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Ordre de la Visitation

L'ordre de la Visitation de Sainte-Marie (en latin : Ordo Visitationis Beatissimae Mariae Virginis) ou les Visitandines est un ordre monastique féminin de droit pontifical.

Ordre de la Visitation
de Sainte-Marie
Image illustrative de l’article Ordre de la Visitation
« Vive Jésus »
Ordre de droit pontifical
Approbation pontificale
par Urbain VIII
Institut ordre monastique
Type contemplatif
Spiritualité salésienne
Règle basée sur la règle de saint Augustin
But prière
Structure et histoire
Fondation
Annecy
Fondateur François de Sales & Jeanne de Chantal
Abréviation V.S.M.
Autres noms visitandines
Site web Fédérations françaises de l’ordre de la Visitation
Liste des ordres religieux

Histoire

Fondation

Plaque relatant de la fondation de l'ordre en 1610 Ă  Annecy.

En 1604, Jeanne-Françoise FrĂ©myot, baronne de Chantal, jeune veuve de 28 ans et mère de quatre enfants, rencontre Ă  Dijon l'Ă©vĂŞque de Genève, François de Sales. Entre eux, va s'Ă©tablir une grande amitiĂ© spirituelle, qui va la pousser Ă  venir s'installer près de lui Ă  Annecy et Ă  fonder l'ordre de la Visitation Sainte-Marie.

Jeanne de Chantal, sous la direction spirituelle de François de Sales, accepte de diriger un groupe. Il voulait que celui-ci soit ouvert à toutes les femmes même à celles qui étaient refusées dans les autres ordres monastique : les femmes âgées, veuves ou handicapées. François de Sales propose à ses « filles » une vie d’humilité et d’effacement. Il veut doter l’Église de filles d’oraisons, sans pompe. Il choisit le nom de Visitation pour deux raisons. L’humilité de Marie qui, lors de l'épisode évangélique de la Visitation, où la Vierge Marie, enceinte du Christ s'en va aider sa cousine Élisabeth âgée et enceinte de Jean-Baptiste. La seconde est que la fête de la Visitation (le à l’époque) « était peu solennisée. »[1].

Le premier groupe est formé le , comprenant Jeanne de Chantal, Jacqueline Favre[note 1], Jeanne-Charlotte de Bréchard et Anne-Jacqueline Coste s'installent à Annecy, dans les États du duc de Savoie, dans une petite maison des faubourgs, la « maison de la Galerie », qui se trouvait le long du chemin conduisant chez les frères capucins, et mise à leur disposition par le duc Charles-Emmanuel Ier de Savoie[note 2] - [note 3]. Les hasards des contretemps voulurent que la fondation prévue pour la Pentecôte ne se réalise que pour le dimanche de la Trinité qui tomba cette année le jour de la Saint-Claude… Dès octobre, la communion quotidienne est instaurée dans la petite communauté.

Après une année de noviciat sous la conduite de François de Sales, les quatre femmes de cette petite communauté font profession de foi le .

DĂ©veloppement

Saint François de Sales donnant la Règle de l'ordre de la Visitation de Sainte-Marie à sainte Jeanne de Chantal.
Visitandine.

La Communauté quitte le la « maison de la Galerie » devenue trop petite pour accueillir plus de quatorze personnes. Jeanne de Chantal décide d'acquérir la maison Nycollin, proche et située entre le couvent et le Thiou. Cependant très vite l'affluence des vocations conduit Jeanne de Chantal à chercher à ouvrir un deuxième couvent ; elle tente en vain de racheter la « maison de la Galerie ». Cependant, les sœurs réussiront à la racheter en 1657.

Marguerite de Savoie, duchesse de Mantoue, fille du duc Charles-Emmanuel Ier de Savoie et de Catherine-Michelle d'Espagne pose le la première pierre du monastère à Annecy qui sera terminé en 1614.

Des oblates qui peuvent visiter les malades

Certains biographes ont affirmé que les religieuses seraient « visitandines » car elles auraient comme tâche principale de visiter malades et pauvres et de les réconforter. Ils font de François de Sales le précurseur de Vincent de Paul qui créera les Filles de la Charité. C'est une erreur historique. Leur tâche principale était et reste la prière, la vie d'oraison.

