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Élisabeth Laborde


Elisabeth Laborde, née le à Pau, est la fondatrice de la société de conseil en communication Elila[1].

Élisabeth Laborde
Biographie
Naissance
Nationalité
Domicile
Formation
Activité
Autres informations
A travaillé pour
TĂȘtu (fĂ©vrier - )
Les Inrockuptibles ( - )
Les Nouvelles Éditions indĂ©pendantes ( - )
Institut national de l'audiovisuel (-)
Libération (-)
Les Inrockuptibles (-)
Plon (-)

Biographie

CarriĂšre

DiplĂŽmĂ©e d'une maĂźtrise en sciences politiques Ă  l'universitĂ© Toulouse I[2] et d'un master 2 en droit des mĂ©dias spĂ©cialitĂ© droit de la presse, Élisabeth Laborde commence sa carriĂšre comme attachĂ©e de presse chez l'Ă©diteur Plon puis aux Inrockuptibles. Nicolas Demorand, dont elle est proche[2], la fait venir en 2013 Ă  LibĂ©ration en tant que directrice de la communication[3]. Elle devient ensuite conseillĂšre presse en 2014 auprĂšs d'Axelle Lemaire[4], secrĂ©taire d'État au numĂ©rique du gouvernement de Manuel Valls, puis directrice de la communication de l'Institut national de l'audiovisuel[5] sous la prĂ©sidence de Laurent Vallet.

Les Inrockuptibles

Sa proximité avec Matthieu Pigasse[6] dont elle gÚre la communication, la mÚne à la direction des Inrockuptibles[2].

En , elle est nommée secrétaire générale des Nouvelles Editions Indépendantes, chargée des relations sociales et de la communication interne et externe[7]. En , elle est nommée directrice générale des Inrockuptibles à la place de Frédéric Roblot[8] qui refuse d'appliquer un plan de départ[9]. En vue de réduire la masse salariale[10], Elisabeth Laborde met en place en 2018 une rupture conventionnelle collective[10] à l'issue de laquelle une trentaine de salariés, soit un tiers des effectifs, quittent le journal dont certaines plumes historiques telles Jean-Daniel Beauvallet ou Serge Kaganski[11].

À l'Ă©tĂ© 2019, elle est licenciĂ©e des Inrockuptibles crĂ©ant « une vive Ă©motion au sein de la rĂ©daction » d'aprĂšs Mediapart[12]. Selon Le Canard enchaĂźnĂ©, son dĂ©part est dĂ» Ă  une chute vertigineuse des ventes et un dĂ©ficit devenu chronique[13] - [14]. Emmanuel Hoog la remplace en tant que directeur gĂ©nĂ©ral et directeur de la publication[15].

TĂȘtu

En [16], elle est nommĂ©e directrice gĂ©nĂ©rale de TĂȘtu[17] - [18]. Elle participe au dĂ©veloppement et Ă  la diversification de la plateforme mĂ©dia tant sur de nouveaux supports (podcasts, vidĂ©os...) que sur l’évĂ©nementiel[19].

Elila

En , Elisabeth Laborde quitte TĂȘtu[20] pour fonder son agence de conseil en communication, gestion de crise, promotion de l’égalitĂ© femmes-hommes[21], de la diversitĂ© et de l’inclusion[22].

Polémique

En tant que directrice de la publication des Inrockuptibles, Elisabeth Laborde est mise en examen en janvier 2020 dans le cadre du procĂšs en diffamation et injure intentĂ© par l'association Les Amis du collectif pour un festival Hellfest respectueux de tous, aprĂšs la publication d'un article du journal datĂ© de [23]. Cet article relate le dĂ©pĂŽt de plainte d'une association catholique contre le Hellfest pour incitation Ă  la haine, Ă  la violence et au meurtre ainsi que pour provocation au suicide. Le , la Cour de Cassation annule l'arrĂȘt de la chambre d'instruction qui avait mis fin aux poursuites visant Les Inrockuptibles, relançant le procĂšs[24]. En 2022, l'association renonce Ă  sa plainte. Vincent TolĂ©dano, avocat des Inrockuptibles, dĂ©clare : « Cette procĂ©dure me fait dire que ces donneurs de leçon de morale n’en ont visiblement peu quand il s’agit d’argent public. Cette procĂ©dure qui court depuis 5 ans a coĂ»tĂ© cher aux contribuables. Ils feraient bien de prendre soin de la justice qui a des moyens limitĂ©s au lien d’en abuser[25] ».

