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Champigny-sur-Marne

Champigny-sur-Marne est une commune d'Île-de-France, située dans le Val-de-Marne, au sein de la banlieue sud-est de Paris, bordée de deux côtés par la Marne.

Champigny-sur-Marne
Champigny-sur-Marne
L'hĂ´tel de ville.
Blason de Champigny-sur-Marne
Blason
Champigny-sur-Marne
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Val-de-Marne
Arrondissement Nogent-sur-Marne
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Paris-Est-Marne et Bois
Maire
Mandat
Laurent Jeanne (LR)
2020-2026
Code postal 94500
Code commune 94017
DĂ©mographie
Gentilé Campinois
Population
municipale
77 439 hab. (2020 en augmentation de 1,29 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 6 853 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 49′ 02″ nord, 2° 30′ 56″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 106 m
Superficie 11,3 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pĂ´le principal)
Élections
DĂ©partementales Bureau centralisateur de 2 cantons : Champigny-sur-Marne-1 et Champigny-sur-Marne-2
LĂ©gislatives 1re circonscription du Val-de-Marne, 5e circonscription du Val-de-Marne
Localisation
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Champigny-sur-Marne
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Champigny-sur-Marne
Liens
Site web https://www.champigny94.fr/

    Ses habitants sont appelés les Campinois.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Carte de la petite couronne parisienne, avec le territoire de Champigny-sur-Marne en rouge.
    Localisation de Champigny-sur-Marne dans la petite couronne parisienne.

    La commune se situe au nord-est du Val-de-Marne.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La Marne coule le long du territoire de la ville et marque une délimitation avec Nogent-sur-Marne et Le Perreux-sur-Marne au nord, ainsi que Saint-Maur-des-Fossés au sud.

    Climat

    La ville de Champigny-sur-Marne bĂ©nĂ©ficie d'un climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ©, caractĂ©risĂ© par une assez faible amplitude thermique annuelle (aux alentours de 15 °C), une moyenne des prĂ©cipitations tournant autour de 650 mm et rĂ©partie sur 111 jours de pluie en moyenne. Les Ă©tĂ©s y sont assez chauds avec une tempĂ©rature moyenne de 20 °C pour les mois de juillet et aoĂ»t (environ 15 °C pour les minimales et plus de 25 °C pour les maximales), tandis que les hivers y sont relativement doux. Il y a en moyenne 12 jours de neige par an et 18 jours d'orage par an principalement de mai Ă  aoĂ»t.

    JanvFévMarsAvrMaiJuinJuilAoûtSeptOctNovDéc
    Températuresmoyennesmaximales (°C) 7.28.312.215.619.622.725.22521.116.310.87.5
    minimales (°C) 2.72.85.37.310.913.815.815.712.79.65.83.4
    recordmaximales (°C) 16.121.425.730.234.837.640.439.536.228.921.417.1
    minimales (°C) -14.6-14.7-9.1-3.50.13.166.31.8-3.1-14-23.9

    Voies de communication et transports

    La ville est traversée par la Grande Ceinture, une ligne de chemin de fer qui contourne Paris, et qui accueillait les voyageurs jusqu'à la Seconde Guerre mondiale et dont on voit ici la gare de Plant-Champigny.
    La ligne n'a plus, aujourd'hui, qu'un trafic marchandises.

    Voies routières

    Quatre ponts routiers franchissant la Boucle de la Marne entourent Champigny, le pont de Nogent, le pont du petit Parc, le pont de Champigny et le pont de Joinville sur la commune du même nom. Ce dernier est emprunté par la Route nationale 4 (France métropolitaine) devenue route départementale reliant Paris à Strasbourg via Nancy et traversant en longueur la Ville.

    Au niveau du Pont de Nogent, la Commune a un accès à l'Autoroute A4 (France) ainsi qu'à l'autoroute A86 (France). Un second accès à l'Autoroute A4 (France) se situe sur la commune.

    Pistes cyclables

    Champigny a été la première ville de la boucle de la Marne à avoir mis en place des pistes communales cyclables sur les bords de Marne, la première et le plus remarquable , isolée de la circulation routière, elle connecte le parc du Tremblay, aux guinguettes de Joinville le pont. La ville est la plus en avance dans le secteur en matière de mobilité douce, incluant à chaque nouveaux aménagements de nouvelles pistes Cyclables seule ou en concertation avec Le département du Val-de-Marne[1] :

    Elle est équipée de Vélib : .

    Transports en commun

    Les gares de Plant - Champigny (aujourd'hui détruite) et de Champigny se situent sur la ligne de Grande Ceinture, où un service de voyageurs est assuré du , avec l'ouverture de la section de Noisy-le-Sec à Juvisy, jusqu'au , quand cesse le trafic sur la section comprise entre Nogent - Le Perreux et Champigny[2].

    Aujourd'hui, la ville de Champigny-sur-Marne est desservie par plusieurs moyens de transport en commun :

    Elle sera desservie par le futur métro du Grand Paris Express :

    Urbanisme

    Typologie

    Champigny-sur-Marne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [5] - [6] - [7]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[8] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9] - [10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂ´le principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[11] - [12].

    Quartiers

    Quartiers Champigny-sur-Marne.

    Depuis 1996, l'administration municipale a mis en place des conseils de quartier. Depuis 2015 ils sont au nombre de 10[13] :

    Habitat et logement

    La Tour Rodin (à gauche) dans le quartier du Bois-l'Abbé.

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 32 442, alors qu'il Ă©tait de 31 313 en 2013 et de 30 849 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 93,6 % étaient des résidences principales, 0,9 % des résidences secondaires et 5,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 30,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 67,8 % des appartements[I 2].

    En 2008, le nombre de logements sociaux Ă©tait de 10 997, soit 37,8 % du parc des rĂ©sidences principales. En 2018, il Ă©tait en lĂ©gère baisse relative (11 241 logements soit 37,0 % des rĂ©sidences principales), et la commune respecte largement le pourcentage minimum prĂ©vu Ă  l'article 55 de la Loi SRU de 2000.