Cependant il est vrai qu'à compter du , certaines sœurs visitent les malades de la ville d'Annecy. Une fois par mois, deux sœurs pouvaient sortir à tour de rôle de la maison pour aller visite des malades et ainsi garder le lien avec le monde. Cette situation était possible, car la Visitation était alors une congrégation d'oblates.

Voici comment François de Sales lui-même décrivait ces premières visitandines 1616[2] :

« Nous avons en cette ville d'Annecy une très dévote et vraiment très sainte Congrégation de femmes, veuves et vierges, qui pour la plupart sont de très noble extraction [...]. Elles vivent toutes ensemble et en communauté, sous l'obéissance d'une Supérieure élue par elles tous les trois ans ; observent strictement cette obéissance, s'adonnent chaque jour à l'oraison mentale, font visiter et secourir avec une charité incroyable, par quelques-unes d'entre elles, les pauvres femmes malades de la ville. [...] Entre autres choses, la Congrégation pratique cette charité, de recevoir les femmes qui, pour la faiblesse de leur complexion ou pour des infirmités corporelles, ne peuvent entrer dans les autres Ordres, pourvu qu'elles aient l'esprit bon et le cœur sincère [...] J'ajoute encore un point très important : cette Congrégation, n'ayant pas les vœux solennels d'obéissance, chasteté et pauvreté, bien que ces trois vertus s'y observent strictement, n'est pas un Ordre religieux formel, mais une Congrégation d'Oblates. Sa Sainteté aimerait peut-être qu'on en fait un Ordre religieux, avec l'obligation de la clôture selon les prescriptions du Concile de Trente ; cela me serait très facile, pourvu qu'Elle voulut bien agréer que les choses fussent déterminées suivant le Mémoire. »

— François de Sales, Lettre MCXCVI, avril 1616

Quand, dans l’hiver 1614-1615, un projet de fondation est envisagé à Lyon, cardinal de Marquemont, archevêque de Lyon, veut que cette maison respecte les directives du Concile de Trente.

Comme le montre la lettre de François de Sales ci-dessus, il est prêt à cette modification, afin d'obtenir que la Visitation puisse devenir un ordre reconnu par Rome. Aussi, l'orientation apostolique de visite aux malades est abandonnée.

Il est important de souligner que l'on ne trouve nulle trace dans les œuvres complètes du saint, de la citation qui lui est attribuée par erreur et reproduite sur de nombreux sites[3]

« Une simple congrégation de femmes sans vœux perpétuels, non cloîtrées, actives, ouvertes à toutes les personnes, infirmes, voire malades ; afin de s’occuper à l’extérieur des pauvres, des malades et des indigents. La rigueur de cet institut impliquerait une vie spirituelle développée, avec pour corollaires l’obéissance, la complaisance mutuelle, la douceur, le respect des règles fondées sur l’humilité, la chasteté, la pauvreté. »

Ordre cloîtré

De 1615 à 1616, il rédige donc les Constitutions de l’Ordre et fait de la Visitation un Ordre cloîtré. Ces constitutions seront approuvées par une bulle papale d’Urbain VII du .

La fondation du second monastère de l’Ordre à Lyon intervient en 1615, dans un premier temps rue du Griffon, aux Terreaux, près la chapelle Saint-Claude, puis, deux ans plus tard à Bellecour[4]. François de Sales meurt le lors d'une visite au couvent de la Visitation de Bellecour.

Jeanne de Chantal est appelée supérieure et fondatrice partout en France, elle est élue supérieure douze fois dans neuf communautés. Elle visite et entretient des relations épistolaires avec le plus grand nombre de monastères.

La première édition des règles et Constitutions est publiée le . Le , Paul V accorde le statut d’Ordre religieux sous la règle de saint Augustin à la Visitation.

Entre-temps, une maison est fondée à Moulins en aout 1616[5]. Suivra la fondation à Grenoble en du Couvent Sainte-Marie d'en-haut[6].

Lorsque saint François de Sales meurt, l'Ordre regroupe alors treize monastères (Annecy, Lyon, Moulins, Grenoble, Bourges, Paris, Montferrand, Nevers, Orléans, Valence, Dijon, Belley et Saint-Étienne)

Les premières Mères commencent en 1624 la rédaction du coutumier qui sera imprimé à la fin de l’année.

