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Tarascon (Bouches-du-RhĂŽne)

Tarascon ou Tarascon-sur-RhÎne est une commune française située à l'extrémité ouest du département des Bouches-du-RhÎne en région Provence-Alpes-CÎte d'Azur.

Tarascon
Tarascon (Bouches-du-RhĂŽne)
Le chĂąteau de Tarascon.
Blason de Tarascon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d’Azur
DĂ©partement Bouches-du-RhĂŽne
Arrondissement Arles
Intercommunalité Communauté d'agglomération Arles-Crau-Camargue-Montagnette
Maire
Mandat
Lucien Limousin
2020-2026
Code postal 13150
Code commune 13108
DĂ©mographie
Gentilé Tarasconnais
Population
municipale
15 508 hab. (2020 en augmentation de 6,34 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 210 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 48â€Č 21″ nord, 4° 39â€Č 37″ est
Altitude Min. 3 m
Max. 200 m
Superficie 73,97 km2
Unité urbaine Beaucaire
(banlieue)
Aire d'attraction Beaucaire
(commune du pĂŽle principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de ChĂąteaurenard
LĂ©gislatives SeiziĂšme circonscription
Localisation
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Tarascon
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Tarascon
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Tarascon
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Tarascon
Liens
Site web tarascon.fr

    La sainte patronne de la ville est sainte Marthe, sa devise est « Concordia Felix ».

    GĂ©ographie

    Localisation

    Tarascon est situĂ©e prĂšs de la rive gauche du RhĂŽne, limitrophe de la ville de Beaucaire dans le Gard avec laquelle elle forme une agglomĂ©ration d'environ 30 000 habitants. Il est Ă  noter que la commune de Tarascon ne possĂšde aucune rive sur le RhĂŽne (voir la carte ci-dessous). La rive gauche appartenant Ă©galement Ă  Beaucaire[1]. Tarascon, et notamment sa partie sud-est, a Ă©tĂ© de tout temps un lieu de passage permettant de traverser le RhĂŽne[2].

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Arles, Barbentane, Boulbon, Fontvieille, Graveson, Saint-Pierre-de-MĂ©zoargues, Saint-Étienne-du-GrĂšs, Beaucaire et VallabrĂšgues.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    GĂ©ologie et relief

    Tarascon se situe en zone de sismicité 3 (sismicité modérée)[3].

    Hydrographie

    Pont sur le RhĂŽne entre Beaucaire et Tarascon.

    Tarascon est traversée par plusieurs riviÚres :

    Climat

    Le climat dans les Alpilles est considĂ©rĂ© comme mĂ©diterranĂ©en. Les hivers y sont doux et secs et les Ă©tĂ©s chauds et secs. La tempĂ©rature moyenne maximale est observĂ©e en juillet et aoĂ»t (+29 °C), la tempĂ©rature moyenne minimale en dĂ©cembre et janvier (+3 °C)[4]. Le mois le plus pluvieux est janvier avec sept jours de pluie en moyenne, contre deux jours en juillet[4]. La rĂ©gion des Alpilles reçoit davantage de prĂ©cipitations que le littoral de la MĂ©diterranĂ©e : 500 mm/an en Camargue contre 600 Ă  700 mm/an pour les Alpilles.

    Les grandes gelées sont trÚs rares, alors qu'elles étaient plus fréquentes au XIXe siÚcle, comme en témoignent les nombreux gels du RhÎne, quasiment inconnus depuis le siÚcle dernier.

    Le mistral

    Le mistral y souffle violemment du nord ou du nord-ouest, particuliĂšrement en hiver et au printemps. Le mistral souffle fortement 100 jours par an en moyenne et faiblement 83 jours, ce qui ne laisse que 182 jours sans vent par an[5].

    On distingue deux types de mistral : le « mistral blanc », qui dégage le ciel en totalité et accentue la luminosité, et le « mistral noir », plus rare, qui est accompagné de pluie.

    Données météorologiques

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1989 permet de connaßtre en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[6]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-aprÚs.

