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Mohammed V (roi du Maroc)

Sidi Mohammed[N 1], ou Sidi Mohammed ben Youssef[N 1](en arabe : ŰłÙÙŠŰŻÙÙŠ Ù…ÙŰ­ÙŽÙ…ÙŽÙ‘ŰŻ), nĂ© le Ă  FĂšs et mort le Ă  Rabat, est le sultan de l'Empire chĂ©rifien (1927-1957) et, Ă  la suite de l'indĂ©pendance de l'État retrouvĂ©e en 1956, le roi du Maroc (1957-1961) sous le nom de Mohammed V[N 1].

Mohammed V
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Illustration.
Mohammed V en 1953.
Titre
Roi du Maroc
–
(3 ans, 6 mois et 12 jours)
Président du Conseil Mbarek Bekkaï
Ahmed Balafrej
Abdallah Ibrahim
lui-mĂȘme
Successeur Hassan II
Président du Conseil de gouvernement du Maroc
–
(8 mois et 30 jours)
Monarque Lui-mĂȘme
Gouvernement Mohammed V
Prédécesseur Abdallah Ibrahim
Successeur Hassan II
Sultan du Maroc
–
(1 an, 8 mois et 29 jours)
Président du Conseil Mbarek Bekkaï
Successeur Lui-mĂȘme (roi)
–
(25 ans, 9 mois et 3 jours)
Prédécesseur Moulay Youssef
Successeur Sidi Mohammed ben Arafa
Biographie
Hymne royal Hymne national
Dynastie Alaouite
Nom de naissance Sidi Mohammed ben Youssef al-Alaoui
Date de naissance
Lieu de naissance FĂšs, (Maroc)
Date de décÚs
Lieu de décÚs Rabat, (Maroc)
PĂšre Moulay Youssef
MĂšre Lalla Yaqut
Conjoint Lalla Hanila bint Mamoun
Lalla Abla bint Tahar
Lalla Bahia bint Antar
Enfants PremiĂšre Ă©pouse :
princesse Lalla Fatima Zohra
DeuxiĂšme Ă©pouse :
Hassan II
princesse Lalla AĂŻcha
princesse Lalla Malika
prince Moulay Abdallah
princesse Lalla Nezha
TroisiĂšme Ă©pouse :
princesse Lalla Amina
HĂ©ritier Moulay El Hassan

Mohammed V (roi du Maroc) Mohammed V (roi du Maroc)
Monarques du Maroc
Présidents du Conseil de gouvernement marocain

Ce monarque alaouite a soutenu Ă  partir de 1944 l'Istiqlal, principal mouvement indĂ©pendantiste marocain, et s'est opposĂ© Ă  la poursuite des dominations française et espagnole. Le , il a Ă©tĂ© dĂ©posĂ© par les autoritĂ©s françaises dans le cadre du protectorat français dans l'Empire chĂ©rifien (en vigueur depuis 1912) et contraint Ă  l'exil — successivement en Corse et Ă  Madagascar — jusqu'au .

Il est considéré par beaucoup comme le « pÚre de la nation marocaine moderne » (Abb al-Watan al-Maghribi) et a été décoré de l'ordre des Compagnons de la Libération par Charles de Gaulle, alors président du gouvernement provisoire de la République française.

Biographie

Jeunesse et Ă©ducation

Sidi Mohammed est nĂ© au palais royal de FĂšs[1]. Il est le fils du sultan Moulay Youssef et de son Ă©pouse Lalla Yaacout. Il commence son Ă©ducation dans l'office situĂ© dans l’enceinte du palais (dĂ©nommer qasr al-amami)[1], destinĂ© Ă  l'Ă©ducation des enfants des rois et des princes[1]. Il y apprit Ă  lire, Ă©crire et reçoit les premiers enseignements de la science coranique[1].

Quand son pÚre instaura Rabat comme capitale du royaume et de l'administration, il y transféra Sidi Mohammed, avec la plupart de ses frÚres[1]. Dans l'enceinte du palais royal de Rabat, il y établit un office à eux[1] et leur rattacha des professeurs chargés de leur éducation[1].

