Saint-Pierre-lĂšs-Nemours
Saint-Pierre-lĂšs-Nemours est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Ăle-de-France.
Saint-Pierre-lĂšs-Nemours | |||||
La mairie et son parc. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Ăle-de-France | ||||
DĂ©partement | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Fontainebleau | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pays de Nemours | ||||
Maire Mandat |
Bruno Landais 2020-2026 |
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Code postal | 77140 | ||||
Code commune | 77431 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Saint-Pierrois | ||||
Population municipale |
5 408 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 250 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 15âČ 48âł nord, 2° 40âČ 53âł est | ||||
Altitude | Min. 60 m Max. 115 m |
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Superficie | 21,62 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Nemours (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Nemours | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
GĂ©olocalisation sur la carte : Ăle-de-France
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Liens | |||||
Site web | saintpierrelesnemours.fr | ||||
En 2020, elle compte 5 408 habitants.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Saint-Pierre-lĂšs-Nemours se trouve dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Ăle-de-France[1].
Elle se situe à 33,68 km par la route[Note 1] de Melun[2], préfecture du département, à 17,18 km de Fontainebleau[3], sous-préfecture et à 1,70 km de Nemours[4], bureau centralisateur du canton de Nemours dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Nemours[1].
Communes limitrophes
Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Nemours (1,1 km), Ormesson (3,0 km), FaĂż-lĂšs-Nemours (3,8 km), Darvault (4,1 km), Bagneaux-sur-Loing (4,2 km), Montcourt-Fromonville (4,8 km), Chevrainvilliers (5,3 km), ChĂątenoy (5,3 km).
GĂ©ologie et relief
L'altitude varie de 60 mÚtres à 115 mÚtres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 83 mÚtres d'altitude (mairie)[Carte 1]. Le Loing marque la fin de la plaine située à environ 100 mÚtres d'altitude qui englobe notamment le Gùtinais et la Beauce.
Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord de la région naturelle du Gùtinais.
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'Úre géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du PaléogÚne au Quaternaire), à l'exception d'une trÚs faible couche de craie blanche datant du Crétacé supérieur (Mésozoïque)[6] - [7].
Carte du relief de Saint-Pierre-lÚs-Nemours. Carte géologique vectorisée et harmonisée de Saint-Pierre-lÚs-Nemours.
Ăres | PĂ©riodes gĂ©ologiques | Ăpoques gĂ©ologiques | Nature des sols | |||||||||||
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CĂ©nozoĂŻque | Quaternaire | HolocĂšne | ||||||||||||
PléistocÚne | ||||||||||||||
NéogÚne | PliocÚne | non présent | ||||||||||||
MiocÚne | non présent | |||||||||||||
PaléogÚne | OligocÚne |
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ĂocĂšne |
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PaléocÚne | non présent. | |||||||||||||
Mésozoïque | Crétacé | Supérieur |
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inférieur | non présent. |
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité trÚs faible[8].
RĂ©seau hydrographique
Située dans la vallée du Loing, le réseau hydrographique de la commune se compose de sept cours d'eau référencés :
- le Loing, riviĂšre longue de 142,73 km[9], affluent en rive gauche de la Seine, ainsi que :
- le canal du Loing, long de 45,90 km[12], construit au XVIIIe siÚcle, assurait à l'origine avec le canal d'Orléans, la jonction entre le bassin fluvial de la Loire et celui de la Seine ;
- le ru de Foljuif, 1,82 km[16], qui confluent avec l'aqueduc du Loing.
Par ailleurs, son territoire est également traversé par l'aqueduc du Loing[17].
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 12,67 km[18].
Gestion des cours d'eau
Afin dâatteindre le bon Ă©tat des eaux imposĂ© par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intĂ©grĂ©e sâarticulent Ă diffĂ©rentes Ă©chelles : le SDAGE, Ă lâĂ©chelle du bassin hydrographique, et le SAGE, Ă lâĂ©chelle locale. Ce dernier fixe les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le dĂ©partement de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[19].
