AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Bransles

Bransles (prononcĂ© en français : [bʁɑ̃l] ) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne en rĂ©gion Île-de-France.

Bransles
Bransles
La mairie et le monument aux morts.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Fontainebleau
Intercommunalité Communauté de communes Gùtinais-Val de Loing
Maire
Mandat
Laurent Castellan
2020-2026
Code postal 77620
Code commune 77050
DĂ©mographie
Gentilé Bransledais
Population
municipale
528 hab. (2020 en diminution de 3,12 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 38 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 09â€Č 10″ nord, 2° 50â€Č 07″ est
Altitude Min. 77 m
Max. 120 m
Superficie 13,85 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Nemours
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Bransles
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Bransles
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Voir sur la carte topographique de Seine-et-Marne
Bransles
GĂ©olocalisation sur la carte : Île-de-France
Voir sur la carte administrative d'Île-de-France
Bransles

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune est situĂ©e Ă  environ 21,1 kilomĂštres au sud de Nemours[Carte 1].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Bransles
    Chaintreaux Égreville
    Dordives (Loiret) Bransles Chevannes (Loiret)
    FerriĂšres-en-GĂątinais (Loiret)

    GĂ©ologie et relief

    La commune est classĂ©e en zone de sismicitĂ© 1, correspondant Ă  une sismicitĂ© trĂšs faible[1]. L'altitude varie de 77 mĂštres Ă  120 mĂštres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant Ă  environ 110 mĂštres d'altitude (mairie)[2].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier de Bransles.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de huit cours d'eau référencés :

    • la riviĂšre le Betz, longue de 34,41 km[3], ainsi que :
      • un bras[4] de 0,09 km[5] ;
      • un bras[4] de 0,24 km[6] ;
      • un bras de 0,31 km[7] ;
      • un bras de 0,44 km[8] ;
      • un bras[4] de 0,55 km[9] ;
      • un bras de 0,70 km[10] ;
      • un bras de 0,73 km[11].

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 7,72 km[12].

    Climat

    ParamÚtres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,9 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,6 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,7 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,8 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 728 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 0,6 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : -3,2 j

    La commune bĂ©nĂ©ficie d’un « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalitĂ© des communes de Seine-et-Marne[13].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[13]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Cette Ă©volution peut ĂȘtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă  51 km Ă  vol d'oiseau[14], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[15] Ă  11,6 °C pour 1991-2020[16].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Le territoire communal de Bransles comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] - [17], le « Coteau du Betz au bois de Verdeau » (18,23 ha), couvrant 2 communes dont 1 dans le Loiret et 1 en Seine-et-Marne[18].

    Urbanisme

    Typologie

    Bransles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [19] - [20] - [21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[22] - [23].

    Lieux-dits et Ă©carts

    La commune compte 101 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[24] dont Pintois, Pont levé, Brandard, Rochemort, la chÚvre, la Vallée du charme, Moulin de Madame, les Grandes Bordes, les Petites Bordes, Mignonville, la Brosse, Barbigny.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (79,5 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (79,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (67,2% ), forĂȘts (18,7% ), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (12,3% ), zones urbanisĂ©es (1,9 %)[25].

    ParallĂšlement, L'Institut Paris RĂ©gion, agence d'urbanisme de la rĂ©gion Île-de-France, a mis en place un inventaire numĂ©rique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dĂ©nommĂ© le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisĂ© rĂ©guliĂšrement depuis sa premiĂšre Ă©dition en 1982. RĂ©alisĂ© Ă  partir de photos aĂ©riennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, Ă©quipements, activitĂ©s Ă©conomiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'Ă  81 postes, diffĂ©rente de celle de Corine Land Cover[26] - [27] - [Carte 2]. L'Institut met Ă©galement Ă  disposition des outils permettant de visualiser par photo aĂ©rienne l'Ă©volution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă  une grande Ă©chelle et Ă  un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Nemours GĂątinais, approuvĂ© le et portĂ© par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Nemours-GĂątinais[28].

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvĂ©[29]. Le zonage rĂ©glementaire et le rĂšglement associĂ© peuvent ĂȘtre consultĂ©s sur le gĂ©oportail de l'urbanisme[Carte 4].

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 297 dont 95,6 % de maisons et 3,7 % d'appartements[Note 6].

    Parmi ces logements, 72,1 % étaient des résidences principales, 10,9 % des résidences secondaires et 17 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 82,5 % contre 17 % de locataires et 0,5 % logés gratuitement[30].

