Juppette
On appelle « juppettes » les femmes qui ont fait partie du premier gouvernement d'Alain Juppé du au . Elles sont douze, nombre inhabituel dans les annales, mais qui ne dure pas longtemps, par suite de leur éviction rapide. Elles occupent pour la grande majorité d'entre elles des postes de secrétaires d'État, ou des ministères de second ordre.
Liste
- Élisabeth Hubert, ministre de la Santé publique et de l'Assurance maladie ;
- Colette Codaccioni, ministre de la Solidarité entre les générations ;
- Corinne Lepage, ministre de l'Environnement ;
- Françoise de Panafieu, ministre du Tourisme ;
- Anne-Marie Couderc, secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargée de l'Emploi ;
- Élisabeth Dufourcq, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale, chargée de la Recherche ;
- Françoise Hostalier, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale, chargée de l'Enseignement scolaire ;
- Anne-Marie Idrac, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Aménagement du Territoire, chargée des Transports ;
- Margie Sudre, secrétaire d'État auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée de la Francophonie ;
- Nicole Ameline, secrétaire d'État auprès du ministre de la Réforme de l'État, chargée de la Décentralisation ;
- Françoise de Veyrinas, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intégration, chargée des quartiers en difficulté ;
- Christine Chauvet, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Industrie, chargée du Commerce extérieur.
À la suite du premier remaniement d'importance, seules trois d'entre elles ont continué à exercer leurs fonctions : Anne-Marie Idrac, Margie Sudre et Corinne Lepage, tandis qu'une quatrième, Anne-Marie Couderc, a connu une promotion en passant de secrétaire d'État à ministre délégué pour l'Emploi.
Autre sens
La presse nomma aussi « juppette » le dispositif de prime à la casse mise en place par ce même Alain Juppé, en référence à celui d'Édouard Balladur, la « balladurette ».