Accueil🇫🇷Chercher

Femmes ministres en France

Cette liste des ministres françaises recense, par présidence ou par gouvernement, toutes les femmes qui ont été membres d'un gouvernement, depuis les années 1930.

Les femmes constituent au début des exceptions au sein de la vie politique française. On ne compte au départ que des secrétaires d'État ; il faut attendre 1947 pour qu'une femme soit ministre de plein exercice, et 1974 pour la deuxième. En 1974, Valéry Giscard d'Estaing est le premier président de la République à modifier les choses en promouvant la nomination de femmes issues de la société civile. En 1981, Nicole Questiaux est la première ministre d'État. En 1991, Édith Cresson est la première femme à diriger un gouvernement. En 1995, le premier gouvernement d'Alain Juppé promeut pour la première fois, mais pour peu de temps, un grand nombre de femmes à des portefeuilles ministériels. C'est ensuite tout au long des années 2000 que celles-ci obtiennent un à un les différents ministères. La stricte parité numérique fut mise en place sous les gouvernements de Jean-Marc Ayrault.

Histoire

Des femmes ministres « rares Â» (1936-1995)

Cécile Brunschvicg, Suzanne Lacore et Irène Joliot-Curie trois femmes nommées secrétaires d'État en 1936.

Entre les années 1930 et les années 1990 la présence de femmes dans les gouvernements français relève davantage de l'éphémère ; elles sont, la plupart du temps, cantonnées à des postes de second plan. Sous la Troisième République, en 1936, dans le premier gouvernement de Léon Blum, lors du Front populaire, on compte trois femmes sous-secrétaires d'État (Cécile Brunschvicg, Suzanne Lacore et Irène Joliot-Curie), alors que celles-ci n'ont pas le droit de vote (lequel sera acquis en 1944)[1]. Elles ne sont pas reconduites dans le gouvernement suivant.

La Quatrième République (1946-1958) vit trois femmes à être nommées au sein d'un gouvernement, dont une en tant que ministre de plein exercice : Germaine Poinso-Chapuis, au portefeuille de la Santé, dans le premier gouvernement de Robert Schuman, qui dura neuf mois entre 1947 et 1948.

Au début de la Cinquième République et sous les présidences de Charles de Gaulle et de Georges Pompidou, entre 1958 et 1974, trois femmes obtiennent des postes ministériels, en tant que secrétaires d'État. Ainsi, pendant vingt-six ans, de 1948 à 1974, le gouvernement français ne compte aucune femme ministre de plein exercice[2].

C'est le président de la République Valéry Giscard d'Estaing qui le premier, en 1974, marque un changement d'envergure ; il fait entrer six femmes au gouvernement[3]. Dans sa conception de la politique, qu'il veut moderne et sur laquelle il a fait campagne, il entend les revendications féminines. Il nomme alors des femmes ministres, comme Simone Veil à la Santé, qui donnera son nom à la loi sur l'IVG, ou à la tête d'institutions (Jacqueline Baudrier devient PDG de Radio France). Elles ont la particularité d'appartenir à la société civile, alors que François Mitterrand, lors de son premier mandat de président, fera, du moins au départ, plus appel à des femmes politiques de terrain qu'à des technocrates (comme l'énarque Ségolène Royal en tant que conseillère)[4]. Il est à noter qu'à cette époque, hormis Gisèle Halimi et Anne Zelensky, beaucoup de féministes ne défendent pas l'accession des femmes à ces postes, se posant volontiers à l'extrême gauche et refusant de marcher dans le sens de la politique parlementaire et ministérielle[5]. En 1974, est créé un secrétariat d'État à la condition féminine, qu'occupe Françoise Giroud entre et au sein du premier gouvernement Chirac, où elle lance « cent une mesures » en faveur des femmes : mise en place de droits propres pour les femmes ; lutte contre les discriminations ; ouverture des métiers dits masculins ;etc.

« L'égalité entre les hommes et les femmes aura progressé quand on nommera à un poste politique une femme aussi incompétente qu'un homme[2]. »

— Françoise Giroud

Édith Cresson, première femme à diriger le gouvernement.

Bien que François Mitterrand, premier prĂ©sident socialiste de la Cinquième RĂ©publique, nomme un nombre plus important de femmes Ă  des postes ministĂ©riels, elles demeurent très minoritaires. Les ministères choisis sont Ă  l'Ă©cart du premier cercle du pouvoir. Nicole Questiaux est bien nommĂ©e ministre d'État en 1981, mais pour un portefeuille typiquement « fĂ©minin » (la SolidaritĂ© nationale). En effet, jusque-lĂ , les femmes ministres voient leur attributions liĂ©es Ă  des questions la plupart du temps considĂ©rĂ©es comme relevant plus de leur genre (la SantĂ©, les Affaires sociales, l'Enfance…). En 1981 toujours, Édith Cresson est la première ministre nommĂ©e Ă  un portefeuille typiquement « masculin Â» (l'Agriculture), mais ce choix est mal perçu dans le monde agricole et son passage Ă  la tĂŞte de ce ministère « se passe mal »[2]. Elle est aussi la première femme Ă  exercer la fonction de ministre du Commerce extĂ©rieur en 1983, puis de l'Industrie dans le gouvernement de Laurent Fabius, enfin des Affaires europĂ©ennes dans le gouvernement de Michel Rocard en 1988. En 1991, Édith Cresson devient Première ministre, mais doit souffrir d'un manque de soutien de ses collègues socialistes et d'une impopularitĂ© certaine qui l'amène Ă  ĂŞtre rapidement remerciĂ©e au bout de moins d'un an[6] - [7]. Dans son gouvernement, des ministères jusqu'alors occupĂ©s par des hommes sont pour la première fois attribuĂ©s Ă  des femmes (Edwige Avice Ă  la CoopĂ©ration et au dĂ©veloppement, FrĂ©dĂ©rique Bredin Ă  la Jeunesse et aux sports). En 1981, est Ă©galement crĂ©Ă© un ministère des Droits des femmes, qu'occupe Yvette Roudy, ressuscitant le secrĂ©tariat d'État Ă  la Condition fĂ©minine crĂ©Ă© par ValĂ©ry Giscard d'Estaing : au dĂ©part Ă©levĂ© au rang de ministère, il finira par redevenir un simple secrĂ©tariat d'État (le socialiste Lionel Jospin recrĂ©e ce portefeuille entre 1997 et 2002 et François Hollande en 2012). Une circulaire de 1986 publiĂ©e au Journal officiel recommande de fĂ©miniser les noms de mĂ©tiers ainsi que les grades[8]. Sous l'ère Mitterrand, alors que les gouvernements oscillent entre quarante-trois et un maximum de cinquante-deux personnes, on ne compte jamais plus de dix femmes (elles reprĂ©sentent entre 13 % et 15 % de l'effectif, en gĂ©nĂ©ral, soit Ă  peu près la proportion de femmes Ă  l'AssemblĂ©e nationale Ă  l'Ă©poque) ; sous la première cohabitation, au sein du gouvernement de Jacques Chirac, on ne compte que trois femmes secrĂ©taires d'État[2].

Percée des nominations féminines (1995-2007)

Élisabeth Guigou, première femme nommĂ©e Ă  la tĂŞte d'un ministère « rĂ©galien Â».

C'est avec le premier gouvernement d'Alain Juppé, en 1995, qu'on note une véritable « percée » de celles-ci au sein du gouvernement.

En effet, sur un total de 43 portefeuilles, on compte quatre ministres et huit secrĂ©taires d'État de sexe fĂ©minin soit 15,4 % de femmes ministres, montant Ă  27,9 % si l'on prend en compte les secrĂ©taires d'État. La situation est inĂ©dite, mais les fĂ©ministes critiquèrent la relĂ©gation des femmes Ă  des places subalternes : la ministre la plus « importante Â» est Élisabeth Hubert, avec le portefeuille de la SantĂ©, mais elle n'est que la 14e ministre en rang protocolaire, alors que les cinq derniers secrĂ©taires d'État dans l'ordre protocolaire sont des femmes. De plus, lors de la composition du second gouvernement JuppĂ©, la majoritĂ© de celles que la presse surnomme les « Juppettes Â» disparaissent, pour, selon le mot du Premier ministre, « faire de la place aux Balladuriens »[9]. La politologue Janine Mossuz-Lavau souligne : « Alain JuppĂ© a Ă©tĂ© très critiquĂ© pour cela. On en a retenu qu'il avait virĂ© des femmes »[2].

C'est sous le gouvernement socialiste de Lionel Jospin qu'une femme accède pour la première fois à un ministère régalien, à savoir la Justice avec la nomination en 1997 d'Élisabeth Guigou au poste de Garde des Sceaux. En 1997, il y a néanmoins six femmes contre dix hommes ministres, soit 37,5 %, pourcentage descendant à 20 % si l'on prend en compte les secrétaires d'État ; en 2002, il n'y a plus que 25 % de femmes ministres (cinq femmes contre quinze hommes). Néanmoins, Lionel Jospin essaie de maintenir un gouvernement composé à environ un tiers de femmes, afin notamment d'être en conformité avec le projet de loi sur la parité dans les assemblées élues. Pour Janine Mossuz-Lavau, cette loi sur la parité, votée en 2000, est le premier jalon de la montée en puissance des femmes au pouvoir : « L'idée s'est imposée qu'il fallait plus de femmes au gouvernement, mais on ne parlait pas encore de parité », indique la politologue[2]. Il est néanmoins à noter qu'à la différence des assemblées élues, aucune loi n'oblige à respecter une parité gouvernementale, ni même de nommer des femmes ministres[10].