A Rabat, des enseignants se sont attachĂ©s Ă  Sidi Mohammed et ses frĂšres jusqu'Ă  ce qu'ils mĂ©morisent le Saint Coran[1]. AprĂšs quoi il commença son cursus acadĂ©mique[1], puisque dĂ©sormais qualifiĂ© pour apprendre les sciences du monde[1] selon les traditions marocaines. Il Ă©tudia l’arabe et le français[1], son pĂšre ayant nommĂ© des enseignants pour qu'ils s'acquittent de cette tĂąche[1]. Mohammed Mammeri lui enseigna le français[2] et l’entourait d’une attention particuliĂšre[2]. Sultan, il demeura longtemps Ă  son service comme chef du protocole[2].

DĂ©but de rĂšgne (1927-1939)

Mohammed V jeune.

Sidi Mohammed est le fils de Moulay Youssef, sultan du Maroc de 1912 Ă  1927 sous le protectorat français. À la mort de son pĂšre en 1927, un an aprĂšs la fin de la guerre du Rif, il est choisi par les autoritĂ©s françaises comme sultan Ă  la place de ses deux frĂšres aĂźnĂ©s.

Deux fidÚles à la Résidence générale française et conseillers de Moulay Youssef ont joué un rÎle fondamental dans la succession en faveur de Mohammed V : Mohammed Mammeri son précepteur et le grand vizir El-Mokri[3] au détriment du grand Chambellan et bras droit de son pÚre Thami Ababou.

En 1930, par l'ordonnance du , les deux tiers de la population du Maroc sont placés sous l'autorité des juridictions françaises[4].

Durant la Seconde Guerre mondiale

Comme une partie non négligeable des élites nobiliaires marocaines, le sultan est fortement attristé par la défaite de la France face à l'Allemagne, actée par armistice en juin 1940[5].

Le dahir du [6] portant application au Maroc du statut des juifs, « vu pour promulgation et exĂ©cution » par le rĂ©sident gĂ©nĂ©ral Charles NoguĂšs[6], prĂ©voit une mise en application Ă  partir du . Les fonctionnaires juifs perdent leur emploi, et beaucoup se recyclent dans le commerce. Le sultan n'est pas perçu comme Ă©tant responsable de ces mesures imposĂ©es par Vichy[7]. Un tĂ©lĂ©gramme diplomatique de 1941 prĂ©sentĂ© Ă  l'AcadĂ©mie du royaume du Maroc en 1985, mentionne des « tensions » entre le sultan et le rĂ©sident gĂ©nĂ©ral Charles NoguĂšs Ă  propos du statut des juifs[8]. Selon l'historien Daniel Rivet, le sultan lança de multiples actions et dĂ©clarations attestant d'une certaine bienveillance envers la communautĂ© juive locale, Ă  la demande des notables de cette communautĂ©, en permettant aux enfants juifs chassĂ©s des Ă©coles du protectorat d'ĂȘtre scolarisĂ©s voir rĂ©fugiĂ©s dans les Ă©tablissements de l'Alliance israĂ©lite universelle[5].

AprÚs le débarquement anglo-américain en Afrique du Nord en novembre 1942, il reçoit la conférence d'Anfa (Casablanca) en 1943, bénéficiant entre autres du soutien du président américain Franklin Delano Roosevelt, et reconnaßt le CFLN du général de Gaulle.

Il soutient trĂšs tĂŽt avec son fils, le prince Moulay El Hassan (futur roi Hassan II), les mouvements nationalistes marocains fondĂ©s par Mohammed Allal El Fassi pour l'Istiklal 1937 et Bel Hassan El Ouazzani pour le PDI (Parti pour la dĂ©mocratie et l'indĂ©pendance) lesquels rĂ©clament par le manifeste signĂ© le l’indĂ©pendance du Maroc. Il dĂ©nonce aussi la rĂ©pression française des Ă©meutes Ă  Rabat, SalĂ©, Casablanca, FĂšs et l’arrestation des chefs nationalistes de l’Istiqlal et du PDI.

