Accueil🇫🇷Chercher

Famille royale marocaine

La famille royale marocaine regroupe les personnes ayant des liens familiaux avec le roi du Maroc ou, stricto sensu, celles ayant avec lui certains liens familiaux. En effet, à compter de , soit depuis l'année qui a suivi l'intronisation de feu Hassan II, alors que l'Empire chérifien est officiellement devenu le royaume du Maroc en , il existe une définition stricte de qui est membre de la famille royale dans le Code pénal du pays.

Membres de la famille royale (stricto sensu)

Selon l'article 168 du Code pénal marocain, sont « considérés comme membres de la famille royale […] : les ascendants du roi, ses descendants en ligne directe, ses épouses, ses frères et leurs enfants des deux sexes, ses sœurs, ses oncles et tantes. »[1] - [2] En sont donc notamment exclus les enfants de ses sœurs.

  • Mohammed VI (le roi)
  • Lalla Salma (ex-Ă©pouse du roi[3])
  • Moulay Hassan (fils du roi, prince hĂ©ritier)
  • Lalla Khadija (fille du roi)
  • Lalla Latifa (mère du roi)
  • Lalla Meryem (sĹ“ur du roi)
  • Lalla Asma (sĹ“ur du roi)
  • Lalla Hasna (sĹ“ur du roi)
  • Moulay Rachid (frère du roi)
  • Lalla Oum Kelthoum Boufarès (belle-sĹ“ur du roi, Ă©pouse du prĂ©cĂ©dent)
  • Moulay Ahmed (neveu du roi, fils des prĂ©cĂ©dents)
  • Moulay Abdeslam (neveu du roi, frère du prĂ©cĂ©dent)
  • Lalla Lamia (tante du roi, veuve de Moulay Abdellah)
  • Moulay Hicham (cousin du roi, fils de la prĂ©cĂ©dente)
  • Lalla Zineb (cousine du roi, sĹ“ur du prĂ©cĂ©dent)
  • Moulay IsmaĂŻl (cousin du roi, frère de la prĂ©cĂ©dente)
  • Sharifa Lalla Joumala Alaoui (cousine du roi, ambassadrice du Maroc aux États-Unis)
  • Sharif Moulay Abdallah Alaoui (cousin du roi)
  • Sharif Moulay Youssef Alaoui (cousin du roi)

En cas d'attentats contre la famille royale

D'après le Code pénal marocain, resté inchangé à ce propos depuis son instauration en 1962[1] - [4], dans le chapitre premier intitulé « Des crimes et délits contre la sûreté de l'État » : les peines encourues précisées en cas d'attentats contre les membres de la famille royale[1] - [4], telle que définie par l'art. 168, sont les suivantes :

  • la peine de mort pour un attentat contre la vie de tout membre de la famille royale (art. 165 et 167), tout comme contre celle du roi (art. 163) ;
  • l'emprisonnement Ă  perpĂ©tuitĂ© pour un attentat contre la personne de l'hĂ©ritier du trĂ´ne (art. 166) et de 5 Ă  20 ans concernant les autres membres de la famille royale (art. 167), tandis que la peine de mort est prĂ©vue Ă  propos du roi (art. 163) ;
  • un emprisonnement de 20 Ă  30 ans si l'attentat contre la personne de l'hĂ©ritier du trĂ´ne « n'a pas eu pour rĂ©sultat de porter atteinte Ă  sa libertĂ© et qu'il ne lui a causĂ© ni effusion de sang, ni blessures, ni maladie » (art. 166), et de 2 Ă  5 ans concernant les autres membres de la famille royale (art. 167), tandis que l'emprisonnement Ă  vie est prĂ©vu Ă  propos du roi (art. 164).

Notes et références

  1. « Code pénal de 1962 », sur Adala Maroc (consulté le )
  2. « Version consolidée en date du 4 juin 2015 du Code pénal » [PDF], sur Adala Maroc (consulté le ), p. 57
  3. Thomas Durand, « Évaluation internationale des élèves (PISA) », Gala (magazine),‎ (DOI 10.1787/58bc8056-fr, lire en ligne, consulté le ) :
    « le roi du Maroc Mohammed VI et son ex-épouse Lalla Salma font conjointement savoir que les rumeurs ... qui circulent depuis le début du mois de juillet sont intolérables. Ces rumeurs sont « fermement et formellement démenties » ... Sa Majesté et son ex-épouse les réfutent d’une même voix. »
  4. « Version consolidée en date du 4 juin 2015 du Code pénal » [PDF], sur Adala Maroc (consulté le ), p. 56-57

Articles connexes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.