En 2002, Michèle Alliot-Marie devient ministre de la DĂ©fense, un portefeuille historiquement masculin : elle y reste jusqu'en 2007 et demeure au sein de l'histoire du ministère une des ministres les plus longtemps restĂ©es en poste et les plus apprĂ©ciĂ©s[11] (gouvernements Raffarin et de Villepin). Le premier gouvernement Raffarin contient, en 2002, 21,42 % de femmes ministres (six femmes contre vingt-deux hommes) ; en 2004, ce pourcentage tombe Ă  19,51 %, sur un total dĂ©sormais de 41 ministres[9]. Les annĂ©es 2000, cheville entre les annĂ©es 1990 oĂą les femmes percent dans les ministères, et les annĂ©es 2010 oĂą la paritĂ© gouvernementale sera strictement respectĂ©e pour la première fois, voient ainsi les femmes ministres « conquĂ©rir Â» un Ă  un les diffĂ©rents ministères : DĂ©fense en 2002, IntĂ©rieur et Économie et Finances en 2007, Affaires Ă©trangères en 2010, Éducation nationale en 2014)[2].

Objectif de gouvernements paritaires (2007-2012)

Lors de son arrivée au pouvoir en 2007, le président Nicolas Sarkozy annonce la nomination d'un gouvernement paritaire[2] : on compte, dans le premier gouvernement de François Fillon huit hommes et sept femmes, dont deux à des portefeuilles régaliens (Michèle Alliot-Marie à l'Intérieur et Rachida Dati à la Justice). Néanmoins, les nominations qui suivent, notamment parmi les secrétaires d'État, font oublier cet objectif paritaire. Au fur et à mesure des remaniements ministériels, les nouvelles entrantes ne compensent pas en nombre les sortantes.

Néanmoins, plusieurs « gros » ministères sont confiées à des femmes, comme l'Économie et les Finances à Christine Lagarde, les Affaires étrangères à Michèle Alliot-Marie et l'Écologie (troisième par ordre protocolaire) à Nathalie Kosciusko-Morizet. En , on compte cinq femmes ministres contre seize hommes, chiffre allant jusqu'à treize femmes contre vingt-cinq hommes si l'on prend en compte les secrétaires d'État, ce qui représente moins d'un tiers des membres du gouvernement[9]. Lors de sa démission, le dernier gouvernement Fillon n'est composé que de sept femmes, dont deux ministres (à savoir Valérie Pécresse au Budget et Roselyne Bachelot aux Solidarités) et cinq secrétaires d'État[2]. Janine Mossuz-Lavau explique cette baisse tendancielle : « Certaines circonstances expliquent le départ des femmes du gouvernement Fillon. Michèle Alliot-Marie a commis un impair avec ses déclarations sur la Tunisie et a dû partir. Christine Lagarde s'est vu proposer un poste au FMI. Mais d'autres ont été licenciées, notamment dans les figures de la diversité, comme Rachida Dati ou Fadela Amara »[2].

Parité respectée depuis mai 2012

Après l'élection présidentielle de 2012, qui a vu le socialiste François Hollande devenir président de la République, Jean-Marc Ayrault, son Premier ministre, compose un gouvernement dans lequel la parité est respectée.

Sur un total de 34 ministres, 17 sont des femmes, parmi lesquelles Christiane Taubira, ministre de la Justice, occupe un des cinq ministères régaliens. La parité au sein du gouvernement était une des promesses de François Hollande pendant sa campagne[12] - [2]. Cependant, bien que la proportion hommes/femmes soit paritaire chez les ministres et ministres délégués, les ministères les plus importants, dont les ministères régaliens, sont dirigés en grande majorité par des hommes, à l'exception de la Justice et, dans une moindre mesure, du ministère des Affaires Sociales et de la Santé (il s'agit des ministères des Affaires étrangères, de l'Intérieur, de l'Économie, du Travail, de la Défense, ainsi que du ministère de l'Éducation nationale). Ce gouvernement est donc paritaire dans son ensemble, mais pas à tous les niveaux hiérarchiques[13]. Le collectif féministe Osez le féminisme ! déplore ainsi qu'un seul ministère régalien soit confié à une femme et qu'il « [reproduise le] schéma consistant à confier aux femmes toujours le même type de portefeuilles, à savoir ceux de la famille, des personnes âgées, de la santé, etc »[14]. Le remaniement de conforte la parité, avec, pour la première fois de l'histoire un nombre plus important de femmes titulaires d'une ministère de plein exercice (onze) que pour les hommes (neuf)[15]. Avec la démission du ministre délégué chargé du Budget Jérôme Cahuzac, le , le gouvernement compte pour la première fois un plus grand nombre de femmes (19) que d'hommes (18). Ancienne ministre, Françoise de Panafieu salue cette avancée mais désigne un nouvel objectif : « Nous avons désormais un gouvernement paritaire, à l'image de la société. Mais, être au gouvernement est un peu le fait du prince. Vous y êtes nommé par le président ou le Premier ministre. C'est moins représentatif que d'être à l'Assemblée nationale ou au Sénat, qui sont réellement les assemblées des citoyens. Ce qu'il faudrait maintenant, c'est que ce Parlement soit aussi à l'image de la société car il représente la nation »[16].

Le départ de Delphine Batho de son poste de ministre de l'Écologie, début , et son remplacement par un homme, met fin à l'exacte parité hommes-femmes au sein du gouvernement[17].

Entre le remplacement, dans le deuxième gouvernement de Manuel Valls, de François Rebsamen par Myriam El Khomri au poste de ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, le et le remplacement de Christiane Taubira par Jean-Jacques Urvoas au ministère de la Justice, le , le nombre de femmes ministres de plein exercice dépasse pour la première fois celui des hommes. C'est de nouveau le cas depuis le remaniement du . Dans le gouvernement Édouard Philippe, nommé le , la parité est également respectée.

Femmes ministres et féminité

Alors que les premières femmes ministres, et ce jusqu'aux années 1990, ne mettaient pas en avant leur féminité, voire la négligeaient, la médiatisation accrue et le développement contingent de la communication politique ont amené ces femmes à faire de leur genre un atout dans leur relation aux médias, ou au moins de l'assumer. Ségolène Royal est l’une des premières femmes politiques à travailler son image, notamment par le biais de tenues remarquées ou de poses photographiques inspirées de personnalités du cinéma[18]. Celle-ci met également en avant sa vie privée, par exemple en étant la première femme ministre à accoucher alors qu'elle occupe un poste de ministre, et en posant devant la presse à la maternité, dossiers de travail mis en évidence ; elle considérait que cela participait à la cause des femmes, montrant que carrière et féminité sont conciliables[19].

Pour Neila Latrous et Jean-Baptiste Marteau, « il était d'usage dans les années précédentes de gommer, voire de nier ses formes pour percer dans les assemblées. Tailleurs stricts, refus de féminiser ses titres ministériels, Michèle Alliot-Marie est de ce point de vue l'archétype de la femme qui pour faire carrière n'a pas à hésiter à sacrifier… sa vie de femme ». C'est précisément sous le mandat présidentiel de Nicolas Sarkozy que les choses changent. « Le ventre arrondi de Rachida Dati, celui de Nathalie Kosciusko-Morizet : elles sont jeunes, jolies, mères et mènent tambour battant leur vie privée et leur carrière. Un exemple en somme pour toute une génération de femmes. Rachida Dati, encore elle, ne manque jamais l'occasion de replacer une barrette dans ses cheveux ou de repasser du gloss sur les lèvres. Ces working girls n'hésitent plus à traverser les cours pavées des ministères perchées sur des stilettos de dix centimètres. […] La génération Sarko se veut sexy : Nora Berra, Chantal Jouanno, Jeannette Bougrab maîtrisent autant leurs dossiers que l'art de cligner des cils pour enchanter les caméras et les objectifs des photographes »[20].

Ă€ la rentrĂ©e 2012, la reconversion de Roselyne Bachelot, ancienne ministre de l’Écologie, de la SantĂ© et de la SolidaritĂ©, en chroniqueuse Ă  l'Ă©mission tĂ©lĂ©visĂ©e Le Grand 8, sur la chaĂ®ne D8, participe de ce que certains appellent la « peoplisation» de la vie politique ou, du moins, de son rapport ambigu aux mĂ©dias. Ă€ la rentrĂ©e 2013, Jeannette Bougrab devient Ă  son tour chroniqueuse Ă  la version remaniĂ©e du Grand Journal.

Concernant le machisme qui a souvent été de mise dans le monde politique, l'ancienne secrétaire d'État Noëlle Lenoir déclare en 2005 : « Les femmes sont en train d'accéder au pouvoir, mais elles ne sont souvent qu'un alibi. Les lieux de pouvoirs sont des lieux machistes. Les mœurs ne changent pas. Entre les syndicats et les élus, les femmes viennent jouer les trouble-fête »[21]. En novembre de la même année, Ségolène Royal nuance néanmoins dans Elle : « Ce n’est pas en politique que le machisme quotidien est le pire. Dans les campagnes électorales, les plaisanteries grasses que nous entendions il y a une quinzaine d’années sont en recul. Les femmes politiques continuent de susciter aujourd’hui, chez leurs pairs, plus que chez les électeurs d’ailleurs, d’étranges interrogations »[22].