De 1626 à 1627, elles mettent en forme et rédigent des réponses qui seront imprimées en 1628, avec ordre formel qu’elles ne sortent jamais des monastères.

La question d’une supérieure générale est soumise le aux évêques de France. Réunis au Parloir du Premier [ ? ] de Paris, ils se rangent derrière la volonté de saint François de Sales pour l’autonomie des monastères.

En 1636, à Annecy, un deuxième monastère, Saint-Joseph, est fondé Place aux Bois. D'autre biens sont achetés dans les alentours de la maison Nycollin, avec comme ambition de constituer un véritable grand monastère.

Ă€ la mort de sainte Jeanne de Chantal le , l'Ordre compte dĂ©jĂ  87 monastères. Le fameux couvent des Visitandines de Chaillot est consacrĂ© en 1651 ; il accueillera Mademoiselle de La Fayette, amie de Louis XIII, qui en deviendra supĂ©rieure, et c'est ici que fut Ă©levĂ©e Henriette de France, future duchesse d'OrlĂ©ans.

En 1657, les sœurs réussissent à racheter la « maison de la Galerie » qui deviendra un lieu de retraite, avant d'accueillir un pensionnat de jeunes filles jusqu'à la Révolution française.

Du XVIIIe au XXIe siècle

Le monastère des Sœurs de la Visitation à Braga au Portugal.

L'ordre de la Visitation est fondé en 1784 au Portugal et y maintient aujourd'hui trois monastères : à Braga, à Vila das Aves et à Batalha. Les Sœurs de la Visitation au Portugal travaillent dans la production et la distribution des emblèmes du Sacré-Cœur de Jésus (comme scapulaires de dévotion), le même que sainte Marguerite-Marie Alacoque a fait dans le passé.

En , l’ordre de la Visitation, comme tous les ordres religieux, est interdit en France. Les 129 communautĂ©s françaises sont dispersĂ©es en 1793. Les sĹ“urs tentent alors de s'enfuir vers l'Italie en emportant avec elles les reliques de François de Sales et de Jeanne de Chantal, mais sont rattrapĂ©es Ă  une quinzaine de kilomètres Ă  Duingt. Elles sont autorisĂ©es Ă  continuer leur voyage, mais les reliques sont confisquĂ©es et rapportĂ©es Ă  Annecy.

L’Ordre est rétabli en France en 1805 par Napoléon à la demande de sa mère Laetitia. Cinquante et un monastères sont rétablis, et quatorze nouvelles fondations sont enregistrées avant 1850.

Le , quatre sœurs sont de retour à Annecy et s'installent à la « maison Recordon », rue Saint-Claire, dans l'ancien hôtel Bagnoréa, en attendant la construction du nouveau monastère, sur un terrain situé entre les actuelles rues Royale, de la Poste, Vaugelas et de la Gare. Après quatre années de travaux, les sœurs peuvent s'installer dans leur nouveau monastère. Mais construit à la hâte et à l'économie, il devra subir de nombreux travaux qui dureront jusqu'en [7].

Expropriées au début du XXe siècle par les lois anticatholiques de la Troisième République, les Visitandines vont établir un nouveau monastère en 1911, au pied du Semnoz, juste à côté de la future basilique de la Visitation dont les travaux ont commencé en 1909.

En 2006, l'Ordre, qui a connu 356 fondations, compte 155 monastères actifs. On peut estimer Ă  80 000 le nombre des visitandines au cours des siècles dont 3 000 vivant en prière en 2006. Ă€ Annecy, la communautĂ© regroupe une quinzaine de sĹ“urs cloĂ®trĂ©es qui vivent de la fabrication d'hosties, de la rĂ©alisation de broderies et de recettes.

Spiritualité - Spécificités

L'ordre voulu par François de Sales, apôtre du Sacré-Cœur et de la douceur, accueille toutes les femmes quelle que soit leur condition. Contrairement aux autres ordres en expansion au début du XVIIe siècle, les femmes âgées, les veuves, les malades et les handicapées peuvent être acceptées. La règle n'impose aucune contrainte aux femmes de plus faible complexion.

Autre spécificité voulue par saint François de Sales qui, comprenant l'influence que les évêques pouvaient avoir sur les communautés religieuses, souhaite que chaque monastère soit autonome et libre de ses décisions face à l'évêque du lieu qui assiste par contre aux grandes décisions de la communauté dont l'élection de la supérieure pour trois ans.

