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Ian Brossat

Ian Brossat, né le à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine), est un homme politique français.

Ian Brossat
Illustration.
Ian Brossat en 2020.
Fonctions
Porte-parole du Parti communiste français
En fonction depuis le
(4 ans, 6 mois et 17 jours)
Avec CĂ©cile Cukierman
Prédécesseur Olivier Dartigolles
Adjoint Ă  la maire de Paris[1]
En fonction depuis le
(9 ans, 2 mois et 25 jours)
Élection
RĂ©Ă©lection
Maire Anne Hidalgo
Prédécesseur Jean-Yves Mano
Conseiller de la métropole du Grand Paris
En fonction depuis le
(7 ans, 5 mois et 8 jours)
Élection
RĂ©Ă©lection
Président Patrick Ollier
Conseiller de Paris
En fonction depuis le
(15 ans, 3 mois et 9 jours)
Élection 16 mars 2008
RĂ©Ă©lection 30 mars 2014
28 juin 2020
Circonscription 18e arrondissement
Maire Bertrand Delanoë
Anne Hidalgo
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Fontenay-aux-Roses (France)
Nationalité Française
Parti politique PCF (depuis 1997)
Père Alain Brossat
Diplômé de Lycée Henri-IV
ENS de Lyon
Profession Professeur agrégé

Membre du Parti communiste français (PCF), il est depuis 2008 conseiller de Paris, depuis 2014 adjoint auprès d'Anne Hidalgo, maire de Paris, chargé du logement, de l'hébergement d'urgence et de la protection des réfugiés.

Depuis 2018, il est porte-parole du PCF. Lors des élections européennes de 2019, il est à la tête d'une liste qui arrive en dixième position avec 2,5 % des suffrages exprimés.

Situation personnelle

Origines et formation

Ian Brossat est le fils d'Alain Brossat, professeur de philosophie à l'université Paris-VIII, et de Sylvia Klingberg, sociologue à l'INSERM, une ancienne militante du groupe d’extrême gauche israélien Matzpen ayant émigré en France dans les années 1980 et s’étant engagée à l'extrême gauche à Paris[2]. Membres, l'un et l'autre, de la LCR, ses parents l'initient au militantisme en l'amenant dans des manifestations[3].

Issu d'une famille juive polonaise, son grand-père maternel, Marcus Klingberg, devenu Israélien en 1948[4], est condamné pour haute trahison en 1983 à une peine de vingt ans de réclusion par le tribunal de district de Tel-Aviv pour avoir transmis des informations à l'URSS alors qu'il était directeur adjoint scientifique de l'Institut israélien de recherche biologique à Ness Ziona[5]. En , Ian Brossat publie chez éditions Flammarion le livre L'Espion et l'enfant, qui retrace la vie de son grand-père, à qui il allait rendre visite en prison[6].

Après des études en classes préparatoires littéraires au lycée Henri-IV à Paris, Ian Brossat est reçu à l'École normale supérieure de Lyon. Il obtient l'agrégation de lettres modernes et un DEA en littérature comparée en 2003[3]. Il enseigne à Sarcelles (Val-d'Oise)[7].

Vie privée

En 2011, Ian Brossat révèle son homosexualité dans un entretien accordé au magazine gay Têtu[8]. Il se marie en 2013 à la mairie du 18e arrondissement de Paris avec un professeur de mathématiques en classe préparatoire au lycée Louis-le-Grand[6] - [9].

Parcours politique

Fonctions au PCF

Ian Brossat adhère en 1997 au Parti communiste français, Ă  17 ans[7]. Il milite pour ce parti durant ses Ă©tudes et, Ă  l'âge de 22 ans, est Ă©lu Ă  la direction de la fĂ©dĂ©ration de Paris du PCF en 2002.

Il se présente aux élections régionales de 2004, sur la liste conduite par Marie-George Buffet. Après avoir été membre du PCF dans les sections des 6e et 7e arrondissement, en 2006 il devient secrétaire de la section du PCF dans le 14e arrondissement, où il a passé une grande partie de son enfance et de son adolescence[10]. Il est élu au Conseil national du PCF la même année. Il devient l'un des principaux responsables de la Fédération de Paris du PCF, successivement responsable des secteurs de la jeunesse, de la formation et de la communication. Il est responsable du secteur « élections » depuis .

