Missionnaires de Notre-Dame de la Salette
Les missionnaires de Notre-Dame de la Salette (en latin Missionarii Dominae Nostrae a La Salette) constituent une congrégation cléricale de droit pontifical.
Missionnaires de Notre-Dame de la Salette | |
Ordre de droit pontifical | |
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Approbation pontificale | 29 janvier 1909. par Pie X |
Institut | congrégation cléricale |
Type | Apostolique |
But | ministère paroissiale, missions, formation du clergé. |
Structure et histoire | |
Fondation | 1er mai 1852 Grenoble |
Fondateur | Philibert de Bruillard |
Abréviation | M.S |
Autres noms | Salettins |
Patron | Notre-Dame de La Salette |
Liste des ordres religieux |
Historique
Après l'apparition de la Vierge à deux jeunes bergers, Maximin Giraud (11 ans) et Mélanie Calvat (13 ans) à la Salette le et son approbation le par de Bruillard, évêque de Grenoble, celui-ci annonce le 1er mai 1852 à ses diocésains la fondation d’un grand sanctuaire comportant une église et une hôtellerie attenante et la constitution de prêtres séculiers pour le service des pèlerins pendant l'été et à la prédication de missions dans les paroisses du diocèse de Grenoble en hiver[1].
Sylvain Marie Giraud, supérieur général des missionnaires de 1865 à 1876 donne une orientation décisive à la congrégation : auteur spirituel prolifique, il popularise le message de l'apparition et contribue à faire de la Salette un pèlerinage international. En 1872, il rédige des constitutions religieuses qu'il soumet à Paulinier mais aucune suite n'est donnée[2].
Le , Fava demande aux prêtres d'établir la communauté sur des bases solides et d'en faire une véritable congrégation religieuse avec des constitutions et de déterminer le but exact de l'institut ; les religieux adoptent la règle élaborée par le père Giraud en 1872 en apportant quelques modifications, elle est encore modifiée en 1879 à la demande de la Sacrée Congrégation pour les évêques et réguliers[3].
La congrégation obtient le décret de louange du pape Léon XIII le , puis un décret approbatif par le Saint-Siège le , ses constitutions sont définitivement approuvées par Pie X le [3].
Les lois de la République anticléricale les obligent à émigrer vers les États-Unis, l’Italie, la Belgique et la Suisse. Certaines de ces implantations de la fin du XIXe siècle deviendront elles-mêmes fondatrices.
Activités et diffusion
Les missionnaires de La Salette se consacrent à la prédication, à la formation du clergé, au ministère paroissiale, aux missions.
- Europe : France, Italie, Pologne, Slovaquie, Suisse, République Tchèque.
- Amérique : Argentine, Bolivie, Brésil, Canada, États-Unis.
- Afrique : Angola, Madagascar, Namibie.
- Asie : Birmanie, Inde, Philippines.
La maison généralice est à Rome à l'église de Notre-Dame-de-la-Salette.
À la fin 2005, la congrégation comptait 224 maisons et 958 religieux dont 700 prêtres[4].
Le Centre d'Attleboro (Massachusetts, États-Unis) continue ses activités missionnaires[5].
Notes et références
- « Mandement de Mgr de Bruillard du 1er mai 1852 », sur http://www.missionnaire-lasalette.fr (consulté le )
- Valentin, Le Père Giraud : sa vie et sa mission dans l'église, Lyon, Roudil, , p. 200, 248isbn=
- Louis Carlier, Un vrai fils de Marie, le R.P Giraud : Missionnaire de la Salette, ancien supérieur général de la congrégation, Grenoble, Imp. St-Bruno, , p. 429 à 432
- (it) Annuario pontificio : per l'anno 2007, Vatican, Librairie Ă©ditrice vaticane, , 2484 p. (ISBN 978-88-209-7908-9)
- Pour le Foyer Catholique, par Le R.P. J.-L. PĂ©lissier, Missionnaire de Notre-Dame de La Salette sur: https://archive.org/details/pelissier.-jl-pour-le-foyer-catholique-300-questions-reponses