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Gouvernement Jean-Marc Ayrault (2)

Le deuxième gouvernement Jean-Marc Ayrault est le trente-sixième gouvernement de la Cinquième République française. Après avoir présenté la démission de son gouvernement à la suite des élections législatives, le Premier ministre sortant Jean-Marc Ayrault est, en application de l'article 8 de la Constitution[1], reconduit dans ses fonctions par un décret du président de la République en date du [2].

Gouvernement Jean-Marc Ayrault II

Ve RĂ©publique

Description de cette image, également commentée ci-après
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault en 2012.
Président François Hollande
Premier ministre Jean-Marc Ayrault
Formation
Fin
DurĂ©e 1 an, 9 mois et 10 jours
Composition initiale
Coalition PS - EÉLV - PRG - Walwari
Ministres 20
Secrétaires d'État 17
Femmes 18
Hommes 19
Représentation
XIVe législature
328 / 577
Drapeau de la France

Les autres membres du gouvernement sont nommés par un décret en date du [3]. Il s'agit du deuxième gouvernement nommé par le président de la République François Hollande.

Le , en réponse à la défaite de la gauche aux élections municipales de 2014, Jean-Marc Ayrault présente la démission de son gouvernement, qui est acceptée le même jour[4].

Composition

À la suite des décrets des 18 et , du et du , le gouvernement compte :

  • 10 ministres femmes pour 10 ministres hommes ;
  • 8 ministres dĂ©lĂ©guĂ©es femmes pour 9 ministres dĂ©lĂ©guĂ©s hommes.

Ă€ sa nomination initiale, la paritĂ© au sein du gouvernement, promesse de campagne de François Hollande, a Ă©tĂ© respectĂ©e selon l'Observatoire de la paritĂ© entre les femmes et les hommes[5] : si on exclut le Premier ministre, il y a en effet 19 femmes et 19 hommes parmi les ministres. Toutefois, Ă  l'exception du ministère de la Justice, les principaux ministères rĂ©galiens sont occupĂ©s par des hommes.

Entre le et le , c'est-Ă -dire entre la dĂ©mission de JĂ©rĂ´me Cahuzac et le remplacement de Delphine Batho par Philippe Martin, le gouvernement compte parmi les ministres 19 femmes et 18 hommes. Après la dĂ©mission de Delphine Batho, il est composĂ© de 19 hommes et 18 femmes.

À la suite de l'affaire Cahuzac, les membres du gouvernement ont dû dévoiler leur patrimoine[6].

Premier ministre

Ministres

Ministres délégués

Remaniement du 19 mars 2013

Jérôme Cahuzac, ministre délégué au Budget, démissionne à la suite de l'ouverture d'une information judiciaire. Il est remplacé à ce poste par Bernard Cazeneuve[7]. Ce dernier, jusqu'ici ministre délégué aux Affaires européennes, est lui-même remplacé par Thierry Repentin, alors ministre délégué à la Formation professionnelle[8]. Ce dernier départ, qui n'est pas comblé par l'arrivée d'un nouveau ministre, rompt la parité au sein du gouvernement.

Ajustement du 2 juillet 2013

Le , François Hollande met fin aux fonctions de Delphine Batho, ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, après qu'elle a donné une interview dans laquelle elle contestait les choix budgétaires du gouvernement. Elle est remplacée par Philippe Martin.