Visitandines célèbres

Par date de naissance :

Monastères en France

Gravure d'après François-Victor Sabatier, Vue du Monastère de la Visitation Sainte-Marie de Boulogne-sur-Mer.
Le monastère des Sœurs de la Visitation à Scy-Chazelles.

Monastères à l'étranger

L'ancien monastère des Sœurs de la Visitation à Eurasburg.
  • en Allemagne
  • en Argentine
    • Monastère de la Visitation de Pilar : fondĂ© en 1876, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de RĂ­o Cuarto : fondĂ© en 1992, en activitĂ©.
  • en Autriche
    • Monastère de la Visitation de Vienne : fondĂ© en 1717, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Thurnfeld.
    • Monastère de la Visitation de Gleink, fondĂ© en 1832, transfĂ©rĂ© de 1940 Ă  1945 Ă  Beverberg, puis revenu Ă  Gleink (commune intĂ©grĂ©e Ă  celle de Steyr). Monastère fermĂ© en 1977.
  • en Croatie
    • Monastère de la Visitation de Zagreb.
  • au Chili
    • Premier monastère de la Visitation de Santiago du Chili : fondĂ© en 1877, en activitĂ©.
    • Deuxième monastère de la Visitation de Santiago du Chili : fondĂ© en 1921, en activitĂ©.
  • en Colombie
    • Monastère de la Visitation de Santa Fe : fondĂ© en 1892, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Bosa : fondĂ© en 1918, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Manizales : fondĂ© en 1924, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de MedellĂ­n : fondĂ© en 1957, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de ApartadĂł : fondĂ© en 1993, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Bucaramanga : fondĂ© en 1981, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Málaga : fondĂ© en 1988, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de San Juan de Pasto : fondĂ© en 1922, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Marinilla : fondĂ© en 1907, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Pensilvania : fondĂ© en 1991, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Soatá.
  • en CorĂ©e du Sud
    • Monastère de la Visitation de Yeoncheon : fondĂ© en 2015, en activitĂ©.
  • en RĂ©publique Dominicaine
    • Monastère de la Visitation de Puerto Plata : fondĂ© en 1979, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de La Enea : fondĂ© en 1986, en activitĂ©.
  • en Équateur
    • Monastère de la Visitation de Quito : fondĂ© en 1949, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de El Chaco : fondĂ© en 1990, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Latacunga : fondĂ© en 1994, en activitĂ©.
  • en Espagne
    • Premier monastère de la Visitation de Madrid : fondĂ© en 1749, en activitĂ©.
    • Deuxième monastère de la Visitation de Madrid : fondĂ© en 1798, en activitĂ©.
    • Troisième monastère de la Visitation de Madrid : fondĂ© en 1907, fermĂ© en 2018.
    • Monastère de la Visitation de Vitoria-Gasteiz : fondĂ© en 1879, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Burgos : fondĂ© en 1892, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Santander : fondĂ© en 1895, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Saint-SĂ©bastien : fondĂ© en 1905, fermĂ© en 2019.
    • Monastère de la Visitation de Salamanque : fondĂ© en 1910, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Barcelone : fondĂ© en 1874, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Valladolid : fondĂ© en 1860, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Godella : fondĂ© en 1879, fermĂ© en 2017.
    • Monastère de la Visitation d'Oviedo : fondĂ© en 1881, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Vigo : fondĂ© en 1933, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Lugo : fondĂ© en 1900, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Palma de Mallorca : fondĂ© en 1921, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Cordoue : fondĂ© en 1951, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Grenade : fondĂ© en 1902, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de SĂ©ville : fondĂ© en 1894, en activitĂ©.
  • aux États-unis
    • Monastère de la Visitation de Mobile : fondĂ© en 1833, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Philadelphie : fondĂ© en 1870, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Rockville : fondĂ© en 1927, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Snellville.
