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Nathalie Kosciusko-Morizet

Nathalie Kosciusko-Morizet (par prononciation orthographique [natali kosjysko moʁizɛ][1], originellement [kɔɕˈt͡ɕuʂkɔ][2]), souvent dĂ©signĂ©e par ses initiales NKM, nĂ©e le dans le 15e arrondissement de Paris, est une femme politique française.

Nathalie Kosciusko-Morizet
Illustration.
Nathalie Kosciusko-Morizet en 2014.
Fonctions
Vice-présidente déléguée de l'Union pour un mouvement populaire puis des Républicains
–
(1 an et 11 jours)
Président Nicolas Sarkozy
Prédécesseur Luc Chatel (indirectement)
Successeur Laurent Wauquiez
Isabelle Le Callennec
ConseillĂšre de Paris
–
(4 ans, 4 mois et 19 jours)
Élection 30 mars 2014
Circonscription 14e arrondissement
Maire Anne Hidalgo
Successeur Marie-Claire CarrĂšre-GĂ©e
Députée française
–
(5 ans, 2 mois et 28 jours)
RĂ©Ă©lection 17 juin 2012
Circonscription 4e de l'Essonne
LĂ©gislature XIIIe et XIVe (CinquiĂšme RĂ©publique)
Groupe politique UMP (2012-2015)
LR (2015-2017)
Prédécesseur Guy Malherbe
Successeur Marie-Pierre Rixain
–
(5 ans)
Élection 16 juin 2002 (supplĂ©ante)
RĂ©Ă©lection 17 juin 2007
Circonscription 4e de l'Essonne
LĂ©gislature XIIe et XIIIe (CinquiĂšme RĂ©publique)
Groupe politique UMP
Prédécesseur Pierre-André Wiltzer
Successeur Guy Malherbe
Ministre de l'Écologie, du DĂ©veloppement durable, des Transports et du Logement
–
(1 an, 3 mois et 8 jours)
Président Nicolas Sarkozy
Premier ministre François Fillon
Gouvernement Fillon III
Prédécesseur Jean-Louis Borloo
Successeur François Fillon
SecrĂ©taire d'État chargĂ©e de la Prospective
et du Développement numérique
–
(1 an, 9 mois et 29 jours)
Président Nicolas Sarkozy
Premier ministre François Fillon
Gouvernement Fillon II
PrĂ©dĂ©cesseur Éric Besson
Successeur Éric Besson
Maire de Longjumeau
–
(4 ans, 11 mois et 3 jours)
Élection
Prédécesseur Bernard Nieuviaert
Successeur Sandrine Gelot-Rateau
SecrĂ©taire d'État chargĂ©e de l'Écologie
–
(1 an, 6 mois et 27 jours)
Président Nicolas Sarkozy
Premier ministre François Fillon
Gouvernement Fillon II
Prédécesseur Fonction créée
Successeur Chantal Jouanno
ConseillĂšre rĂ©gionale d’Île-de-France
–
(6 ans, 7 mois et 19 jours)
Élection
RĂ©Ă©lection
Circonscription Essonne
Biographie
Nom de naissance Nathalie GeneviĂšve Marie Kosciusko-Morizet
Surnom NKM
Date de naissance
Lieu de naissance Paris 15e (France)
Nationalité Française
Parti politique RPR (jusqu'en 2002)
UMP (2002-2015)
LR (depuis 2015)
PÚre François Kosciusko-Morizet
DiplĂŽmĂ©e de École polytechnique
AgroParisTech ENGREF
CollÚge des ingénieurs
Profession Ingénieure
Religion Catholicisme

Elle est députée de la quatriÚme circonscription de l'Essonne entre 2002 et 2017 et maire de Longjumeau de 2008 à 2013.

Au gouvernement, elle exerce les fonctions de secrĂ©taire d’État chargĂ©e de l’Écologie, puis de la Prospective et du DĂ©veloppement de l’économie numĂ©rique et enfin de ministre de l’Écologie, du DĂ©veloppement durable, des Transports et du Logement. Elle est secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale adjointe de l'UMP et porte-parole de Nicolas Sarkozy lors de l’élection prĂ©sidentielle de 2012.

Candidate de la droite à la mairie de Paris pour les élections municipales de 2014, battue par Anne Hidalgo, elle est ensuite chef de l'opposition au Conseil de Paris jusqu'en 2017. Elle se présente à la primaire de la droite et du centre de 2016, de laquelle elle sort quatriÚme avec 2,56 % des voix, puis échoue à se faire élire députée dans la deuxiÚme circonscription de Paris lors des élections législatives de 2017. Elle démissionne de son mandat de conseillÚre de Paris en 2018 et se retire de la vie politique pour rejoindre le secteur privé.

Situation personnelle

Origines et famille

Nathalie Kosciusko-Morizet est nĂ©e le dans le 15e arrondissement de Paris, de François Kosciusko-Morizet[3] (1940-2015), ingĂ©nieur des ponts et chaussĂ©es, homme politique et maire de SĂšvres, et de BĂ©nĂ©dicte Treuille (1945-2015), professeure de physique Ă  l'IUT d'Orsay[4] - [JA 1]. Elle est la sƓur de Pierre Kosciusko-Morizet (1977), entrepreneur Internet et cofondateur et prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral du site de commerce en ligne PriceMinister ; elle est aussi la niĂšce de Jacques-Antoine Kosciusko-Morizet (1943), entrepreneur et directeur au CrĂ©dit lyonnais ; elle est Ă©galement la petite-fille de Jacques Kosciusko-Morizet (1913-1994), rĂ©sistant, professeur d'universitĂ©, diplomate (ambassadeur de France aux États-Unis de 1972 Ă  1977) et homme politique (maire de Saint-Nom-la-BretĂšche (Yvelines) de 1977 Ă  1994) ; elle est enfin l'arriĂšre-petite-fille d'AndrĂ© Morizet (1876-1942), homme politique (un des membres fondateurs du Parti communiste français), sĂ©nateur (de la Seine de 1927 Ă  1942), conseiller gĂ©nĂ©ral (de ce mĂȘme dĂ©partement) et maire (de Boulogne-Billancourt de 1919 Ă  1922 et de 1923 Ă  1942).