Galerie

Premier ministre

Portrait Fonction Nom Parti
Jean-Marc Ayrault avec François Hollande Premier ministre Jean-Marc Ayrault PS

Ministres

Ministres délégués

Portrait Fonction Ministre de rattachement Nom Parti
Ministre délégué au Budget Ministre de l'Économie et des Finances Bernard Cazeneuve[10] PS
Thierry Repentin Ministre délégué aux Affaires européennes Ministre des Affaires étrangères Thierry Repentin[11] PS
Ministre déléguée à la Réussite éducative Ministre de l'Éducation nationale George Pau-Langevin PS
Ministre délégué aux Relations avec le Parlement Premier ministre Alain Vidalies PS
Ministre délégué à la Ville Ministre de l'Égalité des territoires et du Logement François Lamy PS
Ministre déléguée aux Personnes âgées et à l'Autonomie Ministre des Affaires sociales et de la Santé Michèle Delaunay PS
Ministre délégué à l'Économie sociale et solidaire et à la Consommation Ministre de l'Économie et des Finances Benoît Hamon PS
Ministre déléguée à la Famille Ministre des Affaires sociales et de la Santé Dominique Bertinotti PS
Ministre déléguée aux Personnes handicapées et à la Lutte contre l'exclusion Ministre des Affaires sociales et de la Santé Marie-Arlette Carlotti PS
Ministre délégué au Développement Ministre des Affaires étrangères Pascal Canfin EÉLV
Ministre déléguée à la Francophonie Ministre des Affaires étrangères Yamina Benguigui DVG
Ministre déléguée aux Français de l'étranger Ministre des Affaires étrangères Hélène Conway-Mouret PS
Ministre délégué aux Transports, à la Mer et la Pêche Ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie Frédéric Cuvillier PS
Ministre déléguée aux Petites et Moyennes entreprises, à l'Innovation et à l'Économie numérique Ministre du Redressement productif Fleur Pellerin PS
Ministre délégué aux Anciens combattants Ministre de la Défense Kader Arif PS
Ministre déléguée à la Décentralisation Ministre de la Réforme de l'État, de la Décentralisation et de la Fonction publique Anne-Marie Escoffier PRG
Ministre délégué à l'Agroalimentaire Ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt Guillaume Garot PS

Composition politique

Le gouvernement Jean-Marc Ayrault II est composé principalement de personnalités venant du PS :

À l'inverse des gouvernements de François Fillon qui précèdent, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault est constitué sans « ouverture » vers des personnalités issues de l'opposition.

Provenance politique des ministres

Parmi les ministres :

  • 25 sont issus de l'AssemblĂ©e nationale (Jean-Marc Ayrault, Laurent Fabius, Pierre Moscovici, Marisol Touraine, CĂ©cile Duflot, Manuel Valls, Philippe Martin, AurĂ©lie Filipetti, Geneviève Fioraso, StĂ©phane Le Foll, Marylise Lebranchu, Victorin Lurel, Sylvia Pinel, ValĂ©rie Fourneyron, George Pau-Langevin, Alain Vidalies, François Lamy, Bernard Cazeneuve, Michèle Delaunay, Benoit Hamon, Marie-Arlette Carlotti, FrĂ©dĂ©ric Cuvillier, Kader Arif, Guillaume Garot, Michel Sapin, celui-ci Ă©tant alors dĂ©putĂ© titulaire et devenant dĂ©putĂ© supplĂ©ant).
  • 5 ne sont pas dĂ©putĂ©s avant les Ă©lections lĂ©gislatives mais sont lors de celles-ci (Marie-Arlette Carlotti, CĂ©cile Duflot, StĂ©phane Le Foll, Benoit Hamon, Kader Arif).
  • 4 dĂ©tiennent un portefeuille ministĂ©riel dans un gouvernement prĂ©cĂ©dent, celui de Lionel Jospin (Laurent Fabius, Marylise Lebranchu, Pierre Moscovici, Michel Sapin).
  • 4 sont issus du SĂ©nat (Nicole Bricq, Thierry Repentin, Anne-Marie Escoffier, HĂ©lène Conway-Mouret).
  • 2 sont issus du Parlement europĂ©en (Vincent Peillon et Pascal Canfin).
  • 7 sont issus de mandats locaux (Christiane Taubira, Arnaud Montebourg, Michel Sapin, Jean-Yves Le Drian, Najat Vallaud-Belkacem, Dominique Bertinotti, Yamina Benguigui).
  • 1 ne dĂ©tenait aucun mandat politique avant d'ĂŞtre nommĂ©e (Fleur Pellerin).
  • 2 Ă©taient dĂ©putĂ©s lors du premier gouvernement de Jean-Marc Ayrault mais ne se sont pas reprĂ©sentĂ©s aux Ă©lections lĂ©gislatives de juin (Christiane Taubira, Arnaud Montebourg).
  • 1 Ă©tait dĂ©putĂ© de plein exercice et est devenu dĂ©putĂ© supplĂ©ant : Michel Sapin (supplĂ©ant de Jean-Paul Chanteguet).
  • 2 Ă©taient prĂ©sidents de rĂ©gion (Jean-Yves Le Drian et Victorin Lurel).
  • 2 Ă©taient prĂ©sidents de dĂ©partement (Marisol Touraine et Arnaud Montebourg).
  • 9 Ă©taient maires (Jean-Marc Ayrault, Manuel Valls, Michel Sapin, ValĂ©rie Fourneyron, François Lamy, Bernard Cazeneuve, Dominique Bertinotti, FrĂ©dĂ©ric Cuvillier et Guillaume Garot).
  • 4 Ă©taient adjoints au maire (Laurent Fabius, Geneviève Fioraso, Najat Vallaud-Belkacem, Thierry Repentin).
  • 9 Ă©taient prĂ©sidents d'EPCI (Jean-Marc Ayrault, Laurent Fabius, Pierre Moscovici, Manuel Valls, Michel Sapin, François Lamy, Bernard Cazeneuve, FrĂ©dĂ©ric Cuvillier et Guillaume Garot).
  • 5 Ă©taient vice-prĂ©sidents d'EPCI (Geneviève Fioraso, StĂ©phane Le Foll, ValĂ©rie Fourneyron, Thierry Repentin, Kader Arif).

