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TĂȘtu (magazine)

TĂȘtu est un magazine trimestriel et un site web LGBT+ français crĂ©Ă© en 1995 par Didier Lestrade et Pascal Loubet avec le soutien financier de Pierre BergĂ©.

TĂȘtu
Image illustrative de l’article TĂȘtu (magazine)

Pays Drapeau de la France France
Zone de diffusion Francophonie
Langue Français
Périodicité Trimestriel
Genre LGBT
Prix au numĂ©ro 7,90 â‚Ź
Diffusion 50 000 ex. (2018)
Fondateur Pascal Loubet
Didier Lestrade
Date de fondation Juillet 1995
Ville d’édition Paris

PropriĂ©taire TÊTU Ventures
Directeur de publication Albin Serviant
Directeur de la rédaction Thomas Vampouille
RĂ©dacteur en chef Morgan Crochet
ISSN 1265-3578
OCLC 35712662
Site web tetu.com
Supplément
  • TÊTU+
  • SO TÊTU
  • TÊTU Voyage

Il paraĂźt pendant vingt ans (212 numĂ©ros) avant de cesser d'exister en . Le magazine est ensuite repris par la start-up française iDyls fin 2015, puis liquidĂ© une deuxiĂšme fois en . Une seconde reprise, avec une version papier trimestrielle haut de gamme vendue en kiosque et sur abonnement ainsi qu’un nouveau site, a lieu en [1].

Histoire

Le premier numĂ©ro du magazine paraĂźt en Ă  l’occasion de la Marche des fiertĂ©s parisienne, Ă  l'initiative de Didier Lestrade[2] et Pascal Loubet[3]. Pour la premiĂšre fois, un magazine homosexuel obtient dans ses pages des annonceurs gĂ©nĂ©ralistes : couturiers, stylistes, opĂ©rateurs de tĂ©lĂ©phone, fournisseurs d'accĂšs Ă  Internet, parfumeurs, marques d'eau minĂ©rale, etc. Deux numĂ©ros suivent le premier opus, avant une interruption jusqu'au mois de , date Ă  partir de laquelle le magazine sort de maniĂšre ininterrompue aux alentours du 20 de chaque mois. DĂšs la sortie de son premier numĂ©ro, TĂȘtu prend le relais du magazine Le Gai Pied, disparu Ă  l'automne 1992 (1979-1992), en devenant trĂšs rapidement le magazine rĂ©fĂ©rent de la communautĂ© homosexuelle.

À son origine, TĂȘtu s'est dĂ©fini comme « le magazine des gays et des lesbiennes », slogan abandonnĂ© en 2007. Cependant, son lectorat principalement masculin oriente le magazine vers des couvertures montrant surtout des hommes. Au mois de , une nouvelle rubrique consacrĂ©e aux femmes apparaĂźt : « TĂȘtue ». Cette rubrique exclusivement lesbienne voit le jour sous la forme d’une section de quatre pages, jusqu’en . À cette date, la ligne Ă©ditoriale choisie est de faire de TĂȘtu un magazine masculin. Chaque numĂ©ro comprend une rubrique sur le sida nommĂ©e « TĂ©tu + » coordonnĂ©e par Luc Biecq. Un guide d'information sur le VIH, appelĂ© Ă©galement « TĂȘtu + », est diffusĂ© tous les deux ans Ă  compter de Ă  raison de 200 000 exemplaires.