La commune fait partie du SAGE « Nappe de Beauce et milieux aquatiques associĂ©s », approuvĂ© le . Le territoire de ce SAGE couvre deux rĂ©gions, six dĂ©partements et compte 681 communes, pour une superficie de 9 722 km2[20]. Le pilotage et lâanimation du SAGE sont assurĂ©s par le Syndicat mixte du pays Beauce GĂątinais en Pithiverais, qualifiĂ© de « structure porteuse »[21].
Climat
ParamÚtres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 11,2 °C |
La commune bĂ©nĂ©ficie dâun « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type affecte lâensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalitĂ© des communes de Seine-et-Marne[22].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[23]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[22]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[24]. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et en service de 1977 Ă 2003 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[25]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1 | 0,9 | 3,3 | 4,8 | 8,8 | 11,4 | 13,4 | 13,2 | 10,2 | 7,6 | 3,7 | 2,2 | 6,7 |
Température moyenne (°C) | 3,7 | 4,3 | 7,8 | 9,9 | 14 | 16,9 | 19,4 | 19,4 | 15,7 | 11,8 | 6,9 | 4,6 | 11,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,3 | 7,7 | 12,2 | 14,9 | 19,1 | 22,3 | 25,3 | 25,6 | 21,1 | 16,1 | 10 | 7 | 15,7 |
Record de froid (°C) date du record |
â20 17.01.1985 |
â14,5 07.02.1991 |
â8 03.03.1986 |
â5,5 12.04.1986 |
â0,5 04.05.1979 |
3 04.06.01 |
5 04.07.1984 |
4 30.08.1986 |
1,5 29.09.1995 |
â3 30.10.1997 |
â9,5 24.11.1998 |
â13,5 30.12.1985 |
â20 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16 09.01.1998 |
21,5 24.02.1990 |
24,5 29.03.1989 |
28 30.04.1994 |
30 15.05.1992 |
34 26.06.01 |
36,5 15.07.03 |
41 06.08.03 |
32 02.09.1984 |
30 01.10.1985 |
21 03.11.1993 |
16,5 01.12.1984 |
41 2003 |
Précipitations (mm) | 55,2 | 49,1 | 51 | 54,9 | 62 | 53,5 | 53,7 | 53,9 | 59,9 | 68,7 | 59,8 | 65,3 | 687 |
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[26] - [27].
Les espaces protégés sont présents dans la commune :
- les « CarriĂšres dites de la Rue Jaune Ă Puiselet », objet d'un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral de protection de biotope, d'une superficie de 16 ha[28].
- la rĂ©serve de biosphĂšre « Fontainebleau et GĂątinais », crĂ©Ă©e en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha. Cette rĂ©serve de biosphĂšre, d'une grande biodiversitĂ©, comprend trois grands ensembles : une grande moitiĂ© ouest Ă dominante agricole, lâemblĂ©matique forĂȘt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine Ă lâest. La structure de coordination est l'Association de la RĂ©serve de biosphĂšre de Fontainebleau et du GĂątinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les RĂ©serves de biosphĂšre françaises[29] - [30] - [31] - [32].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels dâintĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les Ătats Membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[33].
Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[34] - [Carte 2] :
- le « Massif de Fontainebleau », d'une superficie de 28 063 ha. Cet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes grĂ©seuses alternent avec les vallĂ©es sĂšches. Les conditions de sols, d'humiditĂ© et d'expositions sont trĂšs variĂ©es. La forĂȘt de Fontainebleau est rĂ©putĂ©e pour sa remarquable biodiversitĂ© animale et vĂ©gĂ©tale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espĂšces de colĂ©optĂšres, 1 200 de lĂ©pidoptĂšres) ainsi qu'une soixantaine d'espĂšces vĂ©gĂ©tales protĂ©gĂ©es[35] ;
- les « RiviĂšres du Loing et du Lunain », d'une superficie de 400 ha, deux vallĂ©es de qualitĂ© remarquable pour la rĂ©gion Ăle-de-France accueillant des populations piscicoles diversifiĂ©es dont le Chabot, la Lamproie de Planer, la Loche de RiviĂšre et la BouviĂšre[36] - [37] ;
Un au titre de la « directive Oiseaux »[34] - [Carte 2] :
- le « Massif de Fontainebleau », d'une superficie de 28 092 ha[38].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire.
