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Mohammed VI

Mohammed VI (en arabe marocain : Ù…ÙŰ­ÙŽÙ…ÙŽÙ‘ŰŻ Ù±Ù„ŰłÙŽÙ‘Ű§ŰŻÙŰł, Muáž„ammad as-Sādis ; en berbĂšre marocain : ┎┓┃┎┎⎷ ┥┉┙┙ ┚âŽč┉┚, Muáž„mmd Wiss áčąážiáčŁ), nĂ© le Ă  Rabat (Maroc), est le vingt-troisiĂšme monarque de la dynastie alaouite, et le troisiĂšme Ă  porter le titre de roi du Maroc, depuis le .

Mohammed VI
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Illustration.
Mohammed VI en 2015
Titre
Roi du Maroc
En fonction depuis le
(23 ans, 11 mois et 13 jours)
Couronnement
Premier ministre Abderrahman El Youssoufi
Driss Jettou
Abbas El Fassi
Chef du gouvernement Abbas El Fassi
Abdel-Ilah Benkiran
Saad Dine El Otmani
Aziz Akhannouch
Prédécesseur Hassan II
Prince héritier du Maroc
–
(35 ans, 11 mois et 2 jours)
Monarque Hassan II
Prédécesseur Moulay Abdellah
Successeur Moulay Rachid
Biographie
Hymne royal Hymne national
Dynastie Dynastie alaouite
Nom de naissance Mohammed ben El-Hassan Alaoui
Date de naissance
Lieu de naissance Rabat (Royaume du Maroc)
Nationalité Marocaine
PĂšre Hassan II
MĂšre Lalla Latifa
Fratrie Rachid ben El-Hassan Alaoui
Conjoint Lalla Salma (2002-2018)
Enfants Moulay El-Hassan
Lalla Khadija
HĂ©ritier Moulay El-Hassan
DiplÎmé de Université Mohammed V - Agdal
Université Nice-Sophia-Antipolis
Religion Islam sunnite
RĂ©sidence Palais royal de Rabat

Mohammed VI Mohammed VI
Monarques du Maroc

Situation personnelle

Origines et formation

Il est le fils de Hassan II et de Lalla Latifa, une amazighe d'origine zayane de KhĂ©nifra[1], dite « MĂšre des enfants royaux[N 1] ». Son pĂšre le fait entrer, Ă  l'Ăąge de quatre ans, au CollĂšge royal Ă  Rabat. Le , Ă  l'Ăąge de 9 ans, il obtient le certificat d’études primaires et poursuit ses Ă©tudes secondaires au CollĂšge royal oĂč il obtient son baccalaurĂ©at marocain en 1981.

En 1985, il obtient sa licence en droit à la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Rabat. Le sujet de son mémoire porte sur «l'Union arabo-africaine et la stratégie du royaume du Maroc en matiÚre de relations internationales».

En 1987, il obtient le premier certificat d’études supĂ©rieures (CES) en sciences politiques avec mention. En , il rĂ©ussit, avec mention, ses derniers examens pour l’obtention du DEA en droit public.

Son pĂšre dĂ©cide de l’envoyer, en , Ă  Bruxelles, en vue d’effectuer un stage de quelques mois auprĂšs de Jacques Delors, prĂ©sident de la Commission europĂ©enne.

Sa premiĂšre mission officielle Ă  l’étranger a lieu le quand, ĂągĂ© de 10 ans, il reprĂ©sente Hassan II lors des obsĂšques du prĂ©sident français, Georges Pompidou. Du au , il effectue une tournĂ©e dans plusieurs pays africains et rencontre les prĂ©sidents LĂ©opold SĂ©dar Senghor du SĂ©nĂ©gal, Ahmed SĂ©kou TourĂ© de GuinĂ©e, FĂ©lix HouphouĂ«t-Boigny de la CĂŽte d’Ivoire, Ahmadou Ahidjo du Cameroun et Shehu Shagari du Nigeria. Il leur remet des messages personnels du roi Hassan II.