Sa famille paternelle a des origines juives polonaises dont l'ancĂȘtre, Abraham Salomon Koƛciuszko (1821-1917), est arrivĂ© en France sous Louis-Philippe[5] - [6] - [7] - [9]. Sa famille maternelle est issue des comtes Treuille, de noblesse pontificale[10] - [11], industriels de ChĂątellerault.

Le , Nathalie Kosciusko-Morizet Ă©pouse Jean-Pierre Philippe (1955), consultant en stratĂ©gie et communication[alpha 1]. De ce mariage sont nĂ©s deux garçons : Paul-Élie en 2005, et Louis-Abel en 2008[16]. Le couple divorce en mars 2016[17]. Depuis , elle partage la vie de Ramon de Oliveira Cezar, un homme d'affaires franco-argentin[18].

Nathalie Kosciusko-Morizet est catholique[19] - [JA 3].

Études et formation

Nathalie Kosciusko-Morizet effectue sa scolaritĂ© au lycĂ©e de SĂšvres, au centre Madeleine-DaniĂ©lou de Rueil-Malmaison, lycĂ©e privĂ© catholique oĂč elle obtient un baccalaurĂ©at scientifique et au lycĂ©e Louis-le-Grand Ă  Paris oĂč elle effectue deux annĂ©es de classes prĂ©paratoires scientifiques[20]. SurnommĂ©e « Nakomo » durant sa prĂ©paration Ă  l’École polytechnique, elle est couramment appelĂ©e « NKM »[21]. Elle est diplĂŽmĂ©e de l’École polytechnique (X1992), puis devient membre du Corps des ingĂ©nieurs du gĂ©nie rural et des eaux et forĂȘts[22] au sein d'AgroParisTech et, aprĂšs l'obtention d'une maĂźtrise en administration des affaires (MBA), est rattachĂ©e au CollĂšge des ingĂ©nieurs en 1997[23].

Dans le cadre de sa formation Ă  Polytechnique, Nathalie Kosciusko-Morizet effectue son service militaire dans la Marine nationale[24] comme officier chef de quart Ă  bord d'un bĂątiment basĂ© Ă  Djibouti[25] et un stage ouvrier dans l’aide humanitaire au Cambodge[20].

CarriĂšre professionnelle

En 1997, elle intĂšgre le ministĂšre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie comme agent contractuel Ă  la direction de la prĂ©vision[26], puis devient en 1999 conseillĂšre commerciale responsable de la cellule Environnement Ă  la sous-direction de la politique commerciale et de l’OMC au secrĂ©tariat d’État au Commerce extĂ©rieur. ChargĂ©e ensuite de mission auprĂšs du directeur de la stratĂ©gie d’Alstom[27], elle devient membre de la Fondation Concorde[28] et participe Ă  un groupe de travail de rĂ©flexion chargĂ© de prĂ©parer le programme de Jacques Chirac pour l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2002[JA 4]. En 2002 elle prend la fonction de conseillĂšre technique en Écologie et DĂ©veloppement durable auprĂšs du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin[26], aprĂšs avoir Ă©tĂ© briĂšvement directrice de cabinet de Tokia SaĂŻfi, secrĂ©taire d'État chargĂ©e du DĂ©veloppement durable[29] et directrice adjointe de cabinet de Roselyne Bachelot, ministre de l'Écologie[JA 5]. Elle signe Ă  cette Ă©poque des articles sur la fiscalitĂ© verte dans Les Échos et Les Cahiers des amis de Jacques Chirac sous le pseudonyme de « Nathalie Dumartray », Ă©tant tenue au devoir de rĂ©serve en vertu de son statut de haut fonctionnaire[JA 6].

Elle démissionne de la fonction publique en mars 2015 pour « ne pas avoir de filets de sécurité en cas d'échec en politique »[30].

En février 2018, elle annonce quitter la vie politique nationale et rejoint Capgemini à New York[31].

En mai 2021, elle devient associée senior dans le fonds d'investissement Antin Infrastructure Partners[32].

Parcours politique

Députée de l'Essonne

Lors des Ă©lections lĂ©gislatives de 2002, elle est supplĂ©ante de Pierre-AndrĂ© Wiltzer[33], dĂ©putĂ© sortant dans la quatriĂšme circonscription de l'Essonne[34], aprĂšs avoir envisagĂ© de se prĂ©senter dans les Hauts-de-Seine[JA 7]. Wiltzer, qui est rĂ©Ă©lu avec 55,97 % des suffrages au second tour[35], est nommĂ© ministre dĂ©lĂ©guĂ© Ă  la CoopĂ©ration et Ă  la Francophonie dans le deuxiĂšme gouvernement Jean-Pierre Raffarin[36], ce qui permet Ă  Nathalie Kosciusko-Morizet de devenir dĂ©putĂ©e[37] - [38]. Seconde benjamine de l'AssemblĂ©e nationale aprĂšs Édouard Courtial (29 ans)[39], elle siĂšge sur les bancs du groupe parlementaire UMP et est membre de la commission des lois, du groupe d’amitiĂ© France-Pologne, prĂ©sidente du groupe d’études santĂ© et environnement, vice-prĂ©sidente des groupes d’études sur les pollutions industrielles historiques et les nuisances aĂ©roportuaires[40]. ConsidĂ©rĂ©e comme une spĂ©cialiste des questions environnementales, elle occupe le poste de rapporteur parlementaire sur la Charte de l'environnement et de la mission d’information sur l’effet de serre[41] - [42] - [43] - [44]. Elle est l’auteur de propositions de lois portant rĂ©forme du Conseil Ă©conomique, social et environnemental[45], relatives Ă  la pollution lumineuse[46], aux frais bancaires[47].

Alors que plusieurs candidats sont pressentis, elle soutient tÎt l'union autour de Nicolas Sarkozy dans la perspective de l'élection présidentielle de 2007[48].

DĂ©signĂ©e candidate de l’Union pour un mouvement populaire dans la quatriĂšme circonscription de l'Essonne pour les Ă©lections lĂ©gislatives de 2007, elle remporte le scrutin avec 56,09 % des suffrages au second tour[49]. Pierre-AndrĂ© Wiltzer est pour sa part nommĂ© Ă  l'Agence française de dĂ©veloppement afin d'ĂȘtre dissuadĂ© de se reprĂ©senter[JA 8].