Certaines personnalitĂ©s choisissent TĂȘtu pour faire leur coming out (le chanteur Emmanuel Moire, l'homme politique Bruno Julliard, le haut-fonctionnaire et ministre ClĂ©ment Beaune) ou parler pour la premiĂšre fois en longueur de leur homosexualitĂ© ou bisexualitĂ© (Franck Riester, Muriel Robin[4]), tandis que certains hommes politiques y acceptent les interviews pour montrer leur ouverture d'esprit ou leur solidaritĂ© avec la communautĂ© homosexuelle (notamment dans la lutte contre les discriminations et pour l'Ă©galitĂ© des droits). En , Lionel Jospin et Jacques Chirac, candidats Ă  la prĂ©sidentielle, accordent une interview au magazine : c'est alors la premiĂšre fois qu’un Premier ministre et un prĂ©sident de la RĂ©publique en exercice rĂ©pondent aux questions d’un magazine LGBT. Depuis, les principaux candidats aux Ă©lections prĂ©sidentielles de 2007 (SĂ©golĂšne Royal, Nicolas Sarkozy
) et 2012 (François Hollande, Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen, Jean-Luc MĂ©lenchon, François Bayrou, Eva Joly
) ont rĂ©pondu aux questions de TĂȘtu.

Au mois de , pour la premiÚre fois, le magazine choisit de mettre en couverture un pÚre homosexuel tenant son enfant dans les bras[5]. Le magazine reste la propriété de Pierre Bergé de 1995 à 2013, date de sa revente à Jean-Jacques Augier.

Le , le magazine est placĂ© en redressement judiciaire[6]. Les pertes ont atteint 1,1 million d’euros en 2014 et devraient s’élever Ă  600 000 euros en 2015[7]. Le , le magazine est placĂ© en liquidation judiciaire[8].

L'ensemble des actifs incorporels de la sociĂ©tĂ© Ă©ditrice CPPD sont repris par les propriĂ©taires de la start-up française iDyls, Julien Maquaire et Yannick Le Marre, en auprĂšs du tribunal de commerce de Paris. La sociĂ©tĂ© iDyls relance la marque TĂȘtu sur internet via le site d'information tetu.com[9]: le site Internet associĂ© au magazine, disparu fin 2015, est rĂ©activĂ© dĂ©but 2016. La version papier est relancĂ©e dans une nouvelle formule bimestrielle de Ă  [10] (ce dernier numĂ©ro uniquement en format numĂ©rique). Idyls, la sociĂ©tĂ© Ă©ditrice du nouveau TĂȘtu est placĂ©e en liquidation judiciaire en [11].

Renaissance

Le , un billet publiĂ© sur le site web du magazine annonce que, des investisseurs ayant Ă©tĂ© trouvĂ©s, « 2018 sera l'annĂ©e de la renaissance de TĂȘtu[12] ». Romain Burrel, ex-journaliste Ă  TĂȘtu, LCI et aux Inrockuptibles est nommĂ© directeur de la rĂ©daction[13] - [14]. Albin Serviant, « l’un des cinq dirigeants d’En marche ! outre-Manche[15] », prĂ©sident et cofondateur de la French Tech London et ancien proche de François Fillon pour qui il a levĂ© des fonds[16], devient le patron de la SAS TĂȘtu Ventures[17] . Il finalise une premiĂšre levĂ©e de fonds de 700 000 â‚Ź pour accĂ©lĂ©rer la diversification en avec un collectif d'entrepreneurs dont HervĂ© Labeille, cofondateur de TÊTU Ventures et Marc-Olivier Fogiel[18].

Le , le compte Twitter de TĂȘtu annonce le retour d'une version papier du magazine Ă  partir du [19]. DĂ©sormais trimestriel, le magazine alterne entre des couvertures avec des anonymes et des personnalitĂ©s comme Madonna[20], Christiane Taubira[21] ou encore le chanteur Mika. En , le footballeur et champion du monde Antoine Griezmann pose en couverture du magazine TĂȘtu avec un message « L'homophobie dans le foot, ça suffit ! »[22].

Sous l'impulsion de Romain Burrel, le site d'information TETU.com devient une vĂ©ritable plateforme d'actualitĂ©. Les dĂ©putĂ©s LREM Matthieu Orphelin[23] et RaphaĂ«l GĂ©rard[24] font successivement leur coming out auprĂšs du site de TÊTU. La vidĂ©o fait son apparition sur TETU.com. À l'occasion des Ă©lections municipales de 2020, le site TÊTU, en partenariat avec Loopsider, interroge en vidĂ©o tous les candidats Ă  la mairie de Paris sur leurs diffĂ©rentes propositions pour « faire de Paris une ville plus LGBT-friendly Â»[25].

