Anne Hidalgo
Anne Hidalgo , née Ana María Hidalgo Aleu le à San Fernando (Espagne), est une femme politique française possédant également la nationalité espagnole.
Anne Hidalgo | ||
Anne Hidalgo en 2020. | ||
Fonctions | ||
---|---|---|
Maire de Paris | ||
En fonction depuis le (9 ans, 2 mois et 27 jours) |
||
Élection | 5 avril 2014 | |
Réélection | 3 juillet 2020 | |
Coalition | PS-PCF-EÉLV-PRG (2014-2017) PS-PCF-EÉLV-G·s-PRG (2017-2020) PS-PCF-EÉLV-G·s (depuis 2020) |
|
Prédécesseur | Bertrand Delanoë | |
Première vice-présidente de la métropole du Grand Paris[alpha 1] | ||
En fonction depuis le (7 ans, 5 mois et 10 jours) |
||
Élection | ||
Réélection | ||
Président | Patrick Ollier | |
Prédécesseur | Fonction créée | |
Conseillère de Paris | ||
En fonction depuis le (22 ans, 3 mois et 7 jours) |
||
Élection | 18 mars 2001 | |
Réélection | 16 mars 2008 30 mars 2014 28 juin 2020 |
|
Circonscription | 15e arrondissement (2001-2020) 11e arrondissement (depuis 2020) |
|
Maire | Bertrand Delanoë Elle-même |
|
Groupe politique | SRG (2001-2008) SRG-A (2008-2014) SOC-A (2014-2020) PEC (depuis 2020) |
|
Conseillère métropolitaine du Grand Paris | ||
En fonction depuis le (7 ans, 5 mois et 10 jours) |
||
Élection | ||
Réélection | 28 juin 2020 | |
Président | Patrick Ollier | |
Groupe politique | SOC-DVG (2010-2014) SER (depuis 2021) |
|
Conseillère régionale d'Île-de-France | ||
– (10 ans et 8 jours) |
||
Élection | 28 mars 2004 | |
Réélection | 21 mars 2010 | |
Circonscription | Paris | |
Président | Jean-Paul Huchon | |
Groupe politique | PS-A (2004-2010) PSR-A (2010-2014) |
|
Première adjointe au maire de Paris[alpha 2] | ||
– (13 ans et 11 jours) |
||
Maire | Bertrand Delanoë | |
Prédécesseur | Jacques Dominati | |
Successeur | Bruno Julliard | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Ana María Hidalgo Aleu | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | San Fernando (Espagne) | |
Nationalité | Espagnole (1959-1973 ; depuis 2003) Française (depuis 1973) |
|
Parti politique | PS (depuis 1994) | |
Conjoint | Jean-Marc Germain (partenaire depuis 1999 ; mariés depuis 2004) | |
Diplômée de | Université Jean-Moulin-Lyon-III Université Paris-Nanterre |
|
Profession | Inspectrice du travail | |
Distinctions | Chevalière de la Légion d'honneur (2012) Officière de l'ordre national du Mérite (2016) |
|
Religion | Aucune (athée)[1] | |
|
||
|
||
Maires de Paris | ||
Membre du Parti socialiste (PS), elle est première adjointe au maire de Paris de 2001 à 2014 et conseillère régionale d'Île-de-France de 2004 à 2014. À l'issue des élections municipales de 2014, elle devient la première femme maire de Paris. Elle est réélue aux élections municipales de 2020.
Candidate du PS à l'élection présidentielle de 2022, elle n'obtient que 1,74 % des suffrages, soit le score le plus bas obtenu par son parti depuis sa création.
Jeunesse et carrière professionnelle
Origines et enfance
Ana María Hidalgo Aleu naît en Espagne, à San Fernando, le [2]. Son père, Antonio Hidalgo, ouvrier électricien syndicaliste, et sa mère, María, couturière[3], émigrent en France au printemps 1962 avec leurs deux filles, Ana, 2 ans, et Maria, 4 ans[4]. Anne Hidalgo grandit à Vaise, un quartier de Lyon.
Elle est naturalisée française avec ses parents le , à l'âge de 14 ans. Elle reprend en 2003 la nationalité espagnole et a depuis la double nationalité franco-espagnole[5] - [6]. Elle parle couramment espagnol[7].
Depuis, ses parents sont retournés en Espagne tandis que sa sœur aînée, Mary, est entraîneuse de football[8].
Formation
Anne Hidalgo est titulaire d'une maîtrise de sciences sociales du travail[9], obtenue à l'université Jean-Moulin-Lyon-III et d'un DEA de droit social et syndical [alpha 3] à l'université Paris X Nanterre[10]. En 1982, elle fait partie des rares femmes reçues au concours national de l'inspection du travail[alpha 3].
Inspectrice du travail
En 1984, elle est nommée inspectrice du travail à Chevilly-Larue, dans le Val-de-Marne[11].
Elle intègre en 1993 la délégation à la formation professionnelle au ministère du Travail puis est chargée d'une mission au Bureau international du travail à Genève entre 1995 et 1996. Elle est ensuite, durant une année, chargée de mission auprès du directeur des ressources humaines de la Compagnie générale des eaux[12].
Depuis le , Anne Hidalgo est en retraite de son poste de directrice du travail[13].
Membre de cabinets ministériels
Anne Hidalgo prend sa carte au Parti socialiste en 1994[14]. Entre 1997 et 2002, elle travaille dans trois cabinets ministériels au sein du gouvernement Lionel Jospin, d'abord au sein du cabinet de Martine Aubry au ministère de l'Emploi et de la Solidarité en tant que conseillère technique[15], puis auprès de Nicole Péry, secrétaire d'État aux droits des femmes et à la formation professionnelle, de 1998 à 2000, comme conseillère technique puis conseillère au cabinet, participant, notamment, à l'élaboration des lois sur la parité et l'égalité professionnelle entre femmes et hommes. De à , elle est conseillère technique puis chargée de mission, chargée des relations sociales et du statut des fonctionnaires, au cabinet de Marylise Lebranchu, ministre de la Justice[16].
Vie familiale
Mariée une première fois en 1979 à un camarade d'université, Philippe Jantet (d), Anne Hidalgo est mère de deux enfants nés de cette union en 1985 (Matthieu, devenu avocat) et 1988 (Elsa, devenue ingénieure)[17] - [18] - [8].
Depuis , elle est mariée au polytechnicien et homme politique Jean-Marc Germain, qu'elle avait rencontré quand tous deux travaillaient dans le cabinet de Martine Aubry, alors ministre du Travail[alpha 3]. Ils ont ensemble un fils, Arthur Germain, né en 2001[18].
Parcours politique
Première adjointe au maire de Paris
Aux élections municipales de 2001 à Paris, elle conduit la liste du Parti socialiste (PS) dans le 15e arrondissement de Paris, qui obtient 26,5 % des voix au premier tour, puis arrive au second tour derrière la liste d'Édouard Balladur et du maire sortant, René Galy-Dejean. Élue conseillère d'arrondissement dans le 15e arrondissement, elle entre également au Conseil de Paris, où la gauche est désormais majoritaire.
Le nouveau maire de Paris, Bertrand Delanoë, souhaitant appliquer la parité au sein de son administration et parmi ses adjoints, la nomme première adjointe chargée de l'égalité femme/homme et du bureau des temps[19]. Proche de François Hollande, elle obtient ainsi son premier mandat électif[20]. Le , au cours de la première Nuit blanche, le maire de Paris est poignardé par Azedine Berkane, un déséquilibré qui déclare aux policiers qu'il n'aime « ni les hommes politiques ni les homosexuels ». La blessure impose une convalescence de plusieurs mois, durant lesquels Anne Hidalgo, première adjointe, le remplace dans ses fonctions[4] - [21]. Elle confie dans le même temps envisager une candidature à la mairie de Toulouse en 2008[22].
En , candidate aux élections législatives dans la 12e circonscription de Paris, elle recueille 29,6 % des voix au premier tour contre 54,2 % des voix pour le député sortant Édouard Balladur, qui est donc réélu dès ce premier tour.
Lors des élections municipales des 9 et , la liste de rassemblement (PS-PCF-PRG-MRC) qu'elle conduit dans le 15e arrondissement de Paris arrive en tête au premier tour avec 35,9 % des suffrages (soit 28 313 voix) contre une droite fortement divisée, 33,9 % à la liste UMP de Philippe Goujon et 10,1 % à celle de Gérard d'Aboville (divers droite). Au second tour, sa liste obtient 47,35 % des voix contre 52,65 % obtenus par Philippe Goujon, dont la liste a fusionné avec celle de Gérard d'Aboville. Anne Hidalgo reste première adjointe au maire, Bertrand Delanoë. Elle est alors chargée de l'urbanisme et de l'architecture[23] et préside le conseil d'administration de l'Atelier parisien d'urbanisme[24].
En 2017, un article de Capital affirme qu'Anne Hidalgo aurait été payée par le ministère du Travail de 2001 à 2003 pour un montant de 100 000 euros, tout en étant première adjointe de Bertrand Delanoë. Le cabinet d'Anne Hidalgo indique alors qu'elle va porter plainte pour diffamation[25] - [26].
Conseillère régionale d'Île-de-France
À l'issue des élections régionales de 2004, elle est élue au conseil régional d'Île-de-France après avoir été tête de liste pour Paris sur la liste conduite au niveau régional par Jean-Paul Huchon[27].
Aux élections régionales de 2010, la liste du PS qu'elle conduit à Paris arrive en deuxième position du premier tour, avec 26,3 % des voix, derrière la liste de droite conduite par Chantal Jouanno (28,9 %) et devant la liste Europe Écologie de Robert Lion (20,6 %)[28]. Au second tour, sa liste arrive en tête avec 57,9 % des suffrages exprimés, l'emportant dans le 1er arrondissement et le 5e arrondissement, deux bastions traditionnellement ancrés à droite[29]. Réélue conseillère régionale, elle intègre la commission de la culture et devient présidente de l'organisme Île-de-France Europe, qui assure la représentation de la région à Bruxelles. Jean-Luc Romero lui succède à la présidence du CRIPS[30]. Devenue maire de Paris, elle démissionne du conseil régional[31].
Élection à la mairie de Paris en 2014
Anne Hidalgo annonce en 2012 son intention de briguer la succession de Bertrand Delanoë aux élections municipales de 2014 à Paris[32]. Seule candidate de son parti après le retrait de Jean-Marie Le Guen, Anne Hidalgo est désignée le pour diriger la campagne municipale, avec 98,3 % des voix de 2 715 militants socialistes parisiens[33]. Elle nomme Pascal Cherki porte-parole de sa campagne, secondé par Bruno Julliard, Rémi Féraud (également codirecteur de campagne avec Jean-Louis Missika), Ian Brossat (après l'accord PS-PCF), Colombe Brossel, Seybah Dagoma et Myriam El Khomri[34]. Le , elle est reconduite comme tête de liste PS dans le 15e arrondissement.
Le , à l'issue du second tour des élections municipales de Paris, les listes qu'elle conduit remportent la majorité au Conseil de Paris contre celles de Nathalie Kosciusko-Morizet[35]. Dans le 15e arrondissement, sa liste est battue par celle de Philippe Goujon (UMP), qui obtient 63,4 % des voix au second tour[36]. Pour la première fois, un candidat accède ainsi à la mairie de Paris sans être majoritaire dans son arrondissement[37]. Le , elle est élue maire par le Conseil de Paris, devenant ainsi la première femme à occuper ce poste. Conformément au statut particulier de Paris, ville-département, en tant que maire de Paris, elle exerce les fonctions de présidente du conseil départemental[38], et l'une des dix femmes (sur 101) à exercer cette fonction[39].
Politique fiscale et budgétaire
Pendant le mandat d'Anne Hidalgo, l'endettement de la ville de Paris continue de progresser[40]. De 2014 à 2021, le montant cumulé de la dette passe de 3,4 à 7,7 milliards d'euros, soit une augmentation de 110 %[41]. La Ville conteste néanmoins le montant de 7,71 milliards d’euros du ministère de l’Économie et des Finances en opposant le chiffre de 6,62 milliards d’euros, qui apparaît dans les comptes administratifs de la mairie. Ce décalage d’un milliard d’euros s’explique par une astuce comptable, la Ville exigeant des offices HLM le versement de loyers avec 30 ans d’avance[42].
L'agence Fitch a rétrogradé la notation financière de la Ville à AA- en avril 2021[43], tandis que Standard & Poor's l'avait maintenue à AA en 2020 mais en faisant passer les perspectives de stables à négatives[44] (au plus récemment).
Alors que le JLL City Research Center, agence mondiale de conseil en immobilier d'entreprise, estime en 2017 que Paris est la troisième métropole la mieux gérée au monde, grâce à « la mise en œuvre d’un des programmes d’infrastructures les plus ambitieux »[45], la Cour des comptes française dénonce les artifices comptables de la mairie de Paris. Elle pointe du doigt en particulier des aménagements de la comptabilité publique qui évitent à la mairie de comptabiliser en propre la dotation d'amortissement[46]. Malgré cela, la mairie réitère l'opération[47].
Afin de remettre les comptes de la mairie de Paris à l'équilibre[48], elle décide de relever de 20 % la surtaxe d'habitation sur les résidences secondaires et autres biens meublés non loués. La Mairie propose à nouveau en octobre de relever ce taux d'imposition[49], puis de la quintupler en 2017[50]. Elle augmente également les tarifs de stationnement de 180 % en [51] qui étaient alors particulièrement bas. La majoration les droits de mutation sur les ventes immobilières de 3,8 % à 4,5 %[52] au permet de compenser la hausse du RSA prévu par le gouvernement, sans compensation directe, qui incombe aux collectivités. Enfin, elle réduit les abattements sur les résidences secondaires[53].