En 2002, elle achĂšte pour 891 800 euros une maison avec tennis et piscine Ă  Longpont-sur-Orge pour en faire sa permanence parlementaire. Elle bĂ©nĂ©ficie en partie d'un prĂȘt bonifiĂ© de l'AssemblĂ©e nationale, Ă  un taux de 2 %, contre 3,6 % pour le second prĂȘt souscrit auprĂšs d'une banque. Ces avantages ont par la suite Ă©tĂ© supprimĂ©s par l'AssemblĂ©e nationale. Nathalie Kosciusko-Morizet revend sa demeure en 2013 pour 1 210 000 euros[50].

Mandats locaux

En 2004, elle devient prĂ©sidente de l’association « Consodurable »[51]. À l’issue des Ă©lections rĂ©gionales de 2004, elle est Ă©lue au conseil rĂ©gional d'Île-de-France en seconde position sur la liste UMP conduite par Pierre Lasbordes en Essonne et Jean-François CopĂ© en Île-de-France avec 37,78 % des suffrages dans le dĂ©partement[52]. Elle organise notamment en 2009 une manifestation d’une association d’élus des communes situĂ©es Ă  proximitĂ© de la ligne C du RER, avec leurs Ă©charpes d’élus, devant le siĂšge du syndicat des transports d'Île-de-France pour protester contre le projet de passage des trains en mode omnibus en petite couronne, qui aurait fortement allongĂ© les temps de parcours pour les voyageurs de grande couronne, et obtient un moratoire sur ce projet[53]. Elle est cependant remarquĂ©e par les mĂ©dias pour son absentĂ©isme en 2005[54] et en 2009[55], annĂ©es de ses grossesses[56].

En 2005, elle participe au programme Young leaders de la French-American Foundation[57] - [58]. En 2006, elle intĂšgre la French-American Foundation[59] - [58].

En 2010, elle est dĂ©signĂ©e tĂȘte de liste en Essonne en vue des Ă©lections rĂ©gionales en Île-de-France sur la liste de l’UMP, menĂ©e dans la rĂ©gion par ValĂ©rie PĂ©cresse[60], obtenant 41,36 % dans le dĂ©partement[61]. Elle est rĂ©Ă©lue conseillĂšre rĂ©gionale le [62]. Le , elle dĂ©missionne pour se consacrer Ă  ses fonctions gouvernementales et Ă  son mandat de maire[63].

Avec l’aval de Nicolas Sarkozy et de François Fillon pour cumuler mandat local et fonction gouvernementale, elle dĂ©cide, fin 2007, de mener une liste dans la commune de Longjumeau (Essonne) en vue des Ă©lections municipales de 2008[64] - [65]. Mettant en avant son action gouvernementale et ses idĂ©es Ă©cologistes[66], sa liste l’emporte au second tour avec 47,27 % des suffrages et seulement 39 voix d’avance[67], dans une situation de scission de la gauche locale donnant lieu Ă  un recours en annulation, rejetĂ© un an plus tard[68]. Nathalie Kosciusko-Morizet est Ă©lue maire de Longjumeau le [69] - [70]. La commune Ă©tant membre de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Europ'Essonne, elle est cinquiĂšme vice-prĂ©sidente chargĂ©e de la communication, du sport et de la culture[71]. AprĂšs avoir annoncĂ© sa candidature pour l'Ă©lection municipale Ă  Paris, elle dĂ©missionne de son mandat de maire de Longjumeau le [72].

À son bilan municipal, elle a portĂ© la rĂ©habilitation des quartiers sud de Longjumeau, la crĂ©ation d'un espace vert et d'un verger pĂ©dagogique, l'installation d'un seuil de 20 % de produits bio dans les cantines scolaires, le dĂ©veloppement de la vidĂ©osurveillance, le dĂ©part de la derniĂšre Ă©tape du tour de France 2010 dans la ville ou encore l'interdiction de l'emploi de produits phytosanitaires dans les espaces verts. Sa notoriĂ©tĂ© nationale lui permet Ă©galement d'obtenir plusieurs aides, notamment par le mĂ©cĂ©nat, afin de financer des infrastructures. Ses adversaires socialistes lui reprochent toutefois son insuffisance vis-Ă -vis du commerce local et une dette de 17 millions d'euros Ă©talĂ©e sur 17 ans pour le contrat public-privĂ© relatif Ă  l'Ă©clairage de la ville[JA 9]. Elle installe Ă©galement 23 camĂ©ras de vidĂ©osurveillance et dĂ©veloppe la police municipale[73].

SecrĂ©taire d'État chargĂ©e de l'Écologie

Elle est nommĂ©e secrĂ©taire d’État chargĂ©e de l’Écologie dans le second gouvernement de François Fillon auprĂšs du ministre d’État, ministre de l’Écologie, du DĂ©veloppement et de l’AmĂ©nagement durables, Jean-Louis Borloo, le [74]. Elle laisse alors son siĂšge de dĂ©putĂ©e Ă  son supplĂ©ant Guy Malherbe, maire d’Épinay-sur-Orge[75]. Au titre de ses fonctions ministĂ©rielles, elle est invitĂ©e Ă  dĂ©battre, avec Alain Lipietz, sur le thĂšme « L’écologie politique est-elle morte ? » lors du Forum LibĂ©ration de Grenoble, en [76] - [77].

Le , toujours secrĂ©taire d’État Ă  l’Écologie et nouvelle secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale adjointe de l’UMP[78], elle laisse voter Ă  l’AssemblĂ©e nationale un amendement dĂ©posĂ© par le dĂ©putĂ© communiste AndrĂ© Chassaigne (formulĂ© prĂ©cĂ©demment de maniĂšre identique par le dĂ©putĂ© UMP Louis Giscard d'Estaing[79]) destinĂ© Ă  limiter la culture des organismes gĂ©nĂ©tiquement modifiĂ©s[80] - [81]. AprĂšs avoir dĂ©noncĂ© « une armĂ©e de lĂąches » dans une interview au journal Le Monde le 10 avril[82], ayant rompu les rĂšgles de solidaritĂ© au sein du gouvernement, elle est sommĂ©e par le Premier ministre, François Fillon, de prĂ©senter des excuses publiques[83]. Cette affaire a Ă©tĂ© notĂ©e par la presse soit comme un acte de courage (par GĂ©rard Carreyrou[84] ou encore par Isabelle Alonso[85]), soit comme un premier accroc dans une carriĂšre politique annoncĂ©e comme prometteuse[86]. Un sondage rĂ©alisĂ© les 10 et 11 avril 2008 par l’Ifop indique que 78 % des sondĂ©s approuvent sa prise de position[87].

