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Hassan II

Hassan II (en arabe : Ù±Ù„Ù’Ű­ÙŽŰłÙŽÙ† Ù±Ù„Ű«ÙŽÙ‘Ű§Ù†ÙÙŠ al-កasan ath-thānÄ« et en berbĂšre : ┃⎰┙⎰┏ ┥┉┙┙ ┙┉┏ កasan wiss sin), nĂ© le Ă  Rabat et mort le dans la mĂȘme ville, est le roi du Maroc du Ă  sa mort.

Hassan II
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Illustration.
Hassan II en 1983.
Titre
Roi du Maroc
–
(38 ans, 4 mois et 27 jours)
Couronnement
Premier ministre Lui-mĂȘme
Ahmed Bahnini
Mohamed Benhima
Ahmed Laraki
Mohammed Karim Lamrani
Ahmed Osman
Maati Bouabid
Mohammed Karim Lamrani
Azzedine Laraki
Mohammed Karim Lamrani
Abdellatif Filali
Abderrahman El Youssoufi
Prédécesseur Mohammed V
Successeur Mohammed VI
Premier ministre du Maroc
–
(2 ans et 1 mois)
Monarque Lui-mĂȘme
Gouvernement Hassan II 3
Prédécesseur Ahmed Bahnini
Successeur Mohamed Benhima
Président du Conseil de gouvernement du Royaume marocain
–
(2 ans, 4 mois et 18 jours)
Monarque Lui-mĂȘme
Gouvernement Hassan II 1 et 2
Prédécesseur Mohammed V
Successeur Ahmed Bahnini
Prince héritier du Maroc
–
(29 ans, 7 mois et 22 jours)
Monarque Mohammed V
Prédécesseur Aucun
Successeur Moulay Abdellah
Biographie
Hymne royal Hymne national
Dynastie alaouite
Nom de naissance El Hassan ben Mohammed Alaoui
Date de naissance
Lieu de naissance Rabat (Protectorat français au Maroc)
Date de décÚs
Lieu de décÚs Rabat (Royaume du Maroc)
Nature du décÚs Infarctus du myocarde
Sépulture Mausolée Mohammed-V
Nationalité Marocaine
PĂšre Mohammed V
MĂšre Lalla Abla bint Tahar
Fratrie Moulay Abdellah
Conjoint Lalla Latifa Amahzoune
Enfants princesse Lalla Meryem
Mohammed VI
princesse Lalla Asmaa
princesse Lalla Hasnaa
prince Moulay Rachid
HĂ©ritier Sidi Mohammed
Religion Islam sunnite
RĂ©sidence Palais royal de Rabat

Hassan II Hassan II
Monarques du Maroc
Premiers ministres du Maroc

AprÚs son pÚre Mohammed V, Hassan II est le vingt et uniÚme monarque de la dynastie alaouite, qui rÚgne sur le Maroc depuis le milieu du XVIIe siÚcle, et le deuxiÚme qui ait porté le titre de roi (malik), au lieu de celui de sultan.

Il est enterrĂ© au mausolĂ©e Mohammed V de Rabat, oĂč reposent son pĂšre et son frĂšre Moulay Abdellah. Son fils Sidi Mohammed lui a succĂ©dĂ© sous le nom de Mohammed VI.

Jeunesse

Formation

Le prince Moulay El-Hassan en 1943.
Le prince héritier Moulay El-Hassan et son pÚre Mohammed V, en 1950.

Appelé Moulay Hassan en tant que prince héritier (variantes : Moulay El Hassan[1], Moulay Al Hassan[1]), il est le fils du sultan et futur roi Mohammed V. Le prince reçoit, au palais royal de Fes, les premiers enseignements de la science coranique, auprÚs de professeurs comme Moulay Tayeb el-Alaoui. Il a également Mehdi Ben Barka comme professeur de mathématiques.

AprÚs des études universitaires à Rabat et à Bordeaux (France), le roi obtient, en 1951, le diplÎme d'études supérieures en droit public.