Pour alléger les structures administratives, elle annonce vouloir fusionner commune et département de Paris, et regrouper les quatre arrondissements centraux de la ville. Ces propositions se concrétisent avec la « loi relative au statut de Paris et à l'aménagement métropolitain » promulguée le [54].
Lors des élections municipales de 2014, Anne Hidalgo promet de créer un budget participatif consacré à l'investissement dans des projets qui seraient directement conçus, décidés et votés par les Parisiens[55]. En 2016, 100 millions d'euros y sont affectés[56]. La capitale détient ainsi le record mondial de budget participatif. Néanmoins, des critiques s'élèvent concernant les mécanismes de sélection des projets votés, ainsi que les chiffrages annoncés[57].
En novembre 2022, revenant sur sa promesse de campagne des municipales de 2020 de ne pas toucher aux impôts locaux, elle annonce vouloir proposer de faire passer le taux de la taxe foncière de 13,5 % à 20,5 % en 2023, soit une augmentation de plus de 50 %. Elle justifie cette décision par la situation financière difficile de la capitale. Cette mesure demandée par les Verts, membres de la majorité municipale, devrait engranger 586 millions d'euros supplémentaires dans les caisses de la Ville[58]. Le même mois, Gabriel Attal, ministre des Comptes publics, pointe du doigt les problèmes de gestion de la Ville de Paris, notamment le nombre de fonctionnaires de la ville Paris dépassant les 50 000 alors qu’ils étaient 40 000 à l’arrivée d’Anne Hidalgo[59]. Après avoir été critiquée par Gabriel Attal sur sa gestion des logements parisiens, qu'il insinuait frauduleuse, la maire de Paris annonce porter plainte[60].
Environnement
En , elle reçoit mille maires du monde afin que les villes pèsent sur les négociations de la COP 21[61].
L'accord de Paris est signé en avril 2016 au siège des Nations unies à New-York[62]. Anne Hidalgo jouera un rôle important dans la mobilisation des acteurs locaux et des entreprises pour soutenir l’accord de Paris sur le climat[63].
Le , elle devient la première femme à présider le C40 Cities Climate Leadership Group[64] - [65]. Elle est réélue en 2018[66].
En , elle signe aux côtés de onze maires de grandes villes dont Los Angeles, Mexico, Auckland ou Londres, une déclaration s'engageant à acheter des bus propres et tendre vers le « zéro émission » d'ici à 2030, pour lutter contre le changement climatique[67].
Début , elle reçoit à Lisbonne le prix du maire le plus novateur[68].
En 2018, Anne Hidalgo, souhaitait disposer de 100 hectares de toitures végétalisées d'ici à 2020, dont 30 hectares consacrés à l'agriculture urbaine, garantie sans pesticides, fongicides ou insecticides. Elle souhaite favoriser le retour de la nature en ville pour créer des emplois, générer du lien social, lutter contre les îlots de chaleur et la pollution atmosphérique[69] - [70].
Elle soutient en 2018, le collectif européen Pacte Finance Climat destiné à promouvoir un traité européen en faveur d'un financement pérenne de la transition énergétique et environnementale pour lutter contre le réchauffement climatique[71].
Pour lutter contre l'artificialisation des sols et la chaleur, elle favorise la porosité des cours d'école, moins d'asphaltées et plus végétales et annonce en la création de forêts urbaines sur le parvis de l'hôtel de Ville et de la gare de Lyon ainsi que derrière l'Opéra Garnier et sur la berge de la rive droite[72].
D'après une enquête réalisée par des associations environnementales, dont Greenpeace, Paris est la ville française la plus engagée dans la période 2014-2019 contre la pollution de l'air due aux transports, devant Grenoble et Strasbourg : la ville est classée « en bonne voie », aucune n'étant classée « exemplaire »[73].
Transports
Restriction de la circulation automobile
Dans le cadre de la lutte contre la pollution automobile, la majorité du Conseil de Paris adopte, le , un plan à échéance 2020 : à partir du , les autocars et camions de plus de 14 ans sont interdits dans Paris ; à partir du , les véhicules particuliers de plus de 14 ans sont bannis de la capitale ainsi que les véhicules utilitaires légers de plus de 20 ans[74]. La nouvelle règle de stationnement en vigueur à partir de 2018 (instauration du FPS, délégation du contrôle à des prestataires) font reculer en quelques semaines la circulation de 6,5 %[75].
Anne Hidalgo fait fermer une partie des voies rapides longeant la Seine du côté de la rive droite pour les piétonniser. Elle rencontre avec ce projet une opposition forte de la droite, menée par Nathalie Kosciusko-Morizet et Valérie Pécresse, et un groupe d'intérêt d'utilisateurs de voitures[76]. Une guerre de communication s'engage alors sur le suivi et l'évaluation des impacts de la piétonisation des voies sur berge rive droite pour en montrer les aspects soit négatifs[77], soit positifs[78].
Le , le tribunal administratif de Paris juge illégale la délibération qui déclarait d'intérêt général la piétonnisation d'une partie des voies sur berge au motif d'études d'impacts insuffisantes[79]. Le juge administratif annule l'arrêté interdisant la circulation automobile sur cette voie[80]. Cette annulation est interprétée comme « un nouveau revers » par le journal Le Parisien qui titre le lendemain « Camouflets à répétition pour Anne Hidalgo » dans une période où la maire est confrontée à des revers comme le démarrage raté des nouveaux Vélib ou l'arrêt précipité du service Autolib'[81] - [82]. Ce dernier est remplacé en 2018 par des offres privées de location de véhicules électriques en stationnement libre émanant de Renault-Ada, de PSA, puis de Daimler[83].
Cette politique est jugée particulièrement clivante[84]. Le , un millier de personnes manifeste au niveau des voies sur berge pour défendre le maintien de leur piétonnisation et leur extension[85] - [86]. Le lendemain, une tribune publiée dans Le Journal du dimanche, cosignée par cent personnalités, appelle « les Parisiens et toutes celles et ceux qui le souhaitent à défendre comme un bien commun cet espace gagné sur la pollution »[87]. Sans attendre le jugement en appel, non suspensif, de la décision du tribunal administratif, la maire prend un nouvel arrêté reconduisant l'interdiction de circulation motorisée sur les voies sur berge en s'appuyant sur leur classement au patrimoine mondial de l'UNESCO pour préserver l'authenticité et l'intégrité du site[88]. Un recours introduit contre cet arrêté est rejeté par le tribunal administratif en [89].
Au niveau environnemental, après l'instauration de ces mesures, la qualité de l'air ne s'est globalement pas améliorée dans la capitale et elle se voit accusée de favoriser les arrondissements du centre au détriment des arrondissements périphériques et des banlieues[81] - [90]. Une étude Airparif indique que si une baisse de la pollution a été constatée au niveau des quais bas (les seuils restent cependant supérieurs aux valeurs réglementaires), des pics de pollution inédits sont constatés sur certains carrefours et itinéraires de report, notamment à l'Est — où les particules nocives augmentent jusqu'à 15 % —, ainsi qu'au-delà du périphérique[81] - [90].
Concernant les quatre arrondissements du centre de Paris, l'opération « Paris respire » y restreint la circulation le premier dimanche du mois. Elle souhaite étendre cette mesure à tous les dimanches en 2019. En outre, elle indique en réfléchir pour des mandats ultérieurs à une piétonnisation complète de cette zone, hormis des navettes électriques autonomes[91].
À compter du , elle utilise la possibilité ouverte par la loi de confier le contrôle et la verbalisation du stationnement payant sur voirie à des entreprises privées, ce qui donne lieu à des polémiques, l'entreprise Streeteo rapportant par exemple de faux contrôles pour gonfler ses chiffres et ainsi atteindre l'objectif de 50 000 contrôles par jour[92] - [93].
Transports en commun
Après le prolongement tramway T3b de la porte de la Chapelle à porte d’Asnières en , il est décidé d'un prolongement ultérieur qui doit le mener jusqu'à la porte Dauphine[94]. Dans le cadre du Grand Paris des bus, le réseau parisien doit subir en sa première grande évolution des tracés de lignes depuis 1947. Les renforts de ligne prévus par Île-de-France Mobilités nécessitent l'embauche de 600 à 700 machinistes par la RATP, plusieurs lignes devant être renforcées ou prolongées vers la petite couronne[95] - [96].
En , Anne Hidalgo annonce la commande d'une étude sur le modèle économique de la gratuité dans les transports publics à Paris et dans son agglomération. Elle déclare : « la question de la gratuité des transports est une des clefs de la mobilité urbaine »[97]. La mission concluant que cette solution n'est pas applicable à court ou moyen terme, elle décide de mesures tarifaires ciblées[98]. La Ville vote à compter de la gratuité pour les enfants de 4 à 11 ans et les personnes handicapées âgées de moins de 20 ans. Le forfait Imagine'R des collégiens et lycéens parisiens pourra par ailleurs être remboursé à 50 % et l'abonnement Vélib' des 14 à 18 ans à 100 %[99].
La priorité donnée aux vélos et les nouveaux aménagements urbains de la ville de Paris pour réduire la place de la voiture contribue au ralentissement constaté de la vitesse commerciale des bus, passée de 13,7 à 10,5 km/h à la fin de son premier mandat[100] - [101], mais cette conséquence est contestée par le chercheur François Héran[102] ou relativisée par d'autres facteurs comme les travaux de voirie[103].
Vélos
Anne Hidalgo fait du développement du vélo un axe fort de sa politique de transports, avec notamment la création de 1 400 km de pistes cyclables dont des pistes bidirectionnelles comme sur la rue de Rivoli, pour passer de 5 % à 15 % des déplacements domicile-travail à vélo[104].
En , le syndicat mixte chargé des vélos en libre-service Vélib' change de délégataire, passant de JCDecaux à Smovengo. Bien qu'Anne Hidalgo ne soit pas directement décisionnaire (le syndicat mixte est présidé par Catherine Baratti-Elbaz, maire PS du 12e arrondissement), elle soutient cette évolution[105]. Début 2018, l'installation des nouvelles stations et la gestion des nouveaux vélos connaissent des difficultés conduisant à un retard de plusieurs mois dans leur déploiement et une indisponibilité partielle du service. Plusieurs titres de presse qualifient cette phase de « fiasco »[106] - [107] - [108], et lient cette situation à l'action de la maire de Paris[109] - [110]. Beaucoup de stations ne comptent alors aucun ou peu de vélos à disposition ou bien des vélos impossibles à emprunter, ce qui entraîne une vague de désabonnements[81]. En , alors que seules 300 stations sont installées (contre 600 prévues dès janvier), l'adjoint à la maire Christophe Najdovski annonce « un pilotage plus étroit par la Ville »[111]. Fin , 670 stations sont en service sur les 1 400 prévues[112]. Début 2019, Vélib' n'a toujours pas retrouvé un fonctionnement correct[83] - [113].
Propreté de l'espace public
Critiquée pour l'augmentation de la saleté dans la capitale, elle annonce différentes mesures destinées à améliorer la propreté des rues parisiennes[114]. Celles-ci se traduisent principalement par une augmentation importante du personnel du service technique de la propreté de Paris (100 éboueurs et conducteurs), la création de nouvelles tournées, la lutte contre la prolifération des rats[115]. Plus de 70 % des Parisiens jugent leur ville sale[114] - [116], tandis que la prolifération des rats à Paris fait régulièrement la une des médias[117] - [118] - [119] - [120].
Début 2018, Le Canard enchaîné révèle que la mairie de Paris, à la suite d'une consigne d'Anne Hidalgo, a dépensé 224 580 euros pour un rapport de 14 pages visant à recueillir l'avis de 105 Parisiens sur l'état de propreté de la capitale[121]. Dans le même temps, une mission d'information et d'évaluation remettait à la mairie un rapport de 232 pages sur ce sujet pour un coût significativement inférieur[122].
En , The Guardian décrit Paris comme « l'homme sale de l'Europe »[123]. L'article souligne que, malgré les 550 millions d'euros dépensés tous les ans par la ville pour débarrasser les trottoirs des déchets et excréments ainsi que pour vider les 30 000 poubelles publiques, la capitale est toujours surnommée « Paris poubelle[124] ». Selon plusieurs élus, le budget propreté de la ville est en réalité en baisse[125]. En réponse, Anne Hidalgo incite les Parisiens à se prendre « en charge » pour lutter contre la saleté[126].
Urbanisme
Un des principaux projets de la mandature est la modification d'ici 2019 de sept places parisiennes : place des Fêtes, Nation, Bastille, Italie, Gambetta, Panthéon, Madeleine. Il est prévu un nouveau partage de l'espace public dans ces grands carrefours essentiellement dévolus à la circulation motorisée afin d'accroître ceux dévolus aux piétons, aux cyclistes, aux espaces verts et aux terrasses. Des aménagements provisoires permettent de finaliser les projets en lien avec les riverains[127]. Le réaménagement de la place Gambetta ne parvient pas à convaincre certains riverains, qui jugent que les embouteillages ont été aggravés sans que des progrès esthétiques n'aient été faits[128].
Le , le projet d'immeuble de grande hauteur tour Triangle dans le 15e arrondissement est d'abord rejeté de 5 voix par le Conseil de Paris[129]. Mais légèrement amendé, le projet est de nouveau présenté au Conseil de Paris le et adopté par 87 voix contre 74[130], malgré l'opposition des élus écologistes mais à la faveur des divisions de la droite[131] - [132]. En 2018, alors que les travaux de la tour Triangle n'ont pas encore démarré[133], des tensions ressurgissent avec les élus écologistes autour de projet de la ZAC Bercy-Charenton (12e arrondissement) qui inclut six tours[134], mais le projet est cependant voté à une courte majorité en [133].