Le , il est nommĂ© prĂ©sident du ComitĂ© d’organisation des IXes Jeux mĂ©diterranĂ©ens de Casablanca. Le , il prĂ©side la dĂ©lĂ©gation marocaine aux travaux du VIIe sommet des pays non-alignĂ©s Ă  New Delhi et prononce un important discours dans lequel il rappelle les positions du Maroc Ă  l’égard de diverses questions arabes, africaines et internationales. Le , le prince hĂ©ritier prĂ©side la dĂ©lĂ©gation marocaine aux travaux du comitĂ© de mise en Ɠuvre de l’Organisation de l'unitĂ© africaine sur le Sahara Ă  Addis-Abeba.

Le , il est nommĂ©, par le souverain, coordonnateur des bureaux et services de l’état-major gĂ©nĂ©ral des Forces armĂ©es royales.

Du 11 au , le prince hĂ©ritier effectue une visite officielle en Arabie saoudite. Du au , il se dĂ©place en visite officielle au Japon. Le , il reprĂ©sente le roi Hassan II au Japon aux obsĂšques de l’empereur Hirohito.

Le , il obtient, Ă  l'universitĂ© de Nice Sophia-Antipolis en France, le titre de docteur en droit avec la mention «trĂšs honorable», Ă  la suite d'une thĂšse intitulĂ©e «La CoopĂ©ration entre la CommunautĂ© Ă©conomique europĂ©enne et l’Union du Maghreb arabe.»

Le , son pÚre le promeut général de division.

Le , il prĂ©side l’ouverture des travaux de la confĂ©rence ministĂ©rielle du GATT Ă  Marrakech. Le qui suit, il participe aux travaux de la rĂ©union du groupe consultatif, Ă  GenĂšve, en prĂ©vision de la cĂ©lĂ©bration du 50e anniversaire de la constitution de l’ONU.

Le , il prĂ©side l’ouverture des travaux de la Commission nationale pour la cĂ©lĂ©bration du 50e anniversaire de l’ONU.

Du au , il reprĂ©sente le roi Hassan II aux travaux de la session extraordinaire de l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations unies sur l’environnement intitulĂ©e « le Sommet de la Terre ».

Le , il a Ă©tĂ© nommĂ© docteur honoris causa par l’universitĂ© George Washington[2].

Situation familiale

Le [3], aprÚs des fiançailles prononcées le [3], Mohammed VI épouse dans l'intimité Salma Bennani, issue de la classe moyenne de FÚs, à laquelle il accorde le titre de princesse avec traitement d'altesse royale. Leurs noces sont officiellement célébrées à Rabat les 12, 13 et [4].

Le couple royal a donné naissance à deux enfants, portant la qualification d'altesse royale :

  1. le prince héritier Moulay El Hassan, né le [5].
  2. la princesse Lalla Khadija, née le [6].

En 2018, plusieurs organes de presse Ă©voquent le divorce du couple royal[7] - [8] - [9] - [10]. Cette information n'est pas officiellement confirmĂ©e[11]. Mais elle le fut cependant officieusement[12], par le biais de l'avocat du roi, l’actuel Garde des Sceaux en France, Éric Dupond-Moretti lors d'une prise de parole le 20 juillet 2019[12], au nom de Sa MajestĂ© et de son ex-Ă©pouse[12].

Roi du Maroc

AvĂšnement

Le 23 juillet 1999, le roi Hassan II meurt à l'ùge de 70 ans, aprÚs prÚs de 40 ans de rÚgne. Son fils aßné et héritier, Sidi Mohammed, devient à l'ùge de 36 ans le nouveau souverain du Maroc[13], et succÚde ainsi à son pÚre sous le nom de Mohammed VI.

Son intronisation officielle a lieu le 30 juillet 1999 au palais royal de Rabat[14].

Début de rÚgne et politique intérieure

Mohammed VI en 2004.

L'idĂ©e d'une « transition Ă  l’espagnole », en rĂ©fĂ©rence Ă  l’arrivĂ©e au pouvoir de Juan Carlos Ier, peut dĂ©crire l’espoir de tout un peuple. Mais les grands problĂšmes Ă  rĂ©soudre (la question des islamistes et celle du Sahara occidental notamment) sont d'une tout autre nature. La dĂ©nonciation par le roi de « l’immobilisme » du Makhzen (l’administration) et le limogeage du ministre de l'IntĂ©rieur Driss Basri, trois mois aprĂšs son accession au trĂŽne, ont marquĂ© une volontĂ© de changement. Ce message fut renforcĂ© par l’autorisation du retour au Maroc de l’opposant historique au rĂ©gime, Abraham Serfaty.