Prince héritier

Moulay el-Hassan est trĂšs tĂŽt initiĂ© aux arcanes du pouvoir et de la diplomatie. En 1943, il assiste, aux cĂŽtĂ©s de son pĂšre, Ă  la confĂ©rence d'Anfa oĂč il rencontre Winston Churchill et Franklin Roosevelt. Cette confĂ©rence des AlliĂ©s se tenait Ă  la veille de la libĂ©ration de l'Europe.

En 1947, le prince participe au voyage historique de Mohammed V Ă  Tanger et assiste au discours de son pĂšre qui, alors qu'il s'Ă©tait accommodĂ© de façon pragmatique pendant des annĂ©es du statut de protectorat, prend conscience (sous l'influence de Roosevelt) de la portĂ©e des mouvements indĂ©pendantistes Ă  travers le monde, rĂ©clame l'indĂ©pendance du pays, son unitĂ©, son intĂ©gritĂ© territoriale et son adhĂ©sion Ă  la Ligue arabe. Il lance lui-mĂȘme un appel aux jeunes les invitant Ă  se mobiliser pour la libĂ©ration. En 1952, il participe au discours du TrĂŽne, considĂ©rĂ© comme la charte du nationalisme marocain contre le protectorat.

L'année suivante, il est exilé avec le sultan en Corse à Zonza, puis à Madagascar, avant de rentrer le .

L'indĂ©pendance acquise en 1956, son pĂšre le nomme chef d'Ă©tat-major des forces armĂ©es royales — il rĂ©prime, Ă  ce titre, le soulĂšvement du Rif — avant de le proclamer officiellement prince hĂ©ritier le .

Roi du Maroc

Accession au trĂŽne

Le , à la mort de Mohammed V, Moulay el-Hassan est proclamé roi du Maroc sous le nom de Hassan II.

DĂ©but de rĂšgne

Le roi Hassan II (Marrakech, 1966).

DĂšs son ascension au pouvoir, Hassan II dĂ©cide de s’appuyer sur l’élite politique, administrative et militaire formĂ©e par la France Ă  partir des annĂ©es 1930. Celle-ci, gĂ©nĂ©ralement francophile et rĂ©solument anti-istiqlalienne, comprend notamment Mohamed Oufkir[2]. Il recrute, en tant que secrĂ©taire personnelle, la rĂ©publicaine espagnole Paquita Gorroño, l'une des figures de l'exil rĂ©publicain Ă  Rabat, qui travaille auprĂšs de lui depuis 1956[3].

En , il fait adopter une constitution sur mesure, mal acceptĂ©e par les partis politiques — le roi, proclamĂ© commandeur des croyants, est une personnalitĂ© « inviolable et sacrĂ©e ».

Une vague de rĂ©pression s'abat alors sur l'opposition de gauche, suivie, aprĂšs les Ă©meutes de Casablanca et au Rif en 1965, par cinq ans d'Ă©tat d'exception. En , un mouvement des lycĂ©ens, encadrĂ© par l’Union nationale des Ă©tudiants du Maroc (Unem), est lancĂ© pour protester contre une loi du ministre de l’éducation, Youssef Belabes, limitant l’ñge de l’accĂšs aux lycĂ©es par interdiction de redoubler le brevet pour les plus de 16 ans[2] - [4]. Ces protestations sont rĂ©primĂ©es avec violence : des centaines de jeunes sont tuĂ©s en quelques jours, le bilan s’élĂšverait Ă  plus de mille morts selon la presse Ă©trangĂšre et l’Unfp[2] - [4]. Le de cette mĂȘme annĂ©e, Mehdi Ben Barka, est enlevĂ© au boulevard Saint-Germain Ă  Paris (devant la brasserie Lipp), puis secrĂštement assassinĂ©. De nombreux militants de l'Unfp sont emprisonnĂ©s et certains dirigeants du parti sont condamnĂ©s Ă  mort[5].

Dans le mĂȘme temps, il poursuit l'unification du royaume et la consolidation de son indĂ©pendance et de son intĂ©gritĂ© territoriale : libĂ©ration de la province de Tarfaya (1958) et de l'ancienne colonie espagnole, la province de Sidi Ifni (1969)[6].

Pour Hassan II, le danger viendra ensuite de l'armée.