Certaines femmes ministres partageant leur vie avec un conjoint Ă©galement responsable politique relèvent que leur propre ascension met nĂ©cessairement un frein Ă  la carrière de leur Ă©poux, quand elle ne les oblige pas Ă  occuper des postes moins exposĂ©s, notamment comme conseiller. Ainsi en est-il de Boris Vallaud, Ă©poux de Najat Vallaud-Belkacem, directeur de cabinet d’Arnaud Montebourg puis secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral-adjoint de la prĂ©sidence de la RĂ©publique[23], ou de Laurent OllĂ©on, mari de Fleur Pellerin, qui a quittĂ© son poste de directeur-adjoint du cabinet de Marylise Lebranchu pour revenir au Conseil d'État après que sa femme eut Ă©tĂ© nommĂ©e ministre de la Culture[24], de mĂŞme pour des personnalitĂ©s politiques fĂ©ministes de premier plan comme Jean-Marc Germain, Ă©poux d’Anne Hidalgo, ancien directeur de cabinet de Martine Aubry et dĂ©putĂ© depuis 2012, ou de Louis Aliot, conjoint de Marine Le Pen et vice-prĂ©sident du FN. En 2010, pour la première fois, Nicolas Sarkozy brise un « tabou Â» en nommant ministre Patrick Ollier, alors que sa femme, Michèle Alliot-Marie, est dĂ©jĂ  membre du gouvernement[25].

Contrairement à l'Assemblée nationale et au Sénat, il n'existe aucune règle vestimentaire écrite pour participer au conseil des ministres. Néanmoins, le fait que Cécile Duflot, alors ministre du Logement, se soit présentée en jean au premier conseil du gouvernement Ayrault, en 2012, a provoqué une polémique. En 2008, Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé, avait chaussé des sabots en plastique rose pour s'y rendre, conformément à sa promesse faite avant les Jeux olympiques, dans le cas où la France aurait gagné 40 médailles[26]. Et l'affichage vestimentaire de la féminité reste très encadré, en témoignent les huées et quolibets que s'est attirés Cécile Duflot toujours, en arborant une robe printanière à l'Assemblée nationale[27].

Sept ministres ont exercé leurs fonctions ministérielles pendant leur grossesse, suscitant une certaine médiatisation : Ségolène Royal et Frédérique Bredin en 1992, Florence Parly en 2000, Rachida Dati et Nathalie Kosciusko-Morizet en 2009 ainsi qu'Axelle Lemaire[28] et Juliette Méadel en 2016, cette dernière étant la première à avoir été nommée en étant enceinte[29].

Diversité des femmes ministres

Rachida Dati, première femme ministre issue de l'immigration maghrĂ©bine nommĂ©e Ă  la tĂŞte d'un ministère « rĂ©galien Â».

L'accession des femmes aux responsabilités ministérielles coïncide avec l'accession à ces mêmes responsabilités de ministres incarnant, vu leurs origines et leur couleur de peau, une partie de la diversité[30] - [31] de la communauté nationale[N 1].

Najat Vallaud-Belkacem, issue de l'immigration marocaine, première femme nommée ministre de l'Éducation nationale.

La première femme ministre maghrĂ©bine est Nafissa Sid Cara, nommĂ©e en 1959. Ensuite, Tokia SaĂŻfi est nommĂ©e secrĂ©taire d'État chargĂ©e du DĂ©veloppement durable en 2002. Élu en 2007, Nicolas Sarkozy cherche des « symboles Â», notamment en nommant Rachida Dati[32] Ă  la tĂŞte d'un ministère rĂ©galien (la Justice) ou en promouvant plusieurs femmes d’ascendance africaine (Fadela Amara, Rama Yade, Jeannette Bougrab, et Nora Berra).

En 2010, après le remaniement du gouvernement auquel François Fillon vient de procĂ©der, l’ancien ministre Azouz Begag note, dans une tribune du Monde, que les ministres « incarnant la diversitĂ© Â» sont quasiment toujours des femmes et dĂ©nonce dans cette pratique une provocation Ă  l’égard des descendants d’immigrĂ©s rĂ©cents de sexe masculin, renvoyĂ©s eux Ă  une image de « racaille Â», par opposition aux modèles de « mĂ©ritocratie rĂ©publicaine Â» dont les femmes feraient, elles, l'objet[33].

En 2012, François Hollande nomme Najat Vallaud-Belkacem ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement, alors que Fleur Pellerin, première femme ministre originaire d'Asie, devient secrétaire d’État à l’Économie numérique. Le Premier ministre Manuel Valls salue l'accession aux responsabilités ministérielles de femmes venant d'outre-mer[34], comme Lucette Michaux-Chevry en 1986, Margie Sudre en 1995, Marie-Luce Penchard en 2009, Christiane Taubira, George Pau-Langevin en 2012[35], Ericka Bareigts et Hélène Geoffroy en 2016.

Plusieurs de ces femmes ministres ont fait l'objet d'attaques racistes[36].

Liste chronologique

Gouvernement LĂ©on Blum 1
  • CĂ©cile Brunschvicg (1877-1946), sous-secrĂ©taire d'État Ă  l'Éducation, du au .
  • Suzanne Lacore (1875-1975), sous-secrĂ©taire d'État Ă  la Protection de l'Enfance, du au .
  • Irène Joliot-Curie (1897-1956), sous-secrĂ©taire d'État Ă  la Recherche scientifique, du Ă  .
Gouvernement LĂ©on Blum 3
  • AndrĂ©e ViĂ©not (1901-1976), sous-secrĂ©taire d'État Ă  la Jeunesse et aux Sports, du au .
Gouvernement Robert Schuman 1
  • Germaine Poinso-Chapuis (1901-1981), ministre de la SantĂ© publique et de la Population, du au .
Gouvernement Maurice Bourgès-Maunoury
  • Jacqueline Thome-PatenĂ´tre (1906-1995), sous-secrĂ©taire d'État au Logement et Ă  la Reconstruction, du au .
Gouvernement Michel Debré
  • Nafissa Sid Cara (1910-2002), secrĂ©taire d’État auprès du Premier ministre chargĂ©e des questions sociales en AlgĂ©rie et de l'Ă©volution du statut personnel de droit musulman, du au .
Gouvernement Georges Pompidou 4
  • Marie-Madeleine Dienesch (1914-1998), secrĂ©taire d’État Ă  l’Éducation nationale, du au .
Gouvernement Maurice Couve de Murville
  • Marie-Madeleine Dienesch (1914-1998), secrĂ©taire d’État Ă  l’Assistance sociale et Ă  la RĂ©adaptation, du au .
Gouvernements Jacques Chaban-Delmas, Pierre Messmer 1, 2 et 3
  • Marie-Madeleine Dienesch (1914-1998), secrĂ©taire d’État Ă  l’Action sociale et Ă  la RĂ©adaptation, du au .
  • Suzanne Ploux (1902-1994), secrĂ©taire d’État auprès du ministre de l'Éducation nationale, du au .

Présidence de Valéry Giscard d'Estaing

Gouvernement Jacques Chirac 1
  • Simone Veil (1927-2017), ministre de la SantĂ© du au .
  • Françoise Giroud (1916-2003), secrĂ©taire d'État auprès du Premier ministre, chargĂ©e de la Condition fĂ©minine, du au .
  • HĂ©lène Dorlhac (1935-), secrĂ©taire d’État Ă  la Condition pĂ©nitentiaire, du au .
  • Annie Lesur (1926-2021), secrĂ©taire d’État Ă  l'Enseignement pĂ©riscolaire, du au .
  • Alice Saunier-SeĂŻtĂ© (1925-2003), secrĂ©taire d'État aux UniversitĂ©s, du au .
  • Christiane Scrivener (1925-), secrĂ©taire d’État Ă  la Consommation, du au .
Gouvernements Raymond Barre 1, 2 et 3
  • Simone Veil (1927-2017), ministre de la SantĂ©, du au .
  • Françoise Giroud (1916-2003), secrĂ©taire d'État Ă  la Culture, du au .
  • Alice Saunier-SeĂŻtĂ© (1925-2003), secrĂ©taire d'État aux UniversitĂ©s du au puis ministre des UniversitĂ©s, du au , et ministre dĂ©lĂ©guĂ©e Ă  la Condition fĂ©minine, du au .
  • Christiane Scrivener (1925-), secrĂ©taire d’État Ă  la Consommation, du au .
  • HĂ©lène Missoffe (1927-2015), secrĂ©taire d’État auprès du ministre de la SantĂ© et de la SĂ©curitĂ© sociale en 1977.
  • Nicole Pasquier (1930-1999), secrĂ©taire d’État Ă  l'Emploi fĂ©minin, du au .
  • Monique Pelletier (1926-), secrĂ©taire d’État auprès du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, du au puis ministre dĂ©lĂ©guĂ©e auprès du Premier ministre, chargĂ©e de la Condition fĂ©minine, du au et ministre dĂ©lĂ©guĂ©e auprès du Premier ministre, chargĂ©e de la Famille et de la Condition fĂ©minine, du au .