SecrĂ©taire d'État chargĂ©e de la Prospective et du DĂ©veloppement de l'Économie numĂ©rique

Nathalie Kosciusko-Morizet alors secrĂ©taire d'État en 2009.

Dans le cadre du remaniement faisant suite au dĂ©part de Xavier Bertrand pour la tĂȘte de l’UMP, le , Nathalie Kosciusko-Morizet devient secrĂ©taire d’État chargĂ©e de la Prospective et du DĂ©veloppement de l’Économie numĂ©rique auprĂšs du Premier ministre, François Fillon[88] - [89]. Elle est notamment chargĂ©e de la conduite de la transition de la tĂ©lĂ©vision analogique terrestre Ă  la tĂ©lĂ©vision numĂ©rique terrestre[90]. Sur le volet prospectif de son portefeuille, elle dĂ©cide de ramener la rĂ©flexion Ă  un horizon plus proche, en l’appuyant sur des faits de sociĂ©tĂ©, d’ailleurs souvent liĂ©s au numĂ©rique, comme le droit Ă  l’oubli ou le lien entre numĂ©rique et Ă©cologie Ă  travers les technologies vertes[91]. Elle obtient des arbitrages favorables au numĂ©rique sur le plan de relance Ă©conomique (50 millions d’euros)[92], puis sur le grand emprunt de 2010 (4,5 milliards d’euros)[93]. Elle est la premiĂšre ministre française Ă  s’impliquer directement dans le dĂ©bat sur la gouvernance de l’internet, en lui donnant une orientation trĂšs spĂ©cifique, Ă  travers la dĂ©fense Ă  l’international du droit Ă  l’oubli[94]. Le lancement d’une sĂ©rie d’ateliers de formation Ă  destination des Ă©lus pour les rapprocher des internautes, les « ateliers de l’élu 2.0 »[95], est plutĂŽt bien accueilli. En revanche, les consultations[96], puis le rapport public[97] qu’elle remet au Parlement sur la neutralitĂ© du net dĂ©clenchent de vifs dĂ©bats avec certains acteurs du numĂ©rique[98], alors que la loi LOPPSI 2 est parallĂšlement discutĂ©e au parlement. La secrĂ©taire d’État popularise d’autres sujets numĂ©riques, vus jusqu’ici comme ardus pour le grand public, tels que le serious game[99], l’internet mobile[100] ou le cloud computing, qui se voient financĂ©s dans le cadre du plan de relance puis des investissements d’avenir. Enfin, elle lance en 2010 le projet IdĂ©num conçu par son cabinet pour sĂ©curiser l'usage du web et permettre le dĂ©veloppement d'usages Ă  forte valeur ajoutĂ©e [101]. Une de ses derniĂšres interventions en tant que secrĂ©taire d’État chargĂ©e de la Prospective et du DĂ©veloppement de l’Économie numĂ©rique, en marge du Forum d'Avignon - Culture, Ă©conomie, mĂ©dia, le , aborde sous forme de bilan tous les thĂšmes de son action[102]. Elle dĂ©cide alors de rĂ©Ă©quilibrer l’action du gouvernement en dĂ©veloppant le soutien aux usages et aux contenus, en plus de l’accĂšs Ă  Internet et du dĂ©veloppement des infrastructures[103], elle est chargĂ©e de mettre en Ɠuvre le plan France numĂ©rique 2012[104] adoptĂ© par le gouvernement quelques semaines avant sa prise de fonction[105]. ThĂ©orisant la nĂ©cessitĂ© d'une pratique personnelle du numĂ©rique pour le comprendre, elle devient rapidement la femme politique française la plus suivie sur le rĂ©seau social Twitter avec, au , 64 000 followers[106] ; un succĂšs en partie expliquĂ© parce qu'elle a bĂ©nĂ©ficiĂ© pendant plusieurs mois, Ă  son insu a-t-elle prĂ©tendu, d'une recommandation automatique Ă  tout nouvel inscrit sur la plate-forme[107]. Son intĂ©rĂȘt pour les usages et le dĂ©veloppement des contenus ne la pousse pas pour autant Ă  prendre position sur la loi HADOPI, ce qui lui est reprochĂ© par de nombreux acteurs du numĂ©rique[108], mĂȘme si ses prises de position sur « l’aprĂšs-Hadopi » semblent plus proches des acteurs du numĂ©rique que celles dĂ©fendues par le ministĂšre de la Culture[109].

Ministre de l'Écologie, du DĂ©veloppement durable, des Transports et du Logement

Les rectangles de ce schéma représentent les 6 grands chantiers de la loi Grenelle II.

Lors de la formation du troisiĂšme gouvernement de François Fillon, en , elle est nommĂ©e ministre de l’Écologie, du DĂ©veloppement durable, des Transports et du Logement et succĂšde donc Ă  Jean-Louis Borloo[110]. DĂšs cette nomination, elle dĂ©missionne de son mandat au conseil rĂ©gional d’Île-de-France, ne conservant que son mandat de maire de Longjumeau[111]. En tant que ministre, elle est membre du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvretĂ© et l'exclusion sociale[112]. Son exercice est notamment marquĂ© par la confirmation de l’appel d’offres sur l’éolien en mer[113], la confirmation de la passation du marchĂ© de la collecte de la taxe poids lourds[114], le dĂ©veloppement du parc solaire français[115], l’approfondissement de la sĂ»retĂ© des centrales nuclĂ©aires françaises (Ă  la suite de la catastrophe de Fukushima)[116], l’interdiction de la fracturation hydraulique dans les recherches de gaz de schiste[117], les assises du ferroviaire[118] ou encore la modernisation du transport fluvial[119]. Lorsqu’elle quitte ce ministĂšre, 90 % des dĂ©crets de la loi dite « Grenelle II » ont Ă©tĂ© publiĂ©s[120].