Le , alors qu'il organise une rĂ©ception Ă  l'occasion de son anniversaire, prĂšs de 1200 soldats[7] pĂ©nĂštrent dans les enceintes du palais royal de Skhirat, faisant plus d'une centaine de morts (dont l'ambassadeur belge, Charles Guetta, plusieurs gĂ©nĂ©raux etc), dans une tentative de coup d'État supposĂ©ment menĂ©e par le lieutenant-colonel M'hamed Ababou et l'aide de camps du Roi le GĂ©nĂ©ral Medbouh mais dont la dĂ©couverte postĂ©rieure de l'implication bien plus large de l'armĂ©e[8] conduira Ă  une rĂ©organisation complĂšte de celle-ci.

Le , c'est le gĂ©nĂ©ral et ministre de l'IntĂ©rieur et de la DĂ©fense Mohamed Oufkir qui monte une attaque aĂ©rienne contre l'avion du souverain alors que celui-ci rentre d'un voyage en France. Oufkir, selon la thĂšse officielle, se suicide (pourtant, on retrouvera sa dĂ©pouille avec cinq balles dans le dos). À chaque fois, Hassan II en rĂ©chappe. Il faudra attendre encore trois ans pour que le roi trouve enfin un terrain d'entente avec son opposition, son armĂ©e et, sans doute, son peuple.

Il emprisonnait certains de ses opposants, et leurs familles, et les faisait torturer dans les caves de la Sûreté à Rabat[9] - [10].

Selon le mĂ©dia Orient XXI[2], en 1975, Alexandre de Marenches, directeur du Service de documentation extĂ©rieure et de contre-espionnage français (SDECE) aurait imaginĂ© la « marche verte » (en direction de la colonie espagnole du Sahara occidental) comme moyen de mobilisation du peuple marocain autour de son monarque. Elle permettrait Ă©galement Ă  ce dernier de se dĂ©barrasser d’une partie de l’armĂ©e marocaine, perçue comme une menace potentielle[2].

Politique Ă©trangĂšre

Hassan II avec le président égyptien Gamal Abdel Nasser (Casablanca, 13 septembre 1965).
Hassan II avec le président américain Ronald Reagan (Virginie, 19 mai 1982).
Hassan II avec le président italien Giovanni Gronchi (Rome, 30 août 1961).

Sur les questions diplomatiques, il est proche des États-Unis sans pour autant s'opposer frontalement Ă  l'Union soviĂ©tique. Il adopte par ailleurs une approche ambiguĂ« au sujet des conflits opposant IsraĂ«l Ă  certains pays arabes. D'aprĂšs Yediot Aharonot pour le journal The Times of Israel, il aurait fait enregistrer au profit du Mossad les travaux d’une rĂ©union secrĂšte des dirigeants arabes destinĂ©e Ă  Ă©valuer leurs capacitĂ©s militaires ; enregistrements qui seront dĂ©terminants pour IsraĂ«l lors de la guerre des six jours[11]. En revanche, il envoie en 1973 au Golan un contingent se battre aux cĂŽtĂ©s des Syriens lors de la guerre d'octobre 1973[11].

Le 12 novembre 1984, lors du 20e sommet de l'Organisation de l'unité africaine, le roi suspend l'adhésion du Maroc par l'intermédiaire d'un membre de la délégation marocaine en protestation contre l'admission de la RASD au sein de l'institution[12] - [13].

« VoilĂ , et je le dĂ©plore, l’heure de nous sĂ©parer. En attendant des jours plus sages, nous vous disons adieu et nous vous souhaitons bonne chance avec votre nouveau partenaire. »

— Hassan II[12]

Il entre en conflit aussi avec le président burkinabé Thomas Sankara en raison de la décision de celui-ci de reconnaßtre la République arabe sahraouie démocratique[14].

