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Rabat

Rabat (en arabe : Ű§Ù„Ű±ŰšŰ§Ű·, ar-Ribāáč­ ; en amazighe : ┕┕⎱⎰┟[5] - áčšáč›baáč­ ; en darija : Ű§Ù„Ű±Ù‘ŰšŰ§Ű·, er-Rbaáč­) est la capitale du Maroc. La ville est situĂ©e au bord de l'Atlantique au nord-ouest du Maroc, Ă  40 km au sud de KĂ©nitra et 240 km au sud-ouest de Tanger et du dĂ©troit de Gibraltar, et Ă  87 km au nord-est de Casablanca. Elle est sĂ©parĂ©e de la ville de SalĂ© au niveau de l'embouchure du Bouregreg, d'oĂč leur surnom de « villes jumelles »[6].

Rabat
Ű§Ù„Ű±ŰšŰ§Ű· (ar) (ar-Ribāáč­)
Ű§Ù„Ű±Ù‘ŰšŰ§Ű· (ary) (er-Rbaáč­)
┕┕⎱⎰┟ (zgh) (áčšáč›baáč­)
Blason de Rabat
HĂ©raldique
Drapeau de Rabat
Drapeau
Rabat
De haut en bas, de gauche à droite : l'avenue Mohamed V, le bùtiment de l'Agence de restauration urbaine, le tramway de Rabat-Salé, Maroc Telecom HQ, la bibliothÚque nationale, la tour Hassan.
Administration
Pays Drapeau du Maroc Maroc
Préfecture Rabat
Région Rabat-Salé-Kénitra
Maire
Mandat
Asmaa Rhlalou (RNI)[1]
2021
Code postal 10000 Ă  10220[2]
DĂ©mographie
Gentilé Rabati[3]
Rabatais, Rabataise[4]
Population 645 500 hab. (2021)
DensitĂ© 5 447 hab./km2
Population de l'agglomĂ©ration 1 781 740 hab. (2014)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 34° 01â€Č 31″ nord, 6° 50â€Č 10″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 135 m
Superficie 11 850 ha = 118,5 km2
Divers
Site(s) touristique(s) Chellah, la tour Hassan, la Casbah des Oudayas, Pont Hassan II, MĂ©dina de Rabat, la Tour Mohammed VI
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : Maroc
Voir sur la carte administrative du Maroc
Rabat
Liens
Site web https://www.rabatlacapitale.ma/
    Rabat, capitale moderne et ville historique : un patrimoine en partage *
    Image illustrative de l’article Rabat
    Pays Drapeau du Maroc Maroc
    Type Culturel
    CritĂšres (ii)(iv)
    Superficie 349 ha
    Zone tampon 852 ha
    Numéro
    d’identification
    1401
    Zone gĂ©ographique États arabes **
    AnnĂ©e d’inscription 2012 (36e session)
    * Descriptif officiel UNESCO
    ** Classification UNESCO

    Sur le plan administratif, son territoire — Ă  distinguer de celui de l’agglomĂ©ration rabataise incluant sa banlieue — d'une superficie de 118,5 km2[7], correspond Ă  celui de la prĂ©fecture de Rabat qui, depuis le retour au principe de l'unitĂ© de la ville en 2002[8], est composĂ©e d'une part de la commune urbaine de Rabat, divisĂ©e en cinq arrondissements ; d'autre part de la commune urbaine de Touarga, oĂč se situe le palais royal, enclavĂ©e dans la premiĂšre. Lors du dernier recensement de 2014, sa population Ă©tait de 577 827 habitants[9], faisant de Rabat la 7e plus grande ville du royaume. Avec sa banlieue, elle forme la deuxiĂšme plus grande agglomĂ©ration du pays aprĂšs celle de Casablanca[10].

    Depuis 2012, un ensemble de sites de Rabat est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. La ville a aussi reçu la deuxiÚme place du classement CNN des « Meilleures destinations touristiques de 2013 »[11].

    Histoire

    La ville a Ă©tĂ© fondĂ©e au XIIe siĂšcle par les Almohades[12], qui y Ă©difiĂšrent une citadelle (devenue la kasbah des Oudayas), une mosquĂ©e et une rĂ©sidence. C’était alors ce qu'on appelle un ribat (« forteresse »[13]). Le nom actuel vient de Ribat Al Fath, « le Camp de la Victoire ». Plus tard, le petit-fils de Abd Al-MĆ«min — Ya'qub al-MansĆ«r — agrandit et complĂ©ta la ville, l'entourant notamment de murailles. Par la suite, elle servit de base aux expĂ©ditions almohades en Andalousie.

    AprĂšs 1269, quand les MĂ©rinides choisirent FĂšs comme capitale, Rabat entra dans une pĂ©riode de dĂ©clin. Ainsi, l'explorateur morisque Hassan al-Wazzan a rapportĂ© qu'il n'y subsistait que 100 maisons habitĂ©es en 1515. En 1609, Ă  la suite du dĂ©cret d’expulsion de Philippe III, 13 000 Morisques y trouvĂšrent refuge, revitalisant ainsi la ville[14]. Jusqu'au XIXe siĂšcle, Rabat est connue sous le nom de SalĂ©-le-Neuf.

    En 1912, Lyautey fit de Rabat le siĂšge du rĂ©sident gĂ©nĂ©ral et la capitale du protectorat français au Maroc[15]. En 1956, Ă  l’indĂ©pendance du Maroc, la ville resta la capitale du pays[16].

    Préhistoire

    En 1875, Bleicher signale pour la premiÚre fois l'existence d'outils lithiques au Maroc ; est cité entre autres le site Douar Doum à Rabat[17].

    Une carriÚre d'exploitation dans le quartier de Kébibat a livré en 1933 les plus anciens fossiles humains trouvés au Maroc (à la date de 2004), soit 23 fragments de boite crùnienne, sans industrie lithique associée[18]. Leurs caractéristiques[19] ont induit plusieurs hypothÚses successives[18]. Marçais (1934) en fait un Atlanthrope[20]. Vallois (1958/1959) leur attribue un mélange de néandertalien et de Sinanthrope. Jaranof (1945) les dit moustériens. Ferembach (1975) les attribue à l'Acheuléen moyen. Au début des années 2000, ils sont dits du Tensiftien[N 1], contemporain du Riss, l'avant-derniÚre glaciation[18] - [21]. La stratigraphie du site a été interprétée en 1959 par G. Choubert[22].

    Les falaises du littoral océanique entre Rabat et Tébibat sont elles aussi riches en vestiges préhistoriques : Dar-es-Soltane I et II, El Harhoura I et II, grotte des Contrebandiers[23] (appelée de nos jours El Mnasra[24]).

    Fondation et développement sous les Almohades

    La Kasbah des Oudayas est édifiée sur l'emplacement de la citadelle originelle, fondée par les Almoravides

    La premiĂšre trace urbaine Ă  Rabat se situe Ă  l'actuelle kasbah des OudaĂŻas, les Almoravides y ayant fondĂ© un fort pour organiser les attaques contre les tribus du royaume hĂ©rĂ©tique des Berghouata non loin des ruines de l'ancienne citĂ© romaine de Sala Colonia. La dynastie des Almohades fit Ă©difier, en 1150, Ă  la place de l'ancien fort sanhadja des Almoravides, un ribat (ou forteresse), lieu de rassemblement des combattants de la foi, point d’étape dans l’épopĂ©e almohade pour la conquĂȘte de l’Andalousie et le contrĂŽle du reste du Maghreb. Le calife Abu Yusuf Yaqub al-Mansur se disait dĂ©sireux de concevoir, quant Ă  la position du Bouregreg, des projets plus vastes capables d'Ă©clipser les grandes mĂ©tropoles abbassides de l'Orient islamique[25].

