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Élisabeth Guigou

Élisabeth Guigou, née Vallier le à Marrakech (Maroc), est une femme politique française.

Élisabeth Guigou
Illustration.
Élisabeth Guigou en 2013.
Fonctions
Présidente de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale
–
(4 ans, 11 mois et 23 jours)
Législature XIVe (Cinquième République)
Prédécesseur Axel Poniatowski
Successeur Marielle de Sarnez
Vice-présidente de l'Assemblée nationale
–
(11 mois et 27 jours)
Président Bernard Accoyer
Législature XIIIe (Cinquième République)
Députée française
–
(15 ans et 1 jour)
Élection
RĂ©Ă©lection
Circonscription 9e puis 6e de la Seine-Saint-Denis
Législature XIIe, XIIIe et XIVe (Cinquième République)
Groupe politique SOC (2002-2007)
SRC (2007-2016)
SER (2016-2017)
Prédécesseur Véronique Neiertz
Successeur Bastien Lachaud
–
(22 jours)
Circonscription 1re de Vaucluse
Législature XIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Marie-Josée Roig
Successeur CĂ©cile Helle
Ministre de l'Emploi et de la Solidarité
–
(1 an, 6 mois et 18 jours)
Président Jacques Chirac
Gouvernement Lionel Jospin
Prédécesseur Martine Aubry
Successeur François Fillon
Garde des Sceaux, ministre de la Justice
–
(3 ans, 4 mois et 14 jours)
Président Jacques Chirac
Gouvernement Lionel Jospin
Prédécesseur Jacques Toubon
Successeur Marylise Lebranchu
Députée européenne
–
(2 ans, 11 mois et 16 jours)
Élection 12 juin 1994
LĂ©gislature 5e
Groupe politique PSE
Ministre déléguée aux Affaires européennes
–
(2 ans, 5 mois et 27 jours)
Président François Mitterrand
Gouvernement Michel Rocard II
Édith Cresson
Pierre Bérégovoy
Prédécesseur Édith Cresson
Successeur Alain Lamassoure
Biographie
Nom de naissance Élisabeth Vallier
Date de naissance
Lieu de naissance Marrakech (Maroc)
Nationalité Française
Parti politique Parti socialiste
Conjoint Jean-Louis Guigou
Diplômée de Université Montpellier 3
Université d'Aix-Marseille
IEP d'Aix-en-Provence
ENA

Membre du Parti socialiste, elle est la première femme nommée à la tête d'un ministère régalien en France lorsqu'elle devient garde des Sceaux, ministre de la Justice, en 1997.

Élue députée dans le Vaucluse (1997) puis dans la Seine-Saint-Denis (2002-2017), elle préside la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale de 2012 à 2017.

Biographie

Enfance et formation

Née Élisabeth Vallier le à Marrakech[1] - [2], elle est issue d'une famille provençale originaire d'Apt. Elle a passé son enfance et son adolescence à Marrakech où elle est née. Son père Georges Vallier, né à Beaucaire (Gard) en 1920, horticulteur et propriétaire au Maroc d'une usine agroalimentaire[3], a épousé Jeannine Flecchia (1920-2010) à Marrakech en 1943. Après l'indépendance du Maroc (1956), la famille revient en France.

Elle fait ses études secondaires au Maroc, au lycée Victor-Hugo de Marrakech[4] et au lycée Descartes de Rabat. Elle est licenciée en anglais de la faculté des lettres de Montpellier et est diplômée d'études supérieures en littérature américaine de l'Université Paul-Valéry Montpellier 3. Son mémoire porte sur Jack Kerouac et la Beat Generation. Elle est par ailleurs diplômée d'études universitaires générales en sciences économiques et sociales de l'Université d'Aix-Marseille.

Elle prépare l'ENA au centre de préparation à l’administration générale (CPAG) de l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence.

Elisabeth Guigou est diplômée de l'École nationale d'administration (promotion Simone-Weil).

Vie familiale

Le , elle épouse Jean-Louis Guigou, conseiller technique de Michel Rocard, agrégé d'économie, professeur d'université, ayant également exercé diverses fonctions publiques (dont délégué de la DATAR)[5]. Ils ont un enfant prénommé Édouard[6], né en 1980.

Carrière professionnelle

À sa sortie de l'ENA en 1974, Élisabeth Guigou est nommée administratrice civile au ministère des Finances où elle restera jusqu'en 1979, date à laquelle elle part comme attachée financière auprès de l'ambassade de France en Grande-Bretagne. En 1981 et 1982, elle rejoint la direction du Trésor en qualité de chef de bureau des États d'Europe, d'Amérique et d'Asie et est secrétaire générale du Club de Paris.