Sur le plan des libertĂ©s, les espoirs nĂ©s de l’arrivĂ©e au pouvoir de Mohammed VI, en 1999, se sont progressivement Ă©vanouis, mais les tabous ont progressivement reculĂ© ces derniĂšres annĂ©es[15]. La rĂ©forme du Code de la famille, en 2004[16], et l'inscription dans la constitution de l'Ă©galitĂ© homme-femme sont Ă  ce jour les seules avancĂ©es en matiĂšre de droits des femmes.

En , afin de rĂ©concilier le peuple marocain avec son passĂ©, meurtri durant les annĂ©es de plomb sous le rĂšgne de son pĂšre, Mohammed VI met en place, un organe de justice transitionnelle, l’Instance ÉquitĂ© et RĂ©conciliation (IER).

Le problÚme du Sahara occidental est toujours en discussion entre les différents protagonistes aprÚs de nouvelles propositions faites par la partie marocaine[17]. En 2006, le Maroc a accordé une autonomie interne, et a confié au Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS) l'étude des possibles statuts d'autonomie dans la région. Dans le discours du 40e anniversaire de la Marche verte, Mohammed VI annonce un plan massif d'investissement pour les provinces du Sud destiné à améliorer les conditions de vie des populations sahraouies.

En , pour ses dix ans de rĂšgne, il dĂ©cide de gracier 25 000 dĂ©tenus[18].

Le , dans le cadre du plan de rĂ©gionalisation et des manifestations marocaines du 20 fĂ©vrier nĂ©es Ă  l'instar des mouvements populaires dans le monde arabe, il annonce une rĂ©forme de la Constitution, qui est approuvĂ©e par rĂ©fĂ©rendum le , visant Ă  renforcer le pluralisme, les droits de l'homme et les libertĂ©s individuelles, ainsi que rĂ©duire ses pouvoirs au profit du chef du gouvernement et du Parlement. Le nouveau chef du gouvernement devait dĂ©sormais obligatoirement ĂȘtre choisi parmi les membres du parti majoritaire Ă©lu aux Ă©lections lĂ©gislatives anticipĂ©es[19] qui ont eu lieu le [20]. NĂ©anmoins, le Maroc connaĂźt une crise institutionnelle et gouvernementale lorsque le parti de l'Istiqlal dĂ©cide de se retirer du gouvernement Benkiran, Ă  la suite de dissensions entre Hamid Chabat, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du PI, et le chef du gouvernement Abdel-Ilah Benkiran.

Les indicateurs macroéconomiques entre 2000 et 2013 indiquent une croissance économique moyenne de 5 %, un PIB/hab. qui aurait doublé par rapport au temps du régime d'Hassan II. Le taux de chÎmage de la population active serait de 8 à 9 % pour la période 2011-2012. Le pays reste relativement pauvre avec des inégalités en constante hausse et une corruption relativement élevée.[21]

L'indice de dĂ©veloppement humain du Maroc a Ă©voluĂ© lĂ©gĂšrement depuis l’accession au pouvoir du roi. Le rapport met en avant des dĂ©faillances dans le systĂšme d'Ă©ducation.