    AidĂ© des nombreux captifs ramenĂ©s d’Espagne aprĂšs la bataille d'Alarcos, il fit construire les remparts de la future capitale et commencer, non loin du fleuve, une mosquĂ©e aux proportions grandioses ; mais cette derniĂšre ne fut pas achevĂ©e ; seul se dresse son minaret qui servit de repĂšre aux navigateurs pour le franchissement de la ville. À ce camp retranchĂ© fut d'abord appliquĂ© le nom de Ribat de SalĂ©, puis celui de Ribat El-Fath, aprĂšs la victoire des armĂ©es almohades en Espagne. Cette construction, qui correspond en gros Ă  la partie ouest de l’actuelle kasbah des OudaĂŻas, fut appelĂ©e Ă  la fois Ribat al Fath (« le Camp de la Victoire »), pour commĂ©morer les victoires almohades, et al-Mahdiyya, en souvenir d’al-MahdĂź Muhammad ibn TĂ»mart, fondateur du mouvement almohade. À partir du Ribat d’Abd al-Mumin, son fils Abu Yaqub Yusuf, puis son petit-fils Yacoub el-Mansour, hĂ©ritiers d’un empire s'Ă©tendant de la Castille Ă  la Tripolitaine, Ă  cheval sur l'Europe et l'Afrique, ont construit une citĂ© imposante, couvrant plus de quatre cents hectares, enceinte de murailles imposantes percĂ©es de portes monumentales et qui devait ĂȘtre dotĂ©e d'une mosquĂ©e gigantesque, la tour Hassan (restĂ©e inachevĂ©e pour cause de sĂ©isme), mais qui eut Ă©tĂ© l'un des plus grands sanctuaires du monde musulman.

    Ainsi, bien que Ribat al Fath ne reçut jamais la population que son enceinte aurait pu abriter, les grandes orientations de la ville Ă©taient tracĂ©es. Les remparts et les portes monumentales de l’époque tĂ©moignent aujourd'hui encore de l’ampleur de la ville almohade; Ă©galement le minaret et les vestiges de la mosquĂ©e de Hassan, sur un site dont le caractĂšre sacrĂ© a Ă©tĂ© accentuĂ© et revalorisĂ© par l'Ă©dification du mausolĂ©e Mohammed V, symbole de piĂ©tĂ© filiale qui, de par sa dĂ©coration exceptionnelle, Ɠuvre d'art collective, est un hommage au souverain qui y repose et un tĂ©moignage de la renaissance de l'artisanat traditionnel.

    Phase de déclin

    De la fin de la pĂ©riode almohade, vers le milieu du XIIIe siĂšcle, jusqu'au dĂ©but du XVIIe siĂšcle, l’importance de Rabat diminua considĂ©rablement.

    La dynastie zĂ©nĂšte des MĂ©rinides fonda le Jama' el-KbĂźr, ainsi que d'autres ruelles, tous situĂ©s au cƓur de l'actuelle mĂ©dina. La localisation de cet Ă©quipement public permet d’affirmer que la vie citadine n’était pas concentrĂ©e uniquement aux abords immĂ©diats de la kasbah et que plusieurs quartiers de l'actuelle mĂ©dina Ă©taient habitĂ©s.

    RĂ©publique du Bouregreg

    Rabat Ă  la fin du XVIIe siĂšcle. BibliothĂšque royale des Pays-Bas.

    À partir de 1610, Rabat reçut une forte population de rĂ©fugiĂ©s morisques chassĂ©s de l'ancienne Al-Andalus par le roi d'Espagne Philippe III, qui s’établirent dans la kasbah et Ă  l'intĂ©rieur de l'enceinte almohade[26], dans la partie nord-ouest qu'ils dĂ©limitĂšrent et protĂ©gĂšrent par une nouvelle enceinte, la muraille andalouse. Les descendants de ces Morisques, qui portent souvent des patronymes hispaniques tels que GuĂ©dira, Mouline (Molina), Bargach (Vargas), Karrakchou (Carracso/Carrasco), Moreno, Balafrej (Palafres), Ronda, Tamourro (Chamorro), etc., sont toujours considĂ©rĂ©s comme les Rbatis dits « de souche ».

    Pendant quelques dizaines d’annĂ©es, Rabat, alors connue de l’Europe sous le nom de SalĂ©-le-Neuf, fut le siĂšge d'une citĂ©-État, la rĂ©publique du Bouregreg, jusqu’à l’avĂšnement des Alaouites qui s’emparĂšrent de l’estuaire en 1666. Sa principale activitĂ© Ă©tait la course en mer contre les chrĂ©tiens, notamment contre les Espagnols, qui lui procurait la totalitĂ© de ses ressources, et la rĂ©publique salĂ©tine devint ainsi un des principaux centres de la course barbaresque en Afrique du Nord, en concurrence avec les Ottomans qui dominaient Alger, Tunis et Tripoli. Les corsaires de SalĂ©-le-Neuf s'aventuraient trĂšs loin dans l'ocĂ©an Atlantique, parfois jusqu'en Islande et jusqu'Ă  Terre-Neuve, au large de l'actuel Canada[27].

    Rabat sous les Alaouites

    Rue prĂšs du mellah de Rabat en 1900

    Rabat devient une ville impĂ©riale dans la seconde moitiĂ© du XVIIIe siĂšcle, sous le rĂšgne du sultan Mohammed III (1757-1790) qui y fait Ă©difier un palais et une mosquĂ©e. Un de ses successeurs, Moulay Slimane (1792-1822), vient y rĂ©sider durant les grandes rĂ©voltes siba qui frappent le Moyen-Atlas et menacent FĂšs, et y fait Ă©galement construire une mosquĂ©e. Sa dĂ©cision d'arrĂȘter la course barbaresque entraĂźne le dĂ©clin de l'activitĂ© maritime de la ville.

    Une publication de 1901 rappelle l'existence Ă  Rabat du quartier juif appelĂ© au Maroc mellah, reconstruit vers 1811, oĂč se trouvent de nombreux marchands juifs et seize synagogues au dĂ©but du XXe siĂšcle[28].

    Protectorat français

    En 1912, dans le cadre de l'instauration du protectorat français au Maroc, le général Lyautey décide de transférer la capitale de FÚs à Rabat (en raison de la forte agitation des tribus autour de FÚs). Le sultan Moulay Youssef y déménage quelques mois plus tard. En 1913, Lyautey fait appel à Jean Claude Forestier qui rédige un rapport sur l'aménagement urbain des grandes villes marocaines, puis il engage Henri Prost en 1914 pour dessiner la « Ville nouvelle » destinée à abriter les institutions du protectorat et la population européenne.

    AprÚs-indépendance

    En 1956, à la fin du protectorat, le sultan Sidi Mohammed Ben Youssef (Mohammed V) maintient Rabat comme capitale. Son fils Hassan II, en 1961, et son petit-fils Mohammed VI en 1999, confirment ce choix, tout en alternant les séjours dans les différents palais du Royaume, selon la tradition des souverains chérifiens.

    De la fin de la Seconde Guerre mondiale et jusqu'en 1963, les États-Unis disposĂšrent d'une base militaire aĂ©rienne Ă  Rabat.

    Culture et patrimoine

    Patrimoine mondial

    Depuis [29], un ensemble de sites de la ville de Rabat est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco en tant que bien culturel[30] : la « ville nouvelle » (édifiée au début du protectorat français au Maroc), la kasbah des Oudayas, le jardin d'Essais, la médina, les remparts et portes almohades, les sites du Chellah ou de la mosquée Hassan (dont la « tour Hassan » est le minaret), le mausolée Mohammed-V et le quartier habous de Diour Jamaù[31].