Le , Ian Brossat est nommé porte-parole du PCF, en binôme avec Cécile Cukierman[11].

Le , il succède à Patrice Bessac à la présidence de l'Association nationale des élus communistes et républicains[12].

Candidat aux élections législatives

Ian Brossat est candidat aux élections législatives de 2007 dans le 14e arrondissement de Paris, obtenant le score de 2,57 %[13]. Il est nommé ensuite porte-parole du PCF Paris pour les élections municipales de 2008.

Candidat aux élections législatives de 2012 sous l'étiquette du Front de gauche, pour la 17e circonscription de Paris, il obtient 13,19 % des suffrages exprimés et arrive en 3e position derrière le socialiste Daniel Vaillant et l'UMP Roxane Decorte, et ne se qualifie donc pas pour le second tour.

Aux élections législatives de 2017 dans la même circonscription que précédemment[14], il est éliminé au premier tour, arrivant en 3e position avec 10,35 % des suffrages exprimés[15], devancé par Danièle Obono, sa suppléante en 2012, élue au second tour sous l'étiquette de La France insoumise.

Élu de la ville de Paris

Ian Brossat en 2008.

Aux élections municipales de 2008, il présente sa candidature dans le 18e arrondissement[16], bastion de la gauche, sur une liste menée par les socialistes Bertrand Delanoë et Daniel Vaillant. Élu conseiller de Paris, il prend la présidence du groupe communiste au Conseil de Paris, succédant à Jean Vuillermoz. Il est ainsi le plus jeune président de groupe du Conseil de Paris[7].

Au sein de l'assemblĂ©e parisienne, il milite en faveur d'une accĂ©lĂ©ration de la construction de logements sociaux notamment dans le 16e arrondissement sur les terrains du parc Sainte-PĂ©rine[17]. Il fait voter un vĹ“u exigeant que les bailleurs sociaux remboursent systĂ©matiquement les charges d'ascenseur lorsque ceux-ci sont en panne. Ă€ partir de , il prĂ©side une mission d'information visant Ă  amĂ©liorer l'entretien des ascenseurs Ă  Paris. Il se prononce en faveur de la construction de tours, Ă  condition qu'elles permettent d'accroĂ®tre la place du logement et de l'emploi. En , le groupe communiste s'est dĂ©marquĂ© de la majoritĂ© municipale de Bertrand DelanoĂ« en se prononçant contre la privatisation de la collecte des ordures mĂ©nagères Ă  Paris. De mĂŞme, le groupe communiste s'oppose Ă  la mise en place de la vidĂ©osurveillance Ă  Paris, malgrĂ© le soutien du maire de Paris au plan « 1 000 camĂ©ras » lancĂ© par la prĂ©fecture de police. Il est opposĂ© Ă  toute lĂ©galisation rĂ©glementĂ©e du cannabis[18].

Le groupe communiste obtient la mise en place d'une campagne alertant sur les dangers engendrés par l'usage des crèmes éclaircissantes qui font des ravages dans le 18e, particulièrement à Château Rouge. Au nom du groupe PCF/PG, il demande également à la ville de Paris d'interdire les concerts du groupe de rap Sexion d'assaut en raison de leurs propos homophobes dans leurs chansons et dans la presse[19].

En 2010, il soutient l'arrangement financier proposé par l'UMP à la mairie de Paris, dans le cadre des enquêtes sur les accusations d'emplois fictifs dont aurait profité le RPR lorsque Jacques Chirac était maire de Paris, permettant selon lui, d'affirmer la culpabilité de l'ancien maire[20].

À la fin de l’année 2012, Bertrand Delanoë lui confie la présidence de la SemPariSeine, une des plus importantes sociétés d'économie mixte de la Ville de Paris, qui gère notamment le forum des Halles[21].

En , il propose avec les élus communistes de Paris de créer un « village d'insertion pour les Roms » dans le 16e arrondissement[22], puis, interrogé par le Journal du dimanche sur « quel lieu de Paris souhaiteriez-vous changer », il répond la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre par un « espace de solidarité »[23].

En , il coécrit un livre avec Jacques Baudrier intitulé Paris n'est pas à vendre, proposant des alternatives à la spéculation immobilière dans la capitale[24].