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Champigny-sur-Marne en 2018 en comparaison avec celle du Val-de-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,9 %) inférieure à celle du département (1,8 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 44,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (46,5 % en 2013), contre 45 % pour le Val-de-Marne et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement Ă  Champigny-sur-Marne en 2018.
    Typologie Champigny-sur-Marne[I 1] Val-de-Marne[I 4] France entière[I 5]
    RĂ©sidences principales (en %) 93,6 92,5 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,9 1,8 9,7
    Logements vacants (en %) 5,5 5,7 8,2

    La Tour Rodin, construite en 1968, est au centre du quartier Bois-L'Abbé.

    Toponymie

    Panneau d'entrée dans la commune.

    Étymologiquement, le nom de Champigny viendrait de « champagne », vaste plaine de craie, couverte de vignoble. D'après le latiniste Gaffiot, il s'agit de la traduction du mot latin Campiniacum. La ville a été appelée Champigny-devant-Paris, notamment pour parler de la bataille[24].

    Histoire

    Préhistoire

    De nombreuses traces humaines datant du Néolithique ont été découvertes dès 1867 à Champigny[25] (lance en silex , lames , hache polie, flèches ...). Des fouilles effectuées en 2018 ont mis au jour une sépulture datant de l'époque néolithique/bronze (3000-2000 av. J.-C.)[26]

    Des sépultures de l'âge du bronze (1400-800 av. J.-C.) ont été découvertes en 1999[26].

    Moyen Ă‚ge

    Une nécropole mérovingienne de onze sépultures en sarcophages de pierre et de plâtre, faisant partie d’une nécropole s’étendant sous le théâtre de la Nature. Un « sabre d’une forme remarquable » a été mis à nu en 1909[27], d'autres sépultures de même époque auraient été découvertes au nord-est de la commune, en limite de Bry-sur-Marne.

    Au Moyen Âge : la première mention écrite évoquant Champigny date approximativement de 1060 lors du règne de Philippe 1er alors que sa paroisse n'est évoquée qu'au début du XIIe siècle ; le hameau de Cœuilly n'est attesté qu'au début du XIIIe siècle[28].

    Lors de la guerre de Cent Ans, en 1490, les Armagnacs exterminent l'ensemble de la population, bétail compris, et brûlent le château fort de Champigny.

    Révolution française et Empire

    À la suite de la Révolution française, Champigny-sur-Marne est rattaché au District de Bourg de l'Égalité par la Convention nationale.

    Époque contemporaine

    Lors de la guerre franco-allemande de 1870, alors que Paris est encerclé par les troupes Prussiennes depuis le 18 septembre, plusieurs tentatives pour briser l'étau ennemi sont menées. L'une d'elles, la plus importante, a lieu entre le 30 novembre et le 2 décembre lors de la bataille de Champigny. La population, qui avait été évacuée vers Paris début septembre, revient après l'armistice (en février) pour trouver un village complètement ravagé. La commune est d'ailleurs souvent nommée Champigny-la-Bataille jusqu'au conflit suivant[29].

    La modernisation de la ville intervient réellement avec Albert Thomas comme maire de Champigny le . Ami proche de Jean Jaurès, il est ministre pendant la première guerre mondiale, fondateur du Bureau international du travail à Genève. Campinois de naissance, il engage une période de développement des services publics à tous les niveaux : bibliothèque municipale, régie, musée, postes et télégraphes, écoles, services techniques, voirie, ramassage des ordures, électricité…

    Dans l'entre deux guerres , la population communale triple pour atteindre 30 000 habitants, dynamisĂ©e par l'exode rural et l'immigration parfois en lien avec la guerre 14-18 comme l'immigration portugaise[30]

    C'est la période de construction des cités-jardins, mélange d'habitats individuels et collectifs à vocation sociale, agrémentés de jardins et ornements, ainsi que de commerces, théâtre et écoles.

    Dès 1936, le maire de la ville, Gaston Alphonse Chardin, sollicite la solidarité de Campinois avec la jeune république espagnole. Une vingtaine d'habitants de Champigny[31] rejoignent même les Brigades internationales lors de la Guerre d'Espagne. Une stèle en mémoire des Brigades internationales, conçue par Oscar Niemeyer et réalisée par le sculpteur Denis Monfleur, est inaugurée dans la commune en 1999[32].

    En 1945, la ville reste très hétérogène avec des quartiers encore ruraux (bords de Marne avec les maraîchers, coteaux avec les vignerons, le Plateau zone de culture céréalière), d'autres « marécageux » (Mordacs) et les quartiers urbanisés de longue date ou très partiellement comme Coeuilly. Le Bois l'abbé, utilisé pendant l'Occupation pour se chauffer, lui, n’existe quasiment plus[33].

    Entre 1960 et 1972, environ 10 000 Portugais fuyant la dictature de Salazar et Marcelo Caetano, les guerres coloniales et la misère, arrivent Ă  Champigny et s'installent dans un bidonville, au point de constituer une ville dans la ville. Le maire de l'Ă©poque, Louis Talamoni (PCF), les accueille et travaille Ă  leur intĂ©gration dans la sociĂ©tĂ© française (installation de l'eau, accès aux bains-douches, papiers pour les travailleurs, logements, etc.). En 2016, pour lui rendre hommage, l'association issue de la communautĂ© portugaise, Les amis du Plateau, rĂ©alise un monument en mĂ©moire de l'ancien Ă©dile et organise une grande fĂŞte, oĂą sont notamment prĂ©sents le prĂ©sident portugais Marcelo Rebelo de Sousa, le Premier ministre AntĂłnio Costa et de nombreux artistes de l'immigration portugaise, comme Linda de Suza — qui avait habitĂ© au bidonville[34] — et Lio[35].