Lors de la FĂȘte du trĂŽne de 2013, il gracie un millier de prisonniers, dont un pĂ©dophile espagnol nommĂ© Daniel GalvĂĄn, condamnĂ© en 2011 Ă  KĂ©nitra pour avoir violĂ© 11 enfants marocains au Maroc. Sa libĂ©ration et son extradition vers l'Espagne suscitent la colĂšre du peuple marocain et l'indignation sur les diffĂ©rents rĂ©seaux sociaux. Des milliers de Marocains ont manifestĂ© dans les grandes villes du pays comme Rabat[22], Casablanca[23], Agadir[24], Nador, Tanger et TĂ©touan[25] mais aussi Ă  Bruxelles[26]. Ils rĂ©clament des comptes au responsable de cette libĂ©ration y compris au roi et leur indignation face Ă  ce scandale. Le roi rĂ©agit via un communiquĂ© en annonçant qu'il n'Ă©tait pas au courant de la gravitĂ© des actes du pĂ©dophile et que des sanctions seront prises Ă  l'encontre des responsables. Le communiquĂ© royal ne suffira pas Ă  calmer les foules qui prĂ©voient d'autres manifestations. Le soir du , la MAP annonce un communiquĂ© royal dans lequel le roi annule la grĂące (fait unique dans l’histoire rĂ©cente du Maroc) et ordonne au ministre de la Justice en collaboration avec son homologue espagnol d'extrader le pĂ©dophile au Royaume[27]. Il est finalement arrĂȘtĂ© en Espagne, Ă  Murcie. L'accord bilatĂ©ral de 2009 entre les deux pays d'un ressortissant espagnol, Daniel GalvĂĄn pourrait dĂ©sormais purger sa peine en Espagne, oĂč la plus haute juridiction pĂ©nale du pays pourrait le poursuivre. Au Maroc, le responsable de l’administration pĂ©nitentiaire a pour sa part dĂ©missionnĂ©[28] - [29].

Trois semaines plus tard, Ă  l'occasion d'un discours prononcĂ© lors de la 60e commĂ©moration de la RĂ©volution du Roi et du Peuple et Ă  la veille de son cinquantiĂšme anniversaire, le roi Mohammed VI dĂ©nonce la politique du gouvernement islamiste Benkiran en matiĂšre d'Ă©ducation. Il la juge dĂ©cevante et promet des rĂ©formes dans ce secteur qui doit ĂȘtre une prioritĂ© nationale. Il rĂ©active Ă  cette occasion le Conseil national de l'Ă©ducation[30].

En 2019, l'Association marocaine des droits humains dĂ©plore une « escalade des violations des droits humains et des libertĂ©s publiques et individuelles » au Maroc, l’État « se soustrayant Ă  ses engagements internationaux et ignorant recommandations et rapports » sur le sujet. L'ONG fait notamment Ă©tat « d'actes de torture ou de traitements cruels ou dĂ©gradants » en dĂ©tention, en particulier Ă  la suite du mouvement de protestation Hirak. En 2018, l'ONG avait dĂ©jĂ  soulignĂ© l'augmentation du nombre de prisonniers politiques dans le royaume[31].

Politique internationale

Mohammed VI et le prĂ©sident des États-Unis, George W. Bush, en 2002.
Le roi Mohammed VI et le président brésilien, Luiz Inåcio Lula da Silva, en 2004.
Mohammed VI avec le secrĂ©taire d'État des États-Unis, John Kerry, et le secrĂ©taire Ă  la DĂ©fense des États-Unis, Chuck Hagel, en 2013.

Le , Mohammed VI a Ă©tĂ© le premier chef d'État reçu par le prĂ©sident français François Hollande[32], qui venait de succĂ©der Ă  Nicolas Sarkozy.

Le Maroc sous le rĂšgne de Mohammed VI a entretenu des relations Ă©conomiques et politiques trĂšs importantes avec la France. La France a Ă©tĂ© le premier pays par l’intermĂ©diaire de son ancien prĂ©sident Nicolas Sarkozy Ă  soutenir le processus de dĂ©mocratisation du Royaume. Pour le Sahara occidental, Mohammed VI a proposĂ© un large plan d'autonomie. Depuis le Printemps arabe, les relations Ă©conomiques et les Ă©changes s'intensifient (Ă©changes gaziers, en Ă©lectricité ), l'ouverture des frontiĂšres est Ă©voquĂ©e dans un dĂ©bat ouvert mais certaines divergences persistent toujours. Mohammed VI ne joue pas un rĂŽle important dans le conflit israĂ©lo-arabe comme son pĂšre Hassan II, qui Ɠuvrait pour le rapprochement entre IsraĂ©liens et Palestiniens. Mohammed VI pourtant, prĂ©sident d'Al Qods, affiche un soutien aux droits lĂ©gitimes du peuple palestinien. Avec les États-Unis, qui voient dans le Maroc de Mohammed VI un partenaire important contre le terrorisme au Maghreb, les relations sont bonnes. Les États-Unis ont Ă©galement soutenu les rĂ©formes politiques de 2011 annoncĂ©es par le souverain chĂ©rifien.