En 1982, elle est conseillère technique au cabinet de Jacques Delors, ministre de l'Économie et des finances, avant d'être nommée conseillère technique au secrétariat général de l'Élysée, chargée de l'économie internationale, du commerce extérieur, des affaires européennes et des sommets économiques internationaux, poste qu'elle occupera jusqu'en 1988.

De 1985 à 1990, Élisabeth Guigou exerce la fonction de secrétaire générale du Comité interministériel pour les questions économiques de coopération européenne (SGCI), auprès du Premier ministre, poste dans lequel elle va coordonner les positions françaises à Bruxelles. De 1988 à 1990, elle est chargée de mission auprès du président de la République, pour l'Europe et l'Économie internationale.

Parcours politique

Élisabeth Guigou, à un meeting de Ségolène Royal, en 2007.

Élisabeth Guigou s'engage en politique dans les années 1960 à la Convention des institutions républicaines, puis au PSU de Michel Rocard dans les années 1970 et enfin au PS à partir de 1973. Issue de la promotion Simone-Weil de l'ENA, elle entre au cabinet de Jacques Delors en 1982, avant de rejoindre celui de François Mitterrand à l’Élysée où elle est chargée des questions économiques et financières internationales. En 1986, outre ses fonctions à la présidence de la République, elle est nommée secrétaire générale du comité interministériel pour les questions économiques européennes. En 1988, elle est chargée par le président de la République de la coordination de la politique de la France à l'égard des pays de l'Est.

Elle est membre du conseil politique de la « Fondation Agir contre l'exclusion » de Martine Aubry.

D’ à , elle est ministre déléguée aux Affaires européennes, remplaçant Édith Cresson. Elle participe à la rédaction, à la négociation et à la mise en place du traité de Maastricht. Lors de la campagne pour le référendum de ratification du traité à l'été 1992, elle parcourt la France et le grand public découvre cette nouvelle femme politique. Elle promet alors : « L'Europe ne vous enlèvera rien. Et surtout pas vos avantages sociaux. La monnaie unique permettra de nous protéger contre les effets des désordres monétaires internationaux et des récessions chez les autres ».

Poussée par François Mitterrand, elle s'engage dans la campagne des régionales de 1992 en Provence-Alpes-Côte d'Azur, où elle conduit la liste dans le département de Vaucluse, la liste des Bouches-du-Rhône étant conduite par Bernard Tapie[7].

En 1994, elle se présente aux élections européennes et est élue au Parlement européen. Elle devient présidente de la délégation socialiste française au Parlement européen et entre au Conseil national et au Bureau national du PS. Elle représente le Parlement européen à la Conférence intergouvernementale qui négocie le traité d'Amsterdam.

Elle entre en au secrétariat national du PS, où elle est chargée des questions sociales par Lionel Jospin, premier secrétaire.

En 1997, elle est élue députée du Vaucluse. En , elle est nommée garde des Sceaux puis en , ministre de l'Emploi et de la Solidarité dans le gouvernement Lionel Jospin. Elle refuse d'intervenir dans les dossiers judiciaires individuels tout en conduisant une politique pénale autour de quelques grandes priorités : associer prévention-sanction-réinsertion contre la délinquance, respecter la présomption d'innocence, diminuer la surpopulation pénitentiaire et rénover les prisons, organiser le suivi social et judiciaire des délinquants sexuels.

Elle organise la fin du monopole des commissaires-priseurs sur les ventes publiques et la réforme de la carte judiciaire des tribunaux de commerce. Elle défend aussi la parité en politique et fait réformer la Constitution en ce sens. Elle porte la loi du 16 mars 1998 relative à la nationalité, dite « loi Guigou ». Elle fait adopter une loi contre la corruption, et avec Dominique Strauss-Kahn la première liste des paradis fiscaux. Elle défend l'adoption du PACS et se prononce à cette occasion contre le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels[8]. Elle fait faciliter les procédures de divorce. Elle fait aussi prévaloir les droits des jeunes issus de l'immigration mais nés en France, de devenir français automatiquement et se prononce pour le droit de vote des étrangers non européens aux élections locales.

Candidate aux élections municipales de 2001 à Avignon, elle est largement battue au second tour par Marie-Josée Roig, maire RPR sortante. Elle décide alors de se présenter dans la Seine-Saint-Denis en 2002, où elle est élue députée de la neuvième circonscription de la Seine-Saint-Denis. Elle est réélue en 2007. En 2008, elle participe à la victoire du PS à la mairie de Noisy-le-Sec, dont elle devient maire-adjointe chargée de l'intercommunalité, mais des discordes dans la majorité municipale amènent à des élections anticipées en 2010 remportées par la droite.