    Statistiques 1981-2010 et records TARASCON (13) - alt : 15 m 43° 49â€Č 42″ N, 4° 38â€Č 24″ E
    Statistiques établies sur la période 1990-2010 - Records établis sur la période du 01-08-1990 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,9 3,3 6,1 8,3 12,2 15,8 18,2 18,1 14,2 11,3 6,6 3,6 10,1
    Température moyenne (°C) 6,8 7,9 11,3 13,8 18 22 24,7 24,4 19,8 15,9 10,5 7,1 15,2
    Température maximale moyenne (°C) 10,7 12,4 16,4 19,2 23,8 28,1 31,1 30,8 25,3 20,5 14,4 10,7 20,3
    Record de froid (°C)
    date du record
    −7,7
    04.01.1993
    −6,8
    04.02.12
    −6,2
    02.03.05
    −0,7
    08.04.21
    4,4
    01.05.04
    8,3
    21.06.1992
    10,5
    11.07.07
    10,7
    30.08.1993
    5,7
    28.09.1993
    0,5
    30.10.12
    −4,7
    23.11.1998
    −7,5
    29.12.1996
    −7,7
    1993
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    21,1
    19.01.07
    23,6
    24.02.20
    27,3
    24.03.1994
    30,7
    09.04.11
    35,5
    31.05.01
    43
    28.06.19
    38,3
    23.07.03
    40,4
    01.08.20
    35,1
    03.09.16
    31
    03.10.11
    23,3
    15.11.15
    20,4
    29.12.21
    43
    2019
    Précipitations (mm) 53,8 33,4 33 60,1 49,7 29,8 26,4 30,4 115,9 92 73 48,4 645,9
    Source : « Fiche 13108004 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Tarascon est une commune urbaine[Note 1] - [7]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[8] - [9]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Beaucaire, une agglomĂ©ration inter-rĂ©gionale regroupant deux communes[10] et 31 167 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[11] - [12].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beaucaire, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe cinq communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[13] - [14].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Le tableau ci-dessous prĂ©sente l'occupation des sols dĂ©taillĂ©e de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain continu 0,4 % 29
    Tissu urbain discontinu 5,1 % 378
    Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 2,9 % 212
    Terres arables hors périmÚtres d'irrigation 35,9 % 2665
    Vignobles 6,9 % 516
    Vergers et petits fruits 8,3 % 614
    Oliveraies 1,2 % 90
    SystĂšmes culturaux et parcellaires complexes 21,3 % 1586
    ForĂȘts de conifĂšres 0,1 % 11
    ForĂȘts mĂ©langĂ©es 3,5 % 263
    Végétation sclérophylle 12,6 % 938
    ForĂȘt et vĂ©gĂ©tation arbustive en mutation 1,8 % 131
    Source : Corine Land Cover[15]

    Les terres arables occupent 35,9 % de la surface communale, les zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes 21,3 %, les cultures permanentes 16,4 %, les milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e 14,4 %, les zones urbanisĂ©es 5,5 %, les forĂȘts 3,6 %, les zones industrielles ou commerciales et les rĂ©seaux de communication 2,9 %. L'occupation des sols montre la nette prĂ©dominance des territoires agricoles (73,6 %) sur les forĂȘts et milieux semi-naturels (18,0 %) et les territoires artificialisĂ©s (8,4 %).

    Voies de communication et transports

    La ville possÚde une gare, créée dans les années 1840 et située sur l'actuelle ligne de Tarascon à SÚte-Ville.

    La disposition particuliÚre de la gare de Tarascon provient de la jonction entre la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles et les deux branches de la ligne de Tarascon à SÚte-Ville (la branche sud permettant de desservir Arles et Marseille et la branche nord donnant accÚs à Avignon, Lyon ou Paris)[16]. Une voie directe en ligne droite permet aux trains directs d'éviter la traversée de la gare tandis qu'une déviation permet aux autres trains de la ligne Paris - Marseille de desservir la gare de Tarascon située dans le triangle formé par la voie déviée de la ligne Paris - Marseille et les deux branches de la ligne vers SÚte.

    Toponymie

    Tarascon se dit Tarascoun en provençal.

    Histoire

    Préhistoire et Protohistoire

    Des tessons du Bronze final ont Ă©tĂ© trouvĂ©s dans un abri au lieu-dit de la LĂšque[17], attestant d'un peuplement des Alpilles dĂšs la PrĂ©histoire. Au premier Ăąge du fer, si les habitats prĂ©historiques des Alpilles continuent d'ĂȘtre habitĂ©s pour la plupart, de nouveaux sites en hauteur, mais aussi en piĂ©mont, voire en plaine commencent Ă  ĂȘtre colonisĂ©s. À Tarascon, on s'installe en bordure du RhĂŽne, prĂšs de l'Ă©glise Sainte-Marthe[18].

    Lors de la seconde partie du premier Ăąge du fer (VIIe – VIe siĂšcles av. J.-C.), la population, jusqu'alors essentiellement nomade, se sĂ©dentarise et se met Ă  construire en dur. Le castrum se structure Ă  la maniĂšre d'un village avec ses rues et ses maisons adossĂ©es[19]. Le processus d'installation permanente est Ă  mettre en parallĂšle avec l'intensification des Ă©changes Ă©conomiques avec les commerçants mĂ©diterranĂ©ens[19]. En Ă©change de produits de luxe, les habitants des Alpilles produisent des cĂ©rĂ©ales et passent d'un Ă©tat d'autarcie Ă  une vĂ©ritable Ă©conomie d'Ă©change[19].