En , un article publiĂ© sur le site Internet du magazine annonce le lancement du festival de musique « Paris est TĂȘtu », produit par Decibels Productions[26]. Il a lieu le 21 et et accueille les artistes Hyphen Hyphen, Jake Shears, Kiddy Smile, Corine, etc. Plus de 3 000 personnes assistent Ă  la premiĂšre Ă©dition.

En parallĂšle, TĂȘtu lance une initiative tournĂ©e vers le monde de l'entreprise avec TĂȘtu Connect, un forum media dĂ©diĂ© aux sujets d'inclusion et de diversitĂ© LGBT en entreprise[27]. Plus de 20 grandes entreprises rejoignent cette initiative, avec des interviews de dirigeants de grands groupes français s'engageant pour la cause[28]. En , TĂȘtu lance en complĂ©ment TĂȘtu Campus, le premier forum Ă©tudiants dĂ©diĂ© Ă  l’entrĂ©e dans la vie active des jeunes LGBT[29].

En , Élisabeth Laborde est nommĂ©e directrice gĂ©nĂ©rale et directrice de la publication du titre[30] - [31] - [32]. Elle annonce son dĂ©part du titre en [33]. Le directeur de la rĂ©daction Romain Burrel, et le directeur du marketing Hamid Hassani, continuent Ă  assurer la respectivement la direction de la rĂ©daction et la direction marketing, avec BĂ©atrice Vanniere, Ă©ditrice du magazine depuis . Albin Serviant, prĂ©sident de TÊTU Ventures et artisan de la relance depuis , reprend la direction gĂ©nĂ©rale et la direction de la publication qu'il assurait jusqu'en [34]. A l'Ă©tĂ© 2021, Romain Burrel quitte la rĂ©daction[35], remplacĂ© par Antoine Patinet puis Thomas Vampouille Ă  partir de dĂ©cembre 2022. Morgan Crochet occupe le poste de rĂ©dacteur en chef et la direction gĂ©nĂ©rale est confiĂ©e Ă  Hamid Hassani[36].

Ligne Ă©ditoriale et finances

Thomas Doustaly a Ă©tĂ© le rĂ©dacteur en chef, puis le directeur de la rĂ©daction de TĂȘtu pendant plus de dix ans. En , le magazine subit une crise interne avec le licenciement de plusieurs membres de la rĂ©daction ; la presse s'en est fait Ă©cho, dont le site Rue89[37] - [38] et le journal Le Monde 2[39]. Finalement, Thomas Doustaly quitte ses fonctions en . Le , Pierre BergĂ© nomme Gilles Wullus rĂ©dacteur en chef, puis directeur de la rĂ©daction Ă  partir de . Journaliste Ă  LibĂ©ration depuis 1994, il en Ă©tait le rĂ©dacteur en chef Édition quand il a quittĂ© le quotidien en 2007. Dans un contexte de crise de la presse depuis l'automne 2008, il parvient Ă  contenir l'Ă©rosion des ventes dans les limites de celle du marchĂ© des magazines. En 2011, il inverse la tendance et les ventes progressent de 1,64 %, premiĂšre annĂ©e positive depuis 2007[40].

Une nouvelle formule paraĂźt en : le magazine se dĂ©compose alors entre un journal principal, axĂ© sur la culture, la mode, le people, les voyages, le lifestyle, la psycho, et un deuxiĂšme magazine plus petit, TÊTU News, insĂ©rĂ© Ă  l'intĂ©rieur centrĂ© sur l'actualitĂ© LGBT en France et dans le monde et sur les associations LGBT françaises.