    • Monastère de la Visitation de Toledo : fondĂ© en 1915, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Tyringham.
    • Monastère de la Georgetown.
    • Monastère de la Mendota Heights.
    • Monastère de la Minneapolis : fondĂ© en 1989, en activitĂ©.
    • Monastère de la Brooklyn : fondĂ© en 1855, en activitĂ©.
  • au Guatemala
  • en Hongrie
    • Monastère de la Visitation de Budakeszi: fondĂ© en 1928, en activitĂ©
  • en Irlande
    • Monastère de la Visitation de Stamullen : fondĂ© en 1955, en activitĂ©.
  • en Italie
    • Monastère de la Visitation de Via Galla Placidia (Rome) : fondĂ© en 1671, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Via La Corsesca (Rome).
    • Monastère de la Visitation de San Vito : fondĂ© en 1708, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Pistoia : fondĂ© en 1737, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Bologne : fondĂ© en 1819, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Soresina : fondĂ© en 1816, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Baggiovara : fondĂ© en 1963, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Brescia : fondĂ© en 1818, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de TrĂ©vise : fondĂ© en 1913, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de CĂ´me : fondĂ© en 1819, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Acireale : fondĂ© en 1926, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Rosolini : fondĂ© en 1960, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de GĂŞnes : fondĂ© en 1871, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Corfinio : fondĂ© en 1991, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de San Giorgio del Sannio : fondĂ© en 1737, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de San Pancrazio : fondĂ© en 1827, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Moncalieri : fondĂ© en 1638, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Lucques : fondĂ© en 1820, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Taurianova : fondĂ© en 1992, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Pignerol : fondĂ© en 1634, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Reggio de Calabre : fondĂ© en 1754, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Salò : fondĂ© en 1712, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Palerme : fondĂ© en 1731, en activitĂ©.
  • en Lituanie
  • au Mexique
    • Monastère de la Visitation de Mexico : fondĂ© en 1949, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Guadalajara : fondĂ© en 1957, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de LeĂłn : fondĂ© en 1950, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation d'Aguascalientes : fondĂ© en 1983, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Colima : fondĂ© en 1991, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Monterrey : fondĂ© en 1981, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Morelia : fondĂ© en 1983, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de TorreĂłn.
    • Monastère de la Visitation de Tapalpa.
  • au Panama
    • Monastère de la Visitation de Las Cumbres : fondĂ© en 1921, en activitĂ©.
  • au Paraguay
    • Monastère de la Visitation de Ciudad del Este : fondĂ© en 1981, en activitĂ©.
  • aux Pays-Bas
    • Monastère de la Visitation de Tilburg : fondĂ© en 1885, fermĂ© en 1986.
  • au PĂ©rou
    • Monastère de la Visitation de Lima : fondĂ© en 1890, en activitĂ©.
  • en Pologne
Monastère de la Visitation de Varsovie.
    • Monastère de la Visitation de Cracovie, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de JasĹ‚o, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Rybnik, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Varsovie, en activitĂ©.
  • au Portugal
    • Monastère de la Visitation de Batalha : fondĂ© en 1784, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Braga : fondĂ© en 1879, en activitĂ©.
    • Monastère de la Visitation de Vila das Aves : fondĂ© en 1887, en activitĂ©.
  • au Royaume-Uni
    • Monastère de la Visitation de Wealden : fondĂ© en 1804, en activitĂ©.
  • au Salvador
    • Monastère de la Visitation de San Salvador : fondĂ© en 2010, en activitĂ©.
  • en Suisse
    • Monastère de la Visitation de Fribourg.
  • en RĂ©publique tchèque
  • en Uruguay
    • Monastère de la Visitation de Progreso : fondĂ© en 1856, en activitĂ©.