    Enceintes et fortifications

    Carte des fortifications de Rabat
    Enceinte de la Kasbah des Oudayas
    Bab El-Had Ă  Rabat
    Bab Er-Rouah

    ProtĂ©geant les faces sud et ouest de la ville, une enceinte importante fut construite par les Almohades Ă  la fin du XIIe siĂšcle. Elle est composĂ©e de deux longues murailles rectilignes, se coupant Ă  angle aigu, d’une longueur totale de plus de cinq kilomĂštres, d’une Ă©paisseur de plus de deux mĂštres et d’une hauteur moyenne d'environ huit mĂštres[32].

    Ainsi fut enfermĂ©e une superficie de prĂšs de quatre-cent-vingt hectares, englobant le plateau supĂ©rieur qui domine aujourd’hui le Chella, pour assurer, en cas d’attaque, la sĂ©curitĂ© des parties basses de la ville. Le rempart ouest Ă©tait percĂ© de quatre portes, Ă  intervalles assez rĂ©guliers : Bab El-Alou, Bab El-Had, Bab Er-Rouah et Bab El-Hdid, la derniĂšre Ă©tant incluse dans l’actuel Palais royal. Le rempart sud n'en comportait qu’une seule, Bab ZaĂ«r. Comme la plupart des murailles Ă©difiĂ©es par les Almohades, cette enceinte construite en bĂ©ton d'une grande soliditĂ©, riche en chaux grasse, a admirablement rĂ©sistĂ©. RĂ©guliĂšrement flanquĂ©e de tours carrĂ©es, sa courtine est couronnĂ©e d'un chemin de ronde, bordĂ© Ă  l’extĂ©rieur d’un parapet aux merlons coiffĂ©s de pyramidions[32].

    Bab Er-Rouah, chef-d’Ɠuvre d’esthĂ©tique monumentale en pierre, dĂ©ploie, tout comme la porte de la Kasbah, un dĂ©cor d’entrelacs autour de l’ouverture en forme d’arc outrepassĂ© inscrit dans un encadrement rectangulaire. Comme Ă  Bab Agnaou Ă  Marrakech, de grands arcs reprennent, en l’élargissant, le mouvement de l’arc mĂȘme de la porte, l’entourant d’une aurĂ©ole sinueuse aux pointes aiguĂ«s, surmontĂ©e d’une large frise Ă  inscription coufique.

    Au dĂ©but du XVIIe siĂšcle, des rĂ©fugiĂ©s musulmans chassĂ©s d’Espagne s’installent dans la Kasbah ainsi que dans une partie d’une centaine d’hectares Ă  l’intĂ©rieur de l’enceinte almohade, qu’ils dĂ©limitent par l’édification d’une nouvelle muraille. Partant Ă  proximitĂ© de Bab El-Had, cette derniĂšre relie la courtine du XIIe siĂšcle Ă  la falaise dominant le Bouregreg, au Borj Sidi Makhlouf. Rectiligne et flanquĂ©e de tours barlongues, la muraille andalouse qui s’étendait sur plus de 1 400 mĂštres, Ă©tait haute en moyenne de cinq mĂštres et large de plus d’1,5 mĂštre. Elle Ă©tait percĂ©e de trois portes : Bab Et-Tben (qui est aujourd'hui abattue ; elle Ă©tait situĂ©e prĂšs de l’actuel marchĂ© municipal), Bab El-Bouiba et Bab-Chella[32].

    Par ailleurs, au dĂ©but du XIXe siĂšcle, un nouveau rempart extĂ©rieur, d’une longueur totale de 4 300 mĂštres, fut Ă©difiĂ©. Il prolongeait au sud l'enceinte almohade et la doublait Ă  l’ouest jusqu'Ă  l'ocĂ©an Atlantique, enfermant ainsi une superficie totale de plus de 840 hectares. Cette derniĂšre fortification avait une hauteur moyenne de 4 mĂštres et une Ă©paisseur lĂ©gĂšrement infĂ©rieure Ă  1 mĂštre. Quatre portes au total y Ă©taient percĂ©es : Bab El-QebibĂąt, Bab Tamesna, Bab Marrakech et Bab El-Msalla. Ce rempart alaouite a Ă©tĂ© dĂ©truit en grande partie pour faciliter l’amĂ©nagement de la ville europĂ©enne durant le Protectorat. À partir des principales portes de la mĂ©dina partaient les routes reliant, notamment, Rabat Ă  Casablanca, Ă  Marrakech, et Ă  FĂšs[32].

    Aux abords de l'enceinte almohade se tenaient des marchĂ©s hebdomadaires, tel celui de Souq el-Had, Ă  proximitĂ© de la porte du mĂȘme nom. Par ailleurs, entre l'enceinte alaouite et la muraille almohade Ă©taient situĂ©s, au sud, l'Agdal, reliĂ© au Palais royal et, au nord, des jardins d'orangers dont les fruits, trĂšs prisĂ©s pour leur qualitĂ©, Ă©taient exportĂ©s en Europe, comme l'attestent de nombreux documents d'archives.

    Institutions et espaces culturels

    BibliothĂšque Nationale.

    Le thĂ©Ăątre national Mohammed-V est l’une des plus grandes institutions culturelles de Rabat. La majeure partie des spectacles y sont coorganisĂ©s avec les instituts culturels europĂ©ens.

    Les galeries officielles sont BĂąb Er-Rouah, Bab El-KĂ©bir aux Oudayas et Mohamed El-Fassi.

    Rabat compte aussi des espaces indépendants, le plus emblématique étant L'appartement 22, fondé en 2002 par Abdellah Karroum, pour la production, l'exposition et les rencontres des cultures vivantes.

    Des grands projets culturels sont lancĂ©s dans les annĂ©es 2000, notamment celui de la BibliothĂšque nationale, du musĂ©e des Arts contemporains[33] et de l’Institut supĂ©rieur de la musique et de la danse.

    En 2006, la Fondation ONA inaugure Ă  Rabat son second lieu culturel, la Villa des Arts.

    Administration et politique

    Organisation générale

    La commune de Rabat est constitué une administration dirigée par le maire, un conseil de la ville et 5 arrondissements :

    1. Arrondissement Agdal-Ryad ;
    2. Arrondissement El Youssoufia ;
    3. Arrondissement Hassan ;
    4. Arrondissement Souissi ;
    5. Arrondissement Yacoub El Mansour.

    Le petit quartier de Touarga dispose d'un statut particulier et ne fait pas partie de la commune[34].

    Conseil de la ville et maire de Rabat

    Le conseil communal ou conseil de la ville aussi appelé conseil municipal est composé des élus de la ville de Rabat.

    Il se réunit obligatoirement pour 3 sessions chaque année au cours de la premiÚre semaine de février, mai et octobre[34].

    Par ailleurs, il peut aussi se réunir sur la demande :

    • du maire de Rabat[34] ;
    • du wali de Rabat[34].

    Lors de ses sessions, le conseil municipal examine les ordres du jour et vote. Les rencontres ont lieu au siĂšge de la commune[34]. Toutes ses rencontres sont ouvertes au public[34].

    Le président de la commune de Rabat aussi appelé président du Conseil ou maire de Rabat :

    • Dirige l'administration de la commune de Rabat[34] ;
    • Est l'ordonnateur des dĂ©penses et recettes [34] ;
    • Doit Ă©tablir I'ordre du jour des sessions du conseil [34] ;
    • Doit exĂ©cuter le budget votĂ© par le conseil municipal [34] ;
    • Peut-ĂȘtre interpellĂ© par les Ă©lus du conseil municipal[34] ;
    • Peut prendre des arrĂȘtĂ©s municipaux d'ordre public et mettre en place une police administrative[34] ;
    • Peut demander l'usage de la force aux autoritĂ©s pour mettre en Ɠuvre une dĂ©cision du conseil [34].