    Antiquité

    Clef de voûte dans la collégiale Ste Marthe. Pierre de réemploi

    L'itinéraire de l'Anonyme de Bordeaux passe dans la région et suggÚre un passage par ce site.

    SituĂ©e en bordure du RhĂŽne, Ă  la croisĂ©e des chemins entre Avignon, la Camargue et le Luberon, Tarascon est encore aujourd'hui associĂ©e aux contes et lĂ©gendes remontant au dĂ©but de notre Ăšre. Selon la tradition, Marthe de BĂ©thanie, venue de JudĂ©e, dĂ©barqua Ă  Tarascon oĂč sĂ©vissait alors la Tarasque, un terrible monstre amphibien. La sainte dompta courageusement et miraculeusement la bĂȘte. Depuis, de nombreux pĂšlerins visitent la collĂ©giale royale Sainte-Marthe, construite en son honneur non loin du chĂąteau du roi RenĂ©. Ce sanctuaire, principal monument de la ville, renferme les reliques et le tombeau de sainte Marthe, dans la crypte qui fut bĂątie sur l'emplacement exact de sa maison. La richesse artistique, architecturale et historique du lieu contribue Ă  faire de la collĂ©giale royale Sainte-Marthe une des plus belles Ă©glises de Provence.

    Moyen Âge

    Dessin du roi René. Archives municipales de Tarascon

    Rostagnetus de Tharascone, chevalier, fut viguier de Nice, conseiller municipal de Tarascon (1322 ; 1325) et descendant des anciens coseigneurs de la ville au XIIe siĂšcle.

    En 1366-1367, Guillaume Roverie Ă©tait chĂątelain de Tarascon[20]. Il percevait un salaire annuel de 90 florins. En 1380, Guillaume de Sault Ă©tait viguier-capitaine-chĂątelain de Tarascon. Gardien de sa forteresse, il Ă©tait payĂ© 100 florins d'or par annĂ©e. Le , il reçut de Marie de Blois don de la pension annuelle, confisquĂ©e au rebelle Imbert de Alamanono, en Ă©change d'une partie des 1 000 florins d'or que la cour lui devait pour ses gages et les gens d'armes qu'il utilisa pendant la guerre[21]. La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession Ă  la tĂȘte du comtĂ© de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Tarascon hĂ©site avant d’adhĂ©rer Ă  l’Union d’Aix, la communautĂ© se dĂ©cidant en 1383[22], sans s’engager trĂšs fermement. Lorsque Louis Ier meurt, Tarascon est d’ailleurs une des premiĂšres villes Ă  recevoir Jacques de Reillanne, ambassadeur de sa veuve Marie de Blois, rĂ©gente de Louis II d'Anjou, Ă  l’étĂ© 1385[23]. Cependant, elle avait prĂȘtĂ© hommage Ă  Charles de Duras en avril[24] reprĂ©sentĂ© par Raymond Savini, ancien Ă©vĂȘque d'Apt[25]. Les Tarasconnais favorables Ă  la dynastie angevine sont exilĂ©s en 1385 et 1386[26]. Finalement, la ville promet de se rallier le , avant de prĂȘter hommage le [27]. De son cĂŽtĂ©, le chĂątelain de Tarascon, Carle Albe, soutenait le parti angevin dĂšs le printemps 1382, ce soutien Ă©tant conditionnĂ© Ă  la participation du duc Ă  l’expĂ©dition de secours Ă  la reine[28].

    Le chùteau est bien conservé. Les travaux de sa construction débutent en 1400 sous Louis II d'Anjou et sont achevés en 1449 par son fils, le roi René, sous la conduite de Guillaume Crespin, capitaine du chùteau, et de son lieutenant, Regnault de Serocourt, son proche parent. Doté d'un impressionnant systÚme défensif, l'édifice abrite également une résidence princiÚre.

    PĂ©riode moderne

    Par lettres patentes, le roi Louis XI ordonna la fondation d'une collégiale dans la ville de Tarascon en [29].

    Le chĂąteau a Ă©tĂ© utilisĂ© comme prison dĂšs le XVIe siĂšcle ce dont tĂ©moignent de nombreux graffitis laissĂ©s par les prisonniers[30] y compris dans les salles d’apparats et les communs. Les graffitis laissĂ©s par des marins d'origine espagnols ou britanniques sont des tĂ©moignages des guerres des XVIIe et XVIIIe siĂšcles.