Elle est présidente fondatrice et coprésidente de l'association Europartenaires, son propre cercle patronal, et son lobby féministe Femmes d’Europe. En outre, elle siège au conseil d’administration de la fondation de Jacques Delors, Notre Europe. Elle a défendu le « oui » au référendum du 29 mai 2005, avec bonheur dans sa fédération socialiste en 2004, mais sans succès envers ses électeurs l'année suivante. Élisabeth Guigou est aussi membre du conseil d'administration du think tank Les Amis de l'Europe. En 1990, elle entre au club Le Siècle. Elle copréside, avec Abderrahmane Hadj-Nacer, le comité de pilotage politique du Think Tank Ipemed qui se consacre à la coopération euro-méditerranéenne. Elle est encore membre de la Commission Trilatérale[9]. Par ailleurs, depuis , elle est membre d'honneur du think tank « Des femmes au service de l'homme »[10], un think tank exclusivement féminin. Son nom circule pour être nommé chef de la diplomatie européenne mais celui de Catherine Ashton est retenu[11] - [12]. À partir de 2014, elle préside la Fondation Anna Lindh[13].

Après la démission de la ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie pour des propos maladroits et sa proximité avec le régime Ben Ali en Tunisie, Élisabeth Guigou est mise en cause pour sa proximité avec Aziz Miled, qui est alors vice-président du conseil de surveillance et l'un des financiers de l'Institut de prospective économique du monde méditerranéen (Ipemed), une association créée en 2006 parrainée par l'ancienne ministre de la Justice, dont le mari, Jean-Louis Guigou, est alors délégué général[14]. Elle en démissionne le lendemain[15].

Lors de l'investiture pour les élections législatives de 2012, la sixième circonscription de Seine-Saint-Denis a été réservée pour la parité par le PS[16]. Sa circonscription étant remodelée lors du redécoupage électoral de 2009, elle se présente dans la nouvelle sixième circonscription, qui regroupe les villes d'Aubervilliers et Pantin, après s'être soumise au vote des militants[17]. Après avoir été réélue, elle se déclare candidate à la présidence de l’Assemblée nationale[18], mais est devancée lors du vote interne au groupe socialiste par Claude Bartolone et Jean Glavany. Elle devient finalement présidente de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, fonction qu'elle occupe en 2012 à 2017.

Elle annonce en son intention de briguer la succession de Catherine Ashton au poste de Haut Représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité après les élections européennes de [19]. C'est finalement l'italienne Federica Mogherini qui est désignée.

Elle parraine la candidature de Benoît Hamon pour l'élection présidentielle de 2017[20]. Candidate à sa réélection lors des élections législatives de 2017, elle est battue dès le premier tour. Par la suite, elle déclare qu'elle « arrête la politique d’un point de vue électoral »[21].

Le , dans une tribune, elle annonce son soutien à la liste « Renaissance », portée par la majorité présidentielle, pour les élections européennes 2019. Elle y défend notamment la vision d'Emmanuel Macron et son « mérite » sur la souveraineté européenne, la transition écologique, la cohésion européenne, la culture et l'éducation. Elle soutient également l'idée d'une coalition alliant les Verts, les sociaux-démocrates et les éventuels élus de la liste Renaissance[22].

En décembre 2020, elle devient présidente de la Commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants[23] - [24]. Elle en démissionne le , alors qu'Olivier Duhamel, dont elle est proche, est accusé d'inceste[25].

Elle soutient Emmanuel Macron pour l'élection présidentielle de 2022. Elle fait partie de ses « relais de la société civile » dans le domaine de la justice[26].

Le 1er février 2023, elle participe à une audition devant la commission des Lois du Sénat, après que le président de la République l'a proposée aux fonctions de membre du Conseil supérieur de la magistrature[27].

Prises de position

Elle se prononce en 2016 contre la gestation pour autrui[28].

DĂ©tail des mandats et fonctions

Au Parlement européen

À l’Assemblée nationale

  • – : dĂ©putĂ©e de la 1re circonscription de Vaucluse (dĂ©mission en raison de ses fonctions ministĂ©rielles).
  • – : dĂ©putĂ©e de la 9e circonscription de la Seine-Saint-Denis.
  • – : dĂ©putĂ©e de la 9e circonscription de la Seine-Saint-Denis.
    • – : vice-prĂ©sidente de la commission des Affaires Ă©trangères.
    • – : vice-prĂ©sidente de l'AssemblĂ©e nationale.
  • – : dĂ©putĂ©e de la 6e circonscription de la Seine-Saint-Denis.

Au niveau local

Conseil régional
Conseil municipal
  • De Ă  : adjointe au maire de Noisy-le-Sec.