    Les 5 arrondissements locaux

    Les 5 arrondissements locaux de Rabat disposent chacun de 5 président(s) ;

    Le conseil d'arrondissement est composé des élus du quartier. Cela veut dire que seuls des habitants de Souissi sont présents au conseil d'arrondissement Souissi. Seuls des habitants de Hassan sont présents au conseil d'arrondissement Hassan.

    Le conseil d'arrondissement se réunit obligatoirement 3 fois par an, lors du mois de janvier, en juin, et en septembre[34].

    Ses meetings sont ouverts au public. N'importe quelle association ou citoyen a le droit de venir y assister.

    Lors de ses sessions, les Ă©lus du conseil d'arrondissement examinent les ordres du jour.

    Le président d'un arrondissement :

    • dirige l'administration de l'arrondissement[34] ;
    • doit exĂ©cuter les dĂ©cisions votĂ©es par le conseil d'arrondissement[34] ;
    • administre les biens de l'arrondissement (centre sociaux, bibliothĂšques, conservatoire musical)[34] ;
    • peut remonter directement des problĂšmes aux services de la commune ou au maire de Rabat[34] ;
    • peut proposer et suggĂ©rer des idĂ©es et solutions de la part des habitants [34] ;
    • peut se voir confier certains pouvoirs par le maire de Rabat [34].

    Chaque année et obligatoirement, les présidents des 5 arrondissements et le maire de Rabat se réunissent[34].

    La wilaya

    La wilaya est chargée de vérifier le respect des procédures par les élus [34]

    Le budget de la ville de Rabat doit obligatoirement recevoir un visa de la wilaya avant son exécution [34]

    Par rapport aux autres villes du Maroc, la commune de Rabat présente une particularité administrative : la wilaya exerce plusieurs pouvoirs de la commune, notamment dans le domaine de l'occupation de l'espace public[34], du stationnement[35] et de la circulation[35].

    Anciens Ă©lus

    Anciens maires de rabat
    Président du conseilDébutFin
    Asmaa Rhlalou2021en poste actuellement
    Mohamed Sadiki20152021
    Fathallah Oualalou20092015
    Omar Bahraoui20032009
    Noureddine Benomar19972003
    Abdelfattah Sebbata-1997

    GĂ©ographie

    Quartiers

    Boulevard Mohammed V.

    Le cƓur de la ville de Rabat est constituĂ© de trois quartiers : la MĂ©dina (centre historique), la Kasbah des Oudayas et Hassan, situĂ©s Ă  l'intĂ©rieur de la muraille almohade.

    Entre ces deux axes, en allant du nord au sud, on retrouve 3 principaux quartiers : Agdal (quartier d'immeubles trÚs vivant mélangeant les fonctions résidentielles et commerciales, majoritairement à destination des classes moyennement aisées), Hay Riad (quartier aisé qui a connu un sursaut de dynamisme depuis les années 2000, tendant à devenir le nouveau centre d'affaires de Rabat, et Souissi (quartier trÚs aisé, majoritairement résidentiel, ambassades et missions diplomatiques).

    Économie

    Rabat est la deuxiÚme agglomération du pays aprÚs Casablanca. Ces derniÚres années, Rabat commence à devenir un centre d'affaires profitant de la restructuration et de la réorganisation des administrations publiques ainsi que l'installation des sociétés étrangÚres et la création des zones off-shores.

    La ville est le siÚge de plusieurs grandes entreprises marocaines et multinationales présentes au Maroc (telles que Thales, Holcim, KPMG, Maroc Telecom, CDG, Crédit agricole du Maroc et Poste Maroc).

    Les projets d'aménagement de Rabat

    Agence pour l'Aménagement de la Vallée du Bouregreg.

    La ville de Rabat à l'image du reste du Maroc compte aujourd'hui de nombreux projets d'aménagements ambitieux démarrés ou en gestation. Ces projets doivent permettre de répondre aux besoins d'une population en forte croissance (la conurbation de Rabat incluant les villes de Salé, Skhirat et Temara, compte désormais plus de 3 millions d'habitants). Il s'agit également de créer des infrastructures de transport aujourd'hui peu développées et incapables de faire face aux déplacements quotidiens des habitants dans le cadre de leur activité professionnelle. Rabat ambitionne également de devenir une véritable capitale culturelle du pays ce qui se traduit par la multiplication de projets comme la grande bibliothÚque, le futur grand théùtre national au bord du Bouregreg, le musée de l'histoire et des civilisations (ex-musée archéologique), le musée d'art contemporain, et l'organisation de plusieurs Festivals au cours de l'année comme le Festival Mawazine.

    Les projets d'aménagement de la vallée du Bouregreg

    L'amĂ©nagement de la vallĂ©e du Bouregreg sĂ©parant les villes de Rabat et SalĂ© est un projet majeur pour le Maroc qui doit concerner Ă  terme 6 000 hectares et qui a Ă©tĂ© lancĂ© en 2006. Pour la rĂ©alisation de la premiĂšre sĂ©quence sur trente hectares, l'Agence s'est jointe Ă  AL MAABAR d'Abou Dhabi, pour crĂ©er une citĂ© de culture, de tourisme et de loisirs : Bab Al Bahr. L'objectif du projet est de construire dans cette zone en partie inondable et faiblement ou pas amĂ©nagĂ©e des nouveaux quartiers multifonctions assurant la transition entre les deux agglomĂ©rations en valorisant le potentiel de l'axe fluvial avec la nouvelle marina et le patrimoine architectural des deux villes. Le projet, qui est pilotĂ© par un Ă©tablissement public crĂ©Ă© pour la circonstance (l’Agence pour l'AmĂ©nagement de la VallĂ©e du Bouregreg AAVB), doit permettre Ă©galement d'amĂ©liorer la communication entre les deux villes[36].

    Six phases sont prĂ©vues dont deux ont commencĂ© en 2009. La premiĂšre, dĂ©nommĂ©e Bab Al Bahr, reprĂ©sente un montant d’investissement de 750 millions de dollars et comprend un programme immobilier mixte de prĂšs de 560 000 m2 de plancher. Les amĂ©nagements situĂ©s sur la rive gauche de l'oued entre son embouchure et le pont Hassan II comprennent des ensembles hĂŽteliers et rĂ©sidentiels de qualitĂ©, la CitĂ© des Arts et mĂ©tiers dĂ©diĂ©e Ă  la prĂ©servation du savoir-faire artisanal et un port de plaisance. La construction d'un pont dotĂ© d'un tirant d'air plus Ă©levĂ© et le dragage de l'oued doivent permettre d'accueillir des bateaux ayant des tirants d'eau plus importants. Pour les pĂȘcheurs professionnels de SalĂ© et Rabat chassĂ©s par les amĂ©nagements en cours, un port de pĂȘche est en cours de construction Ă  l'embouchure de l'oued cĂŽtĂ© Rabat[36]. La deuxiĂšme phase porte sur la construction d'un quartier en partie lacustre dans la zone comprise entre le nouveau pont Hassan II et la ligne ferroviaire Rabat SalĂ© pour un investissement initial de 2.5 milliards de dollars.

    • Bouregreg Marina, dans le cadre du projet Bab el Bahr.
      Bouregreg Marina, dans le cadre du projet Bab el Bahr.
    • RĂ©sidences de la marina.
      RĂ©sidences de la marina.
    • Bouregreg Marina accueille le PlanetSolar. Le nouveau pont Hassan II est derriĂšre.
      Bouregreg Marina accueille le PlanetSolar. Le nouveau pont Hassan II est derriĂšre.