    Pendant la RĂ©volution française, le chĂąteau sert Ă  emprisonner les opposants Ă  la dĂ©mocratie en attendant d'ĂȘtre guillotinĂ©s. AprĂšs la chute de Robespierre, des partisans de la Convention montagnarde y sont emprisonnĂ©s. Le 6 prairial an III (), une centaine d'hommes masquĂ©s pĂ©nĂštre dans la prison et prĂ©cipite les prisonniers jacobins dans le RhĂŽne du haut des fenĂȘtres[31]. Le 21 vendĂ©miaire an IV () un dĂ©cret d'amnistie gĂ©nĂ©rale est pris « pour les faits proprement relatifs Ă  la RĂ©volution ». En 1797 ce sont des royalistes qui sont Ă  nouveau jetĂ©s en prison, puis massacrĂ©s par une bande de rĂ©publicains[32].

    Chùteau de Tarascon, dit chùteau du roi René.

    Tarascon fut également chef-lieu du district de Tarascon et sous-préfecture jusqu'en 1816.

    La ville inspira d'autres contes, en particulier celui de Tartarin de Tarascon, illustre personnage nĂ© sous la plume d'Alphonse Daudet en 1872. Une maison, situĂ©e dans le centre-ville, lui est dĂ©diĂ©e. Une statue de Tartarin de Tarascon, en bronze, a Ă©tĂ© inaugurĂ©e en , rĂ©alisĂ©e par l’artiste Christiane Chamand-Debenest et fondue par JoĂ«l Desmet.

    PĂ©riode contemporaine

    À Tarascon se trouve aussi le musĂ©e des tissus SouleĂŻado, installĂ© dans un hĂŽtel du XIVe siĂšcle dans le centre-ville. La manufacture Charles Demery continue Ă  maintenir cette tradition ancestrale inspirĂ©e du folklore provençal.

    Le quartier Kilmaine

    Cour du vieux quartier.

    Au XVIIe siĂšcle, les villes comme Tarascon qui se trouvaient sur le passage des troupes avaient pour obligation de loger et nourrir les rĂ©giments qui se dĂ©plaçaient. À la suite de requĂȘtes rĂ©itĂ©rĂ©es sur plusieurs dĂ©cennies, la ville reçoit, le de l’intendant de Provence l’autorisation de construire ces casernes. La construction ne commencera qu’en 1718 sur les plans de Desfour, architecte montpelliĂ©rain. Appliquant les prĂ©ceptes de son maĂźtre Daviller qui construisait des casernes selon un modĂšle de bĂątiments regroupĂ©s autour de trois cours spĂ©cialisĂ©es, il applique Ă  Tarascon le mĂȘme concept mais avec des variantes et des dimensions plus modestes.

    La construction du quartier ancien commence par l'est et s’échelonne jusqu’en 1757. Le grand quartier autour d’une grande cour est rĂ©servĂ© Ă  la cavalerie, le petit quartier est divisĂ© en deux cours, l’une pour l’infanterie, l’autre pour les magasins d’étape. Les bĂątiments sont sur deux niveaux, flanquĂ©s aux angles de pavillons. Le rez-de-chaussĂ©e est constituĂ© de piĂšces voĂ»tĂ©es en berceau surbaissĂ©, rĂ©servĂ©es aux Ă©curies, l’étage Ă©tant rĂ©servĂ© aux chambrĂ©es des soldats. L’administration occupe l’aile entre les deux quartiers. Des passages sont amĂ©nagĂ©s pour accĂ©der aux diffĂ©rentes cours. Au XVIIIe siĂšcle, ces bĂątiments avaient la capacitĂ© d’hĂ©berger jusqu’à 1 275 hommes et 500 chevaux environ. Le quartier prend alors le nom de Kilmaine en hommage Ă  Charles Édouard SaĂŒl Jennings de Kilmaine, gĂ©nĂ©ral de la RĂ©volution française et baron, nĂ© Ă  Dublin en 1751 et mort en 1799.

    Le Grand Manége du Quartier Kilmaine.

    C’est en 1846 qu’est prise la dĂ©cision de construire le grand manĂšge dans l’enceinte du quartier Kilmaine. Cet espace de 67 Ă— 27 m est couvert d’une vaste charpente d’assemblage en bois de forme arrondie. Ses plans s’inspirent d’un manĂšge construit Ă  Pont-Ă -Mousson par le capitaine du GĂ©nie Desgrange. Pour crĂ©er un tel ouvrage, il est fait appel Ă  des charpentiers de marine qui avaient l’habitude de construire des coques de bateaux. Il n’existe d’ailleurs plus que trois exemplaires en France : Saumur, Fontainebleau et Tarascon. De 1818 jusqu’au dĂ©but du XXe siĂšcle, le quartier fut occupĂ© par les dragons, puis remplacĂ© par le 11e rĂ©giment de hussards jusqu’en 1914.