Ă€ la suite d'un accord conclu sur des listes communes PS-PCF pour les Ă©lections municipales de 2014 Ă  Paris, il devient l'un des six porte-parole adjoints de la campagne d'Anne Hidalgo, et figure en 7e position sur la liste socialiste dans le 18e arrondissement. Cette liste obtient 62,4 % des voix au second tour[25].

Après la victoire de la candidate, il devient, le , adjoint à la maire de Paris chargé du logement et de l'hébergement d'urgence[26]. Depuis le , il est chargé du logement, de l'habitat durable et de l'hébergement d'urgence. À partir du , Ian Brossat compte en outre parmi les 62 conseillers de Paris élus conseillers métropolitains pour siéger au conseil de la métropole du Grand Paris dont la première réunion s'est tenue le [27].

À l'occasion de la parution de son livre Airbnb la ville ubérisée en , Ian Brossat dénonce « l'économie de prédation » à laquelle se livrerait la plate-forme Airbnb en permettant de louer des appartements entiers dans le centre de Paris, et dont découlerait une perte importante de logements pour les demandeurs. Même constatation pour l'achat de résidences secondaires par des professionnels. L'adjoint à la maire chargé du logement souhaite qu'il soit mis fin à ces pratiques par le législateur[28] - [29] - [30]. D'après le journaliste Vincent Jauvert, Airbnb a tenté de recruter d’anciens cadres de la mairie de Paris pour contrer Ian Brossat[31].

Il verse chaque mois à son parti une somme correspondant à la différence de salaire entre son mandat d'élu de Paris et sa profession précédente[32].

Tête de liste aux élections européennes de 2019

Lors du 38e congrès du PCF, Ian Brossat est désigné tête de liste pour les élections européennes de 2019[33]. Sa performance au débat télévisé du sur France 2 est remarquée sur la forme[34]. La liste arrive en dixième position avec 2,49 % des suffrages exprimés[35], ce qui l'empêche d'obtenir des élus au Parlement européen — fait inédit pour le PCF — et de voir ses frais de campagne remboursés[36]. Il s'agit du score du PCF le plus faible en voix, toutes élections confondues[37].

Élections municipales de 2020 à Paris

En , Ian Brossat est désigné par le PCF pour mener une liste en vue des élections municipales de 2020 à Paris, tout en déclarant viser un rassemblement de la gauche[38]. Après discussions, un accord est trouvé en décembre pour une alliance avec Anne Hidalgo dès le premier tour[39].

Dans le 18e secteur, la liste « Paris en commun » — PS, PCF, Place publique, Génération·s, Allons enfants, Pari(s) écolo — menée par Éric Lejoindre s’associe au second tour avec EELV et l'emporte avec 62 % des voix exprimées. Ian Brossat, en troisième position sur la liste, est élu au conseil municipal d’arrondissement et au Conseil de Paris[40].

Élection présidentielle de 2022

En vue de l'élection présidentielle de 2022, il est le directeur de campagne du candidat investi par le PCF, Fabien Roussel[41].

Prises de position

Il apporte son soutien au mouvement des Gilets jaunes à la fin de l’année 2018[42] - [43].

En , il demande l'interdiction des résidences secondaires à Paris[44].

Il propose en , au sujet de l'impĂ´t sur le revenu, de taxer Ă  80 % la part de revenu situĂ©e au-delĂ  de 10 000 euros de revenu par mois[45].

En , il se prononce pour la hausse de la taxation du kérosène afin de réduire l'empreinte carbone, et se fait à cette occasion épingler par des internautes, qui lui reprochent d’utiliser l'avion pour des voyages personnels[46].

Il propose pour la ville de Paris la gratuité des transports en commun pour les moins de 18 ans, la tenue d'un référendum sur l'interdiction d'Airbnb, l'augmentation du nombre de logements sociaux et l'encadrement des loyers[47].

Le 19 février 2019, à Paris, il participe à un rassemblement contre l’antisémitisme[48]. Le de la même année, il participe à une marche contre l'islamophobie, qui fait l'objet de polémiques[49] - [50].

