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Droit de la famille

Le droit de la famille est une branche du droit privé régissant les relations d'un ensemble d'individus unis par un lien de parenté, d'alliance. Il traite notamment du mariage, des autres formes éventuelles d'union civile, du divorce ou de la séparation de corps, des différentes formes de la filiation, de l'autorité parentale, de la transmission de nom de famille. Exercé par des magistrats spécialisés dans les affaires familiales ou non, il représente dans de nombreux pays une part importante des affaires traitées en matiÚre de droit civil.

S'il n'existe aucune dĂ©finition juridique internationalement reconnue de la famille, le droit de la famille est nĂ©anmoins concernĂ© par plusieurs conventions et traitĂ©s internationaux, notamment par la Convention internationale des droits de l'enfant (CIDE) rĂ©digĂ©e sous l'Ă©gide de l'ONU en 1989 dans le but de reconnaĂźtre et protĂ©ger les droits spĂ©cifiques des enfants. La CIDE a par exemple crĂ©Ă© un principe juridique d'interprĂ©tation gĂ©nĂ©rale, l'intĂ©rĂȘt supĂ©rieur de l'enfant, repris largement par le droit de la famille dans un grand nombre de pays.

Alliance

Le droit de la famille a toujours pour origine une alliance qui peut provenir soit d'un mariage, d'un concubinage ou d'une autre forme d'union civile.

Le mariage est un des principaux aspects du droit de la famille. Il a Ă©tĂ© classiquement dĂ©fini comme « l'institution par laquelle un homme et une femme s'unissent pour vivre en commun et fonder une famille »[1], mais cette dĂ©finition Ă©volue avec l'extension dans le monde des lĂ©gislations sur le mariage entre personnes de mĂȘme sexe. Pour que le mariage affecte la famille (Ă©tablissement de filiation, attribution du nom...), il doit ĂȘtre juridiquement considĂ©rĂ© comme valable et stable.

Le mariage pour ĂȘtre dĂ©clarĂ© valable doit obĂ©ir Ă  un certain nombre de conditions de forme et de fond. Les conditions de forme correspondent aux modes de cĂ©lĂ©bration et d'enregistrement de la cĂ©rĂ©monie: passage devant une autoritĂ© religieuse (mariage religieux), ou civile (mariage civil). Les conditions de fond du mariage correspondent aux rĂšgles d'admission, concernant chaque Ă©poux (consentement, capacitĂ© juridique, Ăąge requis (nubilitĂ©), Ă©tat de cĂ©libat sauf en cas de polygamie) et la qualitĂ© du couple: absence de liens familiaux prĂ©existant (prohibition de l'inceste), sexe diffĂ©rent (sauf dans les pays oĂč le mariage entre personnes de mĂȘme sexe est autorisĂ©).

Le mariage entraßne pour les contractants un certain nombre de conséquences; il est le lieu privilégié de l'établissement de la filiation, de la transmission du nom et des biens. Il établit notamment la présomption de paternité : les enfants nés pendant le mariage ont pour pÚre le mari de la mÚre. La transmission du nom découle généralement de la filiation : les enfants ont le nom de leur pÚre et/ou de leur mÚre.

Le mariage se termine soit par la mort d'un/des Ă©poux soit par un divorce. Il peut aussi ĂȘtre amĂ©nagĂ© par une sĂ©paration de corps.

Filiation et descendance

Adoption et cas particulier de la kafala

Le droit de la famille est généralement la base des droits religieux. Dans les pays de droit civil, les principes de base sont inclus dans des dispositions du code civil ou code de la famille.

Pour approfondir

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

    Références

    1. Serge Braudo, « Mariage », in Dictionnaire de droit privé, lire en ligne


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