La lutte pour l'indépendance (1944-1953)

AprÚs la guerre, les relations diplomatiques avec la France sont toujours ouvertes, comme en témoigne son voyage de 1945 à l'invitation du général de Gaulle, président du gouvernement provisoire [9]. En outre, il est le premier souverain accueilli en France depuis la victoire.

En 1947, les progrĂšs rapides du mouvement nationaliste incitent Sidi Mohammed Ă  revendiquer pour la premiĂšre fois l'indĂ©pendance lors du discours de Tanger, oĂč il rĂ©clame Ă©galement l’union des Arabes et l’adhĂ©sion du Maroc Ă  la Ligue arabe (fondĂ©e en 1945) dont il fait l’apologie insistant sur les liens Ă©troits entre le Maroc et l’ensemble du monde arabe. Ce rapprochement entre la monarchie et le mouvement nationaliste, dont les projets diffĂšrent, s'explique selon l'historien Bernard Cubertafond par le fait que « chaque cotĂ© a besoin de l'autre : le mouvement national voit la popularitĂ© croissante du roi et sa prudente mais progressive Ă©mancipation par rapport Ă  un protecteur qui, en fait, est sorti du traitĂ© de 1912 pour en venir Ă  l'administration directe ; le roi ne peut, sauf Ă  se discrĂ©diter, se couper d'un mouvement nationaliste regroupant les forces vives de son pays et l'Ă©lite de sa jeunesse, et il a besoin de cette puissance de contestation pour imposer des Ă©volutions Ă  la France »[4].

DĂšs lors, les relations se tendent avec les autoritĂ©s françaises, notamment avec le nouveau rĂ©sident gĂ©nĂ©ral, Alphonse Juin, qui applique des mesures sĂ©vĂšres et fait pression sur le sultan pour qu’il dĂ©savoue l’Istiqlal et se dĂ©marque des revendications nationalistes. La rupture avec la France est consommĂ©e en 1951 et Sidi Mohammed conclut avec les nationalistes le pacte de Tanger pour lutter pour l’indĂ©pendance. La nomination d’un nouveau rĂ©sident gĂ©nĂ©ral, le gĂ©nĂ©ral Augustin Guillaume, accentue les dissensions entre Mohammed V et la France. De nouvelles manifestations virent Ă  l’émeute au Maroc en 1952, notamment Ă  Casablanca tandis que Sidi Mohammed donne Ă  la cause marocaine une audience internationale Ă  l’ONU avec le soutien des États-Unis.

La déposition et l'exil (1953-1955)

Intérieur du mausolée Mohammed-V de Rabat en août 2005.

En 1953, le gĂ©nĂ©ral Augustin Guillaume manƓuvre avec d’autres Ă©lites marocaines, notamment le Glaoui, pacha de Marrakech, l’oulĂ©ma de FĂšs et les tribus berbĂšres et fait dĂ©poser Mohammed V le [10] pour placer son oncle, Mohammed Ibn Arafa, sur le trĂŽne tandis que Sidi Mohammed refuse d’abdiquer. L’arrestation puis la dĂ©portation du sultan, d’abord en Corse[11], puis Ă  Madagascar (Ă  AntsirabĂ©[12] Ă  partir de 1954), a eu le contraire de l’effet escomptĂ©. Elle soude les Marocains derriĂšre leur sultan et fĂ©dĂšre le mouvement nationaliste derriĂšre Sidi Mohammed. Une vague de violences et d’attentats dans les grandes villes et dans le Rif secoue le Maroc, tandis qu’éclate dans le mĂȘme temps la guerre d’AlgĂ©rie en 1954 et que la mĂȘme politique dĂ©clenche les mĂȘmes effets en Tunisie contre le NĂ©o-Destour d'Habib Bourguiba.

La situation se tend au point qu'en 1955, les nationalistes marocains, qui bĂ©nĂ©ficient de soutiens en Libye, en AlgĂ©rie (avec le FLN) et dans l'Égypte de Nasser (oĂč vit alors en exil Abd-el-Krim, ancien chef de la rĂ©volte du Rif dans les annĂ©es 1920) forcent le gouvernement français Ă  nĂ©gocier et Ă  rappeler le sultan.

Le retour et l'indépendance (1955-1956)

En septembre 1955, le gĂ©nĂ©ral Georges Catroux le rencontre Ă  Madagascar. Du 2 au , aprĂšs son retour en France et l’abdication de Sidi Mohammed ben Arafa le 1er, Sidi Mohammed signe avec le ministre français des Affaires Ă©trangĂšres, Antoine Pinay, les accords de La Celle-Saint-Cloud qui mettent en place le processus de transition vers l’indĂ©pendance. Il pardonne aussi au Glaoui, venu se prosterner Ă  Saint-Germain-en-Laye une semaine aprĂšs avoir rĂ©clamĂ© sa restauration.

Mehdi Ben Barka nĂ©gocie avec les autoritĂ©s françaises le retour de Sidi Mohammed. Le , il peut faire son retour au Maroc avec son jeune fils, le prince Moulay El Hassan et est accueilli triomphalement Ă  Rabat ; c'est dans tout le sultanat que l'euphorie gagne la population qui fĂȘte le retour du sultan avec les drapeaux marocains et des chants patriotiques Ă  la gloire du Maroc, de son peuple et de son sultan. Plusieurs odonymes locaux rappellent cette date du Seize-Novembre.

Le prend fin le protectorat français tandis que l’Espagne met fin au sien le 7 avril de la mĂȘme annĂ©e. Le Maroc est indĂ©pendant.

AprÚs l'indépendance (1956-1961)

Article du journal la Gazette de Lausanne.

Il signe dĂšs un traitĂ© d’amitiĂ© avec la France qui maintient des forces armĂ©es au Maroc jusqu’en 1963. Elles aident Sidi Mohammed Ă  rĂ©primer de nombreuses insurrections, notamment dans le Sud et le Rif. Il prend dĂšs 1957 le titre de roi du Maroc, pour symboliser l’unitĂ© du pays malgrĂ© les clivages entre arabes et berbĂšres.

Sur le plan de la politique intĂ©rieure, il permet dĂšs son retour le 1er congrĂšs de l'Istiqlal qui forme diffĂ©rents gouvernements sous son rĂšgne. Il autorise la crĂ©ation de syndicats mais les troubles et les grĂšves le conduisent Ă  prendre les pleins pouvoirs dans la derniĂšre annĂ©e de son rĂšgne, et il s'oppose Ă  une rĂ©forme agraire en faveur des paysans pauvres que demandait la gauche. Le Parti communiste marocain est interdit et l’armĂ©e de libĂ©ration marocaine, qui refusait de dĂ©poser les armes tant que la France maintiendrait des troupes au Maroc, est rĂ©primĂ©e par les forces armĂ©es royales. Finalement, les militants de l'UNFP, parti socialiste, sont Ă  leur tour rĂ©primĂ©s[4].

Sur le plan diplomatique, il est proche de la France et permet Ă  l’armĂ©e française d'exploiter le territoire marocain pour ses opĂ©rations contre les indĂ©pendantistes algĂ©riens. L'opposant Mehdi Ben Barka le dĂ©crit comme un « instrument docile » du nĂ©ocolonialisme[4].

Le , le roi est endormi par anesthésie générale au sein de la clinique médicale de son palais, à Rabat, pour subir une banale intervention chirurgicale sur la cloison nasale réalisée par un chirurgien vaudois : il ne s'en réveille jamais et décÚde des suites de l'opération[13]. Son fils lui succÚde huit jours plus tard sous le nom d'Hassan II.

Famille

Mohammed V a eu trois Ă©pouses et sept enfants, portant tous la qualification d'altesse royale.

  • De Lalla Hanila bint Mamoun, sa premiĂšre Ă©pouse (mariĂ© en 1925) :
  • De Lalla Abla bint Tahar (nĂ©e le et morte le Ă  Rabat), sa seconde Ă©pouse :
    • le prince Moulay El Hassan (nĂ© Ă  Rabat le et mort Ă  Rabat le ), son successeur, futur Hassan II ;
    • la princesse Lalla AĂŻcha (nĂ©e Ă  Rabat le et morte Ă  Rabat le ) ;
    • la princesse Lalla Malika (nĂ©e le Ă  Rabat et morte Ă  Rabat le 28 septembre 2021) ;
    • le prince Moulay Abdallah (nĂ© le Ă  Rabat et mort le Ă  Rabat) ;
    • la princesse Lalla Nuzha (nĂ©e le Ă  Rabat et morte le Ă  TĂ©touan).
  • De Lalla Bahia bint Antar (morte le ), sa troisiĂšme Ă©pouse :

DĂ©corations

Divers

Le , Lucien Saint, rĂ©sident gĂ©nĂ©ral du Maroc Ă  cette Ă©poque, invite le sultan du Maroc, Sidi Mohammed ben Youssef (futur Mohammed V) alors ĂągĂ© de 19 ans, qui, en villĂ©giature Ă  Luchon, en compagnie de son grand vizir et de son interprĂšte, sont reçus trĂšs cĂ©rĂ©monieusement Ă  la mairie de Marignac. Ils ont apposĂ©, tous trois, leur signature en caractĂšres arabes dans le registre des dĂ©libĂ©rations.

La place Mohammed-V (Paris) a été nommée en son honneur en 2003.

Notes et références

Notes

  1. Dans le Bulletin officiel de l'Empire chérifien, on peut lire : « Grand sceau de Sidi Mohammed », comme ici, en 1938 ; ou « Grand sceau de Sidi Mohammed ben Youssef », comme là, en 1956. Par ailleurs, une fois le Bulletin officiel de l'Empire chérifien devenu le Bulletin officiel du Royaume du Maroc, on peut remarquer, dans le no 2378, alors qu'il est question non plus du sultan Sidi Mohammed ou Sidi Mohammed ben Youssef, mais du roi Mohammed V (p. 805), que « Grand sceau de Sidi Mohammed ben Youssef » apparaßt encore (p. 806). Le nom Sidi signifie littéralement en arabe « mon seigneur (Sid) », terme honorifique utilisé pour les souverains du Maroc.

Références

  1. (ar) ibn zaydan, durafakhira (lire en ligne), p. 139
  2. Albert Sasson, Les couturiers du sultan: itinéraire d'une famille juive marocaine : récit, Marsam Editions, (ISBN 978-9954-21-082-6, lire en ligne), p. 70
  3. Abdellatif Filali, Le Maroc et le monde arabe, Scali, , 318 p. (ISBN 978-2-35012-226-7, lire en ligne), p. 40
  4. Saïd Bouamama, Figures de la révolution africaine, La Découverte, .
  5. Daniel Rivet, Le Maghreb à l'épreuve de la colonisation, Pluriel, , 250 p. (ISBN 2012353673), chapitre "Le commencement de la fin : des années 1930 à 1945".
  6. « Dahir du 31 octobre 1940 (29 ramadan 1359) relatif Ă  l'application en zone française de l'Empire chĂ©rifien de la loi du 3 octobre 1940 portant statut des juifs », Bulletin officiel de l'Empire chĂ©rifien : Protectorat de la RĂ©publique française au Maroc, no 1463,‎ , p. 1054-1056 (lire en ligne [PDF]).
  7. Jacques Dahan, Regard d'un juif marocain sur l'histoire contemporaine de son pays : de l'avÚnement de Sa Majesté le sultan Sidi Mohammed Ben Youssef, au dénouement du complot d'Oufkir (1927-1972), L'Harmattan, 1995 (ISBN 2738437273), p. 31.
  8. Karim Boukhari, Hassan Hamdani, « Des camps de concentration au Maroc
 et autres rĂ©vĂ©lations sur l'histoire secrĂšte des juifs du Maroc sous Mohammed V »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?), sur Telquel online (consultĂ© le ), no 274
  9. Ecpad.fr.
  10. Michel Dalan, « 20 août 1953 Le sultan du Maroc est déposé », sur herodote.net, (consulté le ).
  11. Grégoire Bézie, « En 1953, l'exil corse du roi Mohammed V du Maroc », sur France 3 Corse, (consulté le ).
  12. Pour l'exil à Antsirabé, voir l'article « Un sultan à Madagascar.
  13. Daniel Rivet, Histoire du Maroc : de Moulay Idrßs à Mohammed VI, Fayard, coll. « Biographies historiques », , 456 p. (ISBN 978-2-213-67465-0 et 2-213-67465-5, BNF 42757964, lire en ligne), p. 375.
  14. Charles-Louis foulon, « Compagnons de la libération », sur Encyclopédie Universalis (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Discours du souverain

  • Abdelhadi Alaoui, Le Maroc et la France : 1912-1956 (Textes et Documents Ă  l'appui), Rabat, Fanigraph, , 568 p. (ISBN 978-9954-0-3859-8 et 9954038590, OCLC 262650411, prĂ©sentation en ligne), III-5, « Le discours royal de Tanger », p. 141-154 — en date du 10 avril 1947.
  • « Discours de la libĂ©ration du 18 novembre 1955 : “Nous nous rĂ©jouissons de pouvoir annoncer l’avĂšnement d’une Ăšre de libertĂ© et d’indĂ©pendance” », Le Matin, Casablanca,‎ , p. 7 (lire en ligne [PDF], consultĂ© le ) — extraits.
  • « Proclamation royale du 8 mai 1958 : Traduction du message adressĂ© par S.M. le Roi Mohammed V au peuple marocain », Bulletin officiel du Royaume du Maroc, no 2378,‎ , p. 805-806 (lire en ligne [PDF], consultĂ© le ).
  • « Discours de S.M. Le Roi Mohammed V Ă  l'occasion de l'investiture du nouveau Gouvernement », Bulletin officiel du Royaume du Maroc, no 2379,‎ , p. 835 (lire en ligne [PDF], consultĂ© le ) — en date du 12 mai 1958.

Sur le souverain

  • Abdelhadi Alaoui, Le Maroc et la France (1912-1956) : Textes et documents Ă  l'appui, Rabat, Fanigraph, , 568 p. (ISBN 978-9954-0-3859-8 et 9954-0-3859-0, OCLC 262650411), chap. 3 (« Le roi Mohammed V »), p. 75-154.
  • Michel Abitbol, Histoire du Maroc, Paris, Perrin, [dĂ©tail de l’édition] :
    • « Mohammed V et l'Ă©mancipation politique du Maroc », p. 508-536 ;
    • « 1953-1956 : le combat pour l'indĂ©pendance et le retour d'exil de Mohammed V », p. 539-552 ;
    • « Le Maroc indĂ©pendant sous Mohammed V », p. 553-565.
  • « Mohammed V et l'IstiqlĂąl (1956-1961) », dans Pierre Vermeren, Histoire du Maroc depuis l'indĂ©pendance, Paris, La DĂ©couverte, coll. « RepĂšres/Histoire » (no 346), (rĂ©impr. 2006) (1re Ă©d. 2002), 125 p. (ISBN 978-2-7071-6499-5 et 2707164992, OCLC 660132868, prĂ©sentation en ligne), p. 20-31.
  • MaĂąti Monjib, « Affaire d'État : Mohammed V contre les communistes », Zamane, Casablanca, no 3,‎ , p. 6-9 [introduction en ligne].
  • JamaĂą BaĂŻda, « Sidi Mohammed ben Youssef et les lois antijuives », Zamane, Casablanca, no 30,‎ , p. 42-45.
  • Guillaume Jobin, Mohamed V, le Sultan : Ma libertĂ© : Celle de mon peuple et de mon pays, Rabat/Paris, Casa Express/Magellan & Cie, coll. « La France au Maroc », , 354 p. (ISBN 978-2-35074-307-3 et 9789954611241, OCLC 908014006, prĂ©sentation en ligne).
  • MaĂąti Monjib, « Affaire d'État : Le sultan et son soutien Ă  la France », Zamane, Casablanca, no 54,‎ , p. 12-16 [introduction en ligne].

Liens externes

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