Porte-parole de Nicolas Sarkozy lors de l'élection présidentielle de 2012

En 2012, Nicolas Sarkozy la choisit comme porte-parole de sa campagne prĂ©sidentielle[121]. Elle dĂ©missionne de ses fonctions ministĂ©rielles quelques jours plus tard, le 22 fĂ©vrier 2012[122] - [123] et retrouve automatiquement son siĂšge de dĂ©putĂ©e le 23 mars 2012[124]. Si Nicolas Sarkozy la nomme afin d'attirer Ă  lui l'Ă©lectorat centriste (« bobo » « de gauche » selon les mots de Nicolas Sarkozy[125]), certains cadres de l'UMP lui reprochent au contraire son image et ses positionnements pas assez droitiers et l'accusent tel Bruno Le Maire de faire perdre des voix Ă  son camp[126]. À la suite de la dĂ©faite de Nicolas Sarkozy, elle s'en prend au conseiller de ce dernier, Patrick Buisson, en dĂ©clarant que son objectif « n'Ă©tait pas de faire gagner Nicolas Sarkozy, mais de faire gagner Charles Maurras »[JA 10]. Candidate dans la quatriĂšme circonscription de l’Essonne pour les Ă©lections lĂ©gislatives de juin, elle est rĂ©Ă©lue avec 51,48 % des suffrages au second tour[127], malgrĂ© l’appel Ă  la faire battre lancĂ© par la prĂ©sidente du Front national, Marine Le Pen[128]. Elle siĂšge dans le groupe UMP et est membre de la commission des lois, vice-prĂ©sidente du groupe d’amitiĂ© France-États-Unis[129] et membre du groupe d’amitiĂ© France-Russie[130].

En mars 2015, elle est condamnĂ©e pour diffamation par le tribunal correctionnel de Paris Ă  1 000 â‚Ź d'amende avec sursis et 1 000 â‚Ź de dommages et intĂ©rĂȘts au titre du prĂ©judice moral, pour avoir accusĂ© publiquement Jean-Luc MĂ©lenchon d'accointances antisĂ©mites, en juin 2012[131]. Sa condamnation est confirmĂ©e par la cour d'appel de Paris en novembre 2015[132] puis annulĂ©e en juin 2017[133].

Candidature à la présidence de l'UMP

En juillet 2012, elle annonce sa candidature Ă  la prĂ©sidence de l’Union pour un mouvement populaire en vue du congrĂšs du 18 novembre[134], fait campagne pour la dĂ©centralisation de son parti politique[135] durant un tour de France[136], mais ne parvient pas Ă  recueillir les parrainages nĂ©cessaires[137]. AprĂšs l’avoir annoncĂ© dans le courant de l’étĂ©[138], elle lance le 14 novembre 2012 son propre mouvement politique, La France droite[139], qu'elle veut fonder sur le principe de la rĂ©ciprocitĂ© sociale.

En juillet 2014, le mouvement compte 3 000 adhĂ©rents[140].

Le microparti était doté d'un mandataire financier personne physique jusque fin 2015. Au 2 janvier 2016, c'est une association qui devient le mandataire financier du parti politique. Une modification structurelle destinée à faciliter le fonctionnement du parti en période de campagne électorale[141].

Dans le contexte contestataire d’aprĂšs congrĂšs, classĂ©e parmi les « non-alignĂ©s »[142], elle rĂ©clame un nouveau vote[143] - [144]. En 2013, aprĂšs la conclusion d'un accord entre François Fillon et Jean-François CopĂ©, elle devient membre du comitĂ© politique et de la commission de rĂ©vision des statuts de l'UMP[145].

Prises de positions sur les questions de société

En 2012, alors porte-parole de Nicolas Sarkozy, elle critique le droit de vote des Ă©trangers, « un truc de socialiste ou de bobo parisien, et ce sont souvent les mĂȘmes ». AprĂšs le lancement de la campagne des Ă©lections municipales parisiennes, elle est cependant elle-mĂȘme taxĂ©e de « bobo » par Marine Le Pen[146].

Dans le cadre du dĂ©bat sur le « mariage pour tous », elle dĂ©fend l’idĂ©e d’une « alliance civile en mairie » donnant aux couples homosexuels les mĂȘmes droits que ceux dont bĂ©nĂ©ficient les couples hĂ©tĂ©rosexuels, mais sans la possibilitĂ© d’adopter ou de bĂ©nĂ©ficier de la procrĂ©ation mĂ©dicalement assistĂ©e (PMA)[147]. AprĂšs avoir refusĂ© de participer Ă  la « manif pour tous » du [148], elle s’abstient lors du vote du texte de loi Ă  l’AssemblĂ©e nationale, parlant d’une « abstention militante et engagĂ©e »[149] - [150]. Elle clarifie ensuite sa position en faveur du mariage homosexuel, de l'adoption et de la PMA mais contre la GPA[151] - [152].

Le , elle fait partie des onze dĂ©putĂ©s de l’UMP qui votent Ă  l'AssemblĂ©e nationale en faveur de la pĂ©nalisation des clients des prostituĂ©es[153].

En avril 2016, elle soutient le mouvement Nuit debout[154] dont elle condamnera ensuite la tournure.

En 2016, elle rédige une proposition de loi pour lutter contre le salafisme[155].

Candidature Ă  la mairie de Paris

Nathalie Kosciusko-Morizet avec des commerçants parisiens lors de la campagne municipale à Paris, en 2014.

Le , elle annonce sa candidature Ă  l’élection primaire de l’UMP en vue de l'Ă©lection municipale de 2014 Ă  Paris[156] ; jusque-lĂ  Ă©lue dans l'Essonne, elle doit alors faire face Ă  des critiques sur son « parachutage »[157] - [158]. AprĂšs une campagne pendant laquelle elle est critiquĂ©e pour son abstention lors du vote sur le mariage homosexuel, notamment par Guillaume Peltier ou l'hebdomadaire d'extrĂȘme droite Minute, qui appellent Ă  la faire battre, elle l'emporte le 3 juin 2013, avec 58,35 % des voix, face Ă  Jean-François Legaret, Pierre-Yves Bournazel et Franck Margain. Elle devient ainsi la candidate de l'UMP, notamment face Ă  la socialiste Anne Hidalgo. Elle se prĂ©sente dans le 14e arrondissement, provoquant la dissidence de Marie-Claire CarrĂšre-GĂ©e, candidate de l'UMP aux Ă©lections de 2008 et chef de l'opposition dans l'arrondissement depuis cette date[159].