HĂ©raldique

Le blason de monastères de l'Ordre de la Visitation est « d'or, au cœur de gueules, percé de deux flèches d'or empennées d'argent, passées en sautoir au travers du cœur, chargé d'un nom de Jésus et de Marie d'or (IHS et MA superposés), enfermé d'une couronne d'épines de sinople, les épines ensanglantées de gueules, une croix de sable fichée dans l'oreille du cœur »[16]. François de Sales lui même a dessiné ce blason[17] - [note 8].

Bibliographie

  • Jean Foisselon et GĂ©rard Picaud, Splendeurs dĂ©voilĂ©es. Cinq siècles d’art Ă  la Visitation, Paris, Somogy Ă©ditions d’art, 2007, 176pp., 140 ill.
  • Jean Foisselon et GĂ©rard Picaud, Fastes et exubĂ©rance pour les saints de la Visitation, Paris, Somogy Ă©ditions d’art, 2008, 192 pp. 170 ill.
  • Danièle VĂ©ron-Denise, Jean Foisselon et GĂ©rard Picaud, De fleurs en aiguille. L’art de la broderie chez les visitandines, Paris, Somogy Ă©ditions d’art, 2009, 248 pp., 248 ill.
  • Jean Foisselon et GĂ©rard Picaud, Au cĹ“ur de la Visitation. TrĂ©sors de la vie monastique en Europe, Paris, Somogy Ă©ditions d’art, 2010, 272pp., 270 ill.
  • Jean Foisselon et GĂ©rard Picaud (dir.), De l'ombre Ă  la lumière. Art et Histoire Ă  la Visitation 1610-2010, Paris, Somogy Ă©ditions d’art, 2011, 288pp., 310 ill.
  • Jean Foisselon et GĂ©rard Picaud (dir.), SacrĂ©es Soieries. Étoffes prĂ©cieuses Ă  la Visitation, Paris, Somogy Ă©ditions d’art, 2012, 312pp., 320 pp.
  • Jean Foisselon et GĂ©rard Picaud, Ă€ tout cĹ“ur. L’art pour le SacrĂ© CĹ“ur Ă  la Visitation, Paris, Somogy Ă©ditions d’art, 2013, 280pp., 310ill.
  • Jean Foisselon et GĂ©rard Picaud (dir.), En tous points parfaits. Ĺ’uvres brodĂ©es pour la Visitation aux XIXe et XXe siècles, Paris, Somogy Ă©ditions d’art, 2014, 200pp. 190 ill.
  • Jean Foisselon et GĂ©rard Picaud, La Ferveur de vivre. Nous, visitandines, quatre siècles de prĂ©sence Ă  Moulins et Nevers, Paris, Somogy Ă©ditions d’art, 2015, 336pp., 320 ill.
  • David Marguin, Jean Foisselon et GĂ©rard Picaud, Aux sources de la Visitation. François de Sales et Jeanne de Chantal, Paris, Somogy Ă©ditions d’art, 2016, 208pp., 192 ill.
  • Martine Gauvard, Jean Foisselon et GĂ©rard Picaud, Fils de lin, lumière de l’autre. Modes et dentelles Ă  la Visitation, Paris, Somogy Ă©ditions d’art, 2017, 272pp., 303 ill.
  • Jean Foisselon, Aloys Lauper et GĂ©rard Picaud (dir.), Quand la Suisse ouvre ses coffres. TrĂ©sors de la Visitation de Fribourg, Paris, Somogy Ă©ditions d’art, 2018, 320pp., 340 ill.
  • David Marguin, Jean Foisselon et GĂ©rard Picaud, Je vous salue… Paris. Le Premier monastère parisien de la Visitation, 1619-2019, Moulins, MusĂ©e de la Visitation, 2019, 320pp., 330 ill.
  • Jean Foisselon et GĂ©rard Picaud, Peindre par foi, Peinture, enluminure et dessin Ă  la Visitation, Moulins, MusĂ©e de la Visitation, 2020, 248 pp, 372 ill.
  • Jean Foisselon et GĂ©rard Picaud, Les fĂ©es des "RĂ©", RĂ©cupĂ©rer, rĂ©aliser, rĂ©employer Ă  la Visitation, Moulins, MusĂ©e de la Visitation, 2021, 232 pp, 250 ill.
  • GĂ©rard Monthel, L'Ă©crit & l'image, Ordre de la Visitation Sainte-Marie, Une histoire du Livre & de l'Iconographie, 1610, Bourg-en-Bresse, Éditions A. Bonavitacola, 2014, XXI + 587 p., 900 ill.
  • Marie-Ange Duvignacq-Glessgen, L'Ordre de la Visitation Ă  Paris aux XVIIe et XVIIIe siècles (coll. « Histoire religieuse de la France », 3), Paris, Cerf, 1994.
  • Laurent Lecomte, Religieuses dans la ville. L'architecture des Visitandines en France (XVIIe - XVIIIe siècles), Paris, Éditions du Patrimoine, 2013.
  • Roger Devos, L'origine sociale des Visitandines d'Annecy aux XVIIe et XVIIIe siècles. Vie religieuse fĂ©minine et sociĂ©tĂ©, AcadĂ©mie salĂ©sienne, Annecy, 1973, 325 pages.