AprĂšs le recrutement d'un nouveau directeur artistique en , et d'un nouveau directeur dĂ©lĂ©guĂ©, Jean-Marc Gauthier, venu du LagardĂšre SCA fin pour redresser les comptes, le magazine paraĂźt sous une nouvelle formule Ă  partir du , entiĂšrement re-designĂ©e, enrichie de nouvelle rubriques (sport, cuisine, auto, sexo, 15-20 ans, dĂ©co), et qui voit l'arrivĂ©e de nouveaux chroniqueurs, les Ă©crivains Philippe Besson, par ailleurs animateur de l'Ă©mission Paris DerniĂšre, et Abdellah TaĂŻa, prix de Flore 2010. Le format du magazine change et un nouveau cahier central, SO TÊTU remplace l’ancien TÊTU News. SO TÊTU se veut la partie la plus communautaire du magazine, incluant un annuaire des adresses gays et gay-friendly Ă  Paris et en rĂ©gions, les dossiers sexy et pages associatives.

Plusieurs fois dans l'annĂ©e, le magazine Ă©dite des hors-sĂ©ries, dont TÊTU Voyage une fois par an, seule publication tourisme dĂ©diĂ©e au public homosexuel masculin. Cette nouvelle formule rencontre le succĂšs : le magazine voit ses ventes augmenter de plus de 10 % sur les six premiers numĂ©ros selon le journal et selon l'OJD. Du coup, dĂ©but 2012, le magazine obtient deux nominations (« magazine de l'annĂ©e », prix de l'innovation) dans le concours organisĂ© chaque annĂ©e par le Syndicat de la presse magazine.

NĂ©anmoins, en , Pierre BergĂ© met en vente le magazine aprĂšs une perte de 2,3 millions d'euros, pratiquement le double de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente et cherche un repreneur. Jean-Jacques Augier, homme d'affaires et ancien trĂ©sorier de campagne et proche de François Hollande, rachĂšte le titre en [41].

Un plan social est alors annoncĂ©. Sur 27 salariĂ©s, il prĂ©voit la suppression de 16 postes, dont celui de Jean-Marc Gauthier.

DÚs , le directeur de la rédaction Gilles Wullus est remplacé par Yannick Barbe[42], le cofondateur de Yagg. Anciennement rédacteur en chef adjoint du magazine de 2001 à 2006, rédacteur en chef de 2006 à 2007 puis rédacteur en chef du site internet Yagg jusqu'en 2013, il prend dÚs lors officiellement la direction de la rédaction du magazine[43].

Les postes sont supprimĂ©s essentiellement Ă  la rĂ©daction, Ă  la maquette et dans les services administratifs. Une grĂšve des salariĂ©s est observĂ©e pendant un jour[44]. Autre changement, la liquidation de TĂȘtu.com (et la disparition de TĂȘtue.com, seul site français Ă  destination des lesbiennes), Ă  cause des pertes du site web de TĂȘtu, estimĂ©es Ă  400 000 â‚Ź en 2012[45].

Pour Pascal Bories, rĂ©dacteur en chef du journal en ligne Causeur, la fin du soutien financier de Pierre BergĂ© s'expliquerait par le fait que celui-ci ayant atteint ses objectifs politiques, « il n’avait plus de raison de porter Ă  bout de bras ce coĂ»teux organe militant »[46].

La nouvelle formule qui voit le jour en prend acte de l'histoire du magazine, et s'oriente « vers de nouveaux horizons militants », sous-titre du numĂ©ro. Le magazine renoue avec les interviews politiques poussant le personnel politique Ă  prendre position, ainsi qu'avec la prĂ©vention des IST. En revanche, il rompt avec les « cover boys », marque de fabrique de l'ancienne version du magazine : « Bye-bye le cover boy flashĂ©, musclĂ©, huilĂ©. Internet est lĂ  pour ça. TÊTU sur papier ne se fera pas le chantre des corps parfaits », explique l'Ă©ditorial du rĂ©dacteur en chef, Adrien Naselli[47].