    Les autres projets d'aménagement immobiliers de Rabat

    Corniche de Rabat.
    La rive gauche du Bou Regreg.

    Le projet Sephira porte sur l'amĂ©nagement de la corniche du littoral atlantique sur une longueur de 11 km et une superficie de 330 hectares entre Bab El Bahr (prĂšs des OudaĂźas) et Harhoura (TĂ©mara). Le projet prĂ©voit Ă  terme la rĂ©alisation entre autres de rĂ©sidences, d'hĂŽtels, de tours d'affaires, dont une de 50 Ă©tages, d'un centre commercial et d'une marina internationale. Le projet est confiĂ© Ă  un groupe des Émirats : le terrain est cĂ©dĂ© pour un dirham symbolique en Ă©change de la construction des infrastructures. Le dĂ©marrage du programme, toujours en suspens, a Ă©tĂ© par le passĂ© rĂ©guliĂšrement reportĂ©[37].

    Le projet de Akrach est une extension de la ville de Rabat qui doit permettre de loger 200 000 habitants sur le plateau de mĂȘme nom situĂ© au sud de l'agglomĂ©ration. Le projet Ă  l'Ă©tude depuis quelques annĂ©es est toujours en suspens (2009)[38].

    Le projet de CGI (centre multifonctionnel d'Agdal) devrait comporter un centre commercial, un hĂŽtel, un fitness club et des bureaux. Arribat Center

    Une ville nouvelle, baptisĂ©e Tamesna et considĂ©rĂ©e comme une ville-satellite de Rabat, est en cours de construction Ă  30 km au sud-est de Rabat sur un terrain situĂ© en amont de l’oued Ikem. Elle a vocation Ă  accueillir Ă  son achĂšvement vers 2015 250 000 habitants dans 50 000 logements dont 10 000 logements sociaux[39].

    Sur l'emplacement de l'ancien zoo de Rabat qui est situé entre les quartiers Hay Riad et Témara va naßtre un projet touristique et immobilier (Ryad al Andalous) avec allée de gratte-ciel et d'autres tours ainsi que des logements, loisirs, mall... Un nouveau zoo national est construit juste à cÎté du complexe sportif Moulay Abdellah en utilisant la recette de la vente du terrain de l'ancien zoo au promoteur (420 M. Dhm)[40]. Les travaux de construction ont débuté en et sont achevés en , pour l'inauguration officielle le et l'ouverture au public le .

    Transports

    Les habitants de Rabat utilisent largement le rĂ©seau de transports en commun constituĂ© des bus gĂ©rĂ©s par la sociĂ©tĂ© Alsa depuis , et le tramway exploitĂ© par le groupe Transdev, via la SociĂ©tĂ© du Tramway de Rabat-SalĂ©. Le prix des parkings, trĂšs Ă©levĂ©, ainsi que la difficultĂ© de trouver une place et les bouchons dĂ©couragent l’usage de la voiture. Une ligne ferroviaire Ă©lectrifiĂ©e Ă  double voie relie Rabat aux villes voisines de SalĂ© et de Casablanca et au reste du Maroc; elle est empruntĂ©e pour les trajets Ă  courte distance par le RER en direction de TĂ©mara, Bouqnadel et SalĂ©, tandis que la majoritĂ© des habitants faisant la navette entre Casablanca, Rabat et KĂ©nitra empruntent le TNR (train navette rapide) sous forme de voitures M6 (Wagon Ă  double Ă©tage) qui assure une desserte en une heure avec une frĂ©quence Ă  la demi-heure. Rabat comporte deux gares : Rabat-Ville dans l'arrondissement Hassan et Rabat-Agdal dans la continuitĂ© de l'hypercentre, l'Agdal. Les personnes habitant en lointaine banlieue utilisent gĂ©nĂ©ralement leur vĂ©hicule personnel pour rejoindre le rĂ©seau urbain.

    Rabat partage avec SalĂ© l'AĂ©roport international Rabat - SalĂ© d'une capacitĂ© de 3,5 millions de passagers dont le trafic a atteint les 485 000 passagers en 2013.

    Pont Hassan-II et tunnel des Oudayas

    Pour dĂ©congestionner le trafic sur l'axe reliant SalĂ© Ă  Rabat un nouveau pont dotĂ© de deux fois trois voies : le pont Hassan-II, a remplacĂ© l'ancien pont Moulay-al-Hassan (2 × 2 voies). Ce nouveau pont est dotĂ© de deux fois trois voies permettant ainsi un trafic fluide sur la traversĂ©e du fleuve. De plus, deux lignes de tramway sur un tracĂ© commun y traversent le fleuve du Bouregreg, permettant Ă  la fois d'assurer le transport des Rabattais et des SalĂ©tins mais Ă©galement de rĂ©duire le nombre de bus traversant le pont : principale source de bouchons.

    Le tunnel des Oudayas permet aujourd'hui de réduire la congestion automobile dans l'axe allant du pont Hassan-II jusqu'à l'océan en passant par un important site touristique de Rabat, la Kasbah des Oudayas. De plus, celui-ci va permettre, grùce à la déviation du trafic de l'avenue Al Marsa vers le tunnel, la concrétisation du projet de zone piétonne entre les Oudayas et la médina de Rabat, qui était autrefois une avenue trÚs chargée.

    • Le pont Hassan-II.
      Le pont Hassan-II.
    • L'autoroute de contournement de Rabat.
      L'autoroute de contournement de Rabat.

    L'autoroute de contournement

    L'autoroute de contournement de Rabat, d'une longueur de 42 km, a Ă©tĂ© inaugurĂ©e le . Elle comprend notamment le plus long pont Ă  haubans d'Afrique, le pont Mohammed VI[41]

    Cette grande rocade, dont les travaux de rĂ©alisation ont Ă©tĂ© lancĂ©s en et achevĂ©s en , relie les grands axes autoroutiers desservant le sud, le centre, le nord et l’est du Maroc. Elle permettra de rĂ©duire les dĂ©lais de transport tout en allĂ©geant la circulation Ă  l'intĂ©rieur du pĂ©rimĂštre urbain de Rabat.

    Transports urbains

    SchĂ©ma des lignes du Tramway et de l'ONCF dans l’agglomĂ©ration.

    Tramway

    La ville de Rabat dispose depuis de deux lignes de tramway d'une longueur totale de 22 km. Les lignes desservent Ă  la fois SalĂ© et Rabat selon un axe nord-sud avec un tronc commun de km du centre-ville de Rabat jusqu'Ă  l'entrĂ©e de SalĂ©, aprĂšs le franchissement du Bouregreg via le pont Hassan-II. Les 41 stations sont desservies par des rames doubles Alstom Citadis d'une longueur totale de 60 mĂštres.

    • Rame du tramway de Rabat-SalĂ©.
      Rame du tramway de Rabat-Salé.
    • Plan du rĂ©seau de tramway.
      Plan du réseau de tramway.

    RĂ©seau de bus

    L'agglomĂ©ration dispose d'un rĂ©seau de bus, rĂ©amĂ©nagĂ© depuis , et exploitĂ© par un groupement composĂ© des entreprises Alsa et City Bus Transport. Le rĂ©seau est composĂ© d'une quarantaine de lignes reliant les villes de Rabat, SalĂ© et TĂ©mara. Les bus sont de types Scania Higer et Mercedes-benz Conecto (de 12 m et articulĂ©s de 18 m). Le nombre de vĂ©hicules dĂ©passe les 350 bus et l’entreprise souhaite renforcer la flotte pour atteindre 500 bus Ă  terme.