    En mars 2022 Champigny sur Marne lance sa police municipale[36].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[37], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-de-Marne et à son arrondissement de Nogent-sur-Marne après un transfert administratif effectif au .

    La ville était rattachée de 1793 à 1893 au canton de Charenton-le-Pont, année où elle intègre le canton de Nogent-sur-Marne. Dans le cadre de la mise en place du Val-de-Marne, elle devient en 1967 le chef-lieu du Canton de Champigny-sur-Marne. Accompagnant la croissance démographique de la banlieue parisienne, celui-ci est scindé en 1976, créant les cantons de Champigny-sur-Marne-Est et de Champigny-sur-Marne-Ouest[38].

    Un nouveau découpage intervient en 1984, où Champigny-sur-Marne était divisée en quatre cantons, mais n'était chef-lieu que de trois d'entre eux[38] :
    - le canton de Champigny-sur-Marne-Centre ;
    - le canton de Champigny-sur-Marne-Est ;
    - le canton de Champigny-sur-Marne-Ouest.
    La quatrième partie de la commune appartenait au canton de Bry-sur-Marne.

    Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur des cantons de Champigny-sur-Marne-1 et de Champigny-sur-Marne-2

    Pour l'élection des députés, son territoire est réparti entre la première et la cinquième circonscription du Val-de-Marne[39].

    Intercommunalité

    La commune n'était membre, jusque 2015, d'aucune intercommunalité à fiscalité propre.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[40].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique du prĂ©voit Ă©galement la crĂ©ation de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la mĂ©tropole, constituĂ©es d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotĂ©es de nombreuses compĂ©tences, les Ă©tablissements publics territoriaux (EPT).

    La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Paris-Est-Marne et Bois[41].

    Tendances politiques et résultats

    Élections présidentielles

    RĂ©sultats des seconds tours dans la commune :

    Élections européennes

    Meilleurs scores :

    Référendums

    Élections municipales

    Depuis l’élection d'Albert Thomas en 1912 jusqu'aux élections municipales de 2020, la ville est dirigée par des municipalités de gauche à l'exception des années d'occupation. Après guerre, à partir de 1950, la municipalité animée par des maires communistes a accompagné l'essor de la ville, et des années 1980 aux municipales de 2020, la majorité municipale se compose d'une union de gauche (communistes, socialistes, écologistes et citoyens non affiliés à des partis politiques.

    Lors du second tour des Ă©lections municipales de 2014, la liste PCF-PS-EELV menĂ©e par le maire sortant, Dominique Adenot obtient la majoritĂ© des suffrages exprimĂ©s, avec 10 825 voix (47,73, 36 conseillers municipaux Ă©lus), devançant celles respectivement menĂ©es par[53] :
    - Laurent Jeanne (UMP-UDI 10 012 voix, 44,15 %, 11 conseillers municipaux Ă©lus) ;
    - Jean-Marie Rougier (FN, 1 839 voix, 8,10 %, 2 conseillers municipaux Ă©lus).
    Lors de ce scrutin, 45,93 % des Ă©lecteurs se sont abstenus.

    Au second tour des Ă©lections municipales de 2020[54], la liste SL-UDI-MR-MEI-LGM-MODEM-AGR-CE-LREM-LR menĂ©e par le candidat malheureux de 2008 et 2014, Laurent Jeanne , obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, avec 9 126 voix (54,03 %, 38 conseillers municipaux Ă©lus dont 2 mĂ©tropolitains) devançant largement celle PCF-PS-EÉLV-LFI-G.s-Ensemble ! menĂ©e par le maire sortant Christian FautrĂ© — bĂ©nĂ©ficiant de la fusion de la liste SE du premier tour menĂ©e par Mamadou Sy — qui a recueilli 7 762 voix, 45,96 %, 11 conseillers municipaix Ă©lus).
    Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 60,59 % des électeurs se sont abstenus[55] - [56].

    Administration municipale

    Compte tenu de l'importance de sa population, le conseil municipal est composé de 49 membres, dont le maire et ses adjoints[57].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs depuis la Libération de la France[58]
    Période Identité Étiquette Qualité
    octobre 1944 octobre 1947 Louis Merlane[59] SFIO Comptable, RĂ©sistant
    Président de la délégation spéciale installée par arrêté préfectoral, faisant fonction de maire puis élu maire en mai 1945
    octobre 1947 juillet 1950 René Émile Desvilettes[Note 3] - [60] PCF Agent EDF, Résistant
    Mort en fonction
    1950 avril 1975[61] Louis Talamoni[Note 4] - [62] - [63] PCF Comptable, RĂ©sistant.
    Sénateur de la Seine (1958 → 1959 et 1963 → 1968)
    Sénateur du Val-de-Marne (1968 → 1975)
    Décédé en fonction
    mai 1975 novembre 2004[64] Jean-Louis Bargero[65] - [66] PCF Instituteur
    Conseiller général de Champigny-sur-Marne-Est (1976 → 2001)
    DĂ©missionnaire
    novembre 2004[67] - [68] avril 2018[69] Dominique Adenot[70] - [71] - [72] PCF Président de l'ANECR (2010 → 2016)
    Décédé en fonction
    avril 2018[73] juillet 2020[74] Christian Fautré PCF Postier retraité
    juillet 2020[75] En cours
    (au 25 janvier 2023)
    Laurent Jeanne SL Directeur commercial
    Conseiller régional d'Ile-de-France (2017→)
    Vice-président de l'ETP Paris-Est-Marne et Bois (2020 → )