Présidence de François Mitterrand

Gouvernements Pierre Mauroy 1, 2 et 3
  • Nicole Questiaux (1930-), ministre d’État, ministre de la SolidaritĂ© nationale, du au .
  • Édith Cresson (1934-), ministre de l'Agriculture, du au , puis ministre du Commerce extĂ©rieur et du Tourisme, du au .
  • Yvette Roudy (1929-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e, chargĂ©e des Droits de la femme, du au .
  • Edwige Avice (1945-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e Ă  la Jeunesse et aux Sports, du au puis ministre dĂ©lĂ©guĂ©e au Temps libre, Ă  la Jeunesse et aux Sports, du au .
  • Catherine Lalumière (1935-), secrĂ©taire d'État auprès du Premier Ministre, chargĂ©e de la Fonction publique et des RĂ©formes administratives du au puis ministre de la Consommation du au et secrĂ©taire d'État auprès du ministre de l'Économie, des Finances et du Budget, chargĂ© de la Consommation, du au .
  • Georgina Dufoix (1943-), secrĂ©taire d'État Ă  la Famille, du au .
  • Huguette Bouchardeau (1935-), secrĂ©taire d’État Ă  l’Environnement et Ă  la QualitĂ© de la vie, du au .
Gouvernement Laurent Fabius
  • Édith Cresson (1934-), ministre du RedĂ©ploiement industriel et du Commerce extĂ©rieur, du au .
  • Georgina Dufoix (1943-), ministre des Affaires sociales et de la SolidaritĂ© nationale, du au
  • Huguette Bouchardeau (1935-), ministre de l'Environnement, du au .
  • Yvette Roudy (1929-), ministre des Droits de la femme, de 1984 Ă  1985.
  • Edwige Avice (1945-), secrĂ©taire d'État auprès du ministre de la DĂ©fense, du au .
  • Catherine Lalumière (1935-), secrĂ©taire d’État auprès du ministre de l'Économie, des Finances et du Budget, chargĂ©e de la Consommation, du au et secrĂ©taire d'État auprès du ministre des Relations extĂ©rieures, chargĂ© des Affaires europĂ©ennes, du au .
Gouvernement Jacques Chirac 2
  • Michèle Barzach (1943-), ministre de la SantĂ© et de la Famille, du au .
  • Lucette Michaux-Chevry (1929-2021), secrĂ©taire d’État auprès du Premier ministre, chargĂ©e de la Francophonie, du au .
  • Michèle Alliot-Marie (1946-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e de l'enseignement auprès du ministre de l'Éducation nationale, du au .
  • Nicole Catala (1936-2022), secrĂ©taire d'État chargĂ©e de la Formation professionnelle, du au .
Gouvernements Michel Rocard 1 et 2
  • Édith Cresson (1934-), ministre des Affaires europĂ©ennes, du au .
  • Edwige Avice (1945-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e auprès du ministre des Affaires Ă©trangères, du au .
  • Georgina Dufoix (1943-), ministre chargĂ©e des Questions familiales du au .
  • Catherine Tasca (1941-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e de la Communication, du au .
  • VĂ©ronique Neiertz (1942-), secrĂ©taire d'État auprès du ministre d'État, ministre de l'Économie, des Finances et du Budget, chargĂ©e de la Consommation, du au .
  • Catherine Trautmann (1951-), secrĂ©taire d'État auprès du ministre des Affaires sociales et de l'Emploi, chargĂ©e des Personnes âgĂ©es et des handicapĂ©s, du au .
  • Michèle AndrĂ© (1947-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e des droits des femmes et de l'Ă©galitĂ© des chances entre les hommes et les femmes, du au .
  • HĂ©lène Dorlhac (1935-), secrĂ©taire d’État Ă  la Famille, du au puis secrĂ©taire d’État et aux Personnes âgĂ©es, du au .
Gouvernement Édith Cresson
  • Édith Cresson (1934-), Premier ministre, du au .
  • Martine Aubry (1950-), ministre du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelle, du Ă  1992.
  • Edwige Avice (1945-), ministre de la CoopĂ©ration et du DĂ©veloppement, du au .
  • FrĂ©dĂ©rique Bredin (1956-), ministre de la Jeunesse et des Sports, du au .
  • Élisabeth Guigou (1946-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e, chargĂ©e des Affaires europĂ©ennes, en 1991 et 1992.
  • Catherine Tasca (1941-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e Ă  la Francophonie, du au .
  • VĂ©ronique Neiertz (1942-), secrĂ©taire d'État aux droits des femmes, du au .
Gouvernement Pierre Bérégovoy
  • SĂ©golène Royal (1953-), ministre de l'Environnement du au .
  • Martine Aubry (1950-), ministre du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelle de 1992 au .
  • FrĂ©dĂ©rique Bredin (1956-), ministre de la Jeunesse et des Sports du au .
  • Élisabeth Guigou (1946-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e, chargĂ©e des Affaires europĂ©ennes de 1992 au .
  • Marie-NoĂ«lle Lienemann (1951-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e au Logement et au Cadre de vie du au .
  • Catherine Tasca (1941-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e de la Francophonie et des Relations culturelles extĂ©rieures au .
  • VĂ©ronique Neiertz (1942-), secrĂ©taire d'État aux Droits des femmes et Ă  la Consommation du au .
Gouvernement Édouard Balladur
  • Simone Veil (1927-2017), ministre d’État, ministre des Affaires sociales, de la SantĂ© et de la Ville du au .
  • Michèle Alliot-Marie (1946-), ministre de la Jeunesse et des Sports du au .
  • Lucette Michaux-Chevry (1929-2021), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e Ă  l'Action humanitaire et aux Droits de l'homme du au .
Gouvernements Alain Juppé 1 et 2
  • Élisabeth Hubert (1956-), ministre de la SantĂ© publique et de l'Assurance maladie du au .
  • Colette Codaccioni (1942-), ministre de la SolidaritĂ© entre les gĂ©nĂ©rations du au .
  • Corinne Lepage (1951-), ministre de l'Environnement du au .
  • Françoise de Panafieu (1948-), ministre du Tourisme du au .
  • - Anne-Marie Couderc (1950-), secrĂ©taire d'État auprès du Premier ministre, chargĂ©e de l'Emploi du au , puis ministre dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e de l'Emploi du au .
  • Élisabeth Dufourcq (1940-), secrĂ©taire d'État Ă  la Recherche du au .
  • Françoise Hostalier (1953-), secrĂ©taire d'État auprès du Ministre de l'Éducation nationale, chargĂ©e de l'Enseignement scolaire du au .
  • Anne-Marie Idrac (1951-), secrĂ©taire d’État aux Transports du au .
  • Margie Sudre (1943-), secrĂ©taire d'État chargĂ© de la Francophonie du Ă  1997.
  • Nicole Ameline (1942-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e de la DĂ©centralisation du au .
  • Françoise de Veyrinas (1943-2008), secrĂ©taire d'État aux Quartiers en difficultĂ©, auprès du ministre chargĂ© de l'IntĂ©gration et de la Lutte contre l'Exclusion du au .
  • Christine Chauvet (1949-), secrĂ©taire d'État auprès du ministre de l'Industrie, chargĂ©e du Commerce extĂ©rieur du au .
Gouvernement Lionel Jospin
  • Martine Aubry (1950-), ministre de l'Emploi et de la SolidaritĂ© du au .
  • Élisabeth Guigou (1946-) Garde des Sceaux, ministre de la Justice du au puis ministre de l'Emploi et de la SolidaritĂ© du au .
  • Marylise Lebranchu (1947-), secrĂ©taire d'État aux PME, au Commerce, Ă  l'Artisanat et Ă  la Consommation du au puis Garde des Sceaux, ministre de la Justice du au .
  • Catherine Trautmann (1951-), ministre de la Culture et de la Communication, porte-parole du gouvernement du au puis ministre de la Culture et de la Communication du au .
  • Catherine Tasca (1941-), ministre de la Culture et de la Communication du au .
  • Dominique Voynet (1958-), ministre de l'AmĂ©nagement du territoire et de l'Environnement du au .
  • Marie-George Buffet (1949-), ministre de la Jeunesse et des Sports du au .
  • SĂ©golène Royal (1953-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e Ă  l'Enseignement scolaire du au puis ministre dĂ©lĂ©guĂ©e Ă  la Famille, Ă  l'Enfance et aux Personnes handicapĂ©es du au .
  • Dominique Gillot (1949-), secrĂ©taire d'État Ă  la santĂ© du au puis secrĂ©taire d'État aux Personnes âgĂ©es et aux Personnes handicapĂ©es du au .
  • Nicole PĂ©ry (1943-), secrĂ©taire d'État aux droits des femmes et Ă  la formation professionnelle du au .
  • Paulette Guinchard-Kunstler (1949-2021), secrĂ©taire d'État aux Personnes âgĂ©es du au .
  • Florence Parly (1963-), secrĂ©taire d'État au Budget du au .
  • Marie-NoĂ«lle Lienemann (1951-), secrĂ©taire d’État au Logement du au .
  • Michelle Demessine (1947-), secrĂ©taire d’État au Tourisme de 1997 au .
Gouvernements Jean-Pierre Raffarin 1, 2 et 3
  • Michèle Alliot-Marie (1946-), ministre de la DĂ©fense du au .
  • Nicole Ameline (1952-), secrĂ©taire d'État Ă  la Mer du au puis ministre de la ParitĂ© et de l'ÉgalitĂ© professionnelle du au .
  • Roselyne Bachelot (1946-), ministre de l'Écologie et du DĂ©veloppement durable du au .
  • Brigitte Girardin (1953-), ministre de l'Outre-mer du au .
  • Marie-ThĂ©rèse Boisseau (1940-), secrĂ©taire d'État aux Personnes handicapĂ©es du au
  • Nicole Fontaine (1942-2018), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e Ă  l'Industrie de 2002 Ă  2004.
  • Nicole Guedj (1954-), secrĂ©taire d'État aux Programmes immobiliers de la Justice du au puis secrĂ©taire d'État aux droits des victimes, du Ă  2005.
  • Claudie HaignerĂ© (1957-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e Ă  la Recherche et aux Nouvelles technologies de Ă  mars 2004 puis ministre dĂ©lĂ©guĂ©e aux Affaires europĂ©ennes de Ă  .
  • NoĂ«lle Lenoir (1942-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e aux Affaires europĂ©ennes de 2002 Ă  2004.
  • Marie-JosĂ©e Roig (1938-), ministre de la Famille et de l'Enfance du au puis ministre dĂ©lĂ©guĂ©e Ă  l'IntĂ©rieur du au .
  • Marie-Anne Montchamp (1957-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e des Personnes handicapĂ©es du au .
  • Nelly Olin (1941-2017), ministre de la Lutte contre la prĂ©caritĂ© et l'exclusion du au .
  • Catherine Vautrin (1960-), secrĂ©taire d'État Ă  l'IntĂ©gration et Ă  l'Ă©galitĂ© des chances du au puis secrĂ©taire d'État aux Personnes âgĂ©es du au .
  • Dominique Versini (1954-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e de la Lutte contre la prĂ©caritĂ© et l'exclusion du au .