Sa campagne est Ă©maillĂ©e de bĂ©vues, sur les horaires de bus, l'Ă©loge du mĂ©tro comme « lieu de charme » oĂč l'on peut vivre des « moments de grĂące »[160], ou encore la constitution de listes dissidentes de droite dans tous les arrondissements[161] - [162] - [163]. Le 5 dĂ©cembre, elle signe un accord Ă©lectoral avec les centristes Marielle de Sarnez (MoDem) et Christian Saint-Étienne (UDI) et devient la candidate de la droite et du centre[164].

Les listes qu'elle conduit arrivent en tĂȘte le , permettant de remporter au premier tour quatre arrondissements. Au second tour, le , elle parvient Ă  ravir le 9e arrondissement Ă  la gauche, mais son adversaire remporte toutefois une majoritĂ© des siĂšges au conseil de Paris. La droite gagne 7 siĂšges supplĂ©mentaires au Conseil de Paris et progresse en voix par rapport Ă  2008[165]. Elle devient conseillĂšre de Paris et est Ă©lue prĂ©sidente du groupe UMP au conseil de Paris, le et la chef de l'opposition Ă  la maire Anne Hidalgo, jusqu'en septembre 2017.

Elle met en minoritĂ© Anne Hidalgo lors d'un vote sur le projet immobilier de tour Triangle, mais ce projet est finalement adoptĂ© par un second vote le oĂč plusieurs Ă©lus LR et UDI votent le projet de la maire[166].

Vice-présidente de l'UMP puis des Républicains

Nathalie Kosciusko-Morizet lors d'un débat en février 2014.

Le 29 novembre 2014, Nicolas Sarkozy est Ă©lu prĂ©sident de l'UMP. Le 4 dĂ©cembre, Nathalie Kosciusko-Morizet devient la numĂ©ro 2 du parti, en tant que vice-prĂ©sidente ; elle est chargĂ©e « de la refonte des statuts du mouvement, de la rĂ©novation du parti, des relations avec les autres formations politiques et de la stratĂ©gie Ă©lectorale »[167]. AprĂšs avoir dirigĂ© la rĂ©daction des statuts du nouveau mouvement Les RĂ©publicains, elle est reconduite Ă  son poste de vice-prĂ©sidente le 2 juin 2015, demandant toutefois Ă  ĂȘtre dĂ©chargĂ©e du projet pour la future Ă©lection prĂ©sidentielle, envisageant de se prĂ©senter Ă  la primaire[168].

Le , Nicolas Sarkozy annonce sa dĂ©cision de nommer une nouvelle direction Ă  la tĂȘte du parti en janvier 2016. Cette annonce est analysĂ©e comme une dĂ©cision d'Ă©vincer Nathalie Kosciusko-Morizet en raison de sa prise de position contre la politique Ă©lectorale du parti pour le second tour des Ă©lections rĂ©gionales de 2015. En opposition aux consignes donnĂ©es par Nicolas Sarkozy, elle avait dĂ©clarĂ© : « Pour moi, il y a un adversaire, le PS, et puis il y a un ennemi, le Front national. C'est une erreur de les renvoyer dos Ă  dos »[169]. Elle annonce dans le mĂȘme temps renoncer Ă  postuler Ă  la prĂ©sidence de la MĂ©tropole du Grand Paris qui doit Ă©lire son exĂ©cutif en janvier 2016[170].

Primaire de la droite et du centre de 2016

Logo de Nathalie Kosciusko-Morizet pour la primaire présidentielle de la droite et du centre en 2016.

Le , à l'occasion de la journée internationale des femmes, NKM se déclare candidate à la primaire présidentielle de la droite et du centre, lors du journal de 20 heures de TF1[171]. Son livre programmatique intitulé Nous avons changé de monde paraßt le lendemain. NKM annonce le avoir réuni les parrainages nécessaires pour se présenter à la primaire du parti[172]. Le dépÎt de sa candidature est confirmé par la Haute Autorité de la Primaire[173].

Campagne

En octobre 2016, elle annonce son slogan : « Nouvelle société, nouvelle France »[174], un programme autour de 3 axes : « Nouvelles libertés, nouvelles sécurités et nouvelles responsabilités »[174]. Elle propose notamment de favoriser le travail indépendant, de changer de politique familiale en versant aux parents une allocation dÚs le premier enfant, sans condition de ressources, de baisser les dépenses publiques de 100 milliards d'euros, d'imposer tous les Français dÚs le premier euro (flat tax) ou de créer une chambre des citoyens virtuelle qui permette à chaque citoyen de proposer directement une réforme[175].

Elle se distingue des autres candidats de la primaire en parlant d'écologie et appelant à un renforcement de l'intégration européenne. Elle critique les angles d'attaque de sa famille politique lors du débat sur la réforme du collÚge. Elle juge également le débat sur la déchéance de nationalité « inutile », ainsi que celui du droit du sang et considÚre que le débat de l'été 2016 sur le burkini « ne mÚne nulle part »[176].

En septembre 2016, indiquant dans une pĂ©tition vouloir interdire le « koufarisme », elle provoque les railleries des mĂ©dias[177] qui ironisent sur sa mĂ©connaissance de l’islam[178] - [179], mĂȘme si une psychologue avance que le terme, bien que d'usage limitĂ©, existerait[180] - [181].

RĂ©sultats

Le 20 novembre 2016 terminant Ă  la 4e place, obtenant 2,6  % des voix, soit 109 655 voix[182], elle annonce son soutien pour Alain JuppĂ© au second tour[183].

AprĂšs le second tour de la primaire

Dans le cadre de la campagne de François Fillon, elle est chargée de la « riposte républicaine »[184], afin notamment de retenir, dans le giron du candidat de la droite, les électeurs tentés de voter Emmanuel Macron[185].