Composition par âge

Au moment de sa nomination, la moyenne d'âge du gouvernement Jean-Marc Ayrault II est de 53 ans :

À cette même date, la répartition par tranche d'âge est la suivante :

  • 7 ministres ou ministres dĂ©lĂ©guĂ©s ont moins de 40 ans.
  • 7 ministres ou ministres dĂ©lĂ©guĂ©s ont entre 40 et 50 ans.
  • 11 ministres ou ministres dĂ©lĂ©guĂ©s ont entre 50 et 60 ans.
  • 13 ministres ou ministres dĂ©lĂ©guĂ©s ont plus de 60 ans.

Comparaison avec le précédent gouvernement

Portefeuilles divisés :

  • le ministère de l'Économie, des Finances et du Commerce extĂ©rieur (Pierre Moscovici) est scindĂ© en deux : un ministère de l'Économie et des Finances (Pierre Moscovici) et un ministère du Commerce extĂ©rieur (Nicole Bricq, prĂ©cĂ©demment ministre de l'Écologie, du DĂ©veloppement durable et de l'Énergie) ;
  • la dĂ©lĂ©gation de ministère aux Français de l'Ă©tranger et Ă  la Francophonie (Yamina Benguigui) est scindĂ©e en deux : une dĂ©lĂ©gation de ministère Ă  la Francophonie (Yamina Benguigui) et une aux Français de l'Ă©tranger (HĂ©lène Conway-Mouret).

Portefeuilles enrichis ou reformulés :

  • le ministère de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire est dĂ©sormais ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la ForĂŞt ;
  • le ministre dĂ©lĂ©guĂ© Ă  l'Économie sociale et solidaire est dĂ©sormais aussi chargĂ© de la Consommation ;
  • la ministre dĂ©lĂ©guĂ©e aux Personnes handicapĂ©es est dĂ©sormais aussi chargĂ©e de la Lutte contre l'exclusion ;
  • la dĂ©lĂ©gation de ministère aux Transports et Ă  l'Économie maritime s'appelle dĂ©sormais dĂ©lĂ©gation de ministère aux Transports, Ă  la Mer et la PĂŞche ;
  • la dĂ©lĂ©gation de ministère aux Personnes âgĂ©es et Ă  la DĂ©pendance s'appelle maintenant dĂ©lĂ©gation de ministère aux Personnes âgĂ©es et Ă  l'Autonomie.