Anne Hidalgo ne soutient pas le projet de classement des toits de Paris au patrimoine mondial, estimant ne pas vouloir « mettre la capitale dans le formol »[135] et fait remplacer certains mobiliers urbains de style haussmannien (qui sont en place depuis 1868, comme les colonnes Morris, les kiosques à journaux et les bancs publics), par des installations contemporaines de type international[136]. Si la construction par le groupe LVMH d'un bâtiment contemporain sur le site de La Samaritaine a suscité la polémique[137] - [138], le concours international d'architecture « Réinventer Paris » lancé en sur 23 terrains de la Ville rencontre une audience internationale et lui permet de faire réaliser par le secteur privé des travaux coûteux comme la couverture du boulevard périphérique sur les sites Pershing ou Ternes-Villiers[139] au point que le concept est repris par la Métropole du Grand Paris[140].
Le projet d'extension du stade Roland-Garros par la Fédération française de tennis est d'abord contesté car risquant de rogner une partie des serres d'Auteuil[141] - [142], mais un consensus est trouvé pour un court semi-enterré « bien inséré dans de nouvelles serres », inauguré en [143] - [144]. Le projet de baignade prévu pour 2019 au lac Daumesnil, sur l'île de Bercy est l'objet de contestations pour un impact potentiellement négatif des jets d'eau et de la fréquentation humaine sur la faune et la flore[145] - [146], ce qui fait que début 2018, la Ville décide de surseoir à ce projet[147]. De même, en , sur la demande des écologistes, elle décide de revoir le projet d'aménagement d'un site sportif en déshérence à Ménilmontant pour étudier l'intégration d'un espace vert dans un 11e arrondissement qui a peu de réserve foncière pour en créer de nouveaux[148].
Logement
Face à l'essor des plates-formes de location comme Airbnb, pointées comme principales responsables de la baisse de population dans l'hypercentre, la maire de Paris porte plainte en pour mille infractions[149], mais la Ville est déboutée de sa plainte[150]. Alors que la Mairie revendique depuis 2001 la création de 76 000 logements sociaux par préemption de bien privés, les prix de l’immobilier augmentent en parallèle de façon continue — le prix d'achat du mètre carré dépasse en moyenne les 9 600 € fin 2018 —, ce qui conduit beaucoup de foyers de classe moyenne à quitter la capitale pour la banlieue parisienne ; l'institut Xerfi indique ainsi que « Paris est la ville la moins abordable d’Europe continentale si l’on se réfère aux revenus de ses habitants » (2 200 € mensuels)[151]. Afin de faire baisser le prix des logements et permettre aux couches moyennes d'accéder à la propriété, le Conseil de Paris décide en la création d'un organisme foncier solidaire qui pourra consentir des « baux réels solidaires »[152] - [153] ainsi que de se saisir des possibilités d'encadrement des loyers ouvertes par la Loi ELAN[154].
Sports et Jeux olympiques d'été de 2024
Se déclarant « pas vraiment favorable » pendant sa campagne à une candidature de Paris aux Jeux olympiques de 2024, elle promet néanmoins « de travailler le dossier » si elle est élue maire de Paris, voulant « s'assurer que les conditions soient réunies ». En , elle tempère l'enthousiasme du président de la République, François Hollande, indiquant que « rien ni personne » ne la fera « changer de calendrier et de méthode »[155].
Le , Anne Hidalgo propose aux élus parisiens « d'engager pleinement et avec responsabilité Paris en faveur d'une candidature aux Jeux olympiques et paralympiques de 2024 »[156]. La candidature de Paris est lancée le , avec à sa tête Tony Estanguet et Bernard Lapasset[157]. L'usage du slogan en anglais Made for Sharing lui vaudra le prix de la Carpette anglaise[158]. Après deux ans de campagne et plusieurs tentatives infructueuses (dont le revers face à Londres pour l'accueil des Jeux de 2012), Paris est désignée hôte des Jeux olympiques d'été de 2024 le , à Lima (Pérou), lors de la 131e session du Comité international olympique[159]. La désignation de Paris ne profite pas immédiatement à sa popularité, car la municipalité est confrontée en 2017 et 2018 aux problèmes du quotidien des habitants (propreté, rats, circulation), alors que la maire doit enchaîner les déplacements à l'étranger[81].
La nouvelle salle couverte de 7 500 places, dite Paris Arena II, envisagée initialement à Bercy, est repositionnée porte de la Chapelle. Elle doit y accueillir le PSG Handball et le Paris Basketball[160] - [161]. La relance d'un club professionnel de basket-ball dans la capitale trouve aussi un écho avec l'organisation annuelle à compter de 2020 d'un match de saison régulière de la NBA à Paris[162].
Action culturelle
De 2020 jusqu'au début des Jeux olympiques de 2024, des Olympiades culturelles investiront la capitale, avec des spectacles, concerts et œuvres monumentales. Une enveloppe de 3,5 millions d'euros d’ici à 2020 est actée pour acquérir de nouveaux instruments de musique pour les conservatoires. En , plusieurs portions du boulevard périphérique doivent être fermées à la circulation pour accueillir les artistes lors de la Nuit blanche[163]. Peu de nouveaux équipements sont prévus, la priorité étant donnée à la rénovation d'équipements comme théâtre du Châtelet ou du musée Carnavalet[164].
En , elle demande l'interdiction de la tenue du festival afroféministe Nyansapo, qui veut proposer des ateliers « non mixtes », c'est-à-dire interdits aux Blancs[165] - [166]. Elle n'exclut pas de déposer une plainte contre les organisateurs[167].
En , à l'occasion de l'exposition consacrée à Che Guevara à l'hôtel de ville, Anne Hidalgo tweete : « Avec l'exposition Le Che à Paris, la capitale rend hommage à une figure de la révolution devenue une icône militante et romantique[168]. […] ». Cette prise de position lui attire des critiques à droite : Luc Ferry dénonce un hommage rendu à « une crapule sanguinaire qui a personnellement torturé et assassiné de sa main 130 malheureux dans l'abominable camp de concentration et de torture qu'il dirigeait[169] ».
Pour assurer la place de Paris dans le monde de l'art contemporain, la Ville acquiert la Bourse du commerce où François Pinault a ouvert le 22 mai 2021 un nouveau lieu d'exposition[170].
Elle s'oppose au forain Marcel Campion en ne renouvelant pas sa concession pour le marché de Noël aux Champs-Élysées[171] et pour la grande roue de la place de la Concorde. Celui-ci annonce vouloir la défier aux prochaines élections[172].
En février 2022, elle provoque, selon Le Figaro, « un tollé » en réclamant une redevance sur le chantier de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Après être revenue sur sa promesse de don de 50 millions d’euros pour la restauration de l’édifice, Anne Hidalgo entend faire payer l’établissement public en lui facturant un peu plus de 3 millions d’euros par an jusqu’à la réouverture prévue pour la cathédrale en 2024, soit près de 18 millions d’euros au titre de « l’emprise du chantier sur le domaine public », et peut-être davantage si le chantier se poursuit au-delà[173] - [174] - [175].
Éducation
Sa fin de mandat voit aussi le début des travaux du site parisien du Campus Condorcet à la porte de la Chapelle pour accueillir des formations de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne[176].
Campements illégaux et immigration
En , elle déclare : « Il faut lutter contre ces réseaux criminels de délinquance à l'échelle européenne. Paris ne peut pas être un campement géant et je soutiens la politique de M. Valls, qui consiste à démanteler ces camps »[177] - [178].
En 2016, durant la crise migratoire, la mairie de Paris et l'État mettent en place un centre d'accueil qui accueille quelque 25 000 migrants et en orientent 60 000 vers d'autres structures d'accueil[179] - [180]. En 2018, alors que se multiplient les campements illégaux de migrants (1 500 personnes, porte de la Villette, 800 à côté du canal Saint-Martin, etc.), elle estime qu'« on ment aux Français en disant que ce serait une crise passagère »[179]. En la matière, elle s'oppose au ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, l'État et la mairie se reprochant mutuellement de ne pas faire correctement leur travail[181]. Lors d'une visite au campement du Millénaire (1 500 migrants), elle estime que « 80 % de ceux qui sont là sont éligibles à l'asile en Europe[181] ».
Dans l'optique d'une opération de mise à l'abri, elle propose six sites permettant de créer mille places d'hébergement pour migrants, mais affirme en ne pas avoir reçu de réponse de l'État[182]. Selon la radio RTL, le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, « assume complètement d'embêter » la maire de Paris en laissant grossir le campement du Millénaire, afin de la renvoyer à son discours humaniste, qui encourage les migrants à venir dans la capitale[183]. Les 1 600 migrants du campement sont finalement évacués par les services de l'État à l'issue de neuf semaines de bras de fer entre la maire de Paris et le ministre de l'Intérieur[184] - [185]. D'autres campements se reconstituent par la suite[186].
Sécurité
En raison de la multiplication des incivilités et du fort accroissement de la délinquance sous son mandat (vols à l'arraché, cambriolages, vente à la sauvette, dépôts sauvages au pied d'immeubles, stationnement inapproprié de trottinettes, jets de mégots, épanchements d'urine, trafics, etc.), Anne Hidalgo prend des mesures préventives en matière de sécurité : déploiements d'agents aux sorties des métros entre 23 h 30 et minuit, renforcement des équipes chargées de porter assistance aux sans-abris, plan de lutte contre les rixes (entre 2016 et 2019, 225 bagarres sont comptabilisées par les services de la ville, avec huit morts)[187].
À plusieurs reprises, Anne Hidalgo exprime son opposition[188] à la création d'une police municipale à Paris, qu'elle considère alors comme inappropriée aux spécificités d'une ville-capitale et très coûteuse[189]. Mais en , Anne Hidalgo annonce que la Ville va mener un audit sur l'opportunité de créer une police municipale[190]. En , elle annonce son intention de doter Paris dès 2020 d'une police municipale sans arme à feu qui fonctionnerait 24 heures sur24[191] - [192]. Néanmoins, celle-ci ne peut voir le jour avant les municipales de 2020, l'Assemblée nationale ayant rejeté en novembre 2019 un amendement destiné à la créer[193]. Le projet est relancé à l'automne 2020 par l'intermédiaire de la proposition de loi relative à la sécurité globale, le texte de loi devant être adopté d'ici l'été 2021 pour former un service devant compter 5 000 agents formés par la Ville de Paris dans une école de la police municipale[194]. Malgré l'opposition de sociétés de journalistes, d'organismes publics nationaux et internationaux et d'associations de défense des libertés publiques contre ce texte de loi[195] - [196] - [197], Anne Hidalgo pense que le texte est justifié car, selon elle, « il faut protéger les policiers qui sont là pour nous protéger ». Elle estime toutefois que le texte mériterait d'être examiné par le Conseil constitutionnel[198].
Métropole du Grand Paris
Après le rejet des dispositions proposées au Sénat, elle propose avec Claude Bartolone, Jean-Paul Huchon et une quarantaine d'élus socialistes d'Île-de-France de créer la métropole du Grand Paris en tant qu'intercommunalité avec des compétences exclusives du logement, de l'hébergement des sans-abris, de la lutte contre la pollution et de la transition énergétique sur le périmètre des communes de Paris, des Hauts-de-Seine, du Val-de-Marne et de la Seine-Saint-Denis[199].
Le , elle est élue première vice-présidente de la métropole du Grand Paris[200], déléguée aux relations internationales et aux grands événements[201].
Anne Hidalgo est favorable au maintien de la métropole du Grand Paris, tandis que Valérie Pécresse souhaite sa suppression et le transfert de ses compétences à la région Île-de-France[202].
Méthode de gestion et divisions de sa majorité
Des tensions s'expriment au sein de la majorité de gauche parisienne dès 2014[203], en particulier entre Anne Hidalgo et Myriam El Khomri quand celle-ci entre au gouvernement[203] - [204].
En 2017, elle doit faire face à l'arrivée de La République en marche (LREM) d'Emmanuel Macron sur la scène politique parisienne. LREM remporte la majorité des sièges aux élections législatives à Paris, tandis que deux de ses adjoints — Mao Peninou (propreté) et Jean-Louis Missika (urbanisme) — apportent leur soutien au président Macron et que son ancien adjoint Julien Bargeton est élu sénateur sous l'étiquette LREM, affichant par ailleurs son souhait de créer un groupe distinct au Conseil de Paris. Début octobre, alors que ses trois adjoints communistes ont menacé de démissionner si des « marcheurs » intégraient son équipe, elle procède à un remaniement de son équipe d'adjoints, en nommant six nouveaux. Restant membre du PS mais se positionnant à l'écart de la vie du parti, elle vante sa capacité à rassembler, sa majorité municipale continuant à aller des communistes au centre gauche[205].
Alors qu'elle prônait au début de son mandat une gestion collégiale de la ville, elle devient au fil des années plus autoritaire et se montre réticente envers les réserves exprimées pour son équipe municipale[81] - [206]. Un sondage IFOP réalisé à la fin de l'année 2017 indique que 70 % des Parisiens considèrent qu'elle prend ses décisions sans concertation et que 57 % d'entre eux la jugent « sectaire[207] ». En , son premier adjoint, Bruno Julliard, démissionne en invoquant l'« inconstance » et la « gestion inefficace et solitaire » de la maire[203] - [208]. Celle-ci le fait remplacer par le socialiste Emmanuel Grégoire, ancien directeur de cabinet de Bertrand Delanoë et de Jean-Marc Ayrault[209] ; elle rejette ainsi le plaidoyer de son ancien adjoint pour un rapprochement avec LREM[203]. Dans les mois qui suivent, Anne Hidalgo se met en retrait sur le plan médiatique[81].
En septembre puis , alors qu'Europe Écologie Les Verts mène une liste autonome, elle reçoit le soutien des plusieurs élus d'EÉLV, comme son adjointe Célia Blauel[210], le sénateur Bernard Jomier, Christophe Najdovski[211], tête de liste d'EÉLV aux élections municipales de 2014, et deux autres élus du 19e arrondissement[212].