    DĂšs les annĂ©es 1950, le quartier Kilmaine est occupĂ© par le centre mobilisateur no 27 et le centre de sĂ©lection no 9. Le , il ferme dĂ©finitivement ses portes, mettant fin Ă  l’histoire militaire de Tarascon.

    Se rĂ©fĂ©rant Ă  un dĂ©cret signĂ© par NapolĂ©on en date du , la ville de Tarascon souhaite se rĂ©approprier le quartier Kilmaine. AprĂšs de nombreuses pĂ©ripĂ©ties administratives qui durent trois ans, un vĂ©ritable projet de reconversion est mis en place : crĂ©ation de la citĂ© du Cheval, extension du lycĂ©e Daudet, dĂ©placement de la citĂ© judiciaire, crĂ©ation de la maison des Associations et d’un pĂŽle culturel, rĂ©alisation d’une rĂ©sidence pour Ă©tudiants et d’une rĂ©sidence « grand standing ».

    Politique et administration

    Administration municipale

    La commune ayant plus de 3 500 habitants, l'Ă©lection municipale est un scrutin de liste Ă  deux tours avec reprĂ©sentation proportionnelle : les candidats se prĂ©sentent en listes complĂštes[33] et de par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 33 membres (article L2121-2 du Code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales[34]).

    Élection prĂ©sidentielle de 2012

    Tarascon se distingue par le score Ă©levĂ© de Marine Le Pen (qui arrive en tĂȘte du 1er tour avec 33,62 % des voix exprimĂ©es[35]), qui situe la commune dans les 10 premiĂšres des Bouches-du-RhĂŽne ; la commune ayant le plus votĂ© Marine Le Pen dans le dĂ©partement est Saint-Victoret avec 36,14 %[36]. La commune de Saint-Pierre-de-MĂ©zoargues, limitrophe de Tarascon, arrive 2e des Bouches-du-RhĂŽne, Tarascon et ses environs Ă©tant le 2e Ă©picentre du vote Marine Le Pen dans les Bouches-du-RhĂŽne, juste aprĂšs Marignane et ses environs (dont Saint-Victoret est limitrophe).

    Liste des maires

    HĂŽtel de ville de Tarascon.
    Collégiale royale Sainte-Marthe.

    De 500 Ă  1790, Tarascon Ă©tait gouvernĂ©e par ses seuls consuls depuis que Clovis dĂ©crĂ©ta, aprĂšs avoir obtenu une guĂ©rison qu'il Ă©tait venu chercher auprĂšs du tombeau de Sainte-Marthe, que la ville et son Ă©glise ne devaient ĂȘtre soumises Ă  aucune puissance laĂŻque. Ce rĂ©gime municipal sera longtemps conservĂ©, les comtes de Provence n'y exerceront que la haute juridiction puisque la ville se gouvernera par ses propres lois et consuls. PrivilĂšges qui seront confirmĂ©s par les rois Louis XI et Louis III, et par lettres patentes de Louis XII du et de Henri II de novembre 1553[51].

    De 1789 à 1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impÎt au moins équivalent à dix journées de travail.

    De 1799 Ă  1848, la constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur l’élection du maire, les maires sont nommĂ©s par le prĂ©fet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. AprĂšs 1831, les maires sont nommĂ©s (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le prĂ©fet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont Ă©lus pour six ans.

    Du Ă  1851, les maires sont Ă©lus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.

    De 1851 Ă  1871, les maires sont nommĂ©s par le prĂ©fet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans Ă  partir de 1855.

    Depuis 1871, les maires sont Ă©lus par le conseil municipal Ă  la suite de son Ă©lection au suffrage universel.

    Finances locales

    L'imposition des ménages et des entreprises à Tarascon en 2009[52]
    TaxePart communalePart intercommunalePart départementalePart régionale
    Taxe d'habitation (TH)12,13 %0,00 %9,19 %0,00 %
    Taxe fonciÚre sur les propriétés bùties (TFPB)19,56 %0,00 %10,85 %2,36 %
    Taxe fonciÚre sur les propriétés non bùties (TFPNB)58,16 %0,00 %9,80 %8,85 %
    Taxe professionnelle (TP)0,00 %22,96 %7,08 %3,84 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation fonciÚre des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impÎt local instauré par la loi de finances pour 2010[53]).