Changement de statut :

  • la dĂ©lĂ©gation de ministère Ă  l'Artisanat, au Commerce et au Tourisme, prĂ©cĂ©demment rattachĂ©e au ministère du Redressement productif, est dĂ©sormais un ministère Ă  part entière

Délégations de ministères créées :

  • la DĂ©centralisation ;
  • l'Agroalimentaire

Délégation de ministère supprimée :

  • il n'y a plus de ministre dĂ©lĂ©guĂ©e auprès de la ministre de la Justice, garde des Sceaux.

Changement de ministre, Ă  portefeuille identique :

  • le ministère de l'Écologie, du DĂ©veloppement durable et de l'Énergie, prĂ©cĂ©demment confiĂ© Ă  Nicole Bricq, est dĂ©sormais Ă  la charge de Delphine Batho

En termes d'effectifs, avec deux portefeuilles de ministres scindés, trois délégations créées et une supprimée, cela fait quatre ministres ou ministres délégués supplémentaires par rapport au premier gouvernement de Jean-Marc Ayrault.

Déclaration de politique générale

Le , le Premier ministre obtient la confiance de l'Assemblée nationale par 302 voix pour, 225 contre et 17 abstentions[12].

Détails du vote sur la déclaration de politique générale du 03/07/2012
Position Groupe Non-inscrits Total
GDR SRC ECOLO RRDP UDI UMP
POUR 3 267 17 14 0 0 1 302
CONTRE 0 0 0 0 25 194 6 225
ABSTENTION 12 0 0 0 4 0 1 17
NON-VOTANT 0 27 1 1 0 2 2 33

Motion de censure

Le , la motion de censure dĂ©posĂ©e par le groupe de l'Union pour la majoritĂ© prĂ©sidentielle est rejetĂ©e avec 228 voix pour contre 287 requises[13].

DĂ©tails de la motion de censure du 20/03/2013
Position Groupe Non-inscrits Total
GDR SRC ECOLO RRDP UDI UMP
POUR 0 0 0 0 27 195 6 228

Mesures prises par le gouvernement

Agenda Ă©conomique

  1. Augmentation du SMIC de 2 %
  2. Augmentation de l'allocation de rentrée scolaire de 25 %
  3. Hausse du revenu de solidarité active (RSA) de 10 % en 5 ans
  4. Blocage des prix de l'essence sur les 3 premiers mois du quinquennat
  5. Encadrement des loyers
  6. Extension des tarifs sociaux pour l'eau, le gaz et l'électricité
  7. Relèvement du plafond du livret A de 25 % Ă  19 125 euros et doublement du plafond du livret de dĂ©veloppement durable (LDD) Ă  12 000 euros); baisse du taux de rĂ©munĂ©ration du livret A qui passe de 1,5 Ă  1,25 %
  8. Création des contrats de génération : l'embauche d'un sénior de plus de 55 ans en CDI et d'un jeune de moins de 26 ans en CDI sera compensé par une aide financière en faveur des entreprises
  9. Loi sur la crĂ©ation de 150 000 emplois d'avenir entre 2012 et 2014 pour les jeunes de 16 Ă  25 ans peu ou pas qualifiĂ©s essentiellement dans les associations, les collectivitĂ©s territoriales et l'Ă©conomie sociale et solidaire vivant dans des zones urbaines ou rurales dĂ©favorisĂ©es, ou en outremer, ainsi qu'Ă  des personnes handicapĂ©s peu qualifiĂ©s de moins de 30 ans, en difficultĂ©. Ces emplois d'avenir sont majoritairement subventionnĂ©s par l’État et reprennent en grande partie l'idĂ©e des emplois jeunes du gouvernement Jospin.
  10. Organisation d'une grande conférence économique et sociale à l'été 2012 sur les priorités du quinquennat.