Mohammed VI a effectué plusieurs tournées diplomatiques à travers l'Afrique dans le cadre d'une coopération économique et au Moyen-Orient dans le cadre de la possible intégration du Maroc dans le Conseil de coopération du Golfe.

Le Maroc a adoptĂ© des positions de soutiens vis-Ă -vis des pays touchĂ©s par le Printemps arabe. Cependant, le Maroc sous le rĂšgne de Mohammed VI ne joue plus le mĂȘme rĂŽle diplomatique que sous son prĂ©dĂ©cesseur. Il est Ă  noter que le Maroc se rapproche de l'Europe via de nombreux accords de libre-Ă©change et de coopĂ©ration Ă©conomique, diplomatique. Certains chefs d'État africains appellent Ă  un retour du Maroc Ă  l'Union africaine comme Alassane Ouattara, Macky Sall et Ali Bongo.

Les problĂšmes liĂ©s Ă  la construction rĂ©elle de l'Union du Maghreb sont toujours prĂ©sents. La visite du roi en Tunisie en marque la volontĂ© du Royaume d'ĂȘtre actif dans une construction de l'Union du Maghreb qui n'est toujours pas aboutie. Il a passĂ© en Tunisie 10 jours au lieu des 3 jours prĂ©vus, entre le 30 mai et , visite devenue l'une des plus longues visites officielles de l'Ă©poque[33] : il Ă©tait accompagnĂ© de 11 ministres, 4 conseillers ainsi que le prince hĂ©ritier Moulay El Hassan et son frĂšre le prince Moulay Rachid[34] et 90 hommes d'affaires ; il a aussi prononcĂ© un discours Ă  l'AssemblĂ©e nationale constituante[35].

Le roi, en tant que chef suprĂȘme des Forces armĂ©es royales, prend la dĂ©cision d'engager les F-16 marocains dans la coalition internationale en Syrie et en Irak dans la lutte contre l'État islamique. L'armĂ©e marocaine rejoindra Ă©galement l'Alliance islamique (alliance militaire contre le terrorisme) qui est composĂ©e de pays comme la Turquie, l'Arabie saoudite, le Pakistan, l'Égypte et proposĂ©e par le prince hĂ©ritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane. Il donne Ă©galement son accord Ă  une intervention au YĂ©men Ă  la suite du coup d'État des Houthis financĂ©s par l'Iran sur le prĂ©sident lĂ©gitime du YĂ©men[36].

Au niveau international, le roi signe de nombreux accords avec la Russie de Vladimir Poutine lors de sa visite à Moscou en 2016[37] et maintient la présence des investisseurs marocains en Afrique (Gabon, CÎte d'Ivoire, Guinée-Bissau, Sénégal, Mali). Le Maroc bénéficie également d'un soutien trÚs actif de la part des pays de la Coopération du Golfe dans les investissements et dans le soutien à l'intégrité territoriale du Maroc. Le roi du Maroc continuera dans sa lancée avec le discours de Riyad, et la diversification des partenaires économiques et politiques. Il renforce les liens économiques et diplomatiques avec la Chine du président Xi Jinping autour de 15 conventions socio-économiques ainsi que culturels et judiciaires et d'un partenariat stratégique affirmé lors de sa visite du à Pékin[38].

Le , dans un discours télévisé destiné à la nation, il fustige le fanatisme religieux et lance un appel à « la paix, la concorde et au vivre-ensemble » dans les pays de résidence de la diaspora marocaine à la suite des derniers attentats survenus en France[39], faisant notamment référence à l'assassinat du pÚre Jacques Hamel.