Il entretient de trÚs bons rapports avec la France, y compris avec une partie de son élite médiatique et financiÚre. Ainsi, en 1988, le marché de la grande mosquée de Casablanca, un projet considérable financé via des contributions obligatoires, est accordé à son ami Francis Bouygues, l'un des plus puissants hommes d'affaires français[2]. Son image en France est écornée aprÚs la parution en 1990 de Notre ami le roi de Gilles Perrault, dans lequel l'écrivain décrit les conditions de détention au bagne de Tazmamart, la répression visant les opposants de gauche et Sahraouis, les assassinats politiques, mais aussi la situation sociale et la pauvreté dans laquelle vit la majorité des Marocains[2].

Islam, christianisme et judaĂŻsme au Maroc

Hassan II avec le président américain Jimmy Carter (Washington, 14 novembre 1978).
Hassan II en 1983.

En ce qui concerne les chrétiens, Hassan II accomplit un geste qui n'était pas seulement un symbole. En effet, il admit monseigneur Norbert Calmels (1908-1985), un dignitaire du Vatican et ami du roi, à l'Académie royale. Cet ecclésiastique originaire du département de l'Aveyron, en France, était chargé d'opérer le rapprochement entre l'islam et le christianisme. Aujourd'hui, le clergé catholique, quoique réduit, est non seulement libre d'exercer son culte, mais est également rétribué par les pouvoirs publics.

L'initiative la plus spectaculaire, fut l'invitation adressĂ©e au pape Jean-Paul II Ă  venir visiter le Maroc. Le , au grand stade de Casablanca, le souverain pontife s'est adressĂ© Ă  plus de 80 000 jeunes Marocains en affirmant que les « chrĂ©tiens et les musulmans ont beaucoup de choses en commun, en tant que croyants et en tant qu'hommes [...] et que, dans le passĂ©, nous nous sommes mal compris, nous nous sommes souvent opposĂ©s, et nous avons dĂ©pensĂ© beaucoup trop d'Ă©nergie dans des querelles et dans des guerres. Je crois au fait que Dieu nous pousse aujourd'hui Ă  changer nos vieilles mĂ©thodes ».

Hassan II citait souvent ce verset du Coran (sourate 29:46 "Al-Ankabut", l'AraignĂ©e) qui signifie : Et ne discute que de la meilleure façon avec les gens du livre, sauf ceux qui sont injustes. Et dites:« nous croyons en ce qu'on a fait descendre vers nous et descendre vers vous,tandis que notre Dieu et votre Dieu sont le mĂȘme(Un Dieu unique),et c'est Ă  lui que nous nous soumettons»[15].

La communautĂ© juive marocaine comptait plusieurs centaines de milliers de personnes et Ă©tait prĂ©sente au Maroc depuis le IIe siĂšcle av. J.-C. AprĂšs la proclamation de l’État d’IsraĂ«l en 1948, les relations se tendent et des Ă©meutes antijuives Ă©clatent Ă  Oujda et Ă  Djerada. Ces Ă©vĂ©nements conduisent environ 60 000 juifs Ă  quitter le Maroc pour IsraĂ«l entre 1955 et 1956. Ces dĂ©parts se poursuivent jusqu’à ce qu’en 1961, le roi Hassan II autorise officiellement les juifs marocains Ă  Ă©migrer en IsraĂ«l. Environ 80 000 d'entre eux, gĂ©nĂ©ralement trĂšs pauvres, partent Ă  la suite de l'autorisation du Roi[16].

Enfin, aprĂšs la guerre israĂ©lo-arabe de 1973, dans un climat de plus en plus hostile, 40 000 juifs du Maroc partent s’installer en France. Il rĂ©sulte de ces diffĂ©rentes vagues migratoires que le Maroc ne compte aujourd'hui plus qu'un nombre infime de personnes de confession juive, estimĂ© Ă  environ 3000, qui vivent aujourd'hui principalement dans la rĂ©gion de Casablanca[17].

Fin de rĂšgne et mort

Le roi Hassan II et Ahmed Reda Guedira (1990).