    Politique de développement durable

    • La commune gère 270 000 m2 d’espaces verts dont 49 000 m2 dans les Ă©coles et un peu plus de 3 000 m2 dans les cimetières, espace qui comprennent 7 945 arbres dont 549 dans les Ă©coles. Ă€ ces espaces verts public s'ajoutent deux parcs dĂ©partementaux ainsi que les Ă®les prĂ©servĂ©es Natura 2000[76]. La commune s'est inscrite dans une gestion « zĂ©ro-phyto » (pas d’insecticide ou de dĂ©sherbant) dans l’entretien des espaces verts) avant que celle-ci devienne obligatoire
    • Ville prĂ©curseur de la gĂ©othermie dès les annĂ©es 1980, Ă©nergie 100 % renouvelable et de faible coĂ»t, en 1984 un premier puits dessert le quartier des Mordacs et du Bois-LabbĂ©, un deuxième puits gĂ©othermique sera disponible en 2022 sur la commune et desservira les quartiers Plant, Quatre-CitĂ©s et le centre-ville[77]
    • La ville promeut la mobilitĂ© douce depuis de nombreuses annĂ©es notamment sur les bords de Marne et dĂ©veloppe Ă  chaque amĂ©nagement urbain de nouvelles pistes cyclables. Le dĂ©ploiement de stations de vĂ©lo en libre-service "Velib" permet par ailleurs de rejoindre le bois de Vincennes et Paris.
    • Mise en place de permis de vĂ©gĂ©taliser l'espace public en 2018[78]
    • La commune s'est engagĂ©e depuis de nombreuses annĂ©es dans la gestion des dĂ©chets et le tri sĂ©lectif. Elle possède par ailleurs sur son territoire une dĂ©chetterie.

    Distinctions et labels

    En 2022, la ville bénéficie d'une première fleur au concours des villes et villages fleuris[79].

    Jumelages

    Les 11 et 12 novembre 2022, à l'occasion des 60 ans des jumelages avec Musselburgh, Bernau beu Berlin et Rosignano Marittimo le maire Laurent Jeanne a reçu ses homologues pour marquer cet anniversaire et signer un nouveau traité d'amitié symbolique avec Champigny[80]

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[81] - [Note 5].

    En 2020, la commune comptait 77 439 habitants[Note 6], en augmentation de 1,29 % par rapport Ă  2014 (Val-de-Marne : +3,15 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4341 2861 2101 2631 4341 4591 5331 6191 610
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 0301 9442 3532 1902 8133 0843 8964 6245 302
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    6 6558 55510 42613 57120 28927 45028 88330 23936 903
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    57 87670 41980 29176 17679 48674 23774 86375 80077 409
    2020 - - - - - - - -
    77 439--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee Ă  partir de 2006[82].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Groupe scolaire Maurice Denis.

    Enseignement primaire

    La commune comporte de nombreux établissements primaires avec 20 écoles maternelles et 17 écoles élémentaires[83] :

    Écoles maternelles
    • Albert-Thomas
    • Marcel-Cachin
    • Danielle-Casanova
    • Jeanne-Vacher
    • LĂ©on-FrapiĂ©
    • Georges-Politzer
    • Irène-Joliot-Curie
    • Maurice-Denis
    • Jacques-Decour
    • Henri-Bassis
    • EugĂ©nie-Cotton
    • Simone-Veil
    • Maurice-Thorez 1
    • Maurice-Thorez 2
    • Anatole-France 1
    • Anatole-France 2
    • Jacques-Solomon 1
    • Jacques-Solomon 2
    • Romain-Rolland
    • Paul-Vaillant-Couturier
    Écoles élémentaires
    • Albert-Thomas
    • Marcel-Cachin
    • Jean-Jaurès
    • Georges-Politzer
    • Irène-Joliot-Curie
    • Maurice-Denis
    • Jacques-Decour
    • Simone-Veil
    • Henri-Bassis
    • EugĂ©nie-Cotton
    • Maurice-Thorez A
    • Maurice-Thorez B
    • Anatole-France A
    • Anatole-France B
    • Jacques-Solomon
    • Romain-Rolland A
    • Romain-Rolland B

    Enseignement secondaire

    Six collèges :

    Trois lycées polyvalents :

    • Langevin-Wallon : 1746e/2301 (National) - 42e/47 (DĂ©partemental)[84]
    • Louise-Michel : 1362e/2301 (National) - 31e/47 (DĂ©partemental)[85]
    • Marx-Dormoy : 1258e/2301 (National) - 30e/47 (DĂ©partemental)[86]

    Un lycée professionnel :

    Santé

    • un hĂ´pital Ă  Champigny : l'hĂ´pital privĂ© Paul d'Égine[87].
    • une clinique privĂ©e de Champigny Ramsay SantĂ©[88]
    • deux centres de santĂ© gĂ©rĂ©s par la ville de Champigny-sur-Marne. CMS Maurice-TĂ©nine et CMS Pierre-Rouquès
    • un centre d'accueil initial (SAMI) rue Charles Fourier[89]
    • un Centre de Planification et d’Education Familiale (PMI)[90]

    Sports

    • 5 complexes sportifs : parc du Tremblay (omnisports), RenĂ©-Rousseau (football-athlĂ©tisme-tennis), Auguste-Delaune (football-dojo-gymnase-piscine), Nelson-Mandela (rugby-tennis) et Jean-Guimier (piscine-gymnase).
    • 6 stades : RenĂ©-Rousseau (football), Auguste-Delaune (football), Charles-Solignat (football), LĂ©on-Duprat (football) Nelson-Mandela (rugby) et parc interdĂ©partemental des sports du Tremblay (omnisports).
    • 9 gymnases : Delaune et Guimier, Daniel-FĂ©ry, Paul-Émile-Victor, Pascal-Tabanelli, Maurice-Baquet, LĂ©o-Lagrange, Simone-Jaffray, Jesses-Owens.
    • 3 salles de sport : tennis de table, boxe-haltĂ©rophilie-musculation, escrime.
    • 2 piscines : Auguste-Delaune (dotĂ©e d'un bassin sĂ©parĂ© Ă  plongeon et 3 plongeoirs tremplins et plate-forme de hauteurs m, m, m)[91], et Jean-Guimier.
    • 1 patinoire : club de hockey sur glace « Champigny Hockey Club » Ă©voluant en Division 3.
    • 1 base nautique, ancienne baignade des annĂ©es 1930, avec ses galeries, cabines et balcons, accueillant des activitĂ©s de canoĂ«-kayak et d'aviron.
    • 1 boulodrome : PĂ©tanque et Lyonnaise.