  • Tokia SaĂŻfi (1959-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e du DĂ©veloppement durable du au .
Gouvernement Dominique de Villepin
  • Michèle Alliot-Marie (1946-), ministre de la DĂ©fense du au .
  • Nelly Olin (1941-2017), ministre de l'Écologie et du DĂ©veloppement durable du au .
  • Catherine Vautrin (1960-), ministre chargĂ©e de la CohĂ©sion sociale et de la ParitĂ© du au .
  • Brigitte Girardin (1953-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e Ă  la CoopĂ©ration, au DĂ©veloppement et Ă  la Francophonie du au .
  • Catherine Colonna (1956-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e aux Affaires europĂ©ennes du au .
  • Christine Lagarde (1956-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e au Commerce extĂ©rieur du au .
Gouvernements François Fillon 1, 2 et 3
  • Michèle Alliot-Marie (1946-), ministre de l'IntĂ©rieur, de l'Outre-mer et des CollectivitĂ©s territoriales du au puis ministre d'État, garde des Sceaux, ministre de la Justice et des LibertĂ©s du au et de nouveau ministre d'État, ministre des Affaires Ă©trangères et europĂ©ennes du au .
  • Christine Albanel (1944-), ministre de la Culture et de la Communication du au .
  • Christine Boutin (1944-), ministre du Logement et de la Ville du au puis ministre du Logement du au .
  • Rachida Dati (1965-), Garde des Sceaux, ministre de la Justice du au .
  • Christine Lagarde (1956-), ministre de l'Agriculture et de la PĂŞche du au puis ministre de l'Économie, des Finances et de l'Emploi (2007-2008) et ministre de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi (2008-2010) et de nouveau ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie (Ă  partir de 2010) du au .
  • Fadela Amara (1964-), secrĂ©taire d’État Ă  la Politique de la ville du au .
  • Anne-Marie Idrac (1951-), secrĂ©taire d’État au Commerce extĂ©rieur du au .
  • ValĂ©rie LĂ©tard (1962-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e de la SolidaritĂ© du au puis secrĂ©taire d'État auprès du ministre d'État, ministre de l'Écologie, du DĂ©veloppement durable et de la Mer, chargĂ©e des Technologies vertes et des NĂ©gociations sur le climat du au .
  • Rama Yade (1976-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e des Affaires Ă©trangères et des Droits de l'homme du au puis secrĂ©taire d'État chargĂ©e des Sports du au .
  • Chantal Jouanno (1969-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e de l'Écologie du au puis ministre des Sports du au .
  • Nathalie Kosciusko-Morizet (1973-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e de l'Écologie du au puis secrĂ©taire d'État chargĂ©e de la Prospective et du DĂ©veloppement de l'Ă©conomie numĂ©rique du au . Ministre de l'Écologie, du DĂ©veloppement durable, des Transports et du Logement du au .
  • Roselyne Bachelot (1946-), ministre de la SantĂ© et des Sports du au . Ministre des SolidaritĂ©s et de la CohĂ©sion sociale du au .
  • ValĂ©rie PĂ©cresse (1967-), ministre de l'Enseignement supĂ©rieur et de la Recherche du au puis Ministre du Budget, des Comptes publics, de la RĂ©forme de l'État, et porte-parole du gouvernement, du au .
  • Nora Berra (1963-), secrĂ©taire d’État chargĂ©e des AĂ®nĂ©s du au puis secrĂ©taire d’État chargĂ©e de la SantĂ© du au .
  • Jeannette Bougrab (1973-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e de la Jeunesse et de la Vie associative du au .
  • Marie-Anne Montchamp (1957-), secrĂ©taire d'État auprès de la ministre des SolidaritĂ©s et de la CohĂ©sion sociale du au .
  • Nadine Morano (1963-), secrĂ©taire d'État Ă  la Famille du au puis secrĂ©taire d’État Ă  la Famille et Ă  la SolidaritĂ© du au et ministre chargĂ©e de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle du au .
  • Marie-Luce Penchard (1959-), secrĂ©taire d'État Ă  l'Outre-Mer du au puis ministre auprès du ministre de l'IntĂ©rieur, des CollectivitĂ©s territoriales, de l'Immigration et de l'Outre-Mer, chargĂ©e de l'Outre-Mer du au .
  • Claude Greff (1954-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e de la Famille du au .
Gouvernements Jean-Marc Ayrault 1 et 2
  • Delphine Batho (1973-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e auprès de la ministre de la Justice, entre le et le puis ministre de l'Écologie, du DĂ©veloppement durable et de l'Énergie entre le et le .
  • Christiane Taubira (1952-), Garde des Sceaux, ministre de la Justice, entre le et le .
  • Marisol Touraine (1959-), ministre des Affaires sociales et de la SantĂ©, entre le et le .
  • CĂ©cile Duflot (1975-), ministre de l'ÉgalitĂ© des territoires et du Logement, entre le et le .
  • Nicole Bricq (1947-2017), ministre de l'Écologie, du DĂ©veloppement durable et de l'Énergie, entre le et le puis ministre du Commerce extĂ©rieur entre le et le .
  • AurĂ©lie Filippetti (1973-), ministre de la Culture et de la Communication, entre le et le .
  • Geneviève Fioraso (1954-), ministre de l'Enseignement supĂ©rieur et de la Recherche, entre le et le .
  • Najat Vallaud-Belkacem (1977-), ministre des Droits des femmes, depuis le puis porte-parole du gouvernement, entre le et le .
  • Marylise Lebranchu (1947-), ministre de la RĂ©forme de l'État, de la DĂ©centralisation et de la Fonction publique, entre le et le .
  • ValĂ©rie Fourneyron (1959-), ministre des Sports, de la Jeunesse, de l'Éducation populaire et de la Vie associative, entre le et le .
  • Sylvia Pinel (1977-), ministre (ministre dĂ©lĂ©guĂ©e jusqu'au ) Ă  l'Artisanat, au Commerce et au Tourisme, entre le et le .
  • George Pau-Langevin (1948-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e Ă  la RĂ©ussite Ă©ducative, entre le et le .
  • Michèle Delaunay (1947-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e aux Personnes âgĂ©es et Ă  la DĂ©pendance, entre le et le .
  • Dominique Bertinotti (1954-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e Ă  la Famille, entre le et le .
  • Marie-Arlette Carlotti (1952-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e aux Personnes handicapĂ©es, entre le et le puis ministre dĂ©lĂ©guĂ©e aux Personnes handicapĂ©es et Ă  la Lutte contre l'exclusion, entre le et le .
  • Yamina Benguigui (1957-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e aux Français de l'Ă©tranger et Ă  la Francophonie, entre le et le puis ministre dĂ©lĂ©guĂ©e Ă  la Francophonie, entre le et le .
  • Fleur Pellerin (1973-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e aux Petites et Moyennes entreprises, Ă  l'Innovation et Ă  l'Économie numĂ©rique, entre le et le .
  • HĂ©lène Conway-Mouret (1960-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e aux Français de l'Ă©tranger, entre le et le .
  • Anne-Marie Escoffier (1942-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e de la DĂ©centralisation, entre le et le .
Gouvernement Valls 1 et 2 - Gouvernement Cazeneuve
  • ValĂ©rie Fourneyron (1959-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e du Commerce, de l'Artisanat, de la Consommation et de l'Économie sociale et solidaire, du au .
  • AurĂ©lie Filippetti (1973-), ministre de la Culture et de la Communication, du au .
  • Geneviève Fioraso (1954-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e de l'Enseignement supĂ©rieur et de la Recherche, du au .
  • SĂ©golène Royal (1953-), ministre de l'Écologie, du DĂ©veloppement durable et de l'Énergie, du au puis Ministre de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer, chargĂ©e des relations internationales sur le climat du au .
  • Christiane Taubira (1952-), Garde des Sceaux, ministre de la Justice, du au .
  • Marisol Touraine (1959-), ministre des Affaires sociales et de la SantĂ©, du au , puis ministre des Affaires sociales, de la SantĂ© et des Droits des femmes, du au , de nouveau ministre des Affaires sociales et de la SantĂ© du au .
  • Najat Vallaud-Belkacem (1977-), ministre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, du au , puis ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supĂ©rieur et de la Recherche, du au .
  • Marylise Lebranchu (1947-), ministre de la DĂ©centralisation, de la RĂ©forme de l'État et de la Fonction publique du au , ministre de la DĂ©centralisation et de la Fonction publique, du au .
  • Sylvia Pinel (1977-), ministre du Logement et de l'ÉgalitĂ© des territoires, du au , puis ministre du Logement, de l'ÉgalitĂ© des territoires et de la RuralitĂ©, du au .
  • George Pau-Langevin (1948-), ministre des Outre-mer, du au .
  • Myriam El Khomri (1978-), secrĂ©taire d'État Ă  la Politique de la Ville, du au puis ministre du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelle du au .
  • Fleur Pellerin (1973-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e du Commerce extĂ©rieur, de la promotion du Tourisme et des Français de l'Ă©tranger, du au , puis ministre de la Culture et de la Communication, du au .
  • Annick Girardin (1964-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e du DĂ©veloppement et de la Francophonie, du au puis ministre de la Fonction publique jusqu'au .
  • Axelle Lemaire (1974-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e du NumĂ©rique, du au , chargĂ©e du NumĂ©rique et de l'Innovation du au .
  • Laurence Rossignol (1957-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e de la Famille, des Personnes âgĂ©es et de l'Autonomie, du au puis ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes du au .
  • SĂ©golène Neuville (1970-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e des Personnes handicapĂ©es et de la Lutte contre l'exclusion, du au .
  • Carole Delga (1971-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e du Commerce, de l'Artisanat, de la Consommation et de l'Économie sociale et solidaire, du au .
  • Pascale Boistard (1971-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e des Droits des femmes, du au , puis SecrĂ©taire d'État chargĂ©e des Personnes âgĂ©es et de l'Autonomie du au .