Lors de la première réunion du Conseil de Paris suivant sa réélection en 2020, son adjoint chargé de la culture, Christophe Girard, annonce sa démission à la suite d'une campagne l'accusant d'avoir soutenu l’écrivain pédophile Gabriel Matzneff, alors qu’Anne Hidalgo lui maintient sa confiance, s’opposant ainsi à des féministes et à ses alliés d’EÉLV[213] - [214]. À cette occasion, des tensions apparaissent au sein de la majorité municipale : Anne Hidalgo dénonce une « hystérie militante » et demande des « excuses » à ses alliés écologistes ; elle dépose également plainte pour « graves injures publiques » contre la mairie lors de la manifestation visant à obtenir la démission de son adjoint[215] - [216] - [217]. Elle prend cependant ses distances avec Christophe Girard lorsque le parquet de Paris, le , ouvre concernant ce dernier une enquête préliminaire du chef de « viol par personne ayant autorité »[218] - [219].
Au début de l’année 2021, ses relations avec les groupes EÉLV et Génération.s se tendent à nouveau en raison du déploiement de la 5G dans la capitale et de son souhait de donner le nom de Claude Goasguen, ancien député-maire du 16e arrondissement, à une place de cet arrondissement. Anne Hidalgo surmonte cette opposition en obtenant les voix de la droite au Conseil de Paris[220].
Questions LGBT et PMA
Durant son mandat, alors qu'elle est accusée par les milieux conservateurs d'entretenir un « lobby LGBT » au sein même de la mairie[221], Anne Hidalgo estime avoir « gagné une bataille culturelle et politique » et considère que la capitale est « totalement LGBT-friendly ». Elle renomme plusieurs places et rues du nom de personnalités LGBT[222]. En 2018, plusieurs carrefours du quartier du Marais sont ornés de passages piétons temporaires aux couleurs du drapeau LGBT ; à la suite de la dégradation de l'un d'entre eux, avec des insultes homophobes, Anne Hidalgo saisit le procureur de la République et annonce que les ornements urbains dégradés et recouverts d'insultes homophobes seront définitifs[223] - [224].
En 2017, alors que Paris est concurrencée sur le marché du tourisme LGBT à l'international, la mairie propose notamment de sanctuariser la date de la marche des fiertés et de créer un label friendly pour les commerces et hôtels[225] - [226]. Alors que Paris connaît une recrudescence des agressions homophobes, Anne Hidalgo annonce en 2018 un plan prévoyant notamment la formation du personnel d'accueil des administrations parisiennes à l'accompagnement des personnes transgenres. Pour permettre aux associations de moderniser leurs locaux et d'embaucher des permanents, la collectivité prévoit aussi d'augmenter les aides de 100 000 euros (soit 8 % selon le calcul des associations)[227].
Anne Hidalgo soutient le le retrait par deux régies publicitaires des affiches « la société progressera à condition de respecter la paternité » et « la société progressera à condition de respecter la maternité » de l'association Alliance VITA à quelques jours de l'ouverture des débats sur la révision des lois sur la bioéthique au Sénat. La justice, saisie en référé par l'association, enjoint Mediatransports de reprendre immédiatement l'affichage[228]. Anne Hidalgo déplore la décision de justice et encourage la régie publicitaire à user de « toutes les voies de droit possibles » pour que soit mis définitivement fin à cette campagne[229].
Évolution de sa popularité
En , testée pour la première fois dans le baromètre Elabe/Les Échos, elle arrive en tête chez les sympathisants de gauche avec 67 % d'opinions positives contre 15 % d'opinions négatives[230].
Mais elle doit faire face à la multiplication des polémiques et à la contestation croissante de son action[231] - [232]. Sa politique est ainsi l'objet de critiques récurrentes en ce qui concerne les transports (piétonisation des voies sur berges, augmentation des pistes cyclables, embouteillages et pollution), la gestion de la crise migratoire, du harcèlement de rue, de la prolifération des rats ou encore de la politique du logement (achat d'immeubles transformés en logements sociaux aboutissant, selon ses détracteurs, à une hausse des prix et au départ des classes moyennes de la capitale)[233] - [234] - [235]. À partir de 2017, sa popularité s'érode de façon significative, y compris à gauche[236] - [237]. En , le baromètre Elabe/Les Échos indique qu'elle ne recueille plus que 32 % d'opinions positives à gauche et 18 % chez l'ensemble des Français[238]. Sa popularité est encore plus faible en Île-de-France (16 %)[239].
Au cours de l'année 2019, les intentions de vote en sa faveur pour les élections municipales de 2020 remontent et la possibilité qu'elle soit réélue est envisagée, alors qu'aucune personnalité ne semble en mesure de fédérer l'opposition à sa politique[240]. Tout en ayant indiqué qu'elle souhaite briguer un nouveau mandat, elle n'annonce pas officiellement sa candidature, ce qui constitue un frein à la campagne de ses adversaires[241] - [242]. En décembre 2019, bien qu'elle ne soit pas encore officiellement candidate, l'entourage d'Anne Hidalgo annonce que le climatologue Jean Jouzel va prendre la tête de son comité de soutien, en vue des élections municipales[243] - [244].
Élections municipales de 2020
Le , la maire socialiste sortante se déclare candidate à un deuxième mandat sous l'étiquette « Paris en commun »[245] - [246]. Elle est soutenue par le Parti socialiste, le Parti communiste français[247], Place publique[248] ainsi que par des élus EÉLV, à l'instar de Christophe Najdovski[249] ou de Célia Blauel[250]. Sa candidature est soutenue par l'urgentiste et ancien collaborateur de Charlie Hebdo Patrick Pelloux[251] et par la journaliste Audrey Pulvar, qui est candidate à ses côtés[252]. Elle se présente en deuxième position dans la liste « Anne Hidalgo - Paris en Commun et l'Écologie pour Paris » pour le 11e secteur (11e arrondissement) derrière François Vauglin[253].
Critiquée pour sa politique d'urbanisme, notamment pour avoir privilégié les pistes cyclables aux dépens de la voiture, elle propose de faire de Paris une ville « 100 % vélo », avec l'aménagement de nouvelles pistes, en gagnant sur les places de stationnement et la création de nouvelles liaisons entre la capitale et d'autres villes du Grand Paris[254]. Elle envisage également la création de « forêts urbaines » », sur les parvis de l'hôtel de ville, de la gare de Lyon ainsi que derrière l'opéra Garnier et la création de deux grands parcs, quartier Bercy-Charenton et dans le 15e arrondissement. Elle souhaite piétonniser le centre de Paris en limitant la circulation dans les quatre premiers arrondissements. Elle promet par ailleurs de rendre bio à 100 % les cantines et d'aménager deux grands potagers dans les bois de Vincennes et de Boulogne[255]. Elle souhaite transformer les portes de Paris en places, en commençant par la porte de la Chapelle, souvent qualifiée de « colline du crack », pour en faire « une entrée dans Paris digne de la place des Invalides ». Elle assure que le budget propreté de la ville sera porté de 500 millions à un milliard d'euros par an. Par ailleurs, la maire sortante souhaite augmenter la part du logement social à 25 %, le taux obligé par les lois SRU et ALUR (contre 22,6 % en 2020), faciliter la création de logements intermédiaires, et maintenir l'encadrement des loyers. Un référendum est selon elle souhaitable pour définir les conditions d'usage de la plateforme de locations d'appartement Airbnb, qu'elle accuse de priver les Parisiens de logements[255].
Lors du premier tour, qui se tient durant la pandémie de maladie à coronavirus et qui est marqué par une abstention record, les listes qu’elle conduit arrivent en tête avec 29,3 % sur l'ensemble de la capitale, devant celles de Rachida Dati (LR) et celles d’Agnès Buzyn (LREM)[256]. Lors du second tour, repoussé au à cause de la pandémie, ses listes l'emportent avec 48,5 % des voix, devant celles de Rachida Dati (34,3 %) et d’Agnès Buzyn (13 %)[257]. Cependant, dans le contexte du début de l'épidémie mondiale de Covid-19, l'abstention est massive (63,3 % contre 58 % dans le reste du pays) et elle devient la candidate à la mairie de Paris l'ayant emporté avec le plus faible pourcentage d'inscrits de l'histoire de la ville (moins de 20 %)[258], comme c'est le cas pour toutes les grandes villes de France.
Le , elle est réélue maire par le Conseil de Paris à 96 voix sur 163[259]. Elle décide alors de s'entourer de 37 adjoints — contre 21 au début de la précédente mandature et 27 à la fin de celle-ci — et de trois adjoints délégués. Alors qu’elle affirme que le budget qui leur sera alloué restera constant[258], la presse relève que la masse salariale de sa nouvelle équipe sous ce mandat sera plus élevée de 4,2 millions d’euros par rapport à son premier mandat[260] - [261].
Primaire socialiste de 2021
En 2020, en l’absence de candidat naturel du Parti socialiste, la presse commence à se faire l’écho d'une possible candidature d’Anne Hidalgo à l'élection présidentielle de 2022[262]. La maire de Paris dément cette éventualité, notamment durant la campagne municipale de 2020, promettant de se consacrer à son mandat local[263]. Le 25 juin 2020, face à plusieurs caméras, elle répond à un journaliste de l'équipe Quotidien qui lui demande si elle est candidate à l'élection présidentielle : « Surtout pas. Je considère qu'il y a un endroit où on peut agir aujourd'hui, qui est un endroit très stratégique, c'est celui des villes », ajoutant : « Vous pouvez archiver, vous verrez je suis quelqu'un de très clair »[264].
Cependant, au début de l’année 2021, elle crée la plateforme « Idées en commun » et effectue des déplacements en région pour se détacher de son image parisienne[265] - [266] - [267]. Le , elle officialise sa candidature à l’élection présidentielle de 2022 depuis Rouen[268]. Alors qu’elle se disait hostile à l’idée d'une élection primaire à gauche, estimant ce procédé inadapté en France[269], elle consent finalement à se présenter en à une primaire « fermée » (par opposition aux primaires « ouvertes » de 2011 et de 2017). À l’issue du vote des adhérents socialistes, elle est investie candidate avec 72,6 % des suffrages exprimés face au maire du Mans, Stéphane Le Foll, qui précise qu'il ne fera pas campagne pour elle en raison de divergences trop importantes[270].
Campagne présidentielle
Le 23 octobre 2021, en marge de la convention d'investiture du Parti socialiste et de son lancement de campagne à Lille, Anne Hidalgo dévoile les premières mesures de son programme présidentiel. Sur le plan économique et social, elle se prononce en faveur d'une revalorisation des salaires, notamment des enseignants — dont elle veut doubler le salaire en cinq ans[271] —, de l’euthanasie, de l'instauration d'une assurance-chômage universelle ainsi que d'une loi de programmation sociale dans l'objectif d'atteindre l'égalité salariale totale entre les femmes et les hommes d'ici la fin du quinquennat[272] - [273]. Elle promet également la suppression de la plateforme Parcoursup et le droit de vote à 16 ans. Au niveau environnemental, Anne Hidalgo vise la neutralité carbone à l'horizon 2050, en instaurant notamment un ISF climatique sur les ménages aisés émettant le plus de carbone. Elle est favorable à la sortie du nucléaire le plus rapidement possible, à condition que les énergies renouvelables, notamment le solaire et l'éolien, puissent assurer la demande d'énergie électrique[274]. À titre personnel, elle se dit favorable à l'abaissement de la vitesse sur les autoroutes[275], notamment au regard de la mortalité routière[276].
Le 8 décembre, face au morcèlement des intentions de vote à gauche et alors qu’elle ne parvient pas elle-même à dépasser la barre des 5 % dans les sondages, Anne Hidalgo propose de participer à une primaire, qui vise à désigner un candidat unique de la gauche pour la présidentielle[277]. L'invitation est aussitôt déclinée par l'ensemble de la gauche[278] - [279]. Elle assure alors sa participation à la « primaire populaire », prévue en [280]. Au PS, ses proches la poussent à y participer, même si Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon n’y sont pas. Un appel à « se mobiliser de façon tactique afin de [la] protéger » est lancé début janvier par le courant majoritaire au bureau national du Parti socialiste[281] - [282]. D’autres conseillent à Anne Hidalgo de se retirer au vu du nombre de militants déçus par sa campagne et de ses 3,5 % en moyenne dans les sondages[283] - [281]. À la primaire populaire elle arrive en cinquième position[284] avec une mention « passable + »[285].
Jean-Luc Mélenchon, candidat de La France insoumise, est l'une de ses principales cibles lors de sa campagne présidentielle. En effet, Anne Hidalgo estime que le député des Bouches-du-Rhône serait « complaisant avec les dictateurs » dont Nicolas Maduro, Bachar el-Assad et Vladimir Poutine, représenterait « la gauche protestataire » et adhérerait au « populisme et la démagogie ». De plus, elle l'accuse de tourner le dos « aux droits de l’Homme, à l’État de droit, à la laïcité, à l’Union européenne »[286] - [287]. Pour Alexis Delafontaine, journaliste à Europe 1, Anne Hidalgo cherche ainsi à discréditer Jean-Luc Mélenchon aux yeux des électeurs de gauche dans l'espoir de sauver le Parti socialiste du risque de faillite en cas de score en dessous de 5 %[288]. Fin , elle reçoit le soutien de l'ancien président socialiste François Hollande[289] puis de l'ancien Premier ministre Lionel Jospin[290].
Le 10 avril 2022, lors du premier tour de l'élection présidentielle, elle obtient 1,7 % des suffrages exprimés, ce qui constitue le pire score de l'histoire de son parti à un scrutin présidentiel[291] - [292]. Ce résultat est trois fois moindre que celui, déjà très bas, de Benoît Hamon en 2017 (6,36 %)[293]. La maire de Paris recueille 22 936 voix dans la capitale, soit 2,17 % des suffrages[294].