    Manifestations culturelles et festivités

    • Champigny Plage : Chaque annĂ©e, la ville propose le festival Champigny Plage. Il a lieu une bonne partie du mois de juillet.
    • Festival Cour et Jardin : Le festival Cour et Jardin est nĂ© d'une initiative d'habitants du quartier du Maroc et du Centre Jean-Vilar de Champigny-sur-Marne. Durant tout un après-midi fin septembre, les habitants ouvrent leur jardin, leur cour ou leur garage, pour accueillir un artiste, une compagnie de spectacle vivant, ou une projection de courts-mĂ©trages. L'Ă©vĂ©nement est dĂ©sormais bisannuel. La dernière Ă©dition s'est tenue en septembre 2019.
    • La foire aux cochons (dĂ©but novembre) rĂ©habilitĂ©e dans les annĂ©es 1970, sa tradition remonte Ă  1563.

    MĂ©dias

    Champigny Notre Ville - Magazine Municipal mensuel

    Sortir Ă  Champigny - Magazine Municipal mensuel des sorties culturelles

    Cultes

    Synagogue.

    La ville possède plusieurs lieux de culte[92]

    Culte Catholique
    Culte Protestant
    • Église Protestante Unie de Champigny / Marne
    • Église baptiste
    • Église adventiste du 7e jour
    Culte Musulman
    Culte Israélite
    • Synagogue
    Culte Bouddhiste
    • Pagode Bouddhiste

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    Les habitants de Champigny-sur-Marne gagnent en moyenne 2 419 â‚¬ nets par mois, soit 29 026 â‚¬ nets par an en 2019 d'après l'INSEE

    Données 2020 Champigny-sur-Marne Moyenne France
    Revenu mensuel moyen par foyer fiscal 2 067 â‚¬ / par mois 2 303 â‚¬ / par mois
    Nombre de foyers fiscaux 45 474 foyers 1 054 foyers
    Nombre moyen d'habitant(s) par foyer 1,7 personne(s) 1,8 personne(s)

    Culture locale et patrimoine

    Églises

    L'Ă©glise paroissiale Saint-Saturnin.

    Château de Cœuilly

    Le château de Cœuilly, propriété de la famille Bochart, par dot de Jeanne Simon à Jean II Bochart (1593), et ce jusqu'à Jean-Baptiste-Gaspard Bochart (né en 1730), premier président au Parlement de Paris, mathématicien, astronome, avocat, membre de l'Académie des sciences en 1781. Il fut dénoncé comme anti-révolutionnaire, arrêté le 18 décembre 1793 et guillotiné le 20 avril 1794.

    Pendant la guerre de 1870, la Kommandantur prussienne s'y installa.

    Le château actuel a été construit au début du XVIIe siècle, il est inscrit au titre des Monuments historiques depuis 1977.

    Le pont de Champigny en 2010.

    Cité-jardin

    La cité-jardin de Champigny-sur-Marne[93] est une réalisation de 1931 à 1936 par les architectes Paul Pelletier[94] et Godefroy Teisseire avec théâtre et école sur commande du sénateur Henri Sellier.

    Pont de Champigny

    Le pont de Champigny fut reconstruit en 1842 avec 5 arches en charpente. Il est détruit en partie sur ordre de l'armée française lors du siège de Paris durant la guerre de 1870. Le pont était, en effet, un enjeu formidable pour les armées allemandes dans leur avancée vers Paris. Le pont saute le 12 septembre 1870. Avec la destruction des autres ponts situés sur la Marne (Bry, Joinville), la Marne redevient une barrière naturelle stoppant l'avance allemande.

    Le pont est reconstruit avec tablier métallique en 1872. Le pont actuel date de 1934 (inauguré par Pierre Laval)[95].

    Le pont de Champigny-sur-Marne après sa destruction le 12 septembre 1870.
    • Le Moulin flottant de 1880

    Une aquarelle d'Albert Capaul (AD du Val-de-Marne 9FI) montre ce moulin flottant sur la Marne avec une transmission de l'énergie rotative par courroie vers les bâtiments sur le quai. Ce système est tout à fait exceptionnel et il a été oublié car le moulin de Champigny a continué à fonctionner bien après la disparition du moteur flottant[96].

    Fort de Champigny

    Le fort de Champigny, (situé rue A. Briand à Chennevières), construit après la guerre 1870-71, était destiné à la défense de la capitale. Ce fort est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques (16/05/1979).

    Maisons remarquables

    • Maison, rue du Four, lieu oĂą se rĂ©installa en 1871 la municipalitĂ©, après son Ă©vacuation Ă  Paris. Cette maison est, par sa façade marquĂ©e d'Ă©clats d'obus, la seule trace restante de Champigny-la-Bataille.
    • La maison scandinave, construite Ă  la fin du XIXe siècle. Ă€ l’arrière de la maison se trouve le pavillon scandinave conçu par Charles Garnier (architecte) pour l'Exposition universelle de 1889, maison toute de bois sur socle de pierre. L'ensemble est inscrit au titre des Monuments historiques depuis 1995.