En , le mĂ©dia renait une nouvelle fois, sous l’impulsion de Romain Burrel[48], ex-journaliste aux inrockuptibles et France Culture, nommĂ© directeur de la rĂ©daction. Le mĂ©dia propose dĂ©sormais un site web en partie gratuit et une partie payante rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s qui souhaitent lire du contenu Ă  valeur journalistique ajoutĂ©e, comme des reportages et des enquĂȘtes[49]. L’édition de magazine dans sa version print est Ă©galement relancĂ©e. Le footballeur Antoine Griezmann[50], les popstars Madonna[51] ou Mika[52] mais Ă©galement des personnalitĂ©s politiques comme Christiane Taubira[53] font la couverture du magazine. Le magazine renoue avec les reportages, les enquĂȘtes de fond et les grands entretiens. Le secrĂ©taire d’état chargĂ© aux affaires europĂ©ennes, ClĂ©ment Beaune fait son coming out dans le magazine[54].

En septembre 2021, aprĂšs quatre ans Ă  la tĂȘte du titre, Romain Burrel quitte la direction de TĂȘtu[55].

DĂ©but 2020, l'actionnaire majoritaire et prĂ©sident de TĂȘtu Albin Serviant rĂ©alise une levĂ©e de fonds d'un million d'euros. En mai 2021, le propriĂ©taire du magazine TĂȘtu annonce avoir bouclĂ© son tour de table et levĂ© 1,4 million d’euros[56].

Diffusion

Le magazine Ă©tait diffusĂ© Ă  32 775 exemplaires en moyenne en 2014[57], l'annĂ©e prĂ©cĂ©dant sa premiĂšre disparition. En 2012, il Ă©tait diffusĂ© Ă  41 961 exemplaires. Depuis sa relance en 2018, le titre refuse de dĂ©clarer les chiffres de ses ventes magazines.

Rubriques et chroniqueurs notables

Site internet

TĂȘtu.com, site officiel du magazine, voit le jour en 1997. La premiĂšre version du site propose seulement des portraits de l'Ă©quipe, sondages en ligne, Ă©ditos et albums photos. En , tĂȘtu.com se refond dans une nouvelle version, plus complĂšte, plus axĂ©e sur l’actualitĂ©. La rĂ©daction web devient un service Ă  part entiĂšre. Peu Ă  peu, le magazine et le site vont se redĂ©finir l'un par rapport Ă  l'autre pour devenir complĂ©mentaires.

En , tĂȘtu.com est relancĂ©, avec un design entiĂšrement neuf et de nouveaux contenus. Le site se dĂ©cline en deux, l'un Ă  destination des gays, TĂȘtu.com, l'autre Ă  destination des lesbiennes, TĂȘtue.com, seul site web francophone d’actualitĂ© 100 % lesbien. Cette nouvelle version est rĂ©compensĂ©e du prix du meilleur site de magazine pour l'annĂ©e 2010 par le Syndicat de la presse magazine. Sur Facebook, TĂȘtu se classe premier magazine masculin en nombre de fans[58].

À l'issue du rachat du magazine par Jean-Jacques Augier, le site internet du magazine a rejoint la plate-forme du site Yagg fin . LGNET, sociĂ©tĂ© Ă©ditrice de Yagg, et CPPD, qui Ă©dite TĂȘtu, ont signĂ© un contrat de prestation rĂ©dactionnelle et technique valable jusqu'en [59]. Depuis, tetu.com a retrouvĂ© un site indĂ©pendant gĂ©rĂ© par la rĂ©daction du magazine.

En , aprĂšs la mise en liquidation judiciaire de CPPD[60], la sociĂ©tĂ© iDyls rachĂšte l'ensemble des actifs incorporels de CPPD dont la marque TÊTU auprĂšs du tribunal de commerce de Paris avant de relancer le site d'information LGBT tetu.com dĂšs le mois de [9].

Le , TĂȘtu, en difficultĂ©, est mis en liquidation judiciaire[61].

En , et à la suite de la liquidation du magazine, un nouveau groupe d'investisseurs rachÚte la marque et ses actifs auprÚs du tribunal de commerce de Paris afin de relancer le magazine sous une nouvelle forme et développer tout le volet digital de la marque[62].