Prises de position hors de l'exercice de ses mandats
Élections présidentielles et législatives
Lors de la primaire présidentielle socialiste française de 2006, Anne Hidalgo signe un appel contre la candidature de Ségolène Royal[295] - [296] et appelle à voter pour Dominique Strauss-Kahn[297]. Au congrès de Reims de 2008, elle soutient la motion présentée par Bertrand Delanoë[297].
Lors de la primaire citoyenne de 2011 devant désigner le candidat à l'élection présidentielle de 2012, Anne Hidalgo prend position pour Martine Aubry et devient sa porte-parole[298]. Elle critique cependant l'accord national passé entre le PS et EÉLV attribuant la 6e circonscription de Paris à Cécile Duflot. Les médias indiquent qu'elle aurait craint une candidature de celle-ci à la mairie de Paris en 2014[299]. Le bureau fédéral du PS de Paris, présidé par Rémi Féraud, adopte une motion appelant à une révision de cet accord[300]. Elle publie un communiqué avec Bertrand Delanoë afin de dénoncer le « parachutage »[301].
Pour la primaire citoyenne de 2017, elle soutient Vincent Peillon, dont elle est membre du comité politique de campagne[302] - [303]. Après l'élimination de celui-ci dès le premier tour de la primaire, elle refuse de se prononcer entre Manuel Valls et Benoît Hamon, déclarant : « Benoît Hamon est quelqu'un que j'aime beaucoup. J'apprécie le courage avec lequel il a entrepris de relever le défi climatique. Mais il a un positionnement politique qui n'est pas le mien. Je n'ai jamais été à la gauche du parti[304] ». Lors de l'élection présidentielle, elle soutient Benoît Hamon au premier tour puis appelle à voter pour Emmanuel Macron au second[305].
À la suite de sa défaite à l'élection présidentielle de 2022, elle s'oppose à la coalition entre le PS et les autres forces de la NUPES pour les législatives de juin, aux côtés notamment de Carole Delga, de François Hollande et de Bernard Cazeneuve. Elle incarne alors la ligne social-démocrate modérée à l'intérieur du parti[306].
Féminisme
Féministe, elle a une opinion proche du prohibitionnisme au sujet de la prostitution[307] - [65].
En , au cours d'une émission télévisée, elle déclare avoir « de la bienveillance pour les Femen » et les trouver « émouvantes ». À la suite de nouvelles actions des Femen largement dénoncées par la classe politique[308], et dans le contexte des élections municipales de 2014 à Paris, elle relativise ses propos par la voix de son directeur de campagne. Le site d'information Le Lab relève néanmoins que « le jour de l'enregistrement de cette émission, les Femen avaient déjà ouvert leur « centre d'entrainement » à Paris et multiplié les actions seins nus, aussi bien pour accueillir Marine Le Pen en Bretagne que dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, en février 2013 »[309].
En mai 2017, elle déclenche une polémique[310] en demandant l'interdiction d'un festival afro-féministe devant se tenir dans un local de la mairie de Paris. Ce dernier comprenait des réunions non-mixtes en partie réservées aux femmes noires[311]. Les organisateurs préciseront par la suite que les ateliers non-mixtes n'avaient pas lieu dans des locaux municipaux mais dans un lieu privé, loué par l'association. Quelques jours plus tard, Anne Hidalgo annonce avoir trouvé une « solution » pour la tenue du festival[312] - [313].
Salaire du patronat
En , Anne Hidalgo est l'une des signataires d'un « appel des 40 au CAC40 » qui demande à légiférer sur le salaire du patronat[314].
Droits d'auteur
Le , dans le cadre des débats sur la loi relative au droit d'auteur et aux droits voisins dans la société de l'information (loi « DADVSI »), elle prend position contre les amendements du groupe socialiste instaurant la « licence globale » pour le téléchargement. Le 26 décembre, elle signe, avec l'adjoint au maire de Paris chargé de la Culture, Christophe Girard, un point de vue dans le journal Le Monde, où elle défend sa position au nom de la diversité culturelle qui serait menacée par la « licence globale ». Cette position sera reprise par François Hollande, premier secrétaire du parti socialiste, et par le groupe socialiste au Sénat, mais pas par le groupe socialiste à l'Assemblée nationale.
Le , elle présente avec la section culture du Parti socialiste un rapport réalisé par Franck Laroze[315], Pour une solution équitable[316], rejetant autant les DRM (Digital Rights Management) que la « licence globale ». Les instances dirigeantes du PS préféreront finalement défendre à l'Assemblée nationale l'option de la licence globale prônée par les députés Patrick Bloche, Didier Mathus et Christian Paul.
Elle conteste en 2007 la position de Ségolène Royal sur la licence globale, un mode de rémunération des auteurs d'œuvres disponibles sur Internet par le biais d'un forfait payé par les internautes, estimant que ce n’est pas « la solution »[20].
Union européenne
Anne Hidalgo s'engage pour le « oui » au traité établissant une constitution pour l'Europe dans le cadre du référendum de 2005[317]. En 2018, elle attaque la Commission européenne avec les villes de Madrid et de Bruxelles afin de faire annuler un règlement européen sur les normes d'émission de gaz polluants[318].
Outre-mer
Anne Hidalgo souhaite que les frais de santé engendrés à la suite d'un empoisonnement au chlordécone soient intégralement remboursés par la Sécurité sociale[319].
Elle souhaite également lancer un grand développement de l'énergie renouvelable en Outre-mer, et y encourager l'agriculture locale afin de garantir à ces territoires une souveraineté alimentaire[319].
Arménie
Anne Hidalgo montre régulièrement son soutien à l'Arménie[320] - [321]. En 2022, elle s'y rend pour soutenir des projets humanitaires à Goris dans le contexte de la guerre du Haut-Karabagh. À cette occasion, elle est photographiée aux côtés de l'ONG controversée SOS Chrétiens d'Orient[322] - [323].
Condamnations judiciaires pour diffamation
Le , elle est condamnée à 500 euros d'amende avec sursis et un euro de dommages et intérêts pour avoir diffamé l'architecte Jean-François Cabestan[324]. La cour d'appel de Paris confirme le sa condamnation en reprochant à Anne Hidalgo d'avoir affirmé que Jean-François Cabestan avait utilisé des documents municipaux « à des fins personnelles pour un colloque »[325].
Le le tribunal correctionnel de Paris condamne Anne Hidalgo, en raison de ses propos selon lesquels le Front national aurait « soutenu pendant la guerre la collaboration avec les nazis », à une peine avec sursis de 500 euros d'amende pour diffamation, ainsi qu'un euro de dommages et intérêts et 2 000 euros pour les frais de justice[326].
Synthèse des résultats électoraux
Primaire présidentielle
Élections législatives
Année | Parti | Circonscription | 1er tour | 2d tour | Issue | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
% | Rang | % | Rang | |||||
[328] | PS | 12e de Paris | 29,62 | 2e | Battue | |||
[329] | 13e de Paris | 28,21 | 43,26 | 2e |
Élections régionales
Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où elle est tête de liste.
Élections municipales
Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où elle est tête de liste.
Année | Liste | Commune | 1er tour | 2d tour | Sièges obtenus | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
% | Rang | % | Rang | CA | CP | MGP | ||||
2001[332] | PS-PCF-PRG-MDC | Paris 15e | 27,23 | 1re | 41,12 | 2e | 7 / 34 |
3 / 17 |
||
2008[333] | 35,87 | 47,35 | 8 / 34 |
4 / 17 | ||||||
2014[334] | PS-PCF-PRG-GU | 29,10 | 2e | 36,62 | 6 / 36 |
3 / 18 | ||||
Ville de Paris | 34,40 | 53,33 | 1re | 194 / 364 |
91 / 163 | |||||
2020[335] | PS-PCF-G·s-PP-ND-GRS | 29,33 | 1re | 48,49 | 186 / 340 |
96 / 163 |
36 / 60 |
Distinctions
Françaises
- Chevalière de la Légion d'honneur (2012)[336].
- Officière de l'ordre national du Mérite (nommée directement officier, 2016)[337].
Étrangères
- Grand-croix de l'ordre du Mérite civil (Espagne, 2015)[338].
- Commandeur de l'ordre d'Isabelle la Catholique (Espagne, 2010)[339] - [340].
- Ruban d'or et collier d'argent de l'ordre du Soleil levant (Japon, 2021)[341].
- Grand-officière de l'ordre national du Lion (Sénégal, 2016)[342] - [343].
- Commandeur de l'ordre royal de l'Étoile polaire (Suède, 2014)[344].
Hommage
- En 2014, elle est désignée « personnalité de l'année » par l'édition espagnole du magazine Vanity Fair[345].
Cinématographie
Elle apparaît en 2022 dans le film Notre-Dame brûle, où elle joue son propre rôle de maire de Paris.
Publications
- coécrit avec Jean-Bernard Senon (préf. Bertrand Delanoë), Une femme dans l'arène, Éditions du Rocher, (ISBN 2-2680-5961-8).
- coécrit avec Jean-Bernard Senon, Travail au bord de la crise de nerfs, Flammarion, (ISBN 2-0812-4522-1).
- Mon combat pour Paris : quand la ville ose, Flammarion, , 267 p. (ISBN 978-2-08-127769-4).
- en collaboration avec Antoine Leiris, Respirer, Éditions de l'Observatoire, , 83 p. (ISBN 979-10-329-0351-3).
- en collaboration avec Antoine Leiris, Le Lieu des possibles, Éditions de l'Observatoire, , 143 p. (ISBN 979-10-329-0670-5).
- Une femme française, Éditions de l'Observatoire, (ISBN 1-0329-2051-3).
Engagement
Anne Hidalgo est membre du comité d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD).
Notes et références
Notes
- Déléguée aux relations internationales et aux grands événements.
- Déléguée à l'égalité femme-homme et au bureau des temps (2001-2008) puis à l'urbanisme et à l'architecture (2008-2014).
- « Anne Hidalgo », sur Gala (magazine) (consulté le ).
Références
- « Anne Hidalgo - La Parisienne », Le Figaro Magazine, semaine du 7 mars 2014, page 27.
- (en) Umberto Bacchi, « Who is Anne Hidalgo, the First Female Mayor of Paris? », International Business Times UK, (lire en ligne, consulté le ).
- Marie-Ève Malouines, Paris de femmes, Fayard, , p. 41.
- « Anne Hidalgo, les secrets d'une personnalité clivante », sur lejdd.fr (consulté le ).
- « Le jour où je suis devenue française », sur Paris Match, (consulté le ).
- « À Cadix, Hidalgo soigne son image en pensant à 2014 », sur Le Figaro, (consulté le )
- « Valls, Hidalgo : la France à l'heure des Espagnols », sur nouvelobs.com (consulté le )
- Émilie Cabot, « Exil depuis l'Espagne, pauvreté, arrivée en France… Anne Hidalgo raconte son histoire familiale », sur Paris-Match,
- « Biographie Anne Hidalgo », sur linternaute.com (consulté le ).
- « Élections 2022 - Entretien avec Mme Anne Hidalgo » (consulté le )
- Pascal Mateo, Valérie Peiffer, « Les candidats en aparté », sur Le Point, (consulté le )
- Stéphanie Fefeu, « Anne Hidalgo, maire de Paris et première vice-présidente de la métropole du Grand Paris : Anne Hidalgo devient la première femme maire de Paris le 5 avril 2014, succédant à Bertrand Delanoë », Lemoniteur.fr, 10/11/2016 mis à jour le 12/1/2017 (lire en ligne, consulté le ), sur Web Archive.
- Arrêté du 27 janvier 2011 portant admission à la retraite (inspection du travail), sur Légifrance
- « Anne Hidalgo : Biographie et articles – Le Point », sur Le Point.fr (consulté le )
- « Arrêté du 26 août 1997 portant nomination au cabinet du ministre », sur legifrance.gouv.fr (consulté le )
- Baudouin Eschapasse, « L'affaire qui empoisonne Anne Hidalgo », sur lepoint.fr, (consulté le ).
- Virginie Le Guay, « Anne Hidalgo, une Parisienne à Manhattan », Paris Match, semaine du 5 au 12 juin 2014, p. 100 (lire en ligne).
- Louise Beliaeff, « Anne Hidalgo : qui sont Matthieu, Elsa et Arthur, ses 3 enfants ? », sur Femme actuelle, .
- « Anne Hidalgo », sur Paris.fr (consulté le ).
- Jean-François Arnaud, « La démocratie participative ne fait pas de cadeaux aux droits d'auteur sur le Web », sur Le Figaro, (consulté le )
- « Delanoë poignardé : enquête », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
- « Toulouse. Anne Hidalgo ne dit pas non », sur ladepeche.fr (consulté le )
- « La nouvelle vie d'Anne Hidalgo », Le Parisien, (lire en ligne).
- « Conseil d'administration », sur apur.org, (consulté le )
- « Anne Hidalgo aurait eu un emploi fictif et touché 100 000 euros en 26 mois », sur Challenges, (consulté le )
- « Accusation d'emploi fictif : Capital répond au démenti et à la plainte d'Anne Hidalgo », sur Le HuffPost, (consulté le )
- « Résultats des élections régionales 2004 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Les résultats des élections régionales à Paris »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Paris.fr, .
- « À Paris, la victoire « spectaculaire » de la gauche emmenée par Anne Hidalgo »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Le Parisien, (consulté le ).