  • Clotilde Valter (1962-), secrĂ©taire d'État Ă  la RĂ©forme de l'État et Ă  la Simplification, du au , puis elle devient SecrĂ©taire d'État chargĂ©e de la formation professionnelle et de l'apprentissage, poste qu'elle occupe du au .
  • Martine Pinville (1958-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e du Commerce, de l'Artisanat, de la Consommation et de l'Économie sociale et solidaire, du au .
  • Audrey Azoulay (1972-), ministre de la Culture et de la Communication, du au .
  • Emmanuelle Cosse (1974-), ministre du Logement et de l'Habitat durable, du au .
  • Barbara Pompili (1975-), secrĂ©taire d’État chargĂ©e de la BiodiversitĂ©, du au .
  • Juliette MĂ©adel (1974-), secrĂ©taire d’État chargĂ©e de l'Aide aux victimes, du au .
  • Estelle Grelier (1975-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e des CollectivitĂ©s territoriales, du au .
  • HĂ©lène Geoffroy (1975-), secrĂ©taire d'État Ă  la Politique de la Ville, du au .
  • Ericka Bareigts (1967-), secrĂ©taire d'État Ă  l'ÉgalitĂ© rĂ©elle, du au , puis ministre des Outre-mer du au .
Gouvernement Édouard Philippe 1 et 2
  • Sylvie Goulard (1964-), ministre des ArmĂ©es du au ;
  • Agnès Buzyn (1962-), ministre des SolidaritĂ©s et de la SantĂ© du au ;
  • Françoise Nyssen (1951-), ministre de la Culture du au ;
  • Muriel PĂ©nicaud (1955-), ministre du Travail du au ;
  • FrĂ©dĂ©rique Vidal (1955-), ministre de l'Enseignement supĂ©rieur, de la Recherche et de l'Innovation du au ;
  • Annick Girardin (1964-), ministre des Outre-mers du au ;
  • Laura Flessel (1971-), ministre des Sports du au ;
  • Élisabeth Borne (1951-), ministre auprès du ministre d'État, ministre de la Transition Ă©cologique et solidaire, chargĂ©e des transports du au ; ministre de la Transition Ă©cologique et solidaire du au ;
  • Marielle de Sarnez (1951-2021), ministre des Affaires europĂ©ennes du au ;
  • Marlène Schiappa (1982-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e de l'ÉgalitĂ© entre les femmes et les hommes du au 16 octobre 2018 ; secrĂ©taire d'État chargĂ©e de l'ÉgalitĂ© entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations du 16 octobre 2018 au ;
  • Sophie Cluzel (1961-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e des Personnes handicapĂ©es du au ;
  • Nicole Belloubet (1955-), garde des Sceaux, ministre de la Justice du au ; numĂ©ro 2 du gouvernement Ă  partir du ;
  • Florence Parly (1953-), ministre des ArmĂ©es du au ;
  • Jacqueline Gourault (1950-), ministre auprès du ministre d'État, ministre de l'IntĂ©rieur du au ; ministre de la CohĂ©sion des territoires et des Relations avec les collectivitĂ©s territoriales du au ;
  • Nathalie Loiseau (1964-), ministre auprès du ministre de l'Europe et des Affaires Ă©trangères, chargĂ©e des Affaires europĂ©ennes du au ;
  • Brune Poirson (1982-), secrĂ©taire d'État auprès du ministre d'État, ministre de la Transition Ă©cologique et solidaire (puis de la ministre) du au ;
  • Geneviève Darrieussecq (1956-), secrĂ©taire d'État auprès de la ministre des ArmĂ©es du au ;
  • Delphine GĂ©ny-Stephann (1968-), secrĂ©taire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances du au ;
  • Roxana Maracineanu (1975-), ministre des Sports du au ;
  • Agnès Pannier-Runacher (1974-), secrĂ©taire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances du au ;
  • Emmanuelle Wargon (1971-), secrĂ©taire d'État auprès du ministre d'État, ministre la Transition Ă©cologique et solidaire (puis de la ministre) du au ;
  • Christelle Dubos (1976-), secrĂ©taire d'État auprès de la ministre des SolidaritĂ©s et de la SantĂ© (puis du ministre) du au ;
  • AmĂ©lie de Montchalin (1985-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e des Affaires europĂ©ennes du au ;
  • Sibeth Ndiaye (1979-), secrĂ©taire d'État auprès du Premier ministre, porte-parole du gouvernement du au .
Gouvernement Jean Castex
  • Barbara Pompili (1975-), ministre de la Transition Ă©cologique du au ;
  • Florence Parly (1963-), ministre des ArmĂ©es du au ;
  • Élisabeth Borne (1961-), ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion du au ;
  • Jacqueline Gourault (1950-), ministre de la CohĂ©sion des territoires et des Relations avec les collectivitĂ©s territoriales entre le et le ;
  • Roselyne Bachelot (1946-), ministre de la Culture du au ;
  • Annick Girardin (1964-), ministre de la Mer du au ;
  • FrĂ©dĂ©rique Vidal (1955-), ministre de l'Enseignement supĂ©rieur, de la Recherche et de l'Innovation du au ;
  • AmĂ©lie de Montchalin (1985-), ministre de la Transformation et de la Fonction publique du au ;
  • Élisabeth Moreno (1970-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e de l'ÉgalitĂ© entre les femmes et les hommes, de la DiversitĂ© et de l'ÉgalitĂ© des chances du au ;
  • Emmanuelle Wargon (1971-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e du Logement du au ;
  • Roxana Maracineanu (1975-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e des Sports du au ;
  • Agnès Pannier-Runacher (1974-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e de l'Industrie du au ;
  • Geneviève Darrieussecq (1956-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e de la MĂ©moire et des Anciens combattants du au ;
  • Marlène Schiappa (1982-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e de la CitoyennetĂ© du au ;
  • Brigitte Klinkert (1956-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e de l'Insertion du au ;
  • Nadia Hai (1980-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e de la Ville du au ;
  • Brigitte Bourguignon (1959-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e de l'Autonomie du au ;
  • Sophie Cluzel (1961-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e des Personnes handicapĂ©es du au ;
  • BĂ©rangère Abba (1976-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e de la BiodiversitĂ© du au ;
  • Nathalie Élimas (1973-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e de l'Éducation prioritaire entre le et le ;
  • Sarah El HaĂŻry (1989-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e de la Jeunesse et de l'Engagement du au ;
  • Olivia GrĂ©goire (1978-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e de l'Économie sociale, solidaire et responsable du au .
Gouvernement Élisabeth Borne
  • Élisabeth Borne (1961-), Première ministre, chargĂ©e de la Planification Ă©cologique et Ă©nergĂ©tique depuis le 16 mai 2022 ;
  • Catherine Colonna (1956-), ministre de l'Europe et des Affaires Ă©trangères depuis le 20 mai 2022 ;
  • AmĂ©lie de Montchalin (1985-), ministre de la Transition Ă©cologique et de la CohĂ©sion des territoires du 20 mai au 4 juillet 2022 ;
  • Brigitte Bourguignon (1959-), ministre de la SantĂ© et de la PrĂ©vention du 20 mai au 4 juillet 2022 ;
  • Sylvie Retailleau (1965-), ministre de l'Enseignement supĂ©rieur et de la Recherche depuis le 20 mai 2022 ;
  • YaĂ«l Braun-Pivet (1970-), ministre des Outre-mer du 20 mai 2022 au 25 juin 2022 ;
  • Rima Abdul-Malak (1979-), ministre de la Culture depuis le 20 mai 2022 ;
  • Agnès Pannier-Runacher (1974-), ministre de la Transition Ă©nergĂ©tique depuis le 20 mai 2022 ;
  • AmĂ©lie OudĂ©a-CastĂ©ra (1978-), ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques depuis le 20 mai 2022 ;
  • Isabelle Rome (1963-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e de l'ÉgalitĂ© entre les femmes et les hommes, de la DiversitĂ© et de l'ÉgalitĂ© des chances depuis le 20 mai 2022 ;
  • Olivia GrĂ©goire (1978-), secrĂ©taire d'État, porte-parole du Gouvernement du 20 mai au 4 juillet 2022 ; ministre dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e des Petites et Moyennes entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme depuis le 4 juillet 2022
  • Justine Benin (1975-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e de la Mer du 20 mai au 4 juillet 2022 ;
  • Charlotte Caubel (1972-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e de l'Enfance depuis le 20 mai 2022 ;
  • Chrysoula Zacharopoulou (1976-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e du DĂ©veloppement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux depuis le 20 mai 2022 ;
  • Caroline Cayeux (1948-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e des CollectivitĂ©s territoriales entre le 4 juillet et le 28 novembre 2022 ;
  • Carole Grandjean (1983-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e de l'Enseignement et de la Formation professionnels depuis le 4 juillet 2022 ;
  • Agnès Firmin-Le Bodo (1968-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e de l'Organisation territoriale et des Professions de santĂ© depuis le 4 juillet 2022 ;
  • Geneviève Darrieussecq (1956-), ministre dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e des Personnes handicapĂ©es depuis le 4 juillet 2022 ;
  • Marlène Schiappa (1982-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e de l'Économie sociale et solidaire et de la Vie associative depuis le 4 juillet 2022 ;
  • Sonia Backès (1976-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e de la CitoyennetĂ© depuis le 4 juillet 2022 ;
  • Laurence Boone (1969-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e de l'Europe depuis le 4 juillet 2022 ;
  • Sarah El HaĂŻry (1989-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e de la Jeunesse et du Service national universel depuis le 4 juillet 2022 ;
  • BĂ©rangère Couillard (1986-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e de l'Écologie depuis le 4 juillet 2022 ;
  • Dominique Faure (1959-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e de la RuralitĂ© entre le 4 juillet et le 28 novembre 2022 puis ministre dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e des CollectivitĂ©s territoriales et de la RuralitĂ© depuis le 28 novembre 2022 ;
  • Patricia Mirallès (1967-), secrĂ©taire d'État chargĂ©e des Anciens combattants et de la MĂ©moire depuis le 4 juillet 2022.