Agenda fiscal

  1. Hausse de l'impĂ´t sur la fortune
  2. Augmentation de la tranche supérieure de l'impôt sur le revenu (IR) de 41 à 45 %
  3. Taxation supplémentaire des logements vacants
  4. Alourdissement des droits de succession
  5. Création d'une taxe à 75 % pour les sociétés qui versent des rémunérations supérieures à 1 million d'euros
  6. Augmentation du taux de droit commun de la TVA de 19,6 Ă  20 %
  7. Augmentation du taux intermédiaire de 7% à 10 %
  8. Création d'un crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE)
  9. Annulation de la défiscalisation des heures supplémentaires pour toutes les entreprises, et restriction de l'exonération des cotisations sociales patronales aux entreprises de moins de vingt salariés seulement.
  10. Enveloppe d'aide de 50 milliards d'euros pour les entreprises afin de leur permettre d'embaucher
  11. Taxe supplémentaire de 3 % sur les dividendes, contribution additionnelle à l’impôt sur les sociétés[14] - [15].

Fin , Jean-Marc Ayrault annonce le lancement de négociations en vue d'une refonte de la fiscalité, afin d'établir des « règles plus justes, plus efficaces et plus lisibles »[16].

Agenda environnemental

  1. Réduction de la part du nucléaire dans la production de l'énergie en France (prévu à 75% d'ci 2025)
  2. Maintien du rejet de tous les permis d'exploration et d'exploitation du gaz de schiste par la technique de fracturation hydraulique, et ce durant tout le quinquennat.

Agenda Ă©ducation et recherche

  1. Recrutement de 60 000 postes supplĂ©mentaires sur cinq ans Ă  l'Éducation nationale
  2. Rétablissement de l'année de stage dans la formation des nouveaux professeurs
  3. Mise en place de cours de morale de l'école primaire au lycée
  4. Réforme des rythmes scolaires: baisse des heures de classe la journée en échange d'une diminution des vacances scolaires
  5. Annulation de la prise en charge intégrale des frais de scolarité (PEC) pour les Français de l'étranger.
  6. Limitation du nombre de redoublements
  7. Loi sur l'adaptation et la sécurisation des parcours professionnels
  8. ABCD de l'Égalité (finalement abandonné à la suite de nombreuses et fortes protestations)

Agenda santé

  1. Suppression du droit d'entrĂ©e de 30 euros dans le dispositif de l'aide mĂ©dicale d’État (AME).
  2. Plafonnement des dépassements d'honoraires dans le domaine de la santé (Avenant n°8 à la convention médicale)

Agenda social

  1. Abaissement de l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 60 ans pour ceux qui ont commencé à travailler tôt
  2. Construction de logements sociaux
  3. Loi sur la Mobilisation du foncier public en faveur du logement et renforcement de la loi SRU: augmentation du taux de logements sociaux obligatoire Ă  25 % dans les communes de plus de 3 500 habitants (et 1 500 en ĂŽle-de-France), 10 % dans les communes entre 1 500 et 3 500 faisant partie d'une agglomĂ©ration de 50 000 habitants, multiplication par 5 des pĂ©nalitĂ©s pour les communes qui ne respecteront pas cette obligation, rĂ©duction Ă  12 mois contre 18 auparavant du dĂ©lai au terme duquel un logement est dĂ©clarĂ© vacant et donc susceptible d’être rĂ©quisitionnĂ© et suppression de la possibilitĂ© de se soustraire Ă  une rĂ©quisition en prĂ©sentant un devis de travaux d’amĂ©nagement du logement.
  4. Annulation ou remise en cause de plusieurs grands projets d'infrastructures : liaison Seine-Escaut, autoroutes (Autoroute A355), lignes de TGV, Grand Paris Express.
  5. Loi du sur le harcèlement sexuel comblant ainsi un vide juridique depuis que le conseil constitutionnel avait censuré le un article de la loi sur le harcèlement sexuel, le jugeant contraire à la constitution.
  6. Loi du 24 mars 2014 pour l'accès au logement et un urbanisme rénové
  7. Proposition de nationaliser ou racheter les entreprises susceptibles d'être abandonnées ou fermées (ex. : cas d'Arcelor Mittal à Florange en 2013. Finalement le projet de nationalisation temporaire évoqué par le ministre du Redressement productif pour sauver les emplois est rejeté par le Premier ministre en ).