- « Élu président du CRIPS », sur romero-blog.fr (consulté le )
- « Conseil régional : Anne Hidalgo cède sa place… à une élue UMP », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- « Sans surprise, Anne Hidalgo se lance dans la course à la succession de Delanoë », sur L'Obs, (consulté le )
- « Anne Hidalgo officiellement investie par les militants PS pour les municipales à Paris », sur Franceinfo, (consulté le )
- Elsa Fouillac, « Municipales à Paris : Pascal Cherki sera porte-parole d'Anne Hidalgo », Le Parisien, (lire en ligne).
- « 2014 : Anne Hidalgo devient la première femme maire de Paris », Le Monde, (lire en ligne).
- « Résultats municipales 2014 à Paris 15e arrondissement : Anne Hidalgo (PS) perd face à l'UMP », sur RTL.fr (consulté le ).
- « Philippe Goujon UMP tombeur d'Hidalgo », Le Parisien, (lire en ligne).
- « Les présidents de Conseils départementaux », Assemblée des départements de France, (consulté le ), sur Wikiwix.
- « Seulement huit femmes parmi les 98 nouveaux présidents de conseils départementaux », sur Franceinfo, (consulté le )
- Mairie de Paris : la dette continue de déraper, capital.fr, 7/06/2017
- JO 2024 : Les chiffres explosifs qu'Anne Hidalgo cache au CIO, capital.fr, 12/05/2017.
- Barthélémy Philippe et Claude Jaillet, « 7,7 milliards d’euros : l’endettement stratosphérique de la Ville de Paris », sur capital.fr, (consulté le ).
- « Paris, City of », sur fitchratings.com, (consulté le )
- « S&P Global Ratings revised outlook on Paris to negative and affirmed at "AA" (Local Currency LT) credit rating », sur cbonds.com (consulté le )
- « Paris, 3e ville la mieux gérée au monde selon le JLL City research center », lejournaldugrandparis.fr, (consulté le ).
- La Cour des comptes dénonce les artifices comptables de la mairie de Paris, lesechos.fr, 19 mai 2016.
- Paris : la Ville répète son astuce budgétaire, latribune.fr, 8/12/2016.
- Hidalgo : les aventures de Calamity Anne, lepoint.fr, 7 janvier 2015.
- Surtaxe sur les résidences secondaires : ce n’est pas fini !, lefigaro.fr, 20 octobre 2015.
- « La mairie de Paris pour une hausse de la taxe résidence secondaire », sur immobilier.lefigaro.fr, .
- +180 % pour le stationnement à Paris : cette mesure d'Anne Hidalgo est suicidaire, leplus.nouvelobs.com, 5 janvier 2015.
- « Délibération du conseil de Paris novembre 2015 ».
- Paris : comment Hidalgo veut boucler son budget, lesechos.fr, 13 octobre 2015.
- « Accord définitif du Parlement à la réforme du statut de Paris : Le texte prévoit la fusion des quatre premiers arrondissements de la capitale, ainsi que la création, au plan national, de sept nouvelles métropoles », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- Jean-Christophe Chanut, Anne Hidalgo promet un budget participatif aux Parisiens, latribune.fr, 10 mars 2014.
- Paris : le bilan en demi-teinte du budget participatif, lesechos.fr, 16/08/2016.
- Luc Lenoir, Les dessous opaques du budget participatif d’Anne Hidalgo à Paris, lefigaro.fr, 1er octobre 2019.
- Laurent Thévenin, Impôts : Anne Hidalgo veut augmenter de plus de 50 % la taxe foncière à Paris, lesechos.fr, 7 novembre 2022.
- François Delétraz, Anne Hidalgo, la faillite annoncée, lefigaro.fr, 25 novembre 2022
- Élodie Falco, Système « de Ponzi » à la mairie de Paris : Anne Hidalgo annonce poursuivre en diffamation Gabriel Attal, lejdd.fr, 23 novembre 2022
- Max Armanet, « Anne Hidalgo : « Les villes ont des solutions concrètes pour sauver le climat » », sur latribune.fr, (consulté le ).
- Sébastien Dubos, « Climat : l'accord historique de Paris, l'émotion de Fabius », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
- « L’Accord de Paris », sur France ONU (consulté le )
- « Anne Hidalgo élue présidente du C40 », sur latribune.fr, 8 août 2016. (consulté le ).
- Nicolas Cori, « Hidalgo, du coq à l’Anne » , sur Les Jours, (consulté le )
- Déborah Paquet, « Anne Hidalgo réélue présidente de C40 Cities », sur lejdd.fr, (consulté le )
- Ghislain de Violet, « Les maires en première ligne pour le climat », Paris Match, semaine du 26 octobre au 1er novembre 2017, page 37.
- « Les 50 Français les plus influents du monde », Vanity Fair no 53, décembre 2017, page 97.
- Bertrand Gréco, « A Paris, dix hectares de ville transformés en cultures agricoles », sur lejdd.fr, (consulté le ).
- « Parisculteurs S.2 | Sites et Lauréats | Parisculteurs / Appel à Projets », sur parisculteurs.paris (consulté le )
- « Les Premiers signataires | Pacte Finance Climat », sur climat-2020.eu (consulté le ).
- Agence France Presse, « Anne Hidalgo annonce la création de « forêts urbaines » à Paris », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Paris en tête dans la lutte contre la pollution de l'air due aux transports, d'après Greenpeace, le RAC et l'Unicef », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- « Paris : Hidalgo présente son plan antipollution », sur lefigaro.fr, .
- Bertrand Gréco, « Oui, il y a moins de voitures dans Paris », sur lejdd.fr, (consulté le ).
- « Voies sur berge à Paris: lettre ouverte de 168 maires d'Ile-de-France en colère », sur lexpress.fr, (consulté le ).
- « Comité régional de suivi et d’évaluation des impacts de la piétonisation des voies sur berges rive droite à Paris, 3e rapport d’étape », sur iau-idf.fr, (consulté le ).
- « Qualité de l’air le long du trafic à Paris et en petite Couronne, Bulletin de décembre 2016 », sur airparif.asso.fr, (consulté le ).
- « Paris : le tribunal administratif annule la fermeture des voies sur berge rive droite », France Inter, (lire en ligne, consulté le ).
- « Voies sur berge : Le Tribunal administratif de Paris annule la fermeture à la circulation des voies sur les berges de la rive droite de la Seine », sur paris.tribunal-administratif.fr (consulté le ).
- « Anne Hidalgo, maire à tout prix (partie 2) », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- Christine Henry, « Camouflets à répétition pour Anne Hidalgo », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- Denis Cosnard, « Paris : de nouveaux services d’autopartage viennent à la rescousse d’Anne Hidalgo », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Voies sur berges : la justice donne raison à Anne Hidalgo », sur latribune.fr, (consulté le ).
- « A Paris, « remiser les voitures, c’est du bon sens ! » », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- Lisa Melia, « 800 Franciliens manifestent pour les berges piétonnes », France Bleu Paris, (lire en ligne, consulté le ).
- « Piétonnisation des voies sur berge : l'appel des 100 », Le Journal du dimanche, (lire en ligne, consulté le ).
- « Piétonnisation des voies sur berges : un nouvel arrêté signé par Hidalgo », sur lepoint.fr, (consulté le ).
- « Paris : la piétonnisation des voies sur berges validée par la justice », sur lemoniteur.fr, (consulté le ).
- Angélique Négroni, « Pollution à Paris : découvrez le décevant bilan d'Hidalgo en cartes », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- « La maire de Paris, Anne Hidalgo, veut piétonniser le centre de la capitale », francetvinfo.fr, (consulté le ).
- « Les villes pressées de confier la verbalisation du stationnement au privé », sur bfmbusiness.bfmtv.com, (consulté le ).
- « Paris : une société privée a inventé de faux contrôles de stationnement pour gonfler ses chiffres », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- Bertrand, « À Paris, un troisième tronçon pour le tram T3 », sur liberation.fr, (consulté le ).
- Jean-Gabriel Bontinck et Jila Varoquier, « Bus en Ile-de-France : le grand chambardement », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- Bertrand, « Le nouveau plan des bus parisiens dévoilé », sur iledefrance.fr, (consulté le ).
- « Paris : Hidalgo réfléchit à la gratuité des transports en commun », lesechos.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Paris : Anne Hidalgo renonce à la gratuité universelle des transports en commun », sur lesechos.fr, (consulté le ).
- « Paris vote la gratuité des transports en commun pour les enfants et du Vélib’ pour les jeunes », francetvinfo.fr, (consulté le ).
- « À Paris, Anne Hidalgo ouvre un nouveau front contre les transports collectifs », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- François Delétraz, « Anne Hidalgo, la faillite annoncée », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- Olivier Razemon, « « Les vélos ralentissent les bus. » Vraiment? », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- Jean-Gabriel Bontinck et Sébastian Compagnon, « Paris : dans la galère des bus ralentis par les travaux », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- Laura Mousset, « Paris accélère sa révolution du vélo », sur france24.com, (consulté le ).
- « Découvrez le nouveau Vélib', bleu pour l'électrique, vert pour le mécanique », Le Huffington Post, (lire en ligne, consulté le ).
- « Retards, bugs en série... Les raisons d'un fiasco du nouveau Vélib' », sur 20minutes.fr (consulté le ).
- « Paris : le fiasco du nouveau Vélib' », Franceinfo, (lire en ligne, consulté le ).
- Jean-Gabriel Bontinck, « Vélib’ : le grand fiasco », Le Parisien, 2018-04-24c (lire en ligne, consulté le ).
- « Fiasco des nouveaux Velib’ : un piège politique pour Anne Hidalgo », L'Opinion, (lire en ligne, consulté le ).
- Jean-Yves Guérin, Comment Anne Hidalgo a fait dérailler le Vélib' à Paris, lefigaro.fr, 21 mars 2018.
- « Nouveaux Vélib' : la Ville de Paris reprend en main l'installation des vélos », France 3, (lire en ligne, consulté le ).
- « La mairie de Paris demande un plan d’urgence pour les nouveaux Vélib », sur 20minutes.fr (consulté le ).
- Pierre Breteau, « Pourquoi le service de Vélib est en surchauffe à Paris », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- Paris : lancement d'une vaste opération propreté, francetvinfo.fr, 13 mars 2017.
- Propreté de Paris : Anne Hidalgo prend de nouvelles mesures, paris.fr, 13 mars 2017.
- Eric Hacquemand, « Anne Hidalgo : opération reconquête des cœurs », Paris Match, (lire en ligne).
- « Les rats sont entrés dans Paris », Le Parisien, .
- « Voies sur berges, Vélib', rats… A Paris, les galères s'accumulent pour Anne Hidalgo », sur Francetvinfo.fr, .
- Fabien Magnenou, « Les rats sont-ils en train de grignoter peu à peu Paris ? », sur Francetvinfo.fr, Franceinfo, .
- Geoffroy Clavel, « Anne Hidalgo réagit à la vidéo virale sur les rats dans une poubelle parisienne », Le Huffington Post, (lire en ligne).
- Floréal Hernandez, « Une étude à 220.000 euros pour en conclure que Paris est sale », 20 minutes, (lire en ligne, consulté le ).
- Antoine Garbay, « Hidalgo a dépensé 224.580 euros pour un rapport de 14 pages sur la propreté à Paris », Le Figaro, (lire en ligne).
- (en) Kim Willsher, Paris, city of romance, rues new image as the dirty man of Europe, theguardian.com, 22 septembre 2019.
- Paris serait l'une des villes les plus sales d'Europe selon “The Guardian”, lesinrocks.com, 23 septembre 2019.
- « Paris, ville poubelle» : la capitale est-elle vraiment si sale ? », Le Parisien, (lire en ligne).
- Saleté à Paris: Hidalgo appelle les Parisiens à se prendre en charge, lefigaro.fr, 23 septembre 2019.
- « Paris : la place de la Nation… aux piétons ! », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- « Paris : la place Gambetta «réinventée» ne séduit pas les riverains », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- Nathalie Moutarde, « La tour Triangle dans un cercle infernal », Le Moniteur, no 5792, , p. 23 (ISSN 0026-9700).
- « Paris valide la construction de la tour Triangle », lepoint.fr, (consulté le ).
- Sybille Vincendon, « La tour Triangle résiste aux assauts de NKM », liberation.fr, (consulté le )
- Béatrice Jérôme, « Tour Triangle : la revanche d’Anne Hidalgo », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- Grégoire Allix, « La ZAC Bercy-Charenton et ses six gratte-ciel approuvés de justesse au Conseil de Paris », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Paris : modifications en vue pour le futur quartier Bercy-Charenton », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- « Toits de Paris: Hidalgo ne veut pas mettre la capitale "dans le formol" », 20minutes.fr, 9 février 2015.
- Violaine Morin, « Les défenseurs d’un « Paris d’antan » contre la modernisation des kiosques », Le Monde, (lire en ligne).
- Laurent Dandrieu, « Patrimoine : Hidalgo contre le Vieux Paris », valeursactuelles.com, 5 septembre 2014.
- « Polémique sur la démolition de La Samaritaine au cœur du Paris historique », nouvelobs.com, 10 avril 2014.
- « Réinventer Paris : un nouveau modèle pour fabriquer la ville ? », sur lemoniteur.fr, (consulté le ).
- Lucas Hoffet, « Les succès des concours d’architecture métropolitains », sur lenouveleconomiste.fr, (consulté le ).
- « Anne Hidalgo annonce la signature des permis de construire pour l’extension de Roland-Garros », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- Philippe Bonne, « Serres d’Auteuil, un jardin à défendre face à Roland-Garros », sur liberation.fr, (consulté le ).
- Éric Le Mitouard, « Roland-Garros : le court des serres est prêt pour le prochain tournoi », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- Pierre De Baudouin, « Roland-Garros : le court Simonne-Mathieu inauguré au milieu des serres d'Auteuil », francetvinfo.fr, (consulté le ).