    Jumelages

    Tarascon est jumelée avec[54] :

    Équipements et services publics

    Enseignement

    Les élÚves peuvent effectuer toute leur scolarité à Tarascon, la ville ayant trois écoles maternelles (Marie-Curie, Jean-Giono et Marcel-Battle) et quatre écoles primaires publiques (Jules-Ferry, Marcel-Pagnol, Jean-Macé et Marcel-Battle)[57]. Les élÚves sont ensuite affectés au collÚge René-Cassin de la ville[58] - [59]. Puis ils vont au lycée général et technique Alphonse-Daudet (mais la commune ayant une double sectorisation, il est nécessaire de se mettre en rapport avec l'inspection académique 84)[60] - [61].

    Population et société

    DĂ©mographie

    Ses habitants sont appelés les Tarasconnais[62].

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[63] - [Note 3].

    En 2020, la commune comptait 15 508 habitants[Note 4], en augmentation de 6,34 % par rapport Ă  2014 (Bouches-du-RhĂŽne : +2,09 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9 06911 32010 55410 83010 96710 77411 36211 96812 539
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    13 22913 48912 45411 24910 4099 8339 3149 2639 023
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    8 8858 9728 6318 2998 4788 4967 8757 7817 744
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    8 63710 58410 36510 73510 82612 64013 37613 10515 020
    2020 - - - - - - - -
    15 508--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[64] puis Insee Ă  partir de 2006[65].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  38,3 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (35,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 24,2 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 26,3 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 7 595 hommes pour 7 600 femmes, soit un taux de 50,02 % de femmes, largement infĂ©rieur au taux dĂ©partemental (52,24 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[66]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    1,4
    5,5
    75-89 ans
    8,8
    15,9
    60-74 ans
    16,1
    18,5
    45-59 ans
    19,1
    19,0
    30-44 ans
    18,2
    19,0
    15-29 ans
    15,6
    21,2
    0-14 ans
    20,9
    Pyramide des ùges du département des Bouches-du-RhÎne en 2018 en pourcentage[67]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    1,8
    7,3
    75-89 ans
    9,6
    16
    60-74 ans
    16,9
    19,8
    45-59 ans
    19,7
    18,8
    30-44 ans
    18,5
    18,6
    15-29 ans
    16,9
    18,8
    0-14 ans
    16,6

    Sports et loisirs

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 22 122 â‚Ź, ce qui plaçait Tarascon au 27 816e rang parmi les 31 525 communes de plus de 30 mĂ©nages en mĂ©tropole[68].

    En 2013, seulement 43,1 % des ménages sont imposables.

    Agriculture

    La commune produit de l'huile d'olive de la vallĂ©e des Baux-de-Provence qui est protĂ©gĂ©e par une appellation d'origine contrĂŽlĂ©e (AOC) depuis un dĂ©cret pris par l'INAO, le . Les variĂ©tĂ©s d'olives qui entrent dans son Ă©laboration sont la salonenque, la bĂ©ruguette, la grossane et la verdale des Bouches-du-RhĂŽne[69]. Elle produit aussi des olives cassĂ©es et des olives noires qui relĂšvent du mĂȘme dĂ©cret de l'INAO. Les variĂ©tĂ©s d'olives cassĂ©es proposĂ©es Ă  la commercialisation sont la salonenque et la bĂ©ruguette. Pour les olives noires la seule variĂ©tĂ© acceptĂ©e est la grossane[70] - [71].

    Tourisme

    Hormis l'agriculture, l'Ă©conomie la plus facilement identifiable autour du massif des Alpilles est liĂ©e au tourisme. MĂȘme les producteurs viticoles et olĂ©icoles semblent tenir compte du dĂ©veloppement du tourisme et de plus en plus de domaines proposent de la dĂ©gustation, voir dans certains cas de vĂ©ritables cours d'initiation Ă  l'Ɠnologie.

    On peut considérer trois principales sortes de tourisme dans les Alpilles. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche (Les Baux-de-Provence, Glanum, etc.) ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hÎtes, de l'hÎtellerie et de la location saisonniÚre, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le massif et ses environs.

    Industrie

    Une manufacture d'indiennes est crĂ©Ă©e en 1806 Ă  Tarascon par Jean Jourdan. Son fils Mathieu prend sa succession jusqu'en 1882, date Ă  laquelle elle est reprise par Paul VĂ©ran. Celui-ci reprend les archives (planches et dessins) de Foulc, grand indienneur en Avignon. Il meurt en 1916 et sa manufacture est reprise par un pharmacien de Beaucaire, Charles-Henri DemĂ©ry. Son neveu Charles DemĂ©ry prend sa suite en 1937 et crĂ©Ă© en 1939 la marque Souleiado. La Seconde Guerre mondiale passĂ©e, madame Vachon de Saint-Tropez propose de lancer une collection de robes. C'est le succĂšs. La marque s'exporte et, en 1950, une boutique est ouverte Ă  Florence. D'autres vont suivre sur les cinq continents. En 1986, elle compte plus de 2 000 points de vente. En avril 2009, Souleiado est reprise par Daniel et StĂ©phane Richard qui apportent une nouvelle dynamique[72].