Références

  1. « Elisabeth Laborde », sur whoswho
  2. rédaction, « Elisabeth Laborde : l'étoile filante de Matthieu Pigasse », sur /www.lalettrea.fr,
  3. « Elisabeth Laborde, directrice de la communication de Libération », sur L'ADN, (consulté le )
  4. « La ministre qui recrute son cabinet chez Libération », sur Valeurs actuelles (consulté le )
  5. « Elisabeth Laborde est nommée directrice de la communication de l'Ina », sur presse.ina.fr (consulté le )
  6. Sophie des Déserts et Condé Nast Digital France, « Les deux visages de Matthieu Pigasse, Dr Money & Mr Cool », sur Vanity Fair, (consulté le )
  7. « Elisabeth Laborde nommĂ©e SecrĂ©taire gĂ©nĂ©rale des Nouvelles Éditions IndĂ©pendantes | Offremedia », sur www.offremedia.com (consultĂ© le )
  8. Thierry Wojciak, « Elisabeth Laborde promue directrice générale des Inrockuptibles », sur cbnews.fr,
  9. « L'ancien DG des Inrocks débarqué », sur lalettrea.fr,
  10. JérÎme Lefilliùtre, « Rupture conventionnelle collective aux «Inrocks» », sur Libération.fr, (consulté le )
  11. « Trente-deux ans aux "Inrockuptibles" par Serge Kaganski », sur lesinrocks.com, .
  12. Laurent Mauduit, « Le licenciement d’Elisabeth Laborde ouvre une nouvelle crise aux «Inrocks» », sur mediapart.fr,
  13. Christophe Nobili, « Le patron de gauche Pigasse se met au KĂ€rcher », Le Canard enchaĂźnĂ©,‎ , p. 5 (lire en ligne).
  14. Claire Domenech, « Les Inrocks, Radio Nova... les médias de Matthieu Pigasse au plus mal », sur capital.fr,
  15. « Ours de la rĂ©daction », Les Inrockuptibles,‎ , Page 4.
  16. Alice Lavigne, « Elisabeth Laborde nommĂ©e Directrice gĂ©nĂ©rale et Directrice de la publication de TĂȘtu », sur komitid.fr,
  17. « Elisabeth Laborde Ă  la tĂȘte de TĂȘtu », sur lettreaudiovisuel.com,
  18. « Elisabeth Laborde, DG de TĂȘtu », sur strategies.fr,
  19. « Elisabeth Laborde nommĂ©e directrice gĂ©nĂ©rale et directrice de la publication de TĂȘtu », sur http://www.leblogtvnews.com/,
  20. « Elisabeth Laborde quitte la direction de TĂȘtu », sur www.lalettrea.fr,
  21. (en-US) « Elisabeth Laborde », sur Expertes Genre (consulté le )
  22. Thierry Wojziak, « Elisabeth Laborde quitte TĂȘtu et crĂ©Ă© son agence de conseil », sur cbnews.fr,
  23. « Une association catholique porte plainte pour "incitation à la haine, à la violence et au meurtre" contre le Hellfest », sur Les Inrocks (consulté le )
  24. « Hellfest. ProcÚs relancé contre les Inrockuptibles », sur ouest-france.fr, Ouest France,
  25. « Inrocks-Provocs Hellfest ça suffit : affaire classée », sur actu.fr (consulté le )
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