomery est assurée par le SIA de Champagne-sur-Seine Thomery pour le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [68] - [69] - [70].

    L’assainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[71]. La commune assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est dĂ©lĂ©guĂ©e Ă  l'entreprise Veolia, dont le contrat arrive Ă  Ă©chĂ©ance le 31 mars 2028[68] - [72].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [68] - [73] - [74].

    Les nappes de Beauce et du Champigny sont classĂ©es en zone de rĂ©partition des eaux (ZRE), signifiant un dĂ©sĂ©quilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce dĂ©sĂ©quilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualitĂ© en permanence sur le territoire du dĂ©partement, le troisiĂšme Plan dĂ©partemental de l’eau signĂ©, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sĂ©curisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a Ă©tĂ© prĂ©parĂ© et publiĂ© en dĂ©cembre 2020 un schĂ©ma dĂ©partemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont dĂ©finis. La commune fait partie du secteur Bocage[75].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[76]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[77].

    En 2020, la commune comptait 3 419 habitants[Note 11], en diminution de 2,12 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0441 0141 008894782876864928918
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    8448649219269439831 1341 1771 184
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1761 2761 2381 3161 3621 3181 3511 3781 701
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 9491 9062 2492 6473 0253 2033 2683 2903 425
    2014 2019 2020 - - - - - -
    3 4933 4203 419------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[78] puis Insee Ă  partir de 2006[79].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • La fĂȘte de la Saint-Vincent, qui se dĂ©roule chaque annĂ©e le samedi le plus proche du , cĂ©rĂ©monie villageoise de dĂ©signation du nouveau bĂątonnier pour l'annĂ©e Ă  venir[80]. Un bĂątonnier est dĂ©signĂ© Ă  cette occasion parmi les habitants du village. Les Ă©coliers sont costumĂ©s avec des tenues de vigneron et forment un cortĂšge du domicile du bĂątonnier actuel vers l'Ă©glise Saint-Amand. AprĂšs la messe, le cortĂšge repart de l'Ă©glise vers le domicile du nouveau bĂątonnier qui reçoit tout le village pour un traditionnel vin chaud.
    • La fĂȘte de la Saint-Patouillat anime chaque annĂ©e le village pendant le week-end de l'Ascension lors duquel sont organisĂ©s un vide-greniers et une fĂȘte foraine[81].
    • La fĂȘte de la Saint-Jean est aussi cĂ©lĂ©brĂ©e tous les ans.

    Économie

    La ville était le siÚge de l'entreprise A.D.R. (pour les Applications du roulement). Fondée pendant l'entre-deux-guerres, cette entreprise était spécialisée dans la micromécanique et ses applications dans les domaines des roulements mécaniques pour l'aéronautique et d'autres équipements de haute technologie. Rachetée par le leader mondial du roulement, le groupe suédois SKF en 1964, elle compte jusqu'à 700 employés dans les années 1980. En 1993, le groupe SKF céda une partie de l'entreprise à ses salariés, cette partie gardant le nom A.D.R. et continuant son activité de roulements spéciaux de haute précision (gyroscopes, broches) jusqu'à nos jours avec un effectif moyen de 100 employés[82]. La partie non cédée par SKF, avec environ 300 employés, a fermé en 2003.

    La culture du chasselas de Thomery sur murs fut une activitĂ© Ă©conomique importante de la rĂ©gion, du XVIIIe siĂšcle jusqu'au milieu du XXe siĂšcle pour un apogĂ©e de la production vers 1900 avec environ 800 tonnes produites. Elle est devenue de nos jours anecdotique, seulement pratiquĂ©e par quelques passionnĂ©s. Certains des murs Ă  vigne ont en revanche Ă©tĂ© inscrits aux monuments historiques en 1993[83].

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2017, le nombre de mĂ©nages fiscaux de la commune Ă©tait de 1 443 (dont 73 % imposĂ©s), reprĂ©sentant 3 601 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 26 980 euros[84].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone Ă©tait de 472, occupant 1 565 actifs rĂ©sidants. Le taux d'activitĂ© de la population (actifs ayant un emploi) ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©levait Ă  73,1 % contre un taux de chĂŽmage de 5,1 %. Les 21,8 % d’inactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : 10,5 % d’étudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s, 6,4 % de retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s et 4,9 % pour les autres inactifs[85].

    Entreprises et commerces

    En 2018, le nombre d'Ă©tablissements actifs Ă©tait de 280 dont 9 dans l’industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres, 28 dans la construction, 58 dans le commerce de gros et de dĂ©tail, transports, hĂ©bergement et restauration, 15 dans l’information et communication, 6 dans les activitĂ©s financiĂšres et d'assurance, 11 dans les activitĂ©s immobiliĂšres, 63 dans les activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et activitĂ©s de services administratifs et de soutien, 70 dans l’administration publique, enseignement, santĂ© humaine et action sociale et 20 Ă©taient relatifs aux autres activitĂ©s de services[86].