    Patrimoine naturel

    • Le parc du Tremblay[97], parc dĂ©partemental de loisirs crĂ©Ă© en 1976 Ă  la demande du dĂ©putĂ© Roland Nungesser et gĂ©rĂ© par le dĂ©partement et la ville de Paris. Sur une Ă©tendue de 73 hectares, ce lieu propose aux petits et aux grands espaces verts, parcours sportifs, jeux, terrains de sports… Il est implantĂ© sur l'ancien champ de courses du Tremblay, rĂ©alisĂ© en 1906, fermĂ© en 1967. Auparavant cet espace Ă©tait un territoire agricole nommĂ© la Ferme du Tremblay.
    • Le parc dĂ©partemental du Plateau, situĂ© entre les rues de BernaĂĽ et l'avenue Marx-Dormoy, s'Ă©tend sur 19 hectares. C'est un espace diversifiĂ©, avec esplanades, allĂ©es de dĂ©tente, terrasse et belvĂ©dère sur la vallĂ©e de la Marne et Paris. Ces jardins thĂ©matiques, jardin des plantes, bambouseraie, Ă©rablière, verger, vignoble et prairies fleuries en font un lieu de dĂ©couvertes horticoles. Le sport y trouve naturellement sa place avec des aires spĂ©cifiques et de pique-nique. Également lieu d'histoire et de culture. Le site a Ă©tĂ© marquĂ© par de violents combats en 1870 et il abrita le plus grand bidonville de France dans les annĂ©es 1960.
    • Quatre Ă®les qui sont classĂ©es rĂ©serves naturelles rĂ©gionales (anciennement RĂ©serves naturelles volontaires) depuis 1999.
      • L'ĂŽle de l'Abreuvoir (0,20 ha) rĂ©serve naturelle dĂ©partementale. Lors de visites (en groupe uniquement), on peut y dĂ©couvrir l'Ă©tonnante biodiversitĂ© de ce milieu prĂ©servĂ©.
      • L'Ă®le Pissevinaigre (0,40 ha) grandement boisĂ©e et colonisĂ©e par une vĂ©gĂ©tation typique des bancs de vase dont la cuscute d'Europe. Elle tient son nom du vin qui provenait des vignes des coteaux de Champigny
      • Les ĂŽles des Gords, deux Ă®les de 0,43 ha, oĂą l'on trouve une vĂ©gĂ©tation de type forestier. La prĂ©sence de vase favorise le dĂ©veloppement de plantes rares comme la moutarde noire et le souchet brun. Sur ces rĂ©serves naturelles dĂ©partementales, la faune y croĂ®t avec des espèces remarquables : la vespertilion de Daubenton (chauve-souris), le martin-pĂŞcheur d'Europe, la grande æschne (libellule). Elles tiennent leurs noms d'un filet de pĂŞche que l'on tendait autrefois entre l'Ă®le et la rive.

    Des œuvres d'artistes contemporains y sont exposées :

    1. Conditions 6 de Jean Clareboudt
    2. Cascade de Irmgard Sigg
    3. Table d'orientation de Sylvie Sandjian
    4. Systèmes de pliage d'Éric Solé.

    Autres curiosités

    • Fresque la vie de Saint-Joseph -1943- (Ă©glise Saint-Joseph du Tremblay)
    • JĂ©sus tombe pour la seconde fois -1938- (Ă©glise Sainte-Bernadette)
    • Fonts baptismaux -1934- (Ă©glise Sainte-Bernadette)
    • Vitraux -1956- (Ă©glise Sainte-LibĂ©ratrice-du-Plant)
    • Repas pantagruĂ©lique des Marmousets (hall de la mairie)
    • Ĺ’uvre de GĂ©rard Vincent (Ă©cole Anatole-France)
    • Formes mathĂ©matiques (lycĂ©e Langevin-Wallon) bas-relief en cuivre de Francis Burette -1967-
    • Ĺ’uvre de Jean-Michel Dalbin -1974- pour le lycĂ©e Marx-Dormoy (visible par la rue du Monument)
    • Pleureuses (cimetière)
    • Table du cafĂ© Le Croissant, dessus en marbre, tour en bois, sur laquelle fut assassinĂ© Jean Jaurès le 31 juillet 1914, donnĂ©e par Albert Wiedmer propriĂ©taire du cafĂ©, Ă  la commune en souvenir d'Albert Thomas.
    • Les Guinguettes (Ă®le du Martin PĂŞcheur) (Moulin Vert)

    Statues remises à la ville, mais toujours possession de la ville de Paris (les 4 dernières ayant disparu ?) :

    • François Villon escollier, non identifiĂ©e comme telle. Bronze de Jean-François Etcheto (1853/1889) (installĂ©e square Monge Ă  Paris en 1883). Elle serait l'une des trois rescapĂ©es, cachĂ©es par la rĂ©sistance Ă  Paris, des destructions ordonnĂ©es par Vichy, pour ĂŞtre fondues, pour fournir les nazis. DĂ©posĂ©e Ă  Champigny depuis 1950.(angle des rues ÉisĂ©e-Reclus/CĂ´te-d'Or)
    • Chienne dogue de forte race avec ses petits, fonte de fer peinte de Pierre Louis Rouillard (1820/1881) Ă  l'angle des rues Proudhon et Karl-Marx.
    • Les Hirondelles, marbre de Peiffer - 1878 - DĂ©posĂ©e Ă  Champigny depuis 1947. (centre technique rue de la Plage)
    • Le PrĂ©fĂ©rĂ©, (petite fille et l'agneau) marbre de Peyre. DĂ©posĂ©e Ă  Champigny depuis 1942 (CMS Maurice-TĂ©nine).
    • Le Charmeur de serpents, bronze -1923- par Albert Aublet (1851/1938) (place de la RĂ©sistance). DĂ©posĂ©e Ă  Champigny depuis 1950.
    • Le Petit Chat, marbre de Bianchi -1910- (H. 1,36 m) reprĂ©sentant un enfant nu un chat dans les bras un autre Ă  ses pieds.
    • Le Terrassier roi de Paris, marbre de Bailly (H. 2,30 m) installĂ©e place de la Fontaine en 1942. Remise Ă  Champigny en 1938. Cette statue fut dĂ©capitĂ©e puis disparue lors des travaux de l'A4 en 1974. (enterrĂ©e dans les carrières stade N.-Mandela ?)
    • Confidences, marbre de Couteilhas -1920-. Remise Ă  Champigny en 1950.
    • Homme assis, bronze de Alfred Benon -1936- Stade RenĂ©-Rousseau. VolĂ©e en 1999.