Publications

  • Avec Jacques Baudrier, Paris n'est pas Ă  vendre : Propositions face Ă  la spĂ©culation, Paris, Éditions Arcane 17, , 76 p. (ISBN 978-2-918721-23-9)
  • Avec ValĂ©rie PĂ©ronnet, L'Espion et l'enfant, Paris, Éditions Flammarion, , 247 p. (ISBN 978-2-08-137523-9)
  • Airbnb la ville ubĂ©risĂ©e, Montreuil, Éditions la ville brĂ»le, , 160 p. (ISBN 978-2-36012-099-4)

Notes et références

  1. Chargé du Logement et de l'Hébergement d'urgence jusqu'au , puis chargé du Logement, de l'Habitat durable et de l'Hébergement d'urgence jusqu'au , puis chargé du Logement, de l'Hébergement d’urgence et de la Protection des réfugiés.
  2. Mort de l’ancien espion soviétique Marcus Klingberg
  3. « Ian Brossat : l’enfant du Parti », lejournaldugrandparis.fr, 30 décembre 2015.
  4. « Marcus Klingberg, Ian Brossat et le grand-père, espion, prisonnier qu'il aimait », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Ian Brossat, L'Espion et l'enfant, Paris, Flammarion, 2016, 247 p. (ISBN 978-2081375239), page 230
  6. Matthieu Écoiffier, « Ian Brossat, l’espion qu’il aimait », sur Libération, 14 mars 2016.
  7. Magali Gruet, « Ces jeunes politiques qui jouent déjà un rôle capital à Paris », 20 minutes, (consulté le ).
  8. « Jeunes politiques : Bruno Julliard fait son coming out dans le nouveau Têtu », sur Têtu, (consulté le ).
  9. Ghislain de Violet, « Ian Brossat, communiste new-look pour les européennes », sur parismatch.com, Paris Match (consulté le ).
  10. Didier Blain, Philippe Bordier, « Le communisme new look de Ian Brossat, élu du 18e arrondissement », Le 18e du mois,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. Octavie Couchard, « Loire : la sĂ©natrice CĂ©cile Cukierman nommĂ©e porte-parole du PCF », sur francebleu.fr, (consultĂ© le ) : « La sĂ©natrice de la Loire a Ă©tĂ© nommĂ©e aux cĂ´tĂ©s de Ian Brossat, l'Ă©lu PCF en tĂŞte de liste pour les Ă©lections europĂ©ennes. ».
  12. Cédric Clérin, « Ian Brossat : « Les élus communistes sont des élus différents des autres » », sur L'Humanité, (consulté le ).
  13. Résultats sur le site du Ministère de l'Intérieur.
  14. « Ian Brossat (PCF), candidat aux législatives à Paris : « Je peux être un pôle de stabilité à gauche » », leparisien.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. « Élections législatives 2017 », sur Ministère de l'Intérieur
  16. Didier Blain, Philippe Bordier, « Le communisme new look de Ian Brossat, Ă©lu du 18e arrondissement », sur dixhuitinfo.com, (consultĂ© le ) : « Les municipales de mars 2008 se profilent. Le groupe communiste parisien, 60 ans de moyenne d’âge, a besoin d’un coup de jeune et d’un nouveau leader. Ian Brossat sera l’homme de la situation. Il se prĂ©sente dans le 18e arrondissement, oĂą il dĂ©cide d’habiter immĂ©diatement. ».
  17. « Un projet de HLM débloqué dans le 16e », Metro,‎ (ISSN 1632-0832).
  18. Le communisme new look de Ian Brossat, Dixhuitinfo
  19. « Homophobie: Le PCF pointe Sexion d'Assaut », JDD, (consulté le ).
  20. Ian Brossat, « Pour Ian Brossat (PCF), "payer c'est avouer" », JDD, (consulté le ).
  21. « Ian Brossat à la tête de la SemPariSeine », sur leparisien.fr, .
  22. Delphine Legouté, « Les élus parisiens du PC et du Parti de gauche proposent de créer un village d'insertion pour les Roms dans le 16e arrondissement », sur Le Lab (Europe 1), 5 octobre 2013.
  23. Le JDD, « Brossat : "Je n'accepte pas dans Paris les ghettos de riches" », sur lejdd.fr,
  24. Lionel Venturini, « Le PS en ordre de marche derrière Anne Hidalgo », sur humanite.fr, (consulté le ).
  25. « Résultat des municipales à Paris 18eme arrondissement », sur www.linternaute.com (consulté le )
  26. « La liste des 21 adjoints d'Anne Hidalgo à la mairie de Paris », sur Le Figaro, .
  27. « Conseiller·ère·s métropolitain·e·s », sur paris.fr.