    Le rĂ©seau a Ă©tĂ© restructurĂ© aprĂšs 9 ans de crise du transport urbain dans l'agglomĂ©ration du fait d'une mauvaise gestion, d'abord par StarĂ©o, une filiale de VĂ©olia, puis directement par le groupement public Al Assima regroupant les villes de Rabat, SalĂ© et TĂ©mara. Le prix d’un ticket comprenant un voyage est fixĂ© Ă  5 Dirhams. Il existe un ticket Tram-Bus, qui permet l’intermodalitĂ© entre les deux moyens de transport et valable pour deux voyages, le premier dans le bus et le deuxiĂšme dans le tram, voir maximum trois avec correspondance sur la deuxiĂšme ligne du tramway. Ce ticket intermodal n'est pour le moment n’est valable que sur la ligne 30 du bus.

    Il existe aussi une navette vers l’aĂ©roport, reliant la gare de Rabat-Agdal Ă  l'aĂ©roport de Rabat-SalĂ© au tarif de 25 dirhams.

    • Bus de Rabat de type Mercedes.
      Bus de Rabat de type Mercedes.
    • Bus Scania sur la ligne 8, dans le centre-ville.
      Bus Scania sur la ligne 8, dans le centre-ville.
    • Ancien bus Stareo au terminus de Bab El Had.
      Ancien bus Stareo au terminus de Bab El Had.
    • IntĂ©rieur d'un bus Ă  Rabat
      Intérieur d'un bus à Rabat
    • Plan du rĂ©seau de bus Ă  l'Ă©chelle des villes de Rabat et SalĂ©.
      Plan du réseau de bus à l'échelle des villes de Rabat et Salé.

    Trains

    La ville de Rabat dispose de deux gares: -Gare de Rabat-Agdal: Depuis sa construction en 1925, le nombre de voyageurs empruntant cette gare n’a cessĂ© d’augmenter, elle a Ă©tĂ© rĂ©novĂ©e une premiĂšre fois en 2004, et elle a connu un important rĂ©amĂ©nagement en 2018 pour devenir la plus grande gare ferroviaire d’Afrique et pour accueillir le train Ă  grande vitesse marocain Al Boraq. -Gare de Rabat-Ville: Elle a Ă©tĂ© rĂ©novĂ©e de 2008 Ă  2010 et en cours d’un grand rĂ©amĂ©nagement, la gare actuelle sera transformĂ© en musĂ©e.

    Ces deux gares sont desservies par les trains Al Atlas, pour les connecter Ă  plusieurs villes importantes du royaume comme Tanger, Marrakech, FĂšs, ou encore Casablanca. Elles sont aussi desservies par le Train Navette Rapide qui les connecte Ă  deux pĂŽles industriels, Casablanca (via la gare de Casa-Port ) et KĂ©nitra en plus des petites villes comme TĂ©mara, Skhirat et Bouznika.

    La gare de Rabat-Agdal quant Ă  elle est desservie par Al Boraq, le TGV qui parcourt la distance entre Tanger et Casablanca en passant par Rabat et KĂ©nitra.

    Une gare TGV est prévue en périphérie prÚs de Technopolis et une gare RER est en projet en banlieue prÚs de Rabat, à Tamesna pour faciliter le déplacement depuis cette zone densément peuplée dont la plupart des habitants sont des employés.

    • Gare de Rabat-Agdal.
      Gare de Rabat-Agdal.
    • Gare de Rabat-Ville.
      Gare de Rabat-Ville.
    • Train navette rapide en gare de Rabat-Ville.
      Train navette rapide en gare de Rabat-Ville.
    • Al Boraq, train Ă  grande vitesse marocain.
      Al Boraq, train Ă  grande vitesse marocain.
    • Plan du rĂ©seau ferroviaire Bouregreg.
      Plan du réseau ferroviaire Bouregreg.

    Population et société

    DĂ©mographie

    En 2014, selon la derniÚre étude du HCP, la ville de Rabat compte 577 827 habitants. La croissance de la population a été stimulée tout au long du XXe siÚcle par la croissance démographique du Maroc et la migration vers les villes. Le choix de Rabat comme capitale politique et administrative en 1912 a entraßné l'arrivée d'une population importante de fonctionnaires. Jusqu'à l'indépendance, c'est Rabat qui a reçu la majorité du flux migratoire. AprÚs l'indépendance, la croissance s'est accentuée avec l'installation de l'élite intellectuelle dans la capitale. Désormais, la population de Rabat ne croßt plus et ce sont Salé et Témara qui reçoivent les nouveaux flux migratoires.

    Évolution dĂ©mographique **
    Année191219361952196019711982199420042010*20142021
    Rabat27 00083 000156 000231 000375 000526 000624 000628 000620 000572 717645 500
    SalĂ©19 00032 00047 00077 000159 000328 000580 000761 000920 000850 403 ???
    TĂ©mara3 00011 00064 000133 000235 000310 000313 510 ???
    Conurbation46 000115 000203 000311 000545 000918 0001 337 0001 624 0001 850 0001 736 630 ???
    * 2010 : Estimation, source 2005[42]. ; ** valeurs approximatives jusqu'à 2010 (voir Wikidata pour valeurs sourcées).

    Langues

    Le recensement de 2014 indique que l'arabe est utilisé par 98,4 % de la population de Rabat, tandis que le berbÚre est parlé sous ses différentes formes par 12,2 %.

    Plusieurs formes de la langue arabe coexistent à Rabat. Le rbati, forme la plus anciennement présente dans la ville et fortement minoritaire, se différencie de la koinÚ urbaine et des parlers hilaliens, résultants des mouvements d'exode rural et de la mobilité des populations au sein du Maroc et qui se sont implantés dans la ville principalement pendant la seconde moitié du XXe siÚcle. D'autres formes de parlers non hilaliens sont également présents au sein des populations s'étant établies à Rabat depuis d'autres villes (Salé, FÚs, Tétouan, etc.) ou régions (Jbala, Ghomara, etc.) ayant un parler non hilalien.

    Les « anciennes familles » de Rabat

    Les « anciennes familles » de Rabat sont un groupe social à identité propre constitué d'un ensemble des familles ayant habité la ville depuis plusieurs siÚcles, avant son ouverture aux populations de l'intérieur du Maroc et l'arrivée massive de migrants (à la suite des mouvements d'exode rural qui commencÚrent au début du XXe siÚcle).

    Elles se caractérisent par leur homogénéité sociale et culturelle, qui résulte d'une histoire commune marquée par une isolation du reste du pays pendant prÚs de trois siÚcles, ainsi que d'un héritage culturel marqué par la culture arabo-andalouse[43].

    Lesdites familles, qui sont environ quatre cents, sont considérées, jusqu'à nos jours, comme les « familles rbaties de souche » et conservent une certaine influence sur la vie politique et économique de la cité.

    Climat

    Le climat de la ville est un climat de type méditerranéen[44], sujet aux quatre saisons bien marquées. Les hivers sont frais et pluvieux, avec des minima nocturnes pouvant descendre en dessous de 5 °C, ou parfois atteindre les 0 °C, et des journées agréables autour de 17 °C. Les gelées sont relativement rares. Les étés sont modérément chaud, les températures dépassent rarement les 30 °C. Par contre, les nuits sont toujours fraßches et l'humidité de l'air océanique se fait nettement ressentir.