Depuis de nombreuses annĂ©es, le roi met en avant la politique de coopĂ©ration Sud-Sud avec l'Ă©tablissement de relations stratĂ©giques et Ă©conomiques avec l'Afrique subsaharienne. Dans son bras de fer avec le Polisario et l'axe Alger-Pretoria, Mohammed VI effectue de nombreuses tournĂ©es africaines : dans l'Ouest (CĂŽte d'Ivoire, GuinĂ©e, SĂ©nĂ©gal, Nigeria, GuinĂ©e-Bissau, Ghana) et aussi Ă  l'est (Rwanda, Tanzanie, Zambie). Le souverain chĂ©rifien obtient le retour du Maroc Ă  l'Union africaine aprĂšs 33 ans d'absence[40] avec une quasi-majoritĂ© d'États votant en faveur de la demande marocaine. La demande avait suscitĂ© un refus de l'AlgĂ©rie et de l'Afrique du Sud. En 2017, le Maroc est le premier investisseur mondial en CĂŽte d'Ivoire et le deuxiĂšme investisseur africain avec 70 % des IDE marocains vers l'Afrique subsaharienne.

En , le roi annonce la volonté de son pays de faire partie de la zone CEDEAO face à une Union du Maghreb arabe jugée peu efficace[41].

Le , quelques mois aprĂšs que le Maroc a accueilli la COP 22[42] - [43], le roi Mohammed VI reçoit le prix du Visionnaire en efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique (« Energy Efficency Visionary Award ») des mains de Gil Quiniones, co-prĂ©sident du Conseil d’administration de l’Alliance de l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique (ASE), pour son implication en faveur du climat, de la sauvegarde de l'environnement, des Ă©nergies renouvelables et de l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique[44].

Mohammed VI en 2016 lors de la COP22 de Marrakech.

Le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump officialise le 10 dĂ©cembre la dĂ©cision du roi Mohammed VI d’établir des relations diplomatiques avec l’État d’IsraĂ«l. Cette annonce est suivie d’un communiquĂ© royal[45]. En Ă©change, Washington reconnait la souverainetĂ© marocaine sur le Sahara occidental et dĂ©cerne Ă  Mohammed VI la lĂ©gion du MĂ©rite[46]. L'accord de normalisation des relations entre les deux pays est signĂ© officiellement le 22 dĂ©cembre 2020[47]. La normalisation avec IsraĂ«l est perçue comme Ă©tant une dĂ©cision solitaire du roi, le Parlement et les partis politiques n'ayant pas Ă©tĂ© consultĂ©s ni mĂȘme informĂ©s prĂ©alablement. La plupart de ces derniers sont restĂ©s silencieux, ne souhaitant pas s'opposer Ă  une dĂ©cision du monarque ni aller publiquement Ă  l'encontre de l'opinion publique marocaine, traditionnellement sensible Ă  la cause palestinienne. Seuls le Parti socialiste unifiĂ© et La Voie dĂ©mocratique dĂ©noncent explicitement la dĂ©cision. Les manifestations de rues hostiles Ă  la normalisation sont interdites par le pouvoir[48].

Activités dans le monde des affaires

Le roi Mohammed VI et sa famille sont actionnaires majoritaires dans la SociĂ©tĂ© nationale d'investissement, une holding, qui investit dans plusieurs domaines d'activitĂ© (mines, agroalimentaire, grande distribution et services financiers
). La famille royale dĂ©tient ainsi une des plus grosses fortunes mondiales[49]. En 2009, le magazine amĂ©ricain Forbes classait le roi Ă  la 7e place parmi les monarques les plus riches de la planĂšte[50], avec une fortune estimĂ©e Ă  2,5 milliards de dollars. En 2015, soit 6 annĂ©es aprĂšs, la fortune de Mohammed VI est estimĂ©e par Forbes Ă  5,7 milliards de dollars[51]. Le revenu de ses investissements Ă©quivaut Ă  6 % du produit intĂ©rieur brut du Maroc. Le roi peut ĂȘtre d'ailleurs considĂ©rĂ© comme le premier opĂ©rateur Ă©conomique privĂ© du Royaume[52].

Mohammed VI possĂšde un yacht de 70 mĂštres, baptisĂ© El Boughaz I. Il possĂšde Ă©galement depuis le yacht Badis 1, dont la valeur est de 90 millions d'euros[53]. Au Maroc, il a la jouissance d’une trentaine de palais et de rĂ©sidences, dont les frais de fonctionnement sont assumĂ©s par l'État. Il dispose notamment des palais royaux de Casablanca, FĂšs, Marrakech, MeknĂšs, Agadir, Ifrane, Oujda, Rabat et TĂ©touan. Il possĂšde aussi en France le chĂąteau de Betz dans l'Oise, entourĂ© par un vaste domaine de 70 hectares[54].