Son portrait apparaĂźt dans tout le pays, sur les avenues, chez les commerçants qui peuvent ĂȘtre inquiĂ©tĂ©s par la police s'il n'est pas bien mis en Ă©vidence[18]. Mais ce ne sera qu'Ă  la fin des annĂ©es 1980, aprĂšs une nouvelle sĂ©rie d'Ă©meutes (au nord particuliĂšrement, rĂ©gion plongĂ©e dans la prĂ©caritĂ©) et la montĂ©e en force de l'islamisme, que son rĂ©gime commence lentement Ă  se libĂ©raliser. Les rĂ©formes constitutionnelles de 1992 et 1996 attĂ©nuent ainsi le caractĂšre absolutiste de la monarchie. En fĂ©vrier 1998, enfin, Hassan II nomme un opposant de toujours, le socialiste Abderrahman el-Youssoufi, au poste de Premier ministre chargĂ© d'assurer « l'alternance ».

Parmi les actions emblématiques menées par le roi, on compte la politique de l'eau, avec la construction de grands barrages dans le pays afin de garantir l'approvisionnement en eau de la population, de l'agriculture, de l'industrie, etc[19]. Grùce à cette politique, le Maroc compte 139 grands barrages (2015) avec une capacité de mobilisation des eaux de surface égale à 17,6 milliards de mÚtres cubes. Cette politique se poursuit toujours avec, en moyenne, la mise en exploitation de 2 à 3 nouveaux barrages chaque année[20]. L'un des barrages construits à l'est du pays dans le cadre de ce plan fut baptisé barrage Hassan II.

À partir des annĂ©es 1990, une opĂ©ration de grande envergure pour la privatisation des entreprises publiques est menĂ©e par le roi et AndrĂ© Azoulay, le conseiller Ă©conomique de la monarchie. Le groupe français Accor a ainsi pu acquĂ©rir six hĂŽtels de la chaĂźne marocaine Moussafir et la gestion du palais JamaĂŻ de FĂšs. Cette opĂ©ration de privatisation permet d’une part aux notables marocains proches du pouvoir de contrĂŽler les entreprises publiques les plus en vue, et, d’autre part, aux sociĂ©tĂ©s françaises d’opĂ©rer un retour en force dans l'Ă©conomie du pays[21]. La famille royale acquiert notamment le groupe minier Monagem[21].

Moderniste et traditionnel, fĂ©odal et politicien madrĂ©, fin stratĂšge conciliant Occident et Orient, mais aussi capable d'arbitraire et d'extrĂȘme duretĂ©, Hassan II meurt aprĂšs un rĂšgne de prĂšs de 40 ans, le 23 juillet 1999, Ă  l'Ăąge de 70 ans, et laisse Ă  son fils, Mohammed VI, un Maroc structurĂ© et uni. Mais aussi un royaume oĂč les disparitĂ©s sociales et les inĂ©galitĂ©s demeurent criantes et Ă  l'hĂ©ritage lourd.

ObsĂšques et inhumation

Les funĂ©railles de Hassan II Ă  Rabat le furent l'occasion de grandes manifestations de ferveur populaire et de soutien Ă  la monarchie. Lors de la procession funĂšbre, le cortĂšge est enveloppĂ© par une masse de deux et demi Ă  trois millions de personnes venues rendre un dernier hommage Ă  leur roi. Cet Ă©vĂ©nement est retransmis en direct par plus de 80 chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision, dont les principales chaĂźnes arabes et occidentales, reprĂ©sentant 65 pays. Des dĂ©lĂ©gations et des reprĂ©sentants de plus de 60 pays viennent Ă  Rabat pour lui rendre un dernier hommage. Plusieurs chefs d'État participent aux obsĂšques et font partie du cortĂšge funĂ©raire. Hassan II repose depuis dans le mausolĂ©e de son pĂšre Ă  Rabat, avec son frĂšre cadet Moulay Abdellah.

Famille

Le pĂšre d'Hassan II est Mohammed V du Maroc, sa mĂšre Lalla Abla bint Tahar.