    Principalement au printemps et en Ă©tĂ©, s'invite parfois le chergui, vent du dĂ©sert sec et brĂ»lant soufflant de l'est et faisant brusquement monter la tempĂ©rature, de temps Ă  autre au-dessus des 30 °C mais rarement pendant plus de trois journĂ©es successives, avant un retour de la brise ocĂ©anique d'ouest. La ville appartient au domaine bioclimatique sub-humide, et la moyenne annuelle de prĂ©cipitation est de 555 mm.

    La durĂ©e annuelle d'ensoleillement est 2 916 heures, ainsi que la moyenne annuelle de prĂ©cipitation s’élĂšve Ă  76 jours, concentrĂ©e entre octobre et avril. Les chutes de neige sont rares.

    Le record absolu de chaleur est de 45,8 °C enregistrĂ© en , tandis que le record absolu de froid est de −3,2 °C enregistrĂ© en . La moyenne annuelle de tempĂ©rature dans la ville est 17 °C

    Le climat de Rabat ressemble beaucoup à celui du sud-ouest de la péninsule Ibérique.

    Données climatiques à Rabat-Salé.
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 8 8,6 9,2 10,4 12,7 15,4 17,6 17,7 16,7 14,1 11,1 8,7 12,5
    Température moyenne (°C) 12,6 13,1 14,2 15,2 17,4 19,8 22,2 22,4 21,5 19 15,9 13,2 17,2
    Température maximale moyenne (°C) 17,2 17,7 19,2 20 22,1 24,1 26,8 27,1 26,4 24 20,6 17,7 21,9
    Précipitations (mm) 77,2 74,1 60,9 62 25,3 6,7 0,5 1,3 5,7 43,6 96,7 100,9 554,9
    Source : NOAA, statistiques sur les villes de Rabat et Salé sur la période 1961-1990[45].

    Lieux de culte

    • Tour Hassan.
      Tour Hassan.
    • CathĂ©drale Saint-Pierre de Rabat.
      Cathédrale Saint-Pierre de Rabat.
    • La mosquĂ©e As-Sunna Ă  Rabat. Des personnes sortent de Salat Dhuhr, la priĂšre de midi, novembre 2013.
      La mosquée As-Sunna à Rabat. Des personnes sortent de Salat Dhuhr, la priÚre de midi, .
    • Une porte de la mosquĂ©e As-Sunna Ă  Rabat, dĂ©cembre 2013.
      Une porte de la mosquée As-Sunna à Rabat, .

    Parmi les lieux de culte, il y a principalement des mosquĂ©es musulmanes[46]. Il y a aussi des Ă©glises et des temples chrĂ©tiens : ArchidiocĂšse de Rabat (Église catholique), Église Ă©vangĂ©lique au Maroc (Communion mondiale d'Églises rĂ©formĂ©es), Église orthodoxe russe de Rabat.

    Monuments

    Mausolée des rois Hassan II et Mohammed V.
    • La kasbah des Oudayas : ribat surplombant l'embouchure de l'oued Bou Regreg oĂč se trouve le musĂ©e des Oudayas : le ribat conçu Ă  l'origine est devenu l'abri du musĂ©e national des Bijoux ;
    • La tour Hassan, ruines de la mosquĂ©e bĂątie par Ya'qub al-MansĆ«r, dĂ©truite au moment du tremblement de terre de Lisbonne de 1755 et le mausolĂ©e de Mohammed V : oĂč reposent le dĂ©funt roi Mohammed V et ses deux fils, le dĂ©funt roi Hassan II et son frĂšre cadet Moulay Abdellah[47] ;
    • La nĂ©cropole de Chella : bĂątie en 1339, Chella Ă©tait une ancienne agglomĂ©ration phĂ©nicienne, carthaginoise et romaine[48] ;
    • La section monumentale de l'avenue Mohammed V et la mosquĂ©e Sunna : l'avenue Mohammed V prend naissance au pied de la mosquĂ©e Sunna pour se terminer au boulevard El Alou, aprĂšs un cheminement de plusieurs kilomĂštres Ă  travers la ville, en passant par le Parlement, la banque du Maroc et plusieurs immeubles coloniaux.
    • DĂąr-al-Makhzen : le palais royal et le siĂšge du gouvernement oĂč travaillent et rĂ©sident plus de 2 000 personnes. On accĂšde au palais par une vaste esplanade, le « MĂ©chouar »[49] ;
    • Bab ar-Rouah et l'avenue des Forces armĂ©es royales (FAR) : la plus cĂ©lĂšbre des portes monumentales de Rabat veut dire, selon les uns « porte des vents », selon d'autres « porte du retour ». De l'Ă©poque Almohade, comme Bab OudaĂŻa, elle surprend par la richesse de sa dĂ©coration. Il s'agissait de la seule porte d'accĂšs Ă  Rabat, par voie terrestre.
    • L'ancienne mĂ©dina : bordĂ©e au nord par le Bouregreg, protĂ©gĂ©e de l'ocĂ©an Ă  l'ouest par les murs d'enceintes de la Kasbah des Oudaya, elle est ceinturĂ©e Ă  l'est par les murailles almohades et au sud par le mur des Andalous qui sĂ©pare la ville nouvelle de la ville ancienne.
    • Bab El Had: construite Ă  la fin du XIIe siĂšcle par Yaacoub El Mansour. Il s'agit de l'une des portes qui forment la muraille des Almohades. « El Had » veut dire en arabe « le fil de l'Ă©pĂ©e » (Had Essayf). Elle a Ă©tĂ© nommĂ©e ainsi car c'Ă©tait devant cette porte qu'on exĂ©cutait les meurtriers devant la foule Ă  l'aide d'un sabre. Ces exĂ©cutions se tenaient en public pour faire comprendre aux entrants Ă  la ville que les meurtres n'y Ă©taient pas tolĂ©rĂ©s[50] - [51].
    • Oudayas.
      Oudayas.
    • Avenue Mohammed V.
      Avenue Mohammed V.
    • HĂŽtel Balima.
      HĂŽtel Balima.

    Culture

    Coucher de soleil à cÎté du quartier l'Océan, Rabat.
    • La mĂ©dina : construite au XVIIe siĂšcle pour accueillir les rĂ©fugiĂ©s d'Andalousie, elle est aujourd'hui connue pour son mellah (ancien quartier juif), son souk couvert Es-Sebat dans la rue des Consuls, et toutes autres sortes de boutiques diversifiĂ©es[52] ;
    • Le parc Ibn-Sina : appelĂ© communĂ©ment « parc Hilton » en raison de sa proximitĂ© avec l''hĂŽtel situĂ© juste Ă  cĂŽtĂ©, dĂ©sormais Sofitel. Le parc est aussi le poumon vert de l'agglomĂ©ration avec des plantations de pins et d'eucalyptus[53] ;
    • Le jardin d'Essais : situĂ© au milieu de la ville et divisĂ© en deux par l'avenue de la Victoire
    • La ceinture verte de Rabat : c'est une forĂȘt protĂ©gĂ©e sĂ©parant Rabat de TĂ©mara.
    • Le golf et le palais Dar es-Salam : golf de 45 trous qui abrite chaque annĂ©e le prestigieux trophĂ©e international de golf Hassan-II[54] ;
    • La Villa des Arts : petit Ă©tablissement abritant des expositions, et nombres d'activitĂ©s pour Ă©tudiants
    • L'avenue Mohammed V situĂ©e en plein centre de Rabat, le long de laquelle se trouvent le Parlement, ainsi que de nombreux cafĂ©s et magasins.
    • L'Agdal : ancien quartier europĂ©en, c'est un important centre d'activitĂ© de la ville, on y trouve les principaux Ă©tablissements universitaires et hospitaliers (CHU Ibn Sina et plusieurs cliniques privĂ©es), de nombreuses agences gouvernementales, de nombreux magasins pour le shopping dont le grand mall d’Arribat Center.
    • Le nouveau centre d'affaires et administratif Hay Riad (spĂ©cialement l'avenue Annakhil et le Mahaj Riad).
    • La marina de Bouregreg.
    • Les plages allant de Harhoura Ă  Skhirat.
    • Le Festival Mawazine qui se tient annuellement pendant la fin du mois de mai et le dĂ©but du mois de juin, qui dure une semaine et qui est Ă©tendu sur toute la ville. (il a attirĂ© deux millions de spectateurs en 2009).
    • Le MusĂ©e Mohamed VI d'art moderne et contemporain : premier musĂ©e d'art contemporain au Maroc, ouvert depuis 2014. Des expositions y sont organisĂ©es, Ă  cĂŽtĂ© d'une collection permanente comprenant plus de trois cents Ɠuvres d'artistes contemporains marocains
    • Le MusĂ©e de l'histoire et des civilisations, ouvert depuis 2017.