Il achùte en juillet 2020 un luxueux hîtel particulier à Paris pour 80 millions d’euros[55].

Avec une allocation annuelle de l'ordre de 250 millions d’euros, la monarchie marocaine est la monarchie dans le monde qui s’attribue le plus d’argent public ; en effet le budget allouĂ© Ă  la monarchie marocaine est rĂ©guliĂšrement en hausse et dĂ©passe de loin celui de plusieurs grands ministĂšres[56] - [57] - [58].

RĂ©forme du champ religieux

Mohammed VI souhaite la reformulation[59] du champ religieux de maniĂšre Ă  rĂ©pondre aux changements contemporains que connaĂźt le Maroc, notamment avec la restructuration[60] du Conseil supĂ©rieur des OulĂ©ma, le lancement[61] de la radio et de la chaĂźne Mohammed VI du Saint Coran, la rĂ©organisation[62] de Dar Al-Hadith Al-Hassania pour les Ă©tudes islamiques, la crĂ©ation[63] de l’Institut Mohammed VI de Formation des imams Morchidines et Morchidates, de l'Institut Mohammed VI des lectures et Ă©tudes coraniques[59], de la Fondation Mohammed VI des OulĂ©ma Africains, ainsi que d'autres prix concernant[64] la mĂ©morisation, la psalmodie et l'exĂ©gĂšse du Coran.

Succession

Son fils, le prince héritier Hassan du Maroc, est destiné à lui succéder sur le trÎne à sa mort, ou s'il venait à abdiquer.

La santĂ© de Mohammed VI semble particuliĂšrement se dĂ©grader Ă  partir de 2018, le souverain subissant plusieurs opĂ©rations du cƓur pour des troubles persistants du rythme cardiaque, avant d'apparaitre fortement amaigri lors de ses discours courant 2021[65] - [66]. Ces problĂšmes de santĂ© font alors Ă©voquer le sujet — tabou dans le royaume — de sa succession, dans le contexte de l'arrivĂ©e Ă  la majoritĂ© du prince hĂ©ritier Hassan en mai 2021. Ce dernier est depuis plusieurs annĂ©es prĂ©parĂ© aux responsabilitĂ©s de chef de l’État par Mohammed VI, qui le fait rĂ©guliĂšrement participer Ă  des Ă©vĂ©nements internationaux[67] - [68].

Critiques et controverses

Liberté de la presse

Mohammed VI fait l'objet de critiques quant Ă  sa gouvernance du pays. En 2016, un documentaire français rĂ©alisĂ© par Jean-Louis PĂ©rez — expulsĂ© du pays, ainsi que son Ă©quipe, durant le tournage — pointe notamment le manque de libertĂ© d'expression au Maroc et l'affairisme du rĂ©gime[69] - [70] - [71]. L'association Reporters sans frontiĂšres dresse en 2009 un « bilan controversĂ© » de la libertĂ© de la presse sous le rĂšgne de Mohammed VI, relevant « de rĂ©elles avancĂ©es au dĂ©but de son rĂšgne » suivis de « reculs et crispations » Ă  partir de 2002[72]. En 2013, Slate Afrique estime que « le pluralisme des mĂ©dias marocains n'est qu'un artifice »[73].

Corruption d'État

En 2012, le journaliste et chercheur marocain Ahmed RĂ©da Benchemsi dĂ©nonce dans le quotidien français Le Monde « la corruption d’État au Maroc »[74]. Des tĂ©lĂ©grammes diplomatiques, rĂ©vĂ©lĂ©s en 2010 par Wikileaks, indiquent que les diplomates amĂ©ricains prĂ©sents au Maroc font part d'une corruption « institutionnalisĂ©e », y compris dans l'entourage du roi[75] - [76] - [77].