Agenda famille

  1. LĂ©galisation du mariage et de l'adoption pour les couples de mĂŞme sexe (loi no 2013-404 du )
  2. CrĂ©ation de 100 000 nouvelles places de crèche
  3. Diminution du plafond du quotient familial pour le calcul de l'impĂ´t sur le revenu (IR)
  4. Suppression des réductions d'impôts pour frais de scolarité au collège et au lycée
  5. Augmentation de 25 % de l'allocation de soutien familial (ASF)
  6. Augmentation de 50 % du complément familial en faveur des familles nombreuses vivant sous le seuil de pauvreté

Consommation

  1. Loi Hamon renforçant les droits des consommateurs[17]

Sécurité

(Loi no 2014-896 du relative à l'individualisation des peines et renforçant l'efficacité des sanctions pénales)

  • Suppression des peines planchers.
  • CrĂ©ation d'une peine de probation pour les dĂ©lits passibles de cinq ans ou moins.
  • L'amĂ©nagement de peine automatique est rĂ©duit de 2 ans Ă  1 an pour le premier dĂ©lits et de 2 ans Ă  6 mois pour les multi-rĂ©cidivistes.
  • Construction de 6500 places de prisons (au lieu des 24 000 prĂ©vues par l'ancienne majoritĂ© de droite).

Notes et références

  1. Constitution de la Ve RĂ©publique
  2. DĂ©cret du 18 juin 2012 portant nomination du Premier ministre, JORF no 0141 du 19 juin 2012, p. 10160.
  3. DĂ©cret du 21 juin 2012 relatif Ă  la composition du Gouvernement, JORF no 0144 du 22 juin 2012, p. 10288.
  4. DĂ©cret du 31 mars 2014 relatif Ă  la cessation des fonctions du Gouvernement (site Legifrance).
  5. article de l'OPFH publié sur son site internet
  6. « Déclaration patrimoine », gouvernement.fr, 15 avril 2013.
  7. Rédaction Europe1.fr avec AFP, « Bernard Cazeneuve nommé ministre du Budget », sur europe1.fr, (consulté le ).
  8. « Décret du 19 mars 2013 relatif à la composition du Gouvernement », JORF n°0067, sur Légifrance, (consulté le ), p. 4809
  9. Remplace Delphine Batho le .
  10. Remplace Jérôme Cahuzac le : Jérôme Cahuzac, ministre du Budget, a démissionné, 19 mars 2013
  11. Précédemment ministre délégué à la Formation professionnelle et à l'Apprentissage, remplace Bernard Cazeneuve le : Jérôme Cahuzac, ministre du Budget, a démissionné, 19 mars 2013
  12. « Analyse du scrutin n° 1 - Première séance du 03/07/2012 - Assemblée nationale », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  13. « Assemblée nationale - Analyse du scrutin n°292 - Première séance du 20/03/2013 », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  14. La solidité juridique de la taxe sur les dividendes en question, lemonde.fr, 28 juin 2016
  15. Taxe sur les dividendes : l'Etat va devoir rembourser 5,7 milliards, valeursactuelles.com, 6 octobre 2017
  16. « Jean-Marc Ayrault lance son périlleux chantier de réforme fiscale », in lemonde.fr, 25 novembre 2013.
  17. Loi no 2014-344 du relative Ă  la consommation (1)

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

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