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Palais royal (Rabat)

Le Palais royal (ex-Palais impĂ©rial ou « dar el-makhzen Â») de Rabat, capitale du Maroc, est le principal palais royal du pays et la rĂ©sidence officielle de la famille royale marocaine.

Palais royal
L'entrée principale du Palais royal.
Présentation
Type
Destination actuelle
Style
Construction
Ouverture
Commanditaire
Propriétaire
Patrimonialité
Patrimoine culturel du Maroc (d)
Localisation
Pays
RĂ©gion
Commune
Coordonnées
34° 00′ 11″ N, 6° 50′ 03″ O
Carte

Au dĂ©part palais de sultans alaouites, il fait aujourd'hui partie des multiples palais ou rĂ©sidences royales des « villes impĂ©riales Â» (dars el makhzen). C'est le cas du palais de Skhirat, oĂą a eu lieu une tentative de coup d'État du temps du roi Hassan II. De nos jours, le Palais royal de Rabat est davantage considĂ©rĂ© comme un bâtiment administratif, en effet, le roi Mohammed VI (fils de Hassan II) n'y rĂ©side pas[1]. C'est dans ce palais que s'est installĂ© le siège du gouvernement.

Localisation

Le Palais royal se trouve à proximité du centre-ville.

Il se situe dans le quartier de Touarga (qui constitue une minuscule commune urbaine enclavée dans celle de Rabat, avec laquelle elle constitue la préfecture ou ville de Rabat), entre les quartiers de l'Agdal, de Hassan — avec le centre-ville — et du Souissi.

Carte de situation du quartier de Touarga.

Histoire

L'histoire du Palais royal, anciennement impérial, est liée à la dynastie alaouite toujours régnante.

Au dĂ©part, en 1785, un palais fut bâti sous le règne du sultan Sidi Mohammed ben Abdallah[2] (dit ultĂ©rieurement « Mohammed III Â»). Ă€ l'Ă©poque de Moulay Abderrahmane, en 1854[2] - [3], un autre palais fut Ă©difiĂ© Ă  son emplacement, tout comme l'enceinte de Touarga[2], le quartier oĂą il se trouve[4].

Rabat Ă©tant devenue la capitale du Maroc pendant la pĂ©riode du Protectorat français, il est l'un des palais des « villes impĂ©riales Â» (dars el makhzen).

Architecture et bâtiments

Le Palais royal est un complexe architectural entouré d'une enceinte — dont l'entrée principale donne sur une vaste esplanade servant à des cérémonies en plein air (le méchouar) — et comprenant notamment le Cabinet royal et le Collège royal. Ses bâtiments, tous coiffés de toits en bâtière de tuiles vertes et structurés selon le modèle de la maison citadine traditionnelle, sont orientés vers de vastes jardins et cours intérieures très agrémentés.

Vue depuis le méchouar des bâtiments aux toits de tuiles vertes.

Fonctionnement

Le Palais royal n'est pas accessible aux visiteurs ; quand on traverse Touarga par son artère principale, on peut tout de mĂŞme voir, entre autres, sa façade tout en s'arrĂŞtant. Quelque 2 000 personnes y rĂ©sident et travaillent.

Notes et références

  1. Leïla Slimani, « Maroc : Lalla Salma, la princesse aux pieds nus », Jeune Afrique, Paris,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Ou 1864, selon Touri et al. 2010, p. 269.
  3. Touri et al. 2010, p. 269

Voir aussi

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Abdelaziz Touri, Mhammad Benaboud, NaĂŻma El-Khatib Boujibar, Kamal Lakhdar et Mohamed Mezzine, « Palais royal », dans Le Maroc Andalou : Ă€ la dĂ©couverte d'un art de vivre, Aix-en-Provence, Édisud, (lire en ligne), p. 269-270 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Mohamed MĂ©talsi (photogr. Jean-Baptiste Leroux), Les Palais et Jardins royaux du Maroc, Paris/Casablanca, Imprimerie nationale/Malika, , 164 p. (ISBN 2743305177 et 9782743305178, OCLC 56821464), ?

Articles connexes

Lien externe

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