    Une usine de fabrication de pùte à papier est également implantée sur la commune. Employant environ 270 personnes[73], cette usine vieillissante fait depuis de nombreuses années l'objet de crainte de la part des riverains : au-delà des odeurs qui sont perçus jusqu'à Arles, des problÚmes de pollutions et de sécurités sont signalées[74] impliquant une plainte par l'association France Nature Environnement[75], les normes réglementaires de rejets n'étant pas respectées[76], bien que l'entreprise indique effectuer des investissements environnementaux[77].

    Services

    La ville de Tarascon dispose d'une librairie nommée Lettres vives.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le chĂąteau du roi RenĂ© : le chĂąteau actuel a succĂ©dĂ© Ă  une forteresse, Ă©difiĂ©e Ă  l'emplacement du castrum romain afin de surveiller la frontiĂšre de la Provence. AprĂšs sa mise Ă  sac en 1399 par les bandes de Raimond de Turenne, la famille d'Anjou dĂ©cida de le reconstruire entiĂšrement. Entre 1447 et 1449, RenĂ© d'Anjou, qui en avait fait sa rĂ©sidence favorite, fit rĂ©aliser une dĂ©coration intĂ©rieure raffinĂ©e. Sa silhouette massive posĂ©e au bord du RhĂŽne, l'Ă©lĂ©gance insoupçonnĂ©e de son architecture intĂ©rieure et son Ă©tat exceptionnel de conservation en font un des plus beaux chĂąteaux mĂ©diĂ©vaux de France. Il se compose de deux parties indĂ©pendantes : au sud, le logis seigneurial, cantonnĂ© de tours rondes cĂŽtĂ© ville et de tours carrĂ©es cĂŽtĂ© fleuve avec des murailles s'Ă©levant jusqu'Ă  48 m de hauteur ; au nord, la basse cour que dĂ©fendent des constructions rectangulaires.
    • La collĂ©giale Sainte-Marthe a Ă©tĂ© consacrĂ©e en 1197, puis agrandie aux XIVe et XVe siĂšcles. La crypte abrite les reliques de sainte Marthe dans un sarcophage du IVe siĂšcle.
    • L'Ă©glise Saint-Jacques, construite, entre 1740 et 1745, par l'architecte de Tarascon Antoine Damour, suivant les plans de l'architecte avignonnais Jean-Baptiste Franque.
    • Abbaye Saint-Michel de Frigolet.
    • L'hĂŽtel de ville, construit en 1648 dans le style baroque. La statue de sainte Marthe terrassant la Tarasque a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par le sculpteur tarasconnais Louis Le MĂąle.
    • La chapelle Saint-Gabriel est une chapelle romane situĂ©e au sud-est de Tarascon.
    • Eglise Saint-Jacques
      Eglise Saint-Jacques
    • Chapelle Saint-Gabriel
      Chapelle Saint-Gabriel

    Manifestations culturelles et festivités

    Sculpture de Pascal Demaumont à l'initiative de Christian Guiot, la Tarasque, inaugurée en 2005.
    La Tarasque et les chevaliers de la Tarasque (tarascaĂŻres).

    Tauromachie

    Dans les arÚnes Jacques Durand se tient chaque année une feria : La feria de la jouvenço au cours de laquelle des novillos combattent de jeunes taureaux[78].

    FĂȘtes de la Tarasque

    Chaque annĂ©e Ă  la fin du mois de juin, au cours des fĂȘtes de la Tarasque, on voit dĂ©filer des processions d'empĂ©gadures (femmes avec coiffures et tenues traditionnellement arlĂ©siennes et provençales) et de gardians (gardiens de taureaux) issus de la culture camarguaise. La ville est membre du l'Union des villes taurines françaises.

    Les Médiévales

    Les MĂ©diĂ©vales de Tarascon se dĂ©roulaient tous les ans Ă  la mi-aoĂ»t, jusqu'en 2014 principalement autour du chĂąteau royal de Provence, le chĂąteau du roi RenĂ©. Les autres sites animĂ©s sont la rue des Halles, la place de la Mairie et la rue du ChĂąteau. Elles se dĂ©roulent maintenant en mĂȘme temps que les FĂȘtes de la Tarasque.