  28. Christine Henry, « Ian Brossat : «Il faut interdire les locations Airbnb dans le centre de Paris» », sur Le Parisien, (consulté le ).
  29. « Ian Brossat souhaite l’encadrement d’Airbnb dans le centre de la capitale », sur Le Monde, (consultĂ© le ) : « Ian Brossat, maire adjoint chargĂ© du logement Ă  la Mairie de Paris, demande jeudi 6 septembre aux lĂ©gislateurs d’interdire les locations d’appartement entier via Airbnb dans quatre arrondissements touristiques du centre, et la fin des rĂ©sidences secondaires dans la capitale. « Un logement sur quatre ne sert plus Ă  loger des Parisiens », s’alarme l’élu parisien, chef de file du PCF aux Ă©lections europĂ©ennes. ».
  30. Camille Bauer, « Logement. Ian Brossat veut chasser Airbnb du cĹ“ur de Paris », sur l'HumanitĂ©, (consultĂ© le ) : « Aujourd’hui, pour obtenir l’interdiction qu’il prĂ´ne et qui n’engage pas la Mairie, Ian Brossat a besoin d’une modification lĂ©gislative. « C’est nĂ©cessaire pour que les collectivitĂ©s puissent pendre des dĂ©crets d’interdiction. » Il mise sur les dĂ©bats Ă  venir au Parlement autour de la loi Elan pour obtenir la protection du cĹ“ur de la capitale et de ses habitants. ».
  31. Lucas Jakubowicz, « La tech se toque des politiques », sur magazine-decideurs.com, (consulté le )
  32. Robin Andraca, « Ian Brossat remet-il une partie de ses indemnités d'élu au Parti communiste ? », sur Libération,
  33. Lionel Venturini, « Élections europĂ©ennes : passer de la colère au succès », sur humanite.fr, (consultĂ© le ) : « DĂ©sormais « tĂŞte de liste de rassemblement pour les Ă©lections europĂ©ennes », le communiste Ian Brossat veut impulser pour le scutin du 26 mai 2019 une liste qui fera une large part au monde du travail. ».
  34. Rachid Laïreche, « Débat : la gauche se ressemble sur le fond, Ian Brossat se révèle sur la forme », sur Libération, (consulté le ).
  35. « Résultats des élections européennes 2019 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Europeennes/elecresult__europeennes-2019 (consulté le ).
  36. Rachid Laïreche, « Hamon et Brossat, même combat (perdu) », sur Libération, .
  37. Julia Hamlaoui, « Le PCF trop faible dans les classes populaires », sur l'Humanité, (consulté le ).
  38. « Municipales à Paris : Ian Brossat désigné chef de file pour le PCF », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  39. Charles Deluermoz, « Elections municipales à Paris : le PCF avec le PS dès le premier tour », sur rtl.fr, 2019h (consulté le ).
  40. « Elections municipales et communautaires 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le )
  41. « Ian Brossat: «Nous souhaitons remettre la question de la justice sociale au cœur du débat politique» », sur rfi.fr, (consulté le ).
  42. « Lorient - Ian Brossat (PCF). "Je soutiens à 100 % les gilets jaunes" », sur Le Telegramme, (consulté le ).
  43. « Lorient - Lorient. Ian Brossat à la rencontre des Gilets jaunes [Vidéo] », sur Le Telegramme, (consulté le ).
  44. Christine Henry, « Paris se vide de ses habitants : les annonces chocs de Ian Brossat », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  45. BFMTV, « "L'impôt sur le revenu pour tous est une folie", estime Ian Brossat », sur BFMTV (consulté le ).
  46. « Ian Brossat, le communiste qui aimait trop l'avion pour être sincère ? », sur Marianne, (consulté le ).
  47. Le JDD, « Ian Brossat annonce sa candidature aux municipales à Paris », sur lejdd.fr (consulté le )
  48. « Rassemblés contre la haine », sur L'Humanité,
  49. « Paris: Hidalgo se défend après que deux de ses adjoints ont participé à la marche contre l'islamophobie », sur BFMTV (consulté le )
  50. « Paris: une marche contre l’islamophobie qui divise », sur L'Opinion, (consulté le )

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