- « Bois de Vincennes : ils manifestent contre le projet de baignade au lac Daumesnil », sur francebleu.fr, (consulté le ).
- « Après les Serres d'Auteuil, Hidalgo s'attaque au lac Daumesnil - La Tribune de l'Art », sur latribunedelart.com (consulté le ).
- « Paris: La mairie reporte le projet de baignade dans le lac Daumesnil », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
- Denis Cosnard, « Hidalgo plie devant les Verts dans l'est de Paris », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Anne Hidalgo, la maire de Paris, réclame une "amende record" de 12,5 millions d'euros contre Airbnb », francetvinfo.fr, (consulté le ).
- « La ville de Paris perd une nouvelle bataille judiciaire contre Airbnb », lavieimmo.com, (consulté le ).
- Tonino Serafini, « Immobilier : jusqu’où Paris flambera-t-il ? », Libération, (lire en ligne).
- « Comment Paris compte vendre des logements à partir de 2000 €/m² », sur Le Figaro, le 26/11/18, mis à jour le 12/12/18 (consulté le ).
- Romane Ganneval, « La ville de Paris promet des logements à prix cassé », sur La Croix, (consulté le ) : « Le recours au « bail réel solidaire », qui sépare la propriété du foncier et du bâti, doit permettre de diviser par deux voire trois le prix des logements. C’est ce qu’explique Ian Brossat, porte-parole du PCF, tête de liste aux Européennes et adjoint à la Mairie de Paris en charge du logement. ».
- « Sondage. Anne Hidalgo en danger pour sa réélection à Paris », sur liberation.fr, (consulté le ).
- « Paris candidate aux JO 2024 ? Hidalgo tempère l'enthousiasme de Hollande », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- « JO 2024 : Hidalgo donne son accord à une candidature de Paris », Le Monde, (lire en ligne).
- Laurent Louët, « Lapasset-Estanguet, un tandem gagnant au cœur de Paris 2024 », lefigaro.fr, (consulté le ).
- Claire Conruyt, « Le président du CSA nommé « pire défenseur de la langue française » », Le Figaro, (lire en ligne).
- « JO 2024: Champagne à Lima… «Une émotion extraordinaire» pour Estanguet… Revivez l'attribution des Jeux à Paris en direct », 20minutes.fr, (consulté le ).
- « L'Arena 2 sera construite Porte-de-la-Chapelle et non à Bercy », Le Monde, (lire en ligne).
- « Paris 2024 : la nouvelle Arena sera porte de la Chapelle », Le Parisien, (lire en ligne)
- Damien Dole, « Paris, cœur de cible du business de la NBA », Libération, (consulté le ).
- Julie Lassale, « Anne Hidalgo présente les nouveaux projets culturels de Paris », la-croix.com, (consulté le ).
- Marie-Anne Kleiber, « Nuit blanche, bibliothèques ouvertes le dimanche... les prochains projets culturels de Paris », lejdd.fr, (consulté le ).
- CNews Matin, « Festival afroféministe Nyansapo : une polémique pour rien ? », sur cnewsmatin.fr, (consulté le ).
- C. J., « Festival "interdit aux Blancs": Hidalgo trouve un compromis avec les organisateurs », sur bfmtv.com, (consulté le ).
- Frantz Durupt, « Aux origines de la polémique sur le festival afroféministe Nyansapo », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Faut-il faire l'éloge de Che Guevara? », sur Slate.fr, (consulté le ).
- « Anne Hidalgo critiquée pour son hommage à Che Guevara », Le Monde, (lire en ligne).
- « Musée Pinault : la Mairie de Paris acquiert la Bourse du commerce pour 86 millions d'euros », europe1.fr, (consulté le ).
- « Qui est Marcel Campion, le "roi des forains" qui menace de bloquer Paris ce lundi ? », LCI, (lire en ligne, consulté le ).
- « Marcel Campion : «Je serai tête de liste aux municipales dans le Ier arrondissement» », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- Claire Bommelaer, « Taxe sur la reconstruction de Notre-Dame: Anne Hidalgo provoque un tollé », sur lefigaro.fr, (consulté le )
- Didier Rykner, « Anne Hidalgo taxe Notre-Dame ! », sur latribunedelart.com, (consulté le )
- Eric Le Mitouard, « Chantier de Notre-Dame : la Ville de Paris va-t-elle vraiment réclamer une taxe de 25 millions d’euros ? », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- « Au nord de Paris, le projet de campus Condorcet prend forme - Projets », sur lemoniteur.fr (consulté le ).
- C.P., « Roms: «Paris ne peut pas être un campement géant», pour Anne Hidalgo », 20 minutes, (lire en ligne, consulté le ).
- Jean-Michel Normand, « Le paradoxe du bobo », Le Monde, , p.46-49 (lire en ligne).
- « Migrants. Anne Hidalgo : « On ment aux Français en disant que ce serait une crise passagère » », sur ouest-france.fr, .
- « À Paris, les migrants sont soumis à un nouvel accueil », sur ouest-france.fr, .
- Kim Hullot-Guiot, « Migrants: Hidalgo fait de la com et l'assume », Libération, (lire en ligne).
- « Evacuation des migrants : les 4 actes du bras de fer entre Hidalgo et le gouvernement », sur L'Obs (consulté le ).
- « Migrants à Paris : Collomb assume complètement d'embêter Hidalgo », sur RTL.fr (consulté le )
- « Paris : le campement du Millénaire enfin évacué », Le Parisien, (lire en ligne).
- « Paris : les 1 600 migrants du camp du Millénaire évacués ce mercredi matin », sur France Bleu, (consulté le ).
- « Campements de migrants : Anne Hidalgo appelle l'État à un "plan d'urgence" », L'Express, (lire en ligne).
- « Municipales à Paris : ce qu’a fait Anne Hidalgo depuis 2014 pour la sécurité », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- « Municipales : Hidalgo ne veut pas de police municipale à Paris », Europe 1, (lire en ligne, consulté le ).
- Anne Hidalgo, « Une police de quartier, cela veut dire, [Nathalie Kosciusko-Morizet] l'a dit, le premier pas vers une police municipale. Je suis contre (…) Je considère que Paris, parce qu'elle est la capitale de la France, a aussi des exigences en matière de sécurité différentes des autres grandes villes et donc je suis contre une police municipale qui d'ailleurs coûterait très cher », BFMTV, (lire en ligne, consulté le ).
- « Effectifs et compétences de la police : la Ville de Paris va faire un "audit de sécurité" », Europe 1, (lire en ligne, consulté le ).
- Denis Cosnard, « À Paris, une future police municipale sans armes à feu… pour le moment » », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- Jean-Michel Décugis, Marie-Anne Gairaud, Nicolas Maviel et Éric Pelletier, « Anne Hidalgo : «J’ai décidé de créer une police municipale à Paris» », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- « Municipales à Paris : ce qu’a fait Anne Hidalgo depuis 2014 pour la sécurité », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- Emmanuelle Hunzinger, « Paris aura bientôt une police municipale non armée », francetvinfo.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « « L’article 24 de la future loi “sécurité globale” menace la liberté d’informer », alertent des sociétés de journalistes », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Le conseil des droits de l’homme de l’ONU s’inquiète du contenu de la proposition de loi « pour une sécurité globale » », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- « Proposition de loi « Sécurité globale » : Amnesty International France alerte les parlementaires sur une proposition de loi dangereuse pour les libertés fondamentales », sur Amnesty France (consulté le )
- « Anne Hidalgo était l'invitée de Ruth Elkrief - 21/11 » (consulté le )
- « Hidalgo, Huchon, Bartolone tentent de sauver le Grand Paris », sur Le Journal du dimanche, (consulté le ).
- Laurent Terrade, « Métropole du Grand Paris : "Nous avons tout à construire" », Localtis Info, (lire en ligne).
- « Président et Bureau » sur metropolegrandparis.fr.
- « Le Président Macron veut revoir l’organisation du Grand Paris », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- Romain Lescurieux, « Après la démission de Bruno Julliard, qui reste-t-il sur le bateau Anne Hidalgo? », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
- Pauline De Saint-Rémy, « Législatives 2017 : tensions à Paris entre Anne Hidalgo et Myriam El Khomri », sur rtl.fr, (consulté le ).
- Tristan Quinault-Maupoil, « À mi-mandat, une difficile équation politique pour Hidalgo », Le Figaro, samedi 7 / dimanche 8 octobre 2017, p. 6.
- « Dans les coulisses du management autoritaire de la maire de Paris », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- Airy Routier, « Hidalgo jugée autoritaire et sectaire par un sondage », sur challenges.fr, (consulté le ).
- Béatrice Jérôme, « Bruno Julliard, premier adjoint à la maire de Paris, démissionne », Le Monde, (lire en ligne).
- Sébastien Tronche, « Emmanuel Grégoire, capital à la capitale », sur liberation.fr, (consulté le ).
- « Célia Blauel : «Le futur maire écolo de Paris c’est Anne Hidalgo» », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- Sophie de Ravinel et Sophie de Ravinel, « Christophe Najdovski: «Je m’engage auprès d’Anne Hidalgo» », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
- « Municipales : «Paris, capitale en transition écologique» », sur leparisien.fr, Le Monde, (consulté le ).
- « Accusé d'avoir soutenu Gabriel Matzeneff, Christophe Girard quitte son poste d'adjoint à la mairie de Paris », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- « Affaire Matzneff : Hidalgo maintient sa confiance à Girard », sur bfmtv.com, (consulté le ).
- « Démission de Christophe Girard : Anne Hidalgo réclame « des excuses » à ses partenaires écologistes », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
- « "On est dans l'hystérie militante" : Anne Hidalgo ne veut plus travailler avec deux élues du groupe écologiste », sur lejdd.fr, (consulté le ).
- « Affaire Girard : Anne Hidalgo, la maire de Paris, porte plainte », sur lalsace.fr, (consulté le ).
- « Affaire Girard : Hidalgo "se satisfait" de l’ouverture d’une enquête pour "viol" », sur rtl.fr, (consulté le ).
- « Christophe Girard se met en retrait du Conseil de Paris, Hidalgo «se satisfait» de l’ouverture d’une enquête », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- « Nouvelles frictions entre Anne Hidalgo et ses alliés écologistes à Paris », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- « "Paris est gouverné par des homos" : après les propos de Marcel Campion, l'ex-adjoint au maire Bruno Julliard va porter plainte », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- « La Ville de Paris rend hommage à des personnalités LGBT+ », sur france24.com, (consulté le ).
- « Des passages piétons aux couleurs LGBT vont devenir permanents à Paris », sur www.20minutes.fr (consulté le ).
- « Contre l’homophobie, Paris va pérenniser les passages piétons aux couleurs de l’arc-en-ciel », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Paris veut s'afficher encore plus gay friendly », sur libération.fr, (consulté le )
- « Comment Hidalgo compte faire de Paris la capitale mondiale LGBTQI-friendly », sur tetu.com, (consulté le ).
- Sébastien Sabiron, « Paris veut rester "LGBT friendly" », sur franceinter.fr, (consulté le ).
- « Campagne de l’association anti-IVG Alliance Vita : le tribunal demande à Mediatransports de replacer les affiches », Le Parisien, (lire en ligne).
- Emmanuelle Lucas, « Une campagne d’affichage d’Alliance Vita devant la justice », sur la-croix.com, (consulté le )
- « Anne Hidalgo détrône Martine Aubry à gauche », Les Échos, (lire en ligne, consulté le ).
- Romain Lescurieux, « Municipales 2020 à Paris: En pleine tempête, Hidalgo «en mode reconquête», En Marche à la manœuvre », 20 minutes, (lire en ligne, consulté le ).
- « Coignard - Anne Hidalgo : le vernis craque », sur Le Point, (consulté le ).
- « Anne Hidalgo, les folies de la reine des bobos », Le Figaro Magazine, semaine du 25 août 2017, pages 24-34.
- Angélique Négroni, « À Paris, le plan vélo d'Hidalgo, cauchemar des automobilistes », Le Figaro, vendredi 25 août 2017, pages 8-9.
- Charles Jaigu, « Le Paris perdu d'Anne Hidalgo », Le Figaro Magazine, semaine du 9 février 2018, pages 40-46.
- « Popularité : l’étoile d’Hidalgo pâlit fortement à gauche », Les Échos, (lire en ligne, consulté le ).
- « Vélib', rats, JCDecaux... Anne Hidalgo dans une mauvaise passe », sur RTL.fr (consulté le ).
- « Baromètre politique - février 2018 », sur ELABE, (consulté le ).
- « La dégringolade d'Anne Hidalgo dans les sondages », sur Atlantico.fr (consulté le ).
- Nathalie Raulin, « Municipales à Paris : Anne Hidalgo attend ses adversaires », sur liberation.fr, (consulté le ).
- « Paris: Anne Hidalgo portera «une candidature de coalition» aux élections municipales en 2020 », 20 minutes, (lire en ligne).
- Sophie de Ravinel, « Municipales à Paris: la drôle de campagne d’Anne Hidalgo », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- « Municipales à Paris: le climatologue Jean Jouzel va présider le comité de soutien d'Anne Hidalgo », sur BFMTV (consulté le ).
- « INFO EUROPE 1 - Le climatologue Jean Jouzel présidera le comité de soutien d'Anne Hidalgo aux municipales », sur Europe 1 (consulté le ).
- Nicolas Maviel, Jannick Alimi, Christine Henry et Frédéric Michel, « Anne Hidalgo : «Je suis candidate à un nouveau mandat de maire de Paris» », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )
- « Anne Hidalgo annonce sa candidature et lance la bataille des municipales à Paris », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- « Municipales à Paris: le PCF en passe de signer de nouveau avec Anne Hidalgo », Le Monde, (lire en ligne).