En mars 2017, Ă  la suite de la publication du livre-enquĂȘte Bienvenue place Beauvau, qui lĂšve le voile sur la maniĂšre dont François Hollande aurait tentĂ© d'utiliser le ministĂšre de l'IntĂ©rieur pour annihiler les chances de la droite Ă  parvenir au second tour de l'Ă©lection prĂ©sidentielle, elle porte, avec d'autres tĂ©nors de LR, Ă  la connaissance du Parquet national financier et Ă  celle du procureur de la RĂ©publique, une douzaine de faits dĂ©lictueux[186] - [187].

AprĂšs la victoire d'Emmanuel Macron, une vingtaine d'Ă©lus proches d'Alain JuppĂ© ou de Bruno Le Maire signent un appel Ă  accepter la « main tendue » du nouveau prĂ©sident. Nathalie Kosciusko-Morizet n'en fait pas initialement partie, puis elle se ravise et rejoint finalement l'appel. Elle n'est pas nommĂ©e au sein du gouvernement Édouard Philippe, oĂč certains Ă©lus LR affirment qu'elle a essayĂ© d'obtenir le portefeuille de la DĂ©fense[188] - [189].

Élections lĂ©gislatives de 2017

Initialement investie pour les Ă©lections lĂ©gislatives de 2017 dans la onziĂšme circonscription de Paris (6e et 14e arrondissements) – elle est conseillĂšre municipale du 14e arrondissement depuis 2014 –, oĂč elle devait affronter le dĂ©putĂ© sortant PS, Pascal Cherki bien implantĂ©, elle est finalement « parachutĂ©e » quelques mois avant le scrutin grĂące Ă  l'accord de François Fillon dans la deuxiĂšme circonscription (5e, 6e et 7e arrondissements), beaucoup plus favorable Ă  la droite, ce qui suscite des critiques[190] - [191] - [192] - [193] et entraĂźne des candidatures dissidentes au sein de son parti (dont Jean-Pierre Lecoq, Henri Guaino, et Delphine Benin[194]).

À l'issue du premier tour, elle se qualifie pour le second tour, mais est largement distancĂ©e, obtenant 18,13 % des voix, contre 41,81 % pour le candidat LREM, Gilles Le Gendre.

Le 15 juin 2017, elle est agressĂ©e par un homme Ă  qui elle distribuait des tracts sur le marchĂ© de la place Maubert, dans le 5e arrondissement de Paris. Ayant perdu connaissance, elle est briĂšvement hospitalisĂ©e Ă  l'hĂŽpital Cochin de Paris[195] - [196]. Cet Ă©vĂ©nement, inĂ©dit en France pendant une campagne Ă©lectorale, suscite l'Ă©moi d'une grande partie de la classe politique, et un rassemblement est organisĂ© le lendemain au mĂȘme endroit pour le condamner[197]. Son agresseur prĂ©sumĂ©, Vincent Debraize, maire sans Ă©tiquette de Champignolles[198], nie avoir portĂ© un coup Ă  Nathalie Kosciusko-Morizet, affirmant que cette derniĂšre l'a insultĂ© avant de tomber et qu'il a Ă©tĂ© frappĂ© par des membres de son Ă©quipe ; il porte plainte pour « coups et blessures »[199]. Le 7 septembre 2017, il est condamnĂ© Ă  trois mois de prison avec sursis et 1 000 euros d'amende[200]. Il fait appel de ce jugement[201] Nathalie Kosciusko-Morizet est battue Ă  l'issue du second tour de l'Ă©lection lĂ©gislative, le 18 juin 2017, Gilles Le Gendre obtenant 54,53 % et elle 45,47 %.

Afin d'éviter une défaite jugée certaine, elle renonce à se représenter à la présidence du groupe LR au Conseil de Paris le 5 juillet 2017[202]. Elle annonce alors qu'elle rejoint un nouveau groupe LR dissident (six personnes sur 54 élus LR[203]), affirmant ses « divergences profondes » avec les LR « canal historique »[204] - [205]. Ce départ lui vaut des critiques de plusieurs élus LR, considérant qu'elle n'a jamais réussi à fédérer les élus parisiens et que ce nouveau groupe répondrait à son envie de disposer d'un bureau avec une secrétaire[206].

AprĂšs 2017 : retrait de la vie politique

AprÚs sa défaite aux législatives, elle envisage de se reconvertir dans le secteur privé[207].

Entre septembre et dĂ©cembre 2017, elle donne des cours d'Ă©cologie politique Ă  l'École polytechnique[208] - [209].

En janvier 2018, elle annonce qu'elle arrĂȘte la politique « pour les annĂ©es qui viennent »[210]. Elle participe Ă  son dernier Conseil de Paris le 5 juillet 2018 et dĂ©missionne effectivement le 24 aoĂ»t[211], mais prĂ©cise dans Le Parisien qu'elle ne renonce pas Ă  la vie politique et qu'elle « continue Ă  voir des Ă©lus parisiens et des parlementaires quand ils sont de passage Ă  New York »[212].

DĂ©but 2018 elle rejoint New York et Capgemini afin de diriger l’activitĂ© projet et consulting de la division cloud infrastructure et cybersĂ©curitĂ© du groupe aux États-Unis[213].

En mai 2021, elle rejoint comme associĂ©e senior le fonds d’investissement Antin Infrastructure Partners[214].

DĂ©tail des mandats et fonctions

Au gouvernement

  • – : secrĂ©taire d'État auprĂšs du ministre d'État, ministre de l'Écologie, du DĂ©veloppement et de l'AmĂ©nagement durables, chargĂ©e de l'Écologie.
  • – : secrĂ©taire d'État auprĂšs du Premier ministre, chargĂ©e de la Prospective et du DĂ©veloppement de l'Économie numĂ©rique.
  • – : ministre de l’Écologie, du DĂ©veloppement durable, des Transports et du Logement.

À l’AssemblĂ©e nationale

Au niveau local

Au sein de partis politiques

Distinctions

Publications

Nathalie Kosciusko-Morizet est l’auteur ou le co-auteur de divers essais et rapports :

En outre, elle contribue aux journaux en ligne Atlantico[221] et Le Huffington Post[222].

Dans la fiction

  • Dans le tĂ©lĂ©film La DerniĂšre Campagne (2013) son rĂŽle est interprĂ©tĂ© par ClĂ©mentine Serpereau.
  • Dans la vidĂ©o Comics 2[223] du Joueur du Grenier, elle incarne la supĂ©rieure de l'homme mystĂšre, le super vilain qui a orchestrĂ© l'enlĂšvement du commissaire Magret.