Synthèse pour les postes les plus importants

Premières ministres

Femmes ministres d'État

  • Gouvernement Mauroy 1 et 3 : Nicole Questiaux, du au (ministre de la SolidaritĂ© nationale).
  • Gouvernement Balladur : Simone Veil, du au (ministre des Affaires sociales, de la SantĂ© et de la Ville).
  • Gouvernement Fillon 2 : Michèle Alliot-Marie, du au (ministre de la Justice).
  • Gouvernement Fillon 3 : Michèle Alliot-Marie, du au (ministre des Affaires Ă©trangères et europĂ©ennes).

Numéro deux du gouvernement

  • Gouvernement Balladur : Simone Veil, du au (ministre des Affaires sociales, de la SantĂ© et de la Ville).
  • Gouvernement Jospin : Martine Aubry, du au (ministre de l’Emploi et de la SolidaritĂ©).
  • Gouvernement de Villepin : Michèle Alliot-Marie, du au (ministre de la DĂ©fense).
  • Gouvernement Philippe 2 : Nicole Belloubet, du au (garde des Sceaux, ministre de la Justice).

Femmes porte-paroles du gouvernement

  • Gouvernement Fabius : Georgina Dufoix, du au (ministre des Affaires sociales et de la SolidaritĂ© nationale).
  • Gouvernement Jospin : Catherine Trautmann, du au (ministre de la Culture et de la Communication).
  • Gouvernement Fillon 1 : Christine Albanel, du au (ministre de la Culture et de la Communication).
  • Gouvernement Fillon 3 : ValĂ©rie PĂ©cresse, du au (ministre du Budget, des Comptes publics et de la RĂ©forme de l'État).
  • Gouvernement Ayrault : Najat Vallaud-Belkacem, du au (ministre des Droits des femmes).
  • Gouvernement Philippe 2 : Sibeth Ndiaye, du au (secrĂ©taire d'État auprès du Premier ministre).
  • Gouvernement Borne : Olivia GrĂ©goire, du 20 mai au 4 juillet 2022 (secrĂ©taire d'État auprès de la Première ministre).

Faits marquants

En 1936, Cécile Brunschvicg, Suzanne Lacore et Irène Joliot-Curie sont nommées secrétaires d'État alors que les femmes n'obtiennent le droit de vote et le droit d'éligibilité qu'en 1944.

Le premier gouvernement à compter une femme ministre de plein exercice est le gouvernement Robert Schuman (1) (avec Germaine Poinso-Chapuis), à compter deux ministres est le gouvernement Raymond Barre (2) (Simone Veil et Alice Saunier-Seité) et trois ministres le gouvernement Laurent Fabius (Édith Cresson, Georgina Dufoix et Huguette Bouchardeau).

Nafissa Sid Cara, secrétaire d'État chargée des questions sociales en Algérie et de l'évolution du statut personnel de droit musulman de 1959 à 1962, est le premier membre de gouvernement de confession musulmane.

Hélène Missoffe, secrétaire d’État auprès du ministre de la Santé et de la Sécurité sociale en 1977, est la mère de Françoise de Panafieu, ministre du Tourisme du au .

Édith Cresson est la première femme à avoir exercé la fonction de Premier ministre en France, et la première à avoir occupé les postes de l'Agriculture, du Commerce extérieur, de l'Industrie et des Affaires européennes.

Lucette Michaux-Chevry, secrétaire d’État chargée de la Francophonie entre 1986 et 1988 et ministre déléguée à l'Action humanitaire et aux Droits de l'homme entre 1993 et 1995, est la mère de Marie-Luce Penchard, secrétaire d'État puis ministre de l'Outre-Mer de 2009 à 2012.

Marie-George Buffet, ministre de la Jeunesse et des Sports entre 1997 et 2002, et Michelle Demessine, secrétaire d'État au Tourisme de 1997 à 2001, sont les seules femmes ministres communistes à ce jour. Dominique Voynet, ministre de l'Environnement entre 1997 et 2001, Cécile Duflot, ministre du Logement de 2012 à 2014 et Emmanuelle Cosse, ministre du Logement en 2016, sont les seules femmes ministres du parti Les Verts ou EÉLV à ce jour[N 2].

En 2007, Rachida Dati est la première personnalité politique née de parents immigrés maghrébins à occuper des fonctions régaliennes dans un gouvernement français, à savoir le poste de ministre de la Justice. En 2012, Fleur Pellerin est la première femme politique française d'origine asiatique à accéder à un poste ministériel.

Michèle Alliot-Marie est la première et la seule femme à avoir été nommée à la tête de quatre ministères « régaliens » que sont la Défense, l'Intérieur, la Justice et les Affaires étrangères et européennes. En 2011, elle est la première femme à être membre d'un gouvernement en même temps que son conjoint, Patrick Ollier, ministre auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement

Najat Vallaud-Belkacem est la première femme ministre de l'Éducation nationale en 2014. À ce titre, elle est la dernière femme à occuper un portefeuille uniquement occupé par des hommes jusque là.

Premier accès aux différents postes ministériels

La liste ne tient compte que des ministères de plein exercice (donc exclut les ministères délégués ou les secrétariats d'État).

Statistiques

Pour les chercheurs Abel François et Emiliano Grossman, qui ont Ă©tudiĂ© la classification typologique de près de 500 ministres qu'a comptĂ©s jusqu'en 2012 la Ve RĂ©publique, le « ministre type Â» est un homme dans 89,7 % des cas, chiffre qui monte Ă  91,3 % si l'on exclut les ministres dĂ©lĂ©guĂ©es et les secrĂ©taires d’État. En moyenne, les femmes ministres sont âgĂ©es de 49 ans et demi, contre 51 ans pour les hommes. Elles sont la plupart du temps encore cantonnĂ©es Ă  des postes de « sous-ministres » : 45 % des femmes ministres sont ainsi ministres dĂ©lĂ©guĂ©es ou secrĂ©taires d’État contre 34 % Ă  leurs homologues masculins. De mĂŞme seules trois femmes reçurent le titre de « ministre d’État ». En revanche, malgrĂ© le fait que des lois paritaires encadrent le scrutin lĂ©gislatif et qu'aucune mesure n'encadre le nombre de femmes au gouvernement, on observe que les femmes sont en proportion plus nombreuse au gouvernement qu'au Parlement, « mĂŞme si elles restent plus souvent cantonnĂ©es dans des positions de dĂ©pendance vis-Ă -vis d’un ministre de tutelle »[10].