    Festival des Alpilles : TarasCountry

    TarasCountry est un Ă©vĂ©nement crĂ©Ă© en 2003 par le Festival des Alpilles et l'ancien maire de Tarascon, Charles Fabre. TarasCountry prĂ©sente la musique country comme une musique identitaire et profonde des États-Unis. Cette manifestation se tient vers la mi-aoĂ»t sur la place de la Gare et prĂ©sente gratuitement un ou plusieurs groupes de musique country.

    Tradition provençale et empreinte camarguaise

    Au-delà de Tartarin, la culture présente à Tarascon est un mélange entre culture camarguaise et culture provençale, reliée aux villes d'Avignon et de Marseille. La culture provençale/camarguaise est toujours présente dans les mentalités, un cours de provençal est offert au lycée Alphonse Daudet de Tarascon et compte pour le baccalauréat. La culture provençale s'exporte aussi à l'étranger avec les tissus de la marque « Souleiado » qui sont présents dans plusieurs magasins du monde entier, notamment les boutiques Souleiado à New York et Tokyo. Le siÚge de l'entreprise provençale demeure historiquement à Tarascon.

    Festival de cinĂ©ma Les tĂȘtes Ă  Clap

    Depuis , Tarascon accueille Ă©galement, avec Beaucaire, le Festival de cinĂ©ma Les tĂȘtes Ă  Clap, dont l'invitĂ© d'honneur Ă©tait en 2014 Elie Semoun.

    Tarascon et le cinéma

    Un grand nombre de films ont été tournés à Tarascon, parmi ceux-ci on peut citer :

    Personnalités liées à la commune

    Arrivée de Tartarin.

    HĂ©raldique

    Armes de Tarascon

    Les armes peuvent se blasonner ainsi :

    Coupé : au premier de gueules au chùteau donjonné de trois tourelles d'argent, ouvert du champ, ajouré et maçonné de sable, posé sur la partition, au second d'azur à la tarasque de six pattes d'or avalant un homme d'argent.

    • CloĂźtre des Cordeliers.
      CloĂźtre des Cordeliers.
    • Maison de Tartarin.
      Maison de Tartarin.
    • Porte Condamine.
      Porte Condamine.
    • Place de la Mairie.
      Place de la Mairie.
    • Fontaine Julien.
      Fontaine Julien.
    • Rue de la CharitĂ©.
      Rue de la Charité.
    • Place Fraga.
      Place Fraga.
    • Arc de Boqui.
      Arc de Boqui.
    • HĂŽtel de Laudun.
      HĂŽtel de Laudun.
    • CrĂȘperie du chĂąteau.
      CrĂȘperie du chĂąteau.
    • Jardin du chĂąteau.
      Jardin du chĂąteau.
    • Brasserie de la paix.
      Brasserie de la paix.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

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    20. AD du 13, série B2033f53
    21. AD du 13, série B8f186v.
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    23. G. Xhayet, op. cit., p. 413 et 419.
    24. G. Xhayet, op. cit., p. 419.
    25. G. Xhayet, op. cit., p. 423.
    26. G. Xhayet, op. cit., p. 424.
    27. G. Xhayet, op. cit., p. 408.
    28. GeneviÚve Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 409 et 410 (note 41).
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    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jacques de Romefort, « Aux origines provençales de la gabelle. Le monopole du sel Ă  Tarascon en 1150 », dans Provence historique, 1956, numĂ©ro spĂ©cial MĂ©langes Busquet. Questions d'histoire de Provence (XIe-XIXe siĂšcle), p. 59-63 (lire en ligne)
    • Catherine Fredet-Delebecque, « Le consulat de Tarascon, les derniĂšres luttes pour l'indĂ©pendance (1229- 1256) », dans Provence historique, 1956, numĂ©ro spĂ©cial MĂ©langes Busquet. Questions d'histoire de Provence (XIe-XIXe siĂšcle), p. 64-77 (lire en ligne)
    • Les Alpilles. EncyclopĂ©die d'une montagne provençale, divers auteurs, Ă©d. Les Alpes de LumiĂšre, Forcalquier, 2009, (ISBN 978-2906162976).
    • « Les Alpilles et la Montagnette », Carte archĂ©ologique de la Gaule, t. 13/2, 1999, p. 203-207, (ISBN 978-2877540599).
    • Librairie Hachette et sociĂ©tĂ© d'Ă©tudes et de publications Ă©conomiques, Merveilles des chĂąteaux de Provence, Paris, Collection RĂ©alitĂ©s Hachette, , 324 p.
      Préface du Duc de Castries vice-président de l'Association des Vieilles maisons françaises : Basse Provence : Tarascon, Du bon roi René au Tartarin de Daudet..., pages 28 à 35

    Articles connexes

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