    En 2019, 44 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 35 individuelles.

    Au , la commune ne disposait pas d’hîtel et de terrain de camping[87].

    Agriculture

    Thomery est dans la petite rĂ©gion agricole dĂ©nommĂ©e le « Pays de BiĂšre et ForĂȘt de Fontainebleau », couvrant le Pays de BiĂšre et la forĂȘt de Fontainebleau[Carte 6]. En 2010, l'orientation technico-Ă©conomique[Note 12] de l'agriculture sur la commune est la culture de cĂ©rĂ©ales et d'olĂ©oprotĂ©agineux (COP)[88].

    Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂȘte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomĂšne de disparition des terres cultivables (prĂšs de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[89]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune oĂč le nombre d’exploitations est passĂ© de 4 en 1988 Ă  1 en 2010. ParallĂšlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de 16 ha en 1988 Ă  15 ha en 2010[88]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Thomery, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Thomery entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension Ă©conomique[88] - [Note 13]
    Nombre d’exploitations (u) 4 1 1
    Travail (UTA) 7 0 0
    Surface agricole utilisée (ha) 63 20 15
    Cultures[90]
    Terres labourables (ha) 27 s s
    Céréales (ha) s s s
    dont blé tendre (ha) s s s
    dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) s
    Tournesol (ha) 0
    Colza et navette (ha) 0
    Élevage[88]
    Cheptel (UGBTA[Note 14]) 35 2 0

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Thomery dans les arts

    Toutes les scĂšnes se dĂ©roulant Ă  la campagne du film Conte de printemps (1990) d'Éric Rohmer sont tournĂ©es Ă  Thomery dans une maison possĂ©dant des murs Ă  vigne[93].

    Personnalités liées à la commune

    Joska Muszka en 1979.
    • Rosa Bonheur (1822-1899), peintre animalier, premiĂšre femme artiste Ă  recevoir la LĂ©gion d'Honneur (par dĂ©cret du de l'impĂ©ratrice EugĂ©nie), a vĂ©cu Ă  Thomery Ă  partir de 1859. Elle s'Ă©tait installĂ©e dans une maison du coteau de By oĂč elle amĂ©nagea son atelier et de nombreux espaces pour ses animaux.
    • EugĂšne Cuvelier (1837-1900), photographe français, y est mort.
    • Fernand Gregh (1873-1960), poĂšte et acadĂ©micien, avait une maison, appelĂ©e Bois-Billaud, Ă  By en lisiĂšre de forĂȘt oĂč il recevait ses amis artistes. Il est enterrĂ© au cimetiĂšre communal avec son Ă©pouse la poĂ©tesse Harlette Hayem.
    • Alfred Fabre-Luce (1899-1983), journaliste et Ă©crivain. Fut propriĂ©taire du chĂąteau de La RiviĂšre situĂ© sur la commune de Thomery.
    • Francis Gruber (1912-1948), peintre, vĂ©cut Ă  Thomery au « Vieux ChĂąteau » et est enterrĂ© dans le cimetiĂšre municipal[94].
    • Adrienne Clostre (1921-2006), compositrice, Grand prix de Rome en 1949, est nĂ©e Ă  Thomery.
    • Aymeric Chauprade (1969-?), gĂ©opolitologue et homme politique, a grandi Ă  Thomery[95].
    • Joska Muszka, cĂ©lĂšbre chef d'orchestre et compositeur de musique tzigane.
    • Gustave Hodebert, poĂšte.

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Armes de Thomery

    Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui :

    De gueules Ă  la grappe de raisin d’or tigĂ©e et feuillĂ©e de deux piĂšces en ombre au trait aussi d’or, Ă  la champagne fascĂ©e ondĂ©e d’azur et d’argent de quatre piĂšces.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Thomery », p. 1015–1019
    • AndrĂ© Girard, À Thomery de 1910 Ă  1934, Thomery, 1995
    • Raymond Houdart, Thomery Ă  travers les Ăąges, Thomery, 1992
    • Alexandre F. Huet, Thomery ancien et moderne, Paris, 1892 (rĂ©Ă©dition 1987)
    • Les Murs de Thomery, MĂ©moire d'architecture de VĂ©ronique Kargerman, 1980

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Contrairement au hameau ou Ă©cart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcĂ©ment un lieu habitĂ©, il peut ĂȘtre un champ, un carrefour ou un bois...
    10. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    12. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    14. L'UnitĂ© gros bĂ©tail alimentation totale (UGBTA) est une unitĂ© employĂ©e pour pouvoir comparer ou agrĂ©ger des effectifs animaux d’espĂšces ou de catĂ©gories diffĂ©rentes (par exemple, une vache laitiĂšre = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mĂšre = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
    1. « Thomery » sur Géoportail. Carte IGN classique.
    2. « Zones ZNIEFF de Thomery » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
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    Références

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