Titres et décorations

Mohammed VI
Description de l'image Coat_of_arms_of_Morocco.svg.
Formules de politesse
Indirecte Sa Majesté
Directe Votre Majesté

Titulature

  • Du au : Son Altesse Royale le prince hĂ©ritier ;
  • Depuis le : Sa MajestĂ© le roi.

Ordres dynastiques nationaux

Grand maĂźtre des ordres nationaux du Maroc depuis le .

  • Grand-cordon de l'ordre du Ouissam alaouite
  • Grand-cordon de l'ordre de l'IndĂ©pendance
  • Grand-cordon de l'ordre national du MĂ©rite

DĂ©corations Ă©trangĂšres

Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite

Drapeau de l'Argentine Argentine
Drapeau de BahreĂŻn BahreĂŻn
  • Grand collier de l'ordre d'Al-Khalifa ()[78]
Drapeau de la Belgique Belgique
Drapeau du Brésil Brésil
Drapeau du Burkina Faso Burkina Faso
  • Grand-croix de l'ordre des BurkinabĂ©s ()[78]
Drapeau du Cameroun Cameroun
Drapeau du Chili Chili
  • Grand collier de l'ordre de Bernardo O'Higgins ()[78]
Drapeau de la république du Congo République du Congo
Drapeau de la république démocratique du Congo République démocratique du Congo
  • Grand-croix de l'ordre national des HĂ©ros ()[78]

Drapeau de la CĂŽte d'Ivoire CĂŽte d'Ivoire

Drapeau de l'Égypte Égypte
Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis
  • Collier de l'ordre de Zayed ()[79]
Drapeau de l'Espagne Espagne
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau de la France France
Drapeau du Gabon Gabon
Drapeau de la Gambie Gambie
  • Grand-croix de l'ordre de la RĂ©publique de Gambie ()[78]

Drapeau du Ghana Ghana

Drapeau de la Guinée équatoriale Guinée équatoriale

  • Grand-croix de l'ordre de l'IndĂ©pendance ()[78]
Drapeau de l'Italie Italie
Drapeau du Japon Japon
Drapeau de la Jordanie Jordanie
  • Collier de l'ordre de Ali ibn Hussein (en) ()[78]
Drapeau du KoweĂŻt KoweĂŻt
  • Collier de l'ordre de Moubarak le Grand (en) ()[78]
Drapeau du Liban Liban
Drapeau de la Lettonie Lettonie

Drapeau de Madagascar Madagascar

  • Grand-croix de l'ordre national de Madagascar (en) (2016)
Drapeau du Mali Mali
Drapeau de la Mauritanie Mauritanie
  • Grand-cordon de l'ordre du MĂ©rite national de Mauritanie ()[78]
Drapeau du Mexique Mexique
Drapeau du Niger Niger
Drapeau du Pakistan Pakistan
  • Grand-cordon de l'ordre de la RĂ©publique de Pakistan (en) ()[78]
Drapeau du PĂ©rou PĂ©rou
  • MĂ©daille d'honneur du CongrĂšs du PĂ©rou ()[78]
Drapeau du Portugal Portugal
Drapeau du Qatar Qatar
  • Grand-croix de l'ordre de l'IndĂ©pendance ()[78]
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Drapeau de la Syrie Syrie
Drapeau de la Tunisie Tunisie

Autres décorations

  • Grand-croix de l'ordre de Siddiq Abu Bakar de la Croix-Rouge internationale et du Croissant-Rouge ()
  • Grand-croix de l'ordre de la PlĂ©iade ()[87]
  • Ellis Island Medal of Honor (en) (2019)[88].
  • Grand-croix de l'ordre du MĂ©rite olympique africain (2019)[89].

Prix

  • Prix de la personnalitĂ© de l’annĂ©e 2015 pour la cohĂ©sion familiale et le soutien social, dĂ©cernĂ© par l'Organisation arabe de la famille[90]
  • Prix Mandela de la paix pour l'annĂ©e 2016[91]
  • Prix du Visionnaire en efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique « Energy Efficency Visionary Award » (2016)[92]
  • Prix de la Reconnaissance spĂ©ciale du leadership (2017)[93]

Notes et références

Notes

  1. Les informations Ă  son sujet demeurent confidentielles.

Références

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Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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