Accueil🇫🇷Chercher

Alain Vidalies

Alain Vidalies, né le à Grenade-sur-l'Adour (Landes), est un homme politique français. Du au , il est secrétaire d'État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche dans les gouvernements Valls II et Cazeneuve.

Alain Vidalies
Illustration.
Alain Vidalies en 2016
Fonctions
Député français
–
(2 jours)
Circonscription 1re des Landes
Législature XIVe (Cinquième République)
Prédécesseur Florence Delaunay
Successeur Geneviève Darrieussecq
–
(4 mois et 25 jours)
Circonscription 1re des Landes
Prédécesseur Florence Delaunay
Successeur Florence Delaunay
–
(15 ans, 1 mois et 20 jours)
Élection
RĂ©Ă©lection

Circonscription 1re des Landes
Législature XIe, XIIe et XIIIe (Cinquième République)
Prédécesseur Louis Lauga
Successeur Florence Delaunay
–
(4 ans, 9 mois et 5 jours)
Élection
Circonscription 1re des Landes
Législature IXe (Cinquième République)
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Louis Lauga
Secrétaire d'État chargé des Transports,
de la Mer et de la PĂŞche
–
(2 ans, 8 mois et 21 jours)
Président François Hollande
Premier ministre Manuel Valls
Bernard Cazeneuve
Ministre Ségolène Royal
Gouvernement Valls II
Cazeneuve
Prédécesseur Frédéric Cuvillier
Successeur Élisabeth Borne (ministre)
Ministre délégué aux Relations avec le Parlement
–
(1 an, 10 mois et 15 jours)
Président François Hollande
Premier ministre Jean-Marc Ayrault
Gouvernement Ayrault I et II
Prédécesseur Patrick Ollier
Successeur Jean-Marie Le Guen
Conseiller général des Landes
–
(13 ans et 5 jours)
Circonscription Canton de Mont-de-Marsan-Sud
Prédécesseur Guy Duvignac
Successeur Renaud Lahitète
–
(13 ans et 4 jours)
Circonscription Canton de Mont-de-Marsan-Sud
Prédécesseur M. Audouin
Successeur Guy Duvignac
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Grenade-sur-l'Adour (Landes)
Parti politique PS
Diplômé de Université de Pau et des Pays de l'Adour
Université de Bordeaux
Profession Avocat

Biographie

Après des études de droit à Pau et Bordeaux, Alain Vidalies devient avocat, spécialisé dans le droit du travail. Son engagement politique remonte à ses années passées à la faculté de Pau, où il anime le collectif des étudiants socialistes.

Ses dĂ©buts dans la vie professionnelle coĂŻncident avec ses premiers combats Ă©lectoraux. Il est Ă©lu conseiller gĂ©nĂ©ral en 1979, devient vice-prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral Ă  l'action sociale, puis dĂ©putĂ© de la première circonscription des Landes en 1988. Il est Ă©galement 1er adjoint au maire de Mont-de-Marsan pendant 13 ans.

À l'Assemblée nationale, vice-président de la commission des Lois, Alain Vidalies consacre son premier mandat de député à l'amélioration des conditions de travail des salariés.

Il est rapporteur de lois sociales importantes (loi sur la prĂ©vention des accidents du travail, loi limitant le recours Ă  l'intĂ©rim et aux CDD, loi portant crĂ©ation du conseiller du salariĂ©, loi sur la lutte contre le travail clandestin). RĂ©Ă©lu en 1997, Alain Vidalies s'engage dans le dĂ©bat sur les 35 heures. Il participe Ă©galement Ă  l'Ĺ“uvre rĂ©formatrice de la gauche plurielle en matière de droit de la famille (droit du conjoint survivant, rĂ©forme de la prestation compensatoire).

Il est rapporteur de la mission sur l'esclavage moderne qui dénonce le scandale de l'exploitation et de la traite des êtres humains. Réélu député en et 2007, il siège au Bureau National du Parti socialiste. Secrétaire national aux entreprises de 2005 à 2008, il devient secrétaire national au travail et à l'emploi lors du congrès de Reims, en .

Alain Vidalies est membre du collectif « Jamais sans mon département ».

Il est membre du groupe d'études sur le problème du Tibet de Assemblée nationale[1].

Le , il est réélu député de la 1re circonscription des Landes avec 59,12 % des voix exprimées[2].

Il devient ministre délégué chargé des relations avec le Parlement dans le gouvernement Jean-Marc Ayrault, du au . À la suite de l'affaire Cahuzac en 2013, il porte les différentes lois relatives à la transparence de la vie publique adoptées par le Parlement français afin de lutter contre les conflits d'intérêts et pour la transparence démocratique.

Le , il est nommé secrétaire d'État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche au sein du gouvernement Valls II.

Le , à la suite de l'attentat du train Thalys le 21 août 2015[3], il se prononce en faveur du renforcement des contrôles aléatoires dans les gares « quitte à ce que cela engendre des discriminations »[4].

En , il met en place avec Ségolène Royal, ministre de l'Écologie, et Emmanuel Macron, ministre de l'Économie, le plan de relance autoroutier (PRA) prévoyant la réalisation de 23 opérations, de 2015 à 2020, pour un montant de 3,6 milliards d'euros[5]. Celui-ci consiste essentiellement en un allongement de la durée des concessions autoroutières en échange de travaux d'amélioration du réseau. Son but affiché est de relancer l’économie notamment dans le secteur du BTP. En , il annonce un second plan[6]. Selon un référé de la Cour des comptes, publié en , ce plan de relance autoroutier rapportera finalement aux concessionnaires autoroutiers cinq fois plus que leurs mises[7].

Mandats

DĂ©corations


Notes et références

Voir aussi

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.