Le territoire communal de Saint-Pierre-lÚs-Nemours comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 4] - [39] - [Carte 3], la « Roche du Paradis, Mont Sarrasin et Grand Bois » (112,58 ha)[40] et les « SabliÚres et Boisements de la vallée d'Ormesson » (56,18 ha), couvrant 3 communes du département[41]. et deux ZNIEFF de type 2[Note 5] - [39] :
- la « vallée du Loing entre Moret et Saint-Pierre-LÚs-Nemours » (1 749,77 ha), couvrant 13 communes du département[42] ;
- la « vallée du Loing entre Nemours et Dordives » (1 059,63 ha), couvrant 7 communes dont 1 dans le Loiret et 6 en Seine-et-Marne[43].
Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune. Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Saint-Pierre-lÚs-Nemours est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [44] - [45] - [46]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nemours, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[47] et 21 105 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[48] - [49].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[50] - [51].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (44,24 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (42,74 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (41,88 %), terres arables (31,53 %), zones urbanisĂ©es (11,80 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (5,50 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (2,36 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (2,33 %), eaux continentales[Note 8] (2,03 %), prairies (1,42 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (1,15 %)[52].
Type dâoccupation | 1990 | 2018 | Bilan | ||
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Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles) |
393,97 ha | 18,16 % | 400,25 ha | 18,45 % | 6,28 ha |
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogÚnes) |
835,47 ha | 38,51 % | 765,52 ha | 35,29 % | â69,95 ha |
ForĂȘts et milieux semi-naturels (forĂȘts, milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e, espaces ouverts sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation) |
927,24 ha | 42,74 % | 959,70 ha | 44,24 % | 32,47 ha |
Surfaces en eau (eaux continentales, eaux maritimes) |
12,80 ha | 0.59 % | 44,00 ha | 2,03 % | 31,20 ha |
ParallĂšlement, L'Institut Paris RĂ©gion, agence d'urbanisme de la rĂ©gion Ăle-de-France, a mis en place un inventaire numĂ©rique de l'occupation du sol de l'Ăle-de-France, dĂ©nommĂ© le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisĂ© rĂ©guliĂšrement depuis sa premiĂšre Ă©dition en 1982. RĂ©alisĂ© Ă partir de photos aĂ©riennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, Ă©quipements, activitĂ©s Ă©conomiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'Ă 81 postes, diffĂ©rente de celle de Corine Land Cover[53] - [54] - [Carte 4]. L'Institut met Ă©galement Ă disposition des outils permettant de visualiser par photo aĂ©rienne l'Ă©volution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 5].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune. Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă se regrouper au sein dâun Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis dâamĂ©nagement de lâespace au sein dâun SCoT, un document dâorientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă une grande Ă©chelle et Ă un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Nemours GĂątinais, approuvĂ© le et portĂ© par le syndicat mixte dâĂ©tudes et de programmation (SMEP) Nemours-GĂątinais[55].
La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[56].
Lieux-dits et Ă©carts
La commune compte 153 lieux-dits administratifs[Note 9] répertoriés consultables ici[57] dont Chaintréauville, Puiselet, le Montaviot et Foljuif (source : le fichier Fantoir).
Logement
En 2017, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 2 518 dont 85,8 % de maisons (maisons de ville, corps de ferme, pavillons, etc.) et 13,8 % d'appartements[Note 10].
Parmi ces logements, 91,7 % étaient des résidences principales, 2,6 % des résidences secondaires et 5,7 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 79 % contre 19,9 % de locataires[58] dont, 7 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 11] et, 1,1 % logés gratuitement.
Voies de communication
La ligne de chemin de fer de Moret - Veneux-les-Sablons Ă Lyon-Perrache traverse du nord au sud la partie est du territoire de la commune.
Le territoire de la commune est traversé, dans son extrémité nord-est, par l'autoroute A6. Celle-ci est accessible par les diffuseurs no 15 (Fontainebleau) et no 16 (Nemours) situés respectivement au nord-est et à l'est de Saint-Pierre-lÚs-Nemours.