Notes et références

Notes

  1. Jacqueline Favre sera successivement supérieure des monastères de Lyon, Montferrand, Dijon, Paris et Chambéry.
  2. Ce premier couvent fut détruit au XIXe siècle pour céder la place à l'hôpital.
  3. L'évêque de Genève, chassé de Genève, devenue la « Rome des protestants », avait alors choisi de s'installer à Annecy.
  4. Le monastère est transformé en caserne en 1792, et détruit en 1904.
  5. Depuis 2012, les locaux abritent la maison diocésaine.
  6. le couvent est racheté par les Sœurs de l'Immaculée Conception de Saint-Méen-le-Grand pour en faire un établissement scolaire.
  7. Les lieux sont occupés par la préfecture d'Indre-et-Loire depuis 1803.
  8. Le , saint François de Sales écrivait à sainte Jeanne de Chantal : « Dieu m'a donné cette nuit la pensée que notre maison de la Visitation est par sa grâce, assez noble et assez considérable pour avoir ses armes, son blason, sa devise et son cri d'armes. J'ai donc pensé qu'il nous faut prendre pour armes un cœur unique, percé de deux flèches, enfermé dans une couronne d'épines, ce pauvre cœur servant dans l'enclavure à une croix qui le surmontera, et sera gravé des sacrés noms de Jésus et de Marie ».

Références

  1. David Marguin et Jean Foisselon, Aux sources de la Visitation, Paris, Somogy, , 208 p. (ISBN 978-2-7572-1056-7), p131-152.
  2. François de Sales, Œuvres complètes. Tome XVII - Lettres, Annecy, J. Aubry, , p. MCXCVI.
  3. François de Sales, Oeuvres complètes, Annecy, Nierat, E. Vitte puis J. Abry, 1892-1925 (lire en ligne).
  4. Jean-Baptiste Martin, Histoire des Ă©glises et chapelles de Lyon. Tome 11908-1909., Lyon, Lardanchet, , 428 p., p. 134.
  5. Jean Foisselon, La Ferveur de vivre, Somogy, , 320 p. (ISBN 978-2-7572-0914-1).
  6. J.-J.-A. Pilot de Thorey, Église et ancien couvent de Sainte Marie d'En Haut à Grenoble, Grenoble, Altier, .
  7. L'Essor savoyard du 13 mai 2009, page 8.
  8. Octave Fidière (1855-1904), Les femmes artistes à l'Académie royale de peinture et de sculpture, Paris, Charavay frères, (BNF 30434515, lire en ligne), p. 20-22.
  9. Etienne Catta, La Visitation Sainte-Marie de Nantes, 1630-1792 : la vie d'un monastère sous l'Ancien Régime, , 574 p. (ISBN 978-2-7116-4020-1, lire en ligne), p. 285.
  10. « Le couvent de la Visitation à Mâcon », article de Georges Berthoud paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 149 de mars 2007, pages 6 à 8.
  11. Forez histoire : Le dĂ´me et les martinets de la colline.
  12. « Les Visitandines de la rue Saint-Antoine ont trouvé asile rue Denfert-Rochereau, et celles de la rue Saint-Jacques rue de Vaugirard...; » Maurice Dumolin, « Les visitandines de la rue du Bac», Bulletin de la Société de l’Histoire de Paris, 1936, p. 41. Numérisé sur gallica.
  13. Maurice Dumolin, « Les visitandines de la rue du Bac », Bulletin de la Société de l’Histoire de Paris, 1936, p. 28-41.
  14. Martine Balout (photogr. Rémi Philippon), « La Visitation, une histoire de religieuses en quatre actes », dans Périgueux insolite, La Crèche, La Geste, coll. « Beau petit pays », (ISBN 979-10-353-0294-8), p. 73-78
  15. Sophie Grand, « Le couvent de la Bade, à Riom, a abrité trois communautés religieuses au fil des siècles », La Montagne, (consulté le ).
  16. Jean Foisselon, Splendeurs dévoilées, Cinq siècles d'Art à la Visitation, Somogy, , 172 p. (ISBN 978-2-7572-0100-8), p26.
  17. François de Sales donne un blason à l'Institut : un cœur percé de deux flèches (l’amour de Dieu et l’amour du prochain).

Voir aussi

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