    Transports

    La commune est desservie par les lignes d'autocars :

    • No 10 (Bransles – Saint-Pierre-les-Nemours) du rĂ©seau de cars Transdev[31] ;
    • No 11D (Bransles – Souppes-sur-Loing) du rĂ©seau de cars Transdev[32].

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Branla vers 1110 et 1211[33] ; Branlia en 1143[34] ; G. de Branlis en 1185[35] ; Branlae en 1189[36] ; Branlia en 1212[34] ; Branslie vers 1350[34] ; Bransles en 1720[34].

    Histoire

    Affiche des sépultures militaires des aviateurs tombés en 1944.

    Ce village fut jadis une petite ville environnée de murailles et de fossés, à laquelle les rois de France donnÚrent plusieurs privilÚges, entre autres le droit d'avoir deux foires tous les ans, le 1er septembre et le 3 mai. Ces foires se tenaient chacune pendant deux jours. On vendait surtout une grande quantité de bestiaux. La ville ruinée vers la fin du XIIIe siÚcle dans les guerres avec les Anglais. L'on trouvait encore, au début du XIXe siÚcle, dans les champs environnants des ossements humains, des fers de chevaux et des débris d'armures qui annoncent l'importance des affaires qui eurent lieu sous la place.

    Au commencement du XVIe siĂšcle la seigneurie de Bransles appartenait Ă  Aimond d'Égreville, dernier du nom. En 1555, Anne de Pisseleu, duchesse d'Étampes comparut Ă  la rĂ©daction de la coutume de Sens pour sa chĂątellenie de Bransles.

    L'Ă©glise paroissiale eut primitivement pour patron saint MĂ©en. Reconstruite Ă  l'Ă©poque de la renaissance, elle fut dĂ©diĂ©e Ă  saint Louis. Un prieurĂ© de bĂ©nĂ©dictins, sous l'invocation de saint Loup, Ă©tait annexĂ© Ă  cette paroisse. Une charte d'Henri, archevĂȘque de Sens, de l'an 1123 donna l'Ă©glise et le prieurĂ© Ă  l'abbaye de Saint-Pierre de FerriĂšres, en ordonnant que les dĂźmes et les oblats fussent partagĂ©s entre cette abbaye, les religieuses de Sainte-Rose et le curĂ© du lieu[37].

    Le matin du 28 juin 1944, de retour d'une mission de destruction de moyens de communication, composée de 103 bombardiers, un avion Lancaster du Squadron 106 de la Royal Air Force fut abattu sur le territoire de Bransles. Les sept aviateurs gisent dans le cimetiÚre.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1981 ? Gilbert Verrin
    2 avril 1999 Maryse Marlin SE Enseignante
    18 mai 2020 En cours Laurent Castellan Ingénieur

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usĂ©es et pluviales relĂšve des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rĂŽle des EPCI Ă  fiscalitĂ© propre en leur transfĂ©rant cette compĂ©tence. Ce transfert devait en principe ĂȘtre effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilitĂ© d’un report de ce transfert au [38] - [39].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la commune de Bransles ne dispose pas d'assainissement collectif[40] - [41].

    L’assainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[42]. Le SIVOM du plateau du Sud Bocage (PSB) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est dĂ©lĂ©guĂ©e Ă  la SAUR, dont le contrat arrive Ă  Ă©chĂ©ance le 31 dĂ©cembre 2021[40] - [43].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIVOM du plateau du Sud Bocage (PSB) qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [40] - [44] - [45].

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants sont appelés les Bransledais[46].

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[48].

    En 2020, la commune comptait 528 habitants[Note 7], en diminution de 3,12 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    425412401363568574551629673
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    685695724711714696679651621
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    546505511436446439425421406
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    381372303313433463518520505
    2015 2020 - - - - - - -
    553528-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee Ă  partir de 2006[50].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Bransles dispose d’une Ă©cole Ă©lĂ©mentaire “Gilbert Verrin”, situĂ©e 8 rue du GuĂ©. Cet Ă©tablissement public, inscrit sous le code UAI (UnitĂ© administrative immatriculĂ©e ) : 0 772 129 W, comprend 59 Ă©lĂšves (chiffre du MinistĂšre de l'Éducation nationale)[51]. Il ne dispose pas d’un restaurant scolaire.

    La commune dépend de l'Académie de Créteil ; pour le calendrier des vacances scolaires, Bransles est en zone C.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2017, le nombre de mĂ©nages fiscaux de la commune Ă©tait de 229, reprĂ©sentant 583 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 21 770 euros[52].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone Ă©tait de 71, occupant 222 actifs rĂ©sidants.

    Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) ùgée de 15 à 64 ans s'élevait à 63,3 % contre un taux de chÎmage de 9,4 %.

    Les 27,3 % d’inactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : 11,1 % d’étudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s, 8,4 % de retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s et 7,7 % pour les autres inactifs[53].

    Entreprises et commerces

    En 2015, le nombre d'Ă©tablissements actifs Ă©tait de 50 dont 6 dans l'agriculture-sylviculture-pĂȘche, 1 dans l’industrie, 7 dans la construction, 32 dans le commerce-transports-services divers et 4 Ă©taient relatifs au secteur administratif[54].

    Ces établissements ont pourvu 20 postes salariés.

    Agriculture

    Bransles est dans la petite rĂ©gion agricole dĂ©nommĂ©e la « Bocage gĂątinais », Ă  l'extrĂȘme sud du dĂ©partement[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-Ă©conomique[Note 8] de l'agriculture sur la commune est la culture de cĂ©rĂ©ales et d'olĂ©oprotĂ©agineux (COP)[55].

    Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂȘte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomĂšne de disparition des terres cultivables (prĂšs de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[56]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune oĂč le nombre d’exploitations est passĂ© de 14 en 1988 Ă  3 en 2010. ParallĂšlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 72 ha en 1988 Ă  79 ha en 2010[55]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Bransles, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Bransles entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension Ă©conomique[55] - [Note 9]
    Nombre d’exploitations (u) 14 7 3
    Travail (UTA) 25 10 3
    Surface agricole utilisĂ©e (ha) 1 007 703 237
    Cultures[57]
    Terres labourables (ha) 974 701 s
    Céréales (ha) 688 459 s
    dont blé tendre (ha) 472 331 s
    dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) 95 30
    Tournesol (ha) 88 s
    Colza et navette (ha) 107 108 s
    Élevage[55]
    Cheptel (UGBTA[Note 10]) 240 16 0

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise Saint-Loup (dĂ©diĂ©e Ă  l'Ă©vĂȘque de Sens) est une Ă©glise datĂ©e du XIIe siĂšcle ; elle a Ă©tĂ© remaniĂ©e au XVe siĂšcle.

    L'Ă©glise actuelle fut construite au XVIe siĂšcle sur l'emplacement d'une Ă©glise plus ancienne (48° 09â€Č 09″ N, 2° 50â€Č 07″ E). En juin 1940 des bombardements l'endommagĂšrent sĂ©rieusement. Les vitraux et une partie du mobilier furent dĂ©truits. Elle est inscrite Ă  l'Inventaire supplĂ©mentaire des monuments historiques en date du 26 mars 1926. Elle possĂšde une nef principale, flanquĂ©e au nord d'un bas-cĂŽtĂ© sur toute sa longueur qui se termine par une chapelle dĂ©diĂ©e Ă  la MĂšre salvatrice tandis qu'au sud il n'est que partiel et contient une chapelle dĂ©diĂ©e Ă  saint Loup.

    Personnalités liées à la commune

    • Marcel Reine, dont la famille est originaire de la commune.
    • Anne de Pisseleu, favorite de François Ier, devient dame de Bransles en 1536 (sa famille garde le fief jusqu’à la RĂ©volution)[58].
    • Les Rousseau, fondeurs de cloches, s’y installent et se transmettent leur secret de fabrication jusqu’en 1759[58].
    • Ăč Manus O’Rourke, prĂȘtre irlandais en exil, Ă©crit des poĂšmes sur Bransles entre 1722 et 1750[58].
    • Samuel Dupont de Nemours rĂ©dige le cahier de dolĂ©ances de Bransles en 1789, avant de s’exiler aux États-Unis[58].
    • Sept aviateurs anglais ont Ă©tĂ© abattus au-dessus de la commune le 28 juin 1944 et y sont enterrĂ©s[58].
    • Jean Norton Cru, combattant 1914-1918, enseignant, Ă©crivain, historien, nĂ© en 1879 Ă  Labatie-d'Andaure (ArdĂšche) est mort Ă  Bransles en 1949.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Contrairement au hameau ou Ă©cart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcĂ©ment un lieu habitĂ©, il peut ĂȘtre un champ, un carrefour ou un bois...
    6. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours Ă©gale Ă  100 %.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    9. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    10. L'UnitĂ© gros bĂ©tail alimentation totale (UGBTA) est une unitĂ© employĂ©e pour pouvoir comparer ou agrĂ©ger des effectifs animaux d’espĂšces ou de catĂ©gories diffĂ©rentes (par exemple, une vache laitiĂšre = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mĂšre = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
    1. « Localisation de Bransles » sur Géoportail (consulté le 16 décembre 2019)..
    2. « Bransles - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    3. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aĂ©rienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consultĂ© le ).
    4. « GĂ©oportail de l’urbanisme », sur https://www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références