    Enseignement supérieur et recherche

    Rabat est, avec Casablanca, la ville dans laquelle se concentre la majorité des établissements d'enseignement supérieur marocains, malgré les tentatives récentes de décentralisation de l'enseignement supérieur. L'université Mohammed V, premiÚre université fondée aprÚs l'indépendance (1957), a été scindée en 1992 en deux universités : l'université Mohammed V - Agdal et l'université Mohammed V - Souissi. En ces deux universités ont fusionné pour redonner naissance à l'université Mohammed V de Rabat.

    L'universitĂ© comprend les deux premiers Ă©tablissements d'enseignement supĂ©rieur du Maroc : la FacultĂ© des Lettres et des Sciences humaines fondĂ© en 1917 (anciennement appelĂ© Institut des Hautes Ă©tudes marocaines), l'Institut scientifique fondĂ© en 1920 (anciennement appelĂ© Institut scientifique chĂ©rifien), la plus ancienne Ă©cole d'ingĂ©nieurs du Maroc et d'Afrique[55] : l'École Mohammadia d'ingĂ©nieurs, fondĂ©e en 1959 et situĂ©e Ă  l'Agdal.

    Faculté des sciences juridiques économiques et sociales Agdal[56].

    L'universitĂ© Mohammed V accueille 87 000 Ă©tudiants (chiffres 2019-2020), dont environ 6 500 en 3e cycle[57]. Les filiĂšres de formation comprennent le droit, l'Ă©conomie, la santĂ©, les sciences humaines et sociales, les sciences de l'Ă©ducation et l'ingĂ©nierie informatique.

    De nombreux autres établissements d'enseignement supérieur publics sont installés à Rabat, tels l'école nationale d'architecture, l'institut national des postes et télécommunications, l'institut agronomique et vétérinaire Hassan II, l'école nationale d'industrie minérale, l'institut national de statistique et d'économie appliquée, l'académie marocaine des études diplomatiques et l'université internationale de Rabat.

    À cĂŽtĂ© existent Ă©galement des Ă©tablissements privĂ©s comme l'Ă©cole supĂ©rieure de management, d'informatique et de tĂ©lĂ©communication, l'institut supĂ©rieur du gĂ©nie appliquĂ©, l'Ă©cole marocaine des sciences de l'ingĂ©nieur, l'institut des hautes Ă©tudes de management, l'Ă©cole supĂ©rieure des sciences et technologies de l’ingĂ©nierie et SIST British University. Dans le domaine des sciences humaine l'institut universitaire pour la Recherche scientifique a Ă©tĂ© dirigĂ© par AbdelkĂ©bir Khatibi.

    Personnalités nées à Rabat

    Politiciens

    Scientifiques

    • Helene Hagan (en), anthropologue amĂ©ricaine
    • Pierre Audibert, journaliste et mathĂ©maticien français

    Écrivains et philosophes

    Artistes

    Sportifs

    Autres personnalités

    Sport

    Football


    La ville compte aussi le stade national du Maroc : Complexe sportif Moulay Abdellah. Ce dernier fut construit en 1983. Les Ă©quipes de football locales sont :

    Handball

    Les Ă©quipes de handball locales sont :

    Basket-ball

    Les Ă©quipes de basket-ball locales sont :

    Volley-ball

    Les Ă©quipes de volley-ball locales sont :

    Équitation

    Au Royal club équestre de Dar Es Salam à Rabat, tous les ans, se déroule la Semaine du cheval animée notamment par les championnats marocains. Les championnats les plus appréciés sont ceux de saut d'obstacles. Rabat dispose d'une quinzaine de clubs équestres dont le plus connu est le club Dar El-salam à l'est de la capitale.

    Clubs et centres de loisirs

    • Le Club Wifaq
    • Stade marocain Tennis, avenue Ibn-Battouta, crĂ©Ă© en 1919
    • Stade marocain Boules-PĂ©tanque, avenue Ibn Battouta, crĂ©Ă© en 1919
    • Olympique marocain
    • Tennis des PTT
    • Tennis des Cheminots
    • Royal Golf Dar Essalam
    • Royal Club Équestre du Lac
    • Le Club de la Justice
    • Le Club travaux public
    • Le Riad-club Rabat
    • L'union sportive des cheminots du Maroc (USCM)
    • Club Moulay Rachid
    • Le parc d'attraction de Magic Parck
    • La patinoire et le bowling du Mega Mall
    • Club d'agriculture
    • Maghreb de Rabat Ce lien renvoie vers une page d'homonymie

    Jumelages

    Notes et références

    Notes

    1. Pour les principaux Ăąges du Quaternaire au Maroc, voir Pierre Biberson, « Essai de redĂ©finition des cycles climatiques du Quaternaire continental du Maroc », Quaternaire, vol. 8, no 1,‎ , p. 3-13 (lire en ligne, consultĂ© le ).

    Notes et références

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    Voir aussi

    Bibliographie

    • Collectif, Villes et tribus du Maroc, tomes III, IV, V et VI consacrĂ©s Ă  Rabat et sa rĂ©gion, Paris, Ernest Leroux, 1918-1920
    • (ar) Jean-Pierre Malka (prĂ©f. Pr Abdelaziz Ben Abdellah), Rabat : Hier et aujourd'hui, Rabat, Marsam, , 173 p. (ISBN 9981-149-57-8)
    • [PDF] BĂ©atrice Allain-El Mansouri, Profil de la ville de Rabat, Programme des Nations unies pour les Ă©tablissements humains, , 53 p. (lire en ligne)
    • Abderrahmane Chorfi, « Transformation de l'espace urbain par le Protectorat Ă  travers le cas de la ville de Rabat », dans Denise Turrel (dir.), Villes rattachĂ©es, villes reconfigurĂ©es : XVe – XXe siĂšcles, Tours, Presses universitaires François-Rabelais, coll. « Perspectives historiques », (ISBN 9782869061705, lire en ligne), p. 247-258
    • Abdeljouad Jorio, Andalouses, Rabat, Casa-Express Ă©ditions, 2014
    • Hicham Mouloudi, Les Ambitions d’une capitale : Les Projets d’amĂ©nagement des fronts d’eau de Rabat, Rabat, Centre Jacques-Berque, coll. « Description du Maghreb », (lire en ligne)
    • Safaa Monqid, « Les morisques et l’édification de la ville de Rabat », Cahiers de la MĂ©diterranĂ©e, Paris, Centre de la MĂ©diterranĂ©e Moderne et Contemporaine, no 79 « Les Morisques. D'un bord Ă  l'autre de la MĂ©diterranĂ©e »,‎ , p. 31-50 (ISBN 2914561490, DOI https://doi.org/10.4000/cdlm.4939, lire en ligne).

    Articles connexes

    Liens externes

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