    Patrimoine culturel

    Le Centre DĂ©partemental de Documentation PĂ©dagogique Ă  Champigny.
    • 4 centres culturels : GĂ©rard-Philipe, Olivier-Messiaen (anciennement centre de loisirs Albert-Thomas), Youri-Gagarine, Jean-Vilar
    • 3 mĂ©diathèques[98] : AndrĂ©-Malraux, GĂ©rard-Philipe, Jean-Jacques-Rousseau
    • le cinĂ©ma : studio 66
    • le conservatoire Olivier-Messiaen
    • l'Ă©cole d'arts plastiques Maison des arts plastiques Claude-Poli
    • le musĂ©e de la RĂ©sistance nationale

    Personnalités liées à la commune

    • Clarisse AgbĂ©gnĂ©nou, judokate française la plus titrĂ©e de l'histoire, est membre du club Red Star de Champigny sur Marne
    • Philippe Ballard (1960-), journaliste et dĂ©putĂ©, nĂ© Ă  Champigny-sur-Marne
    • Djamel Belmadi est un footballeur international algĂ©rien, puis entraĂ®neur du club qatari Lekhwiya puis de l'Ă©quipe nationale du Qatar puis de l'Ă©quipe nationale d'AlgĂ©rie, avec laquelle il est devenu champion d'Afrique en juillet 2019, lors de la CAN 2019 en Égypte.
    • Samuel Benchetrit, nĂ© Ă  Champigny le 26 juin 1973, Ă©crivain, acteur, scĂ©nariste, rĂ©alisateur, metteur en scène français.
    • Sarah Bernhardt (Rosine Bernard) (22 octobre 1844 - 26 mars 1923, Paris), comĂ©dienne. Elle habita Champigny dans le manoir mĂ©diĂ©val d'Albert Darmont, toujours visible rue A.-Darmont.
    • Surya Bonaly, (15 dĂ©cembre 1973, Nice), quintuple championne d'Europe de patinage artistique (1991 Ă  1995), s'est entraĂ®nĂ©e Ă  la patinoire de Champigny.
    • RenĂ© Bonnet, vĂ©cut Ă  Champigny. Il a notamment installĂ© le siège social des Automobiles RenĂ© Bonnet & Cie, sa fabrique d'automobiles de course dans cette mĂŞme ville (avenue Charles-de-Gaulle).
    • Étienne BrĂ»lĂ© aventurier nĂ© en 1592, Ă  Champigny-sur-Marne. Il est mort en juin 1633 au Canada
    • Albert Capaul, (1827-1904) qui peint le Moulin de Champigny, aquarelle vers 1880.
    • Robert Casier (1924-2010), hautboĂŻste, chambriste et pĂ©dagogue, est nĂ© Ă  Champigny.
    • Aliou CissĂ© est un footballeur international sĂ©nĂ©galais, puis entraĂ®neur de l'Ă©quipe nationale du SĂ©nĂ©gal, avec laquelle il est devenu vice-champion d'Afrique en juillet 2019, lors de la CAN 2019 en Égypte.
    • Jacques Darmont (1894-19..), fils du prĂ©cĂ©dent, auteur dramatique et rĂ©alisateur nĂ© Ă  Champigny.
    • Tonton David (David Grammont) (1967 - 2021), chanteur de reggae, a vĂ©cu Ă  Champigny-sur-Marne et y est enterrĂ©
    • Jean Dettweiller (1875-1965), membre de la bande Ă  Bonnot, y demeure au 134 Grande-Rue, oĂą il ouvre un magasin de rĂ©parations de bicyclettes et d'automobiles[99].
    • Manu Dibango, (1933-2020), saxophoniste camerounais, a vĂ©cu Ă  Champigny[100].
    • Bernard Farjat, (7 septembre 1945), champion de France au cheval d'arçon (1971), sĂ©lectionnĂ© aux Jeux olympiques de 1972 et de 1976, puis dirigeant du club de gymnastique de Champigny (1976-2008).
    • Christian Favier (1951), SĂ©nateur (2011), conseiller gĂ©nĂ©ral en 1994, prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral du Val-de-Marne depuis 2001.
    • Jacques Inaudi, (13 octobre 1867 Italie - 10 novembre 1950, Champigny) calculateur prodige, a fini ses jours rue Saint-Eugène. Il est inhumĂ© au cimetière du centre.
    • Georges Marchais, (7 juin 1920, La Hoguette - 16 novembre 1997, Paris), secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du PCF de 1972 Ă  1994, dĂ©putĂ© du Val-de-Marne (1973/1997), a vĂ©cu Ă  Champigny et y repose au cimetière du Centre.
    • Thierry Marx (19 septembre 1959, Paris 20e, cĂ©lèbre cuisinier français, a vĂ©cu et a effectuĂ© une partie de sa scolaritĂ© Ă  Champigny.
    • Paul Mefano (6 mars 1937, Bassorah), compositeur, Ă©lève d'Olivier Messiaen, il crĂ©e et dirige l'ensemble 2E2M (Ă©tudes et expressions des modes musicaux) en 1972 dont le siège est Ă  Champigny. La mĂŞme annĂ©e, il est nommĂ© directeur du conservatoire de la ville. Il le restera jusqu'en 1988.
    • Alain Mimoun (1er janvier 1921) champion olympique du marathon en 1956 Ă  Melbourne, a longtemps vĂ©cu dans le quartier de Polangis et s'y est entraĂ®nĂ©. Il est dĂ©cĂ©dĂ© le 27 juin 2013.
    • Caroline Monnot, journaliste et directrice de la rĂ©daction du Monde, est nĂ©e et a grandi Ă  Champigny.
    • Estelle Mossely, mĂ©daillĂ©e d'or aux jeux olympiques de 2016, est membre du club Red Star de Champigny sur Marne.
    • Nelick, nĂ© Ă  Champigny le 27 fĂ©vrier 1997, rappeur français.
    • Baron de Pointis, (Jean-Bernard Louis Desjean) (1645, en Bretagne - 24 avril 1707, Champigny), seigneur de Champigny par location. Corsaire, amiral, chef d'escadre, directeur des corsaires (après Jean Bart). Il prit part Ă  de nombreuses expĂ©ditions aux cĂ´tĂ©s de Duquesne et Tourville. Il fit bombarder Carthagène (Colombie) en 1697, ce qui lui rapporta une importante rente de Louis XIV.
    • Polaire (1874-1939), actrice et chanteuse, amie de Colette, dĂ©dĂ©dĂ©e Ă  Champigny-sur-Marne.
    • Angelin Preljocaj, chorĂ©graphe, a grandi Ă  dans le quartier de l'ÉgalitĂ© de Champigny-sur-Marne. Ses ballets furent un temps installĂ©s rue Guy-MĂ´quet[101].
    • Pascal Renwick, nĂ© le 7 dĂ©cembre 1954, Ă  Lille et dĂ©cĂ©dĂ© le 19 juillet 2006, Ă  Champigny-sur-Marne, comĂ©dien de doublage vocal français.
    • Pierre Santini (8 aoĂ»t 1938), comĂ©dien et metteur en scène. CrĂ©ateur et directeur du TBM, Théâtre des Boucles de la Marne en 1983, dont le siège Ă©tait au théâtre GĂ©rard-Philipe.
    • Louis Talamoni (19 dĂ©cembre 1912, Vezzani - 30 avril 1975, Champigny), maire (1950/1975) et sĂ©nateur de la Seine, puis du Val-de-Marne (1963/1975). Il participa au combat pour la libĂ©ration de la Corse. Une rue honore sa mĂ©moire, ainsi qu'un monument financĂ© par la communautĂ© portugaise[102] - [103]. Il est inhumĂ© au cimetière du centre.
    • Albert Thomas, nĂ© Ă  Champigny le 16 juin 1878, mort Ă  Paris (gare de l'Est) le 8 mai 1932, dĂ©putĂ© socialiste, ministre de l'Armement (1916-1918) et directeur du BIT (1921-1932), maire de la ville de 1912 Ă  1921.
    • SĂ©verine Vandenhende (12 janvier 1974 Dechy), judokate campinoise, championne du monde en 1997 Ă  Paris et championne olympique Ă  Sydney le 19 septembre 2000.