    1. « Plan séisme consulté le 20 octobre 2020 ».
    2. « Bransles » sur Géoportail. Carte IGN classique.
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Betz (F4298000) » (consulté le ).
    4. Nature en attente de mise Ă  jour.
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Betz (F4295551) » (consulté le ).
    6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Betz (F4295401) » (consulté le ).
    7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Betz (F4295601) » (consulté le ).
    8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Betz (F4295101) » (consulté le ).
    9. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Betz (F4295501) » (consulté le ).
    10. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Betz (F4295201) » (consulté le ).
    11. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Betz (F4295251) » (consulté le ).
    12. Site SIGES – Seine-Normandie (SystĂšme d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consultĂ© le 7 dĂ©cembre 2018
    13. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    14. « Orthodromie entre Bransles et Melun-Villaroche », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station météorologique de Melun - Villaroche - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    16. « Station météorologique de Melun - Villaroche - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    17. « Liste des ZNIEFF de la commune de Bransles », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    18. « ZNIEFF le « Coteau du Betz au bois de Verdeau » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    21. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
    23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    24. « Liste des lieux-dits français », sur MémorialGenWeb, (consulté en ).
    25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    26. IAU Île-de-France, « Mode d'occupation du sol de l'Île-de-France », sur www.institutparisregion.fr (consultĂ© le ).
    27. « Nomenclature du MOS en 11 postes », sur www.iau-idf.fr (consulté le ).
    28. « Le SCOT Nemours Gùtinais - Historique de l'élaboration », sur smep-nemours-gatinais.fr (consulté le ).
    29. « Etat d'avancement des documents d'urbanisme locaux au 01/11/2019 », sur /www.seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
    30. Statistiques officielles de l'Insee, section Logement consulté le 19 juin 2020
    31. Transdev, ligne 10
    32. Transdev, ligne 11D
    33. Annales GĂątinais, XIII, 1895, p. 313 et XXVI, 1908, p. 345.
    34. Henri Stein et Jean Hubert, Dictionnaire topographique du département de Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 61.
    35. Archives du Loiret, H 66.
    36. Annales du GĂątinais, XXVI, p. 40.
    37. E. H. Félix Pascal, Histoire topographique, politique, physique et statistique du département de Seine-et-Marne, Crété à Corbeil & Thomas à Melun, 1836, t.2, p. 532.
    38. « Le service public local de l’eau potable et de l’assainissement. », sur https://www.vie-publique.fr/, (consultĂ© le ).
    39. « Seine-et-Marne - Assainissement collectif », sur eau.seine-et-marne.fr (consulté le ).
    40. « Commune de Bransles - organisation des services d'eau et d'assainissement », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    41. « Fonctionnement des services d'assainissement collectif de Seine-et-Marne - carte arrĂȘtĂ©e en fĂ©vrier 2020 », sur eau.seine-et-marne.fr (consultĂ© le ).
    42. « Tout savoir sur l’assainissement non collectif », sur le portail ministĂ©riel de l'assainissement non collectif (consultĂ© le ).
    43. « SIVOM du plateau du Sud Bocage (PSB) - Services en propre », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    44. « SIVOM du plateau du Sud Bocage (PSB) - Communes adhérentes et compétences », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    45. « SIVOM du plateau du Sud Bocage (PSB) - Services et indicateurs », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    46. « Services publics Bransles - Habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
    47. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    48. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    49. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    50. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    51. Site écoles primaires consulté le 20 octobre 2020
    52. Statistiques officielles de l'Insee, section « Revenus et pauvreté des ménages », consulté le 20 octobre 2020
    53. Statistiques officielles de l'Insee, section « Population active, emploi et chÎmage au sens du recensement en 2017 », consulté le 20 octobre 2020
    54. Statistiques officielles de l'Insee, section « Caractéristiques des établissements en 2015 », consulté le 20 octobre 2020
    55. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Bransles », sur http://recensement-agricole.agriculture.gouv.fr/ (consulté le ).
    56. « L'agriculture en Seine-et-Marne », sur www.seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
    57. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siĂšge dans la commune de Bransles », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministĂšre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la ForĂȘt. (consultĂ© le ).
    58. « Bransles - CC Gùtinais - Val de Loing », sur www.ccgvl77.fr (consulté le ).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.