- « Municipales: Place Publique choisit de s'allier à Paris en commun, en soutien à Hidalgo », sur BFMTV (consulté le )
- Sophie de Ravinel, « Christophe Najdovski: «Je m’engage auprès d’Anne Hidalgo» », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
- « Célia Blauel : «Le futur maire écolo de Paris c’est Anne Hidalgo» », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )
- « Municipales à Paris: l'urgentiste Pelloux soutient Anne Hidalgo », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
- « Audrey Pulvar sera bien candidate sur une liste d'Anne Hidalgo à Paris », sur Le Huffington Post, (consulté le )
- ministère de l'intérieur, « Elections municipales - Paris (75) - Paris 11e Secteur (11e arrondissement) », sur https://elections.interieur.gouv.fr/municipales-2020/, (consulté le )
- « Municipales 2020 : le programme très vert d'Anne Hidalgo », sur RTL.fr (consulté le )
- Christine Henry, « Municipales à Paris : voici les premières propositions du programme d’Anne Hidalgo », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )
- « Municipales à Paris : Anne Hidalgo en tête devant Rachida Dati », sur Le Monde, (consulté le ).
- « Municipales 2020 : Paris tenu pour Anne Hidalgo », sur lemonde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
- « Anne Hidalgo est élue maire de Paris et s'entoure d'une armée de 37 adjoints », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- « Paris : sans surprise, Anne Hidalgo reste la maire de la capitale », sur francebleu.fr, (consulté le )
- Lucas Biosca, « Paris : combien coûtent vraiment les 37 adjoints d’Anne Hidalgo ? », sur cnews.fr, (consulté le ).
- « Anne Hidalgo nomme 10 adjoints en plus : combien cela coûtera aux Parisiens ? », sur capital.fr, (consulté le ).
- Sylvia Zappi, « Anne Hidalgo, la candidate désirée des socialistes pour la présidentielle de 2022 », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- « Présidentielle 2022 : pourquoi Anne Hidalgo a rompu sa promesse de ne pas se présenter », sur bfmtv.com, (consulté le ).
- « Vidéo. Quand Anne Hidalgo jurait qu'elle ne serait pas candidate à la présidentielle », sur lejsl.com (consulté le )
- Frédéric Says, « Anne Hidalgo tentée par 2022 », sur franceculture.fr, (consulté le ).
- Sylvia Zappi, « Anne Hidalgo se lance dans un tour de France pour casser son image parisienne avant 2022 », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- Nicolas Cori, « Hidalgo en Anne sèche », sur Les Jours, (consulté le )
- « Élection présidentielle de 2022 : Anne Hidalgo officialise sa candidature », sur Le Monde, (consulté le ).
- « Présidentielle de 2022 : Anne Hidalgo n’est « pas favorable à une primaire » de gauche », sur lemonde.fr, .
- « Election présidentielle 2022 : Stéphane Le Foll ne fera pas campagne pour Anne Hidalgo », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- « Présidentielle 2022: Anne Hidalgo veut doubler le salaire des profs, ils n’y croient pas », Huffpost, 23 septembre 2021
- « Présidentielle 2022 : ISF écologique, fin de Parcoursup, droit de vote à 16 ans… Investie par le PS, Anne Hidalgo égraine ses propositions », sur Franceinfo, (consulté le )
- « Présidentielle 2022 : à Lille, Anne Hidalgo présente son "projet de reconquête" pour la France », sur France 24, (consulté le )
- « Hidalgo veut "sortir du nucléaire" aussi vite que possible (c'est-à-dire, dans très longtemps) », sur La Tribune, 2021-10-21cest17:56:00+0200 (consulté le )
- « Présidentielle 2022 : Anne Hidalgo veut limiter la vitesse à 110 km/h sur l’autoroute », sur leparisien.fr, (consulté le )
- « [VIDEO] 110 km/h sur autoroute : ce qu'a vraiment dit Anne Hidalgo », sur ladepeche.fr (consulté le )
- « Présidentielle 2022 : Anne Hidalgo appelle à l'organisation d'une primaire de la gauche », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- « bfmtv.com/politique/elections/presidentielle/primaire-a-gauche-la-proposition-surprise-d-anne-hidalgo-se-heurte-a-un-mur »
- « La proposition de primaire formulée par Anne Hidalgo rejetée par la plupart de ses concurrents à gauche pour l’élection présidentielle », sur lemonde.fr,
- « Hidalgo s'en remettra à la primaire de gauche même si Jadot n'y va pas », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
- "Primaire populaire: Anne Hidalgo et le PS dans l'embarras" le 12 janvier 2022 sur le Huffington Post article par Astrid de Villaines
- "Au PS : le courant majoritaire se dit favorable à une participation à la Primaire populaire de fin janvier" par Sophie de Ravinel dans Le Figaro
- "Article du 12 janvier dans Le Monde
- Jannick Alimi et Julien Duffé, « Primaire populaire : pour Anne Hidalgo, c’est la douche froide », sur leparisien.fr, 30 janvier 2022, modifié le 31 janvier 2022 (consulté le )
- Simon Louvet, « Présidentielle : Anne Hidalgo cinquième de la Primaire populaire, mention passable », sur actu.fr, (consulté le )
- « Anne Hidalgo accuse de nouveau Jean-Luc Mélenchon d’être « complaisant avec les dictateurs » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Sacha Nelken, « Présidentielle 2022: en meeting à Rennes, Anne Hidalgo s’en prend à Macron… et Mélenchon », sur Libération (consulté le )
- « Présidentielle : Anne Hidalgo change de stratégie et tape sur Jean-Luc Mélenchon », sur Europe 1 (consulté le )
- Laurent Telo, « François Hollande soutient Anne Hidalgo et se positionne pour l’après-élection présidentielle 2022 », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- « Lionel Jospin annonce son vote pour Anne Hidalgo », sur L'Obs, (consulté le )
- Anne Galopin, France Télévisions, « Résultats présidentielle 2022 : Anne Hidalgo et le Parti socialiste balayés au premier tour, après sept mois de calvaire »,
- Présidentielle 2022 : Anne Hidalgo, la fossoyeuse du Parti socialiste, lexpress.fr, 11 avril 2022
- Baptiste Legrand, Après l’échec historique d’Hidalgo, le PS rêve qu’il peut encore être utile, nouvelobs.com, 11 avril 2022
- Hakim Mokadem, Présidentielle : Anne Hidalgo se prend (aussi) une claque… à Paris, marianne.net, 11 avril 2022
- « « 143 rebelles » contre la Ségomania », sur lefigaro.fr, .
- « PS : le front anti Royal », sur ina.fr, (consulté le ).
- « De la primaire 2006 au Congrès de Poitiers: qui soutient qui au PS », Le Monde, (lire en ligne).
- Cédric Garrofé, « Vous avez interviewé Anne Hidalgo, porte-parole de Martine Aubry », 20 minutes, (lire en ligne, consulté le ).
- « Les 24 heures qui ont plongé écologistes et socialistes dans la confusion », Le Monde, (lire en ligne).
- « Paris: L'arrivée de Cécile Duflot », Le Monde, (lire en ligne).
- Anne-Sophie Mercier et David Revault d'Allonnes, « L'accord PS-Verts écarte la sortie du nucléaire mais laisse le débat ouvert », Le Monde, (lire en ligne).
- « Primaire à gauche : Anne Hidalgo soutient Vincent Peillon », lefigaro.fr, 12 décembre 2016.
- « Primaire à gauche. Peillon détaille son organigramme de campagne », ouest-france.fr, 23 décembre 2016.
- Béatrice Jérôme, « Anne Hidalgo ne prend pas position pour Benoit Hamon », Le Monde, (lire en ligne).
- « Anne Hidalgo : « Cette élection n’est pas jouée d’avance » », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le conseil national du PS convoqué jeudi pour finaliser l’accord avec LFI, Bernard Cazeneuve annonce son départ du parti : revivez la journée politique du 4 mai », Le Monde, (lire en ligne)
- Mathieu Deslandes, «Anne Hidalgo, "choix marketing" de Delanoë pour 2014 », in Rue89, nouvelobs.com, 7 septembre 2012.
- « Une Femen mime un avortement en l'église de la Madeleine à Paris », sur 20 minutes.fr, (consulté le ).
- Paul Larrouturou, « Anne Hidalgo : « j'ai de la bienveillance pour les Femen » », sur lelab.europe1.fr, (consulté le ).
- Frantz Durupt, « Aux origines de la polémique sur le festival afroféministe Nyansapo », sur Libération.fr, (consulté le )
- « Anne Hidalgo condamne fermement le festival "Nyansapo Fest" », sur parismatch.com (consulté le )
- « Hidalgo assure avoir trouvé une « solution » pour la tenue du festival afroféministe Nyansapo », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Par Zoé LauwereysLe 29 mai 2017 à 16h10, « Polémique au sujet d'un festival «interdit aux blancs» », sur leparisien.fr, (consulté le )
- « Appel de 40 personnalités pour légiférer sur le salaire des patrons », Le Monde, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
- DADVSI : le PS remet les droits d'auteur au centre du débat, mais accouche d'une usine à gaz - ZDnet, 2 février 2006
- Pour une solution équitable - Rapport de Franck Laroze et Antoine Gitton [PDF] (voir archive).
- Pour un « Oui » socialiste - Texte présenté par François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste, à l'occasion du référendum interne du 1er décembre 2004.
- « Hidalgo attaque la Commission européenne pour avoir accordé un «permis de polluer» », sur lefigaro.fr (consulté le ).
- « Présidentielle 2022. Anne Hidalgo, le PS et les Outre-mer : demandez le programme ! », sur outremer360.com, .
- « Emmanuel Macron, Valérie Pécresse et Anne Hidalgo: trois candidats à la table des Arméniens », sur lefigaro.fr, (consulté le )
- « Hidalgo, Pécresse, Rubirola ou encore Wauquiez… 176 élus appellent la France à soutenir l'Arménie », sur lejdd.fr (consulté le )
- Marie Thimonnier, « Anne Hidalgo a-t-elle rencontré des représentants de SOS Chrétiens d’Orient, association visée par une enquête pour «complicité de crimes de guerre» ? », sur Libération (consulté le )
- StreetPress, « Hidalgo prise en photo avec une association accusée de complicité de crimes de guerre », sur StreetPress (consulté le )
- « Hidalgo condamnée pour avoir diffamé un architecte », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- Christine Henry, « Paris : Anne Hidalgo condamnée en appel pour diffamation envers un architecte », Le Parisien, (lire en ligne).
- « Hidalgo condamnée pour avoir dit que le FN aurait «soutenu» la collaboration », sur lefigaro.fr, (consulté le )
- « Combien de personnes ont voté pour l’investiture d’Anne Hidalgo comme candidate du PS ? », sur liberation.fr, (consulté le ).
- « Résultats des élections législatives 2002 - 12e circonscription de Paris », sur interieur.gouv.fr.
- « Résultats des élections législatives 2007 - 13e circonscription de Paris », sur interieur.gouv.fr.
- « Résultats des élections régionales 2004 - ILE DE FRANCE - PARIS (75) », sur interieur.gouv.fr.
- « Résultats des élections régionales 2010 - ILE DE FRANCE - PARIS (75) », sur interieur.gouv.fr.
- « Résultats des élections municipales 2001, par communes pour les communes de plus de 9 000 habitants, tour 1 et 2 », sur interieur.gouv.fr.
- « Résultats des élections municipales 2008 - Paris 15e », sur interieur.gouv.fr.
- « Résultats des élections municipales 2014 - Paris », sur interieur.gouv.fr.
- « Résultats des élections municipales 2020 - Paris », sur interieur.gouv.fr.
- « Légion d'honneur : Simone Veil, Juliette Gréco, Michel Blanc au menu de la promotion 2012 », Le Monde, (lire en ligne).
- Décret du 14 novembre 2016 portant promotion et nomination.
- (es) « Décret Royal 213/2015 du 23 mars. », sur boe.es (consulté le ).
- « Anne Hidalgo décorée par le roi d'Espagne », sur lepoint.fr, .
- « Espagne: Hidalgo décorée par le roi », sur lefigaro.fr, .
- « Annonce des remises de décoration « Automne 2021 » », emb-japan.go.jp, 3 novembre 2021.
- « Macky « Conforte » Anne Hidalgo La « Lionne » », sur sen360.fr, (consulté le ).
- « Président du Sénégal Macky Sall Maire de la ville de Paris Anne Hidalgo », sur alamyimages.fr.
- « Anne Hidalgo, maire de Paris, reçoit le roi Carl XVI Gustaf de Suède à l'hôtel de ville », sur alamyimages.fr, .
- Héloïse Famié-Galtier, « Anne Hidalgo, super femme 2014 : personnalité de l'année du Vanity Fair Espagne », sur puretrend.com, (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Nadia Le Brun et Airy Routier, Notre Drame de Paris, éditions Albin Michel, 2017.
- Nadia Le Brun et Airy Routier, Sainte Anne ! Son vrai bilan, Albin Michel, 2019.
- François Delétraz, Étienne Jacob et Johan Blavignat, La Reine maire de Paris, éditions du Rocher, 2019.
- Benoît Duteurtre, Les Dents de la maire : souffrances d'un piéton de Paris, Fayard, 2020.
- Serge Raffy, Anne Hidalgo. Une ambition qui vient de loin, Bouquins, 2021.
- "Fluctuat et mergitur", in Hallier en roue libre, Jean-Pierre Thiollet, Neva éditions,2022.
Articles connexes
Liens externes
- Anne Hidalgo sur le site de la mairie de Paris.
- Site officiel
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la mode :
- (en + zh) The Business of Fashion
- Ressource relative à la vie publique :
- (en) C-SPAN
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :