Saint-Germain-en-Laye
Saint-Germain-en-Laye [sÉÌ.ÊÉÊ.mÉÌ.ÉÌ.lÉ] est une commune française situĂ©e Ă 19 km Ă l'ouest de Paris dans le dĂ©partement des Yvelines en rĂ©gion Ăle-de-France.
Saint-Germain-en-Laye | |||||
Le chĂąteau de Saint-Germain-en-Laye. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
RĂ©gion | Ăle-de-France | ||||
Département | Yvelines (sous-préfecture) |
||||
Arrondissement | Saint-Germain-en-Laye (chef-lieu) |
||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Saint Germain Boucles de Seine | ||||
Maire Mandat |
Arnaud PĂ©ricard (Horizons) 2020-2026 |
||||
Code postal | 78100 et 78112 | ||||
Code commune | 78551 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Saint-Germanois | ||||
Population municipale |
44 410 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 855 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 53âČ 56âł nord, 2° 05âČ 38âł est | ||||
Altitude | Min. 22 m Max. 107 m |
||||
Superficie | 51,94 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Paris (commune du pĂŽle principal) |
||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Saint-Germain-en-Laye (bureau centralisateur) |
||||
LĂ©gislatives | SixiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Yvelines
GĂ©olocalisation sur la carte : Ăle-de-France
| |||||
Liens | |||||
Site web | saintgermainenlaye.fr | ||||
Elle a depuis le le statut de commune nouvelle Ă la suite de lâabsorption Ă cette date de la commune de Fourqueux.
L'histoire de la ville de Saint-Germain-en-Laye a Ă©tĂ© longtemps liĂ©e Ă la prĂ©sence du chĂąteau, qui fut une rĂ©sidence rĂ©guliĂšre des rois de France dont l'importance diminua nĂ©anmoins par suite de l'installation de Louis XIV Ă Versailles, et Ă la forĂȘt, ancien domaine de chasse royal. Au dĂ©but du XXIe siĂšcle, elle est le siĂšge d'une sous-prĂ©fecture des Yvelines et est devenue une ville rĂ©sidentielle recherchĂ©e, au caractĂšre international marquĂ©[1].
Ses habitants sont appelés les Saint-Germanois. Il s'agit de la 150e ville la plus peuplée de France métropolitaine.
Saint-Germain-en-Laye est cĂ©lĂšbre pour ses chĂąteaux (ChĂąteau-Vieux, vestiges du ChĂąteau-Neuf, chĂąteau d'Hennemont), sa terrasse, sa forĂȘt, ses Ă©coles, ses commerces et ses musĂ©es (MusĂ©e d'ArchĂ©ologie nationale, musĂ©e du PrieurĂ©, musĂ©e Claude-Debussy).
GĂ©ographie
La commune de Saint-Germain-en-Laye, situĂ©e dans la banlieue ouest de Paris et dans le nord-est du dĂ©partement des Yvelines, est, avec sa forĂȘt domaniale qui lui donne plus de 4â800 hectares, la plus vaste du dĂ©partement (la troisiĂšme d'Ăle-de-France aprĂšs Fontainebleau et Paris). Elle occupe la majeure partie d'une boucle de la Seine en grande partie couverte par la forĂȘt domaniale du mĂȘme nom. Le site historique de la ville se trouve dans la partie sud-est de ce territoire, sur le rebord d'un plateau calcaire dominant la Seine de 60 mĂštres environ et d'oĂč la vue s'Ă©tend sur une grande partie de l'ouest parisien.
Le territoire communal s'étend sur un plateau limité de façon abrupte vers l'est, culminant à 90 mÚtres à l'emplacement du chùteau. Le rebord du plateau, matérialisé partiellement par la Terrasse, correspond à la limite intercommunale séparant Saint-Germain du Pecq, située en contrebas en bord de Seine. Le plateau s'abaisse progressivement vers l'ouest à 50 à 60 mÚtres en limite de Poissy et vers le nord jusqu'à environ 25 mÚtres dans la plaine agricole d'AchÚres. Vers le sud, il est profondément entaillé par la vallée du ru de Buzot, empruntée partiellement par la RN 13 et franchie en viaduc par la ligne de grande ceinture, et remonte nettement en limite de Mareil-Marly et Fourqueux jusqu'à une altitude de 100 mÚtres environ à la colline d'Hennemont.
Hydrographie
On compte un seul cours d'eau dans le territoire communal, il s'agit du ru de Buzot, ruisseau affluant de la Seine de 9 km de long dont le cours orienté ouest-est traverse la partie sud de la commune[3]. Ce ru est en grande partie canalisé et enterré. Le fond du vallon est emprunté par la déviation de la RN 13.
La commune n'est pas directement riveraine de la Seine, mais dans sa partie nord nord-est, la limite communale s'approche trÚs prÚs du fleuve. La commune est séparée de ce dernier par une étroite bande rattachée à la commune d'AchÚres et parfois par d'anciennes ßles rattachées administrativement aux communes de la rive droite (Conflans-Sainte-Honorine, Herblay, La Frette-sur-Seine).
Quelques Ă©tendues d'eau, issues d'anciennes exploitations sabliĂšres, se trouvent dans le nord de la commune, dont l'Ă©tang du Corra.
GĂ©ologie
Saint-Germain-en-Laye est établi sur un plateau calcaire format une terrasse surplombant la Seine, son sous-sol est constitué d'un empilement de couches sédimentaires de l'Úre tertiaire, quasi horizontales, reposant sur une assise de craie de l'Úre secondaire, couches entaillées par la vallée de la Seine et celle du ru de Buzot.
Les couches affleurant Ă Saint-Germain-en-Laye, au niveau de la ville, sont de haut en bas[4] :
- le calcaire de Saint-Ouen du Bartonien inférieur (Marinésien), environ cinq mÚtres d'épaisseur, affleurant dans le centre de la ville ainsi que vers l'ouest en limite de Poissy,
- les sables de Beauchamp du Bartonien infĂ©rieur (Auversien), prĂ©sents surtout sous le centre ancien de la ville et la partie nord de la forĂȘt sur environ huit mĂštres d'Ă©paisseur,
- le calcaire grossier du Lutétien (environ 45 millions d'années) d'environ quinze mÚtres d'épaisseur Cette couche calcaire, qui correspond à la plateforme structurale du Vexin, a été exploitée autrefois comme pierre de taille[5] dans de nombreuses carriÚres, notamment dans les communes limitrophes de Poissy et du Mesnil-le-Roi (CarriÚres-sous-Bois),
- une couche d'argile (Yprésien inférieur) surmontant des marnes du Montien,
- la craie blanche à silex du Campanien (70 à 80 millions d'années, Crétacé). Cette couche trÚs épaisse, qui constitue l'assise géologique du secteur, n'est affleurante qu'à la base du coteau (Le Pecq), largement recouverte par des alluvions modernes.
L'assise de la forĂȘt de Saint-Germain-en-Laye est formĂ©e principalement par des terrasses alluviales Ă©tagĂ©es formĂ©es au Quaternaire Ă l'intĂ©rieur d'un mĂ©andre de la Seine Ă la suite des variations du niveau de la Manche au cours des glaciations et dĂ©glaciations successives. Elles sont formĂ©es d'alluvions (sables et graviers) anciens au sud (terrasse supĂ©rieure), sauf vers l'ouest et le nord-ouest en limite de Poissy et AchĂšres oĂč ces alluvions disparaissent pour laisser affleurer les couches de calcaire sous-jacentes, et d'alluvions plus rĂ©centes au nord (terrasse infĂ©rieure).
Occupation du territoire
Type d'occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Espace urbain construit | 19 % | 914,16 |
Espace urbain non construit | 8 % | 408,78 |
Espace rural ou forestier | 73 % | 3599,91 |
Le territoire de la commune est trĂšs majoritairement rural (73 %)[6]. L'espace rural correspond en quasi-totalitĂ© Ă l'espace couvert par la forĂȘt de Saint-Germain-en-Laye. S'y ajoute au nord de la forĂȘt, une partie du « parc agricole d'AchĂšres » (qui appartient Ă la ville de Paris[7]).
L'espace urbain construit reprĂ©sente 19 % du total, soit 914 hectares. Il comprend les zones d'habitation, concentrĂ©es dans la partie sud de la commune, soit 340 ha (36 % de l'espace urbain construit), les divers Ă©quipements, soit 265 ha (20 %), incluant notamment des surfaces occupĂ©es par la station d'Ă©puration « Seine-Aval » du SIAAP (syndicat interdĂ©partemental pour l'assainissement de l'agglomĂ©ration parisienne), situĂ©e dans l'extrĂȘme nord du territoire communal, les surfaces affectĂ©es au transport, 186 ha (14 %), incluant entre autres les installations ferroviaires de l'ancien triage et du dĂ©pĂŽt de locomotives d'AchĂšres, les zones d'activitĂ©s, 95 ha (7 %), constituĂ©e majoritairement de bureaux.
L'habitat occupe pratiquement tout l'espace situĂ© entre la forĂȘt et la limite sud de la commune. Il comprend d'une part le noyau historique dense qui s'est progressivement Ă©tendu Ă partir du chĂąteau jusqu'au bord de la vallĂ©e du ru de Buzot. Celle-ci a Ă©tĂ© urbanisĂ©e plus rĂ©cemment, notamment depuis la Seconde Guerre mondiale, par de grands immeubles collectifs, puis par des lotissements pavillonnaires. La zone urbanisĂ©e rejoint celles du Pecq, de Mareil-Marly et de Fourqueux sans discontinuitĂ©. On note Ă©galement quelques citĂ©s isolĂ©es dans le nord de la commune, la citĂ© du Grand-Cormier dans un triangle ferroviaire au milieu de la forĂȘt, la citĂ© de la Garenne en face de Conflans-Sainte-Honorine et la citĂ© de Fromainville (au nord de Maisons-Laffitte) qui hĂ©berge du personnel de la station d'Ă©puration.
Ă gauche, le viaduc de la ligne RER entre Saint-Germain-en-Laye et Le VĂ©sinet - Le Pecq, plus loin, le pont sur la Seine de l'autoroute A14 et dans le fond la butte-tĂ©moin boisĂ©e de Cormeilles-en-Parisis ; au centre, le pont Georges-Pompidou au Pecq et, Ă l'horizon, La DĂ©fense ; Ă droite, Ă l'horizon, le mont ValĂ©rien et les hauteurs de Rueil-Malmaison, La Celle-Saint-Cloud, Louveciennes et Marly-le-Roi dans la forĂȘt de Marly.
Transports en commun
Les communications avec Paris sont assurĂ©es par la ligne de RER A dont la gare de Saint-Germain-en-Laye est le terminus ouest. Elle traverse Paris en passant par Le VĂ©sinet, l'universitĂ© de Nanterre, le centre d'affaires de la DĂ©fense, la place de l'Ătoile, les grands magasins, le quartier des Halles, la gare de Lyon, la place de la Nation, puis continue vers Torcy et Marne-la-VallĂ©e - Chessy oĂč est implantĂ© Disneyland Paris. GrĂące Ă une interconnexion, l'autre branche du RER permet de rejoindre Boissy-Saint-LĂ©ger (94).
La commune est Ă©galement traversĂ©e d'est en ouest, en plein milieu de la forĂȘt, par la ligne Paris - Rouen - Le Havre qui dessert la gare voyageurs d'AchĂšres - Grand Cormier ainsi que le dĂ©pĂŽt d'AchĂšres et les faisceaux de l'ancien triage d'AchĂšres. Cette ligne compte deux embranchements, l'un vers le nord en direction de Pontoise et Cergy, l'autre vers le sud en direction de la gare de Poissy-Grande-Ceinture, dĂ©saffectĂ©e depuis 1936.
Parmi ces différentes infrastructures terrestres, plusieurs sont classées au regard de la pollution sonore des infrastructures de transports terrestres. C'est notamment le cas de l'autoroute A14 (classée en catégorie 1, la plus élevée, mais l'impact réel est relativement limité pour les riverains, cette autoroute étant souterraine dans la plus grande partie de son trajet dans la commune), des routes nationales N 184 et N 13 (catégorie 2) ainsi que de la ligne ferroviaire Paris-Rouen (catégorie 1)[8] - [9]. La RN 13 est isolée par des murs antibruit continus dans le vallon du ru de Buzot.
RER
La ligne de Paris à Saint-Germain-en-Laye, inaugurée en 1837, est la plus ancienne ligne de chemin de fer ouverte aux voyageurs en France.
Jusqu'en 1838, la ville est desservie grùce à des diligences ("pataches") qui prennent en charge les voyageurs arrivant à la gare du Pecq (au pied du pont du Pecq rive droite), terminus de la ligne Saint-Lazare-Le Pecq, car les trains ne peuvent pas franchir le dénivelé entre Le Pecq et la Terrasse de Saint-Germain.
En 1838, la construction d'une deuxiÚme voie avec un pont ferroviaire et la création d'un train dit « atmosphérique » (abandonné en 1858) permet le prolongement de la ligne jusqu'à Saint-Germain-en-Laye.
InaugurĂ©e en 1972, la ligne est exploitĂ©e par la RATP. Elle permet de joindre le centre de la capitale (gare de ChĂątelet - Les Halles) en 30 minutes, depuis la gare de Saint-Germain-en-Laye, dont elle est le terminus, via La DĂ©fense (17 min), avec une frĂ©quence aussi Ă©levĂ©e que celle d'une ligne de mĂ©tro. Cette ligne succĂšde Ă la ligne Paris - Saint-Germain-en-Laye, dont le tronçon Paris - Le Pecq. La gare d'AchĂšres - Grand-Cormier de la mĂȘme ligne - mais sur la branche en direction de Poissy au lieu de celle en direction de Saint-Germain-en-Laye - est Ă©galement situĂ©e sur le territoire de la ville.
Tram Express Ouest
Rouverte partiellement en 2004, la ligne de la Grande ceinture Ouest (Noisy-le-Roi Ă Saint-Germain-Grande Ceinture) est peu utilisĂ©e car elle constitue un tronçon isolĂ©, la correspondance vers la gare Saint-Lazare Ă Saint-Nom-la BretĂšche apportant peu d'avantages aux voyageurs. Ă partir du , ce tronçon sâest transformĂ© en une ligne de tram-train, la ligne 13 Express du tramway d'Ăle-de-France. Cette ligne de banlieue Ă banlieue, sans passer par Paris intra-muros, ouvre le et relie la gare de Saint-Germain-en-Laye (RER A) au Sud jusqu'Ă la gare de Saint-Cyr, en correspondance avec le RER C, le Transilien N et le Transilien U[10]. Il est aussi envisagĂ© des travaux pour construire une branche qui reliera la ligne au Nord, passant par Saint-Germaine-Grande Ceinture, Ă travers Poissy jusqu'Ă la gare d'AchĂšres-Ville, en correspondance avec le RER A et le Transilien L[11].
RĂ©seau urbain
La commune de Saint-Germain-en-Laye est desservie par le réseau de bus Saint-Germain Boucles de Seine depuis .
RĂ©seau interurbain
La commune de Saint-Germain-en-Laye est desservie par de nombreuses lignes de bus permettant de se rendre dans de nombreuses communes et pÎles important du département tels que Cergy, Conflans-Sainte-Honorine, Mantes-la-Jolie, Poissy, Versailles : la ligne 259 du réseau de bus RATP, les lignes 1, 42, 50, 59, 67 et 70 du réseau de bus Poissy - Les Mureaux, les lignes 23 et 27 des Courriers de Seine-et-Oise, les lignes 1, 10 et 15 du réseau de bus Saint-Germain Boucles de Seine, les lignes 4 et Express 27 de l'établissement Transdev de Conflans, les lignes et 1 et 2 du réseau de bus Argenteuil - Boucles de Seine, les lignes 14, 511 et 512 de l'établissement Transdev d'Ecquevilly, la ligne 54 de Transdev Nanterre et la ligne 22 du réseau de bus du Mantois.
La ligne de bus N153 du réseau de Noctilien permet de se rendre à la gare de Paris-Saint-Lazare à raison d'un départ par heure dans chaque sens de circulation de 00 h 30 à 6 h 30.
Infrastructures routiĂšres
L'accÚs routier à Saint-Germain-en-Laye et la circulation dans la ville sont assez difficiles du fait de l'encombrement, notamment en semaine aux heures de pointe, du réseau constitué de rues au tracé étroit et trÚs ancien. Des parcs de stationnement ont été aménagés dans le centre-ville, notamment le parc souterrain du chùteau et celui de la place du Marché-Neuf (mis en service en 2007).
La commune est desservie par deux routes nationales, la RN 13, orientĂ©e est-ouest, empruntant une dĂ©viation Ă quatre voies au sud de la ville, qui la relie Ă Paris d'une part et Ă Mantes-la-Jolie d'autre part, et la RN 184, orientĂ©e nord-sud, qui relie Saint-Germain-en-Laye Ă Conflans-Sainte-Honorine et Ă Cergy-Pontoise en traversant la forĂȘt de Saint-Germain-en-Laye. Ces deux axes se croisent par un carrefour dĂ©nivelĂ© au Bel-Air.
Pour désengorger la RN 13, un nouvel échangeur sur l'autoroute A14 à Chambourcy est mis en service en . Il est accompagné de la mise à 2 à 2 voies de la RN 13 entre Saint-Germain-en-Laye (Le Bel-Air) et le nouvel échangeur[12].
Les autoroutes les plus proches sont respectivement l'A 13 accessible par l'Ă©changeur d'Orgeval situĂ© Ă huit kilomĂštres environ Ă l'ouest de la ville et l'A 14 accessible par l'Ă©changeur de Chambourcy situĂ© Ă un kilomĂštre environ Ă l'ouest. L'autoroute A 14 traverse la commune en totalitĂ© par un souterrain, situĂ© sous la forĂȘt au nord de l'agglomĂ©ration, l'Ă©changeur initialement prĂ©vu en forĂȘt ayant Ă©tĂ© supprimĂ© sur dĂ©cision du prĂ©sident François Mitterrand.
Le tracĂ© retenu pour le bouclage de la Francilienne Ă l'ouest de Paris Ă©corne lĂ©gĂšrement le territoire communal dans sa lisiĂšre nord mais Ă©vite la traversĂ©e de la forĂȘt[13].
Plusieurs routes départementales relient Saint-Germain-en-Laye aux communes voisines. Ce sont :
- la RD 308 qui relie Maisons-Laffitte Ă Poissy en traversant la forĂȘt dans le sens est-ouest et qui croise la RN 184 au carrefour de la croix de Noailles ;
- RD 157 qui la relie au Mesnil-le-Roi et Maisons-Laffitte vers le nord-est ;
- la RD 190, traversant le centre-ville, qui la relie au Pecq vers l'ouest et Ă Poissy vers l'est ;
- la RD 98 qui la relie Ă Saint-Nom-la-BretĂšche et Les Clayes-sous-Bois vers le sud.
Certaines de ces routes départementales sont exclusivement saint-germanoises : c'est le cas de la RD 284 qui relie le carrefour des Loges (RN 184 au nord) à l'échangeur avec la RN 13 au sud de la commune et de la RD 99 qui relie cet échangeur avec la RN 13 à l'entrée de Mareil-Marly.
Climat
Saint-Germain-en-Laye jouit comme toute l'Ăle-de-France d'un climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ©. La tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,7 °C. Les mois les plus froids sont dĂ©cembre et janvier avec 0 Ă 5 °C et les plus chauds, juillet et aoĂ»t avec 20 Ă 25 °C (moyenne journaliĂšre). La moyenne des prĂ©cipitations annuelles est de 695 millimĂštres[14].
La ville a de tout temps Ă©tĂ© rĂ©putĂ©e pour son site bien exposĂ©, dominant la vallĂ©e de la Seine, Ă proximitĂ© de la forĂȘt et recevant l'air pur des vents dominants d'ouest. Cela lui a valu son nom rĂ©volutionnaire de « Montagne du Bon-Air »[15] et son statut de rĂ©sidence de villĂ©giature.
Urbanisme
Typologie
Saint-Germain-en-Laye est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [16] - [17] - [18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[19] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[20] - [21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[22] - [23].
Morphologie urbaine
La ville primitive, actuellement le centre-ville, est formée de quatre quartiers délimités par deux grandes rues perpendiculaires se croisant au centre:
- la rue de Poissy - rue du Vieux-MarchĂ© - rue de Paris, qui comme son nom l'indique rejoint d'un cĂŽtĂ© la route de Poissy traversant la forĂȘt, et de l'autre la route du Pecq et de Paris longeant la Seine.
- la rue au Pain - rue Bonnenfant - rue de Mareil qui, comme son nom l'indique, se prolonge par la route de Mareil-Marly.
En 1776, le Vieux Marché a été déplacé le long de la rue de Poissy sur une grande place créée sur l'ancien cimetiÚre : la place du Marché-Neuf.
Logements
Au recensement de 1999, la ville comptait 18 050 logements dont 15 830 résidences principales, soit 87,7 %. Le solde est constitué essentiellement de logements vacants (10,3 %), taux supérieur à la moyenne régionale (8,1 %), la part des résidences secondaires étant infime (0,6 %)[24] - [25].
PrĂšs des deux tiers (64,9 %) du parc immobilier datent des annĂ©es 1949-1989, taux un peu supĂ©rieur Ă la moyenne rĂ©gionale (57,2 %). Cela reflĂšte le fort dĂ©veloppement de la ville dans les annĂ©es 1960-1980. En revanche, les constructions rĂ©centes (de 1990 Ă 1999) sont moins prĂ©sentes que dans la moyenne rĂ©gionale. En 1999, 3,2 % des rĂ©sidences principales dataient de 1990 ou aprĂšs contre 9,1 % en Ăle-de-France, dĂ©montrant un flĂ©chissement des constructions depuis 1990.
Les maisons individuelles représentaient seulement 23,4 % contre 76,6 % pour les appartements, répartition sensiblement différente de la moyenne régionale (26,9 % et 73,1 % respectivement), reflétant une forte densification urbaine.
Les habitations se caractérisent par leur surface importante : les logements de quatre piÚces et plus dominent (44,6 %). Suivent les logements de trois piÚces (25,8 %), puis 2 piÚces (18,6 %). Les petits logements restent assez minoritaires (studios : 11,6 %). Cette structure a peu évolué entre 1990 et 1999, avec toutefois une légÚre augmentation (+3,3 %) des logements de quatre piÚces et plus, principalement au détriment des trois piÚces (- 4,6 %).
39,3 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 54,7 % de locataires (respectivement 44,3 % et 51,1 % dans la région)[26] - [27].
Avec 3 395 logements HLM[28], soit 17,4 % du parc en 2018 (contre 26,3 % en moyenne régionale[29]), la ville est en dessous du seuil de 25% de logements sociaux imposé par loi no 2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains (Loi SRU) et modifiée par la «loi Duflot I», mais est exonérée de prélÚvement grùce à son statut comme commune nouvelle (aprÚs la fusion avec Fourqueux)[30] - [31]. La plupart des logements sociaux résultent de l'urbanisation dans les années 1960 du plateau du Bel-Air qui fut l'objet d'une ZUP (zone à urbaniser en priorité).
Le prix de l'immobilier Ă Saint-Germain-en-Laye est parmi les plus Ă©levĂ©s de France, au 71e rang des villes les plus chĂšres[32]. MalgrĂ© un ralentissement de la hausse des prix constatĂ© depuis 2006, le prix moyen atteint environ 4 500 ⏠le mÂČ en 2007 et peut dĂ©passer les 6 000 ⏠pour les biens les mieux placĂ©s Ă proximitĂ© du chĂąteau et de la forĂȘt[33]. Les quartiers moins prisĂ©s connaissent toutefois des prix sensiblement infĂ©rieurs (Ă partir de 2 500 ⏠le mÂČ dans le quartier du Bel-Air).
Toponymie
Saint-Germain est un hagiotoponyme qui trouve son origine dans la construction, par le roi des Francs Robert II le Pieux (972-1031), d'un monastÚre dédié à saint Germain, probablement saint Germain de Paris, fondateur de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés qui vivait dans les parages au VIe siÚcle[34].
La localité de Saint-Germain est attestée sous la forme locus beati Germani en 1073, puis Sanctus Germanus en 1124[35], Sanctus Germanus in Leia dÚs 1161[36].
L'origine du dĂ©terminant complĂ©mentaire -en-Laye tient Ă sa situation dans l'ancienne forĂȘt de Lida[37] qui couvrait toute la rĂ©gion. Le nom complet de Saint-Germain-en-Laye peut donc se comprendre comme « Saint-Germain-dans-la-forĂȘt-de-Lida »[38].
La forĂȘt de Laye, qui est dans le prolongement de celle d'Yveline, commence Ă ĂȘtre attestĂ©e au IXe siĂšcle sous la forme Lida silva dans le Polyptyque d'Irminon[39], puis silva cognominata Ledia (« la forĂȘt surnommĂ©e Laye ») au XIe siĂšcle[35], chez Helgaud.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Montagne-bon-air[40].
Histoire
Des origines Ă la fin du Moyen Ăge
Peu de vestiges prĂ©historiques en dehors de quelques silex taillĂ©s trouvĂ©s sur le plateau d'Hennemont, dans la forĂȘt de Laye, anciennement Lida, partie nord de la forĂȘt d'Yveline, qui elle-mĂȘme Ă©tait la partie nord de l'ancienne forĂȘt des Carnutes ou du diocĂšse de Chartres.
Une voie gauloise suivait le ru de Buzot et dans la forĂȘt a Ă©tĂ© trouvĂ© en 1999 une monnaie gauloise intitulĂ©e « le cheval solaire et le loup mangeur de lune ».
Une voie romaine montait sur le plateau sur le tracé des rues Schnapper, Bergette et Galliéni, Président-Roosevelt.
Une tradition associe le roi Thierry III au martyre de l'Ă©vĂȘque LĂ©ger dans la forĂȘt d'Yveline, et Ă la fondation par celui-ci d'une ou plusieurs chapelles sous le vocable de Saint-LĂ©ger en Yveline ou saint LĂ©ger en Laye Ă©difiĂ©e en 668 par ChildĂ©ric et dĂ©diĂ©e en 678 Ă Saint-LĂ©ger en rĂ©paration du martyre[41].
Les premiers lieux de peuplement francs attestĂ©s se trouvent Ă Saint-LĂ©ger et Feuillancourt. Au VIIe siĂšcle, dans le vallon du ru de Buzot, oĂč apparaĂźt le domaine de Feuillancourt (Viliolicors, Filioli curtis), lieu de naissance de saint Ărembert, futur Ă©vĂȘque de Toulouse , qui participe Ă la christianisation de la rĂ©gion, et oĂč un cimetiĂšre mĂ©rovingien a Ă©tĂ© dĂ©couvert en 1925.
En 845, l'expédition des Vikings menés par Ragnar « aux braies velues » pille les environs avant d'assiéger Paris.
Selon son biographe Helgaud, et selon la charte de son fils Henri Ier, le roi Robert le Pieux (996-1031) a fondĂ© entre 996 et 1031 une abbaye (monasterium, abbatiola) dĂ©diĂ©e Ă saint Vincent (patron des vignerons) et Ă saint Germain de Paris « in silva cognominata Ledia » (« dans la forĂȘt appelĂ©e Laye »)[42]. Cette fondation a Ă©tĂ© confirmĂ©e et augmentĂ©e plusieurs fois[34] - [43], notamment des dĂźmes de Triel, des droits sur les vins de Poissy, et de la seigneurie de Charlevanne situĂ©e entre Rueil et Aupecq, avec sa chaussĂ©e qui allait jusqu'Ă la hauteur oĂč a Ă©tĂ© construite par la suite le chĂąteau-neuf et la terrasse de Saint-Germain.
Entre 1031 et 1060, Imbert, Ă©vĂȘque de Paris obtient du roi Henri Ier des lettres patentes oĂč toute l'origine et les possessions de cette « petite abbaye » (abbatiola) sont rapportĂ©es et qui confient son gouvernement spirituel aussi bien que temporel au Chapitre de l'Ă©glise Notre-Dame; mais celui-ci n'est pas intĂ©ressĂ© et la donne avant 1060 Ă l'abbaye bĂ©nĂ©dictine de Coulombs (prĂšs de Nogent-le-Roi)[44] qui en fait un prieurĂ© et y envoie peu avant 1090 un premier prieur du nom d'Ulric. Le prieur Robert obtient du roi Louis le Gros (1081-1137) une charte datĂ©e de 1124 dans laquelle il donne au prieurĂ© les terres du village prĂšs de l'Ă©glise, et confirme toutes les donations et privilĂšges antĂ©rieurs, notamment la seigneurie temporelle avec haute justice criminelle. Il fit dresser des fourches patibulaires au lieu oĂč la route de Paris bifurque vers Mantes et vers Poissy, prĂšs de Saint-LĂ©ger oĂč elles resteront jusqu'au XVIIe siĂšcle, Ă©poque de leur dĂ©placement un peu plus loin.
Vers 1124, le roi Louis VI le Gros fait construire un palatium, sur l'emplacement de la cour du chĂąteau actuel, face au prieurĂ© Saint-Germain. Le village commence Ă se dĂ©velopper au XIIe siĂšcle Ă cĂŽtĂ© du prieurĂ©. On connaĂźt le nom des premiers syndics ou procureurs des habitants qui sont nommĂ©s par Roger, abbĂ© de Coulombs, entre 1119 et 1174 : Aubry puis son fils Rahier (Racherius). Le procureur fiscal Ă©tait un sergent de justice, un percepteur domanial qui devait prĂȘter l'hommage lige Ă l'abbĂ©[45].
Le roi Philippe-Auguste (1179-1223) fait de nombreux séjour à Saint-Germain. En 1180 il nomme le premier concierge du chùteau, et en 1209, il soutient Regnault L'Archer, échanson et écuyer, pour la fondation d'une " Maison Dieu ", c'est-à -dire d'un hÎpital, qui sera achevé vers 1225. Il commence, peu avant de mourir en 1223, la construction d'une chapelle castrale dédiée à Notre-Dame.
Blanche de Castille, qui gouverne comme rĂ©gente de 1226 Ă 1236, fait ouvrir la route qui traverse en ligne droite la forĂȘt entre Saint-Germain et Poissy oĂč elle donne naissance Ă son fils, le futur Saint Louis. ArrivĂ©e Ă Saint-Germain, la route bifurque pour devenir la rue principale de la ville, appelĂ©e d'un cĂŽtĂ© rue de Poissy, et de l'autre rue du Pecq, aprĂšs avoir Ă©tĂ© la rue du Vieux-MarchĂ©.
Louis IX dit Saint Louis (1226-1270) agrandit le chĂąteau et fait reconstruire la Sainte Chapelle qui est consacrĂ©e en 1238. Cet Ă©difice qui est le premier construit dans le style ogival rayonnant, est attribuĂ© Ă l'architecte de la basilique Saint-Denis ou Ă Pierre de Montreuil, maĂźtre d'Ćuvre de la Sainte-Chapelle de Paris.
En 1286, sous Philippe IV le Bel (1285-1314), le village devient une prĂ©vĂŽtĂ©, premier degrĂ© de la justice royale. Par une charte datĂ©e du mois de , Robert de Meudon se voit donner par le roi un mas (manse, maison) Ă Saint-Germain-en-Laye ; il y est qualifiĂ© de pannetier[46] du roi Philippe, titre qui lui Ă©tait dĂ©jĂ donnĂ© avec celui de chevalier dans une charte de 1294[47]. Dans une autre charte de l'an 1307, outre la qualitĂ© de grand panetier du roi, Robert de Meudon est dit concierge (conservateur) du chĂąteau de Saint-Germain et de la forĂȘt de Laye. On sait par leurs tombes au prieurĂ© d'Hennemont qu'il eut comme successeurs comme concierge son fils Henri de Meudon (â 1344) mariĂ© Ă Pernelle de Maussigny, son petit fils Jean de Meudon (â 1381) mariĂ© Ă Mahaut Flotte de Revel, son arriĂšre petit-fils Jean II de Meudon, dit Bureau (â 1395), dont le fils Charles Bureau fut grand-maĂźtre des eaux-et-forĂȘts de France. En 1308, dame Pernelle de GĂ©ry, qui avait Ă©tĂ© demoiselle d'honneur de la reine Isabelle d'Aragon Ă©pouse de Philippe le Hardy, puis de la reine Jeanne de Navarre Ă©pouse de Philippe VI le Bel, donne la maison Ă Hennemont qui lui avait Ă©tĂ© donnĂ©e avec des terres par Philippe III, afin de fonder un prieurĂ© confiĂ© Ă l'Ordre du Val-des-Ăcoliers, c'est la plus ancienne institution scolaire publique connue Saint-Germain. Elle fait construire en 1304 sur la terre d'Hennemont qu'elle conservait, une Ă©glise dĂ©diĂ©e Ă la Vierge et Ă Saint Louis. La chapelle du chĂąteau d'Hennemont dĂ©diĂ©e Ă Saint Thibault de Marly, abbĂ© des Vaux de Cernay, membre de la famille de Montmorency, fut incorporĂ©e Ă la nouvelle Ă©glise, et placĂ©e par la suite sous le vocable de Notre-Dame-des-Victoires, en souvenir de la bataille remportĂ©e en 1304 par Philippe-le-Bel sur les Flamands Ă Mons-en-PĂ©vĂšle. Elle avait trois frĂšres bĂ©nĂ©dictins : Robert abbĂ© de l'abbaye de Saint-BenoĂźt-sur-Loire, Simon prieur de Sainte-CĂ©line de Meaux, et Jean qui devint religieux du nouveau prieurĂ©.
Le , lors de la chevauchĂ©e dâĂdouard III, pendant la guerre de Cent Ans, le « Prince Noir », fils du roi d'Angleterre Ădouard III qui occupe alors Poissy, prend la ville, la pille et la brĂ»le et incendie le chĂąteau de Saint-Germain-en-Laye qui est dĂ©truit, Ă l'exception de la Sainte Chapelle[48]. Vingt ans plus tard, sous Charles V, il sera reconstruit et transformĂ© en forteresse par l'architecte Raymond du Temple. C'est une Ă©poque charniĂšre : jusqu'au milieu du XIVe siĂšcle, la rĂ©sidence royale de Saint-Germain Ă©tait appelĂ©e domus (en latin), hostel (en français) ; avec les travaux de Charles V, elle est qualifiĂ©e de chastel[49].
En 1390, la forĂȘt, le chĂąteau et le village sont dĂ©vastĂ©s par une tempĂȘte[50]. « Le ciel qui Ă©tait serein, s'obscurcit en peu de temps, l'espace d'une lieue seulement, qui faisait le tour du chĂąteau et il survint une infinitĂ© d'Ă©clairs et de coups de tonnerre. Le vent brisa toutes les fenĂȘtres et mit en morceaux tout le vitrage de la chapelle de la reine qu'il porta jusqu'au pied de l'autel. On fut obligĂ© de cesser le chant pour finir plus tĂŽt la messe, de crainte que le vent n'emportĂąt la Sainte Hostie. Tout le monde se jeta par terre. Le Conseil mĂȘme cessa. Les plus grands arbres de la forĂȘt furent arrachĂ©s, et on rapporta Ă la cour que le tonnerre Ă©tait tombĂ© entre Saint-Germain et Poissy, sur quatre officiers du roi, dont il avait consumĂ© les os et le dedans du corps, en sorte qu'il ne leur restĂąt que la peau, qui Ă©tait noire comme du charbon ».
En 1415, le pays est de nouveau pillé ainsi que le chùteau, qui sera finalement occupé par les Anglais de 1417 à 1440.
Louis XI, qui n'aimait guÚre la campagne et qui avait installé la cour au chùteau de Plessis-lÚz-Tours, fait don, en 1482, à Jacques Coitier, son premier médecin, des « place, chùteau, prévÎté et seigneurie de Saint-Germain-en-Laye ». à la mort du roi, le parlement cassa la donation faite par celui-ci, et rendit à la couronne la propriété aliénée.
De la Renaissance au XVIIIe siĂšcle
par Georges Boissaye du Bocage (Gallica).
par Auguste Alexandre Guillaumot (Gallica).
Avec François Ier, qui Ă©pouse Claude de France dans la chapelle le , ce furent selon les mĂ©moires de Flaurange « les noces les plus belles que vis jamais, car il y avait dix mille hommes aussi richement vĂȘtus que le Roy », et le chĂąteau de Saint-Germain-en-Laye devient la rĂ©sidence favorite du roi. Le , c'est le mariage de Marguerite d'AngoulĂȘme et d'Henri d'Albret, puis le la naissance de leur fille Jeanne d'Albret.
En 1539, François Ier confie Ă l'architecte Pierre Chambiges la transformation du chĂąteau et sa reconstruction dans le style Renaissance tel qu'on le connaĂźt actuellement depuis sa restauration au XIXe siĂšcle. Pierre Chambiges Ă©difie Ă©galement le chĂąteau de la Muette dans la forĂȘt. Le village, encore trĂšs rural, profitant du dĂ©veloppement du commerce liĂ© Ă la cour, s'agrandit et atteint environ 2 500 habitants Ă la fin de son rĂšgne.
Henri II, nĂ© Ă Saint-Germain-en-Laye le , devient roi en 1547. C'est cette mĂȘme annĂ©e que se situe l'Ă©pisode du coup de Jarnac au cours d'un duel qui se dĂ©roule sur lâesplanade du chĂąteau, le . Le nouveau roi entreprend la construction de la « Maison du thĂ©Ăątre de la baignerie », connu par la suite sous le nom « chĂąteau neuf », dont il charge le l'architecte Philibert Delorme. Les travaux sont commencĂ©s en 1559, mais la construction ne sera terminĂ©e que sous le rĂšgne d'Henri IV, vers 1600. Henri II installe une verrerie dans une maison situĂ©e Ă l'angle des actuelles rues Henri IV et Saint-Louis, sur une partie de la caserne Grammont, qu'il donne Ă l'italien Thesco Mutio, avec privilĂšge de produire pour tout le royaume du verre Venise, c'est-Ă -dire du miroir ; en 1558 il le naturalise, l'anoblit avec ses enfants, et l'agrĂšge Ă la communautĂ© des gentilshommes verriers. Le monopole de la manufacture de glace sera donnĂ© en 1665 par Colbert Ă Saint-Gobain, mais la verrerie de Saint-Germain est toujours en activitĂ© en 1672 et 1776 et donne son nom Ă la rue de la Verrerie, devenue rue Saint-Louis.
NĂ© Ă Saint-Germain, Charles IX donne l'Ădit de Saint-Germain qui accorde le aux protestants la libertĂ© de conscience et une certaine libertĂ© de culte[51].
Le , le traité de paix de Saint-Germain-en-Laye met fin à la troisiÚme guerre de religion.
Charles IX est nĂ© le Ă Saint-Germain-en-Laye. En 1574, ne se croyant plus en sĂ»retĂ© Ă Paris, il s'y retire avec sa cour, mais sans sa mĂšre Catherine de MĂ©dicis qui ne veut plus y sĂ©journer ; en effet, un devin lui avait prĂ©dit en 1571 qu'elle mourrait prĂšs de Saint-Germain ; il part alors s'installer Ă Vincennes oĂč il meurt le d'une pleurĂ©sie.
En , Henri III convoque à Saint-Germain-en-Laye une assemblée des notables[52] chargée de vérifier les titres d'exemption et de réprimer les abus dans toutes les élections des pays de taille.
En , alors qu'il est en visite Ă Saint-Germain, Henri III faillit ĂȘtre enlevĂ© par la faction de la Ligue catholique et du roi d'Espagne. Cette conspiration fut dĂ©couverte et Ă©choua[53] - [54].
En 1599, Henri IV exempta les habitants de toutes charges, privilĂšge qui dura jusqu'en 1789.
Le roi Louis XIII passe son enfance au ChĂąteau-Vieux de Saint-Germain. Plus tard, c'est au cours d'une partie de chasse, le , qu'il dĂ©couvre le site de Versailles oĂč il se fait construire rapidement un rendez-vous de chasse.
Le , le cardinal de Richelieu, premier ministre, loue Ă Jehan Bachellier une maison rue de la Verrerie (actuelle rue Saint-Louis)[55], oĂč il sĂ©journera aussi en 1630 et 1642[56]. Il possĂšde ensuite l'HĂŽtel de Richelieu qui figure en 1702 sur le plan gravĂ© par Harmanus Van Loon, et en 1704 sur celui de Nicolas de Fer entre les rues de Lorraine et Aux Vaches (rue de la RĂ©publique).
Le , Louis XIII signe Ă Saint-Germain-en-Laye les lettres patents plaçant le royaume de France sous la protection de la « trĂšs sainte et glorieuse Vierge Marie » (VĆu de Louis XIII).
Le dimanche , c'est la naissance trÚs attendue de Louis Dieudonné, futur Louis XIV. Louis XIII s'éteint au Chùteau-Vieux le .
Lors de la Fronde, dans la nuit du au , la reine-mĂšre, Anne d'Autriche, rĂ©gente et le jeune Louis XIV qui n'a que onze ans se rĂ©fugient prĂ©cipitamment au ChĂąteau-Vieux de Saint-Germain. Il fait trĂšs froid, les fenĂȘtres sont vĂ©tustes, le chĂąteau dĂ©labrĂ©, la reine a beaucoup de mal Ă obtenir quelques rĂ©parations et du bois pour se chauffer, car le trĂ©sor est vide.
Le duc de La Vieuville avait été nommé surintendant des finances en 1623, « mais il abusa de sa situation pour se gorger d'or et se mit tout le monde à dos par ses maladresses[57] » et fut révoqué par le roi, puis emprisonné par Richelieu en 1624. Tallemant des Réaux raconte que lorsque La Vieuville sortit de Saint-Germain, on lui fit faire un charivari épouvantable par tous les marmitons pour lui jouer, disait-on, un branle de sortie[58]. Redevenu surintendant des finances, il meurt en 1653, et son successeur Fouquet se constitue une fortune immense lui permettant de construire le sompteux chùteau de Vaux.
De 1661 à 1682, le roi Louis XIV passe une partie importante de son temps à Saint-Germain-en-Laye. Il fait aménager par André Le NÎtre des jardins à la française et la Grande Terrasse entre 1663 et 1680. Il fit également remodeler ses appartements dans le Chùteau-Vieux par Le Brun et Le Vau. En 1680 commencent les travaux d'agrandissement du chùteau, menés par Jules Hardouin-Mansart, par la construction de cinq pavillons d'angle qui lui donnent, selon certains historiens, un « aspect bizarre et déplaisant[59] ». Le bourg se développe à cette époque et sa population atteint 12 000 habitants en 1680[60]. Madame de Montespan y fait construire l'« hÎpital général royal » ainsi que le couvent des Ursulines. Les nobles font bùtir de nombreux hÎtels particuliers dont beaucoup existent encore de nos jours. Il fait également construire le camp militaire Saint-Sébastien dans la plaine alluviale d'AchÚres.
L'église, brûlée en 1346, rebùtie depuis, réparée par Charles IX, en 1562, agrandie en 1677, s'écroula en 1681. Louis XIV ordonna d'en rebùtir une nouvelle, qui fut achevée en 1683.
Le , avant mĂȘme que les travaux d'agrandissement du chĂąteau de Saint-Germain soient terminĂ©s, la Cour part dĂ©finitivement pour Versailles. Saint-Germain-en-Laye connaĂźt alors une phase de dĂ©clin prolongĂ© malgrĂ© le sĂ©jour du roi de Grande-Bretagne Jacques II, cousin germain de Louis XIV, qui vit en exil au chĂąteau, de 1689 Ă sa mort en 1701. Sa veuve, Marie de ModĂšne continue Ă y vivre tandis que son fils, Jacques-Edouard rejoint la Lorraine au dĂ©cĂšs du Roi-Soleil en 1715. C'est de lĂ qu'il lancera sa premiĂšre tentative de restauration du trĂŽne des Stuart avant de se rĂ©fugier en Avignon avec ses partisans, les Jacobites.
En 1698, une tempĂȘte s'abat sur Saint Germain et sa rĂ©gion[61].
XVIIIe siĂšcle
Au XVIIIe siĂšcle, les ducs de Noailles sous gouverneurs de Saint-Germain-en-Laye. De 1701 Ă 1793, successivement, Annes-Jules, puis Adrien-Morice, son fils et Louis, duc d'Ayen son petit-fils, sont gouverneurs de Saint-Germain[62]. Leur demeure, l'hĂŽtel de Noailles, Ćuvre de Jules Hardouin-Mansart, avec son parc de 42 hectares, est somptueuse.
En 1713, une nouvelle tempĂȘte s'abat sur Saint Germain et sa rĂ©gion[61].
En 1739, une autre tempĂȘte dĂ©vaste Saint Germain et sa rĂ©gion[61].
En 1770, le roi crĂ©e un Bureau de recommandaresse pour s'occuper de place les enfants chez des nourrices. La Recommandaresse est nommĂ©e par le gouverneur sur proposition du PrĂ©vĂŽt aprĂšs enquĂȘte et examen du juge. Elle doit tenir quatre registres.
En 1777, le roi Louis XVI fait don du Chùteau-Neuf, en mauvais état, à son frÚre Charles, comte d'Artois, le futur Charles X. Celui-ci le fait démolir avec l'intention de le reconstruire entiÚrement.
En , un édit de Louis XVI qui crée les municipalités, dirigées par un syndic, scinde l'élection de Paris en deux départements ayant pour chefs-lieux Corbeil et Saint-Germain-en-Laye, qui est aussi le siÚge d'un arrondissement[63].
La Révolution française
Sous la Révolution, la commune connaßt un net déclin démographique, perdant un tiers de sa population, tant du fait d'un solde naturel négatif que du départ de nombreux habitants[64]. Au recensement de 1800 la ville ne compte plus que 8 954 habitants.
En , création des quatre-vingt-trois départements. Versailles, qui offre l'avantage de disposer de vastes bùtiments inoccupés, est choisie comme chef-lieu du nouveau département de Seine-et-Oise nouvellement créé, comportant les actuels départements de Seine-Saint-Denis (93), des Hauts-de-Seine (92) et des Yvelines (78). Saint-Germain est le chef-lieu d'un « district » composé de sept cantons et 265 communes et le siÚge d'un tribunal de premiÚre instance (loi du ). Les districts sont supprimés en 1795 et lors de la création des arrondissements (loi du 28 pluviÎse an VIII), Saint-Germain est ramenée au rÎle d'un chef-lieu de canton, ce qu'elle restera jusqu'en 1962.
En , les Ă©lections municipales deviennent doublement censitaires: les femmes ne peuvent plus ĂȘtre Ă©lecteurs, ni les hommes ĂągĂ©s de moins de vingt-cinq ans qui ne paient pas au moins une contribution d'au moins trois jours de salaire; pour ĂȘtre Ă©ligible il faut ĂȘtre imposĂ© au moins de cinquante livres ou un marc d'argent.
Le premier maire, Georges Laurent Caillet, ancien officier de la reine, est Ă©lu avec 599 voix sur 891 votants[65].
En 1793, le maire élu est destitué et remplacé sans élection par Charles Hurand. Le devient le Ier jour du second mois de la République, le mot bourgeois est remplacé par celui de citoyen, le port d'un bonnet rouge (bonnet phrygien) devient obligatoire pour siéger au Conseil, le 24 frimaire les conseillers doivent se tutoyer[61].
Le 11 brumaire an II (), un décret de la Convention rebaptise la ville qui prend le nom de Montagne-du-Bon-Air[66] ; Le 18 nivÎse an II (), la commune de Saint-Léger-en-Laye, qui s'étend dans la vallée du ru de Buzot, au sud de la ville, est absorbée par celle de Saint-Germain-en-Laye[67].
Le couvent des RĂ©collets, puis le premier Ă©tage du chĂąteau sont transformĂ©s en prison oĂč sont enfermĂ©s une soixantaine d'accusĂ©s en vertu de la loi des suspects, parmi lesquels Rouget de Lisle ; Les instituteurs et les institutrices reçoivent un CatĂ©chisme rĂ©publicain avec dix commandements, et avec leurs Ă©lĂšves ils doivent prĂȘter serment: " pour la conservation des LumiĂšres, au ProgrĂšs de la morale et de la Philosophie (...) de se tenir prĂȘt Ă combattre les ennemis de la Constitution de l'An II de la RĂ©publique". Les noms sont changĂ©s: la rue Saint-Christophe devient rue de la LibertĂ©, la rue des Ursulines devient rue de l'ĂgalitĂ©, la Place royale devient Place de la RĂ©volution, les noms des jours de la semaine sont remplacĂ©s, la Halle ouvre dĂ©sormais le Primidi et le Sextidi au lieu du Lundi et du Jeudi, la semaine de dix jours et la suppression des fĂȘtes religieuses fait perdre aux travailleurs 30 jours de repos payĂ©s par an. Les Ă©glises sont fermĂ©es le 5 frimaire () et tout l'or et l'argent de leurs ornements est envoyĂ© Ă Paris, le 19 brumaire les statues des saints et de la Vierge doivent ĂȘtre enlevĂ©es des façades des immeubles. Les officiers de l'Ă©tat-civil arrivent Ă convaincre 14% des parents Ă faire preuve de civisme en donnant Ă leurs enfants des noms de fleurs, de vertus, de hĂ©ros (Marat, Voltaire, Jean-Jacques, Platon)[61].
La disette s'accroßt, tout manque: le blé, la viande, le vin, la chandelle, le bois de chauffage, le savon. La vente des biens nationaux s'accélÚre, tout est bradé par des fonctionnaires corrompus à des bourgeois spéculateurs et accapareurs, ceux des églises Saint-Léger et des Récollets les démolissent pour revendre les matériaux, Charles Guy, ancien concierge du chùteau, achÚte le terrain du Boulingrin qu'il revend par lots, Pierre-Antoine Bézuchet, mercier de Paris, achÚte la totalité du domaine de Noailles, une partie du Chùteau Neuf, l'hÎtel d'Harcourt, et l'hospice des vieillards qui sont contraints de vider les lieux; il meurt en 1823 en laissant une fortune de 1 800 000 Francs[61].
1795 : Ouverture par Madame Campan de l'Institut National de Saint-Germain, maison d'Ă©ducation pour jeunes filles.
Le , une tempĂȘte dĂ©vaste Saint-Germain et sa rĂ©gion[61].
Les quatre quartiers
Saint-Germain était une ville fermée, on y entrait par sept barriÚres d'octroi. La ville reste divisée en quatre quartiers séparés par les axes formés d'une part par les rues de Paris et de Poissy, d'autre part les rues de Mareil, au Pain et de Pontoise[68].
- Quartier I. Rue de Paris (cÎté impair) x rue de Mareil (impairs), place Mareil, rue Voltaire - rue des Ursulines, Cour Larcher, rue Saint-Pierre, ..
- Quartier II. Rue de Paris (cÎté pair) x rue au Pain (cÎté pair) de Pontoise (pair); rue des Coches, rue de la Salle, rue de Pontoise, rue de la Surintendance, place du chùteau, rue du Vieil Abreuvoir, caserne Gramont, place Royale,..
- Quartier III. Rue au Pain (impair) - de Pontoise (impair) x rue de Poissy (pair) - de Pontoise (impair ); rue des Ăcuyers, rue des Louviers, passage des Louviers, place du MarchĂ©, rue de Noailles,..
- Quartier IV. Rue de Mareil (pairs) x rue de Poissy (impair) - rue de Pontoise (impairs) ; rue Dans, rue Grande-Fonaine, cour des SyrĂšnes, du Lion d'Argent, des Trois rois.
Il y a en outre plusieurs faubourgs : Saint-LĂ©ger, les Feuillantines.
L'école spéciale militaire
Sous l'Empire, le Chùteau-Vieux est réparé pour y former une école de cavalerie. Il accueille l'« école spéciale militaire de cavalerie » qui est ouverte le et fusionnée en 1914 avec l'école spéciale militaire de Saint-Cyr. En 1811, c'est la création de la Maison d'éducation de la Légion d'honneur des Loges voulue par Napoléon.
La ville est occupée en 1814 et 1815 par les troupes alliées (russes, prussiennes et britanniques) qui ont vaincu Napoléon. Elle est soumise à des réquisitions et des contributions de guerre et doit loger prÚs de dix mille soldats.
Le chemin de fer
Le , premiĂšre circulation sur la ligne de chemin de fer Paris - Saint-Germain, premiĂšre ligne ouverte au service des voyageurs en France, qui est en fait limitĂ©e au dĂ©barcadĂšre du Pecq prĂšs du pont sur la Seine. Son prolongement jusqu'Ă Saint-Germain-en-Laye n'est rĂ©alisĂ© qu'en â Pour vaincre la dĂ©nivellation entre Le Pecq et Saint-Germain, qui impose une rampe atteignant 35 mm/m, on fait appel au chemin de fer atmosphĂ©rique. Le vide est fait dans un tube dans lequel se dĂ©place un piston solidaire du wagon directeur, ce qui permet littĂ©ralement d'aspirer le train en haut de la cĂŽte. La descente se fait par gravitĂ©. L'implantation de la gare sur la place du chĂąteau bouleverse le jardin crĂ©Ă© par Le Notre[69].
Prison militaire
De 1836 à 1855, le chùteau est transformé en pénitencier militaire.
Musée des Antiquités gauloises et romaines
Le un dĂ©cret impĂ©rial acte la crĂ©ation dans le chĂąteau d'un « musĂ©e des antiquitĂ©s celtiques et gallo-romaines » (renommĂ© plus tard « MusĂ©e des antiquitĂ©s nationales », puis rĂ©cemment « musĂ©e d'ArchĂ©ologie nationale »). Ă cet effet, le chĂąteau est classĂ© monument historique le et les premiers travaux de rĂ©novation sont engagĂ©s par lâarchitecte EugĂšne Millet, Ă©lĂšve de Viollet-le-Duc. Les premiĂšres salles du musĂ©e sont inaugurĂ©es par NapolĂ©on III le [70]. La restauration entreprise par Millet, outre une profonde restructuration des espaces intĂ©rieurs, restitue le chĂąteau dans son Ă©tat Renaissance, en dĂ©truisant les pavillons ajoutĂ©s par Mansart Ă la fin du XVIIe siĂšcle. Les travaux ne s'achĂšvent qu'au dĂ©but du XXe siĂšcle.
Guerre de 1870
Lors de la guerre franco-allemande de 1870, la ville de Saint-Germain-en-Laye est occupĂ©e par une partie de la brigade des uhlans de la garde prussienne durant 175 jours, du au . La ville et la population sont Ă nouveau soumises Ă de lourdes rĂ©quisitions. Saint-Germain a son martyr : le facteur Armand Brare, pris par les Prussiens alors qu'il transportait des dĂ©pĂȘches Ă travers leurs lignes, suppliciĂ© Ă coups de fouet dans la forĂȘt de Saint-Germain, incarcĂ©rĂ© Ă Versailles, il s'Ă©vade et est fusillĂ© en fĂ©vrier 1871 alors qu'il tentait de traverser la Seine Ă la nage[71].
En 1871, lors de la Commune de Paris, de nombreux Parisiens viennent se réfugier à Saint-Germain dont la population augmente sensiblement.
En 1877, Adolphe Thiers, premier prĂ©sident de la TroisiĂšme RĂ©publique, dont la santĂ© dĂ©clinait et qui avait l'habitude de frĂ©quenter Saint-Germain-en-Laye, s'installe Ă l'hĂŽtel du Pavillon Henri IV le pour se reposer. Son Ă©tat de santĂ© s'aggrave brusquement le et il meurt le jour mĂȘme. Une statue de Thiers est Ă©rigĂ©e en 1880 sur la place du chĂąteau. Elle sera dĂ©truite sous l'Occupation en 1941.
Le Tramway
Le , la ligne du tramway Paris - Saint-Germain (PSG) est mise en service. Cette ligne de 18,7 kilomĂštres, Ă traction Ă vapeur, relie le chĂąteau Ă la place de l'Ătoile via Rueil-Malmaison et le pont de Neuilly en 1 h 30 environ. La ligne est Ă©lectrifiĂ©e en 1912, avant d'ĂȘtre incorporĂ©e en 1921 dans le rĂ©seau des STCRP (SociĂ©tĂ© des transports en commun de la rĂ©gion parisienne) dont elle devient la ligne no 58. Ce tramway sera finalement remplacĂ© par des autobus Ă partir du [72].
En 1896 une nouvelle ligne de tramway relie Saint-Germain Ă Poissy (5,7 km), ligne transfĂ©rĂ©e en 1911 Ă la Compagnie des chemins de fer de grande banlieue (CGB), puis affermĂ©e en 1927 Ă la SRCRP. CĂ©dĂ©e Ă la SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale des chemins de fer Ă©conomiques le , la ligne est finalement fermĂ©e Ă l'exploitation le de la mĂȘme annĂ©e.
XXe siĂšcle
En 1904 est fondé le Stade saint-germanois, club omnisports dont la section football sera à l'origine en 1970 du Paris Saint-Germain Football Club.
Le , est mise en service la ligne de la CGB entre Saint-Germain et Meulan. Cette ligne à écartement de 1,44 m a fonctionné jusqu'au .
Pendant la PremiÚre Guerre mondiale, Saint-Germain-en-Laye, bien qu'incluse dans le périmÚtre du camp retranché de Paris, n'est pas affectée directement par les combats. Le 21 mars 1915, quelques bombes, lancées par des Zeppelins, visant le viaduc de la ligne de Grande ceinture tombent sans provoquer de victimes.
DÚs 1914, des trains militaires venant directement du front sont reçus en gare de Saint-Germain-Grande-Ceinture. En 1917, la gare de triage d'AchÚres est agrandie pour recevoir les trains de permissionnaires ou de blessés[73].
La ville est trĂšs affectĂ©e par la guerre comme la plupart de communes françaises. Elle perd 720 soldats dont les noms sont inscrits sur le monument aux morts, soit 3,9 % de sa population de 1914[74]. Le monument aux morts, Ćuvre de l'architecte saint-germanois Jacques Carlu, est inaugurĂ© le . FinancĂ© grĂące Ă une souscription publique, il remplace un premier cĂ©notaphe Ă©rigĂ© en 1919.
Le , le Traité de Saint-Germain (pendant du traité de Versailles avec l'Allemagne) est signé dans une salle du chùteau. Ce traité établit la paix entre les alliés et l'Autriche et consacre l'effondrement de la monarchie austro-hongroise.
Dans l'Entre-deux-Guerres, de 1922 Ă 1936, Saint-Germain-en-Laye accueille les courses automobile et motocycliste du « Bol d'or auto » et du « Bol d'or » sur le circuit des Loges, en forĂȘt. En 1926, un accident provoque deux morts. L'annĂ©e suivante les Ă©preuves sont transfĂ©rĂ©es Ă Fontainebleau avant de revenir en 1928 sur le circuit dit "de la ville". Les deux courses reprennent aprĂšs-guerre Ă Saint-Germain en 1947, 1948 et 1951. Les autres Ă©ditions sont organisĂ©es -sur trois jours toujours - Ă l'autodrome de Linas-MontlhĂ©ry (jusqu'en 1955 pour les autos et 1960 pour les motos, avant reprise pour ces seules derniĂšres en 1969).
Dans les années 1930, la ville est frappée par la crise économique, le nombre de chÎmeurs s'accroßt sensiblement passant d'une centaine à cinq cents environ en 1932[75]. Cette crise se produit dans un contexte de crise démographique. Le solde naturel est négatif pendant la premiÚre moitié du XXe siÚcle et la population stagne, autour de 20 000 / 22 000 habitants de 1920 à 1940.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, la ville est Ă nouveau occupĂ©e par l'armĂ©e allemande, du au . Au dĂ©but du mois de , c'est l'exode qui vide littĂ©ralement la ville : le , il ne reste plus que 5 000 habitants[76]. Cependant la plupart des fuyards reviennent au cours de l'Ă©tĂ©. L'Ă©tat-major du grand quartier gĂ©nĂ©ral allemand pour la zone occupĂ©e s'installe au Pavillon Henri IV, tandis que de nombreux autres services de l'armĂ©e d'occupation s'installent en ville. L'emplacement est en effet idĂ©al : proche de Paris, en hauteur, agrĂ©able et disposant de nombreuses rĂ©sidences, dont le quart (500 maisons et immeubles, 276 logements chez des particuliers) seront rĂ©quisitionnĂ©es pour l'occasion (hĂŽtel Geoffre-de-Chabrignac, lycĂ©e de jeunes filles, Ă©cole Saint-Ărembert, Ă©cole normale de jeunes filles, hĂŽpital, chĂąteaux d'Hennemont et Saint-LĂ©ger). Le chĂąteau est cependant nĂ©gligĂ© car trop exposĂ©. Mission confiĂ©e Ă son Ă©tat-major par le colonel gĂ©nĂ©ral von Rundstedt : prĂ©parer l'opĂ©ration Seelöwe, c'est-Ă -dire le dĂ©barquement allemand en Grande-Bretagne. Saint-Germain-en-Laye devient ensuite le siĂšge de l'Ob West, commandement des forces allemandes de la NorvĂšge Ă Biarritz.
Les alliés ayant tenté de bombarder le Pavillon Henri IV le et détruit à cette occasion tout un quartier du Pecq, l'Occupant lance la construction d'une douzaine bunkers par des ouvriers réquisitionnés pour l'Organisation Todt, en particulier des bunkers enterrés destinés au commandement. C'est de là que le feld-maréchal Gerd von Rundstedt tente, le , de s'opposer au Débarquement.
Le plus visible, d'une surface de 135 m2 est celui situĂ© dans les jardins du chĂąteau. Le plus vaste, non visible, se trouve en retrait de la rue FĂ©licien-David : sous deux mĂštres de bĂ©ton, comptant 60 piĂšces sur 1 200 mĂštres carrĂ©s et trois Ă©tages, il Ă©tait le plus moderne et le mieux Ă©quipĂ© et ses alentours sĂ©curisĂ©s ; von Rundstedt y avait une chambre lambrisĂ©e. Les autres bunkers se trouvent au centre de la citĂ© MĂ©dicis, 4 et 12 rue FĂ©licien-David, rue Saint-Louis (quartier Gramont), dans le jardin du collĂšge Marcel-Roby (31 rue Alexandre-Dumas), villa David (25 bis rue Alexandre Dumas), au mur des Lion, en contrebas du pavillon Henri IV, au 13 rue des Monts-Grevets (une tourelle de tir) et aux 6 bis, 10 ter et 13 boulevard Victor-Hugo, Ă l'Ă©cole Saint-Ărembert et dans la forĂȘt. Seize des vingt-deux bunkers sont toujours debout, au milieu d'espaces verts, de bĂątiments publics de propriĂ©tĂ©s privĂ©es ; ils sont pour la plupart dĂ©labrĂ©s et fermĂ©s au public, bien que sur l'un d'eux une maison ait Ă©tĂ© construite[77].
En mai et , la commune subit de nombreux bombardements alliĂ©s. Sont particuliĂšrement visĂ©es les infrastructures de transport, le pont du Pecq, tout proche, le viaduc Saint-LĂ©ger sur la Grande Ceinture, la gare de Saint-Germain-Grande-Ceinture et surtout les installations du triage d'AchĂšres dans la forĂȘt. Les AlliĂ©s ne semblent pas avoir visĂ© le rĂ©seau de bunkers du commandement allemand. Les Allemands se replient sans utiliser les nombreuses fortifications qu'ils avaient construites pour se dĂ©fendre d'une Ă©ventuelle attaque et Saint-Germain-en-Laye est libĂ©rĂ©e le .
AprĂšs guerre, le , le Bol d'Or s'y court pour la premiĂšre fois depuis 1939. Durant 24 heures, voitures et motos tournent sur un circuit de 5 790 m.
En 1954, le Grand quartier général des forces américaines en Europe (United States European Command, USEUCOM) s'installe au Camp des Loges. à cette occasion, un ensemble de 261 logements, appelé « village SHAPE », est construit dans le domaine du chùteau d'Hennemont par l'architecte Jean Dubuisson[78]. Le Grand quartier général quitte Saint-Germain le lorsque le général de Gaulle décide de quitter le commandement intégré de l'OTAN[79].
Dans les années 1950, la route nationale 13 reliant Paris à la Normandie, qui traversait le centre-ville, est déviée par le sud dans le vallon du ru de Buzot. Cette déviation, qui soulÚve beaucoup de critiques car elle est accusée de séparer la ville en deux, est achevée en 1959.
Le est créé l'arrondissement de Saint-Germain-en-Laye[80] qui regroupe 45 communes pour 341 km2, soit environ 15 % de la superficie du département et 528 000 habitants (1999), soit 42 % de sa population.
Dans les années 1960, le musée des Antiquités nationales est totalement rénové à l'initiative d'André Malraux, ministre de la culture.
Le , Malraux fait visiter les nouvelles salles au général de Gaulle au cours d'une visite privée et la rénovation complÚte sera achevée en 1984[81].
Le , c'est la mise en service du RER qui relie directement Saint-Germain-en-Laye au centre de Paris et au-delĂ Ă la banlieue sud-est en court-circuitant la gare Saint-Lazare, et en mĂȘme temps donne un accĂšs direct et rapide, moins de vingt minutes, au pĂŽle d'emplois de La DĂ©fense. Ce nouveau service induit une forte augmentation du trafic au cours des annĂ©es suivantes ainsi que le dĂ©but d'une mutation dĂ©mographique de la ville, assortie d'une augmentation des prix de l'immobilier.
L'autoroute A14, inaugurĂ©e le , traverse la commune en souterrain grĂące Ă un tunnel long de 2 810 m (long de 1 855 m, le tunnel est complĂ©tĂ© par des tranchĂ©es couvertes de prĂšs d'un kilomĂštre)[82] passant sous la Terrasse et la forĂȘt. Ce tracĂ©, qui respecte l'environnement naturel et culturel, est le rĂ©sultat d'un long combat du maire, Michel PĂ©ricard, qui convainc le PrĂ©sident de la RĂ©publique, François Mitterrand. Celui-ci dĂ©cide Ă l'occasion d'un dĂ©placement sur les lieux le de supprimer l'Ă©changeur prĂ©vu initialement dans la forĂȘt, et en , le tracĂ© est abaissĂ© pour Ă©loigner de la Terrasse le dĂ©bouchĂ© du tunnel.
Le , une violente tempĂȘte "Lothar" balaye la France. Le parc du chĂąteau et la forĂȘt sont gravement touchĂ©s[61].
Le , un accident de manĂšge Ă la FĂȘte des Loges, faisant deux morts et deux blessĂ©s graves, endeuille la commune[83].
Fusion avec Fourqueux en 2019
La municipalitĂ© annonce fin 2017 le lancement d'une rĂ©flexion en vue d'une fusion de Saint-Germain-en-Laye, Fourqueux, Mareil-Marly et l'Ătang-la-Ville, qui prendrait la forme d'une commune nouvelle en [84] - [85]. Cela permettrait selon la municipalitĂ© de mieux influer et rĂ©pondre aux enjeux induits par la mĂ©tropole du Grand Paris tout en accentuant la reprĂ©sentativitĂ© des communes regroupĂ©es au sein de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Saint Germain Boucles de Seine[86].
Ce projet, lancĂ© par le maire de la commune de Saint-Germain en , suscite la mobilisation d'habitants et associations des autres communes, lesquels rĂ©clament l'organisation d'un rĂ©fĂ©rendum local[87]. Le , la commune de l'Etang-la-Ville dĂ©cide de se retirer du processus de fusion[88]. Il en est de mĂȘme Ă Mareil-Marly, oĂč, aprĂšs des Ă©lections municipales partielles organisĂ©es en Ă la suite de l'explosion de l'Ă©quipe municipale Ă©lue en 2014, la nouvelle Ă©quipe dĂ©cide de se retirer elle aussi de ce projet de fusion.
Fourqueux reste donc la seule commune envisageant ce projet de fusion.
La tenue simultanée dans les deux villes des conseils municipaux chargés de formaliser la demande de création d'une commune nouvelle qui conserverait la dénomination de Saint-Germain-en-Laye a lieu le . Le conseil municipal de Fourqueux se tient dans une ambiance houleuse[89] et la fusion est votée par 17 voix "Pour", 9 "Contre" et 1 abstention à Fourqueux et à l'unanimité moins trois voix à Saint-Germain-en-Laye[90].
C'est ainsi qu'est créée le une commune nouvelle absorbant Fourqueux sous le seul nom de Saint-Germain-en-Laye. Fourqueux devient "commune déléguée" [91].
L'arrĂȘtĂ© de fusion mentionne en annexe le projet de territoire, la charte des services publics et la charte de gouvernance de la commune nouvelle que se sont donnĂ©es les deux communes qui ont dĂ©cidĂ© de fonctionner sur ces bases.
Les grands événements politiques de Saint-Germain-en-Laye
- L'édit de tolérance de Saint-Germain du , concluant le colloque de Poissy, accorde aux protestants le droit de pratiquer leur culte dans certaines conditions ;
- la paix de Saint-Germain-en-Laye du met fin Ă la troisiĂšme guerre de religion ;
- le traitĂ© de Saint-Germain-en-Laye, signĂ© le , entre la France et l'Angleterreâ;
- le traitĂ© de Saint-Germain-en-Laye, signĂ© les et , entre la France et le duc de Saxe-Weimarâ;
- le traitĂ© de Saint-Germain-en-Laye, signĂ© le , entre la France et le prince-Ălecteur de Brandebourgâ;
- le traitĂ© de Saint-Germain-en-Laye, signĂ© le , entre la France et le prince-Ălecteur de Brandebourgâ;
- le traité de Saint-Germain-en-Laye, signé le , à l'issue de la PremiÚre Guerre mondiale, par les puissances alliées d'un cÎté, et la nouvelle République autrichienne de l'autre.
Les Loges et sa fĂȘte
Le nom vient de cabanes de bûcherons ou de charbonniers.
Il y a eu une ancienne chapelle dĂ©diĂ©e Ă Saint-Fiacre qui fut habitĂ© par un ermite en 1624. Louis XIII en fit don, en 1685, Ă des religieux de Saint Augustin qui y demeurĂšrent jusqu'Ă la RĂ©volution, avec le privilĂšge d'une foire annuelle qui s'est continuĂ©e jusqu'Ă nos jours dans la fĂȘte des Loges.
NapolĂ©on Ier y fonda une Maison d'Ă©ducation de la maison d'Ă©ducation de demoiselles, succursale d'Ăcouen. Louis XVIII, en 1825 la dĂ©crĂ©ta succursale de celle de Saint-Denis.
Politique et administration
La municipalitĂ© de Saint-Germain est de crĂ©ation trĂšs tardive. Jusqu'en 1758, les habitants Ă©taient administrĂ©s par un syndic qu'ils Ă©lisaient pour deux ans, comme dans un village de campagne. Ă la suite d'une contestation qui parvint jusqu'au Conseil du roi, une dĂ©cision prise en forme d'arrĂȘt de rĂšglement Ă©tablit un conseil de ville de vingt-cinq membres prĂ©sidĂ© par un prĂ©vĂŽt. L'Ădit de 1771 impose Ă Saint-Germain l'organisation uniforme d'un corps municipal composĂ© d'un maire, de quatre Ă©chevins, du procureur du roi, d'un secrĂ©taire greffier et d'un receveur. En 1789 nouvelle organisation, et en 1790 Saint-Germain devient une commune.
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
JusquâĂ la loi du [92], la commune faisait partie du dĂ©partement de Seine-et-Oise et de son arrondissement de Versailles, puis devient en 1962 chef-lieu de l'arrondissement de Saint-Germain-en-Laye[66]. Le redĂ©coupage des anciens dĂ©partements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient dĂ©sormais au dĂ©partement des Yvelines aprĂšs un transfert administratif effectif le . La ville demeure le chef-lieu de l'arrondissement. Pour l'Ă©lection des dĂ©putĂ©s, la ville fait partie depuis 1988 de la sixiĂšme circonscription des Yvelines.
La commune était historiquement le chef-lieu de 1793 à 1967 du canton de Saint-Germain-en-Laye de la Seine-et-Oise. Lors de la mise en place des Yvelines, elle devient chef-lieu des cantons de Saint-Germain-en-Laye-Nord et Sud jusqu'en 2014[66]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais le bureau centralisateur d'un nouveau canton de Saint-Germain-en-Laye.
Saint-Germain-en-Laye appartient Ă l'aire urbaine de Paris.
Intercommunalité
La commune Ă©tait le siĂšge de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Saint-Germain Seine et ForĂȘts crĂ©Ă©e en 2014 sous le statut de communautĂ© de communes avant de se transformer, l'annĂ©e suivante, en communautĂ© d'agglomĂ©ration.
Conformément à la volonté gouvernementale de voir créer des intercommunalités importantes en grande banlieue afin de pouvoir dialoguer avec la métropole du Grand Paris, cette intercommunalité fusionne avec d'autres pour former, le , la communauté d'agglomération Saint Germain Boucles de Seine, dont la ville est désormais membre.
Celle-ci participe également à différents syndicats de communes, tels le SIVOM (syndicat intercommunal à vocation multiple), créé en 1964 et qui, en 2017, regroupe 35 communes[93] ou deux syndicats d'assainissement.
Tendances politiques et résultats
Saint-Germain-en-Laye est une ville qui a une longue tradition politique bien ancrĂ©e Ă droite. Le maire Emmanuel Lamy (UMP) a succĂ©dĂ© Ă Michel PĂ©ricard (RPR) en 1999, au dĂ©cĂšs de ce dernier, puis il a Ă©tĂ© Ă©lu pour la premiĂšre fois comme tĂȘte de liste en 2001[94]. Il est rĂ©Ă©lu au premier tour en 2008 avec 52,34 % des voix contre 27,66 % pour la liste d'Arnaud PĂ©ricard (UMP dissident) et 20 % pour la liste de Pascal LĂ©vĂȘque (PS)[95].
Ă lâĂ©lection prĂ©sidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en tĂȘte Jacques Chirac avec 27,7 %, suivi de Lionel Jospin avec 13,3 %, Jean-Marie Le Pen avec 11,6 %, puis François Bayrou avec 11,5 %, Jean-Pierre ChevĂšnement avec 6,8 %, Alain Madelin avec 6,7 %, NoĂ«l MamĂšre avec 4,8 %, aucun autre candidat ne dĂ©passant le seuil des 4 %. Au second tour, les Ă©lecteurs ont votĂ© Ă 87,9 % pour Jacques Chirac contre 12,1 % pour Jean-Marie Le Pen avec un taux dâabstention de 18,6 %, rĂ©sultat plus contrastĂ© qu'au niveau national (respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %)[96].
Au rĂ©fĂ©rendum sur le traitĂ© constitutionnel pour lâEurope du , les Saint-Germanois ont trĂšs nettement approuvĂ© la Constitution europĂ©enne, avec une majoritĂ© de 71,32 % de oui contre 28,68 % de non et un taux dâabstention de 27,57 % (France entiĂšre : non Ă 54,67 % ; oui Ă 45,33 %). Ces chiffres amplifient la tendance dĂ©partementale des Yvelines (oui Ă 59,53 % ; non Ă 40,47 %) et celle de la rĂ©gion Ăle-de-France (oui 53,99 % ; non 46,01 %)[97].
Ă lâĂ©lection prĂ©sidentielle de 2007, le premier tour a vu Nicolas Sarkozy arriver en tĂȘte avec 45,93 %, suivi par François Bayrou avec 22,80 %, SĂ©golĂšne Royal avec 18,29 % et Jean-Marie Le Pen avec 6,00 %, aucun autre candidat ne dĂ©passant le seuil des 2 %. Le second tour a vu Nicolas Sarkozy arriver en tĂȘte Ă une trĂšs large majoritĂ© de 66,95 % contre 33,05 % pour SĂ©golĂšne Royal (rĂ©sultat national : respectivement 53,06 et 46,94 %)[98].
Lors de l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2012, le premier tour voit Nicolas Sarkozy arriver nettement en tĂȘte avec 44,78 %, suivi par François Hollande avec 22,52 %, François Bayrou avec 12,12 %, Marine Le Pen avec 9 % et Jean-Luc MĂ©lenchon avec 6,53 %. Les autres candidats ne dĂ©passent pas le seuil des 3 %. Au second tour, Nicolas Sarkozy obtient 62,96 % des voix contre 37,04 % Ă François Hollande[99].
Ă l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2017, François Fillon arrive en tĂȘte au premier tour avec 36,87 % des voix, suivi par Emmanuel Macron avec 32,05 %, Jean-Luc MĂ©lenchon avec 11,49 %, Marine Le Pen avec 8,31 % et BenoĂźt Hamon avec 5,65 % des voix. Les autres candidats ne dĂ©passent pas les 4 % des voix. Au second tour, Emmanuel Macron obtient 82,93 % des voix contre 17,07 % pour Marine Le Pen[100].
Liste des maires
Outils de démocratie participative
Sept conseils de quartier sont constituĂ©s par la municipalitĂ©[115] : CĆur de ville et quartiers forestiers, Alsace/PĂ©reire, LycĂ©e international, Rotondes-Saint LĂ©ger, Sous-prĂ©fecture/Pontel, HĂŽpital, Debussy/Schnapper.
La commune s'est également dotée d'un conseil municipal junior (CMJ) composé de vingt-quatre élÚves de CM1 issus des écoles publiques et privées de la ville[116].
Labellisations
En 2012, la commune a reçu le label « Ville Internet @@@@@ », renouvelé en 2013[117].
Jumelages
Ville | Pays | PĂ©riode | ||
---|---|---|---|---|
Aschaffenbourg[118] | Allemagne | depuis le | ||
Ayr[118] | Royaume-Uni | depuis le | ||
Konstancin-Jeziorna[118] | Pologne | depuis le | ||
Schwelm[118] | Allemagne | depuis | ||
TĂ©mara[119] - [120] | Maroc | depuis le | ||
Winchester[118] | Ătats-Unis | depuis le |
Saint-Germain-en-Laye poursuit une politique de jumelage[121] active, engagée dÚs 1975 avec une ville de Franconie, Aschaffenbourg. Une association de soutien a été créée à l'occasion de chaque jumelage.
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1790. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[122] - [Note 3].
En 2020, la commune comptait 44 410 habitants[Note 4], en augmentation de 12,32 % par rapport Ă 2014 (Yvelines : +1,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 37,1 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (38 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 22,7 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 21,7 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 21 291 hommes pour 23 459 femmes, soit un taux de 52,42 % de femmes, légÚrement supérieur au taux départemental (51,32 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Niveau d'Ă©tudes en 2009
Le niveau d'éducation à Saint-Germain-en-Laye[126] est élevé, nettement plus que dans le reste du département des Yvelines[127]. En effet, la part dans la population totale des titulaires de diplÎmes de niveau Bac+2 ou supérieur est, dans la commune, de 43,2 %, contre 29,7 % en moyenne yvelinoise, tandis que seulement 10 % de la population n'est titulaire d'aucun diplÎme (contre 13,6 % au niveau départemental). Entre 1990 et 1999, l'évolution a été trÚs marquée avec une croissance de 20,7 % des titulaires de diplÎmes de niveau Bac+2 et de 38,1 % pour les titulaires de diplÎmes supérieurs. En 1999, la ville comptait 6240 personnes relevant de la catégorie « cadres et professions intellectuelles supérieures », soit 20 % de la population totale et plus de 37 % de la population active.
Nationalités en 1999
La population saint-germanoise compte 4,4 % de Français par acquisition et 8,2 % de personnes de nationalités étrangÚres (recensement 1999[128], proportions légÚrement inférieures à la moyenne yvelinoise (respectivement 4,9 % et 8,9 %)[129].
Parmi les étrangers on note, par rapport à la moyenne du département, une plus forte proportion de ressortissants de l'Union européenne, soit 4,6 % contre 4,0 % ainsi que des nationalités « autres » (hors Union européenne, hors Maghreb et Turquie), soit 2,2 % contre 1,8 %). Cela reflÚte la présence dans la commune de cadres internationaux dont les enfants fréquentent le lycée international de Saint-Germain-en-Laye.
Enseignement
Saint-Germain est une ville scolaire avec au moins quarante Ă©tablissements d'enseignement primaires et secondaire.
Ils relĂšvent de l'acadĂ©mie de Versailles. La circonscription fait partie du bassin d'Ă©ducation et de formation de Saint-Germain-en-Laye[130]. Les enseignants sont surveillĂ©s par lâinspection acadĂ©mique des Yvelines.
Enseignement primaire
L'enseignement primaire est dispensé dans vingt-et-une écoles primaires[131] (neuf écoles maternelles publiques, trois écoles primaires privées, six écoles élémentaires publiques, une école primaire publique, une école maternelle d'application et quatre écoles élémentaires d'application).
Enseignement secondaire
La ville possÚde dix-neuf établissements secondaires, dont huit publics : trois collÚges, Les Hauts-Grillets, Marcel-Roby et Claude-Debussy, un collÚge international, et cinq lycées : un lycée général et technique (lycée Jeanne-d'Albret, incluant des classes préparatoires littéraires, scientifiques et commerciales), deux lycées technologiques (Léonard-de-Vinci[132] et Jean-Baptiste-Poquelin).
Le lycée international de Saint-Germain-en-Laye, est situé sur la colline d'Hennemont à l'extrémité ouest de la ville, dans un campus comprenant le chùteau d'Hennemont.
Le collĂšge de la Maison d'Ă©ducation de la LĂ©gion d'honneur[133] est situĂ©e aux Loges, en plein cĆur de la forĂȘt.
Le lycée agricole et horticole de Saint-Germain-Chambourcy est dans la Plaine de la Jonction.
La ville possĂšde neuf Ă©tablissements secondaires privĂ©s. Le plus ancien lycĂ©e est l'Ă©tablissement catholique Saint-Thomas-de Villeneuve, crĂ©Ă© en 1700 par Louis XIV pour l'instruction des jeunes filles de la cour de Jacques Stuart (1633-1701), rĂ©fugiĂ© Ă Saint-Germain ; gĂ©rĂ© par la CongrĂ©gation des SĆurs de Saint-Thomas de Villeneuve, il est situĂ© Ă l'hĂŽtel de Soissons, 15 rue des Louviers. Il porte alors le nom de « Pensionnat de la reine ». La chapelle ajoutĂ©e en 1786 est due Ă Antoine-François Peyre. SupprimĂ© Ă la RĂ©volution, rĂ©tabli sous l'Empire, exilĂ© en Angleterre aprĂšs la suppression des congrĂ©gations en 1904, transformĂ© en hĂŽpital militaire pendant la Grande Guerre, l'Ă©tablissement rouvre en 1941 et devient aprĂšs la LibĂ©ration un collĂšge puis un lycĂ©e. Il reste un Ă©tablissement de la CongrĂ©gation des SĆurs[134] - [135]. Les autres plus importantes Ă©coles privĂ©es sont l'Institut Notre-Dame, fondĂ©e par Madame Campan, et lâĂ©cole Saint-Ărembert ; ils sont Ă la fois Ă©cole primaire, collĂšge et lycĂ©e.
Enseignement supérieur
Elle accueille quelques Ă©tablissements publics d'enseignement supĂ©rieur, tels que l'Ăcole supĂ©rieure du professorat et de l'Ă©ducation (ESPE) de l'acadĂ©mie de Versailles (ancienne Ă©cole normale d'institutrices, crĂ©Ă©e en 1913)[136] et les formations mĂ©dicales au sein du centre hospitalier intercommunal (Ă©coles d'infirmiers, d'aides-soignants, de sages-femmesâŠ). Depuis , a ouvert Sciences Po Saint-Germain-en-Laye, Institut d'Ă©tudes politiques (IEP) interne aux universitĂ©s de Cergy-Pontoise et Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines[137]. L'IEP de Saint-Germain-en-Laye est installĂ© sur le site universitaire de la rue Pasteur, et partage les locaux avec l'ESPE de l'acadĂ©mie de Versailles[138].
La ville accueille Ă©galement Sup de Vente, Ă©cole consulaire de commerce de la CCI Paris Ăle-de-France, depuis sa crĂ©ation en 1991.
Manifestations culturelles et festivités
La fĂȘte des Loges est une fĂȘte foraine importante, issue d'une tradition trĂšs ancienne, qui se dĂ©roule chaque Ă©tĂ© dans la forĂȘt prĂšs de la maison d'Ă©ducation des Loges et attire un public important.
Chaque année depuis 1987 un festival de musique, « l'Estival », est organisé en septembre.
La « Maison des associations saint-germanoises », fondĂ©e en 1979 sous le rĂ©gime de la loi du , regroupe non moins de 260 associations locales Ćuvrant dans des domaines trĂšs divers[139]. Elle organise chaque annĂ©e une « Expo-Associations » sur la place du MarchĂ©-Neuf. Dans le domaine de l'histoire, l'association Les Amis du Vieux Saint-Germain, fondĂ©e en 1923 organise diverses activitĂ©s consacrĂ©es Ă l'histoire locale, confĂ©rences, colloques⊠et publie un « bulletin des Amis du Vieux Saint-Germain »[140].
Santé
L'hĂŽpital de Saint-Germain-en-Laye est rĂ©uni depuis le avec celui de Poissy pour former le centre hospitalier intercommunal de Poissy-Saint Germain. Cet ensemble fonctionne sur les deux sites avec 1200 lits et 3000 soignants. La restructuration de l'ensemble est prĂ©vue avec la construction d'un nouveau bĂątiment Ă Poissy d'ici Ă 2019 ; le site de Poissy serait tournĂ© vers les urgences, la chirurgie lourde, l'hospitalisation longue et accueillerait la maternitĂ©, tandis que celui de Saint-Germain serait destinĂ© aux hospitalisations de moins d'une journĂ©e, aux consultations, Ă l'hĂŽpital de jour, Ă la chirurgie ambulatoire et au pĂŽle cancĂ©rologie[141]. Une partie du site de Saint-Germain-en-Laye doit lors de cette restructuration ĂȘtre abandonnĂ© par les activitĂ©s hospitaliĂšres et servir Ă un grand projet urbain menĂ© par la municipalitĂ©[142].
La ville possÚde également une clinique privée La clinique Saint-Germain. Ce centre médico-chirurgical, également maternité, est issu du regroupement des cliniques Marie-ThérÚse et Louis XIV ; il a été construit en plein centre-ville de Saint-Germain-en-Laye, à cÎté de l'hÎpital. La clinique Saint-Germain est un établissement de santé pluridisciplinaire, un centre de cancérologie, une maternité et un laboratoire d'analyse médicale. L'établissement est accrédité par la Haute Autorité de santé et accueille l'unique maternité de la ville.
Cultes
La commune de Saint-Germain-en-Laye, dans le diocĂšse de Versailles, est desservie par deux paroisses catholiques et de nombreuses chapelles : la paroisse Saint-Germain, dont le siĂšge est l'Ă©glise Saint-Germain, prĂšs du chĂąteau ; et la paroisse Saint-LĂ©ger, dont le siĂšge est l'Ă©glise Saint-LĂ©ger, de loin la paroisse la plus ancienne, et qui dispose d'une Ă©glise rĂ©cente construite en 1961 dans la vallĂ©e du ru de Buzot ou val Saint-LĂ©ger. Ces paroisses sont rattachĂ©es au doyennĂ© de Saint-Germain-en-Laye dont dĂ©pend l'Ă©glise Saint-Wandrille-du-Pecq. Les chapelles qui sont desservies sont celle des Franciscaines, la chapelle Sainte-Anne, la chapelle du Carmel, la chapelle des Augustines, la chapelle Saint-Louis de l'HĂŽpital[143], les chapelles des instituts (lycĂ©es) Saint-Thomas de Villeneuve et Notre-Dame, de l'Ă©cole Saint-Ărembert, de la Maison d'Ă©ducation de la lĂ©gion d'honneur, etc. Dans la forĂȘt il y a plusieurs lieux consacrĂ©s Ă la priĂšre.
Le temple protestant de Saint-Germain-en-Laye est installĂ© au dĂ©but de l'avenue des Loges, en face de la sortie du Nord du Parc du chĂąteau. D'abord desservie par le pasteur de Versailles, la communautĂ© rĂ©formĂ©e de Saint-Germain construisit son temple en 1862, puis essaime des communautĂ©s dans les villes voisines. Les Ăglises rĂ©formĂ©es du VĂ©sinet, Poissy, Marly-le-Roi, Houilles, Rueil-Malmaison et Mantes-la-Jolie sont ainsi le fruit de l'Ă©vangĂ©lisation protestante effectuĂ©e Ă partir de Saint-Germain-en-Laye. La paroisse est membre de l'Ăglise protestante unie de France.
Une église évangélique du mouvement des Assemblées de Dieu est présente depuis les années 1960 sur la commune de Saint-Germain-en-Laye. Elle est actuellement installée rue Bonnemain[144].
La communauté israélite ou juive dispose d'une synagogue qui a été construite impasse Saint-Léger et inaugurée en 1995[145].
MĂ©dias
Le quotidien Le Parisien consacre, dans ses pages Yvelines, des informations sur la commune. L'hebdomadaire Le Courrier des Yvelines (Publihebdos groupe SIPA-Ouest-France), qui couvre Saint-Germain-en-Laye et tout le nord-est du dĂ©partement autour de la Seine, a son siĂšge Ă Versailles (avenue de Sceaux). Il propose une Ă©dition chaque semaine pour l'arrondissement de Saint-Germain-en-Laye. Du cĂŽtĂ© des journaux gratuits, Ă noter l'hebdomadaire CĂŽtĂ© Yvelines (Publihebdos groupe SIPA-Ouest-France!. La mairie Ă©dite Ă©galement un bimensuel, Le Journal de Saint-Germain, lancĂ© par Michel PĂ©ricard qui fut autrefois Ă©galement hebdomadaire. Il est distribuĂ© dans toutes les boĂźtes aux lettres de la commune, de mĂȘme que le mensuel Saint-Germain Magazine, qui est diffusĂ© chaque mois Ă 35 000 exemplaires Ă Saint-Germain-en-Laye mais Ă©galement dans les villes environnantes.
Le Paris-Saint-Germain
Saint-Germain-en-Laye est connue pour avoir donné son nom au club de football professionnel du Paris Saint-Germain (PSG). Ce club a été créé en 1970 sur la base d'un club amateur saintgermanois plus ancien, qui avait obtenu à l'époque la montée en 2e Division.
Devenu un club professionnel, le PSG a obtenu depuis plusieurs championnats et coupes de France. Il s'entraĂźne au Camp des Loges.
Le hockey sur gazon
Le sport qui est vraiment typique de la ville est le hockey sur gazon, le SGHC a été fondé en 1927, et il a réalisé en 2006 le premier doublé championnat de France masculin - championnat de France féminin depuis plus de 70 ans. En 2007, l'équipe premiÚre est à nouveau championne de France, l'équipe féminine vice-championne de France, et les Cadets sont aussi champions de France. à noter que durant la saison 2006, l'équipe masculine a également remporté la Coupe de France. Sa réussite sportive s'étend aussi aux divisions inférieures, qui ont remporté plusieurs championnats de France Cadets et Minimes. Quelques-uns de ces enfants, devenus adultes, sont devenus membres de l'équipe de 1re Division et des équipes de France.
L'Ă©quitation
Avec la succursale de l'Ăcole militaire et l'annexe de la Garde rĂ©publicaine qui sont Ă©tablis au Quartier Goupil, la forĂȘt domaniale et la proximitĂ© de Maisons-Laffitte, Saint-Germain est une ville de chevaux avec plusieurs clubs hippiques privĂ©s.
L'escrime
Saint-Germain-en-Laye est la ville du coup de Jarnac, son Cercle d'escrime a formé plusieurs champions de France.
Le collÚge Marcel-Roby et le lycée Jeanne-d'Albret ont des sections sportives dans des disciplines olympiques, ce qui permet aux futurs sportifs de haut niveau de suivre une scolarité tout en leur permettant de s'entraßner dans leurs équipes de France respectives.
Le golf
Saint-Germain-en-laye dispose d'un terrain de golf offrant deux parcours de 18 et 9 trous respectivement, implantĂ© dans un terrain de 70 hectares dans la partie sud-ouest de la forĂȘt[146].
Le tennis
Saint-Germain a eu pendant plusieurs siĂšcles un jeu de paume qui est l'ancĂȘtre du tennis. Il a Ă©tĂ© reconverti en thĂ©Ăątre dont s'est occupĂ© Alexande Dumas.
La piscine et la natation
La ville dispose Ă©galement d'une piscine couverte, avec un bassin olympique de 50 Ă 20 mĂštres, construite en lisiĂšre de forĂȘt en 1970. Cet Ă©quipement intercommunal, qui profite Ă©galement Ă six communes voisines (Aigremont, Chambourcy, Mareil-Marly, Marly-le-Roi, Le Pecq, Le VĂ©sinet) rĂ©alise 450 000 entrĂ©es par an[147]. Cette piscine accueille des compĂ©titions importantes telles la Coupe de France de natation.
La boxe française et les autres sports de combat
Le Stade Saint-Germanois Judo Club est le premier club de judo de Saint-Germain-en-Laye. Il forme sous la direction de la famille Villemagne, des sportifs qui chaque année sont sur les podiums des compétitions départementales, nationales et internationales.
Le club « Arts martiaux Saint-Germain » regroupe au sein du Ken Shin KaĂŻ divers sports : le kendĆ et l'iaĂŻdo, et a emmenĂ© certains pratiquants en championnats de France et d'Europe. Les autres disciplines du club sont : le kung-fu, le judo, le baby-judo, le karatĂ©-jutsu (enfants), le nihon-tai-jitsu, le SARC (sorte de krav-Maga), l'aĂŻkido et la self-dĂ©fense.
Ăconomie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 42 021 âŹ, ce qui plaçait Saint-Germain-en-Laye au 1 657e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 mĂ©nages en mĂ©tropole[148].
Activités et emploi
Saint-Germain-en-Laye est un pÎle d'emploi important avec prÚs de 19 000 emplois en 1999 pour une population de 38 000 habitants, soit un emploi pour deux habitants. C'est un pÎle tertiaire consacré au commerce, à l'éducation et à l'administration. Le secteur tertiaire représente prÚs de 94 % des emplois, soit 17 890 sur 18 885 (chiffre 1999). Les principales activités pourvoyeuses d'emplois sont les services aux entreprises et aux particuliers (20,7 %), l'administration (17,4 %), la santé (17,2 %), l'éducation (16 %) et le commerce (12,9 %)[149].
Le taux de chÎmage en 2013 était de 9,3 %[150], un chiffre légÚrement inférieur à la moyenne des Yvelines (9,9 %)[151], et encore plus à la moyenne nationale (10,2 %)[152].
Commerce
Saint-Germain-en-Laye est considĂ©rĂ© comme le « plus grand centre commercial Ă ciel ouvert de lâouest parisien » deux marchĂ©s, plus de 800 commerces implantĂ©s surtout en centre-ville[153]. Il n'existe pas dans la commune de grand centre commercial, ni d'hypermarchĂ©. L'ancien maire, Michel PĂ©ricard, avait tenu Ă maintenir dans le centre ville dense deux supĂ©rettes, un Monoprix et un SupermarchĂ© Auchan, et Ă construire en 1987 une galerie commerçante couverte, les Galeries Saint-Germain.
C'est François Ier qui a créé en un marché deux jours par semaine (le lundi et le jeudi), et une foire quatre jours par an (le pour la Saint-Germain, le devenu , le 25 devenu 1er dimanche de septembre pour la saint Fiacre, et le 1er décembre). Il a fait construire en 1543 une halle qui donnait place du Vieux-Marché, qui a été reconstruite en 1776 et qui a été démolie pour construire la Poste. La population du bourg s'élÚve en 1560 à 2 550 habitants habitants et à 3 540 habitants en 1600.
Situé actuellement au centre d'un bassin de population de 300 000 personnes à pouvoir d'achat élevé, et possédant une trentaine d'écoles et de lycées qui attirent chaque jour des milliers de mÚres de famille, Saint-Germain concentre un grand nombre de professions libérales (médecins, dentiste, avocats,..), de services et de commerces spécialisés.
Ces commerces subissent la concurrence des centres commerciaux extérieurs, notamment la zone commerciale d'Orgeval le long de la route nationale 13. Le projet d'un important centre commercial dénommé Les Terrasses de Poncy[154] qui serait implanté dans la commune de Poissy, au carrefour des autoroutes A13, A14, et de la future A104, soulÚve quelques inquiétudes et l'opposition du conseil municipal de Saint-Germain-en-Laye[155].
Principales entreprises
Saint-Germain-en-Laye abrite, entre autres, le siÚge de Ford France, ceux de la filiale française du groupe Bose, de Pall France et de Cargill France. La société Ford-France s'est installée en juillet 2002 dans le chùteau Saint-Léger (transformé en 1991 par l'architecte Dominique Perrault), ancien siÚge de l'Irsid, rue de la Croix-de-Fer, avant de fusionner avec Volvo-France et Land-Rover-France au sein de FMC Automobiles SAS[156].
La ville accueille également des services de la documentation nationale du cadastre. Ce service, qui emploie plus de deux cents salariés, assure la mise à jour des plans cadastraux, leur impression et leur numérisation[157].
L'usine Seine-Aval, exploitĂ©e par le Syndicat interdĂ©partemental pour lâassainissement de lâagglomĂ©ration parisienne (SIAAP), occupe 350 hectares dans le nord de la boucle de Saint-Germain-en-Laye, en majoritĂ© dans le territoire de la commune. Mise en service en 1940 agrandie et modernisĂ©e rĂ©guliĂšrement, c'est la plus grande station d'Ă©puration d'Europe (environ 2 100 000 mĂštres cubes par jour). Une importante unitĂ© de dĂ©nitrification a Ă©tĂ© mise en service en 2007[158]. Un dĂ©bat public a Ă©tĂ© ouvert au cours du dernier trimestre de 2007 dans le cadre d'un projet de refonte globale de la station destinĂ© Ă la mettre en conformitĂ© avec la Directive europĂ©enne cadre sur lâeau[159].
Associations
La ville est animée par un riche tissu associatif : 260 associations sont membres de la Maison des Associations Saint-Germanoises. Tous les types d'associations sont représentés : sportives comme le Cercle des Nageurs de l'Ouest, sociales comme Dons Solidaires, loisirs comme le Club de Bridge ou agissant contre les violences faites aux femmes comme Women Safe[160].
Saint-Germain-en-Laye, ville de garnison
Historiquement, Saint-Germain-en-Laye a Ă©tĂ© une importante ville de garnison et elle compte actuellement plus de 600 militaires. Au Camp des Loges, elle hĂ©berge notamment lâĂ©tat-major du commandement militaire de la RĂ©gion Terre Ăle-de-France[161], la direction rĂ©gionale du gĂ©nie[162]. Le 526e bataillon du train y tenait garnison jusqu'Ă sa dissolution, au .
S'y trouve aussi depuis 1966 au quartier Goupil, le centre d'instruction du régiment de cavalerie de la Garde républicaine[163].
Il est prĂ©vu, dans le cadre du plan de modernisation de la DĂ©fense, de transfĂ©rer au Camp des Loges, le Commissariat de lâarmĂ©e de terre de Paris en 2009, et la direction rĂ©gionale du service dâinfrastructure de dĂ©fense Ăle-de-France (SGA) en 2014[164].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Saint-Germain-en-Laye possÚde un grand nombre de monuments historiques classés ou inscrits[165] - [166]. Un secteur sauvegardé de 65 hectares a été défini en 1978 dans le centre historique de la ville[167], il a été un des deux premiers de France avec Sarlat.
Le chĂąteau, son parc et la terrasse
Le chùteau de Saint-Germain-en-Laye fut l'une des principales résidences des rois de France à partir de Louis VI le Gros, jusqu'à Louis XIV. L'édifice actuel, de style Renaissance, fut reconstruit sous François Ier et restauré sous Napoléon III. Il conserve une trÚs belle Sainte-Chapelle (XIIIe siÚcle) de style gothique et un donjon du XIVe siÚcle. Il abrite aujourd'hui le musée d'Archéologie nationale.
La terrasse du chùteau construite par Le NÎtre de 1669 à 1674, s'étend en ligne droite sur 2 400 mÚtres de long sur 30 de large[168]. Elle relie le centre de Saint-Germain au chùteau du Val. Dominant la vallée de la Seine en direction du Pecq, elle offre une vue dégagée sur les tours de La Défense et Paris.
Du Chùteau-Neuf d'Henri II et Henri IV, détruit à la fin du XVIIIe siÚcle, le seul vestige notable est l'ancien oratoire du roi, dans lequel serait né selon la tradition le roi Louis XIV, qui se trouve inclus aujourd'hui dans le Pavillon Henri IV.
Ă l'autre extrĂ©mitĂ© de la Terrasse, dans la forĂȘt, le chĂąteau du Val, Ćuvre de Jules Hardouin-Mansart, construit pour le roi Louis XIV au XVIIe siĂšcle, abrite une rĂ©sidence de famille de la sociĂ©tĂ© d'entraide des membres de la LĂ©gion d'honneur[169].
- La Terrasse, vue en venant chĂąteau.
- La Terrasse, vue vers la vallée de la Seine.
- La Terrasse, vue depuis le bout (demi-lune).
Dans la ville
- Ădifices religieux
L'église paroissiale Saint-Germain, qui fait face au chùteau, a été démolie et reconstruite en 1824 par l'architecte Potain, dans un style inspiré des basiliques paléochrétiennes, et fut restaurée par Joseph Nicolle de 1848 à 1854. Sa façade présente un fronton triangulaire supporté par six colonnes toscanes, dont quatre alignées en façade et deux en retour. Dans cette église se trouve le mausolée du roi de Grande-Bretagne, Jacques II Stuart, détrÎné et exilé lors de la Glorieuse Révolution, qui résida jusqu'à sa mort au chùteau de Saint-Germain.
L'hÎpital Saint-Louis, de fondation royale, a été reconstruit en 1883 à l'initiative de la ville par l'architecte Alfred-Nicolas Normand (1822-1909), sa chapelle de style néo-byzantin, a été inscrite en 1997[170]. La chapelle du couvent des Dames de Saint-Thomas, fin XVIIIe siÚcle, due à l'architecte Antoine-François Peyre.
Datant de 1893, la chapelle des Franciscaines, situĂ©e avenue Foch, perdit ses affectataires Ă©ponymes en 1994. BĂ©nĂ©ficiant d'une restauration en 2015, elle accueillit Ă nouveau le culte en 2016, d'abord grĂące Ă la prĂ©sence de l'Institut du Christ-Roi Souverain PrĂȘtre puis grĂące Ă l'installation de la communautĂ© catholique ukrainienne en 2019. Un office de chants s'y tint lors du matin du noĂ«l 2021 qui fut retransmis dans le cadre de l'Ă©mission ChrĂ©tiens Orientaux (de la sĂ©rie Les Chemins de la foi)[171].
- Ăglise Saint-Germain.
- Chapelle Saint Louis de l'hĂŽpital avec ses tribunes pour les invalides.
- Ădifices militaires
Les anciennes casernes, en particulier le Pavillon de Gramont, ont été transformées en logements sociaux pour les familles de militaires affectés au Camp des Loges. L'ancien ManÚge Royal, reconstruit sous Louis-Philippe, a été restauré par la commune qui l'utilise comme salle d'expositions.
- Le ManĂšge royal.
- Ădifices civils
Saint-Germain-en-Laye conserve son ancien baillage avec sa geÎle et sa salle d'audience (devenu la Maison des Associations), son ancien hÎpital général construit à la fin du XVIIe siÚcle par Madame de Montespan (devenu le Musée du Prieuré), quelques hÎtels particuliers construits par des familles de la cour aux XVIIe et XVIIIe siÚcles, et l'essentiel des rues et des maisons du centre ville.
Les anciens bùtiments des tanneries royales, situés au bord du Rû de Buzot, ont été restaurés et transformés en locaux de bureaux.
Une ancienne dépendance de la Maison Verte, chùteau détruit, est devenue le tribunal d'instance de Saint-Germain-en-Laye.
- hÎtel d'Aligre, rue de Pologne, traversé par la rue Jadot (plan gravé par Harmanus Van Loon de 1705)
- hĂŽtel d'Auvergne, 7 rue des Ăcuyers (plan de 1705) crĂšche municipale
- hĂŽtel d'Avaray, 1 rue des Ăcuyers, coin rue des Louviers (plan de 1705)
- hĂŽtel de Barbezieux, 42 rue des Ursulines (plan de 1705)
- hĂŽtel de Bontemps, 9 rue de la Surintendance (plaque)
- hÎtel de Bouillon, rue de la République, coin rue des Bûcherons (plan Nicolas de Fer de 1702)
- hĂŽtel de la Chancellerie (1547), reconstruit en 1777, 5 rue de Pontoise (plan de 1705), hĂŽtel de ville de 1791 Ă 1844
- hĂŽtel de Chaulne, 18 rue de la Salle (plan de 1705)
- hĂŽtel de Coislin, 3 rue de Pontoise (plan de 1705)
- hÎtel de Condé, 24 rue de la Salle (plan de 1705)
- hÎtel de Conti, rue de Paris, coin rue Alexandre Dumas (plan de 1705) démoli en partie en 1767 pour élargir la rue de Paris
- hĂŽtel de Conti, 14 place du ChĂąteau (plaque)
- hÎtel de Créquy, rue de Pontoise (plan de 1705)
- hÎtel de Créquy, 12 rue de Paris (plaque)
- hĂŽtel de Duras, 11-13 rue des Ăcuyers (plaque), coin rue de la RĂ©publique (plan de 1705)
- hĂŽtel d'Effiat, 4 place de la Paroisse (plan de 1705) disparu
- hĂŽtel des Fermes du roi, 1 rue de Lorraine (plan de 1705)
- hĂŽtel de la Feuillade, 10 rue du Vieil-Abrevoir (plan de 1705)
- hĂŽtel de Fieubert, 2 rue des Ursulines (plaque)
- hĂŽtel de Furstemberg, 12 rue de la RĂ©publique (plan de 1705)
- hĂŽtel du Chevalier de Folard, 19 rue Saint-Pierre (plaque)
- hĂŽtel de Gordes, 24 rue de Lorraine, rue de Noailles (plan de 1705)
- hĂŽtel de Guesvres, 9-11 rue des Bucherons, coin rue de Pontoise (plan de 1705)
- hĂŽtel de Guise, 30 rue de la Salle, 15 rue des Coches,
- hĂŽtel d'Harcourt, rue des Ursulines (plaque)
- hĂŽtel de la Cour de Hollande, rue de Paris (plaque)
- hĂŽtel de Lauzun, 17-19 rue du Vieil-Abrevoir (plan de 1705)
- hĂŽtel Legrand
- hĂŽtel de Longueville, 8-10 rue de la RĂ©publique et Lorraine (plan de 1705)
- hĂŽtel de Lorges, 25 rue de Lorraine (plan de 1705)
- hĂŽtel de Lorraine, 24 rue de Pontoise (plan de 1705)
- hĂŽtel de Louvois, 44 rue ds Ursulines (plan Nicolas de Fer de 1702 et 1705)
- hĂŽtel des Louviers, 3 rue des Louviers
- hĂŽtel du Luxembourg, rue Saint-Louis (plan de 1705)
- hĂŽtel dit de Madame de Maintenon, rue du Vieil-Abrevoir (plaque)
- hĂŽtel du Maine, rue Saint-Louis (plan de 1705)
- hÎtel de Mennevillette, 5 rue des Bûcherons, coin rue de Lorraine (plan de 1705)
- hĂŽtel de Montausier, 8 rue du Vieil-Abrevoir et rue de l'Aigle d'or (plan de 1705)
- hĂŽtel de la Motte, 15 rue de la Salle (plan de 1705)
- hĂŽtel des Mousquetaires, rue des Coches (plaque)
- hÎtel de Noailles, ancien hÎtel du gouverneur de Saint-Germain, reste deux pavillons, traversé par la rue de Noailles
- petit hĂŽtel dit de Noailles (plaque)
- hĂŽtel de Pouanges, 44 rue des Ursulines (plan Nicolas de Fer de 1702)
- hĂŽtel de la Religion (Ordre de Malte), rue de Lorraine, rue de Pontoise (plan de 1705)
- hÎtel de Reims, 10 rue des Bûcherons, rue de Pontoise (plan de 1705)
- hÎtel de Richelieu, 1 rue des Bûcherons, coin rue de la République (plan de 1705)
- hĂŽtel de Rochefort
- hÎtel de la Rochefoucauld, 16 rue de Pontoise (plan de 1705) racheté en 1842 pour devenir l'hÎtel de ville
- hĂŽtel de Rohan, 40 rue des Ursulines (plan de 1705)
- hĂŽtel de Saint-Aignan, 6 rue du Vieil-Abrevoir (plan de 1705)
- hĂŽtel de Saint-Pouange, 48-50 rue des Ursulines (plan de 1705)
- hĂŽtel (Colbert) de Seignelay, rue Saint-Louis (plan de 1705)
- hĂŽtel de Souches, 3 rue des Ăcuyers (plan de 1705)
- hĂŽtel de Soubise, 12 place du ChĂąteau (plaque)
- hĂŽtel de Stouppe (colonel des gardes suisses), 91 rue de Pologne (plan de 1705)
- hĂŽtel de la Surintendance, rue de la Surintendance (plan de 1705)
- hĂŽtel de Tilladet, 5 rue des Louviers (plan de 1705) reconstruit
- hĂŽtel de Turenne, 5 rue de la Paroisse, rue des Bonsenfants (plan de 1705) dit HĂŽtel du Prince de Galles
- hĂŽtel de VendĂŽme, 25 rue de Pontoise (plan de 1705)
- hĂŽtel de la Vieuville, 40 rue des Ursulines (plan de 1705)
- hĂŽtel (Colbert) de Villacerf, rue de la RĂ©publique (plan Nicolas de Fer de 1702)
- hĂŽtel de Villeroy, 32 rue de la Salle (plan de 1705)
- hĂŽtel de la VrilliĂšre, rue de la RĂ©publique (plan de 1705) devenu Maison des associations saint-germanoises
- pavillon d'AngoulĂȘme, 6 rue Giraud-Teulon
- pavillon Henri IV, rue Thiers, vestige de l'ancien ChĂąteau-Neuf
- HĂŽtel dit de Madame de Maintenon.
- HĂŽtel donnant sur cour.
Le cimetiÚre ancien, créé au début du XVIIe siÚcle, abrite de nombreuses tombes de personnalités dont celles du peintre Maurice Denis et du réalisateur Jacques Tati.
Le « PrieurĂ© », ancienne demeure du peintre Maurice Denis, qui abrite depuis 1980 le musĂ©e consacrĂ© Ă son Ćuvre, a Ă©tĂ© construit pour y installer l'hĂŽpital gĂ©nĂ©ral royal de Saint-Germain-en-Laye. La chapelle a Ă©tĂ© dĂ©corĂ©e par Maurice Denis.
Ă l'Ă©cart du centre-ville, le chĂąteau d'Hennemont est un Ă©difice en briques et pierres de style nĂ©ogothique. Il a Ă©tĂ© construit en 1907 sur le site de l'ancien prieurĂ© dâHennemont pour le pharmacien Henri Cannone, inventeur de la pastille Valda. Il accueille aujourd'hui le lycĂ©e international de Saint-Germain-en-Laye.
Dans la forĂȘt
Outre le chĂąteau du Val et les croix citĂ©es plus bas, plusieurs monuments historiques se trouvent dans la forĂȘt.
Le pavillon de la Muette, ancien rendez-vous de chasse, est situĂ© dans le nord de la forĂȘt. Il a Ă©tĂ© construit par l'architecte Ange-Jacques Gabriel pour le roi Louis XV en 1775 sur les ruines d'un ancien chĂąteau de François Ier. Le pavillon de la Croix de Noailles, ancien rendez-vous de chasse, est Ă©galement classĂ© monument historique. Il abrite un restaurant italien.
Le couvent des Loges, fondĂ© en 1644 par Anne d'Autriche sur l'emplacement de l'ancien ermitage de saint Fiacre, se trouve au milieu de la forĂȘt. Le site abrite depuis 1811 la maison d'Ă©ducation de la LĂ©gion d'honneur. Les bĂątiments ont Ă©tĂ© totalement reconstruits au XIXe siĂšcle.
La forĂȘt a Ă©tĂ© progressivement close Ă partir du XVIIIe siĂšcle par un mur continu en pierres destinĂ© Ă limiter le braconnage, interrompu par une dizaine de portes monumentales qui Ă©taient fermĂ©es la nuit. On peut encore voir dans la commune la porte de Chambourcy et celle des PĂ©trons.
L'aqueduc de Retz (inscrit monument historique en 1988) est un aqueduc souterrain construit sous Louis XIV pour alimenter le chùteau en eau de sources de la vallée du ru de Buzot. Un regard se trouve dans le domaine du chùteau Saint-Léger (siÚge de Ford-France).
Le fort Saint-Saturnin fut un ouvrage dĂ©fensif Ă©levĂ© dans la partie nord-est de la forĂȘt pour l'entrainement des troupes Ă l'attaque des places fortes. Il fut Ă©difiĂ© en 1669 et rasĂ© en 1670-1671. Connu par les sources Ă©crites, il a fait l'objet de fouilles[172].
Patrimoine naturel
Ancienne rĂ©sidence royale, la commune de Saint-Germain-en-Laye a hĂ©ritĂ© de la totalitĂ© de la vaste forĂȘt du mĂȘme nom qui s'Ă©tend sur 3 400 hectares au nord et Ă l'ouest de la ville. C'est une forĂȘt domaniale, propriĂ©tĂ© de l'Ătat, gĂ©rĂ©e depuis 1964 par l'ONF peuplĂ©e majoritairement de chĂȘnes. Elle est classĂ©e en zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1 sur 3 735 hectares[173] - [174]. C'est un espace inconstructible, dont le conseil municipal a demandĂ© le classement en forĂȘt de protection pour renforcer sa protection[175]. Le parc agricole d'AchĂšres situĂ© au nord de la forĂȘt est Ă©galement classĂ© en ZNIEFF de type 1 sur 965 hectares.
Le « sentier des Oratoires », long d'environ dix-huit kilomĂštres, permet de parcourir une grande partie de la forĂȘt et de visiter quatre croix historiques : la Croix Pucelle (1456), la Croix Dauphine (1540), la Croix Saint-Simon (1635) et la Croix de Noailles (1751), ainsi que sept oratoires, dont celui consacrĂ© Ă saint Fiacre dans la clairiĂšre des Loges, qui est Ă l'origine d'une procession qui donna naissance Ă la fĂȘte des Loges[176].
Les jardins du domaine national de Saint-Germain-en-Laye, d'une Ă©tendue de 60 hectares, s'Ă©tendent entre le chĂąteau et la forĂȘt. ComposĂ©s d'une partie de jardin Ă la française, Ćuvre de Le Notre et d'un jardin Ă l'anglaise crĂ©Ă© en 1848 lors de l'arrivĂ©e du chemin de fer, ils comprennent Ă©galement la Terrasse. L'ensemble est classĂ© monument historique[177]. Ces jardins bĂ©nĂ©ficient du label « Jardin remarquable de France[178] ».
Vigne
La vigne du Pecq et de Saint-Germain, plantée en 2000 en contrebas de la Terrasse, comprend 1 900 pieds de pinot noir. C'est une évocation de l'antique tradition viticole de la région. On en tire un vin rouge, le « vin des grottes », qui n'est pas commercialisé.
La commune a été distinguée au concours des villes et villages fleuris avec trois fleurs[179].
Musées
- MusĂ©e d'ArchĂ©ologie nationale : ce musĂ©e national installĂ© dans le chĂąteau prĂ©sente environ 30 000 objets archĂ©ologiques, ce qui en fait une des plus riches collections d'Europe. Ces objets sont rĂ©partis en sept collections allant des origines de la PrĂ©histoire (PalĂ©olithique) Ă l'Ă©poque mĂ©rovingienne (VIIIe siĂšcle). Y figure notamment la cĂ©lĂšbre VĂ©nus de Brassempouy, lâune des plus anciennes reprĂ©sentations rĂ©alistes de visage humain, sculptĂ©e au PalĂ©olithique supĂ©rieur dans de l'ivoire de mammouth. Ce musĂ©e connaĂźt une dĂ©saffection certaine. Le nombre annuel de visiteurs est de 66 000 dont 45 000 entrĂ©es gratuites, notamment groupes scolaires (chiffres 2005[180]). Ce musĂ©e fait partie de ceux dont l'accĂšs sera gratuit Ă titre expĂ©rimental au cours du premier semestre 2008[181].
- MusĂ©e Claude Debussy : consacrĂ© Ă l'Ćuvre du compositeur Claude Debussy, ce musĂ©e est installĂ© dans sa maison natale au-dessus de l'office de tourisme.
- MusĂ©e dĂ©partemental Maurice-Denis « Le PrieurĂ© » : musĂ©e consacrĂ© Ă l'Ćuvre de Maurice Denis et des Nabis, installĂ© dans l'ancienne demeure du peintre, qui fut construite au XVIIe siĂšcle par madame de Montespan pour y fonder l'hĂŽpital gĂ©nĂ©ral royal de Saint-Germain-en-Laye.
- Le musĂ©e municipal d'art et d'histoire, fermĂ© depuis 1979, est en attente d'un lieu. Dans ses collections figure notamment un tableau (huile sur bois), datĂ© entre 1496 et 1502, attribuĂ© Ă JĂ©rĂŽme Bosch, l'escamoteur, qui fut dĂ©robĂ© le avant d'ĂȘtre retrouvĂ© deux mois plus tard et mis en lieu sĂ»r[182].
- Espace Paul-et-AndrĂ©-Vera : amĂ©nagĂ© en 2006 dans une ancienne caserne, cet espace abrite divers services culturels et une collection d'Ćuvres de Paul et AndrĂ© Vera donnĂ©es Ă la ville[183].
- Apothicairerie hospitaliÚre dite Apothicairerie royale[170]: transférée dans l'hÎpital mixte contemporain, rue Baronne-Gérard, elle rassemble une collection d'objets des XVIIe et XVIIIe siÚcles, notamment des pots à pharmacie inventoriés[184], certains de céramique ornée, provenant de l'hÎpital général du Roi fondé par la marquise de Montespan en 1698. La pharmacie est citée dans un inventaire de 1792[185].
- Musée du général Leclerc et de la 2e division blindée, quartier de Gramont.
Autres Ă©quipements culturels
Plusieurs équipements offrent aux habitants de nombreuses activités dans le domaine culturel :
- cinq salles de cinéma ;
- le théùtre Alexandre-Dumas, créé en 1989, situé dans le Jardin des Arts ;
- le conservatoire Claude-Debussy ;
- les médiathÚques municipales, répartie en deux sites : la médiathÚque du jardin des Arts située dans le Jardin des Arts et la médiathÚque George-Sand, dans le quartier du Bel-Air ;
- les ateliers d'art de la ville, proposent des ateliers d'arts plastiques pour enfants et adulte ;
- l'universitĂ© libre de Saint-Germain-en-Laye, liĂ©e par convention Ă lâuniversitĂ© Paris-Nanterre, propose des activitĂ©s universitaires pour tous (cycles de confĂ©rences, sĂ©minaires, etc.) ;
- la Clef, salle de concert et d'exposition ;
- le lycée international, un lycée public réputé ;
- la micro-folie du quartier du Bel Air, ouverte en .
Saint-Germain et la cuisine
Deux recettes classiques sont connues pour ĂȘtre nĂ©es Ă Saint-Germain-en-Laye, au restaurant du Pavillon Henri IV :
- les pommes soufflées, inventées involontairement en 1837, à l'occasion de la réception de la reine Marie-Amélie qui voyageait sur le premier train entre Paris et Le Pecq, à cause du retard du train ;
- la sauce béarnaise, qui aurait été créée par le chef Collinet en 1844.
« à la Saint-Germain » est une expression qui s'applique à une recette de purée de pois ainsi qu'à diverses garnitures contenant des petits pois.
Cinéma
Parmi les nombreux films tournés en différents lieux de la commune figurent L'assassin est ici de Robert Péguy (1933), Dieu a besoin des hommes de Jean Delannoy (1950), Une fille à croquer de Raoul André (1951), Faites sauter la banque ! de Jean Girault (1964) et Escalier C de Jean-Charles Tacchella (1985)[186]. En , la série Clem est tournée pour sa deuxiÚme saison dans certaines rues de la ville.
En 2015, le film franco-allemand Elle de Paul Verhoeven y est tourné dans une villa[187].
Personnalités liées à ville
Rois et famille royale
- Louis VI le Gros (1081-1137), roi de France de 1108 Ă 1137, fit construire avant 1124 la premiĂšre rĂ©sidence, qui n'Ă©tait pas fortifiĂ©e, et oĂč il fait avec sa cour des sĂ©jours aussi frĂ©quents qu'Ă Senlis et OrlĂ©ans, selon le nombre d'actes qu'il y a signĂ©s.
- Philippe Auguste (1180-1223), qui y signe autant d'actes qu'à CompiÚgne et Fontainebleau; « à son retour de croisade en 1191 il vint s'y reposer de ses fatigues, et, le 18 mars 1192, il en partit précipitament, à l'insu de ses courtisans, pour aller à Bray faire bonne justice de quelques Juifs qui avaient mis à mort un chrétien[188]. »
- Saint Louis (Poissy 1214-1270), roi de France de 1226 Ă 1270, une rue porte son nom ; Il fit construire de 1234 Ă 1238 par l'architecte Pierre de Montreuil, la sainte chapelle du chĂąteau oĂč il fit dĂ©poser des reliques de la Couronne d'Ă©pines donnĂ©es en 1239 par Baudoin de Constantinople qui y vint en visite en . Les clefs de voĂ»tent reprĂ©sentent le visage du roi, les visages de sa mĂšre Blanche de Castille, de son Ă©pouse Marguerite de Provence, et de leurs enfants Marguerite de Brabant, Robert d'Artois, Alphonse de Poitiers et Charles d'Anjou.
- Philippe le Bel (1285-1314) fait construire la tour au nord-ouest, appelée à tort le donjon de Louis VI.
- En 1341, le Prince Noir incendie et pille la ville et le chĂąteau.
- En 1351, Jean le Bon réside dans la tour et se sert de la chapelle.
- Charles V le Sage (Vincennes 1338-1380) fait d'importants travaux de construction et de fortification entre 1367 et 1380, il installe une estude dans la tour, comme Ă Vincennes.
- Marie de France (Saint-Germain 1344-1404), sĆur du roi Charles V le Sage, protectrice des trouvĂšres, mariĂ©e en 1364 avec Robert Ier de Bar- (1342-1411), duc de Bar.
- François Ier (1494-1547), roi de France de 1515 à 1547, a gouverné souvent depuis Saint-Germain-en-Laye. Il fit reconstruire le chùteau dans le style Renaissance avec un toit terrasse, ce qui est unique.
- Henri II (Saint-Germain 1519-1559), roi de France de 1547 Ă 1559, fit entamer construction du ChĂąteau-Neuf.
- Madelaine de France (Saint-Germain 1520-1537) reine d'Ăcosse par son mariage avec Jacques V.
- Jeanne d'Albret (Saint-Germain 1528-1572), fille d'Henri II de Navarre et mÚre d'Henri IV. Le lycée général et technique de Saint-Germain porte son nom.
- Charles IX (Saint-Germain 1550-1574), roi de France de 1560 Ă 1574.
- Henri IV (1553-1610), roi de France de 1589 à 1610, fit achever la construction du Chùteau-Neuf et l'aménagement de ses jardins.
- Marguerite de France (1553-1615), dite « la reine Margot », reine de Navarre puis de France, épouse du roi Henri IV, femme de lettres.
- Louis XIII (1601-1643), roi de France de 1610 à 1643, a passé son enfance à Saint-Germain-en-Laye et y a résidé trÚs souvent. C'est le roi de France qui a le plus marqué l'histoire de la ville. Il y est mort le . Son médecin Jean Héroard a laissé un journal de son enfance.
- Jacques II d'Angleterre ou Stuart (1633-1701), fils d'Henriette-Marie de France, roi d'Angleterre et d'Ăcosse, exilĂ© et mort Ă Saint-Germain-en-Laye le
- Louis XIV (Saint-Germain 1638-1715), roi de France de 1643 Ă 1715, son berceau est le thĂšme du blason de la ville.
- Philippe, duc d'OrlĂ©ans (Saint-Germain 1640-1701), frĂšre de Louis XIV, ancĂȘtre de Philippe-ĂgalitĂ© (1747-1793), conventionnel, et du Comte de Paris (1908-1999), prĂ©tendant au trĂŽne.
- Françoise-Madeleine d'Orléans (Saint-Germain 1648-1664), duchesse de Savoie par son mariage.
- le Grand Dauphin, baptisé le à Saint-Germain, pÚre de Philippe V de Bourbon, roi d'Espagne, souche de la branche aßnée des Bourbon (Louis XX).
- Louis de Bourbon (1667-1683) (Saint-Germain 1667-1683), bùtard légitimé de Louis XIV et de Mademoiselle de LavaliÚre, amiral de France.
- Louis-Auguste de Bourbon (1670-1736) (Saint-Germain 1670-1736), duc du Maine, bĂątard lĂ©gitimĂ© de Louis XIV et de la Marquise de Montespan, confiĂ© avec ses frĂšres et sĆur Ă Madame Scarron, future Madame de Maintenon.
- Hugues de Bourbon (Naundorff) (Saint-Germain 1974) issu de la Famille Naundorff qui prétend descendre du Dauphin ModÚle:Louis XVII, libraire.
Gouverneurs et officiers des chĂąteaux et domaine de Saint-Germain
- Robert de Meudon, chevalier, concierge du chĂąteau, mort en 1320.
- Jean II de Givry, dit le Gallois, capitaine de Saint-Germain-en-Laye, gruyer de la forĂȘt de Laye, de Cruye et de Fresne (lettres de Charles VI du )[189].
- Jean de Calleville[190], capitaine de Rouen, puis de Saint-Germain-en-Laye (1413)
- Jean de Dunois (1402-1468), compagnon d'armes de Jeanne d'Arc, capitaine de Saint-Germain-en-Laye.
- Collard de Calleville, chevalier, ami du roi Charles VI, capitaine gouverneur de Saint-Germain-en-Laye, et gruyer de la forĂȘt de Laye.
- Louis de Guyenne (1396-1415) dauphin, est gouverneur de Saint-Germain.
- Jacques Coitier, premier médecin de Louis XI qui le nomme gouverneur de Saint-Germain.
- Raoul de Lanoy, concierge de Saint-Germain-en-Laye (1498), bailli d'Amiens.
- Jean de Louan, seigneur d'Arfeuilles, capitaine et gouverneur, grand-maĂźtre des Eaux-et-forĂȘts et chasses de Saint-Germain-en-Laye, gouverneur d'OrlĂ©ans (1498)[191]
- Guillaume de Montmorency (â 1531) gouverneur de saint-Germain.
- Antoine de Buade, comte de Frontenac (1570-1625), premier maĂźtre d'hĂŽtel du roi Henri IV, capitaine gouverneur des chĂąteaux de Saint-Germain-en-Laye et de La Muette en 1607.
- Henri de Buade de Frontenac, comte de Palluau (1585-), premier maßtre d'hÎtel, capitaine du chùteau de Saint-Germain-en-Laye l'année de la naissance de Louis de Buade de Frontenac (1622-1698) gouverneur de la Nouvelle-France.
- Claude de Saint-Simon (1607-1693), seigneur de Vaux, capitaine et gouverneur du chĂąteau de Saint-Germain-en-Laye et maĂźtre particulier des eaux et forĂȘts dudit lieu (brevet ), grand louvetier de France (brevet du ). Se dĂ©met volontairement de ces charges le [192].
- RenĂ© de Longueil (â 1677), marquis de Maisons, gouverneur de Saint-Germain-en-Laye, de Poissy, de Versailles, et des chasses du roi (1645-1653), surintendant des Finances (1650).
- Henri de Daillon, duc de Lude, comte de Pontgibault, chevalier des Ordres du roi, grand-maĂźtre de l'artillerie de France et surintendant des poudres, colonel du RĂ©giment des fusiliers du roi, lieutenant gĂ©nĂ©ral (â 1685), gouverneur des chĂąteau et ville de Saint-Germain-en-Laye[193].
- Henri de Mornay (1622-1706), marquis de Montchevreuil, gouverneur et capitaine du chĂąteau de Saint-Germain-en-Laye (provisios ), ancien gouverneur de Louis de Bourbon, comte de Vermandois, et de Louis-Auguste de Bourbon, duc du Maine, chevalier des Ordres du roi.
- LĂ©onor de Mornay, dit le Comte de Mornay (â 1717), lieutenant-gĂ©nĂ©ral des armĂ©es du roi, capitaine et gouverneur de Saint-Germain-en-Laye, mariĂ© en 1696.
- Anne-Jules de Noailles (1650-1708), maréchal de France, nommé gouverneur du chùteau de Saint-Germain-en-Laye en 1701.
- Adrien Maurice de Noailles (1678-1766), marĂ©chal de France, secrĂ©taire d'Ătat aux Affaires Ă©trangĂšres en 1744, capitaine des chasses et gouverneur de Saint-Germain-en-Laye en 1717.
- Louis de Noailles (1713-1793), maréchal de France, nommé gouverneur du chùteau de Saint-Germain-en-Laye en 1789, il meurt de vieillesse à Saint-Germain-en-Laye le .
- Prince de Poix, pair de France, gouverneur de Saint-Germain-en-Laye 1815 [194].
- M. le Comte de Bozon de PĂ©rigord (â 1830), frĂšre du Prince de Talleyrand, est en 1830 gouverneur du chĂąteau de Saint-Germain-en-Laye[195].
Autres personnalités ayant vécu à Saint-Germain
- Guillaume Tirel, dit Taillevent (1326 - 1395), cuisinier, auteur du célÚbre Viandier, mort à Saint-Germain-en-Laye. Sa pierre tombale, provenant de l'ancienne église Saint-Léger, détruite à la Révolution, est conservée dans la Maison verte[196].
- Dunois (1399-1468), homme de guerre, mort Ă Saint-Germain-en-Laye.
- Christine de Pizan (1364-1431), femme de lettres, morte au monastĂšre de Poissy.
- Jean Héroard (1551-1628), médecin du dauphin et vétérinaire du roi, son journal décrit la vie au chùteau de Saint-Germain pendant les sept premiÚres années de Louis XIII.
- Le cardinal de Richelieu (1585-1642), séjourne en 1624, 1630 et 1642 rue de la Verrerie (actuelle rue Saint-Louis)[56].
- Théophraste Renaudot (1586-1653), médecin, fondateur du Bureau d'adresse, puis de la Gazette.
- Pierre SĂ©guier (1588-1672), chancelier de France, mort Ă Saint-Germain Ă l'hĂŽtel de la Chancellerie, aujourd'hui hĂŽtel de ville.
- Jean-Baptiste Lully (1632-1687), musicien.
- Balthazar Martinot (1636-1714), horloger du roi, mourut en son manoir de Saint-Germain-en-Laye.
- Madame de Montespan (1640-1707), favorite du roi Louis XIV, installa un couvent d'ursulines Ă Saint-Germain en 1681.
- le Chevalier de Folard (1669-1752), stratĂšge, son hĂŽtel subsiste Ă Saint-Germain.
- le Chevalier de Ramsay, auteur du discours de Ramsay, texte faisant partie des textes fondateurs de la franc-maçonnerie française
- Voltaire (1694-1778) y a vécu au retour de son séjour en Angleterre du au [197].
- Benjamin Franklin (1706-1790), homme politique américain, séjourne en 1778 au chùteau du Val chez le maréchal de Beauvau.
- Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) y sĂ©journa en pour s'y promener dans la forĂȘt.
- Gluck (1714-1787), compositeur d'opéras, séjourne à Saint-Germain à l'hÎtel de Noailles[198].
- le maréchal de Beauvau (1720-1793) possédait le chùteau du Val.
- Jean-Georges Noverre (1727-1810), danseur, chorégraphe, y a vécu jusqu'à sa mort à son domicile rue de la Surintendance, sa femme est emprisonnée au chùteau sous la Terreur[198].
- Jean-Chrétien Bach (1735-1782) séjourne à Saint-Germain à l'hÎtel de Noailles[198].
- Charles François Dumouriez (1739-1823), général, aprÚs sa trahison le , sa femme et ses enfants habitants à Saint-Germain sont tenus en Îtages[199].
- Richard O'Shée (1740-1802), général des armées de la République, mort à Saint-Germain.
- Carié-Bézard (v.1763-1809), banquier français mort à Saint-Germain-en-Laye.
- Mozart (1756-1791) séjourne deux fois à Saint-Germain en 1763 et 1778 à l'hÎtel de Noailles[198].
- François Noël (1756-1841), auteur, compilateur et traducteur de manuels scolaires, y est né.
- le Baron Usquin (1757-1843), maire de Saint-Germain-en-Laye.
- Jean-Baptiste-Joseph Boulliot (1750-1833), curé du Mesnil-le-Roi et historien des Ardennes & du protestantisme ardennais, y mourut.
- Madame Campan (1752-1822), Ă©ducatrice, fondatrice d'une maison Ă Saint-Germain.
- Louis-Alexandre Briant (1759-1812), colonel et baron de l'Empire
- Jan Ladislav Dussek (1760-), pianiste et compositeur mort Ă Saint-Germain-en-Laye.
- Ătienne de Jouy (1764-1846), Ă©crivain Ă la vie romanesque, membre de l'AcadĂ©mie française, s'Ă©teint au chĂąteau de Saint-Germain oĂč il rĂ©sidait le
- François-Jean-Baptiste de Quesnel (1765-1819), général des armées de la République et de l'Empire.
- François Gérard, (1770-1835) peintre.
- Louis-Michel Letort de Lorville (1773-1815), général des armées de la République et de l'Empire, aide de camp de Napoléon Ier, mort au combat de Gilly le .
- Marc Antoine Marie Obert (1774-1830), gĂ©nĂ©ral des armĂ©es de la RĂ©publique et de l'Empire, nĂ© Ă Ătaples, dĂ©cĂ©dĂ© dans la commune.
- Charles-Hippolyte de Paravey (1787-1871), ingénieur et ethnologue, décédé dans la commune.
- Roman SoĆtyk (1791-1845), gĂ©nĂ©ral et patriote polonais, mort en exil Ă Saint-Germain-en-Laye.
- Jacques Ignace Hittorff (1792-1867), architecte, habitait 5 rue de la Croix-BoissiĂšre (actuelle rue Giraud-Teulon).
- Adolphe Thiers (1797-1877) premier prĂ©sident de la IIIe RĂ©publique, passa la fin de sa vie Ă Saint-Germain-en-Laye oĂč il Ă©tait venu se reposer en au Pavillon Henri IV. Il y est mort le . En 1881, une statue fut Ă©rigĂ©e sur la place du chĂąteau pour rendre hommage au « libĂ©rateur du territoire ». Elle fut dĂ©truite sous l'Occupation en 1941.
- Alexandre Dumas (1802-1870), Ă©crivain, rĂ©sida trois ans Ă Saint-Germain, au dĂ©but au Pavillon Henri IV. C'est Ă Saint-Germain qu'il Ă©crit certaines de ses Ćuvres les plus connues comme les Trois Mousquetaires et le Comte de Monte-Cristo, lorsqu'il habitait la villa de Monte-Christo, il s'occupe de transformer l'ancien jeu de paume en thĂ©Ăątre.
- Jules Xavier de Breuvery (1805-1876), devient en 1835 maire de Saint-Germain-en-Laye. Il a légué une partie de ses découvertes au Musée des Antiquités nationales[200]) et grand voyageur.
- Johannes de Mare (1806-1889), peintre et graveur néerlandais, y est mort.
- GĂ©rard de Nerval (1808-1855), poĂšte, passe son enfance entre 1808 et 1814 chez son grand-oncle Ă Saint-Germain
- FĂ©licien David (1810-1876), compositeur de musique
- François Bonvin (1817-1887), artiste-peintre
- Gabriel de Mortillet (1821-1898), archéologue, préhistorien, maire de Saint-Germain-en-Laye.
- Jules Cerclier (1823-1897), trompettiste, compositeur, professeur au Conservatoire de Paris, mort en son domicile Ă Saint-Germain-en-Layen.
- Ludovic Halévy (1834-1908), a vécu dans une maison, juste sous la terrase du cÎté de Saint-Wandrille.
- Salomon Reinach (1858-1932), a vĂ©cu avec ses deux frĂšres Joseph et ThĂ©odore dans une maison actuellement englobĂ©e dans l'Ăcole Saint-Ărembert, lui-mĂȘme Ă©tait archĂ©ologue et historien, directeur du musĂ©e des AntiquitĂ©s nationales.
- Maurice Denis (1870-1943), artiste peintre, chef de file des Nabis, a passé la plus grande partie de sa vie à Saint-Germain. Sa résidence, le « Prieuré » a été transformée en musée.
- Auguste Germain (1878-1942), poĂšte symboliste ;
- Aimé Edmond Dallemagne (1882-1971), peintre et graveur.
- Marcel Roby (1884-1944), rĂ©sistant, professeur du lycĂ©e de garçons, arrĂȘtĂ© par la Gestapo en 1942, puis dĂ©portĂ© au camp de Buchenwald oĂč il est mort le [201]. Un collĂšge de la ville porte son nom.
- Louis Bouquet (1885-1952), artiste peintre, vint s'installer en 1914 avec sa jeune Ă©pouse Ă Saint-Germain auprĂšs de son ami Maurice Denis.
- René Guénon (1886-1951) y fut professeur de philosophie en 1916 et 1917[202].
- Lily Grosser (1894-1968), philanthrope franco-allemande
- Louis-Ferdinand Céline (1894-1962), écrivain, a vécu à Saint-Germain-en-Laye[203].
- Antonin Artaud (1896-1948), écrivain, a vécu à Saint-Germain-en-Laye[204].
- Georges Bataille (1897-1962), écrivain, a vécu à Saint-Germain-en-Laye[203].
- Roger Chastel (1897-1981), peintre de l'Ăcole de Paris a vĂ©cu et travaillĂ© Ă Saint-Germain-en-Laye de 1928 jusqu'Ă sa mort en 1981 (sauf pendant la pĂ©riode de l'Occupation qu'il passa Ă Cannes).
- Abbé Pierre de Porcaro (1904-1945), vicaire de Saint-Germain, déporté, mort à Dachau.
- Jacques Tati (1907-1982) auteur réalisateur de cinéma, comédien, habitait Saint-Germain, son nom a été donné à la salle de cinéma municipale.
- Jules Monnerot (1909-1995), sociologue, cofondateur en 1939 du CollĂšge de sociologie avec Georges Bataille, militant communiste puis anticommuniste, mort Ă Saint-Germain-en-Laye.
- Robert Vignon (1910-1989), né à Constantine (Algérie), premier préfet de Guyane en 1947, mort à Saint-Germain-en-Laye.
- Anne-Marie Staub (1914-2012), chimiste, retirée et morte à Saint-Germain-en-Laye.
- Pierre Boutang (1916-1998), philosophe, habitait Ă Saint-Germain-en-Laye oĂč il prend sa retraite en 1984 et continue son sĂ©minaire jusqu'Ă sa mort.
- Muriel Byck (1918-1944), résistante anglaise, scolarisée au lycée de jeunes filles de 1926 à 1930.
- Guy Lefranc (1919-1994), cinéaste français, mort à Saint-Germain-en-Laye.
- Ladislas Kijno (1921-2012), peintre, mort Ă Saint-Germain.
- Jean-Marie Le Pen (1928) y a fait ses Ă©tudes de philosophie[205]
- Hassan II (1929-1999), y a vĂ©cu en exil au Pavillon Henri IV avant d'ĂȘtre proclamĂ© roi du Maroc en 1961.
- Jean Ferré (1929-2006), journaliste, fondateur de Radio Courtoisie, mort à Saint-Germain.
- Gilles Cagnard (1946-2005), musicien et compositeur, directeur du conservatoire de Saint-Germain-en-Laye de 1986 Ă 2005.
- Bruno Pradal (1949-1992), acteur français, a vécu à Saint-Germain-en-Laye.
- Didier Bourdon (né en 1959), comédien, a vécu à Saint-Germain.
Autres personnalités nées à Saint-Germain
- Louis de Buade, comte de Frontenac (1622-1698), fils du gouverneur de Saint-Germain, gouverneur de la Nouvelle-France, un des fondateurs du Québec.
- Louis-Auguste d'Albert d'Ailly (1676-1744), duc de Chaulne, maréchal de France.
- Jean-Baptiste de La Rue (1697-1743), architecte.
- François-Jean-Baptiste de Quesnel (1765-1819), général de la Révolution et de l'Empire.
- Charles Gautier de Vinfrais (1704-1797), officier de vénerie royale, encyclopédiste.
- Claude Richard (1705-1784), botaniste, jardinier.
- Jacques Roëttiers de la Tour (1707-1784), sculpteur, médailleur, orfÚvre.
- Charles de Fitz-James (1712-1787), maréchal de France.
- Cardinal François de Fitz-James (1709-1764), premier aumÎnier du roi, théologien.
- Boucher-René (1730-1811), député à la Convention, juge suppléant au Tribunal révolutionnaire en 1792, maire interrimaire de Paris.
- Louis-Alexandre, baron Briant (1759-1812), soldat engagé, devient colonel d'infanterie.
- Philippe Comairas (1803-1875), artiste peintre, prix de Rome.
- Hippolyte Rigault (1821-1858), professeur suppléant au CollÚge de France, précepteur des enfants du Duc d'Orléans.
- Charles O'Brien de Thomond, vicomte de Clare (1899-1761), maréchal de France.
- Claude Debussy (1862-1918), compositeur de musique. Sa maison natale, située no 38 rue au Pain, a été transformée en musée.
- Louise-Marguerite Claret de la Touche (1868-1915), religieuse visitandine et fondatrice des sĆurs de BĂ©thanie du SacrĂ©-CĆur.
- Claude Léon Mascaux (1882-1965), médailleur.
- Ădouard Bourdet (1887-1945), comĂ©dien, journaliste.
- Charles, général-baron Marion (1887-1944), officier général de cavalerie, écuyer du Cadre noir, préfet.
- Jehan Alain (1911-1940), compositeur et organiste, mort au combat Ă Saumur le .
- Christian Fouchet (1911-1974), homme politique, ministre gaulliste.
- Marie-Claire Alain (1926-2013), organiste. SĆur de Jehan Alain.
- Ăliane Thiollier (1926-1989), artiste peintre.
- José Artur (1927-2015), comédien, animateur de radio.
- Maurice Couve de Murville (Ă©vĂȘque) (1929-2007), archevĂȘque de Birmingham.
- Michel Péricard (1929-1999), journaliste de télévision, homme politique, ancien maire de Saint-Germain.
- Jacques Fesch (1930-1957), guillotiné à Paris pour le meurtre du gardien de la paix M. Jean-Baptite Vergne. Il se convertit en prison. En 1993 s'est ouvert son procÚs de béatification.
- Jean-Edern Hallier (1936-1997), homme de lettres.
- Bernard Meynadier (1938), champion du monde d'aviron.
- Pierre Douglas (1941), journaliste et chansonnier.
- Claude Martin (diplomate) (1944-2007), ambassadeur de France en Chine et en Allemagne.
- Sylvie Vauclair (1946), astrophysicienne.
- Paul-Albert Iweins (1950), avocat, batonnier de Paris.
- Emmanuel Todd (1951), historien, politologue et sociologue.
- Arielle Boulin-Prat (1953), animatrice de télévision et actrice.
- Karen Cheryl (1955), chanteuse et journaliste.
- Thierry Le Pennec (1955), poĂšte.
- Sophie Deicha (1955), premiÚre femme professeur de théologie orthodoxe
- Thierry Gilardi (1958-2008), journaliste de sport, présentateur et commentateur de télévision, ancien président du club de rugby Saint-Germanois.
- Marie-Ange Guilleminot (1961), sculptrice, vidéaste.
- Albert Dupontel (1964), humoriste, acteur, réalisateur.
- Gilles Verdez (1964), journaliste, chroniqueur à la télévision et à la radio.
- Philippe Jaenada (1964), homme de lettres.
- Pascal NĂšgre (1961), producteur de musique.
- Ludovic Navarre (1969-), dit St-Germain, musicien compositeur de jazz.
- Brigitte Henriques (1971), footballeuse, directrice de club.
- Thomas Scotto (1974), romancier pour la jeunesse.
- Marie Eloy (1975), journaliste.
- Lannick Gautry (1976), comédien.
- Nicolas Bay (1977), député européen, homme politique du Front national (FN).
- Stéphanie Polack (1977), femme de lettres.
- Benoit Blanc (1978), acteur et metteur en scĂšne.
- Amélie Mauresmo (1979), championne olympique de tennis.
- Charlotte Savary (1979), chanteuse.
- Adrien Ménielle (1980), acteur, réalisateur, scénariste et dessinateur.
- Olga Givernet (1981), ingénieuse en électronique, député de l'Ain (EM).
- Mélanie Thierry (1981), mannequin, comédienne.
- Julien Mauve (1984), photographe.
- Ismaël Gace (1986), footballeur au PSG, puis à l'OGC Nice.
- Jordy (1988), chanteur au Top 50 Ă l'Ăąge de 4 ans.
- Julien Mertine (1988), champion de France d'escrime.
- Marion Maréchal (1989), députée du Front national (FN).
- Maéva Mellier (1991), championne olympique de taekwondo.
- Jérémie Duvall (1993), comédien.
- Océane Coudert (1993), championne de France de trampoline.
- Caroline Garcia (1993), joueuse de tennis, championne du monde en double féminin.
- David Aubry (1996), champion olympique, champion de France et champion d'Europe de natation.
- Bernard Guignedoux (1947-2021), footballeur français et premier buteur de l'histoire du Paris SG.
- Paul El Kharrat (1999), Ă©crivain et champion des Douze Coups de Midi.
HĂ©raldique
|
Les armes de Saint-Germain-en-Laye se blasonnent ainsi : Le est la date de naissance de Louis XIV. Ce blason a Ă©tĂ© accordĂ© Ă la ville par lettres patentes du par le roi Louis XVIII[206]. Ă la Restauration, la municipalitĂ© avait souhaitĂ© rĂ©utiliser les armoiries royales des Bourbons qui se blasonne ainsi : parti de France moderne et de Navarre, entĂ© en pointe d'argent Ă la lettre capitale L d'or. - France moderne : d'azur Ă trois fleurs de lis d'or ; - Navarre : de gueules aux chaĂźnes d'or posĂ©es en pal, en fasce, en sautoir et en orle chargĂ©e au cĆur d'une Ă©meraude au naturel. |
---|
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « saintgermainenlaye.fr/decouvri⊠»(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?).
- D'ailleurs, le site ferroviaire d'AchĂšres se situe principalement sur le territoire de Saint-Germain-en-Laye.
- Le ru de Buzot sur le site du Sandre.
- Carte géologique de la France, feuille Versailles, 1/50 000, BRGM.
- Ce calcaire a servi notamment Ă la construction du mur de soutĂšnement de la Terrasse.
- Mode d'occupation du sol en 1999, Iaurif.
- DĂ©bat public Seine-Aval (cf question no 29).
- Cartographie de la pollution sonore, Saint-Germain-en-Laye-Sud.
- Cartographie de la pollution sonore, Saint-Germain-en-Laye-Nord.
- « Tram T13 Un site d'Ăle-de-France MobilitĂ©s », sur Tram T13 - Saint-Cyr - Saint-Germain (consultĂ© le ).
- « Le projet avance », sur Tram T13 - Saint-Germain -AchÚres (consulté le ).
- « Ouverture de lâĂ©changeur de Chambourcy » [PDF], sur SAPN.
- Cartes du bouclage de la Francilienne à l'ouest de Paris sur le site de la commission particuliÚre du débat public. [PDF] Le tracé retenu est indiqué en vert.
- Météo-France - Climatologie.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Germain-en-Laye », sur ehess.fr, Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales (consultĂ© le )..
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- Insee - Logements Ă Saint-Germain-en-Laye : le parc.
- Insee - Logements en Ăle-de-France : le parc « Copie archivĂ©e » (version du 18 mars 2009 sur Internet Archive).
- INSEE - Logements Ă Saint-Germain-en-Laye : les occupants.
- INSEE - Logements en Ăle-de-France : les occupants « Copie archivĂ©e » (version du 14 fĂ©vrier 2009 sur Internet Archive).
- « Dossier complet â Commune de Saint-Germain-en-Laye (78551) | Insee », sur www.insee.fr (consultĂ© le ).
- AORIF, « Chiffres-clĂ©s du logement social Ădition rĂ©gionale Ăle-de-France 2019 ».
- « LOI n° 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République (1) », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
- L'Institut Paris RĂ©gion, « Carte «Mise en Ćuvre de la loi SRU en Ăle-de-France (au janvier 2018)» ».
- Les villes aux prix de vente immobilier les plus hauts, JDB/Management.
- La forĂȘt attise les prix, Le Nouvel Observateur, 08/03/2007.
- Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti.
- Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Ă©tampois.
- Abbé Pierre Torry, Une paroisse royale. Saint-Germain en Laye, Mayenne, Imprimerie Floch, , p. 299 et 305..
- Abel Goujon, Charles Odiot, Histoire de la ville et du chĂąteau de St. Germain-en-Laye, page 1.
- Bernard Nabonne, Les Grandes Heures de Saint-Germain-en-Laye, Ă©d. SFELT, Paris, 1950.
- FrĂ©dĂ©ric de Gournay, « Saint-Germain-en-Laye, de Robert le Pieux Ă Louis VI le Gros », Bulletin des Amis du Vieux Saint-Germain, no 46,â , p. 50 (ISSN 1761-7049).
- Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, Préface de Paul-Louis Tenaillon, président du conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des sciences morales, des lettres et des arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328), page 241.
- Pierre Torry, Une paroisse royale. Saint-Germain en Laye : origine et histoire, Impr. Floch, , p. 11.
- FrĂ©dĂ©ric de Gournay, « Saint-Germain-en-Laye, de Robert le Pieux Ă Louis VI le Gros », Bulletin des Amis du Vieux Saint-Germain, no 46,â , p. 49 (ISSN 1761-7049).
- L'année de 1025 est avancée comme date de fondation dans la monographie communale.
- FrĂ©dĂ©ric de Gournay, « Saint-Germain-en-Laye, de Robert le Pieux Ă Louis VI le Gros », Bulletin des Amis du Vieux Saint-Germain, no 46,â , p. 49-51 (ISSN 1761-7049).
- FrĂ©dĂ©ric de Gournay, « Saint-Germain-en-Laye, de Robert le Pieux Ă Louis VI le Gros », Bulletin des Amis du Vieux Saint-Germain, no 46,â , p. 53 (ISSN 1761-7049).
- Panetier s'Ă©crivait Ă l'Ă©poque Ă©galement avec deux "n".
- Dictionnaire de la noblesse contenant les Généalogies, l'Histoire & la Chronologie des Familles Nobles de France.
- Bernard Nabonne, op. cit., p. 16.
- CĂ©cile LĂ©on, Le ChĂąteau de Saint-Germain-en-Laye au Moyen Ăge : XIIeâââXIVe siĂšcles, Paris, Les Presses Franciliennes, , 245 p. (ISBN 978-2-9527214-4-8), p. 122-123.
- Boulet 2006, p. 460.
- François Boulet, Leçon d'Histoire de France. Saint-Germain-en-Laye, Paris, Les Presses Franciliennes, , 576 p. (ISBN 2-9520091-8-X, lire en ligne), p. 59.
- L'assemblée des notables de Saint-Germain-en-Laye en 1583 à lire en ligne sur persee.fr.
- Henri III : Roi shakespearien par Pierre Chevallier
- Notice de la ville et du chĂąteau de St Germain en Laye.
- Intermédiaire des chercheurs et des curieux, 1914, LXIX page 71.
- Georges Houdard, Les chĂąteaux royaux de Saint-Germain-en-Laye, 1912, page 161.
- Dr Lapierre, op. cit..
- Gédéon Tallemant des Réaux, Historiettes, III, p. 58 et 1 p. 82 7e édition.
- Georges Lacour-Gayet, Le ChĂąteau de Saint-Germain-en-Laye, Calmann-LĂ©vy, 1935, p. 119.
- François Boulet, op. cit. p. 95.
- Boulet 2006.
- Saint-Germain-en-Laye, ville royale in Connaissance de Paris et de la France, mars/avril 1971.
- L'Arrondissement de Saint-Germain-en-Laye, préfecture des Yvelines, août 1977.
- François Boulet, op. cit., p. 134.
- Saint-Germain-en-Laye, commune de France (site officiel).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Archives des Yvelines.
- Abel Goujon, Charles Odiot, Histoire de la ville et du chĂąteau de St. Germain-en-Laye, page 238-240.
- La ligne Paris - Saint-Germain dans le réseau de l'Ouest parisien, Actes du colloque tenu le 1er avril 2006, Bulletin des Amis du Vieux Saint-Germain, no 43.
- Histoire du musée sur le site du musée d'archéologie nationale.
- Jacques Barreau, Chroniques des Yvelines, p. 19.
- Claude Wagner, Les Petits Trains et les tramways des Yvelines et de l'Ouest parisien du XIXe siÚcle aux années 2000, éditions du Valhermeil, 1997, (ISBN 2-905684-85-2).
- Jacques Barreau, ForĂȘt domaniale Saint-Germain-en-Laye, p. 109.
- François Boulet, op. cit. p. 245.
- François Boulet, op. it., p. 270.
- François Boulet, Leçon d'histoire de France, Saint-Germain-en-Laye, des antiquités nationales à une ville internationale, Les Presses franciliennes, 2006, (ISBN 2-9520091-8-X) p. 285.
- « Les blockhaus et bunkers allemands à Saint-Germain-en-Laye ».
- Joseph Abram, L'architecture moderne en France, du chaos Ă la croissance, t. 2, Ă©d. Picard, 1999
- Jacques Barreau, op. cit., p. 100.
- Historique du département des Yvelines sur le site SPLAF.
- Malraux et Saint-Germain-en-Laye par François Boulet, président des Amis du Vieux Saint-Germain.
- Les tunnels de l'A14, SAPN.
- DĂ©pĂȘche AFP du samedi 4 aoĂ»t 2007.
- Benjamin Derveaux & S.B., « Fusion Saint-Germain - Mareil-Marly - Fourqueux - LâEtang-la-Ville : « On risque de perdre notre identitĂ© » : Si Ă Saint-Germain-en-Laye, les habitants semblent indiffĂ©rents au projet de fusion des quatre communes, dans les trois autres villes, certains sont inquiets », Le Parisien, Ă©dition des Yvelines,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Benjamin Derveaux, « Saint-Germain-en-Laye : Sciences-po a planchĂ© sur la fusion des communes : Les Ă©tudiants ont travaillĂ© sur le projet de rapprochement entre les villes de Saint-Germain-en-Laye, Fourqueux, Mareil-Marly et LâEtang-la-Ville. Ils ont prĂ©sentĂ© leurs conclusions aux Ă©lus », Le Parisien, Ă©dition des Yvelines,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Vers une « commune nouvelle » ? », Les grands projets, sur https://www.saintgermainenlaye.fr (consulté le ).
- Philippe Roudeillat, « Yvelines. Projet de commune nouvelle avec Saint-Germain-en-Laye : un collectif rĂ©clame un rĂ©fĂ©rendum local », Actu.fr,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Yvelines. Le maire de l'Etang-la-Ville recule sur la fusion avec Saint-Germain-en-Laye », actu.fr,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- SĂ©bastien Birden, « Fourqueux : la fusion avec Saint-Germain votĂ©e dans une ambiance houleuse : La crĂ©ation dâune commune nouvelle a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©e ce lundi soir en conseil municipal malgrĂ© les derniĂšres rĂ©sistances des opposants », Le Parisien, Ă©dition des Yvelynes,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « Nous avons perdu une bataille, pas la guerre. Nous irons jusquâau bout, jusquâau tribunal administratif sâil le faut », a immĂ©diatement annoncĂ© Bernard Monteil, fondateur du collectif Fourqueux Citoyen, qui avait lancĂ© ces derniĂšres semaines une pĂ©tition signĂ©e par 2300 personnes « dont 1400 habitants de Fourqueux certifiĂ©s et identifiĂ©s ».
- SĂ©bastien Birden et Maxime Fieschi, « Saint-Germain-en-Laye et Fourqueux ne seront quâune seule et mĂȘme commune au 1er janvier : Lundi soir, les conseils municipaux des deux villes ont actĂ© une fusion qui sera effective dans quelques semaines. Fourqueux va devenir commune dĂ©lĂ©guĂ©e », Le Parisien, Ă©dition des Yvelines,â 20/11/2018/ (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « ArrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 19 dĂ©cembre 2018 portant crĂ©ation de la commune nouvelle de "Saint-Germain-en-Laye" par fusion des communes de Saint-Germain-en-Laye et de Fourqueux », Recueil des actes administratifs de la prĂ©fecture des Yvelines, nos 78-2018-188,â , p. 3-31 (lire en ligne [PDF], consultĂ© le ).
- Journal Officiel, Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne.
- « SIVOM de Saint-Germain-en-Laye (N° SIREN : 247800055) », Fiche BANATIC, MinistÚre de l'intérieur, (consulté le ).
- RĂ©sultats Ă©lections locales France 2 2001-2008.
- « Résultats des élections municipales 2008 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
- Scrutin présidentiel de 2002 - Saint-Germain-en-Laye.
- Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Saint-Germain-en-Laye.
- Scrutin présidentiel de 2007 - Saint-Germain-en-Laye.
- « Résultats de l'élection présidentielle 2012 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Résultats de l'élection présidentielle 2017 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__presidentielle-2017 (consulté le ).
- F. Boulet, op. cit. en bibliographie, p. 490.
- « Un ancien maire de Saint-Germain dĂ©cĂ©dĂ© », Le Parisien, Ă©dition des Yvelines,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Jean-Louis Saux, « NĂ©crologie : Michel PĂ©ricard », Le Monde,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Alain Auffray, « PĂ©ricard annonce sa non-candidature... pour 2001 », LibĂ©ration,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Emmanuel Lamy (RPR) Ă©lu maire de Saint-Germain-en-Laye », Les Ăchos,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- SĂ©bastien Birden, « Saint-Germain-en Laye : le maire Emmanuel Lamy est dĂ©cĂ©dĂ© », Le Parisien, Ă©dition des Yvelines,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Michel Seimando, « Emmanuel Lamy : l'Ăąme de Saint-Germain s'est envolĂ©e : Le maire de Saint-Germain-en-Laye, Emmanuel Lamy, s'est Ă©teint ce mercredi, une semaine aprĂšs son hospitalisation. Retour sur un homme profondĂ©ment saint-germanois », 78.actu,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Décret du 7 juin 1983 M. Emmanuel Lamy est nomme administrateur au conseil d'administration de la société d'aide technique et de coopération,en remplacement de M. Philippe Didier », sur Légifrance (consulté le ).
- « Nouveau bureau pour l'association des maires de l'Ăle-de-France », La lettre de l'AMIF, no 21,â , p. 1 (lire en ligne [PDF], consultĂ© le ).
- Marie Visot, « Arnaud PĂ©ricard, une histoire de famille », Le Figaro,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- SĂ©bastien Birden, « Arnaud PĂ©ricard est le nouveau maire de Saint-Germain-en-Laye », Le Parisien, Ă©dition des Yvelines,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « Avocat de profession, Arnaud PĂ©ricard, 47 ans, siĂšge au conseil municipal depuis 2008. AprĂšs un mandat passĂ© sur le banc de lâopposition, il avait finalement ralliĂ© lâĂ©quipe dâEmmanuel Lamy en 2014. Net vainqueur de lâĂ©lection, ce dernier lui avait alors confiĂ© la dĂ©lĂ©gation des affaires culturelles. En succĂ©dant Ă Emmanuel Lamy, il devient aussi le deuxiĂšme PĂ©ricard Ă porter lâĂ©charpe de maire de Saint-Germain aprĂšs son pĂšre, Michel PĂ©ricard, Ă©lu maire en 1977 sous lâĂ©tiquette RPR, puis dĂ©putĂ© lâannĂ©e suivante. Michel PĂ©ricard Ă©tait dĂ©cĂ©dĂ© en 1999 et avait alors Ă©tĂ© remplacĂ© par⊠Emmanuel Lamy ».
- Arnaud Péricard, référent régional pour le parti Horizons.
- Maxime Fieschi (avec S.B.), « Saint-Germain - Fourqueux : la fusion, ça change quoi ? : Le conseil dâinstallation de la commune nouvelle regroupant les deux villes a eu lieu ce lundi soir », Le Parisien, Ă©dition des Yvelines,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Philippe Roudeillat, « Yvelines. RĂ©Ă©lu maire de Saint-Germain-en-Laye, Arnaud PĂ©ricard montre la route Ă suivre : Le maire sortant de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) a Ă©tĂ© reconduit dans ses fonctions lors du conseil municipal d'installation organisĂ© au thĂ©Ăątre Alexandre Dumas. », 78actu,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Conseils de quartier », Dialogue citoyen, sur https://www.saintgermainenlaye.fr (consulté le ).
- « Quâest-ce que le CMJ ? », Dialogue citoyen, sur https://www.saintgermainenlaye.fr (consultĂ© le ).
- « villes-internet.net/ville/?no_⊠»(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?).
- Mairie de Saint-Germain-en-Laye, « Les villes jumelles » (consulté le )
- Conseil municipal de Saint-Germain-en-Laye, « Extrait du registre des déliberations du conseil municipal de la ville de Saint-Germain-en-Laye », (consulté le )
- d">78actu (d), « Notre dossier : les jumelages, entre tradition et exotisme - Qui est jumelĂ© avec qui : Tour dâhorizon des jumelages », (consultĂ© le )
- AFCCRE Annuaire des villes jumelles.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Germain-en-Laye (78551) », (consultĂ© le ).
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement des Yvelines (78) », (consultĂ© le ).
- INSEE, recensement 1999 - formation, scolarisation et diplĂŽmes Ă Saint-Germain-en-Laye.
- « INSEE, recensement 1999 - formation, scolarisation et diplÎmes dans les Yvelines »(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?).
- « INSEE, recensement 1999 - Nationalités à Saint-Germain-en-Laye »(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?))
- INSEE, recensement 1999 - Nationalités dans les Yvelines.
- Inspection académique des Yvelines, circonscription de Saint-Germain-en-Laye.
- Ăcoles, Inspection acadĂ©mique de Versailles.
- Lycée Léonard de Vinci.
- Maison d'Ă©ducation des Loges.
- « Notre histoire », sur stv-st-germain.fr (consulté le ).
- « La congrégation STV », sur stv-st-germain.fr (consulté le ).
- IUFM de Versailles.
- Marine Haag, « Le dixiĂšme Sciences Po ouvre ses portes Ă Saint-Germain-en-Laye », Le Monde,â (lire en ligne).
- « Université de Cergy-Pontoise. AccÚs au site de Saint-Germain-en-Laye », sur le site de l'université de Cergy-Pontoise.
- Maison des associations saint-germanoises.
- Les Amis du Vieux Saint-Germain.
- Poissy-Saint Germain-en-Laye : l'hĂŽpital du futur sur les rails, Les Ăchos, 6 avril 2016
- Page sur le projet sur le site de la mairie.
- Site des paroisses catholiques de Saint-Germain-en-laye.
- http://www.addsaintgermain.com/ Assemblée de Dieu de Saint-Germain-en-Laye
- « A Saint-Germain-en-Laye, la communautĂ© juive a dĂ©sormais sa synagogue », LibĂ©ration,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Golf de Saint-Germain-en-Laye.
- Piscine intercommunale de Saint-Germain-en-Laye.
- « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).
- Emplois au lieu de travail selon l'activité économique des individus Insee.
- « Comparateur de territoireâCommune de Saint-Germain-en-Laye (78551) | Insee », sur www.insee.fr (consultĂ© le ).
- « Comparateur de territoireâDĂ©partement des Yvelines (78) | Insee », sur www.insee.fr (consultĂ© le ).
- « Le taux de chÎmage au sens du BIT baisse de 0,1 point au quatriÚme trimestre 2013 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).
- Présentation des commerces de la Ville, site de la mairie.
- Le projet Les Terrasses de Poncy détaillé.
- SévÚre réquisitoire du maire de Saint-Germain contre le PLU de Poissy sur le blog PS-Saint-Germain.
- FMC Automobiles SAS sur le site Ford-fr.
- Le Journal de Saint-Germain no 517, novembre 2007, p. 20.
- Le Journal de Saint-Germain, no 512, juillet 2007.
- Le site du débat public sur la refonte de la station d'épuration Seine-Aval.
- « Maison des Associations Saint-Germanoises », sur www.mas.asso.fr (consulté le ).
- Organisation de la RĂ©gion Terre Ăle-de-France (RTIDF).
- Direction rĂ©gionale du gĂ©nie de la rĂ©gion-terre Ăle-de-France.
- Quartier Goupil, Garde républicaine.
- Nouveau déploiement Défense.
- Iaurif - Sites et monuments historiques protégés.
- MinistÚre de la culture - Base Mérimée.
- Présentation de la ville, site officiel.
- La Terrasse sur le site de la mairie.
- Site du chĂąteau du val.
- « Notice n°IA78000007 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- [https://www.france.tv/france-2/chretiens-orientaux-foi-esperances-et-traditions/2971321-noel-ukrainien.html Noël ukrainien, un numéro spécial de l'émission Chrétiens Orientaux, diffusé le samedi 25 décembre 2021
- Sources site de l'Institut national d'archéologie préventive .
- Liste des ZNIEFF en Ăle-de-France, direction rĂ©gionale de l'environnement.
- Inventaire national du patrimoine naturel, ZNIEFF 110001359 - ForĂȘt de Saint-Germain-en-Laye.
- Le Journal de Saint-Germain, no 487, avril 2006.
- Guide du sentier des Oratoires, Association des amis de la forĂȘt de Saint-Germain et de Marly, 2001.
- Le domaine national de Saint-Germain-en-Laye sur le site des jardiniers-du-patrimoine.
- Le domaine national de Saint-Germain-en-Laye sur le site du Comité des parcs et jardins de France.
- PalmarĂšs du concours des villes et villages fleuris.
- Chiffres-clés de la culture, édition 2007, entrées par musées nationaux, p. 36. [PDF].
- « Expérimentation de la gratuité des musées sur le site du Premier ministre »(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?).
- Le musée municipal sur le site de l'office de tourisme de Saint-Germain-en-Laye.
- Musées de Saint-Germain.
- « Ensemble de 6 pots à pharmacie ».
- Série apothicaireries hospitaliÚres no 11, laboratoires Roussel réf. 36-75-11 - P.M. 61 G 181.
- Lieux de tournage sur L2TC.com.
- « Paul Verhoeven tourne avec Isabelle Huppert », sur Le Parisien, (consulté le ).
- Charles Odiot, Abel Goujon, Histoire de la ville et du chĂąteau de Saint-Germain-en-Laye, page 21.
- Gustave Dupont-Ferrier, Gallia Regia, ou Ă©tat des officiers royaux...
- Fils de Philippe de Calleville, seigneur de Douville, de Muchegros, de Romilly, capitaine du Vaudreul en 1377, chambellan du roi, mort en 1399
- Daniel Polluche, Essai historique sur Orléans, Orléans, 1776.
- Gazette de France, 1768, volume III, page 114.
- Mercure gallant 1691.
- Almanach royal, 1814-1815.
- L'Ami de la religion et du roi, 1830.
- Plaque funéraire : de Guillaume Tirel. à Saint-Germain-en-Laye (Patrimoine de France).
- Plaque sur sa maison rue de Paris.
- Boulet 2006, p. 118.
- François Boulet, op. cit. page 124.
- Promenades au Musée de Saint-Germain de Gabriel de Mortillet - 1869, Page 119
- François Boulet, op. cit., p. 389.
- Jean Robin, René Guénon, témoin de la tradition, Paris, 1978.
- Bernard Goarvot, Arthaud, Bataille, CĂ©line, Ă Saint-Germain-en-Laye, 2003, Ă©ditions Hybrides.
- Bernard Goarvot, Arthaud, Bataille, CĂ©line, Ă Saint-Germain-en-Laye, 2003, Ă©ditions Hybrides
- "... que muni de mon premier bac je reprenne la route de Paris, ou plutĂŽt de Saint-Germain-en-Laye, pour y passer mon annĂ©e de philosophie. (...) Mademoiselle Cerf habitait un appartement sis avenue de la RĂ©publique oĂč elle me louait une petite chambre pour presque rien.(...). J'Ă©coutai avec attention le cours de notre professeur de philosophie, Achille OuĂż, alors le plus jeune membre de l'institut. C'Ă©tait un enseignant Ă©minent mais aussi un militant communiste qui portait la marque de son Ă©poque. (...)" MĂ©moires. Fils de la nation, 2018.
- Le blason sur le site de la mairie.
Voir aussi
Bibliographie
- Abel Goujon, Charles Odiot, Histoire de la ville et du chĂąteau de St.-Germain-en-Laye , suivie de recherches historiques sur les dix autres communes du canton, imprimerie Abel Goujon, Saint-Germain-en-Laye, 1829 (lire en ligne)
- Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, préface de Paul-Louis Tenaillon, président du conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des sciences morales, des lettres et des arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328).
- Jacques Barreau, ForĂȘt domaniale Saint-Germain-en-Laye, Alan Sutton, 2004, 127 p. (ISBN 2-84910-090-0)
- François Boulet, Leçon d'histoire de France : Saint-Germain-en-Laye : Des antiquités nationales à une ville internationale, Paris, Les presses Franciliennes, , 575 p. (ISBN 2-9520091-8-X, lire en ligne).
- Roselyne BussiĂšre, Saint-Germain-en-Laye : 1800 - 1940, Paris/Versailles, Inventaire gĂ©nĂ©ral du Patrimoine et Association Pour le Patrimoine d'Ăle-de-France, , 86 p. (ISBN 2-905913-17-7)
- Roselyne BussiĂšre, Domaine national de Saint-Germain-en-Laye : Le Parc et la ForĂȘt, Association Patrimoine, (ISBN 978-2-905913-12-8)
- Frédéric de Gournay, « Saint-Germain-en-Laye, de Robert le Pieux à Louis VI le Gros », Bulletin des Amis du Vieux Saint-Germain, no 46, 2009, p. 47-62.
- Robert HaĂŻat et Jacques Berlie, Au fil des rues de Saint-Germain-en-Laye, Les Presses Franciliennes, 2007, 280 p. (ISBN 978-2-9527214-2-4)
- Ămile de LabĂ©dolliĂšre, Saint-Germain-en-Laye, sa forĂȘt et ses environs, Ăd. du Bastion, 1992, 153 p. (rĂ©impression de l'Ă©dition de 1861 par Ehrard)
- Georges Lacour-Gayet, Le ChĂąteau de Saint-Germain-en-Laye, Calmann-LĂ©vy, Nouvelle collection historique, 1935, 211 p.
- CĂ©cile LĂ©on, Le chĂąteau de Saint-Germain-en-Laye au Moyen Ăge. Histoire et Ă©volution architecturale d'une rĂ©sidence royale, Paris, Les Presses Franciliennes, 2008, 246 p.
- Bernard Nabonne, Les Grandes Heures de Saint-Germain-en-Laye, Ăd. SFELT, Paris, 1950, 250 p.
- Abbé Pierre Torry, Une paroisse royale. Saint-Germain en Laye, Origine et histoire, Mayenne, Imprimerie Floch, 1927.
- Gérard Valin, Les Jacobites, la pauté et la Provence, L'Harmattan, 2019
- Maurice Veillon, La Libération de St-Germain en Laye , Ville de Saint-Germain-en-Laye, 1984.
- Le Patrimoine des communes des Yvelines, Flohic, tome 2, 500 p. (ISBN 2-84234-070-1)
- HélÚne Solignac de Saint-Cernin (dir.), Saint-Germain-en-Laye, ville occupée, 1814-15 et 1870-71, Université libre de Saint-Germain-en-Laye et sa région, 2001.
- HélÚne Solignac de Saint-Cernin (dir.), Ordre et désordres à Saint-Germain-en-Laye au XIXe siÚcle, Université libre de Saint-Germain-en-Laye et sa région, trois tomes, 1996-2000.
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Site de lâoffice de tourisme
- Les archives de la gestion des travaux des propriétés impériales à Saint-Germain-en-Laye (vénerie, ferme de La Garenne, pavillons de La Muette, de Noailles et de Fromenville, parc) sous le Second Empire sont conservées aux Archives nationales (France).
- « Dossier complet : Commune de Saint-Germain-en-Laye (78551) », Recensement général de la population de 2015, INSEE, (consulté le ).