Au sein du PS

  • Membre du bureau national du PS.
  • SecrĂ©taire nationale du PS, chargĂ©e de la rĂ©forme de l'État et des collectivitĂ©s territoriales ( – 2012).
  • SecrĂ©taire nationale du PS, chargĂ©e des questions sociales (1995-1997).
  • Responsable du pĂ´le institutions et territoires au Parti socialiste (depuis ).

Autres fonctions

DĂ©coration

Publications

  • Pour les EuropĂ©ens, Flammarion, 1994.
  • ĂŠtre femme en politique, Plon, 1999.
  • Une femme au cĹ“ur de l’État, Fayard, 2000, entretiens avec Pierre Favier et Michel Martin-Roland.
  • Exclusion sociale et PauvretĂ© en Europe, La Documentation française, 2001.
  • Le sacre du temps libre, L'Aube, 2002.
  • Exclusion et liens financiers : Rapport du Centre Walras 2002, Economica, 2002.
  • Je vous parle d'Europe, Le Seuil, 2004.
  • Rallumer les Ă©toiles, Calmann-LĂ©vy, 2006.
  • Pour une Europe juste, Le Cherche Midi, 2011
  • L'Europe. Les dĂ©fis Ă  venir de la première puissance Ă©conomique mondiale, Le Cherche Midi, 2014

Notes et références

  1. « Guigou (Élisabeth) », sur cvce.eu (consulté le ).
  2. Yves Denéchère, Femmes et diplomatie : France, XXe siècle, Peter Lang, , 200 p. (ISBN 978-90-5201-233-9, lire en ligne), p. 167.
  3. "Histoire familiale des hommes politiques français", par Marie-Odile Mergnac (1997)
  4. Effy Tselikas, « La saga des lycées français de là-bas », sur L'Express, (consulté le ).
  5. « L'homme de la semaine Jean-Louis Guigou « patron » de la Datar », lemoniteur.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Who's Who in France, dictionnaire biographique, 1992-1993. Éditions Jacques Lafitte 1992.
  7. L'apprentissage de Guigou sur les routes du Vaucluse, Le Figaro, 19 août 2012.
  8. Compte rendu des débats de l'Assemblée nationale 3 novembre 1998
  9. Liste des membres de la Commission Trilatérale.
  10. « Magazine d’actualité », sur Future au Féminin (consulté le ).
  11. « blogs.ec.europa.eu/neelie-kroe… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  12. « Europe », sur Challenges (consulté le ).
  13. « annalindhfoundation.org/news/e… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  14. « Tunisie : Elisabeth Guigou a elle aussi des liens avec Aziz Miled », sur Nouvel Obs.com, (consulté le ).
  15. « Elisabeth Guigou démissionne du think tank lié à Aziz Miled », sur Libération, (consulté le ).
  16. http://elisabeth-guigou.fr/legislatives-2012-le-bureau-national-du-ps-respecte-la-parite-votee-par-les-militants/.
  17. http://elisabeth-guigou.fr/legislatives-en-seine-saint-denismiseaupoint/.
  18. « Présidence de l'Assemblée: Elisabeth Guigou déclare sa "disponibilité" », sur lepoint.fr, .
  19. « Commission européenne : le match Moscovici-Guigou a commencé », sur Le Journal du dimanche (consulté le ).
  20. Sébastien Thomas, « Seine-Saint-Denis : quel candidat à la présidentielle votre élu a-t-il parrainé ? », sur leparisien.fr, (consulté le )
  21. Étienne Baldit, « Quittant la politique, Élisabeth Guigou (PS) flingue Hamon et milite pour que Cazeneuve reprenne le parti », lelab.europe1.fr, 4 juillet 2017.
  22. « «Pourquoi je soutiens l’engagement européen d’Emmanuel Macron», par Elisabeth Guigou », sur L'Opinion, (consulté le ).
  23. « Élisabeth Guigou va présider une commission sur l'inceste et les violences sexuelles », sur Le HuffPost, (consulté le ).
  24. « Elisabeth Guigou à la tête d’une commission sur les violences sexuelles commises contre les enfants », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. « Fragilisée par l’affaire Olivier Duhamel, Elisabeth Guigou démissionne de la commission sur l’inceste », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. « Présidentielle 2022 : l'ancienne ministre socialiste Elisabeth Guigou soutient Emmanuel Macron », sur midilibre.fr, (consulté le ).
  27. « Compte rendu analytique officiel du 1 février 2023; Avis sur des nominations », sur Sénat, (consulté le ).
  28. Julia Pascual, « Les opposants de gauche à la GPA tentent de se mobiliser », lemonde.fr, 3 février 2016.
  29. Sa biographie sur le site de l'assemblée
  30. « Décret du 13 juillet 2018 portant promotion et nomination », sur legiondhonneur.fr (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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