Nombre de femmes au gouvernement, par législature[10]
LĂ©gislature Ire IIe IIIe IVe Ve VIe VIIe VIIIe IXe Xe XIe XIIe XIIIe
Nombre 10222976913212228
Proportion de femmes membres du gouvernement[37]
GouvernementProportionPourcentage
Pierre Mauroy 1 (1981)6/4314 %
Pierre Mauroy 2 (1981-1983)6/4813 %
Pierre Mauroy 3 (1983-1984)6/4414 %
Laurent Fabius (1984-1986)6/4314 %
Jacques Chirac 2 (1986-1988)4/4010 %
Michel Rocard 1 (1988)6/3020 %
Michel Rocard 2 (1988-1991)7/5214 %
Édith Cresson (1991-1992)7/4615 %
Pierre Bérégovoy (1992-1993)7/4815 %
Édouard Balladur (1993-1995)3/3010 %
Alain Juppé 1 (1995)12/4328 %
Alain Juppé 2 (1995-1997)4/4312 %
Lionel Jospin (1997-2002)10/35 (1997)
10/32 (2000)
29 % (1997)
31 % (2000)
Jean-Pierre Raffarin 1 (2002)6/2921 %
Jean-Pierre Raffarin 2 (2002-2004)10/3926 %
Jean-Pierre Raffarin 3 (2004-2005)9/4321 %
Dominique de Villepin (2005-2007)6/3219 %
François Fillon 1 (2007)7/2133 %
François Fillon 2 (2007-2010)11/31 (2007)
13/39 (2008)
35 % (2007)
33 % (2008)
François Fillon 3 (2010-2012)11/31 (2010)
9/34 (2011)
35 % (2010)
26 % (2011)
Jean-Marc Ayrault 1 (2012)17/3549 %
Jean-Marc Ayrault 2 (2012-2014)19/3949 %
Manuel Valls 1 (2014)15/31 (2014)
15/32 (2014)
48 % (2014)
47 % (2014)
Manuel Valls 2 (2014-2016)16/34 (2014)
16/33 (2015)
19/38 (2016)
47 % (2014)
48 % (2015)
50 % (2016)
Bernard Cazeneuve (2016-2017)18/3847 %
Édouard Philippe 1 (2017)11/2348 %
Édouard Philippe 2 (2017-2020)15/30 (2017)
16/32 (2017)
17/35 (2018)
17/36 ()
18/36 ()
18/35 ()
17/37 ()
50 % (2017)
50 % (2017)
49 % (2018)
47 % ()
50 % ()
51 % ()
46 % ()
Jean Castex (2020-2022)17/3253 %
Élisabeth Borne (depuis 2022)13/2748 %

Notes et références

Notes

  1. La diversitĂ© est entendue, ici, comme l'« ensemble des personnes qui diffèrent les unes des autres par leur origine gĂ©ographique, socio-culturelle ou religieuse, leur âge, leur sexe, leur orientation sexuelle, etc., et qui constituent la communautĂ© nationale Ă  laquelle elles appartiennent Â» (« DiversitĂ© », dans Dictionnaire Larousse (lire en ligne))
  2. Barbara Pompili a été nommée secrétaire d'État à la Biodiversité en 2016, quelques mois après son départ d'EÉLV.
  3. En tant que ministre de la Solidarité nationale.
  4. En tant que ministre des Affaires sociales et de la Solidarité nationale.
  5. En tant que ministre d'État, ministre des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville.

Références

  1. Christine Bard, « Les premières femmes au Gouvernement (France, 1936-1981) », Histoire@Politique – Politique, culture, société (revue électronique du Centre d'histoire de Sciences Po), no 1, mai-juin 2007 [texte intégral].
  2. ChloĂ© Woitier, « La lente montĂ©e en puissance des femmes au gouvernement Â», in Le Figaro.fr, 16 mai 2012.
  3. « Les femmes entrent au Gouvernement Â», senat.fr, consultĂ© le 26 mai 2020.
  4. Les collections de L'Histoire, « Quand les femmes prennent le pouvoir », no 34, 2006, pages 76 et 77.
  5. Les collections de L'Histoire, « Quand les femmes prennent le pouvoir », no 34, 2006, page 77.
  6. Édith Cresson, l'éternelle jeunesse, La Charente libre, 27 avril 2011
  7. Le gouvernement Bérégovoy, Archives Larousse, 1993
  8. Magazine Le Monde 2 des 18-19 avril 2004, page 81.
  9. Patrick Fluckiger, « La paritĂ© gouvernementale en France : Ă©ternelle peau de chagrin Â», in L'Alsace.fr, 21 septembre 2009.
  10. « Qui sont les ministres de la Ve République ? », sur laviedesidees.fr (consulté le )
  11. « Michèle Alliot-Marie Â» sur lci.tf1.fr, consultĂ© en aoĂ»t 2012.
  12. Parité au gouvernement : première promesse de Hollande tenue sur TF1, 16 mai 2012
  13. Gouvernement : « La parité n’est pas forcément synonyme d’égalité » sur Elle, 18 mai 2012
  14. Alexandre Léchenet, « Le premier gouvernement Ayrault passé en revue », in Le Monde, mercredi 23 mai 2012, page VIII.
  15. Elizabeth Pineau et Julien Ponthus, « Le gouvernement retouchĂ© en marge, la place des femmes renforcĂ©e Â» in nouvelobs.com, 21 juin 2012.
  16. Johanna Zilberstein, « Le gouvernement dĂ©sormais majoritairement fĂ©minin Â», in lefigaro.fr, 20 mars 2013.
  17. Maxime Bourdier, « Gouvernement : la parité victime du remplacement de Delphine Batho par Philippe Martin à l'Écologie, Hollande taxé de machisme », in huffingtonpost.fr, 2-3 juillet 2013.
  18. Christophe Deloire et Christophe Dubois, Sexus Politicus, éditions Albin Michel, 2006 [rééd. 2008], page 361.
  19. Judith Perrignon, « Califette de l'Huma », in liberation.fr, 25 novembre 2006.
  20. Neila Latrous et Jean-Baptiste Marteau, « AllĂ´, Le Canard enchaĂ®nĂ© ? Â», in UMP - un univers impitoyable, pages 199-200, 2011.
  21. Christophe Deloire et Christophe Dubois, Sexus Politicus, éditions Albin Michel, 2006 [rééd. 2008], page 211.
  22. Christophe Deloire et Christophe Dubois, Sexus Politicus, éditions Albin Michel, 2006 [rééd. 2008], page 364.
  23. Linternaute, « Boris Vallaud : le mari secret de Najat Vallaud-Belkacem Â», 5/11/2015
  24. « Fleur Pellerin et Laurent OllĂ©on : cinq choses que vous ne savez (peut-ĂŞtre) pas sur eux Â», Planet.fr le 13/10/2015
  25. HĂ©lène Pilichowski, « Les politiques, des couples comme les autres ? Â», in Marie Claire no 730, juin 2013, pages 139-144.
  26. Judith Duportail, « De l'art de respecter le «dress code» en politique Â», Le Figaro, vendredi 25 avril 2014.
  27. Geoffroy Clavel, « VIDÉOS. Cécile Duflot huée: les tenues des ministres qui ont défrayé la chronique... ou pas », sur huffingtonpost.fr, .
  28. Marina GrĂ©pinet, « Les deux "bĂ©bĂ©s" d'Axelle Lemaire Â», Paris Match, semaine du 28 janvier au 3 fĂ©vrier 2016, pages 30-31.
  29. Juliette MĂ©adel, interviewĂ©e par Mariana GrĂ©pinet, « Juliette MĂ©adel : "2800 demandes d’indemnisation de victimes sont Ă  l'Ă©tude" Â», Paris Match, semaine du 30 au 6 avril 2016, page 26.
  30. Dati et Yade: Ă  bas les symboles du gouvernement ?, Le Huffington post, 12/12/2008
  31. Ministres françaises "issues de la diversitĂ©" Â», monde-diplomatique.fr, juin 2008.
  32. Europe 1, 14 mars 2012
  33. Azouz Begag, « Remaniement : les femmes, seule incarnation de la diversité », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  34. LCI : Représentation inédite de la diversité dans le gouvernement
  35. Manuel Valls salue la «diversité» des Outre-Mer
  36. Article de 2013 Ces femmes politiques dans le viseur des racistes
  37. « Les femmes et le pouvoir exécutif en Inde », sur Cairn.info (consulté le )

Annexes

Filmographie

  • Documentaire de Michèle Dominici, Madame la ministre, 2012, produit par Catherine Lopez (C TON FILM productions), avec la participation de France TĂ©lĂ©visions, en coproduction avec l’INA et avec la participation de Public SĂ©nat.
  • Documentaire de StĂ©phanie KaĂŻm, Sexisme en politique : un mal dominant, 2015, diffusĂ© le sur France 5.

Articles connexes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.