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Blason Champigny-sur-Marne

    Les armes de Champigny-sur-Marne se blasonnent ainsi : Écartelé: au 1er, d'azur au croissant d'or surmonté de deux étoiles du même ; au 2e, de gueules à la grappe de raisin tigé et feuillée d'argent ; au 3e, de gueules à la barque antique équipée et habillée d'argent voguant sur une rivière du même mouvant de la pointe ; au 4e, d'azur au croissant d'or surmonté d'une étoile du même[104].

    Ses armoiries (fin XIXe) dues à Henri Caillot, rappelle son histoire, par sa couronne murale, de cité fortifiée. Les cantons un et quatre (haut gauche et bas droit) consacrent l'ascension nobiliaire des Bochart. Le troisième célèbre la Marne (barque à l'antique d'argent voguant sur une rivière du même, mouvant à la pointe) et le deuxième évoque l'activité passée (à la grappe de vigne d'argent sur champ de gueules).

    La devise de la ville Ny fer, ny feu, rien ne me peult rappelle le passé guerrier de la ville.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Jean Morlet, Champigny hier aujourd'hui, prĂ©face de Jean-Louis Bargero, Éditions Messidor / Temps Actuels, Paris, 1981.
    • LĂ©o Lorenzi, Champigny, vies quotidiennes, Éditions Messidor, Paris, 1988.
    • Bry et Champigny dans les mĂ©andres de la Marne / Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel, [RĂ©gion] ĂŽle-de-France ; textes, Isabelle Duhau ; avec la participation de Laurence de Finance ; photographies, StĂ©phane Asseline ; avec la participation de Christian DĂ©camps et Laurent Kruszyck. - Lyon : Lieux-dits, 2007. 128 p. - (Images du patrimoine, ISSN 0299-1020 ; 247).
    • Alain Croix, Histoire du Val-de-Marne, Éditions Messidor/Conseil gĂ©nĂ©ral 94, Paris 1987.
    • Publications municipales et dĂ©partementales.

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Champigny-sur-Marne », Ministère de la cohĂ©sion des territoires et des relations avec les collectivitĂ©s territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Une salle municipale de Champigny porte son nom
    4. La rue oĂą se trouve la mairie porte le nom de ce maire.
    5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « Coups de pouce sur les pistes cyclables en Val-de-Marne / 94 Citoyens », sur 94 Citoyens, (consulté le ).
    2. L'aventure de la Grande Ceinture par Bruno Carrière et Bernard Collardey, La Vie du rail, 1992, pages 26 et 190.
    3. « Ligne 15 Sud - Société du Grand Paris », sur Société du Grand Paris, (consulté le ).
    4. « Ligne 15 Est - Société du Grand Paris », sur Société du Grand Paris, (consulté le ).
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    9. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    10. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    13. « Site officiel de la ville de Champigny-sur-Marne », sur http://www.champigny94.fr (consulté le ).
    14. http://www.champigny94.fr/accueil/le-tremblay-polangis.html.
    15. http://www.champigny94.fr/plant.html.
    16. http://www.champigny94.fr/accueil/maroc.html.
    17. http://www.champigny94.fr/accueil/centre-ville-musselburgh.html.
    18. http://www.champigny94.fr/accueil/quatre-cites-simonettes.html.
    19. http://www.champigny94.fr/accueil/plateau-VDO.html.
    20. http://www.champigny94.fr/village-parisien.html.
    21. http://www.champigny94.fr/accueil/coeuilly.html.
    22. http://www.champigny94.fr/accueil/mordacs.html.
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