Diversification

Depuis la reprise de TĂȘtu, Albin Serviant a mis en place une politique de diversification de la marque[63] avec un festival, et TÊTU Connect, un forum qui rassemble diffĂ©rents acteurs du monde du travail pour promouvoir les talents LGBT+, aidant notamment les entreprises Ă  dĂ©velopper une culture plus inclusive et cĂ©lĂ©brer les rĂŽles modĂšles de la communautĂ©.

Notes et références

  1. « « TĂȘtu » relancĂ© par un start-upper », sur Les Echos, (consultĂ© le )
  2. « Vous avez interviewé Didier Lestrade », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  3. « Des personnalitĂ©s fĂȘtent les 15 ans de TĂȘtu- Regardez », sur jeanmarcmorandini.com, (consultĂ© le ).
  4. « Muriel Robin dans TĂȘtu : « Avant, je disais que j’étais bisexuelle, je me suis trompĂ©e Â» , tetu.com, le .
  5. « Un pĂšre homosexuel et son bĂ©bĂ© en une de TĂȘtu Â», leparisien.fr, .
  6. « OpĂ©ration sauvetage pour le magazine gay TĂȘtu », lemonde.fr, .
  7. « TĂȘtu placĂ© en redressement judiciaire », 20minutes.fr, .
  8. « Le magazine « TĂȘtu » placĂ© en liquidation judiciaire », lemonde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consultĂ© le ).
  9. « Le magazine gay « TĂȘtu » se relance sur Internet », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consultĂ© le ).
  10. « Le magazine « TĂȘtu » renait sur papier », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  11. « Le magazine gay "TĂȘtu" de nouveau liquidĂ©, aprĂšs une relance ratĂ©e », Le Huffington Post,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  12. « Plus TÊTU que jamais ! », TÊTU,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  13. « De nouveaux actionnaires relancent le magazine « TĂȘtu » », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  14. « Romain Burrel, directeur de la rĂ©daction de TĂȘtu : "Nous revendiquons d’ĂȘtre un magazine communautaire" », Franceinfo,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  15. « Londres : la French Tech s’entiche de Macron », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  16. « TĂȘtu repris par un start-uppeur, fan de Macron - Par La rĂ©daction | ArrĂȘt sur images », sur www.arretsurimages.net (consultĂ© le )
  17. « Le magazine TĂȘtu relancĂ© par de nouveaux actionnaires », Ouest-France.fr,‎ (lire en ligne).
  18. « AprĂšs avoir levĂ© 700.000 euros, comment le magazine TĂȘtu organise sa renaissance », sur Challenges (consultĂ© le )
  19. « TÊTU on Twitter », sur Twitter (consultĂ© le ).
  20. (en) « Madonna talks 'Madame X's political power and being a gay icon with French LGBT magazine TĂȘtu », sur Attitude.co.uk, (consultĂ© le )
  21. « PMA pour toutes : Christiane Taubira raconte "l'entourloupe" de 2013 », sur RTL.fr (consulté le )
  22. « Griezmann en une de "TĂȘtu" contre l'homophobie : "Il a dit oui tout de suite" », sur LExpress.fr, (consultĂ© le )
  23. « Le député Matthieu Orphelin fait son coming-out médiatique et veut que ce soit "utile" », sur Le HuffPost, (consulté le )
  24. « Le député LREM Raphaël Gérard fait son coming out médiatique », sur Franceinfo, (consulté le )
  25. « TĂȘtu et Loopsider s’associent pour lancer un « crash test LGBT+ » pour les municipales », sur L'ADN, (consultĂ© le )
  26. « Paris est TÊTU : rendez-vous en septembre pour le premier festival TÊTU », sur TÊTU, (consultĂ© le )
  27. « LGBT + : l'inclusion par la culture d'ouverture », sur Les Echos, (consulté le )