Hassan II a cinq sƓurs et un frùre :

Hassan II a eu cinq enfants avec son Ă©pouse Lalla Latifa Hammou, portant tous la qualification d'altesse royale :

Distinctions

DĂ©corations

Hassan II
Description de l'image Coat_of_arms_of_Morocco.svg.
Formules de politesse
Indirecte Sa Majesté
Directe Sire
Alternative Votre Majesté

DĂ©corations marocaines

DĂ©corations Ă©trangĂšres

Honneurs

Il a obtenu plusieurs doctorats honoris causa :

Publications

  • Le DĂ©fi, Paris, Albin Michel, 1976, 288 p.
  • La MĂ©moire d'un Roi, Paris, Plon, 1993, 304 p. Entretiens avec Éric Laurent.
  • Le GĂ©nie de la modĂ©ration : RĂ©flexions sur les vĂ©ritĂ©s de l'Islam, Paris, Plon, 2000, 353 p. Entretiens avec Éric Laurent. PrĂ©face de Mohammed VI.

Notes et références

Notes

    Références

    1. Voir le communiquĂ© officiel en français reproduit dans « Naissance du prince hĂ©ritier », L'Économiste, Casablanca, no 1515,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ). Il y est Ă©crit : « Sa MajestĂ© le Roi [
] a dĂ©cidĂ© de donner Ă  Son Altesse Royale le Prince hĂ©ritier, le prĂ©nom de Moulay Al Hassan, du prĂ©nom de son auguste grand-pĂšre Feu Sa MajestĂ© Hassan II [
] » (couramment appelĂ© ainsi avant qu'il ne devienne roi).
    2. « Maroc. Hassan II, "pote" et despote », sur orientxxi.info, .
    3. Yabiladi.com, « Paquita Gorroño, la "passionnĂ©e de Rabat" n’est plus », sur yabiladi.com.
    4. Omar Brouksy, « Que s’est-il vraiment passĂ© le 23 mars 1965 ? », sur jeuneafrique.com, .
    5. Saïd Bouamama, Figures de la révolution africaine, La Découverte, .
    6. École de politique appliquĂ©e de l'UniversitĂ© de Sherbrooke, « Fin du conflit d'Ifni entre le Maroc et l'Espagne », sur perspective.usherbrooke.ca.
    7. Voir sur actuel.ma.
    8. « Dix officiers, dont quatre gĂ©nĂ©raux ont Ă©tĂ© fusillĂ©s au Maroc », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
    9. Jeanne Fouet-Fauvernier, Écritures de la survie en milieu carcĂ©ral. Autobiographies de prisonniers marocains des « annĂ©es de plomb », L’Harmattan, Paris, 2019, 304 p.
    10. Arezki Metref, « Hassan II et son jardin secret », Le Monde diplomatique mai 2020, p. 25.
    11. « Guerre des Six-Jours : Nouvelles rĂ©vĂ©lations sur le rĂŽle de Hassan II dans la victoire d’IsraĂ«l », sur Le Desk,
    12. « Le jour oĂč le Maroc a quittĂ© l’Organisation de l’unitĂ© africaine », sur jeuneafrique.com, .
    13. Jean-Karim Fall, « Le Maroc réintÚgre l'Union africaine », sur france24.com (consulté le ).
    14. Amzat Boukari-Yabara, Une histoire du panafricanisme, La DĂ©couverte, , p. 300.
    15. Keme Brama, « Islam et christianisme », sur Abidjan.net,
    16. Nora Togni, « Pourquoi les juifs du Maghreb sont-ils partis ? », sur Orient XXI,
    17. « Bibliographie sĂ©lective des travaux de Jacques TaĂŻeb », dans Juifs au Maghreb, Editions de l'Éclat, (ISBN 978-2-84162-342-6, lire en ligne), p. 243
    18. Pascal Bonnard, « La figure du roi dans l’espace public, enjeu politique et reflet d’une sociĂ©tĂ© | Blog AlterEurope » (consultĂ© le )
    19. Maroc, la mobilisation des eaux de surface par les barrages
    20. Bilan de la politique de l'eau au Maroc (fr)
    21. « Maroc. Le roi, son or et le groupe Managem », sur orientxxi.info,
    22. Université Cheikh-Anta-Diop, « Liste des docteurs honoris causa de l'UCAD », sur ucad.sn (consulté le )
    23. « Hassan II », sur Skyrock, (consulté le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    Le sultan du Maroc et son fils Hassan au magasin Panhard des Champs-ÉlysĂ©es (1934).

    Liens externes

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