Plusieurs routes départementales relient Saint-Pierre-lÚs-Nemours aux communes voisines :
- la D 16, Ă Larchant, Ă l'ouest ;
- la D 40, Ă FaĂż-lĂšs-Nemours, au sud ;
- la D 98, Ă Chevrainvilliers, au sud-ouest ;
- la D 240, Ă Darvault, au nord-est ;
- la D 403, Ă Ormesson, au sud-ouest ; et Ă Nemours, Ă l'est ;
- la D 607 (l'ancienne route nationale 7), Ă Grez-sur-Loing, au nord ; et Nemours, Ă l'est.
Transports
La gare de Nemours - Saint-Pierre, située sur le territoire la commune de Saint-Pierre-lÚs-Nemours, est desservie par les trains de la ligne R du réseau Transilien qui effectuent les liaisons Paris - Montargis.
Saint-Pierre-lÚs-Nemours est desservie par plusieurs lignes du réseau d'autocars Transdev Nemours[59] - [60] - [61] :
- la ligne 1, qui relie Saint-Pierre-lĂšs-Nemours Ă Bagneaux-sur-Loing ;
- la ligne 2, qui relie Saint-Pierre-lĂšs-Nemours Ă Nemours ;
- la ligne 3, qui relie Montcourt-Fromonville Ă Saint-Pierre-lĂšs-Nemours ;
- la ligne 7A, qui relie Saint-Pierre-lĂšs-Nemours Ă Fontainebleau ;
- la ligne 7B, qui relie Nemours Ă Avon ;
- la ligne 7C, qui relie Grez-sur-Loing Ă Nemours ;
- la ligne 7D, qui relie Montigny-sur-Loing Ă Nemours ;
- la ligne 8B, qui relie Saint-Pierre-lĂšs-Nemours Ă HĂ©ricy ;
- la ligne 9A, qui relie Villebéon à Saint-Pierre-lÚs-Nemours ;
- la ligne 9B, qui relie Blennes Ă Saint-Pierre-lĂšs-Nemours ;
- la ligne 9C, qui relie Darvault Ă Saint-Pierre-lĂšs-Nemours ;
- la ligne 10, qui relie Bransles Ă Saint-Pierre-lĂšs-Nemours ;
- la ligne 13A, qui relie Aufferville Ă Saint-Pierre-lĂšs-Nemours ;
- la ligne 13B, qui relie FaĂż-lĂšs-Nemours Ă Saint-Pierre-lĂšs-Nemours ;
- la ligne 13C, qui relie Beaumont-du-GĂątinais Ă Saint-Pierre-lĂšs-Nemours ;
- la ligne 17A, qui relie Nemours Ă HĂ©ricy ;
- la ligne 18A, qui relie Saint-Pierre-lĂšs-Nemours - Puiselet - Montereau-Fault-Yonne - Flora Tristan
- la ligne 18B, qui relie Saint-Pierre-lĂšs-Nemours Ă Montereau-Fault-Yonne ;
- la ligne 18C, qui relie Saint-Pierre-lĂšs-Nemours Ă Varennes-sur-Seine ;
- la ligne 34, qui relie ChĂąteau-Landon Ă Melun.
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Saint Pere de Nemox en 1384[62] ; Saint Pierre de Nemours en 1489[63].
Du saint Ă©ponyme.
En français, la préposition lÚs signifie « prÚs de » (Nemours). La commune fut formée en 1789 par démembrement de celle de Nemours dont elle était, antérieurement, un faubourg.