  28. « LGBT + : la Société Générale s'engage à son tour », sur Les Echos, (consulté le )
  29. « TÊTU Campus Digital : un forum de recrutement inclusif », sur www.natixis.com (consultĂ© le )
  30. Alice Lavigne, « Elisabeth Laborde nommĂ©e Directrice gĂ©nĂ©rale et Directrice de la publication de TĂȘtu », sur komitid.fr,
  31. « Elisabeth Laborde Ă  la tĂȘte de TĂȘtu », sur lettreaudiovisuel.com,
  32. « Elisabeth Laborde, DG de TĂȘtu », sur strategies.fr,
  33. « Elisabeth Laborde quitte la direction de TĂȘtu », sur www.lalettrea.fr,
  34. « Un nouveau directeur général pour LOV Group », sur La lettre de l'audiovisuel (consulté le )
  35. « TĂȘtu : Romain Burrel quitte la direction de la rĂ©daction », sur CB News (consultĂ© le )
  36. « Mentions lĂ©gales - tĂȘtu· », sur https://tetu.com/ (consultĂ© le )
  37. Augustin Scalbert, « Licenciements, tentative de suicide : TĂȘtu en pleine crise », sur Rue89, nouvelobs.com, .
  38. « Les droits de rĂ©ponse de MM. Pochon et Doustaly, de TĂȘtu », sur Rue89, nouvelobs.com, .
  39. Crise Ă  la rĂ©daction du journal « TĂȘtu », Le Monde (archive payante).
  40. 39 761 exemplaires en moyenne par mois en 2011 selon l'OJD OJD « Copie archivĂ©e » (version du 10 fĂ©vrier 2012 sur Internet Archive).
  41. « Vendu, TĂȘtu navigue en eaux troubles », sur bfmtv.com, .
  42. « 40% des effectifs menacĂ©s au magazine TĂȘtu », sur Challenges (consultĂ© le )
  43. Yannick Barbe, cofondateur de Yagg, devient directeur de la rĂ©daction de TĂȘtu, « Coulisses » de Yagg.com
  44. « Les salariĂ©s de “TĂȘtu” en grĂšve contre un plan social », sur telerama.fr, (consultĂ© le ).
  45. I.H., « TĂȘtu.com et Yagg.com s’acoquinent », sur liberation.fr, LibĂ©ration, 18 juin 2013 Ă  21 h 16 (consultĂ© le ).
  46. « De quoi TĂȘtu est-il l’adjectif ? », causeur.fr, .
  47. « Le magazine « TĂȘtu » renaĂźt sur papier », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  48. « Romain Burrel, directeur de la rĂ©daction de TĂȘtu : "Nous revendiquons d’ĂȘtre un magazine communautaire" », sur Franceinfo, (consultĂ© le )
  49. « Romain Burrel, directeur de la rĂ©daction de TĂȘtu : "Nous revendiquons d’ĂȘtre un magazine communautaire" », sur Franceinfo, (consultĂ© le )
  50. « Griezmann en une de "TĂȘtu" contre l'homophobie : "Il a dit oui tout de suite" », sur LExpress.fr, (consultĂ© le )
  51. « PHOTOS - Madonna en couverture du magazine français TĂȘtu, en kiosques depuis le 22 mai 2019. », sur www.purepeople.com (consultĂ© le )
  52. « Mika raconte sa rencontre avec son petit-ami Andy », sur Cosmopolitan.fr (consulté le )
  53. Prisma Média, « Christiane Taubira : comment elle a « empoisonné la vie » de son directeur de cabinet lorsqu'elle était ministre - Gala », sur Gala.fr (consulté le )
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  55. « TĂȘtu : Romain Burrel quitte la direction de la rĂ©daction », sur CB News (consultĂ© le )
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  60. « Le magazine gay « TĂȘtu » se relance sur Internet », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consultĂ© le ).
  61. « Le Magazine TĂȘtu placĂ© en faillite », sur bearwww.com, (consultĂ© le ).
  62. « Le magazine "TĂȘtu" revient plus fort (?) », sur bearwww.com, .
  63. « Albin Serviant : « TĂȘtu est rentable » », sur CB News (consultĂ© le )

Liens externes

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