Arbre généalogique

Notes et références

Notes

  1. Jean-Pierre Philippe est Ă©narque, ancien maire socialiste de Villefontaine (IsĂšre), consultant en stratĂ©gie et communication[12], professeur associĂ© de l'Ă©quipe pĂ©dagogique en « StratĂ©gie-Management-Ressources Humaines-International » du Conservatoire national des arts et mĂ©tiers de Paris[13]. Il a Ă©tĂ© conseiller de Jack Lang au ministĂšre de l'Éducation nationale entre 2000 et 2002[JA 2] puis candidat UMP aux Ă©lections municipales de 2008 Ă  Longpont-sur-Orge[14] - [15].

Références

  • Ouvrage de Julien Arnaud, NKM. L'indomptable
  1. p. 79.
  2. p. 168.
  3. p. 65.
  4. p. 102.
  5. p. 110.
  6. p. 88.
  7. p. 106.
  8. p. 117.
  9. p. 125-127.
  10. p. 152 et 156.
  • Autres sources
  1. Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API.
  2. Prononciation en polonais retranscrite selon la norme API.
  3. « M. Jacques Kosciusko-Morizet est nommé délégué au commerce extérieur », sur lemonde.fr, .
  4. Who's Who in France, Ă©dition 2008, p. 1250-1251.
  5. Jean-Louis Beaucarnot, Le Tout politique, ed. L'Archipel, 2011 (ISBN 978-2-8098-0566-6), p. 157 : « La tradition familiale veut aujourd’hui que les Koscziusko Ă©tablis en France descendent [du] frĂšre aĂźnĂ© [de Tadeusz Koƛciuszko (1746-1817)], prĂ©nommĂ© JĂłzef et qui avait hĂ©ritĂ© du manoir familial. Ils sont en rĂ©alitĂ© arrivĂ©s en France sous Louis-Philippe, avec Abraham Salomon Koƛciuszko, nĂ© en 1821 Ă  SuwaƂki, en Pologne (alors annexĂ©e par la Russie), tout prĂšs de la frontiĂšre lituanienne. Cet ancĂȘtre avĂ©rĂ© n’était qu’un trĂšs modeste marchand juif, et sa femme, Janette Marx — juive de Lorraine, sans parentĂ© avec Karl — Ă©tait « marchande Ă  la toilette », autrement dit revendeuse de vĂȘtements d’occasion. »
  6. Marion Mourgue, Nathalie Kosciusko-Morizet, l'Affranchie, Pygmalion, 2014, p. 116.
  7. (en) JTA, « Nathalie Kosciusko-Morizet, whose ancestors were Jewish but who was raised Catholic, knocked unconscious while handing out flyers », sur The Times of Israel, (consulté le ).
  8. Jean-Louis Beaucarnot, Le Tout politique, Ă©ditions de l'Archipel, 2011 (ISBN 978-2-80980-566-6), p. 157 : « les Kosciusko Ă©tablis en France sont arrivĂ©s en France sous Louis-Philippe, avec Abraham Salomon Koƛciuszko, nĂ© en 1821 Ă  SuwaƂki, en Pologne (alors russe), tout prĂšs de la frontiĂšre actuelle avec la Lituanie. »).
  9. Les premiers ascendants prouvĂ©s de sa famille paternelle sont Abraham Salomon Koƛciuszko (1821-1917), nĂ© Ă  SuwaƂki dans la partie de la Pologne alors sous administration russe, tout prĂšs de l’actuelle frontiĂšre lituanienne, marchand de profession et arrivĂ© en France au cours de la monarchie de Juillet, et son Ă©pouse, Jeannette Marx[8]
  10. Marion Mourgue, NKM. L'affranchie, Paris, Éditions Flammarion, coll. « Histoire secrĂšte », 2014, 320 p.
  11. Jean-Pierre Thiollet, Hallier, L'Edernel jeune homme, Neva Ă©ditions, 2016, p. 270 (ISBN 978-2-35055-217-0).
  12. « JEAN-PIERRE PHILIPPE - Associé Senior (depuis 2011) », sur le site du cabinet ESL Network (consulté le ).
  13. Mariana GrĂ©pinet, « Jean-Pierre Philippe, le mari de
 Nathalie Kosciusko-Morizet », sur le site du magazine Paris Match, (consultĂ© le ).
  14. Marine Legrand, « La candidature atypique du mari de la ministre », sur le site du magazine Paris Match, (consulté le ).
  15. Olivier Faye, « Monsieur NKM », sur le site du quotidien Le Monde, (consulté le ).
  16. Marie Desnos, « NKM, maman avant d'ĂȘtre ministre », sur le site du magazine Paris Match, (consultĂ© le ).
  17. Adrien Gaboulaud, « Nathalie Kosciusko-Morizet a divorcé », sur le site du magazine Paris Match, (consulté le ).
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  20. Nathalie Kosciusko-Morizet « À 20 ans, j'Ă©tais diplĂŽmĂ©e de l'École polytechnique et passionnĂ©e par les voyages », L'Étudiant, 25 septembre 2009.
  21. « Le CV de Nathalie Kosciusko-Morizet », La DĂ©pĂȘche, 26 juillet 2012.
  22. Fiche de Nathalie Kosciusko-Morizet - Site des anciens Ă©lĂšves et diplĂŽmĂ©s de l’École polytechnique
  23. Portraits d’alumni sur le site officiel du CollĂšge des ingĂ©nieurs.
  24. « Comment NKM se prépare à 2017 », Challenges, 7 décembre 2011.
  25. « Plante grimpante », Libération, 18 juillet 2007.
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  29. Marion Mourgue, NKM. L'affranchie, Ă©ditions Pygmalion, 2014, p. 208.
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  31. « Nathalie Kosciusko-Morizet quitte la politique pour rejoindre Capgemini », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  32. « Nathalie Kosciusko-Morizet future premiÚre ministre d'Emmanuel Macron ? RTL l'a rencontrée à New-York », sur www.rtl.fr (consulté le ).
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Voir aussi

Bibliographie

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Documentaire télévisuel

  • NKM, la singuliĂšre, diffusĂ© sur France 3 Ă  l'automne 2016

Articles connexes

Liens externes


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