Histoire
Depuis le palĂ©olithique supĂ©rieur (entre 30 000 et 10 000 av. J.-C.), le site de lâactuel Saint-Pierre-lĂšs-Nemours a Ă©tĂ© habitĂ©. Il fut trĂšs tĂŽt un lieu privilĂ©giĂ©, en bordure de forĂȘt (lâancienne forĂȘt de Bierre â aujourdâhui dite de Fontainebleau) et de riviĂšre, le Loing, vĂ©ritable voie de communication entre les vallĂ©es de la Seine et de la Loire. Le lieu, Ă lâabri des crues et Ă proximitĂ© dâun guĂ©, permettait la chasse et la pĂȘche ainsi que la cueillette[64]. Plus tard, ses prairies favorisĂšrent lâĂ©levage, ses coteaux ensoleillĂ©s la culture de la vigne et les plateaux environnants, en bordure de la Beauce, le dĂ©veloppement de lâagriculture. Un ensemble de facteurs propices Ă une implantation humaine et Ă son Ă©panouissement, auquel sâajoutait la prĂ©sence de sources importantes (Ă ChaintrĂ©auville)[64].
Le dĂ©veloppement se fit ensuite des deux cĂŽtĂ©s de la riviĂšre, sa partie la plus importante restant celle des pentes de la rive gauche. Des sarcophages datant probablement de lâĂ©poque mĂ©rovingienne, mis au jour en 1895 et en 1956, montrent que le site de Saint-Pierre fut Ă lâorigine de lâagglomĂ©ration nemourienne. Il porta dâailleurs, au cours des Ăąges, diverses appellations, qui rappellent lâĂ©tymologie du nom : Nemausus, Nemus, Nemoracum. Puis, au commencement du XIIe siĂšcle, il fut Ă©rigĂ© en paroisse et une Ă©glise y fut Ă©difiĂ©e, Saint-PĂšre de Nemox, consacrĂ©e plus tard officiellement Ă Saint-Pierre par le pape Alexandre III, et qui fut dite alors : Ecclesiam de Nemosio, ce qui la dĂ©signait comme lâĂ©glise de la communautĂ© tout entiĂšre[64]. Un Ă©tablissement monastique, lâabbaye de la Joie-lĂšs-Nemours, y avait Ă©tĂ© fondĂ©, tandis que la citĂ© prenait de lâimportance et quâun chĂąteau y Ă©tait Ă©rigĂ© par les seigneurs locaux, en bordure de la riviĂšre, prĂšs du guĂ©[64].
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune se trouve depuis 1988 dans l'arrondissement de Fontainebleau du département de Seine-et-Marne.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Nemours[65]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements Ă©lectoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Nemours
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxiÚme circonscription de Seine-et-Marne.
Intercommunalité
Saint-Pierre-lÚs-Nemours est membre de la communauté de communes Pays de Nemours, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2009 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Tendances politiques et résultats
Lors du premier tour des élections municipales de 2014 en Seine-et-Marne, la liste menée par le maire sortant Bernard Rodier avait remporté la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 73,16 %, devançant largement celle menée par Jacques Nave, qui a obtenu 26,83 %, lors d'un scrutin marqué par 38,15 % d'abstention[66]
Lors du second tour des Ă©lections municipales de 2020 en Seine-et-Marne, la liste menĂ©e par Bruno Landais obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, avec 946 voix (55,09 %, 23 conseillers municipaux Ă©lus dont 6 communautaires), devançant la liste menĂ©e par Dominique Herbline Derivault â qui avait le soutien du maire sortant Bernard Rodier â qui a obtenu 771 voix (44,90 %, 6 conseillers municipaux Ă©lus dont 2 communautaires). L'abstention s'est Ă©levĂ© Ă 56,75 %[67].
Liste des maires
Jumelages
Ville | Pays | PĂ©riode | ||
---|---|---|---|---|
Bad Hönningen[70] | Allemagne | depuis |
Ăquipements et services
Eau et assainissement
Lâorganisation de la distribution de lâeau potable, de la collecte et du traitement des eaux usĂ©es et pluviales relĂšve des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rĂŽle des EPCI Ă fiscalitĂ© propre en leur transfĂ©rant cette compĂ©tence. Ce transfert devait en principe ĂȘtre effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilitĂ© dâun report de ce transfert au [71] - [72].
Assainissement des eaux usées
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Saint-Pierre-lÚs-Nemours est assurée par le SIAEP de Nemours, Saint-Pierre pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [73] - [74] - [75].
Lâassainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[76]. Le SIAEP de Nemours, Saint-Pierre assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et lâentretien des installations. Cette prestation est dĂ©lĂ©guĂ©e Ă la SAUR, dont le contrat arrive Ă Ă©chĂ©ance le 31 dĂ©cembre 2028[73] - [77].
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIAEP de Nemours, Saint-Pierre qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [73] - [78].
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[79]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[80].
En 2020, la commune comptait 5 408 habitants[Note 12], en diminution de 1,92 % par rapport Ă 2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Revenus de la population et fiscalité
En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 2 242 (dont 62 % imposés), représentant 5 439 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 22 530 euros[82].
Emploi
En 2017 , le nombre total dâemplois dans la zone Ă©tait de 1 737, occupant 2 107 actifs rĂ©sidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) ùgée de 15 à 64 ans s'élevait à 63,9 % contre un taux de chÎmage de 9,2 %.
Les 26,9 % dâinactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : 10,7 % dâĂ©tudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s, 9,8 % de retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s et 6,4 % pour les autres inactifs[83].
Entreprises et commerces
En 2017, le nombre d'Ă©tablissements actifs Ă©tait de 127 dont 3 dans l'agriculture-sylviculture-pĂȘche, 16 dans lâindustrie, 20 dans la construction, 72 dans le commerce-transports-services divers et 16 Ă©taient relatifs au secteur administratif[84].
Ces établissements ont pourvu 1 418 postes salariés.
En 2019, 48 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 37 individuelles.
Au 1er janvier 2020, la commune ne disposait pas dâhĂŽtel et de terrain de camping[85].
- Zone industrielle du Port, zone artisanale du Clos-Saint-Jean, environ 70 artisans et commerçants.
- L'économie de la commune se base principalement sur les carriÚres, sabliÚres, céréales et la coopérative agricole.
- L'Ăcotron d'Ăle-de-France.
Agriculture
Saint-Pierre-lĂšs-Nemours est dans la petite rĂ©gion agricole dĂ©nommĂ©e le « Pays de BiĂšre et ForĂȘt de Fontainebleau », couvrant le Pays de BiĂšre et la forĂȘt de Fontainebleau[Carte 6]. En 2010, l'orientation technico-Ă©conomique[Note 13] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors cĂ©rĂ©ales et olĂ©oprotĂ©agineux, fleurs et fruits)[86].
Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂȘte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomĂšne de disparition des terres cultivables (prĂšs de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[87]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune oĂč le nombre dâexploitations est passĂ© de 10 en 1988 Ă 5 en 2010. ParallĂšlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 68 ha en 1988 Ă 71 ha en 2010[86]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Saint-Pierre-lĂšs-Nemours, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension Ă©conomique[86] - [Note 14] | |||
Nombre dâexploitations (u) | 10 | 7 | 5 |
Travail (UTA) | 15 | 11 | 7 |
Surface agricole utilisée (ha) | 676 | 506 | 354 |
Cultures[88] | |||
Terres labourables (ha) | 661 | 506 | 329 |
Céréales (ha) | 501 | s | 187 |
dont blé tendre (ha) | 216 | 159 | 108 |
dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) | 49 | ||
Tournesol (ha) | 25 | s | |
Colza et navette (ha) | 30 | 44 | s |
Ălevage[86] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 15]) | 3 | 26 | 24 |
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise Saint-Pierre-Saint-Paul, inscrite au titre des monuments historiques[89] (XIIIe - XVIIIe siĂšcle). On peut y voir un tableau classĂ© au titre d'objet La vierge enceinte adorĂ©e par les anges du peintre Daniel HallĂ©[90] (XVIIe siĂšcle).
- Porche de l'abbaye de la Joie-lĂšs-Nemours (XIIIe siĂšcle).
- Massif forestier des Rochers-Gréau sur les hauteurs de la ville : vingt-deux hectares de bois pour faire des randonnées, escalader des rochers.
Personnalités liées à la commune
- Pierre-Ambroise Richebourg (1810-1875), photographe français, y est décédé.
- Jean-Baptiste Bressant (1815-1886), acteur de théùtre, sociétaire de la Comédie-Française de 1854 à 1877, y est décédé le .
- Jean Prévost (1901-1944), écrivain et résistant français, y est né le .
- Pierre Nemours (1920-1982) qui y vécut et dont le nom l'inspira pour son pseudonyme, écrivain français, auteur de roman policier, de roman d'espionnage et de roman de guerre.
- Jacques Degats (1930-2015), athlÚte français spécialiste du 400 mÚtres, y est décédé le .
- Gérard Verstraete (1952-2014), footballeur français, y est né.
- Allan Barte, auteur de bande dessinée, y est né le .
HĂ©raldique
|
Les armes de la ville se blasonnent ainsi : D'or Ă trois trangles ondĂ©es d'azur accompagnĂ©es de trois quintefeuilles de gueules ; au chef d'azur chargĂ© de deux clĂ©s en sautoir celle en bandes d'or, celle en barre d'argent, accostĂ©es de deux fleurs de lis d'or. L'Ă©cu timbrĂ© de la couronne murale Ă trois tours crĂ©nelĂ©es d'or, ouverte et maçonnĂ©e de sable est soutenu par deux branches de chĂȘne de sinople englantĂ©es et liĂ©es d'or, croisĂ©es en pointe en sautoir. |
---|
- Le champ de l'écu concrétise les carriÚres de sable fin blanc utilisé pour la verrerie et la fonderie ;
- Les ondes symbolisent, Ă la fois, le canal du Loing et les importantes sources d'eau potable qui alimentent la commune, Nemours et Paris ;
- Les deux clés en sautoir symbolisent le saint-patron de la commune (la clé d'or est celle du pouvoir spirituel, celle d'argent du pouvoir temporel de la papauté) ;
- Les deux fleurs de lis sont empruntĂ©es aux armes de la province d'Ăle-de-France ;
- Les branches de chĂȘne rappellent Ă©galement la forĂȘt, mais plus particuliĂšrement l'essence d'arbre la plus frĂ©quente dans cette forĂȘt ;
- La couronne murale crénelée est le symbole que portaient les déesses grecques tutélaires des cités et qui est devenue le symbole traditionnel des villes (sans pour autant qu'elles aient été fortifiées).
Voir aussi
Bibliographie
- Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Saint-Pierre-lĂšs-Nemours », p. 1175â1181
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Contrairement au hameau ou Ă©cart qui est un groupe dâhabitations , un lieu-dit n'est pas forcĂ©ment un lieu habitĂ©, il peut ĂȘtre un champ, un carrefour ou un bois...
- En raison des arrondis, la somme des pourcentages nâest pas toujours Ă©gale Ă 100 %.
- Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
- L'UnitĂ© gros bĂ©tail alimentation totale (UGBTA) est une unitĂ© employĂ©e pour pouvoir comparer ou agrĂ©ger des effectifs animaux dâespĂšces ou de catĂ©gories diffĂ©rentes (par exemple, une vache laitiĂšre = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mĂšre = 0,45 UGBTA).
- Cartes
- « Saint-Pierre-lÚs-Nemours » sur Géoportail. Carte IGN classique.
- « Sites Natura2000 de Saint-Pierre-lÚs-Nemours » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
- « Zones ZNIEFF de Saint-Pierre-lÚs-Nemours » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
- « Saint-Pierre-lÚs-Nemours - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
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- Nature en attente de mise Ă jour.
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- Karine Brives, « Seine-et-Marne. Saint-Pierre-lĂšs-Nemours : Bruno Landais succĂšde Ă Bernard Rodier : C'est un premier mandat pour Bruno Landais qui devient le premier magistrat de la commune de 5600 habitants dont il entend prĂ©server le cadre de vie », La RĂ©publique de Seine-et-Marne,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « Lâancien directeur de cabinet de ValĂ©rie Lacroute souhaite sâest engagĂ© dans la course Ă la mairie pour apporter quelque chose Ă sa commune et surtout, conserver la qualitĂ© de vie de cette ville Ă taille humaine de 5 600 habitants, avec la prĂ©sence de lâincontournable poids lourd, Nemours ».
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